Only Good Bye - Almadovar

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Flashback :

BORN LIKE THIS -

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Il est brûlant.

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Pourquoi Lucrezia n'est pas là ?

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C'est pas dans ses compétences !

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Menteur.

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Enrique, calme toi !

Enrique était fébrile. Son fils était allongé dans le lit de sa chambre. Il n'avait pu l'envoyé à Poudlard, en cette début d'année scolaire. Son état de santé s'était empiré durant l'été après leur retour du Mexique. Le visage basané de Cecilio avait comme disparu. Il était aussi pâle qu'un mort, et ses cheveux noirs ressortaient étrangement avec sa peau de couleur changée par la maladie. Ces derniers étaient trempés par la sueur qu'il recrachait à cause de cette fièvre intense. Enrique faisait les cents pas dans la chambre. Dakota le regardait d'un air interdit. Il ne savait quoi faire. Son visage trahisait une anxiété étrange, lui donnant un beau visage sérieux et d'une tristesse profonde. Enrique, lui, était comme souffrant. On avait l'impression de voir le même phénomène se prendre sur le visage de ce dernier comme sur celui de son fils. Un regard échangé, il les posa sur son fils, dont la respiration s'était fortement calmée. Il s'en approcha, reposant sa main sur le front de chaleur volcanique de son fils.

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Pourquoi elle baisse pas ?

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Je ne comprends pas... On lui a administré le plus fort remède.

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La preuve que non ! Putain !

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Calme toi.

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Que je me calme... Que je me calme... QUE JE ME CALME ?? DIS MOI ! C'EST TON FILS OU LE MIEN QUI EST ENTRAIN DE RENDRE L'ÂME ?

Dakota resta interdit. Il ne pouvait rien dire. Puis... Quoi dire ? Quoi faire ? Il posa ses yeux noirs et emplit de douleur sur le visage de son neveu qui venait d'ouvrir doucement les yeux, comme si cette effort lui valait des millions de molécules d'énergie. Enrique, voyant ça, se précipita sur son fils, lui prenant une main, tout en plaquant l'autre doucement sur le front, lui caressant tendrement les cheveux.

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Papa... Pourquoi tu cries ?

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Non, non. C'est rien. Ca va ?

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Je sais pas... J'vois du rose un peu partout...

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Du rose ?

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Ouep...

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Dors, chiquillo.

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Chui pas fatigué, Tonton. J'ai l'impression de tomber quand j'm'endors.

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Madre de diòs !

Enrique le prit dans ses bras pour le serrer fortement contre lui. Des larmes commençaient à couler doucement le long de ses joues. Il se contenait, mais il n'y arrivait plus. Son fils était entrain de partir, il le savait, il le ressentait au plus profond de sa chair... Dakota leva son regard vers son frère. Il ne savait quoi faire, quoi dire pour réconforter, pour aider... Cecilio semblait réveiller, mais il n'avait pas l'air de comprendre la gravité de sa maladie. Ou alors, il tentait de minimiser les effets qu'il ressentait pour éviter de faire un peu plus de peine, si ce n'était possible à son pauvre père. En ce moment là, la première pensée fut de se dire qu'il avait eut la chance de naître dans une telle famille. Son père, même si il était assez froid et mystérieux par moment, était un homme qu'il tenait en estime plus que sa propre vie. Malheureusement, il ne pourrait le sentir près de lui encore longtemps. Dakota se leva, puis, malgré le faite que son frère tenait son fils dans ses bras, il me baisa le front doucement, tout en murmurant :

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Coraje...

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Sì...

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Dondes vayas Dakota ?

Dakota ne répondit pas. Il tapota l'épaule de son frère, puis, il se retira de la chambre de Cecilio, les larmes commençant à lui picoter fortement les yeux. Doucement, il referma la porte derrière lui, laissant Enrique en compagnie de son fils, uu'il ne lâchait pas. Il voulait le sentir contre lui, il voulait lui donner sa vie pour qu'il vive... Mais à chaque fois, c'était ses mêmes flashs qui revenaient sans cesse dans sa tête... Cimetierre, Cercueille... Cecilio... Prémonition qui avait pris tout son sens lorsque le medecin lui avait déclaré que le sang de son fils était empoisoné par des façons si subtils que c'était son ADN même qui crée cette substance nocive... D'après le Guerrisseur, cela provenait du père. Enrique n'arrivait pas à l'encaisser... Il se sentait responsable de la maladie de son fils, même si il n'y pouvait rien. C'était son gène à lui qui l'avait rendu malade... Enrique reposa doucement son fils sur le lit, lâchant délicatement la tête de son fils sur les coussins blancs, pâles, presque plus foncés que le teint de peau de son pauvre fils.

Lorsque Dakota avait refermé la porte, il s'était adossé au mur, se laissant glisser comme si le point du monde s'abattait sur ses épaules. Les avants bras en appuis sur ses genoux, sa tête pendante sur son torse, il n'arrivait pas à comprendre la maladie de son neveu. C'était comme incompréhensible... Il s'en voulait... Il s'en voulait d'avoir des enfants en bonne santé alors que son frère voyait l'un de ses fils mourir... Sa chaire... Leur chair... Leur sang... Des bruits de pas suivirent une porte qui s'ouvrit et qui se referma. Une vague de vent frais traversa le couloir obscure, tandis que Dakota reprimait un frisson levant ses poils sur ses avants bras, lui arrachant un leger sursaut. Il fit jaillir sa baguette d'un mouvement de bras, et il la pointa en direction de la porte, murmurant :

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Lumos

Avançant assez rapidement, Lucrezia se présenta à lui. Le visage tiré par l'anxieté. Dakota se releva d'un bond, et il la prit dans ses bras, sans dire quoique ce soit. Il se sentait inutile, nul, et ne servait à rien. Lorsqu'il la lâcha pour la regarder, on voyait dans son regard toute une peine qu'un homme peut accumuler... Allant bien au delà des larmes.. Les yeux étrangement larmoyant, c'est dans une voix cassée et innondés de larmes qu'il parla...

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Él está no bien... Quiero no verlo irse... Enrique no se recuperaría de eso... Haz algo... Te ruego...

Il ouvrit la porte à bout de bras, puis, il la poussa délicatement à l'interieur.

Blottie au creu des bras de Chaz, Lou ne dormait plus... enfin... elle n'était pas parvenue à s'endormir. Une vague prémonition, un sentiment de tristesse et de malaise qui ne l'avait pas quitté depuis quelques jours déjà... A tel point qu'elle n'en dormait plus et n'en mangeait plus. Elle ne comprennait pas. Elle soupira en se retournant pour la énième fois. Ce n'était pas la peine de se forcer. D'un mouvement silencieux, elle se leva avant de déposer un baiser sur le front de son époux. Pas la peine de le réveiller lui. Elle se glissa jusqu'à la cuisine et se servit d'un verre d'eau... qu'elle lâcha aussitôt. Le verre s'écrasa sur le sol, répandant son contenu.

Elle ne broncha pas pour le rammasser. Face à elle, une forme ethérée. Elle plissa le nez tandis qu'elle entendait.

Âme -Enrique... Cecilio...

Elle ne laissa même pas à l'âme le temps de terminer. Elle avait compris et lui tournait déjà le dos. Pas la peine d'y réfléchir cent ans. Elle savait ce qu'il se passait. Quelques instants plus tard, elle était dans sa chambre, à récupérer ses affaires pour s'habiller. Elle prit simplement le temps de glisser quelques mots à Chaz, de l'embrasser avant de sortir. Quand elle fut enfin dehors, elle prit une longue inspiration avant de transplanner. Ce qui allait suivre allait être dur...

Elle réapparu chez Enrique. Il planait une aura de mort et elle distinguait sans peine des âmes qui venaient errer pour accueillir le nouveau venu. Son coeur se serra. Cecilio. Il n'avait rien demandé à part la vie et même cela lui avait été refusé. Elle frémit en entrant. Inutile d'allumer les lumières. La présence de la mort la guidait bien plus sûrement que ses yeux. Elle finit néanmoins par distinguer une autre présence bientôt éclairée par un sort.

Dakota... Pas la peine de lui demander. Il souffrait, c'était plus que lisible dans son regard et son attitude. Contrairement à lui, elle ne pouvait pas se le permettre. Elle se blottit contre lui, le serra du mieux qu'elle le pu et quand il se mit en devoir de la regarder en face, il ne pu lire qu'un océan de neutralité. Elle ne pouvait pas encore pleurer ou souffrir. Il n'était pas temps pour elle sinon... jamais elle pourrait accomplir son devoir envers Cecilio. Elle eut un maigre sourire tout en reprenant son geste habituel avec son frère aîné: elle lui caressa doucement la joue

Dakota -Él está no bien... Quiero no verlo irse... Enrique no se recuperaría de eso... Haz algo... Te ruego...

Lou -Yo se, Dakota. Te quiero.

Sans un mot, elle pénétra dans la chambre. L'atmosphère de mort s'intensifia. A nouveau, elle frémit tandis qu'elle entendait la porte se refermer derrière elle. Elle y était. Elle resta un instant immobile avant de s'avancer dans la pièce. Elle murmura doucement.

Lou -Estoy aquì, Enrique.

Rien de plus. Elle vit son frère s'approcher d'elle. Elle lui ouvrit ses bras et le laissa s'y plonger. Elle le serra contre elle, sa main plongée dans ses cheveux. La douleur qui émanait de lui la heurta de plein fouet. Elle retint un sanglot avant de se détacher de lui. Elle déposa un baiser sur son front avant de se diriger vers le lit. Elle eut un sourire tendre en caressant le front de son neveu en lui murmurant pour que lui seul entende.

Lou -Tout ira bien, Cecilio. Fais moi confiance.

La mort. Triste situation dans laquelle, un jour où l’autre, nous sommes tous confrontés. Seulement, on la redoute. On la hait. On a envie de la détruire, de lui faire ce qu’elle nous fait. Elle doit finir par payer… Seulement, elle se joue de nous, nous prend ce que nous aimons le plus. Enrique, quant à lui, ne savait plus quoi penser, quoi faire, quoi dire… Il se sentait inutile. Il était sorcier, un puissant sorcier, mais il ne savait pas venir en aide à son fils. Son propre fils… Les larmes ne sortaient pas. Il s’en voulait. Il se forçait à sourire lorsque son fils le regardait, les yeux entrouverts, un faible sourire sur ses lèvres. Il semblait comprendre que la fin arrivait, et qu’il ne pouvait plus lutter. La douleur… Elle vivait avec lui. Il l’avait toujours ressenti, et il ne savait quoi dire, ni quoi faire. Il en était comme anesthésié. Un soupir… Il se forçait à ne pas sombrer dans le sommeil. Il voulait continuer à voir le visage de son pauvre père, celui qui s’était toujours battu pour qu’il puisse vivre une vie décente… Il avait réussi à le faire entrer à Poudlard. Il avait réussi à l’intégré dans la famille. Il avait… Et Cecilio aurait pu continuer ainsi pendant dix bonnes minutes à y ajouter des choses, à continuer à trouver des qualités à son père qu’il aimait tant…

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Papa… Venga por favor…

Enrique, qui s’était assis au pied du lit, se leva rapidement, pour s’asseoir tout près de lui, posant sa main sur son front presque machinalement. Cecilio leva doucement sa main, pour prendre celle de son père dans la sienne, puis, il l’enleva de son front… L’anglais étant sa langue maternelle, contrairement à son père qu’il l’a parlé comme il pouvait parler n’importe quel langue sans avoir à réfléchir, il s’exprima dans cette langue pour lui dire ce qu’il avait toujours pensé à dire, le jour où cela arriverait. Il le savait. C’était la fin d’une vie douloureuse, et un espoir de vivre tranquillement… Dans ce monde qui est celui des esprits… Sa voix était faible, et lointaine… On avait l’impression qu’il chuchotait.

