Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 Mocca Cacao - Free

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Dakota T. Almadovar
Dir. de Serpentard
Prof. de Sortilèges & Langues de Plomb

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Dakota T. Almadovar


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MessageSujet: Mocca Cacao - Free   Mocca Cacao - Free Icon_minitimeLun 14 Jan - 21:53

    Le vent soufflait en cette saison. Un de ces vents qui vient de la mer, emportant une bien belle fraîcheur qui nous pousse à détester cette magnifique saison qu’est l’hiver. Pourtant, cette dernière est pleine de beauté, comme toutes les autres saisons. Seulement, elle est beaucoup plus sinistre, plus poétique… Plus mystérieuse. Elle est si attirante, si différente des autres saisons pleines de couleurs… L’hiver est une magnifique saison. Les arbres sont nus, la neige les recouvrant tant bien que mal, tombant au sol laissant les enfants jouer avec, leur donnant ainsi cette joie, cette chaleur au fond du cœur, leur permettant ainsi de jouer pendant des heures sous une température glacée sous le regard attendri, mais légèrement inquiet de leur mère qui les attendent sous la chaumière, leur préparant un chocolat chaud, avec des petits cookies succulent… Diaz jouait avec un bout de bois à grattouiller le sable enneigé pour tenter de ressortir un quelconque coquillage, comme le voulait sa tradition qu’était de ramené un coquillage à chaque sortie sur la plage.

    Au bout d’un moment, il leva le regard vers son père qui était assis sur le dossier d’un banc de pierre, les pieds posés sur le banc, les bras en appuie soutenant la tête de l’homme aux allures ténébreuses, et sinistres. Diaz le regarda quelques secondes, le détaillant comme il le faisait à chaque fois, sans le vouloir, connaissant que trop bien son père malgré ses sauts d’humeur que lui seul, et les rares personnes suffisamment proche de Dakota pour les prévoir. Il avait le regard perdu vers l’horizon, perdu dans l’écume de cette mer grise et sombre. Les rares mouettes qui avaient le courage de plonger leur bec s’en allait alors que le soleil avançait vers l’ouest, mais lui, il ne bougeait pas. Il était comme pétrifié, le regard perdu, l’esprit voguant aux rythmes des vagues s’écrasant sur les rochers de la falaise un peu plus loin vers l’est, à quelques pas. Il semblait comme… Diaz sentit une profonde douleur dans son petit cœur. Il savait que son père pensait à elle…

    Yuki. Diaz n’en avait qu’entendu parlé et vu en photo de nombreuses fois. James lui en parlait souvent. Il adorait écouter ces histoires… Ca devait être bien d’avoir une vraie mère. Celle de Diaz ne voulait pas tellement s’en occuper, préférant le laisser au père du petit. Oh, il n’en était pas mécontent car ce dernier savait que Dakota l’aimait par dessus tout et qu’il ne faisait pas de différence avec James, le fils de cette femme là… Diaz aimait son père. Cette capacité qu’il avait d’aller bien à tout moment… D’avoir le sourire, de rire pour n’importe quel genre de connerie, pourvu que ce soit avec des potes ou sa famille… Le fait de le voir stricte, dur, et sévère, non pas qu’avec lui, mais envers lui même, et les gens qui l’entouraient. Diaz voyait en son père un chose énorme, ce cœur qu’il possédait… Diaz savait que sous ses airs de gros durs, en son père, il se cachait un cœur tendre, doux, et sensible…

    Elle n’était plus à ses côtés depuis 10 ans. Diaz avait longtemps cru qu’elle était montée au ciel, comme il disait, là où Cecilio et Mamie étaient à présent… Mais il avait récemment appris, en écoutant Tati Talia et le cousin Diego discutaient avec Tonton Enrique, qu’il l’avait revu Yuki, qu’elle n’était pas morte… Mais que leur retrouvaille ne s’était pas passée comme prévue… Puis, il était tombé malade… Mamie était morte… Quelques jours plutôt, ça avait été Cecilio, son cousin, neveu de Dakota… Il avait donné sa démission à Poudlard, à cause du fils et de la fille de la sous directrice de Poudlard, qu’il avait manqué de tuer sous la colère, reprenant son boulot d’Auror… Diaz comprenait beaucoup de chose malgré son jeune âge. Il était souvent silencieux, préférant la solitude à la compagnie des autres gamins, ce qui lui avait permis, en observant les adultes de son petit regard innocent et malicieux, de comprendre la façon de penser des adultes. Là… Dakota souffrait. Mais lorsque Diaz s’approcherait de son père, ce dernier lui sourirait comme d’habitude…

    Diaz grelotta. C’était bon. Maintenant, lui aussi, il voulait un chocolat. Mais un chocolat de Mocca Cacao, le célèbre chocolatier du chemin de traverse. Il ramassa le coquillage qu’il avait trouvé quelques minutes auparavant, le serrant dans sa petite main basané, et il se mit à marcher, enfonçant ses petits pieds dans la neige avant de rencontrer le sable congelé, qui craquelait sous ses pas. Lorsqu’il arriva à hauteur de son père, il vit ce dernier s’essuyait rapidement une larme qui venait de jaillir doucement du coin de l’œil de Dakota. Diaz fit comme si il n’avait pas vu, respectant le moment d’intimité dans lequel c’était mis son père en attendant qu’il est fini de jouer sur la plage. Diaz lui tendit son coquillage en lui disant :

    - Tiens, Papa ! J’ai trouvé ça ! C’est pour toi !

    C’était le genre de cadeau con que donnait un enfant avec plaisir pour faire plaisir à leurs parents. Généralement, et comme le faisait souvent Dakota, il disait merci sans même jeté un regard pour le ranger dans un endroit et pour ne plus jamais y touché. Néanmoins, c’était des petits gestes comme cela qui rendaient les parents contents, car ça leur faisait plaisir. Dakota tendit la main, le prenant délicatement des doigts de son deuxième fils pour le regarder longuement, le regard de Diaz sur son visage, en attendant sa réaction. Le coquillage était magnifique. D’un noir profond, avec un petit bout de calcaire sur son extrémité gauche, suivant comme on la prenait. Il passa délicatement son pouce, la pierre se révélant être douce. Dakota leva le regard vers son fils qui attendait sa réaction. L’hispanique comprit le geste de son fils, et il eut un sourire. Il tendit sa main, la lui passant dans les cheveux comme pour les lui ébouriffer gentiment, comme il le faisait souvent. Puis il tapota le dossier du banc comme pour l’inciter à le rejoindre et à s’asseoir près de lui.

