VOUS ALLEZ QUELQUE PART ? (libre)

SAMARA-S'il vous plait?

Les gens étaient donc si pressés? A peine arrivée à Londres que Samara faisait l'expérience de grandes villes occidentales. Par tous les dragons de la terre, si il y avait une chose dont elle était contente c'était d'avoir choisi l'anglais comme deuxième langue. Au moins elle arriverait à se faire comprendre malgré son accens. Encore fallait-il qu'elle parvienne à arrêter quelqu'un.

La demie vélane agita sa baguette en l'air pour attirer l'attention c'est alors qu'un bus sortit de nul par s'arrêta dans un crissement de pneus.

GARCON-Bienvenue dans le magicobus! Vous allez quelque part?

Elle n'eut pas le temps de répondre qu'on la bouscula pour entrer si bien que le café qu'elle tenait à la main se renversa sur elle et sur l'inconnu(e) qui était si pressé(e)...

MR PRESSE-Rhooo! Mais vous n'pouviez pas faire attention!

Samara leva un sourcil. De toute évidence l'espèce de mal appris qui l'avait bousculée en avait après elle maintenant, mais il parlait si vite que la jeune femme ne compris pas la moitié de ce qu'il disait.

SAMARA-Il me semble que c'est vous qui m'êtes rentré dedans Monsieur.

Elle se donna un coup de baguette pour nettoyer le café renversé. Un autre homme les doubla, montant à bord du magicobus sans rien dire.
L'homme pressé entra à sa suite, jetant un mauvais regard à Samara. Mais la jeune fille ne s'en formalisa pas. Après tout elle ne reverrait plus jamais ce type mais tout de même elle entendait bien qu'il s'excuse d'avoir était aussi mal poli à son égard.

Tandis qu'elle payé et qu'elle expliquait au conducteur qu'elle devait se rendre au ministère, l'homme alla s'assoir (sans rien demander) à côté de celui qui était entré juste avant eux. De fait il ne restait que la place juste devant pour la demi-vélane.

MR PRESSE-Et dire que j'ai payé le prix fort au pressing! Non mais vous ne vous rendez compte! 30 gallions pour un costume tout neuf! Tout ça à cause de cette...rhaaaaaaaa. Le pire c'est que je disais justement à ma femme...

Samara était de plus en plus éxaspérée par cet homme, qui décidément était un emmerdeur de première. Et dire que non content de lui avoir renversé son café dessus, il fallait qu'il aille casser les pieds à un autre type, qui ne semblait d'ailleurs pas particulièrement apprécier la présence encombrante de l'énergumène qui c'était assis sans demander.
Le pire c'est que c'était un evraie pipelette ce mec.

MR PRESSE- Bien sûr croyez quelle s'excuserait! Et bien non pas du tout...

Sans se retourner, Samara qui commeçait à avoir sérieusement mal au crâne à force de l'entendre piailler...

SAMARA-Quand vous aurez fini d'emmerder le monde, vous pourrez peut-être la fermer!

MR PRESSE-Non mais vous avez vu comment elle me parle! C'est invraisemblable les jeune de nos j...

Il avait eu le malheur de poser sa main sur le bras de son voisin, entraîné par son monologue.

L'homme derrière Samara était d'un calme admirable, la jeune fille se dit qu'elle ferait bien d'en prendre de la graine. C'est vrai elle ne savait toujours garder son calme, elle tendance à se montrer impulsive parfois.
Comme par exemple avec l'homme pressé.
Elle s'obligea à ne plus écouter ce qui se disait. D'une certaine façon ça ne la regardait pas et de toute façon ça ne volait sûrement pas très haut.

Elle ne sut pas ce qui c'était passé mais d'un seul coup elle sentit l'énergumène qui paniquait.

HAYATO- Je crois que vous devriez trouver un autre siège.

Un grondement sourd poussa Samara a se retourner tout de même. C'était fort impoli de sa part mais peu de gens dans le bus était resté indifférent. Un lynx à la robe clair avait pris la place de l'homme pressé. En tant que gardienne de Dragons, Samara ne put qu'apprécier la beauté de l'animal contrairement à l'homme pressé qui semblait surtout déplorer la perte de son siège.

MR PRESSE- Monsieur, vous savez, si vous prenez deux places pour vous et votre bestiole, faut en payer deux, des places, car j'ai payé la mienne, mais il n'y a plus de place de libre! Et puis si cette petite idiote n'aurait pas renversée son café sur moi, j'aurais trouvé un autre siège, loin d'elle et de...