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Merci… Merci pour tout… Je suis fier de t’avoir eu pour père, j’ai t’es toujours admiré… T’es exceptionnel, mais…

Enrique sentait ses larmes coulaient le long de ses joues. Dès qu’il s’était mis à parlé, ses nerfs commençaient à lâcher. Son fils s’avouait vaincu, il voulait mourir pour ne plus souffrir. Un regard embué… Une envie de donner sa vie pour permettre à son fils de continuer sa vie… Il l’avait toujours voulu le rendre heureux, négligeant sans le vouloir, même si il faisait tout pour Alvaro, également, son fils aîné… Enrique lui posa son doigt sur sa bouche. Son index sur ses lèvres. Cecilio sourit. Enrique se baissa, s’inclinant légèrement, puis, il embrassa le front de son fils. Légèrement, Cecilio retira le doigt de son père, puis, il lui caressa la joue, un sourire serein, son teint reprenant légèrement quelques couleurs, avant de redevenir blanche… Effet d’optique ? Une porte se referma doucement dans la maison. Enrique s’en tapait.

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Laisse moi partir… Ma vie te fait souffrir… Tu te négliges pour moi, tu négliges mon frère… Alvaro a la chance d’être en bonne santé… Profites de lui…

Enrique se remit à pleurer. Des paroles durs dans la bouche d’un être de treize ans. Cela ne devait pas être… Un père ne devait pas avoir à entendre cela de la bouche de son fils. Non, cela ne devait pas se passer ainsi.

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Tais toi, Cecilio… Tais toi…

Cecilio sourit. Il souriait. Enrique rageait ! Comment pouvait il… Il n’avait pas le droit ! Il l’aimait ! Non… Pas son fils… Ô Ange de la mort, prends ma vie en échange de celle de mon fils… Donne lui ma vie, donne lui ma santé… Il le pensait… Il avait tout tenté… Tous les rituels possibles… A chaque fois que Cecilio dormait, Enrique en tentait un… C’était les seuls potions, rituels, sorts, enchamentements, envoutements, qu’il ratait… Pourquoi la vie ne voulait il plus de son fils ? HEIN ? Enrique soupira. Il devait laisser son fils partir… Il lui demandait… Il devait le laisser partir… Enrique éclata en sanglot… Son premier sanglot… Cecilio sentait les larmes lui montaient aux yeux. Il tira son père vers lui, pour le serrer dans ses bras. Il ne voulait pas que son père réagisse ainsi… Mais…

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C’est la vie… Tu m’as montré ce qu’était l’amour d’un père… J’ai vécu dans la souffrance mais tu me l’as toujours rendu supportable… Laisse moi partir…

Enrique releva son visage doucement. Il le regarda droit dans les yeux. Puis, il cligna des yeux, ses lèvres s’étirant en un sourire douloureux. Lui disant ce qu’il n’avait jamais dit que ce soit, son père, sa mère, tout. Il n’avait jamais dis cela à son fils. A personne… Même pas à sa sœur jumelle… Enrique, opposant ses yeux gris pâles à ceux de son fils, lui dit tout doucement :

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Te quiero, mi Hijo… Sal tranquilamente… Velo

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Gracias…

Sourire. Enrique se leva doucement lorsque la porte de la chambre se réouvrit. Un regard, un soupir, une joie… Un espoir ? Lucrezia. Sa sœur. Son aurore… Sa jumelle… Mais son opposé… Sa tendre opposé… Il la prit dans ses bras… Lui répondant dans un murmure.

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Je te fais confiance… Montre lui le chemin doucement… Je veux le voir partir tranquillement le sourire aux lèvres… Pour moi… Petite sœur…

Sa lèvre trembla. Puis, il la lâcha. Il s’approcha de son frère… Dakota tendit ses bras, et il se mit à pleurer… Il s’écroula dans les bras de son frère, la peine l’animant, il ne savait plus quoi faire… Il abandonnait… Dakota était… Mal.

Enrique -Je te fais confiance… Montre lui le chemin doucement… Je veux le voir partir tranquillement le sourire aux lèvres… Pour moi… Petite sœur…

Toute la douleur d'un père, d'un frère... Et elle ne pouvait rien faire d'autre que de participer à ce qui enclenche sa douleur. Il y avait des jours où elle haïssait ce dont elle avait hérité. Mais elle devait le faire, elle le savait. Ce n'était même plus une question de choix... C'était son devoir pour que son frère puisse au moins avoir cette certitude. Mince sourire avant qu'elle ne se dirige vers son neveu. Elle faisait taire son coeur de mère face à ce qu'il se passait. Elle écartait sa peur de devoir faire cela pour l'un de ses enfants, un jour. Sa main caressa le front fiévreux de l'adolescent tandis qu'elle lui murmurait quelques mots pour le rassurer.

Lou -Tout ira bien, Cecilio. Fais moi confiance.

Cecilio -Je sais.

Sourire. Elle avait toujours su qu'il était le seul de cette génération à être déjà au courant de ce qu'elle pouvait faire. Sa main glissa le long du visage de Cecilio et d'un mouvement des doigts, l'enjoignit à fermer les yeux. Elle ne pouvait pas voir la vie s'en aller de ce regard là. Elle frémit une nouvelle fois, avant de se pencher sur lui et de murmurer à son oreille.

Lou -Laisse toi faire, Cecilio... N'oublie pas que je t'aime.

L'adolescent eut un sourire doux tandis qu'elle se redressait. Lentement, elle laissa son pouvoir envahir ses veines, circuler de plus en plus vite dans son corps jusqu'à ce que le fait de respirer lui soit douloureux. Ce fut seulement à ce moment là qu'elle se força à continuer ce qu'elle devait faire. Avec précaution, elle fit passer son pouvoir d'elle à Cecilio, manipulant les sensations de l'adolescent pour qu'il ne souffre plus. En échange, elle souffrait mais elle s'en moquait. Enrique voulait voir partir son fils, le sourire aux lèvres, elle comptait lui accorder ce dernier voeu.

Les secondes s'écoulaient. Elle finit par trouver les dernières attaches de Cecilio à ce monde. Elle eut un temps d'arrêt avant de trancher la première puis les autres, une à une. Le tout, sans douleur. La seule manifestation de cet acte fut la lumière bleuté qui l'entoura ainsi que sa "victime". Quand enfin, la dernière attache fut tranchée, elle laissa passer une larme. Cecilio venait de cesser de vivre... même si son âme était aux côtés de Lou. La jeune femme se redressa lentement et tendit sa main à l'âme qu'elle était la seule à pouvoir voir.

Elle l'accompagna jusqu'à la fenêtre et à quelques centimètres des carreaux, toucha quatre points qui formèrent un rectangle lumineux, visible par tous. Elle jeta un regard à l'âme de Cecilio qui se tourna vers Enrique et murmura, un court instant visible.

Cecilio -Te quiero, mi padre. Te quiero, Dakota...

Un dernier sourire pour les deux hommes et il se tourna vers Lou.

Cecilio -Gracias, Lucrezia...Puedes ... ?.

Lou -Yo se. Il est temps.

Il hocha de la tête avant de s'avancer dans le passage qu'elle avait ouvert pour lui. Sa silhouette fut un instant visible par tous avant que le passage ne se referme. Lou posa une main sur le pan de mur avant de baisser la tête, sentant son pouvoir la quitter peu à peu, la laissant épuisée et emplie de douleur. Elle serra le poing avant de prendre son courage à deux mains et de se retourner vers ses frères, légèrement honteuse d'avoir donné la mort à son neveu.

Sur le lit, le corps de Cecilio... un sourire aux lèvres.

Enrique pleurait toutes les larmes de son corps. Dakota le tenait contre lui, la tête de son frère contre son épaule droite. Il en ressentait la douleur. C'était dur, très dur, trop dur. Il pleurait, il avait mal, il perdait son fils. Dakota venait de comprendre une chose : La vie était trop courte... Pourquoi vouloir se la bousiller ? Sa main descendit le long de son corps, puis, la mettant dans sa poche de pantalon, il broya la petite fiole contenant sa drogue. 1er Leçon de vie : Lorsque tu vois la mort, arrête tout, et remets toi en question. Dakota s'en souviendrait à vie. Oui... Car cette douleur ne nous quittera plus jamais. Enrique pleurait, Dakota porta sa main, s'essuyant rapidement la main avec laquelle, il venait de broyer la petite bouteille, dans les cheveux de son frère qui ne pouvait s'empêcher de laisser sortir ses émotions qui lui comprimaient le coeur, le mettant dans une situation qu'il n'avait jamais vécu, et qu'il avait tant combattut pour que cela n'arrive pas. Dakota attira sa tête contre ses lèvres pour lui déposer un baiser sur ses cheveux, lui montrant ainsi, que son frère était toujours là pour lui, puis, il l'enlaça dans ses bras, le serrant fortement contre lui, avant de se décaller pour qu'Enrique puisse voir la scène... Il avait fait une demande à sa soeur jumelle, Dakota devait veiller à ce qu'elle soit visible par ce dernier.

Devant eux : La mort. En eux : La tristesse. Derrière eux : Des souvenirs. Dakota serra l'épaule de son frère contre la sienne, le rassurant, mais il n'y arrivait pas. Enfin, Enrique n'y arrivait pas. Il n'arrivait pas à sortir son visage de ses mains. Il se reblottit contre son frère, alors que Cecilio commençait doucement à sombrer dans un sommeil dont on ne se réveille pas. Dakota ne souhaite pas pleurer. Cela ne pourrait que pousser son frère à s'isoler. Il lui fallait une épaule, sur quelqu'un sur qui se reposer étant donné que ça n'allait pas. Un regard vers Enrique... Ce dernier leva doucement son visage de ses mains, regardant l'épaule de son frère, comme si il venait de se rendre compte de là où il était puis, il tourna son visage vers son fils. Il s'en approcha, ses sanglots calmés, comme par magie, mais les larmes coulant sur son visage basané. Il prit la main froide de son fils. Cecilio lui sourit, Enrique aussi. Puis, alors que sa soeur répendait une lueur bleu sur le corps de son fils, Enrique passa sa main sur le visage de Cecilio, le recoiffant au passage, dévoilant son front de sous ses cheveux noirs de jiais. Quel étrange paradox... Son fils ferma les yeux, soupirant une dernière fois, levant sa cage thoracique pour cette unique fois... Ses poumons se vidèrent, son coeur cessa de battre, rompu par la fatigue, son cerveau cessa de recevoir de l'air, arretant doucement de fonctionner tandis que le dernier râle de Cecilio s'échappait de ses fines lèvres. Enrique regarda sa soeur, ses jambes se mirent à trembler comme de la guimauve. Son regard abbatut, sa lèvre qui tremblait doucement... Il porta son regard vers Dakota.

L'Aîné des fils de Miguel lui rendit son regard, se faisant submergé aisément par la souffrance et la tristesse de son jeune frère. Cecilio s'en allait doucement, et tranquillement, il prenait part dans le monde des esprits. Un monde encore fermés aux deux hommes latinos. Enrique cligna des yeux, puis, voulant prendre sa soeur dans ses bras, il contourna doucement le lit, et à l'endroit où l'âme de Cecilio se tenait debout, devant Lucrezia, puis, il s'immobilisa, ouvrant grand les yeux, ne pleurant plus, un sourire apaisé. Il venait de rencontrer de plein fouet l'esprit de son fils qu'il percevait à cause des liens qui les unissaient. Dakota eut un pâle sourire... Il détourna le regard, puis, il s'appuya à l'armoir de son neveu comme pour éviter de tomber sous le poids du chagrin. Le silence se brisa sous la voix d'Enrique. Alors que son fils lui disait :

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Te quiero, mi padre.