    Diaz s’exécuta, content d’avoir provoqué un sourire sur les lèvres de son père. Il se blottit contre lui, son père le prenant contre lui, par l’épaule, sa main sur l’avant bras de son fils. Dakota le regarda quelques instants, un léger sourire sur ses lèvres, avant de reporter son regard vers la mer. Quelques secondes passèrent avant qu’il ne les repose sur son fils qui lui même, venait de lever son regard vers lui. Ils sourirent, puis, Dakota finit par ouvrir la bouche pour lui demander :

    - Tu veux qu’on rentre ?
    - Euh… On peut… Nan, nan, c’est bon.
    - Oui ?
    - Non, non, c’est bon.
    - C’est bon, vas y, Ptite tête…
    - Bon… On pourrait aller boire un chocolat chez Mocca Cacao ?

    Dakota éclata de rire. Diaz était réellement un bon comédien. Si petit… Mais si calculateur. C’était impressionnant des fois. Tout avait été bien dosé… L’hésitation, le refus de dire ce qu’il voulait dire, tout en commençant à poser sa question, son petit regard mal à l’aise… Dakota s’en mordait les doigts des fois, car il ne pouvait pas lui dire non, et il le savait ce petit con ! Ca le gonflait, ce genre de comportement, mais il ne pouvait faire autrement. Il arrêta de rire, un sourire aux lèvres, et il répondit :

    - Allez, allons y !
    - Merci…
    - Et arrête de faire le timide, ça me bande !
    - Ca veut dire quoi ?
    - Ca me saoûle.
    - Mais tu rigoles à chaque fois… !
    - Jillipollo, va…

    Diaz explosa de rire. C’était LE mot qui le faisait rire lorsqu’il l’entendait. Allez chercher une explication là dedans… bref. Diaz se leva pour se mettre entre les jambes de son père, puis, tenant fermement la main de Dakota, ce dernier transplana en fermant les yeux, tout en attirant son fils contre lui.

    L’espace de quelques secondes, et ils apparurent dans une ruelle du chemin de traverse à quelques mètres du chocolatier. Diaz eut une inspiration assez bruyante, tandis que Dakota soupirait doucement. Il posa au sol son fils qu’il lui prit une main lorsqu’il toucha le sol, puis, ils allèrent ensemble dans la grande allée du chemin de traverse. Comme à tout époque de l’année, et avec ce petit air givrée qu’avaient les vitrines de la rue, il y avait beaucoup de monde, et à chaque fois, il fallait regarder là où l’on mettait les pieds pour éviter de se les faire écraser ou d’écraser ceux des autres pour éviter toutes prises de bec inutiles. Quoiqu’une petite bagarre en plein hiver ne pouvait faire que du bien, étant donné qu’elle chauffait le sang. Tout à coup, Dakota sentit la main de son fils partir de la sienne, la desserrant avec rapidité, et le temps de tourner la tête, ce dernier trouva Diaz le nez collé contre une vitrine de magasin. Pas besoin au jeune père de savoir qu’elle était la boutique, c’était toujours la même : « Quidditch, plus qu’une passion… » Diaz la connaissait par cœur, cette boutique, et Dakota aussi, par la même occasion. Il y allait déjà souvent pour James avec ce dernier pour son équipement qu’il souhaitait changé chaque année pour le Quidditch, et son jeune frère qui était beaucoup influencé par James, s’était épris de la même passion pour ce sport sur balai volant. Dakota s’agenouilla pour être à hauteur avec son fils, et ce dernier prit tout juste le temps de tourner la tête en sa direction pour lui dire :

    - C’est le nouveau « vent des neiges » ! Le « Sirocco » ! Regarde ! Ils disent qu’il peut prendre une accélération de 0 à 1 secondes pour atteindre 270 km/h !!! Tu te rends comptes ! Il recolla son visage sur la vitrine. Tu te rends comptes, il laisse même des flocons de neiges sur son passage ! Et toute l’équipe de Norvège s’en est fait livré !
    - Tu veux qu’on aille y faire un tour ?
    - Non.

    Dakota écarquilla les yeux. L’espace d’un instant son fils était surexcité comme une puce, et là plus rien.

    - Qu’est ce qu’il t’arrive ?
    - Ils vont battre le Mexique, cette année, c’est sûr…
    - Mais non… Ils auront peut être les meilleurs balais du marché, mais ils n’ont pas les bons joueurs.
    - Hehé ! Ils n’ont pas Pedrosa et Gomez !
    - Avec leur minable Von Derful…
    - Trop ! t’as vu la tête qu’il a le papi !

    Dakota éclata de rire, en voyant Diaz mimait le joueur cité lui même, en prenant cette air caricaturée des petits vieux.

    - Je vais l’avoir ce vif d’or ! Je vais l’avoir ! Quel jillipollo…

    Dakota saisit la main que lui tendait Diaz en rigolant. C’était un dégât ce petit. Ca promettait pour la suite. Sur tout le long du chemin, Diaz ne cessait de vociférer à l’encontre de l’équipe nordique, tandis qu’ils arrivèrent à la hauteur du chocolatier « Cacaotier ». C’était une grande bâtisse tenue par un sorcier noir originaire d’Afrique noir. Il avait toujours ce petit accent caractéristique des noirs, mais il était d’une sympathie sans égale. Toujours plein de chaleur et de joie comme sentait sa boutique, le tout relevé de cette petite odeur de café et de cacao moulue, ou cuit en chocolat chaud, etc… La décoration était tirée des origines de Mocca Cacao, comme il s’appelait, et c’était d’un calme époustouflant avec ce petit air de percussion en fond. Diaz lâcha la main de son père pour ouvrir la porte du chocolatier avec empressement. Ils étaient venu ici tellement souvent qu’ils connaissaient bien le gérant à force. Diaz adorait venir ici, et généralement quand on allait pas trop bien, qu’on avait pas le moral, un petit tour ici, et tout allait comme sur des roulettes. Peut être l’effet du chocolat ? Ou l’ambiance agréable et chaleureuse ?

    - Ah ! Les Tsiganes !
    - Non, toujours pas…
    - C’est quoi les Tsiganes papa ?
    - J’t’expliquerais plus tard… Mr Chocolat veut faire du l’humour !

    Ils sourirent puis, ils se serrèrent la main avec joie.

