Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 MOON POWERFUL *

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Vitaly & Jake O.
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MessageSujet: MOON POWERFUL *   MOON POWERFUL * Icon_minitimeLun 24 Déc - 3:21

MOON POWERFUL * 12970036wu3 MOON POWERFUL * 12970034fd7



    « O r l o v »

    « Orlov signifie Le requiem sinueux en russe. Le requiem sinueux. C'était bien trouvé, vous ne trouvez pas ? La famille Orlov remonte aux plus lointains hommes des beaux pays de l'Est. C'est quelque chose qui colle à la peau, ça. Le nom aussi. Comment le nom a su rester aussi longtemps gravé dans les sangs ? Tout simplement car aucune fille n'est jamais né d'un Orlov. Le premier d'entre eux eut neuf fils, qui chacuns eurent autant d'enfants mâles. Les Orlov sont increvables, sachez le. »

    « Rappelez vous mes enfants, nous sommes l'évolution, nous sommes l'apogée d'un nouveau monde. Nous sommes de ceux qui gagnent, de ceux qui vivent. Ceux qui nous tiennent têtes tomberont, à la gloire de notre patrie. Les pays de l'Est, l'orageuse Ukraine, la voleuse Bulgarie, la folle Hongrie, la belle Pologne, l'hideuse Moldavie, la petite Roumanie et la blanche Russie. Mes enfants, n'oubliez jamais d'où vous venez, qui vous êtes et quelle est votre mission. Si un jour un homme est devenu Loup Garou, ça n'est pas pour que les Humains viennent pourrirent notre sang. Nous vallons bien mieux qu'eux, que tous ça. Rappelez vous mes enfants que vous êtes issus du Premier des Orlov, du nom de Kir Fenrir Orlov. Le premier. »
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Vitaly & Jake O.
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MessageSujet: Re: MOON POWERFUL *   MOON POWERFUL * Icon_minitimeMer 26 Déc - 4:42

Chapter One _ The Beginning




MOON POWERFUL * Faramir-icons100-05-02-sorrow-deana MOON POWERFUL * Progking46
MIKHAIL - FENRIR


Je dois dire ce que j'ai à dire
Et ensuite je jure que je partirai
Mais je ne peux pas te promettre que tu aimeras les mots


    Sibérie - ? avant Jésus Christ.

    L'aube était frémissante. Une chose douce et délicate. Sa rosée noyait les praies, et mouillait doucement la neige qui recouvrait le territoire. Une silhouette se détacha d'un buisson, tâchant de sa masse obscure la neige, s'enfonçant dans celle-ci. Ses pas étaient rapides, sa respiration saccadée, et ses yeux se mouillaient au fur et à mesure qu'il se rapprochait de la baraque de bois qui était son but. Il portait fièvreusement sa main à ses yeux, essuyant du mieux qu'il le pouvait les larmes, celles-ci rendant floue sa vision il chuta et tomba dans la neige, s'enfonçant dans sa douceur froide, et en ressortit rapidement, le visage alors rougi par la fraîcheur. Il se remit à galoper pour enfin frapper frénétiquement aux portes de la baraque. Un autre homme lui ouvrit la porte, un peu plus mature, les cheveux d'un noir corbeau et crasseux lui tombant sur les épaules, et des saphirs pour yeux. Posant ses mains sur les épaules de l'essouflé, il le regarda, ce dernier balbutiant des mots entrecoupés par ces souffles irréguliers.


    « Fenrir. Mon frè... Re... Père... »
    « Mikhail ? Tu... Tu es pâle ! Où est Père ?! »
    « Il... Il a été... Emporté... »
    « Par qui ? Comment ? Où ça ? Mais ?! »
    « Par le loup... Mon frère... Par le loup... On été en chasse... T'sais.. Les perdrix... Et... Là... La meute.. Je... Désolé... »

    Le sang ne fit qu'un tour. La plus grande des deux silhouettes se détacha de l'autre et attrapa un arc et une dague. Il fourra sa main dans un carquois et en sortit alors une dizaine de carreau. Il plissa le nez en remarquant qu'ils n'étaient pas aussi fins qu'il le voulait. Il se tourna, bousculant Mikhail qui était resté sur le seuil de la porte. Celui-ci se tourna, suivant du regard son frère qui s'éloigna dans la neige, empruntant le chemin qu'il venait de faire. A son tour, et plus rapidement encore, il entra dans la baraque et prit le même équipement, ressortant, il se remit à courir.