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Mi tambien, mi hijo... Mi Tambièn...

Un soupir lorsque l'âme de son fils se sépara de la sienne, sortant ainsi de son corps. Tout d'un coup, son esprit réalisa ce qu'il venait de se passer. La douleur reprit le dessus sur sa séreinité, et une larme coula le long de sa joue. Lucrezia lui avait ouvert un passage contre la vitre. Dakota l'avait observé faire. Un air vaguement interessé... Un regard vers Enrique, puis vers Lucrezia... Et dire qu'il y a quelques longues heures, il passait une petite soirée tranquille avec son neveu et son frère cadet... Dakota se passa une main sur le visage, puis, se mettant à genoux devant la croix au dessus du lit de son fils, précédant Enrique qui vint se mettre à côté de lui, ils s'inclinèrent doucement, puis, joignant, chacun, leur main contre leur torse, ils fermèrent les yeux, priant Santa Marìa de montrer le chemin vers le pays de son fils, vers le monde de son Dieu, du dieu de tous. Dakota et Enrique baissèrent la tête quelques secondes après, comme mécaniquement. Dakota se releva, puis, il tendit sa main à son frère pour qu'il l'aide à se relever. Un regard vers Lou, il lui fit comprendre qu'il allait avertir la famille. Sur le chemin du dehors, des larmes se remirent à couler, puis plus rien. Il venait de transplaner.

Enrique avait saisit la main de son frère, puis, se tenant au rebords du lit, il s'approcha du corps de son fils, s'asseyant près du bras gauche de son fils, Lou toujours près de la fenêtre. Enrique ne semblait pas en vouloir à sa soeur. Son fils semblaut comme dormir dans un sommeil profond. Le visage paisible, le sourire aux lèvres. Qu'il aimait cette vision... Il repassa légèrement son index le long des contours du visage de son tendre fils... Puis, il leva le regard vers Lou, et il lui dit la voix comme si de rien n'était, reflétant le contraire de la peine qui s'échappait de son visage, et des larmes qui étaient contraintes de rester à la lisière de ses cils.

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Merci énormément. Merci du fond du coeur, Lou... Il est partit... Il vivra mieux... Oui, il ne peut que vivre mieux... Hein, Cecilio ?

Termina t il, en embrassant le front de son fils, sortant de sous le tee shirt de son fils, le médaillon de la sainte marie, le mettant en évidence sur le tee shirt blanc de Cecilio. Lorsqu'il releva la tête vers sa soeur, il eut un nouveau sanglot... Mais il semblait beaucoup plus apaisé.

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File. Chaz va se demander où tu es passé...

Son ton était détaché. Mais il était évident qu'il ne l'était pas du tout. Enrique s'essiua le rebords de ses yeux, cette peine toujours en lui... Ce manque si terrible... Il venait de perdre un bout de lui... Il venait de perdre son fils... Il venait de perdre 13 ans de combat acharné contre la maladie de son fils, mais également d'excellent souvenir avec Alvaro et Cecilio... Un leger sourire vint s'opposer aux larmes qui coulaient le long de son visage mexicain.

Attente. Elle n'aimait pas cela mais le faisait. Dans son corps coulait encore les résidus de son pouvoir... et les résidus de l'âme de Cecilio... Mais cela... Elle ne l'avouerait jamais. C'était l'un des contre coups de son acte, elle l'assumerait seule. Quand Cecilio était en train de partir, elle avait sentit ses frères prier. Mais y'avait il suffisamment de prières à dire pour un moment comme celui ci? Cela faisait des années qu'elle ne croyait plus et faisait semblant... Elle avait prouvé mille et une fois qu'il n'y avait pas spécialement de "paradis", simplement un chemin et un endroit où se poser. Elle l'avait vu plus d'une fois, elle savait.... tout simplement.

Acier contre lapis... Elle soutint le regard de son frère jumeaux. Elle sentait bien qu'il ne lui en voulait pas mais elle ne pouvait s'empêcher de se haïr pour avoir brisé une partie de lui même. Elle retint un soupire avant de s'approcher de lui. Elle glissa lentement une main dans ses cheveux.

Enrique - Merci énormément. Merci du fond du coeur, Lou... Il est partit... Il vivra mieux... Oui, il ne peut que vivre mieux... Hein, Cecilio ?

Lou -Il a toujours bien vécu, Enrique. Tu l'as rendu heureux. Ne l'oublie jamais.

Elle le laissa se pencher vers son fils, un sourire ému aux lèvres. Elle n'avait pas encore pleuré. Elle contempla son frère embrasser son fils

Enrique -File. Chaz va se demander où tu es passée....

Sourire. Elle glissa à nouveau sa main dans ses cheveux avant de s'agenouiller devant son frère. Elle l'attira à elle, le forçant à cacher son visage au creu de son cou. Elle murmura.

Lou -Il sait où je suis. Je reste avec toi. Te quiero, Enrique....

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Il sait où je suis. Je reste avec toi. Te quiero, Enrique....

Enrique s'était laissé faire. Elle l'avait attiré contre elle, et son frère jumeau s'était laissé guidé par l'envie de contact avec les gens qu'il aimait. Il avait besoin de se sentir entourer à ce moment là. Il le fallait. C'était plus qu'un besoin moral... C'en était physique... Enrique en avait mal au coeur de cette douleur qu'il venait d'affronter en perdant son fils. Son visage était toujours profondément marqué par la tristesse, et l'ombre d'un sourire n'arrivait même à se faire sur son visage. D'ici quelques heures, Dakota aurait ramené Àlvaro de Poudlard pour qu'il puisse lui dire ses adieux... Enrique dramatisait directement la réaction de son fils. Comment allait il le prendre ? Mal, sans doute. Comment allait il le supporter... Enrique ne voulait pas y penser maintenant, non, trop douloureux pour le moment.

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Mi tambièn, Lucrezia... Mi tambièn... Dis moi, tu seras toujours là, hein ? Toujours avec moi ?

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La question ne se pose pas...

Enrique eut un leger sourire, mais qui se changea à nouveau dans un sanglot. Il se mit à côté d'elle, la serrant contre lui. Il craquait. Tout lâcher. Toute la pression qu'il avait accumulé ces dernières années... Elle sortait. Il parvenait enfin à montrer les émotions qu'il reprimait depuis qu'il avait pris en charge son fils contre la maladie. Il... Seul, il avait été tout durant la maladie du gamin. Et Vanna... Vanna, cette putain, là... Qu'elle crève... Elle avait rien fait pour son fils... Enrique en était complètement dégouté de cette dernière. Quelques heures plus tard, la porte d'entrée se réouvrit, s'ensuivit comme quelqu'un qui courait dans les escaliers, puis la porte s'ouvrit en grand. Àlvaro, le teint blanchâtre, s'y trouvait. Enrique s'était endormi, tête contre la main de Cecilio, assis au sol.

Fin du Flashback : A MODERN MYTH

22 Septembre 2000. Au Mexique, près d'Acapulco, la famille Almadovar se réunissait tranquillement, avec le noir les accompagnants ains qu'une grosse pointe de tristesses et d'horreur d'avoir perdu un enfant si jeune à cause d'une maladie aussi grave que la sienne. Enrique n'avait pas repleuré depuis ce fameux jours... Il n'avait parlé à personne pratiquement, et bien ce qu'en avait essayé Miguel, Marìa ou Marguerita, ils ne purent rien en tiré. Dakota, quant à lui, était resté près de lui, avec sa famille, préférant éviter ainsi les questions trop indiscrètes, le concernant. Quand à Enrique, que son frère et sa soeur soient ses pilliers pour le début de sa futur vie... A la maison des Almadovar, une bonne partie de la famille s'était retrouvée pour l'enterrement du fils d'Enrique.

Ce matin là, Enrique s'était isolé seul, dans la chambre avec le corps de son fils. Seul Àlvaro avait eut l'autorisation du père pour entrer. Dakota avait veillé devant la porte de 8h du mat' à 13h. Il n'avait pas pu... Il n'y arrivait pas à l'encaisser. Ca lui faisait mal, il ne pouvait comprendre ce que son frère lui avait dit... Prémonition, rêve, oracle ? Dakota avait creusé pour en apprendre des informations confidentielles pour comprendre la façon de pensée des oracles, et tout ce qui allait au tours. Rien de ce qui semblait touché ne semblait avoir de l'importance... C'était plus profond, plus étrange, plus luminescent... Mais aucune réelle réponse.

Acapulco, 15h. Les églises de la Cathédrâle sonnaient les cloches pour annoncer la venue d'un corps, et donc, l'enterrement. Une longue colonne d'Hommes, tous des Almadovar des différentes parties du cerceuil, contenant Cecilio. Enrique et Miguel menaient l'allure. S'ensuivait Dakota et Chaz. Les larmes coulaient toutes seules sur les joues de l'hispanique. Enrique, quant à lui, marchait avec une fierté et une arrogance... Quiconque le regardait pouvait êre somis au défis d'un duel. Puis, ils entrèrent dans l'église, dont un orgue faisait retentirent une marche funèbre et complètement poignante. Ils finirent par poser le cerceuil, doucement, près de l'auteul, sous Jesus. Puis, le prêtre, un ami à Dakota, le père Diego Alvarez, fit un signe à la famille de prendre place. Enrique était au côté de Dakota, et Miguel de l'autre côté. Ils attendèrent comme si ils étaient dans un état second... Etrange.

Invité

Une silouette. Une pénombre. L'air frais de l'exterieur resorbait la chaleur du corp entier de Vanna. Il était tôt et la jeune brune trainait dans les rues de Londres, une longue robe noire, un capuchon fin recouvrant sa tête. Aujourd'hui fut un jour particulier..du moins...pas si particulier que ça. La veille, elle avait apprit la mort d'un de ces fils Cécilio, décédé grâce à un empoisonnement mortel. Un fils qu'elle n'avait jamais voulu en entendre parler, un fils qu'elle ne connaissait pas. Cette nouvelle l'avait légèrement peinée mais son coté sadisme lui fit penser qu'il devait avoir de la chance, l'affrontement des enfers fut la chose la plus importante. Alvaro, son autre fils était en ce moment même à Poudlard d'après ces sources et devait assister à l'enterrement, une chance surement pour elle de le voir de nouveau. Elle se doutait bien que la famille Almadovar serait tous réunis à la cathédrale mais pour elle peu lui importait. Soudain au loin, une autre silhouette féminine sortait d'un croisement de ruelle. Vanna leva légèrement la tête, identifiant l'inconnu. Celini, sa maudite soeur jumelle marchait tranquillement. Une gloire pour elle de la rencontrer cette petite garce, cette trainée. Sourire aux lèvres. Vanna suivit docilement Celini, puis lorsqu'elle fut tout près d'elle, elle lui saisissa le bras avec force, la faisant retournée. Silence. Vanna enleva sa capuche. Ses traits de visages ressortait le mal profond, un air de visage particulièrement mesquin et sadique. Elles n'étaient pas pareil. Celini l'avait reconnut.

Celini - Vanna....