    - Alors comment va ?
    - Très bien et toi ?
    - Ca va…
    - Qu’est ce que vous voulez alors ?
    - Moi, j’veux comme d’habitude !
    - Moi, un Mocca.
    - Tu me veux ?
    - Ouais, exacte.

    Mocca éclata de rire puis, il se retira dans les cuisines pour commencer à faire chauffer le lait et le café. Dakota et Diaz allèrent s’asseoir à une table contre la vitrine. L’endroit préféré de Diaz. Au moins, il pouvait commenter les gens qui passaient tandis que Dakota parlait avec Mocca lorsqu’il y avait pas trop de monde. La cloche de la porte tinta, Dakota tourna la tête en sa direction pour voir le ou la nouvelle venue…
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Misha Vanna Syl
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MessageSujet: Re: Mocca Cacao - Free   Mocca Cacao - Free Icon_minitimeMer 16 Jan - 0:57

    C'est l'hiver, et son petit frisson. C'est un peu comme la Russie qui revêtit son manteau blanc. Les gens ne courrent pas de peur de glisser sur celle-ci, seuls les enfants téméraires s'y risquent, recevant de temps en temps une boule confectionnait par un camarade. Déjà la guerre frappe les bas esprits. C'est peut être le chemin des hommes ? La guerre résonne dans les bas âges et les suivent jusqu'à qu'ils deviennent adultes. Mais peuvent ils comprendrent, à un âge si soustrait des problèmes, qu'un jour où l'autre ils la connaîtront ? Non. Ils sont encore trop jeunes. Misha eut un petit sourire quand un ballon passa devant elle, entraînant avec lui les petits cris aiguës des enfants. Misha ne disait rien, et elle continua un peu plus loin. Elle rendait visite à Kaede, Lenaïelle et Jake aujourd'hui. Elle se rappelait des enfants qu'elle avait élevé. Ils étaient devenus tellement grand...

    Misha eut une grimace, se rendant finalement compte que dans le fond, elle avait veillie. Les années étaient passées, mais rien n'avait changé. Elle avait connu la peur, la gloire, la victoire, la fortune et la peur. Un peu tout en même temps, en un lapse de temps trop court pour qu'elle s'en rende vraiment compte. Elle avait gâchée sa pauvre existence, et voilà ce qu'il en restait. Elle s'était arrêtée, regardant ces mains. Un peu plus d'humanité en elle l'aurait faite pleuré, mais elle n'en n'était plus capable depuis bien longtemps. Le temps balaye le plus souvent la morale des gens. Quelqu'un avait dit « Le sens moral disparaît au-delà de 180 de quotient intellectuel. », alors Misha Vanna Syl se retrouvait dans cette section de la société. Elle vacilla lentement, ces membres se raidirent douloureusement et elle sentit finalement les larmes mouillaient ces mains. Dans quel enfer s'était elle enfermé ? Elle n'avait pas rêvé de cette vie, il voulait en changer. Devenir quelqu'un d'autre. Dieu qu'elle aurait donné tout l'or du monde pour en changer. Elle ne voulait pas être cette misérable professeur qui se disait bonne et sourier... Elle eut un sourire inquiétant, le rire narquois résonnant, s'infiltrant hors de ses lèvres.


    « Bogemoy. On ne possède même pas son propre corps. »

    Elle essuya du revers de la main les larmes et se retira doucement dans les allées plus couvertes, plus sinueuses. L'odeur infâme d'alcool lui tira un haut le coeur. Elle quittait la noblesse des cours propres et des pavés froids pour ça. Pour ce vulgaire taudis de pisseux et de merdeux rampant avec une langueur dépourvue de grâce sur le sol. Leur seul vue rendait Misha d'une arrogance rare, et elle levait la tête, la baguette prête à expulser le premier qui l'approcherait de trop près. Elle arriva à hauteur de Barjow et Beurk. En voyant la vieille enseigne, elle se rappela de l'ancien temps, d'avant les guerres et de pendant. Tout n'avait pas changé, tout était identique. Ce qui avait changé, c'était les gens. Les mentalités restaient les mêmes dans le fond. Elle poussa la porte, mais elle resta close. Elle baissa rapidement le regard et remarquant l'enseigne, indiquant que c'était fermé. Elle recula, lâchant la poignée, la mine déconfite. Elle aurait aimé les voir, leur parler. Elle ne les voyait jamais, et ils ne venaient plus le Dimanche. Elle se retourna, sentant son coeur s'emballait. C'était con ? Oui.

    « Et bien, ma chère Misha, un café vous tenterait ? Oui, oui, et vous ? Mais bien sûr ? Pauvre âme que t'es, Vanna Syl. Allez, bouge toi avant que ces cannibales ne t'attaquent... »

    Elle eut un petit sourire et doucement marcha. Les même pavés qu'elle avait traversé, la même neige qu'elle avait piétiné. Tout n'avait pas changé. Un peu normal vu qu'il ne s'était passé que deux minutes... Deux minutes, et le destin du monde avait changé. Heinrish Mustang était mort. Misha eut un léger soupire à cette idée. Le monde avait il réellement changé ? Non. Pas pour la Russe. Elle relâcha ces cheveux en arrière et se mit à marcher lentement, s'attardant devant chaque vitrine, son nez devenu rouge par le froid se reflétant avec l'ensemble de son visage pâle dans chaque vitre. Elle entra finalement chez Florian Fortarôme . Le gérant lui fit un magnifique sourire en voyant la sorcière désignait d'un doigt prudent une des friandises. Misha n'avait pas perdu son âme d'enfant. Elle n'en n'avait jamais eut, mais avec le temps, cette partie d'innocence la rongeait. Elle aimait ce sentiment de pouvoir faire des bêtises sans en subir les conséquences. Manger pour grossir. Et alors ? Elle acheté finalement un paquet de bonbon, une boîte de chocolat et du nougât. Que voulez-vous, on ne se refait pas.

    Après avoir payé, elle en ressortit. Mais à peine sa tête sortie de la boutique qu'elle vascilla et se retrouva étendue sur le sol. Une boule de neige mouillait et tâchait alors la cascade d'encre que formait ces cheveux. Elle cligna des yeux, tournant son visage d'où venait les petits cris de surprise et remarqua une tête rousse et deux grands yeux d'un vert émeraude surprenant. Elle sentait en elle la colère et la rigolade montait. Laquelle appréciée ? « On peut rater sa vie à cause d'un seul mot. » Misha se releva doucement et eut finalement un petit rire. Les enfants se remirent dans leur bataille de neige et de cris, la sorcière reprit doucement sa route, attrapant dans un sachet quelques bouts de nougât pour les manger. La texture n'était pas tendre, mais déjà sa salive prenait le parfum du bonbon. Que du bonheur pour les papilles.