    « Fenrir ! Attends moi ! »
    « Pas l'temps, Mikhail ! Il faut retrouver Père avant que le loup n'lui arrache les boyaux ! »
    « Mais ? Tu sais bien que l'loup habite dans l'marécage ?! »

    Fenrir se stoppa net, tournant son visage mouillé par les larmes vers Mikhail. Aussitôt, le plus jeune comprit : ça n'était pas son frère qui était devant lui, mais le chasseur, le fier représentant de la famille. Pas le Fenrir qui le nourissait et racontait ces aventures autour d'une table le soir pour faire rire les trois jeunes hommes. Il se mit alors à trottinner derrière le plus grand. Arrivés à l'orée de la forêt, ils se stoppèrent pour voir de plus près les traces de sang sur le sol. Un hurlement venant de la forêt les firent frémir. Sans réfléchir, Fenrir se jeta à travers les fourrées, Mikhail le suivit alors. Son pied s'enfonça directement dans la vase du marécage, emportant avec lui les quelques carreaux qu'il avait amené. Un petit cri, un rugissement, Fenrir se retourna et l'attrapa, le tirant hors de l'eau. Un regard désolé, mais pas le temps de comprendre que déjà l'aîné traçait une route sur le sentier dessiné par le sang. Prenant le pas, Mikhail se pressa à son tour derrière son frère, de peur de le perdre, de se perdre aussi. Les membres du plus grand tremblaient d'excitation, de cette pointe de quiétude et de colère, ce mélange d'haine et de terreur.

    Ces cheveux noirs de jais battait ces omoplates à chaque fois qu'un de ces pieds se posaient sur le sol, si seulement ils avaient eut le temps de le toucher ! Fenrir courrait comme si la meute était à ces trousses. Il n'avait qu'une envie : retrouver son père et lui dire combien il l'aimait et combien il avait eu peur. Si seulement il le retrouverait. Il savait, comme tous les villageois, qu'une fois dans la forêt de Moëris, on n'en ressort jamais. Et c'était bien ce qui inquiétait le chasseur. Un autre hurlement fit stopper les deux frères qui restèrent aux aguets. Un bruissement d'oiseau. Les corbeaux s'envolèrent dans une langueur à en glacer les sangs, et Mikhail comprit. Il se jeta sur le côté, une masse noire passant à son ancien emplacement, tous crocs dehors, un deuxième le suivant, plus clair, plus jeune, plus vif. Ils disparurent aussi rapidement qu'ils étaient arrivés. Fenrir se retourna alors, rattrapant une fois de plus Mikhail et le relevant.


    « Ils ne sont plus très loin. On sent bien la chair d'ici. Et on a déjà croisé les deux, les autres doivent se terrer ! »
    « Certes, mais ils doivent fuir vers l'Ouest.. Sans le fleuve à l'Est, nous n'avons aucune chance. »
    « Pas de quiétude, ils auront bientôt un carreau dans le crâne à la place de la cervelle ! »
    « Oui ! Ils nous ont déjà enlever notre soeur et notre mère. Ils veulent notre père ? Et puis quoi encore ? »
    « Ils vont le payer de leurs peaux ces sales bêtes ! »

    Les deux frères repartirent à la chasse. Fenrir guetta sur le sol les traces des loups et comprit qu'ils allaient comme prévu à l'Ouest. Il fallait les rabattre vers l'Est, sinon la lutte était finie. Au moment où il se releva, un autre hurlement déchira l'atmosphère pesante. Leur père. Mikhail s'élança le premier, ouvrant la force à travers la vase et les bouts de terre. Un pas de trop, la terre alors traîtresse s'écroula. Fenrir par derrière lui attrapa la main, et pour la troisième fois, lui redonna l'équilibre désiré. Il se relança à la poursuite de son frère, plus souple que lui il arrivait un peu mieux à gérer la traîtrise de la terre. A dernier hurlement. C'était finit. Les deux frères comprirent qu'ils n'avaient pas été assez rapide, et que tout été finit. Ca aurait été si facile de revenir en arrière, de rentrer chez soit et se dire que le deuil se fera pendant un mois, et qu'il n'y aurait pas de veillé... Mais là. Non, ça n'était pas possible. C'était leur père. C'était ces loups. La vengeance criait. Dans les plaines de Sibérie, la vie n'était pas un fleuve tranquil, loin de là. Entre les ours qui fracassaient le garde manger et les affamer, les loups qui prenaient leurs femmes et leurs filles... Non. Ca n'était pas possible. Ca n'était plus vivable.