Vanna - Espèce de garce !! dit-elle mettant sa main sous sa robe, sortant sa baguette la pointant sur Celini.... Je vais te faire payer, tu mourras de mes mains et ce...maintenant !! AVADA ...!!!

Celini - NON !! dit-elle apeurée. Sa soeur venait de la menacer de mort. Prononçant le début du sortilège, elle se dégagea fortement de la main de Vanna qui soutenait son bras et elle se jeta fortement à terre afin d'éviter le sortilège. Celui-ci l'avait loupé de justesse.

Vanna émit un rire très sadique en l'égard de sa soeur qui s'était jetée sur le bord d'un trottoir mais elle en avait pas terminée. Redoutable jusqu'au bout, la jeune brune s'avança vers sa soeur, qui celle-ci venait également de sortir sa baguette. Elles étaient à présentes toutes deux en affront, les yeux dans les yeux mais Celini montrait une peur très distinctive que Vanna, elle n'avait pas au contraire, cela faisait qu'accroître son envie de vengeance. Les deux jeunes femmes étaient près à présents, l'une au sol l'autre à les pieds à terre, se pointant leur baguettes sur elles mutuellement. Silence. Sourire démoniaque de Vanna.

Vanna - Je vois que tu as de la résistance ... mais je n'en ai pas finit avec toi petite traînée !! Dit-elle les yeux remplit de haine, sortant de leurs orbites.

Mais alors que Vanna ne s'y attendait pas, Celini fit un tour de main rapide lançant à pleine allure, un jet de lumière blanche éclatant allant droit sur Vanna. L'aveuglant, Vanna se prit le sortilège en pleine poitrine. Son corp fut soulevé brutalement du sol, heurtant de plein fouet le mur d'en face, retombant au sol. Clap. Celini venait de transplaner. Vanna se releva lentement, le regard froudroyant l'horizon. Se rendant compte que sa soeur n'était plus là, elle dégagea un cri strident, les poings serrés.

*Je te retrouverai petite garce..oh oui crois moi que je te retrouverai* dit-elle en parlant à elle même. Elle reprit son chemin, dégoutée.

Plusieurs minutes se passèrent lorsque la jeune brune atteignit le portoloin qui devait l'amener au Mexique pour l'enterrement de son fils. Au sol, un petit morceau de papier chiffonné. Elle s'agenouilla délicatement et posa délicatement la main dessus. Dans un fort tourbillon, elle fut emportait. Quelques instants passèrent, elle attérit devant une cathédrale antique, où le corp de son fils y reposait en enfer. Une porte. Sans scrupule, elle l'ouvrit. Tout les visages reportaient sur elle. Sourire au coin. Elle s'avança lentement le long de l'allée qui menait au cimetière, le visage découvert, regard le cercueil très bien décorée. La famille Almadovar la fusilla du regard ainsi que quelques connaissances de la famille. Alvaro était là, il était beau très beau, un fils formidable. Une fois arrivée devant le cercueil, son sourire augmenta davantage de volume. Elle ferma un instant les yeux et sans même prendre le temps de le regarder, elle dévoila d'une voix grave.

Vanna - Sois content Enrique ! Ton fils affrontera les enfers comme nous l'avions voulut !!

Silence. Enrique perdait patience. Son regard vulgaire portait sur celui-ci, elle voulait lui faire mal..mal au plus profond. Ce fut tout de même de sa faute si Vanna n'avait pas pu éduquer ses fils correctement. Un regard a Alvaro mais cette fois plus posé.

22 septembre 2000.

Vêtue de noir, Lou ressemblait à une ombre perdue dans le couloir qui menait à la chambre de Cecilio, celle où son frère jumeaux s'était enfermé, des heures auparavant. Depuis son arrivée, la veille, elle n'avait pas bronché, ange de la mort éploré d'avoir dû donné celle ci à quelqu'un qui avait le même âge que l'un de ses enfants. Elle avait fait face à son aîné sans broncher, le regard perdu dans les lymbes de ses souvenirs de cette terrible nuit, dans les vagues de douleur qu'elle sentait venir de sa famille et plus précisément, de ses frères. Le voile noir qui dissimulait son visage, dissimulait aussi sa douleur, sa tristesse et son épuisement. Elle n'avait plus dormit depuis ce jour là et même les potions de sommeil sans rêve ne lui faisait rien.

14h30. Elle n'avait pas bougé d'un centimètre et d'un air absent, avait observé la levée du corps et ses frères qui partaient. Elle ne voulait pas y aller, d'autant plus qu'elle savait ce qui allait l'attendre. C'était en quelque sorte de la lâcheté mais aussi une question d'épuisement. Elle n'aurait jamais la force de tout gérer, de tout assumer. La douleur des autres et la sienne. Elle soupira en s'approchant de la fenêtre. L'éclat du soleil ne lui parvenait même plus. Lorsqu'une main se posa sur son épaule, elle sursauta en se retournant. Face à elle, Chaz.

Chaz -Nous devons y aller, ma chérie.

Elle eut un mouvement de la tête accompagné de l'ombre d'un sourire. Elle le laissa l'entraîner jusqu'au jardin puis transplaner jusqu'à la place devant la cathédrale. Tant pis pour les moldus. Il y avait suffisamment de sorcier pour que cela passe innaperçu. Elle rejoignit la tête du cortège, sa main blottie dans celle de son époux et le regard perdu sur le cercueil. Elle frissonna. On y était. Quelques mètres plus loin, ils étaient dans la cathédrale. Habituellement, elle adorait ce genre d'endroit pour la sérénité qu'elle y trouvait. Malgré le signe du prêtre pour se mettre en place de part et d'autre de la nef centrale, elle ne broncha pas, seule femme à rester debout. Elle restait derrière son père et ses deux frères....

...Mais ce qu'ils semblaient attendre n'était pas ce qu'elle attendait.... qui arriva en deux phases. La première fut l'apparition de l'âme de son neveu. Elle l'avait guidé mais elle savait qu'il reviendrait pour son enterrement. Pourquoi? Comment? elle ne savait pas. Elle savait, tout simplement. Elle jeta un regard à sa grand mère avant de cligner des yeux pour lui faire signe d'approcher... ce qu'il fit sans que personne ne le remarque sauf Marguerita. Il s'immobilisa près d'elle et ne bougea plus. Quelques minutes plus tard, ce fut autour de celle qu'elle attendait vraiment. A son arrivée des plus... discrète, la cadette des Almadovar ne bougea pas ni même lui accorda le moindre regard.

Elle la laissa faire son spectacle, comme elle avait toujours aimé le faire. C'était bien son genre. Mauvaise jusqu'au bout des ongles mais sans aucune classe... Lou la suivit jusqu'au cercueil et la laissa déclamer son speach. Elle était incapable du moindre respect. Discrète, elle eut un geste d'apaisement pour l'âme de Cecilio et pour les autres, derrière elle. L'instant d'après, elle était entre Vanna et les trois hommes qui, l'instant d'avant, étaient devant elle. Lentement, elle retira son voile, laissant échapper ses mèches et surtout, son regard d'une neutralité absolue. Elle se glissa entre Vanna et Alvaro, l'obligeant à la regarder elle. D'une voix calme et indifférente, elle dit.

Lou -Bonjour Vanna, ravie de te revoir...

Qui aurait pu dire que Lou était ironique à ce moment là? Personne sauf Chaz. La cadette des Almadovar maniait aussi bien ses pouvoirs que les mots. Elle avait eut l'air tout à fait sincère en le disant. Elle ajouta

Lou -Ce qui est bien avec toi, c'est que tu n'as pas changé. Toujours la même... Mais ton chagrin t'égare. Tu as le droit de pleurer, tu sais...

Vous savez ce que c'est que perdre un être chère. Tout le monde en a perdu, au moins, une fois dans sa vie, malheureusement. Vous connaissez donc, l'effet, la puissance, et la douleur du sort ? De ce sort qui n'est autre que le destin... Celui de la mort ? Ah ! Misérable et foutu destinée ! Enrique en ce moment là, ne savait quoi penser, quoi répondre, quoi dire, il semblait tout bonnement absent. Ouep, absent. Son regard était dans le vague, littéralement perdu, avec cette éternelle souffrance qu'il possédait dans ses iris grises, presque laiteuse, en cet instant précis. Dakota avait son coeur déchiré, il le sentait. Il avait mal, mais la douleur n'en était que plus grande lorsqu'il voyait son frère souffrir. Pourquoi ? Hein ? Pourquoi ? Il se força de se tenir, de ne pas se montrer irrespectueux envers tous les saints. Une prière pour eux... Pour qu'il le mène à bon port, le protégeant sur sa route... Un enfant... Dakota baissa la tête devant le regard de Jesus. Dur, très dur à tenir... Il se sentait coupable... Trop coupable. Un coup dans le côté droit, au niveau du rein. L'hispanique leva le regard. C'était sa mère qui le rappelait à l'ordre. Fier, et honneur. Tiens ta tête droite, et souffre après.

Enrique était parfait. Etait ce l'ironie du sort ? Ou juste parce qu'il était trop abattut pour faire attention à ce qu'il faisait ? Il fixait. Oui, le cercueil. Son regard était plongeant à l'intérieur de ce dernier où l'on voyait le beau visage de son fils. Il leva le regard vers le vitrail qui était surmonté derrière ce puissant orgue d'or, et il reposa ses yeux sur le père Alvarez, avant de regarder à nouveau son fils. Miguel souffrait. Il savait ce que c'était qu'être père, étant le père de cet génération destiné à souffrir pour les biens d'une prophétie dont ils ne verront probablement pas la fin. Il soupire. Un regard vers sa mère... Après le père, elle avait parlé, dit ce qu'elle avait à dire, maudissant quelques personnes par là, et toute la clique. Puis, elle regarda les latinos et mexicaines, et elle montra Enrique du doigt. Ce dernier comprit. Elle l'appelait pour qu'il parle de son fils... Dakota lui serra la main fortement avec la sienne. Son frère le regarda avec un étrange sourire. Puis, lorsqu'il s'approcha pour avancer vers l'autel, tandis que Marguerita venait le saluer, Vanna se montra devant lui, lui disant des paroles qu'en temps normal, il l'aurait tué sur place, réduite en cendre, expulsé chez Satan, ne prenant même pas la case purgatoire.

-

Sois content Enrique ! Ton fils affrontera les enfers comme nous l'avions voulut !!

A cela, Lucrezia répondit :

-

Ce qui est bien avec toi, c'est que tu n'as pas changé. Toujours la même... Mais ton chagrin t'égare. Tu as le droit de pleurer, tu sais...

Et dire que c'était le jour de leur anniversaire... A lui, à Lou... Enrique dévisagea Vanna sans vraiment la voir. La douleur inhibait tout ce qu'il y avait en lui. La haine, la rancoeur... On aurait dit qu'il avait pris un coup sur la tête. Miguel poussa Vanna sans vergogne vers Dakota qui la receptionna, serrant ses épaules entre ses mains. Enrique commençait à monter les marches en direction de l'autel, l'air absent, mais confiant. Il ne détachait pas son fils des yeux.

-

Essais juste de gâcher la progression de Cecilio en al paraíso, et je te jure que la colère del diòs ne sera rien par rapport à ce que je te réserve. Dégage, chienne de Satan.