    Misha ferma les yeux et continua sa route. C'était un des rares jours qu'elle n'avait pas planifié. Tout celà, c'était divertissant. Pour une fois, la Vanna Syl se sentait bien. Elle leva un regard éttonné sur la Gazette du Sorcier. Elle tendit la main pour la prendre et déposa sur le comptoir de l'argent, de quoi payer le papier et l'imprimerie, puis se retourna sur son chemin. Elle fixa les images mouvantes, sans vraiment en apprécié la magnifiscience. La première page souhaiter de bonnes vacances. Conneries. Il n'y avait rien à souhaiter, mais Misha ne disait rien et lisant avec un large sourire les lignes qui se donnaient à ses prunelles d'orage.

    C'était comme redécouvrir l'histoire, une nouvelle fois. Elle leva finalement le nez de son papier et sentit la bonne odeur de café d'un passant. Elle tourna la tête vers le chemin qu'il avait empruntait et reconnu Mocca Cacao. Le magasin de Mocca. Elle eut un petit sourire. Le goût du nougât ne l'avait pas quitté, mais les bonbons sont sucrés, et le sucre donne soif. Avec cette envie de chaleur, elle ressentit un peu mieux le froid qui engourdissait le bout de ses doigts. Elle les remua et sentit les frissons s'y propageaient, en même temps qu'une impression de fourmillement désagréable. Ca faisait mal. Elle passa le journal sous son aiselle et se mit en route vers Mocca Cacao. La seule idée de café lui donnait le sourire. Le chocolat ? Elle n'aimait pas trop. Le lait n'avait jamais été une lobbi en réalité. Qui sait, peut être qu'un jour, elle finirait pas apprécié ? Tout change un jour, comme disait sans cesse Aaron depuis qu'il avait rencontré Autumn.

    A cette pensée, Misha comprit l'infinité des sentiments de ce dernier pour la jeune Serpentarde. C'était rare de voir son propre fils rougir quand on lui parler d'une jeune fille, à moins qu'il ne se soit battu avec. Et puis, les chuchotements entre Arrogance, Celio, Luz et lui. Non, rien ne pouvait tromper l'instinct d'une mère. A peine avait il franchit la porte qu'elle savait que quelque chose avait changé, qu'elle n'était plus la seule à compter avec Rose. Que quelque s'était passé, quelqu'un de bien, de meilleur pour la vie de sa progéniture. Et ce quelque chose, c'était elle.

    La professeur poussa la porte d'une main, la deuxième tenant le paquet de bonbon et plus haut la gazette. Elle n'eut pas de mal et entra finalement au chaud. Elle eut un sourire plus large en sentant la bonne odeur de café envahier ces poumons. Que c'était bon de se dire que tout aller bien, pour une fois. Elle tourna la tête, retirant de sur ces épaules sa large veste noire. Il faisait chaud ici. Chocolat chaud ? Café ? Dans son esprit, les deux se faisaient toujours la guerre. Elle tourna le regard, cherchant le gérant et finalemen posa ses yeux sur Dakota et Diaz. Elle croisa d'ailleurs le regard du Directeur des Serpentards et le reconnu aussitôt, mais elle mit un temps à réagir. Que faisait il ici ? Et qui était cette petite chose avec lui ? Son fils ? La russe se rapprocha doucement de lui, ne cherchant pas plus que ça à s'imposer. La compagnie, elle s'en passait très bien en générale, mais pour une fois, c'était différent. D'une voix qui avait toujours été la sienne, de ces années de Poudlard jusqu'à maintenant, et que Dakota avait toujours entendu, étant de la même promotion, elle dit dans un sourire :


    « Bonjour Monsieur Almadovar. »

    Identique. Elle n'avait pas changé, toujours cette politesse, ce respect dans la voix, et pourtant cette froideur et cette arrogance dans les gestes. Misha n'était pas là pour prouver quoi que ce soit, mais c'était un peu sa façon d'agir, d'être. Elle avait toujours était ainsi, dans le fond. Elle quitta Dakota du regard pour reporter son attention sur Diaz.

    « Je vois qu'on est pas seul, qui plus est. » Se retournant vers Dakota. « Ce petit ange serait il le petit frère de James ? »

    Sourire. La Vanna Syl, curieuse ? Non, bien sûr que non. En temps normal, elle ne serait même pas venue. Mais aujourd'hui, tout était bel et bien différent. Elle était heureuse. Pourquoi ?

    'Cause.
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Dakota T. Almadovar
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MessageSujet: Re: Mocca Cacao - Free   Mocca Cacao - Free Icon_minitimeSam 19 Jan - 18:19

    - Bonjour Monsieur Almadovar.
    - Hey, Misha !

    Ce respect qu'il y avait dans sa voix, Dakota avait toujours apprécié. D'ailleurs, il l'avait toujours apprécié, et ceux, depuis les plus petites années de leur existence, du moins, leur année à Poudlard. Tout deux d'EX_ Serpentard, ils s'étaient souvent vu dans la salle commune de leur maison. Néanmoins, le souvenir le plus intense avait été lorsqu'il s'était retrouvé en face de James Corsa, en fin de sa dernière année avec toute sa clique de Poufsouffle en adoration devant ce bouffon de Serpentard. Dakota s'était bien amusé, mais surtout bien énerver. Enfin, bon, il eut un petit sourire à son encontre avant de regarder Diaz pourqu'il salue à son tour, le professeur d'Etudes des Moldus. Oui, ça par contre, Dakota ne l'avait jamais compris. Néanmoins, il n'avait pas passé sa vie avec. C'était plus une sorte de connaissance qu'autre chose. Une connaissance pourqui il avait un certain respect. Diaz se leva de sa chaise, dont il touchait à peine le sol lorsqu'il était assis avec ses pieds, et il attendit que Misha se soit légèrement courbé vers l'avant pour lui faire un bisou sur la joue avant de dire :

    -
    Je vois qu'on est pas seul, qui plus est.
    - Bonjour, Madame !
    - Ce petit ange serait il le petit frère de James ?