    Mikhail éclata en sanglot quand Fenrir tira son arc de son omoplate pour la câler dans la paume de sa main, bandant alors la corde de ce dernier. Un grand sourire béa cacha la douleur du moment : le coeur de l'aîné criait. Le cadet aurait bien essayé de l'arrêter, de l'attraper par le bras et de pleurer sur son sort, de se dire que tout irait mieux à deux... Mais ça n'était pas possible, et il le savait. Dans la faune, à travers le marécage et la terre boueuse, Fenrir s'élança tel un chien, la gueule grande ouverte, le visage déformé par la haine et la colère, ce sourire dément sur les lèvres. Que personne ne s'oppose à la volonté du chien.


J'enfonce mes doigts dans mes yeux...
C'est la seule chose qui arrête lentement la douleur...
Mais il est fait de toutes les choses que j'ai à supporter...


    La forêt est mère de toute insécurité quand la baraque de bois est mère de toute sureté. Fenrir savait ce qu'il risquait en y allant seul. C'était la mort assurée. Mais qu'importe. Il savait que Mikhail irait cherché les gens du village, et qu'ils viendront chercher sa dépouille, ne serais-ce que pour reposer en paix près des siens, près de sa mère et de sa soeur. Il entendait les petits essouflements de la terre sous ses pieds, les petits hullulements quand le feuillage des arbres se faisaient trop épais pour laisser passer les quelques rayons du soleil flamboyant, ces petits bruits grissonants donnant au chasseur la seule certitude de la mort proche et parfaite. Mais rien ne venait. C'était angoissant. Fenrir ne se doutait de rien, et ces pupilles bleutés luisaient dans la nuit, cherchant en vain le corps pour lui donner un repos éternel propre à leur pays. Une bourrasque de vent envahit soudain la forêt, faisant siffler les feuilles, l'éternel courant d'air longeant avec violence l'écorce des arbres. Fenrir ne bougea plus, se stoppant net sur place. Il savait. Il banda son arc avec vitesse et tira dans les fourées. Un couinement confirma son hypothèse : il était à la tanière. Une bague de six loups surgirent alors des fourrées, donnant à Fenrir l'impression de six démons. Leur pelage noir jurait avec leur yeux d'un bleu clair et luisant sur fond d'ambre vif. Pas peur. Ces muscles se contractent, il bande encore une fois son arc, tire son premier carreau mais l'animal bouge trop rapidement et ne le reçois que dans le flanc, trop peu profond pour lui infliger de lours dégâts. Rater une fois. Mourir deux fois.

    Il fait un pas de côté, une masse noire passe alors à cet emplacement, prenant un nouvel appuit et mordant alors au mollet de le chasseur qui tombe à la renverse. Pas question de se laisser faire. A main nue il attrape un carreau et le plante alors dans l'oeil du canidé qui couine en reculant, laissant de son oeil jaillir un sang presque noir. Démon. Le chasseur n'a pas le temps de se relever que deux autres chiens lui attaquent les flancs, attrapant dans leur gueule ces côtes et réduisant à néant sa peau, l'arrachant littéralement de son corps. Il hurle de douleur, attrapant par la gueule l'un d'eux et le repoussant, de quoi se retourner pour pouvoir attraper le dernier par le museau, enfonçant d'une autre main ces doigts dans les orbites du loup. Celui-ci aussi couine, tout en reculant, mais rien à faire, trois autres attaquent, et le chasseur se fait déchiqueter. Au loin, on entend les villageois qui hurlent à tout bout de champ, frappant de leur fourche et de leur pelle la terre fraîche de leur pays, frappant la neige et s'y enfonçant, de même pour la vase qui les retarde. Fenrir le sait : ils n'auront pas le temps d'arriver qu'il ne sera déjà plus de ce monde. Lutter. Il le faut, pour la survit de sa famille. Un grand coup de pied fait reculer un loup, qui réattaque aussitôt, rechopant le bout de viande précédement laisser. Un plus gros que les autres se montrent alors. Ces yeux sont différents. Ils n'ont pas cette notion de presque humain, ils sont d'un ambre puissant, fonçant alors le bleux de ces yeux pour le transformer en un gris opaque et métalique. Le chasseur n'en revient pas. C'est bel et bien le loup qui a emporté sa soeur, quelques années auparavant.

    Pulsion de haine et de rage. Il se secoue frénétiquement, sentant que le loup charge sur lui, et les autres loups se reculent, docilement. Pas le temps de prendre un carreau ou l'arc que déjà le loup noir lui attrape la cage thoracique la broyant sous ces crocs. Il sent son coeur palpitait sous la douleur et des larmes lui mouillent les yeux, mais ne couleront pas : un vrai Prusse ne pleure pas.

    ...
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