HAYATO- Si vous ne m'aviez pas percuté et renversé cette jeune personne, nous ne saurions pas là à discuter. Mis à part des excuses à cette demoiselle et moi-même, je ne vois pas en quoi votre conversation puisse être intéressante.

MR PRESSE-...

Samara réprima un petit rire. L'homme aux lynx restait toujours d'une politesse olympienne mais il avait cloué le bec de l'autre.

MR PRESSE-m...m... et vous là! Au lieu de glousser! C'est vous qui devriez me laisser votre place!

Samara serra les dents pour se calmer. Elle voulait au moins d'essayait de rester calme. Elle leva sur son interlocuteur ses grands yeux changeants.

SAMARA-Je n'ai ni l'aplomb ni le calme de ce monsieur, ce qui est fort regrétable, alors je vous demanderai gentiment de baisser d'un ton. Je crois que vous avez importuné assez de gens comme ça alors asseyez vous et... (non pas bouclez la', pensa Samara mais elle du faire un effort surhumain pour reformuler), restez tranquille!

Elle se leva et l'homme s'assit en lui jetant un regard mauvais et profondément dédaigneux. Samara eut un sourire de gratitude pour l'homme au lynx qui avait tout de même dit un mot en sa faveur.
Puis elle ne voulait éviter de faire des vagues alors qu'elle ne venait que pour le travail. Mais malheureusement:

MR PRESSE-Et j'espère que vous avez l'intention de me rembourser le pressing tous les deux: parce qu'entre le café et poil de votre bestiole je ne peux plus aller à mon rendez vous.

Le sang de Samara ne fit qu'un tour. Mais quel toupet! Elle regarda l'homme au lynx avant de fair equoique ce soit. Il serait de toute évidence plus diplomate qu'elle. Parce que si elle c'était écoutée elle finirait par passé l'ingrat par la fenêtre du bus. Déjà qu'elle lui avait laissé sa place pour avoir la paix: cela ne suffisait pas !

Le magicobus s'arrête et laisse monter un homme... Mais penchons nous sur cet individu.

Un vieux chapeau à large rebords défraîchis dissimule sa sale gueule. Une lourde redingote de cuir d'un rouge sombre camoufle somme toute assez bien sa silhouette. Détail notable, les cheveux blancs qui sont à peine perceptibles. Cheveux blancs qui jurent avec sa gueule assez jeune.

Et j'espère que vous avez l'intention de me rembourser le pressing tous les deux: parce qu'entre le café et poil de votre bestiole je ne peux plus aller à mon rendez vous.

- Si je me souviens bien, les sorts de disparitions sont au programme des BUSES. Auriez-vous arrêter l'école avant cela?

Une fois son billet payé, il passe un bref regard sur ceux qui sont là. Grognant une insanité, il passe alors devant eux et pousse non violemment mais fermement mr. Pressé sur un banc occupé par un sac de restauration rapide, tout graisseux et empli de substance sinon comestible, du moins très tachant.

Tes assis là, alors ta gueule

et va s'asseoir dans le fin fond ou il rabat un peu plus son chapeau sur sa figure et s'installe apparamment pour dormir.

Aparamment.

Vous savez, le meilleur moyen pour se rendre là où vous ne savez pas où aller, c'est de prendre le Magicobus. OUi, on finissait par se rendre quelque part, mais le but était d'avoir le trajet, pas la destination. Et puis, c'était un endroit calme, l'endroit préféré ou Xoramen rencontrait parfois son boulot chimérien. Personne ne se souciait de personne dans le Magicobus, parfait pour converser.

Et une conversation, Xoramen devait en avoir une avec Dakota. Depuis qu'elle était revenue s'installer dans son petit appert de Londres, il la harcelait pour qu'elle vienne enseigner la Divination à Poudlard, parce que les autres profs qu'il avait vu à jusqu'à présent à ce poste ne faisaient pas l'affaire, quand c'étaient pas carrémment des charlatans.

Et après un an de réflexion... et de harcèlement chevronné, elle se laissait presque convaincre, mais à ses conditions évidemment.