    Dakota eut un sourire rempli de fierté d'être le père de ce petit, mais également de son grand pour qui il avait une certaine fâcheuse tendance à le laisser faire un peu ce qu'il voulait à cause de son amour pour Yuki. Il lui ressemblait tellement qu'il avait du mal à se montrer sévère pour une connerie débile. Envers Diaz, il était plus dur, mais beaucoup plus présent dans son éducation, ce qui pouvait aisément complété et rendre compréhensible son attitude différente envers les deux garçons pour qui il avait une adoration et un amour phénoménal. C'était ses gamins. Qu'une personne leur fasse du mal, et alors là... Dakota remuera Terre, Ciel et Mer pour retrouvait cet enculé et le tuer dans une souffrance particulièrement douloureuse. Très protecteur. Oui, tel était Dakota envers les membres de sa famille. C'en était pire lorsqu'il les avait engendré.

    -
    Oui... C'est bien son petit frère...

    Dakota posa son regard sur Diaz qui lui fit un sourire en retournant s'asseoir près de lui. Le père de ce dernier eut un léger sourire. Ils avaient tous cette marque... Cette mouche sur la joue droite aussi légère et peu marqué soit elle... C'était ce qui montrait en quelques sortes cette appartenance à la famille Almadovar. Ils en étaient tous fier. Il posa son regard sur Misha qui lui fit un sourire. Dakota ne put s'empêcher d'avoir une moue agréablement surprise tandis que ses lèvres conservaient leur petit air coquin qu'il avait quand il souriait. Il l'invita à s'asseoir au même moment où Mocca arriva, posant le mug de Mocca devant Dakota et le gros bol de chocolat devant Diaz. D'un geste de la baguette, il fit venir du buffet les cookies et les pains aux chocolats qu'il avait préparé et ils se posèrent devant Dakota, Diaz, qui en subtilisa un sans aucune autre forme de procés sous le regard de Dakota qui s'était légèrement durci lorsqu'il avait vu la façon de prendre de son fils cadet.

    -
    Et pour vous, ma petite dame ?

    Avait il ajouté dans un anglais où l'on percevait totalement cette accent Africain dont il était originaire. Dakota eut un léger sourire et il murmura un :

    -
    Merci...

    Une fois qu'elle eut fait sa commande que Dakota payerait en même temps que la sienne, car cela serait un comble pour un homme de se faire payer quoique ce soit par une femme, surtout un Almadovar, il mit son poing dans son autre main sur laquelle, il appuya son menton où l'on voyait la naissance d'un petit bouc qui était le résultat d'un délire avec Joy, la petite copine de Reese, son meilleur ami.

    -
    Alors Misha, Qu'est ce qui te mène au Chemin de Traverse par un temps pareil ?

    Et toi, Dakota ? Hein ? Pour oublier. Oui. Du moins, pour se changer les idées, car il en avait plus que besoin. C'était encore trop douloureux pour rester seul sans voir du monde. Yuki. Comme ce qui tombait du ciel doucement, augmentant peu à peu la taille de ce beau tapis blanc... La neige... Yuki... Froide, mais si douce. Dakota la voyait ainsi. Et ne plus l'avoir à ses côtés lui faisaient énormément de mal. Diaz regardait son père, tout en jetant des coups d'oeil à Misha tandis qu'il s'amusait à faire des îlots dans son bol de chocolat avec des cookies découpés à main nus.
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Misha Vanna Syl
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MessageSujet: Re: Mocca Cacao - Free   Mocca Cacao - Free Icon_minitimeMer 23 Jan - 1:55

    « Hey misha! »

    Etrangement, en quelques secondes, sa vie était passé devant ces yeux. Cette voix... Combien de fois l'avait elle écouté ? Entendu ? Ne serais-ce que pour l'appeler, ou lui montrer Corsa s'étouffait dans son sang. Non, réellement, elle aimait ça. Ces années à Poudlard avaient été les plus belles mais les plus malheureuses. Malheureuses ? La dernière année, elle ne l'avait pas passé avec le Almadovar, ni avec les White. Tout juste si son propre frère l'avait vu. Cette vague d'émotion l'avait fait, malgré elle, sourire à l'idée que Corsa avait peut être encore la chevalière du mexicain marquée sur sa joue. Non, ça avait été de belles années, où ils étaient encore jeunes... Si jeunes. Cette jeunesse s'était perdue dans la guerre, dans la peur et dans le sang. Pendant tout ce temps elle s'était caché dans une réalité plastique, toute inventée et colorée. Hypocrisie. Elle avait toujours su qu'elle faisait partie d'un système, d'une famille qui n'avait rien de commun. Bien sûr que non! Elle était Misha Vanna Syl, elle était God. Diaz, petit ange qui n'avait pas connu toutes ces horreurs. Dans le fond, Misha se plaisait a plenser que tous ces pauvres enfants ne la connaîtrer plus jamais, si seulement elle en avait été persuader.

    « Bonjour Madame! »
    « Ce petit ange serait il le frère de James ? »

    Elle avait rarement croisé ce dernier, mais Aaron parlait de lui comme il parlait du monde entier : avec enthousiasme. Le Fils de Dieu n'avait pas s alangue dans sa poche, et Misha connaissait toute l'école sans même avoir vu une seule tête. C'était ce qu'il y avait de rassurant dans ce rapport fils à mère. Même si elle lui menait la vie dure, le forcer à travailler et à être rigoureux, il ne lui en voulait pas et rester son fils. Elle comprenait ce sourire fier qu'avait le Mexicain. Le petit Diaz avait une bouille à faire pâlir les anges de leur Dieu. Leur dieu ? Misha ne partageait pas cette opinion, malgré qu'elle n'en parlait que très rarement tout le monde le savait. L'idée lui vint de demander si sa femme n'était pas là, mais le professeur se ravisa. Elle avait entendu les raportages d'Aaron, et avait compris. Yuki, c'est celle dont avait parlé Vitaly. Elle était encore jeune quand ce dernier avait intégré les mangemorts. Elle n'y était rentré que bien plus tard même. Vitaly aussi avait veilli. Comme tout le monde. Le temps passe et détruit tout.