Habituellement, il ne parlait pas comme ça, il était beaucoup plus directe, et il ne cherchait pas à comprendre. Mais là, Dakota avait le devoir, l'obligation, de rester polie, et calme durant la cérémonie, puis la mise en terre de son neveu, du fils de la femme à qui il parlait. Qu'elle crève, cette chienne... Baisée, violée, par les démons de l'ange noir... Qu'elle brûle dans les flammes de la douleur... Un bruit attira son attention. Enrique déplaçait l'autel magiquement, pour le mettre près de son fils, dont il baisa le front, tout en exécutant le signe de croix en direction du fils de Dieu. Puis, il parla. Dakota attira Vanna à lui, la tournant, mettant son dos contre le ventre du Latino. Ce dernier lui mettait une main devant la bouche, sous le regard de sa mère, et de ses soeurs.

-

Mira y callate !

Le regard d'Enrique semblait subjugué par son fils. Il n'en détacha pas son regard pendant quelques longues et belles minutes où il se remémorait les souvenirs les plus intenses. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire, un sourire douloureux, et ses larmes lui montaient aux yeux. C'était la dernière fois qu'il voyait le beau visage de son fils. Il leva son regard vers Àlvaro, qui pleurait silencieusement, serré contre son Oncle Chaz et sous la main protectrice de Marguerita qui lui caressait les cheveux. Derrière, Diego était avec les cousins, fils de Chaz et Lucrezia, et les enfants de Dakota et Yuki. Enrique se mit à parler, ouvrant la bouche avec douleur, pour ensuite prendre habitude et parlant avec amour... Un amour perdu... Celui de perdre son fils.

/ Je mets en Anglais, bien que c'est dit en Espagnol / -

Cecilio... Mon fils...

Nouveau regard en la direction de son fils.

Il a quitté cette terre des milles souffrances... Son souffle s'est arreté, il ne lèvera plus jamais son sein gauche... Mais il est heureux. Oui... Partit vers la terre du repos éternelle... Celle de notre père à tous...

Un regard vers Jesus, puis, vers Dieu.

On ne devrait pas connaître cela, vous savez... Un père n'a pas à enterrer un de ses enfants. Il y a 17 ans... J'ai perdu ma soeur Lola, et ma tante Roana... C'était dur... Je n'en avais pas réellement pris conscience... Pourquoi ? El solo dios lo sabe... Pero... Là... Mi hijo... Mon Cecilio...

Aucune larme. Mais sa voix... Dakota eut un frisson. Il en lâcha la pression qu'il exerçait sur les lèvres de Vanna ayant un frisson partant de ses cervicales jusqu'au sacrum en bas du dos. Miguel serrait sa femme entre ses bras, qui s'essuyait les yeux avec un petit mouchoir blanc. Marguerita acquieçait d'un signe de tête. Elle regardait Cecilio, du moins, son âme, puis son corps.

-

Tu n'aurais pas du venir, Cecilio... Ton père te rescent, il risque de craquer à tout moment...

Lui murmura t elle.
-

Ne t'en fais pas, Mama... Mon père est fort...

-

Espérons le.

Personne n'avait entendu, si ce n'est Lou. La seule ayant son don, qu'elle aura légué à la génération des tourments, mais également, la plus puissante des Almadovar depuis ses 5 derniers siècles. Et Bon dieu, qu'ils étaient puissants ! L'élection du Ministre de la Magie Mexicain allait bientôt avoir lieu, et Miguel figurait depuis 5 semaines, en tête de tous les sondages. C'était pour dire, quoi... Enrique continuait.

-

J'ai beau eu souffrir énormément à cause de sa maladie... J'ai du négliger mon fils aîné pour lui... Mon Àlvaro... Qu'il sache devant tout le monde que je l'aime... Pourtant, je ne le regrette pas... Car c'était pour Cecilio... Pour nous deux, donc...

Enrique baissa le regard, se passant les mains devant. On ne savait si il craquait ou pas. On le vit tourner la tête vers Cecilio, qui gisait dans son cercueil, puis, bougeant sa tête en voulant dire, mais... Pourquoi ? Pourquoi je fais ça ? Dakota regardait Vanna. Et elle... Elle ne l'avait pas aidé... Elle... Elle l'avait laissé ce dermerdé seul, préférant le divorce à l'amour d'un fils, du moins, si elle l'avait aimé... Vu sa phrase de tout à l'heure... Enrique reprit :

-

Nous avons souffert... Mais par amour... Et quel doux mal... Je le subirais encore et toujours, si il avait pu survivre à ça... Mais, il avait choisi sa voix... Il s'était mis en accord... En accord avec lui même, et El dios...

Une larme coula le long de sa joue. Cette dernière était visible. Miguel et Marguerita regardèrent en même temps Dakota, qui acquieça d'un signe de tête. Il se recula doucement, puis, il fit le tour s'appuyant à un pillier, près du père Alvarez qui regardait la scène en pleurant doucement.

-

Tout le Mexique est là... Du moins, le coeur... Ton père est aimé malgré sa façon de faire dur et similaire, si l'on puit comparé, au Ministre Svantovit. Enrique est soutenu, tu ne peux pas savoir comment...

-

Tu ne peux pas savoir comment ça nous fait mal à tous...

-

... Je dois donc, le laisser partir. Je l'aime, et il le sait. Qu'il parte... Àlvaro et moi même, veillont à son souvenir...

Il tourna la tête vers Dakota, puis, lorsqu'il n'était plus visible de tous. Il s'écroula dans ses bras, sans pleuré, Tandis que le père Alvarez alla continuer la cérémonie, si tel est le bon mot...

Invité

Sacrilège. Un réveil très matinal pour la jeune auror. Elle avait pensée la veille, tellement pensée qu'elle dût s'endormir aux alentours de trois heures du matin. Pourquoi? La jeune auror venait d'apprendre la terrible nouvelle de la mort de son "neveu", bien qu'elle ne l'est vu qu'une fois dans sa vie et en plus juste de passage. Fils de Vanna et d'un certain nommé Enrique, le frère de Dakota Almadovar que Celini connaissait plus ou moins. Vanna ... Comment -est-elle devenue aussi ingrate? Pourquoi avait-elle fait cela à ces enfants? Sa soeur n'avait décidemment pas de coeur, heureusement que la jeune auror, elle, avait les pieds sur terre. Elle comprenait Enrique et sa façon d'agir envers Vanna, bien que Celini n'est pas été mélée à cette histoire, d'ailleurs elle ne connaissait presque pas la famille Almadovar. D'ailleurs tellement pas de coeur, qu'elle faillit tuer Celini en 1998 lors d'un affront très brutal mais par chance Célini avait triomphée et capturée sa soeur pour l'enfermer à Azkaban. Le temps va et s'en va... La jeune auror se leva délicatement, s'étirant de plus belle avant de passer sous un bain très mousseux. Elle prit quelques trentaines de minutes pour s'habiller. Elle sortit de son appartement, elle avait avertie le Ministre qu'elle ne serait pas présente aujourd'hui pour les funérailles, elle avait apprit la nouvelle dans une petite annonce de journal. Une longue robe noire, trainant au sol, une écharpe entourant son coup, la jeune auror semblait triste. Elle prit le détour d'une ruelle, marchant tranquillement, la tête basse lorsque soudain, une main vint empoignée son bras, le serrant très fortement. La jeune auror se retourna et vit le visage intégral de sa soeur jumelle, Vanna était là en face d'elle, le visage remplit de haine et d'atrocité. Celini fut passablement bloquée. Silence, elle la regarda.

Celini - Vanna....

Vanna - Espèce de garce !! dit-elle mettant sa main sous sa robe, sortant sa baguette la pointant sur Celini.... Je vais te faire payer, tu mourras de mes mains et ce...maintenant !! AVADA ...!!!

Celini - NON !! dit-elle apeurée. Sa soeur venait de la menacer de mort. Prononçant le début du sortilège, elle se dégagea fortement de la main de Vanna qui soutenait son bras et elle se jeta fortement à terre afin d'éviter le sortilège. Celui-ci l'avait loupé de justesse.

Sortilège de mort...Sa recommençait. Le rire de sa soeur fit échos sur toute la ruelle, elles étaient seules. Celini sortit vivement sa baguette la pointant sur Vanna, comme celle-ci le faisait. Elle se regardèrent droit dans les yeux, Celini apeurée, Vanna sourire sarcastique au coin des lèvres.

Vanna - Je vois que tu as de la résistance ... mais je n'en ai pas finit avec toi petite traînée !! Dit-elle les yeux remplit de haine, sortant de leurs orbites.

Silence. La respiration de Celini augmentait, mais sa baguette restait pointée sur sa rivale. Qui allait pu penser qu'une joue, Vanna, sa propre soeur jumelle serait sa rivale? Personne..Elle savait la forte puissance que contenait sa soeur mais Celini tenait également une forte résistance. D'un tour de baguette, un jet de couleur blanc éclatant sortit de la baguette de Celini, visant Vanna en pleine poitrine. Celle-ci fut expulsée violemment contre le mur adverse, puis au sol. Celini se releva, seule elle pouvait la maîtriser mais vu son état d'esprit et son humeur du jour, Celini ne fit rien. Clap. Elle transplane, s'occupant de Vanna plus tard.

Une fumée blanche ardente jaillit du sol, Celini attérit près d'une fleuriste miteux mais qui montrait à ce jour de belles garnitures. Oui, car même si elle ne connaissait quer très peu son neveu, impossible d'y aller les mains vides. Elle acheta un précieux bouquet, sentant relativement bon. Elle enchaina son chemin..Le Mexique..Etant auror, elle avait tout prévu, Chad lui avait mit à disposition un portoloin adapté pour qu'elle se rende sur les lieux..Il était utile parfois. Elle se dirigea près d'un bar très populaire, où près de la porte, une petite botte était parfaitemet visible. Sans attendre un seul instant, elle posa sa main sur cette fameuse botte et dans un tourbillon rapide, son corp se leva. Quelques minutes passèrent, orsqe la jeune auror posa le pied sur le sol mexicain, devant une cathédrale très antique. Son gros bouquet de fleur à la main, elle se dirigea vers celle-ci, sa robe flottant dans les airs. Se trouvant devant la porte, elle respira un bon coup, puis elle ouvrit légèrement celle-ci. Comme elle avaoit pu le deviner et ce qui était tout à fait normal, toute la famille Almadovar fut présente ainsi que la famille Malacci. Le cercueil au bout de l'allée, les larmes de Celini furent presque atteinte. Elle s'avança le long de l'allée, le regard des Almadovar pointait sur elle, elle ne dit pas un mot, regardant le cercueil. Soudain c'est alors qu'elle atteignit celui-ci, elle paerçut la présence de Vanna aux coté de Dakota qui la tenait fermement entre ses mains. Elle avait dû encore faire des siennes. Elle déposa délicatement les fleurs au chevet du cercueil, regardant le beau visage de son neveu..que Dieu garde son âme..qu'il devait être fier d'avoir eut un père à son chevet, qui l'a aimé, qui l'a chéri..Elle baissa un instant la tête, une pensée pour le neveu qu'elle ne connaissait que très peu. Matthew la rejoint, lui posant une main sur son épaule.

Vanna - Otes-toi de là, petite garce !!

Mais Celini n'y prêta même pas attention. Silence elle lança un regard à Enrique, qui paraissait anéanti..Le pauvre. Elle aurait bien voulut lui porter son aide mais grâce à Vanna, il devait se méfier de la famille Luona. Pourtant Celini était tout l'opposé de sa soeur. Soudain Celini se joignit aux Malacci, laissant Enrique prendre la parole.