Enfin, le prof et la peut-être future prof de divination marchaient côté à côte dans la rue, sans vraiment en discuter, puisque Xo ne voulait rien entendre tant qu'ils ne seraient pas assis dans le Magicobus. Évidemment, quand elle se baladait en ville moldu, elle ne portait rien qui aurait pu trahir son appartenance aux sorciers et encore moins aux chimériens.

Elle monte la première dans le Magicobus et ne donne pas de destination, mais paie son billet et celui de Dakota. Elle fait un rapide tour d'horizon. Parfait, le Magicobus est presque vide. À part un dans des vêtements dans un état lamentable qui râle. Elle ne s'en occupe guère et va s'asoir, Dakota sur les talons.

- Bon, alors, qu'est-ce qu'ils me proposent pour me faire avaler l'idée ?

Dans les replis de son manteau, les mains s'activent sans rien déranger. Une compresse neuve, une aiguille d'os et du fil.

Il a une estafilade. Bon, rien de bien grave, mais quelque chose dont il faut qu'il s'occupe avant de repartir. Le magicobus est l'endroit idéal pour ca. Tranquille, dans le fin fond, il se soigne. A l'aveuglette. Il se connait assez bien pour ne pas avoir à regarder sa plaie pendant sa couture.

Quiconque regarde ne voit qu'un mec qui dort.

Il termine juste quand une odeur de myrrhe et de bois de santal lui parvient aux narines. Par tout les démons abyssaux... Il rêve? La voix qui se fait entendre...

- Bon, alors, qu'est-ce qu'ils me proposent pour me faire avaler l'idée ?
- Iranoe est restée dans le vague, faut dire. Je n'ai fais qu'appuyer ta candidature, hein ? Mais, il faut dire qu'il n'y a pas tellement de prof qui passe les candidatures... Elle joue de l'esprit si tu vois ce que je veux dire...

Une main à quatre doigts relève le rebord de son chapeau, les yeux qui sont dessous ne sont pas gris. Ils sont rouges incandescents. Rouges commes les flammes infernales. Haine, vengeance... Il a fini par la retrouver. Ou plutôt elle lui est tombé dessus, la salope qui lui a enlevé ses enfants. Celle qui lui a fait croire qu'une autre vie était possible. Moins de bijoux certe, sûrement plus vieille juste au maintient qu'elle a.

Les prunelles glissent sur la masse de cheveux d'ébènes, se posent là où le point tendre de la nuque se trouve. Il serait si facile de lui tordre le cou, de lui enfoncer Meurtrière dans le crâne pour disparaitre ensuite.

Mais malgré sa haine dévorante et sa soif de vengeance intense, il sait que ce n'est pas le bon moment. Il y a trops de gens ici. Et elle n'est pas seule. Si cette pute se serait assise juste devant lui, il aurait pu. Mais par malchance pour lui et une chance inouîe pour elle, elle est deux rangées en avant.

Chance pour lui, elle est tellement imbue d'elle même qu'elle ne l'a pas reconnu. C'est vrai que logiquement elle chercherait quelqu'un de plus vieux. Mais il porte toujours le même vieux chapeau et sensiblement le même manteau.

La main rebaisse le bord du chapeau juste ce qu'il faut. Pour qu'il puisse continuer à l'observer tout en ayant l'air de dormir.

Saine compétition entre Dakota et Xoramen, lequel des deux serait le plus galant. Tout ça avait commencé quand elle avait remarqué qu'il ne la laissait rien faire quand elle était habitué de tout faire. Agacé par ce comportement, elle avait commencé à le devancer, puis elle c'était rendue compte qu'il détestait ça, qu'elle prenne les devants. Le compétition était lancée. C'était devenu un jeu, un jeu de fierté. 1 - 0 pour elle en ce moment.

- Iranoe est restée dans le vague, faut dire. Je n'ai fais qu'appuyer ta candidature, hein ? Mais, il faut dire qu'il n'y a pas tellement de prof qui passe les candidatures... Elle joue de l'esprit si tu vois ce que je veux dire...

Xoramen hoche la tête et esquisse une moue de contrariété. Oui, elle comprenait très bien. Elle connaissait Iranoe et elle avait toujours eu du mal à bloquer son esprit aux Legilimens. Alors elle se contentait de penser à autre chose, des choses qu'ils n'allaient pas comprendre.

- En gros, elle va fouiller dans ma tête pour savoir c'que j'veux et marchander ensuite avec ça ? M'étonne pas...