    « Oui... C'est bien son petit frère... »
    « En tout cas, on ne peut pas dire que tu aie fais du mauvais travail. Il a des joues à être pincer par les grands mères. »

    Misha n'en rajoutait pas, ou rarement. Elle avait toujours aimé les enfants. C'était étrange de se dire ça d'une folle alliénée, non ? Non. C'était la puissance de l'instinct maternel. Misha ne put que faire un sourire. Elle était réellement heureuse. Pourquoi ? Elle n'en savait rien. Elle aurait duêtre malheureuse, même toute sa journée n'avait été qu'un beau succès. Elle avait corrigé toutes ces copies sans exception, avait noté justement et finalement, avait pu dormir un peu. Elle en avait rarement l'occasion ces derniers temps, devant souvent se déplacer. L'Amérique. Tout le monde s'inquiétait, on parlait d'un Horcruxe là bas, aussi. Vulgaire rumeur, espérer quelque peu le professeur. Vitaly était au courant, Anna et toute cette famille-là. A cette idée, Celio lui apparu. Aaron n'en parlé plus beaucoup... Il était abbatu, certainement. Le départ de Javis et Luz pourla France l'avait abbatu. Elle regarda Diaz et remarqua la mouche. Elle n'avait pas eu de grands rapports avec les Almadovar, mais il lui sembla l'avoir déjà vu sur un autre des leurs. James ? Enrique ? Lou ? Elle s'y perdait à la fin.

    Elle finit alors par s'asseoir, d'un geste gracieux dans toute la noblesse que son corps fragile pouvait avoir. Drôle de façon se décrire la scène, n'est-ce pas ? Une fois assise, elle eut un autre sourire avant se jeter un rapide coup d'oeil au dehors. La neige avait toujours cet aspect laiteux, un peu comme le bol de chocolat que venait d'apporter Mocca au jeune garçon.


    « Et pour vous, ma petite dame ? »
    « Un café noir, s'il vous plaît. »

    Elle quitta du regard Mocca pour reporter son attention sur Dakota et Diaz. Elle fixa d'un oeil soupçonneur le Almadovar. Toujours cette fierté de Mexicain, à vouloir tout payer. Bon sang! Elle aurait du le savoir, mais elle ne l'avait même pas vu venir. Qu'importe, elle saurait lui rendre la pareille un jour ou l'autre. Elle posa son sac à côté d'elle, besace identique àcelle qu'elle portait du temps de Poudlard. La même ? Sans doute. Misha gardait une certaine nostalgie. Son frère était mort peu de temps après l'école, ça l'avait tellement remuer... Et puis, c'était lui qui lui avait offert ce sac, elle se devait de le garder précieusement.

    « Alors Misha, qu'est ce qui te mène au Chemin de Traverse par un temps pareil ? »

    Misha arca un sourcil, posant un regard sur le Almadovar. Elle n'en savait pas plus que lui. Ces pas l'avaient guidés. Arrête de raconter des conneries.

    « Je suis venue voir Jake et Léna. Pour une fois que je n'ai pas de copies ou de colles à corriger et à surveiller, j'en profite, même s'il fait froid. Et puis, tu oublies que je suis de Moscou. La neige, c'est ma Patrie. Et puis, pour tout dire, j'avais faim... Et rien ne vaux le nougât et le chocolat du Chemin de Traverse... »

    Petit rire. C'était plutôt voyant à travers le sac transparent. Le chocolat, le nougât... Que de gourmandise. Elle repensa à Jake et à Léna. Elle ne s'était pas demander s'ils allaient bien. Tout de suite, elle eut une mine déconcertante. Elle n'avait pas eu de nouvelles depuis l'attentat de Londres. Ces fous s'étaient lâchés dans Londres et y avait emporté bon nombres de moldus dans la mort ou dans la contamination. Vitaly et Javis étaient restés des enfants. Tout de suite, en voyant par la vitrine un enfant courir après son chien, elle comprit : rien ne s'était passer. Pas d'nouvelle, bonne nouvelle.

    Elle reporta finalement son attention sur Diaz, croisant son regard noir d'encre, puis relevant son nez fin et court vers Dakota. Elle esquisa un petit sourire puis elle continua :


    « Et toi, que fais-tu ici ? »

    Question piège, n'est-ce pas ? Elle garda son sourire calme, chaleureux. Etrangement chaleureux. Misha qui était si froide, si éloignée du monde, visage impassible se mettait à sourier. Oui, certainement que la bonne compagnie lui donnait une mine réjouie. Mocca arriva finalement, le café entre ces doigts. Elle le fixa et le remercia noblement, d'une petite voix et d'un mouvement de la tête. Puis, se rappelant de ceux qu'avait fait Dakota pour l'addition elle le regarda, mimant une moue boudeuse, gardant malhreusement cet air de poupée de porcelaine à la peau pâle, voir diaphane, contraste frappant avec des yeux d'orage.

    « Ne refais plus jamais ça! La prochaine fois, c'est moi qui paierait. Merci. »

    Elle conclua par un petit sourire, apportant à ces lèvres le café brûlant, chose qui ne l'effrayait pas.
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Dakota T. Almadovar
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MessageSujet: Re: Mocca Cacao - Free   Mocca Cacao - Free Icon_minitimeLun 4 Fév - 19:34

    - En tout cas, on ne peut pas dire que tu aie fais du mauvais travail. Il a des joues à être pincer par les grands mères.

    Pour toute réponse, Dakota éclata de rire. Diaz ne supportait pas du tout le fait qu'on puisse lui trouver des petites choses qui pouvaient être source de honte. D'où son léger complexe de supériorité qu'il developpait beaucoup à cause de la fille de sa marrainne, Sterenn. Diaz lui lança un regard glacial, et il posa son cookie sur la table, préférant se lever pour aller voir Mocca, qui revint avec lui quelques minutes après pour repartir et revenir avec la commande de la demoiselle que Dakota avait au préalable payé pour ne pas avoir à se faire payer par une femme. L'hispanique revint s'assoeir à la table, tandis que son fils venait de reprendre son cookie dans ses mains. Lorsque Dakota croisa le regard de Diaz qui mettait un bout de son biscuit dans la bouche, il secoua les épaules, et il lui lança un regard provoquant. Dakota eut un souire pour éviter d'éclater de rire, avant de lui faire comprendre qu'il n'avait pas à s'en faire.

    -
    e suis venue voir Jake et Léna. Pour une fois que je n'ai pas de copies ou de colles à corriger et à surveiller, j'en profite, même s'il fait froid. Et puis, tu oublies que je suis de Moscou. La neige, c'est ma Patrie. Et puis, pour tout dire, j'avais faim... Et rien ne vaux le nougât et le chocolat du Chemin de Traverse...