Un regard à Vanna, Vanna elle-même la regardait avec dégoût. Elle ne changera donc jamais. Celini regarda le cercueil, une larme tombant sur sa joue face aux belles paroles du père. Soudain, son regard se vira sur Alvaro leur deuxième fils, qu'elle ne connaissait que très peu également. Il était beau. Des murmures se foit firent sentir aux coté des Almadovar mais Celini était bien trop nouée pour pouvoir y dénouer. Elle se sentait bête et stupide. Mal à l'aise. Pourtant la Mama Almadovar adressa un léger sourire, signifiant un remerciement que Celini lui rendit avec compassion. Elle écouta.

Silence, la joue de Celini se remplirent de larmes. Matthew la prit par le cou, l'emmenant à elle, elle allait certainement craquer.

Celini se blottit contre Matthew et sortit ces larmes de tristesse de son intérieur le plus profond. Elle sentait le regard de soeur posée sur elle avec un sourire malicieux. Quelle conne...Sourire alors qu'il s'agissait de son fils qu'on allait bientôt enterrer. Une belle envie de lui faire ravaler son sourire par tout les trous.

- Tu ne peux pas savoir comment ça nous fait mal à tous...

Silence profond, Celini sa tête sur l'épaule de Matthew sortant silencieusement toutes les larmes de son corp. Matthew avait lui aussi les yeux pétillant, il se retenait cela se voyait.

22 Septembre 2000.

Mexique. En d’autre circonstance, Chaz aurait adoré venir dans son pays natal, se réunir avec toute sa famille, partager de bons moments. Mais la raison était toute autre. Aujourd’hui il devait assister à l’enterrement de son neveu Cecilio. Il avait du mal a se faire à l’idée qu’un enfant si jeune puisse partir et laisser des adultes derrière lui, laisser son père, sa famille, alors qu’il aurait pu avoir la vie devant lui. Pire encore, Alejandro avait le même âge que Cecilio. Comment une chose pareille pouvait elle être possible. Un père ne devrait pas avoir à mettre ses enfants en terre, pourtant c’est ce qu’allait faire Enrique aujourd’hui.

Vêtu de noir, il s’apprêtait à passer une journée difficile à vivre. Pourtant, il fallait vivre pour son souvenir, pour son père, mais aussi pour sa femme. Il avait bien remarqué qu’elle ne dormait plus. Lou avait été profondément touché, et il comprenait la raison. C’était elle qui l’avait aidé à partir, et cela devait être un lourd poids à supporter. Il n’avait rien pu faire pour la faire sortir de ce monde ou elle s’était enfermé, et ou elle semblait resté bloquée. Lui n’avait pas eu la force de se rendre au chevet de Cecilio. Il lui aurait été impossible de voir un enfant si jeune s’effacer, alors que d’autres personnes auraient mérité la mort à sa place. Chaz tentait de rester fort, pour elle, pour ses enfants, mais dès qu’il se retrouvait seul, il se laissait aller à pleurer toute les larmes de son corps, pour mieux se reprendre ensuite, pour elle.

14H30. Il serait bientôt l’heure de partir. Lou n’avait pas bougé d’un pouce. Elle semblait absente, ange de la mort derrière son voile noir. Son don était difficile a porter, mais il savait que c’était pour le bien des autres, elle avait aidé Cecilio a partir sans souffrance, mais la peine qu’elle devait ressentir devait être bien plus imposante que ce qu’il imaginait. Au bout du couloir, elle était la regardant par la fenêtre. Il s’approchât lentement d’elle, posant une main sur son épaule. Il était temps.

Chaz : Nous devons y aller, ma chérie.

Elle lui adressât un léger sourire, et d’un geste, il l’attrapât par l’épaule pour la faire sortir dans le jardin. Ils transplanèrent pour arriver à la cathédrale. Déjà son cœur se serrait. Il voulait être fort, mais il sentait déjà toute sa peine remonter en lui, menaçant de déborder à chaque instant. Chaz se mit alors en marche, aux cotés de Dakota, pour que la procession commence, menant Cecilio vers sa dernière demeure. Voir Enrique lui faisait mal, voir toute sa famille réunis et pleurer la perte d’un être cher. Alors qu’il avançait dans la nef, il gardât son regard droit, voulant montrer qu’il était fort, qu’il affrontait la situation, mais tout le monde pouvait remarquer les larmes qui coulaient sur son visage, et qu’il ne pouvait plus retenir. Une fois le cercueil déposé, il restât quelques secondes à observer le doux visage de Cecilio, qui semblait seulement dormir paisiblement. Si seulement il avait pu en être ainsi…

Il prit place sur un bac, aux cotés de sa femme, et d’Alvaro. Son cœur se déchirait à la vue de son neveu obligé de surmonter déjà l’atrocité de la mort, de la perte d’un frère. Une main dans celle de sa femme, l’autre serrant les doigts d’Alvaro, ses larmes semblant ne plus jamais vouloir se stopper. Il attirât son neveu a lui, déposant un baiser sur son front, lui adressant un sourire de réconfort, mais le moment fut interrompu par l’arrivé de Vanna. Chaz ne fit rien, ne dit rien, il sentait la colère monter en lui… Elle n’avait pas le droit… Non elle ne pouvait pas venir et déshonorer le souvenir de son fils. Il la laissât faire son spectacle, reconnaissant le ton ironique que Lou employé avec elle, mais il était bien trop pris par sa peine pour réagir. Dakota se chargerai de la faire taire.

Chad parvint à reprendre le dessus, stoppant toutes larmes, affrontant l’épreuve avec brio, mais lorsqu’Enrique se levât pour se placer face au cercueil, pour prendre la parole, il savait déjà que se serait trop dur. Cette tristesse dans le regard, il ne pouvait détacher les yeux de son fils, et il serrât ses doigts plus forts dans la main d’Alvaro. Avant qu’il ne prenne la parole, il jetât un œil à ses enfants qui était restés entre cousin. Alejandro gardait la tête haute, mais le cœur n’y était pas, son regard posé sur le cercueil de son cousin semblait étrangement vide, Maïa installée sur ses genoux, ses bras autour de son cou, ne souhaitant pas voir ce qui allait suivre, pleurant a chaude larmes alors que son frère, lui passait la main dans les cheveux d’un air absent. Mateo et Damiàn était collé l’un a l’autre, mais dans la main, affrontant cette épreuve ensemble, pleurant en silence. Alvaro se serrât contre lui, pleurant, son corps secoué de sanglot silencieux. Chaz passât son bras autour de son épaule, pour le serrer contre lui, alors qu’Enrique prenait la parole.

Cecilio... Mon fils... Nouveau regard en la direction de son fils. Il a quitté cette terre des milles souffrances... Son souffle s'est arrêté, il ne lèvera plus jamais son sein gauche... Mais il est heureux. Oui... Partit vers la terre du repos éternelle... Celle de notre père à tous... Un regard vers Jesus, puis, vers Dieu. On ne devrait pas connaître cela, vous savez... Un père n'a pas à enterrer un de ses enfants. Il y a 17 ans... J'ai perdu ma sœur Lola, et ma tante Roana... C'était dur... Je n'en avais pas réellement pris conscience... Pourquoi ? El solo dios lo sabe... Pero... Là... Mi hijo... Mon Cecilio...
J'ai beau eu souffrir énormément à cause de sa maladie... J'ai du négliger mon fils aîné pour lui... Mon Àlvaro... Qu'il sache devant tout le monde que je l'aime... Pourtant, je ne le regrette pas... Car c'était pour Cecilio... Pour nous deux, donc...
Nous avons souffert... Mais par amour... Et quel doux mal... Je le subirais encore et toujours, s’il avait pu survivre à ça... Mais, il avait choisi sa voix... Il s'était mis en accord... En accord avec lui même, et El dios...

La souffrance dans sa voix était insoutenable. A nouveaux ses larmes refirent leurs apparitions, alors qu’il lâchait la main de Lou, pour serrer plus fort Alvaro dans ses bras. Son corps était secoué de sanglots, qu’il n’arrivait plus à maitriser. Il fermât les yeux, posant un nouveau baiser sur le front d’Alvaro, pour le réconforter, mais que peut un homme face à une perte aussi atroce. Rien… Il ne pouvait rien hormis laisser son corps se vider de ses larmes…

Invité

Lou -Bonjour Vanna, ravie de te revoir...

Ironie seulement...Vanna le savait. Cette petite conne croyait vraiment que la jeune brune était dupe? Non certainement pas. Vanna se contenta de virer le regard sur elle, sarcastique, un sourire au coin des lèvres.

Lou -Ce qui est bien avec toi, c'est que tu n'as pas changé. Toujours la même... Mais ton chagrin t'égare. Tu as le droit de pleurer, tu sais...

Pourquoi changerai-t-elle. Vanna aimait son caractère et elle n'y vit aucun défauts la-dessous. Silence, cette dernière n'effaça pas la sourire qu'elle avait sur els lèvres au contraire il s'agrandissait. Elle se croyait maline la dernière Almadovar mais elle ne connaissait pas réellement Vanna. Soudain, c'est alors que Miguel, le père Almadovar se joignit à Lucrezia. Il poussa vulgairement Celini qui heurta Dakota en plein fouet. Mauvais tir sale vieux crouton. Sans suivirent les paroles d'Enrique.

- Essais juste de gâcher la progression de Cecilio en al paraíso, et je te jure que la colère del diòs ne sera rien par rapport à ce que je te réserve. Dégage, chienne de Satan.

Sans blague? Vanna fut bien pire que cela. Elle fut maintenant au prises des mains de Dakota, lui demandant de se taire mais Vanna n'avait dictée aucune parole. Elle souriait, regardant Lucrezia, Dakota et Chaz puis...Alvaro, mais son point de regard changea lorsque la porte de l'église s'ouvrit laissant place à sa soeur jumelle. C'était Celini, cette garce, comme osait-elle mettre les pieds ici, elle n'avait rien à faire ici. Vanna tenta vainement de se dégager de Dakota pour allé chercher les noises à sa soeur. Mais sans veine, Dakota la maintenait bien fermement. Celini s'avança vers l'hotel, déposant un minable bouquet de fleur. Vanna émit un petitson surpris.

Vanna - Otes-toi de là, petite garce !! Tu brûleras vive comme mon charmant fils brulera également, seulement toi tu sentiras la plus haute souffrance !!

Silence, Celini ne regardait même pas Vanna. Un jeune homme s'avança vers elle lui prenant l'épaule. Le sourire de Vanna réapparut. Son comportement ne signifiait pas qu'elle n'aimait pas son fils, Cecilio bien au contraire mais pour elle, son fils allait affronter le mal en personne, un grand honneur..l'enfer. Soudain, Enrique s'avança vers l'hotel, sourire présent aux lèvres de la jeune brune.

- Cecilio... Mon fils... Nouveau regard en la direction de son fils. Il a quitté cette terre des milles souffrances... Son souffle s'est arreté, il ne lèvera plus jamais son sein gauche... Mais il est heureux. Oui... Partit vers la terre du repos éternelle... Celle de notre père à tous... Un regard vers Jesus, puis, vers Dieu. On ne devrait pas connaître cela, vous savez... Un père n'a pas à enterrer un de ses enfants. Il y a 17 ans... J'ai perdu ma soeur Lola, et ma tante Roana... C'était dur... Je n'en avais pas réellement pris conscience... Pourquoi ? El solo dios lo sabe... Pero... Là... Mi hijo... Mon Cecilio...

Aucun ressentiment. Vanna fixait à présent sa soeur, qui semblait avoir les yeux..pathétique. Elle voulait tellement en éclater de rire, Celini n'avait pas connu Cecilio et elle se permettait de se mettre dans tout ces états.

*Pleure ma chère...pleure pendant que tu le peux encore* pensa-t-elle.