Elle roule des yeux et secoue la tête. Quelque chose vient de se produire. Elle ne sait pas quoi, mais c'est là. Ça s'insinue lentement et sournoisement dans ses cheveux, dans les replis de son manteau, chatouille sa nuque et plonge dans son dos. Elle frissonne, sans savoir pourquoi et se passe la main sur la nuque pour chasser le malaise.

Un regard subtile tout autour, pour chercher la pronenance du malaise. Elle sent quelquechose, qui vise directement sa personne. C'est pas un malaise général. C'est elle. Vous savez, cette impression d'être épiée, puis la question qui brûle les lèvres "Qui est là ?". Et la crainte de découvrir qui c'est... elle n'écoute plus vraiment ce que raconte Dakota, elle n'écoute que le cri déchirant du silence et tente de faire taire son intuition.

- Excuse-moi, Dakota, j'étais distraite...

Non, c'est pas vrai... impossible... elle la cherché durant 11 ans, malgré que les autres lui aviaent dit de ne pas le faire, que parfois ne pas savoir serait moins pire que de savoir... et l'unique fois où elle ne le chercher pas dans la foule, il est là ? C'était trop bête... mais Jali disait toujours de ne pas chercher ce qu'on cherchait, pusqu'il serait toujours là quand on ne le cherchait pas. C'était vrai.

Comment, lorsqu'on est directement devant, regarder en arrière sans que ca ne soit possible à déceler, est possible?

Pas pour un observateur aussi fin qu'Halewyn en tout cas. Les prunelles sombres de Dakota indiquent clairement le fait.

Mais bon, pour le moment, il n'y a pas grand chose d'autre à faire que de continuer le "petit somme"

Immobile, il continue donc sa mise en scène, savourant intérieurement le frisson qu'il sent passer sur Xoramen. Elle a toujours su quand il était là. Et ce frisson là, n'est pas dû à de l'excitation, au contraire...

Un léger reniflement... Il se cale encore plus confortablement dans son siège du magicobus.

Comment s'assurer de ne pas se tromper avant de faire quoi que ce soit ? Avoir la confirmation qu'elle ne se trompe pas serait sans doute inquiétant, très inquiétant, mais se tromper serait encore pire. Ce serait très décevant.

- Ouais, genre... Comme si tu m'avaisp paaas... Qu'est ce qu'il se passe Xo ?

Elle ne prend pas la peine de répondre, mais observe ceux qui se trouvent dans le Magicobus. Surement pas la vieille, ni le râleur en avant. Pas non plus la femme, et pas l'autre...

- Que passa, Xoramen ?
- Chuuuut, se contente-t-elle de répondre.

Un silence, un lourd silence, du moins c'est l'impression que Xoramen ressent, un silence bourdonnant, rythmé par les battements de son coeur qui s'accélère. De l'extérieur, elle semble calme, sauf peut-être sa respiration plus profonde, plus longue. Elle jette un coup d'oeil à Dakota, cherchant une quelconque réponse de sa part, bien qu'elle sache très bien qu'il ne pourra lui en donner aucune. Elle entend le reniflement venant de l'arrière. Ses doutes se confirment. C'est lui. Elle ferme les yeux et serre la mâchoire. Trop d'années...

Elle tourne légèrement la tête de côté, sans regarder totalement vers l'arrière. Elle ne regarde nul part en fait.

- T s nz ns n rtrd, hlwn.

L'inconnu du fond ne bouge pas. L'éclat des prunelles pourpres bien dissimulées par le rebord de son chapeau, il voit l'autre gus se placer devant Xoramen. Probablement son nouveau jouet.

Constatation: Le mâle est un danger potentiel.

- T s nz ns n rtrd, hlwn.
- Xo ?

Il ne répond pas, reste là à ''dormir'' Xoramen n'a aucune preuve que c'est lui. Réagir ne serais ce que d'un poil confirmerais ses soupcons.

Et il ne parle pas au gibier. Attendre le bon moment. Halewyn est un homme très patient en chasse.

Très patient.

Il ne bouge pas. Halewyn ne bouge pas. Elle laisse s'écouler les secondes, sans vraiment remarquer que Dakota a changé de place et qu'il est devant elle. Halewyn avait refusé de les suivre. C'était ce qu'ils lui avaient dit. C'est ce que Hiep lui avait dit.

- Xo ?