    Moscou... Russie... Neige... La nouvelle copine d'Enrique était une russe. Une bien belle créature qui n'était autre que l'infirmière de Poudlard. A ces mots, Dakota n'avait pas pu s'empêcher d'avoir un léger soupir en secouant la tête. Non pas qu'il ne la tenait pas en respect, mais parce que désormais, il se sentait surveillé à Poudlard, et ça, c'était quelque chose que Dakota n'appréciait pas pour le moins du monde. Il eut un sourire. Elle avait raison. Ce n'était pas pour rien que Diaz voulait venir sur le chemin de traverse dès qu'ils sortaient dehors pour se ballader. Dakota n'était pas un super cuistot et il avait une très nette tendance à oublier les choses sur le feu. Diaz avait repris son cookie au moment même où Misha lui lançait un rapide regard. Le second fils de Dakota réitéra son acte en lui lançant un regard noir, avant de mordre rageusement dans son cookie. Misha eut un sourire ce qui ne put que faire sourire Dakota qui voyait son fils rager pour des conneries. Il ressemblait beaucoup à son petit frère, Enrique, cependant, Diaz avait énormément des airs à James, son fils aîné. Le petit Diaz semblait être le pur Almadovar dans sa définition. Cependant, ça l'énervait lorsque la Mama l'appelait comme étant LE descendant de Dakota. Car elle avait une très nette tendance à zapper James qu'elle considérait comme un paria.

    -
    Et toi, que fais-tu ici ?

    Son regard se détourna des yeux de Misha pour croiser ceux de son fils. Ce qu'il faisait là ? Tenter de panser ses plaies, de se changer les idées car il avait mal, car c'était douloureux, car elle lui manquait, car il savait désormais que c'était un amour impossible et qu'il avait beau tout tenter cela ne servait à rien sinon qu'à se faire mal, à s'y brûler les ailes, et les ailes, il en avait plus, elle était fantômatique, tel des spectres du passés qui lui permettaient de flottaient délicatement au dessus de cette amour qui ne cessait de lui tirer dessus pour le saigner doucement, provoquant cette longue souffrance. Il releva le regard, un regard humide, avant de sourire et de dire :

    -
    On... On se ballade.
    - Ouais, car rester à l'intérieur avec la neige, faut être nul ! C'est beau d'abords ! En plus, y en a pas au Mexique, alors pour une fois qu'on est là, on se ballade !

    S'écria Diaz comme pour attirer l'attention sur lui, et éviter à son père de tenter de trouver une excuse étrange sans que ue ni tete. Là, Dakota ne put que lui faire sourire d'une immense fiertée et de murmurer tout bas, merci, qui fut caché par le son de la cloche indiquant qu'une autre personne, ha non, une famille venait d'entrer dans le café de Mocca Cacao. Diaz avait du chocolat de partout autours des lèvres, et il avait cette marque de lait sur le dessus de ses lèvres. Dakota attrapa une serviette, puis, s'approchant doucement de son fils, il lui essuya les lèvres avec une certaine façon assez homme, enfin, ça se voyait qu'il manquait cruellement de tendresse. Il avait une petite marque rouge autours de ses lèvres, puis Dakota lui passa une main dans les cheveux pour les lui ébourrifer et partir payer. Pendant ce temps, Diaz tapota la main de Misha, et il lui dit avec le plus grand sérieux :

    -
    Mon papa est triste. Aidez moi à lui changer les idées, s'il vous plait ?

    Des bruits de pas en leur direction montrait que Dakota revenait. Diaz plongea sa tête dans son bol pour faire un bruit monstre en aspira doucement son lait comme pour tenter de faire comme si de rien 'nétait de peur que son père lui demande ce qu'il y avait. Pour toute réponse, il eut une tape sur la tête tout en entendant de la part de son père :

    -
    Bois comme il faut, Cabezita !

    Sa soeur aînée l'avait visiblement traumatisé lorsqu'il était plus jeune, cela se voyait, vu qu'il le refaisait à son propre fils. Misha le regarda et lui dit, avant de sourire :

    -
    Ne refais plus jamais ça! La prochaine fois, c'est moi qui paierait. Merci.
    - Je le ferais jusqu'à ce que tu deviennes un homme, Misha, ce qui n'est pas près d'arriver...

    Il lui fit un clin d'oeil, tandis qu'il porta son attention sur son fils pour l'aider à couper le pain chocoat sur lequel son fils avait porté son dévolu.
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Misha Vanna Syl
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MessageSujet: Re: Mocca Cacao - Free   Mocca Cacao - Free Icon_minitimeLun 11 Fév - 16:19

HS : Tu m'excuses du retard ? Mocca Cacao - Free 322925


    « On... On se ballade. »
    « Ouais, car rester à l'intérieur avec la neige, faut être nul ! C'est beau d'abords ! En plus, y en a pas au Mexique, alors pour une fois qu'on est là, on se ballade ! »

    Misha n'était pas une femm aveugle, loin de là. Avec quatre enfants, elle avait su apprendre quelque chose d'étrange. Un sixième sens ? Non, la sensibilité. Sous ces airs de duchesse prusse, éloignée du temps par le froid, elle gardait un coeur d'or. Malheureusement. Elle ne quitta pas du regard Dakota, ces prunelles d'orage croisant l'encre de ces yeux. Diaz avait pourtant parlé, elle l'avait écouté, mais elle n'avait pas su détourner le regard. C'était étrange... Pourquoi avait il les yeux aussi scintillants ? Misha ne fit rien, restant impassible. Dakota était triste, peiné. Peut être abbatu. Le monde rechutait, elle le sentait à nouveau s'effritait sous sa main. Et il souriait. Menteur. Misha tourna le visage, finalement, et resta muette. Sa gorge s'était sérré, l'espace d'un moment. Ca n'était pas ses affaires... Si ce qu'avait dit Aaron à propos du cours, d'Olivia et de Dasha était vrai... Alors... Elle se racla la gorge quand il se leva. Si seulement Enrique ou Oksana était là. Une main à elle vint froissé son jeans, sa mine restant d'une même froideur, ces yeux dans le vague. Il s'était levé, et elle restait à fixer l'étendu noir que formait le café.