Celini était la personne qu'elle haïssait le plus dans ce monde. Soeurs jumelles mais une très mauvaise entente entre elles. Le dégoût se fit ressentir lorsqu'elle croisa son regard. Elle n'écoutait plus le long récit de son ancien mari mais elle était concentrée sur sa soeur et voir la tristesse qu'elle pouvait ressentir. Vanna aimait ça, voir au grand jour la tristesse des gens, elle se nourrisait de ça parfois. Pourquoi? Car elle avait été elevée dans les coups et dans une famille d'adoption qui était pour le Mal.

- Nous avons souffert... Mais par amour... Et quel doux mal... Je le subirais encore et toujours, si il avait pu survivre à ça... Mais, il avait choisi sa voix... Il s'était mis en accord... En accord avec lui même, et El dios...

Vanna essaya de nouveau de se dégager de Dakota, elle y finit par y parvenir. Elle s'avança elle-même vers l'hotel s'approchant d'Enrique, d'une démarche complètement déjantée, regardant sa soeur avec cruauté dans les bras du jeune homme. Sourire. Lui faire payer ce qu'il avait pu lui faire durant la naissance du petit Cecilio la démangeait. Elle applaudit.

Vanna - Beau discours Enrique, tu as faillis me faire pleurer avec tes sottises !! Laisse Cécilio rejoindre les enfers, c'est là qu'il mérite d'aller, tu devrais être content qu'il affronte le Mal en personne !!

Une lueur indéfinissable éclaira le regard de Lou quand Vanna eut un sourire sacrastique. Elle n'avait rien comprit... Tant mieux... Cela ne faisait qu'approuver ce qu'elle pensait d'elle: une idiote qui n'avait jamais saisit la différence entre insulte subtile et le reste. Pathétique. Bien sûr, elle continuait à avoir son large sourire. Lou écarta une mèche de son visage. Autant la laisser continuer son spectacle et la laisser se croire intouchable. Mais elle croyait quoi? Qu'elle allait s'en sortir direct parce qu'elle débaroulait d'Azkaban? Elle rêvait debout cette pauvre femme.

Aucune décence, rien. Elle était la vulgarité incarnée. Pour avoir entre vu Henrish en étant plus jeune, Lou en gardait une image du mal... mais un "mal" classe. Rien comparé à celle ci plus vulgaire et hystérique qu'une bande d'adolescente écoutant le dernier groupe à la mode... Lorsque son père la bouscula, la cadette des Almadovar ne broncha pas. Seul son regard suivit la "jeune" femme attérir entre les mains de son aîné. Elle lanca un regard à Dakota qui était le seul à pouvoir réellement en saisir le sens. D'un oreille attentive, elle écouta son jumeau mais ne quittait pas Vanna des yeux.

La seule fois où le regard étrangement sombre de Lou quitta l'ex de son frère fut quand la porte de la cathédrale s'ouvrit pour laisser entrer Celini. Elle eut un léger mouvement de la tête avant de replonger son regard sur la dingue.

Vanna - Otes-toi de là, petite garce !! Tu brûleras vive comme mon charmant fils brulera également, seulement toi tu sentiras la plus haute souffrance !!

Au même moment, elle jetait un regard d'excuse à Cecilio puis à Alvaro tandis que d'un mouvement discret, elle attirait à elle la baguette de Vanna et d'un autre, la faisait taire jusqu'à la fin du discours. Au regard furieux de la femme, Lou se contenta d'avoir un sourire énigmatique. A ses yeux, on ne troublait pas une cérémonie sacrée... même si l'on haïssait la personne. Le respect des morts était l'une des premières leçons que tout être humain recevait qu'il soit pour le Bien ou pour le Mal. Mais visiblement, Vanna ne l'avait pas intégrer... Trop idiote ou trop folle?

Vague de compassion qui fut rapidement rendue au silence lorsqu'elle vit la manière dont Vanna fixait sa jumelle.

Enrique - Nous avons souffert... Mais par amour... Et quel doux mal... Je le subirais encore et toujours, si il avait pu survivre à ça... Mais, il avait choisi sa voix... Il s'était mis en accord... En accord avec lui même, et El dios...

Les derniers mots de son frère la touchèrent plus particulièrement que le reste... En accord avec Dieu.... C'était elle qui avait obligé Dieu à recevoir Cecilio plus tôt qu'Il ne le voulait... Elle frémit et sans qu'elle le veuille, elle relâcha le sort de mutsime sur Vanna mais gardait fermement sa baguette dans sa main. La mère de Cecilio se libéra de la poigne de Dakota tandis que Lou frémissait en se demandant si en agissant ainsi, elle avait réllement bien fait.

Vanna applaudit, la ramenant à l'instant présent. Avec effarement, elle la vit près de l'autel, près de son frère, près du cadavre de son fils. Elle frémit.

Vanna - Beau discours Enrique, tu as faillis me faire pleurer avec tes sottises !! Laisse Cécilio rejoindre les enfers, c'est là qu'il mérite d'aller, tu devrais être content qu'il affronte le Mal en personne !!

A peine avait elle prononcé le mot "enfer" que la décharge de magie se fit sentir, balayant la cathédrale sans causer le moindre mal mais elle était bien présente. Lou, les yeux rendus entièrement noir et aussi profond que les abysses s'avançait vers elle, strictement indifférente au reste. Le mot "enfer" avait brisé la moindre de ses barrières. Autour d'elle, flottait une aura de douleur intense mais elle ne pleurait pas. Pas encore. Implacable, elle glissa sa main sur la nuque de Vanna, son pouce exactement posé sur sa carotide. Alors que cette foldingue pronnonçait son dernier mot, elle serra,

L'instant d'après, sans que Vanna ait pu lutter, la mère de Cecilio sombrait dans l'inconscience. Conservant les convenances malgré tout, Lou fit semblant de la soutenir jusqu'à la sacristie dont elle referma la porte avec discrétion. A peine le panneau de bois les dissimula t'il du reste de la cathédrale que Lou laissait tomber Vanna sur le sol avant de la retourner sur le dos et de poser à nouveau sa main sur sa gorge. D'une voix grave, profonde, qui n'était pas la sienne, elle lâcha.

Inconnu -C'est avec joie que j'accueillerais ton âme de pute dans mes Enfers... Dis toi que ton fils n'a connu que le paradis sans toi... Et il en sera de même pour Alvaro et Celini, j'y veillerais...

Au fin fond de l'inconscience de Vanna, les mots furent tout de même entendu et se gravèrent dans sa mémoire

Dakota attrapa son frère qui s'écroulait dans ses bras. Ce dernier ne pleurait plus. Il semblait sur une autre planète. Oui, c'était cela. La planète des milles souffrances. Enrique regardait son frère avec un air absent qui brisa le coeur Dakota. Il lança un regard au Père Alvarez pour le priait de continuer la scène, mais impossible. L'autre catin d'ex_ femme d'Enrique venait de taper dans ses mains. Dakota sentait la noir arriver chez son jeune frère. Insctivement, il se recula, emportant son frère dans le sacristie derrière eux, tandis que Vanna se dirigeait en leur direction bientôt suivi par Lucrezia.

-

Beau discours Enrique, tu as faillis me faire pleurer avec tes sottises !! Laisse Cécilio rejoindre les enfers, c'est là qu'il mérite d'aller, tu devrais être content qu'il affronte le Mal en personne !!

Enrique leva son regard, vers son ex_ épouse, mais Dakota qui le maintenait toujours dans ses bras, l'enlaça de ses deux bras, pour l'empêcher de réagir. C'était l'enterrement de son fils, à Enrique, du neveu de Dakota, ce dernier ne pouvait laisser cette pétasse bousillait cela. En son sein, Dakota sentait son coeur battre à tout rompre. Horrible ! La douleur... Mais il serrait son frère pour éviter que ce dernier ne réagisse. Dakota lui chantonnait une chanson, une connerie de lorsqu'ils étaient enfants, pour tenter de le calmer, mais lorsque Dakota ressentit la décharge magique qui venait de balayer la pièce, Dakota comprit. Il la ressentait. Lucrezia se déchaînait. Enrique n'allait pas tardé...

Dakota n'eut pas le temps de le lâcher qu'une déferlante de pouvoir le propulsa contre le mur, violement, renversant au passage des étagères dont les objets tombèrent sur la commode de bois que Dakota venait de fracasser. Un peu de sang coula le long de sa commisure de lèvre. Enrique avait le noir dans les yeux. Sa respiration se faisant saccadé au fur et à mesure que sa cage thoracique se levait, puis se vidait. Lucrezia déposa Vanna au sol, tandis qu'elle se massait doucement la gorge. Une voix s'éleva de la bouche de Lucrézia... Enrique eut un leger tremblement... Dakota se releva tant bien que mal... Les deux frères semblaient connaître cette voix... D'où ? Dakota n'en savait rien... Enrique lui, le connaissait un peu mieux que son fère aîné... Sa soeur et lui étaient liés par des façons si... Qu'ils en étaient totalement dépendant l'un de l'autre... Seul la mort pouvait les séparer. Et encore... Et encore...

-

C'est avec joie que j'accueillerais ton âme de pute dans mes Enfers... Dis toi que ton fils n'a connu que le paradis sans toi... Et il en sera de même pour Alvaro et Celini, j'y veillerais...

-

Tu vas l'avoir plutôt que prévu...

Enrique la souleva à bout d'un bras, et avec l'autre, il lui fout un putain de coup de poing. Dakota et Enrique ne frappaient jamais les femmes, mais pour qu'Enrique frappe une femme, il fallait vraiment qu'il soit remonté. Au moment où son poing allait touché le visage de son ex_épouse, il la lâcha l'envoyant dans le décor. Lorsqu'il s'appreta à aller lui en remettre une couche, il sentit une main se posait sur son épaule. C'était Dakota. Ils se défièrent du regard profondément. La porte s'ouvrit. Marguerita. Elle regarda l'ensemble des gens, puis, elle referma doucement la porte.

-

Vanna, Vanna... Tu vois... Je t'avais conseillé de retirer le nom d'Almadovar à ton nom de catin, mais tu ne l'as pas fait... Tu n'as rien fait de ce qui était prévu... Tu luttes, tu provoques... Bientôt, tu vas raccourcir ta vie... Et ce moment...

Elle avait parlé avec calme, et diplomatie. Seulement, lorsqu'elle reprit la parole, on avait l'impression d'entendre la voix des morts se mélait à la sienne, et l'ombre avait conquis la pièce, lui donnant un petit côté lumineux.

-

ET IL VA BIENTÖT ARRIVER ! REPOUSSE ENCORE UNE FOIS L'UN DE MES FILS A SORTIR DE SES GONGS ET JE TE JURE QUE CE QUE T'INFLIGERA SATAN SERA QUE DOUCEUR !

Puis, elle reprit son calme, et tout dans la pièce redevint normal. Elle regarda Dakota et elle ajouta :

La pièce était bien insonnorisée, non ?

-

Oui. Diego l'a insonorisé lorsque... Lorsqu'il prend du temps.

Tiens donc ?

Invité

C'est avec joie que j'accueillerais ton âme de pute dans mes Enfers... Dis toi que ton fils n'a connu que le paradis sans toi... Et il en sera de même pour Alvaro et Celini, j'y veillerais...
- Tu vas l'avoir plutôt que prévu...