Elle ne répond toujours pas, le regard vague, attendant toujours le moindre mouvement venant d'Halewyn. Elle le sait que c'est lui. C'est chimique. Une réaction d'effervescence chaque fois qu'ils respirent le même air. Leur première rencontre l'avait prouvé et la suite n'avait fait que confirmer.

Mais il ne se montrera pas. Quelque chose avait changé. Elle même avait changé. Même le frisson avait quelque chose de plus... terrifiant...

Le fait s'impose comme un troll dans une latrine. Il n'allait pas bouger. Il ne pouvait rien faire devant témoin... c'était Halewyn. Elle tourne la tête d'avantage et pivote légèrement, pour regarder ouvertement Halewyn. Le graphite sonde la masse qui semble dormir. Il ne bougera pas. Si elle veut le faire bouger, faudra que ce soit dans un endroit retiré.

Elle se retourne brusquement vers Dakota, sursautant de le voir si près et devant elle. Le graphite se rive au yeux noirs de Dakota. Il brille un instant de panique, avant de reprendre son éclat acéré.

- C'est ici que je descends, décide-t-elle d'un coup.

Elle se lève dans un froissement épais d'étoffe. Si elle a délaissé les bijoux, elle ne semble avoir oublié aucun de ses jupons multicolores. Elle n'attend même pas Dakota, et elle avance à grandes enjambées vers l'avant et s'arrête à côté du chauffeur.

- Je descends au prochain arrêt.
- Vous savez où c'est ?
- Non. Mais je descend au prochain.
- Comme vous voudrez.

Et le Magicobus freine brusquement, déstabilisant et faisant valser tout le monde derrière, avant de s'arrêter.

- C'est ici.
- Merci.

Elle descend du Magicobus. Une bourrasque de vent tourbillonne dans ses cheveux et ses jupons. Elle n'attend pas Dakota. Elle se remet en marche, sans attendre. Elle semble chercher quelque chose. Elle cherche un chemin, en fait. Elle s'engouffre dans une rue étroite, entre de hauts bâtiments.

La chasse est lancée.

Jadis dans une forêt de feu et de glace. Une parfaite journée d'automne. Maintenant dans une rue étroite et obscure, une parfaite nuit de décembre. Les deux représentant parfaitement la situation.

Un début et une fin. Un chant du cygne et une dernière valse.

Le magicobus qui s'arrête déstabilise tout le monde. Envoie tout valser partout. Parmis ce chaos, un crac sonore passe inapercu. Quand tout le monde réussit à se remettre de cet arrêt brusque, il y a deux passagers de moins dans le bus.

Le dormeur et la gitane.

https://horcruxes.forum-actif.net/londres-moldu-f69/it-s-just-a-slight-attack-t1031.htm#14493

MR PRESSE-Et j'espère que vous avez l'intention de me rembourser le pressing tous les deux: parce qu'entre le café et poil de votre bestiole je ne peux plus aller à mon rendez vous.

Samara se sentit bouillir mais l'homme au lynx la prit de vitesse.

HAYATO- Si je me souviens bien, les sorts de disparitions sont au programme des BUSES. Auriez-vous arrêter l'école avant cela?

Elle ne put réprimer un petit rire, c'était vrai, l'homme pressé aurait très bien pu s'en tirer tout seul. Pas besoin d'aller pleurer au pressing.
Un homme encore pu mal poli que lui entra dans le magicobus et poussa l'autre sur une place improvisée grognant quelque mots au passage.

SAMARA-Décidément il n'y a que des gens sympathique à Londres.', soupira la jeune femme en ayant une pensée pour son joueur de quidditch qui lui, était beaucoup plus courtois.

PRESSE-C'est un scandale! Et vous qu'est ce qui vous fait rire?!!! J'exige qu'on me rembourse mon ticket!!! D'abord on me renvers du café dessu , ensuite on m'humilie, on me bouscule!! Croyez moi ça ne va pas se passer comme ça, vous aurez de mes nouvelles!! Tous autant que vous êtes!

Samara approcha de l'homme, et lui jeta un sortilège très simpke qui redonna à son smoking toute sa prestance.

SAMARA-Maintenant boucler là, il y a des gens beaucoup moins agréable que moi où que monsieur...,' elle se tourna vers l'homme au lynx d'un air interrogatif, 'je vous conseille d'obtempérer si vous ne voulez pas avoir plus d'ennuie.

PRESSE-Elle me menace!!! Vous avez vu ça elle me menace!!!!!!!!!!

je déplace