Sans même s'en rendre compte la jeune brune fit épris d'une décharge electrique qui recouvrait l'église entière, elle fit propulsé contre l'autel de celle-ci. Apparemment la petite dernière Almadovar savait bien manier la magie. Soudain alors qu'elle essaya vainement de se relever, elle fut trainée en direction du sacristie, Lou la tenait par la gorge, l'étranglant fortement. Vanna plongea soudainement dans l'inconscience face au manque d'oxygène. Arrivée au Sacristie, elle fut jetée à terre comme une pauvre chienne, et retournée sur le dos. Enrique et Dakota venaient de débarquer à leur tour. Son ex-mari s'approcha du corp inerte de son ex-femme lui déclenchant un violent coup de poing. Vanna ne sentait rien, du moins n'avait rien senti car elle fut profondement endormie. Quelques secondes suivirent lorsque la mama Almadovar entra dans le sacristie à son tour. Elle parla à Vanna.

Vanna, Vanna... Tu vois... Je t'avais conseillé de retirer le nom d'Almadovar à ton nom de catin, mais tu ne l'as pas fait... Tu n'as rien fait de ce qui était prévu... Tu luttes, tu provoques... Bientôt, tu vas raccourcir ta vie... Et ce moment...

Le poul revient mais Vanna garde les yeux fermés. Sans sourire, elle écoute les reliques de la vieille pie. Lou était présente et Enrique également, elle le sentait. Ils allaient tous le payer, tous sans exception. Un rire très diabolique dans le cerveau de la jeune brune.

ET IL VA BIENTÖT ARRIVER ! REPOUSSE ENCORE UNE FOIS L'UN DE MES FILS A SORTIR DE SES GONGS ET JE TE JURE QUE CE QUE T'INFLIGERA SATAN SERA QUE DOUCEUR ! Puis, elle reprit son calme, et tout dans la pièce redevint normal. Elle regarda Dakota et elle ajouta : La pièce était bien insonnorisée, non ?
- Oui. Diego l'a insonorisé lorsque... Lorsqu'il prend du temps.

L'heure fut venue, la mamaAlmadovar sortit de la pièce refermant la porte. Vanna devait agir maintenant. Soudain son copr disparut au milieu d'une fumée noire. Elle allait frappée et même très fort. Les trois Almadovar semblèrent surpris mais à la fois très méfiant en remarquant la disparition de Vanna. Soudain celle-ci réapparait juste derrière Enrique, sa baguette en main.

EXPULSO ... Dégage connard !! Dit-elle le regard très glacial.

Le corp d'Enrique voltigea fortement à travers la pièce, tellement, que la porte du sacristie s'ouvrit, son corp fracassant le mur d'en face. Elle regarda Dakota, vengeance de l'avoir retenu.

STUPEFIX !!

D'un geste magistral, le jet de lumière percuta la poitrine du Mexicain qui s'écroula à terre, figé. Lucrezia venait de tirer sa baguette en direction de Vanna mais celle-ci transplana à temps, le sortilège de la juen Almadovar fracasse le mur. Soudain, la porte du sacristie se referme, impossible de sortir ni d'entrer. Seuls elle, Lou et Dakota, figé au sol restait dans la pièce. Vanna ne rigolait plus. D'une fumée noire ardente elle réapparait face à Lucrezia, un sourire au coin des lèvres. Sa baguette sur Lou.

Vanna - ENDOLORIS !! dit-elle triomphante.

Un jet rouge de lumière sortit de la baguette de la langue de plomb se dirigeant droit sur Lou. La jeune Almadovar se prit le sort en pleine face, hurlant de douleur avec un cri atroce. Celle-ci tomba raide au sol, souffrant le martyr pendant que Vanna avait un sourire au coin des lèvres.

Vanna - Je vais t'y conduire en enfer ma chère !!

Invité

Vanna - Beau discours Enrique, tu as faillis me faire pleurer avec tes sottises !! Laisse Cécilio rejoindre les enfers, c'est là qu'il mérite d'aller, tu devrais être content qu'il affronte le Mal en personne !!

Elle n'avait donc aucun culot, salir l'âme de son fils. Celini la fixait, ses yeux enflés par l'écoulement des larmes. Elle était triste mais très en colère par les propos de sa soeur envers Enrique. Sa respiration s'accelera, son envie de l'envoyer pètre lui monta dans chaque partie de son corp. Elle tira sa baguette mais c'est alors qu'une décharge electrique éblouis toute la pièce. Celini s'accrocha fortement à son siège. Quelques secondes passèrent, la vision était redevenue stable. Sauf...Lou, Vanna, Enrique et Dakota ne semblaient plus être présent dans la chapelle. C'est alors que Matthew s'approcha de son oreille.

Matthew - Je pense que ta soeur va passer un sale quart d'heure avec ces Almadovar!!
Enzo - Matthew !! Ne t'en mêle pas !! dit-il les yeux éprit sur son fils, le regard neutre.

Mais Celini restait perplexe, elle savait la voracité dont faisait preuve sa soeur et cela l'inquiétait. Vanna en avait carrément rien a cirer qu'ils soient 5 ou 10, l'un ou plusieurs d'entre eux allaient surement s'en mordre les doigts. Elle regarda la porte du sacristie, inutile d'y aller. Elle se permit de se diriger vers le cerceuil de Cecilio, lentement, l'esprit plongé dans une tristesse inexplicable. Ce corp allongé dans cette boite, un corp inerte, sans aucune vie. C'est avec délicatesse que Celini tend une main sur la joue de son neveu en déclarant d'une voix douce et silencieuse.

Celini - Repose en paix ! Même si je ne t'ai pas connu, j'espère en avoir l'occasion un jour ou l'autre !

C'est alors que la mama Almadovar se retira du sacristie et s'approcha chaleureusement de Celini, lui prenant une main de consolation, regardant le visage de son petit-fils. Celini se laissa faire, un sourire gêné aux lèvres.

La mama - Merci à vous !! Vous serez la bienvenue dans la famille ! Nous nous sommes tous trompés sur votre sujet mais je suis heureuse d'apprendre que mes pensées se revelaient fausses !! dit-elle d'une voix souriante.

La mama s'approcha de Celini et la prit dans ses bras, ce que Celini ne manqua pas d'y faire de même. C'est alors qu'un bruit violent se fait sentir dans le sacristie,Celini se dégage de la mama, pointant son point de regard sur la porte et d'un coup de fumée celle-ci s'ouvrit laissant place au corp d'Enrique volant dans les airs, heurtant le mur de plein fouet. Vanna venait d'attaquer. Quelques secondes plus tard un autre cri, Dakota, lui aussi venait de subir la violence de Vanna. Elle accourut vers la porte suivit de Matthew, Chaz, La mama et Enzo, leurs baguettes en main. Arrivé près de la porte, impossible de l'ouvrir, même avec le sortilège adequat. Vanna avait tout préméditée. Soudain un cri d'horreur se fit sentir à l'interieur, un cri de monstre suivit d'un écroulement au sol. Celini n'avait d'autres choix que de transplaner, arreter cette folle dingue. Clap. Sous une fumée blanche, Celini apparut derrière sa soeur, qui celle-ci torturait Lucrezia sans scrupule. Un tour de main, l'auror envoya une decharge sur Vanna qui la fit propulser violement contre le mur. Chaz venait d'arriver avec la mama et Enzo. Celini prit vite Lou, qui semblait presque inconsciente par les bras, la trainant vers les Almadovar et Enzo.

Celini - Prenez-la !! Je m'occupe de Vanna !! dit-elle d'une voix précipité.

Celini regarda sa soeur qui se releva avec difficulté des décombres, un sourire au coin des lèvres.

Vanna - Tu as signée ton arrêt de mort petite Salope !! SECTUMSEMPRA !! cria-t-elle.

Celini se jeta à terre pour éviter le sortilège de sa soeur, qui frappa contre le mur d'en face frolant Chaz de très près. La bataille venait une nouvelle fois d'éclater. Les deux soeurs commençaient en duel mortel, les sortilèges fusaient dans toute la pièce pendant que les Almadovar veillait sur Alvaro et Lou. Enzo S'occupait de Dakota, allongé au sol, un peu fébrile. Les deux soeurs toujours en guerre, les sortlièges valsaient autour d'elles, un challenge très compliqué à relever. Le rire de Vanna se fit sentir dans toute la pièce alors que Celini restait muette à la diffusion des sortilèges.

La douleur que l’on ressent lorsque l’ont perd une personne proche est indescriptible, surtout lorsqu’il s’agit d’un enfant. Un père ne devrait pas avoir à regarder son enfant partir. Chaz resserrât sa prise sur Alvaro, comme pour le protéger de toute cette tristesse, mais ses larmes semblaient vouloir continuer jusqu’à épuisement. Et cette pute qui osait venir, et se donner en spectacle, alors que Cecilio venait de les quitter. Un éclair aveuglant parcourut la nef, et Chaz protégeât son neveu, le faisant se baisser pour ne pas voir ce qu’il se passait. Lorsqu’il rouvrit les yeux, Dakota, Enrique et Lou avaient disparut, ainsi que Vanna. Il ne s’inquiétait pas vraiment, elle allait enfin recevoir son compte.

Chaz se levât prenant Alvaro par la main, se dirigeant vers le cercueil. Celini s’y tenait déjà. Ce visage, il le détestait, pourtant elle n’avait rien fait, mais c’était celui de sa sœur. Il attendit qu’elle s’écarte, et il se penchât à son tour sur le cercueil. Une de ses larmes tombât sur le visage paisible de Cecilio qui semblait dormir, il l’essuyât d’un geste de la main avant de déposer un baiser sur son front.

Chaz : Repose en paix Cecilio…

Il restât un instant à l’observer, laissant le temps à Alvaro de lui faire ses adieux, mais le calme fut de courte durée. La porte de la sacristie s’ouvrit, et Enrique partit s’écraser contre le mur. Chaz se tournât vers son neveu, le visage grave.

Chaz : Vas rejoindre tes cousins, fait les sortir, restaient dehors tant qu’on ne viendra pas vous chercher. Mes les dans un endroit sur…

Il attendit de le voir partir, il ne voulait pas que le seul souvenir des adieux a Cecilio soient ceux là dans l’esprit d’Alvaro. Chaz se précipitât à la suite des autres. La porte s’était refermée, et il leur était impossible de l’ouvrir. La seule chose qui l’inquiétait c’était que sa femme devait se retrouver seule, face à face avec Vanna. Tellement inquiet qu’il n’avait même pas l’idée de transplaner a l’intérieur. Le cri qui suivit lui arrachât le cœur.

Chaz : Lou !

Il entendit un corps tomber au sol, alors que le cri de souffrance perdurait. Son esprit se remit en marche, il fallait qu’il l’aide. Il transplanât à la suite de Celini, les autres les accompagnants d’un même mouvement. Lorsqu’il arrivât dans la pièce, Vanna était déjà en train de valser dans les airs, et sa sœur avait récupéré Lou, le leur ramenant. Chaz la réceptionnât dans ses bras.

Celini - Prenez-la !! Je m'occupe de Vanna !!

Chaz : Lou… Ma chérie…

Elle semblait mal en point. Il la trainât du mieux qu’il pouvait avec l’aide de la mama, pour l’éloigner du centre de la pièce. Il était sourd a tout se qui se passait, et ne réalisât que trop tard qu’un sortilège venait de le frôler pour s’écraser au mur. Il la serrât contre lui, et la fit transplanner a l’intérieur. Il voulait s’assurer qu’elle allait bien avant d’y retourner pour prêter main forte.

Chaz : Lou, parle-moi… Répond moi ma chérie…

Il passait sa main sur son visage, tentant de se rassurer lui même par la même occasion. S’il lui arrivait quelque chose, cette sale pute payerait le prix fort, et c’est lui qui la tuerait de ses propres mains.

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