    « Mon papa est triste. Aidez moi à lui changer les idées, s'il vous plait ? »

    Un long frisson lui remonta l'échine, frisson sinueux suivit d'un petit soubresaut. Elle croisa le regard sérieux de Diaz, et étrangement, son coeur se serra. Dix sept ans en arrière, la voilà plonger dans le passé. Il y a dix sept ans, elle aurait gifflé ce môme et serait partit en rougissant, mais là ? Elle ne pouvait pas. C'était une pensée horrible. Ces joues devinrent pivoines. Elle était gênée, ça n'était pas à un petit garçon de demander à l'aide pour son père. Pourquoi Dakota était il triste d'ailleurs ? Pour Yuki ? Misha releva la tête, ces joues défiant encore un peu le carmin de ces lèvres. Elle suivit du regard Dakota, sans rien dire. Elle ne pouvait pas. Sa voix se perdait dans sa trachée, sans en sortir une syllabe. Elle entendit la tappe sur le haut du crâne de Diaz, mais resta là, à fixer son café noir. Il refroidirait... Elle le prit et en but quelques gorgées, de quoi donner le prétexte à ces rougueurs. Il était chaud, et elle avait une langue de chat après tout.

    « Bois comme il faut, Cabezita ! »

    Elle reposa doucement sa tasse, toujours aussi pleine en réalité. Le carmin de ses lèvres brillaient, ces joues un peu moins. Elles avaient perdus leurs couleurs, laissant place au blanc de peau qui caractérisait si bien la Prussienne. Elle regarda Diaz, puis pour reprendre le fil de la conversation, elle dit :

    « Ne refais plus jamais ça! La prochaine fois, c'est moi qui paierait. Merci. »
    « Je le ferais jusqu'à ce que tu deviennes un homme, Misha, ce qui n'est pas près d'arriver... »
    « Hee... Oui. Ca me semble peu probable. »

    Elle rétorque au clin d'oeil par un sourire, ces yeux clos donnant à son visage un air chattemite, malicieu. Malgré les années, Misha avait conclu que les sorciers ne changeaient pas. En voyant Vitaly, elle se demandait même quand les sorciers vieillissent. Bien sûr, il subsistait les vieilles peaux du Ministère, mais tout de même... Elle reporta sa tasse à sa bouche, de quoi engloutir deux gorgées. Elle ne savait plus trop quoi dire, déstabilisée par les paroles de Diaz. D'ailleurs, elle ne semblait pas du tout stable à ce moment. Bon, qui ne tente rien, n'a rien.

    « Tu sais Dakota... J'ai eu vent de beaucoup de nouvelle. L'année 2000, une vraie saloperie, en somme. Le supposé retour d'Heinrish... » Elle releva le regard, croisant celui de l'hispannique. « J'ai appris pour Cecilio. Je suis désolée. Les parents ne devraient pas à avoir à enterrer leurs enfants... »

    Elle déglutit. C'était prendre des petits chemins pour en attaquer un plus gros. Sa main se crispa sur sa tasse, la serrant. Elle ne voulait pas le froisser, ni le fâcher. On reconnaît le caractère impulsif des hispanniques, mais les russes aussi savent gueuler. Bien le problème. Elle ne voulait pas d'histoire entre lui et elle. Enrique comptait beaucoup pour elle, tout comme sa femme d'ailleurs. Elle jeta un regard à Diaz, et avala une autre gorgée, se donnant un peu de courage. Bon dieu, elle en avait besoin.

    « Aaron m'a raconté l'histoire du cours de sortilège... Je dois dire que je suis plutôt contente que tu es remis mon fils à sa place... Mais, tu sais comment sont les élèves. On a été pareil qu'eux, si ce n'est pire. Je dois dire que j'ai du mal à comprendre... »

    Elle baissa les yeux. Elle manquait de courage, elle en avait toujours manqué. Mais pour une fois, fallait trancher le lard tout de suite, pour que le cochon ne couine pas. Elle devait en avoir, un peu, pour comprendre. Pourquoi ? Pourquoi ces yeux ? Pourquoi était il triste ? Elle avait passé ces études en Psychologie, et pourtant, il restait un mystère. Doux tourment.

    « Yuki, ça veut dire neige en Japonais. Faute de parler le français... Dakota. C'est Yuki qui te rend comme ça ? Aaron m'a dit, m'a répété ce qu'as dit Dasha, je comprends, mais... Ca n'est pas mes affaires, mais tu es triste. Ca se voit dans tes yeux, Mey Drug(*)... »

    L'orage croise l'encre.


Mey Drug = Mon ami
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Dakota T. Almadovar
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MessageSujet: Re: Mocca Cacao - Free   Mocca Cacao - Free Icon_minitimeSam 16 Fév - 16:18

-
-

Flash... Do U Remember tHis ?


    - Entre, Bushido.

    Un homme sombre, tout de noir vêtu, la tête recouverte également, s'approcha d'Enrique. On semblait y voir un léger sourire se retranscrir sur le visage de ce dernière derrière sa cagoule. Le cadet des Almadovar ressentit une légère excitation l'envahir. Il se contrôlait, oui, il ne fallait pas que cela paraisse trop... Qu'il était content. Il l'attendait. Ce dernier posa un genou à terre, puis, il se releva et l'on entendit doucement :

    -
    Je vous l'amène, comme prévue.
    - Bien.

    Enrique se leva doucement, croisant ses bras, tout en conservant l'une de ses mains au niveau de ses lèvres, lui donnant un petit air penseur. Bushido claqua des doigts, et aussitôt, deux hommes de son envergure, du moins semblait il, entrèrent tenant une femme qui se débattait avec violence. Lorsqu'elle croisa le regard d'Enrique, elle se stoppa nette, la sueur se mettant à couler le long de son front. Elle le savait désormais... Au oui, qu'elle le savait. Il était temps de payer. L'addition était lourde, oui, très lourde. De ta vie, tu payeras.

    C'était ce qu'Enrique lui avait dit lorsqu'elle s'était enfui de l'église où ils faisaient la cérémonie funeste pour Cecilio qui s'en allait dormir en terre pour permettre une ascension totale de son esprit dans les cieux. Elle avait tout saccagé... Mais le pire, si il pouvait y avoir pire que détruire une cérémonie de mise en terre de son propre fils, c'était qu'elle avait blessé sa sœur jumelle. Bushido saisit la demoiselle, lui tirant la tête vers l'arrière. Les deux autres disparurent. Enrique s'avança doucement, un léger sourire sur ses lèvres. Il défit doucement les liens de Vanna, avec une délicatesse cruelle. Son regard en disait long... Et sa voix...

    -
    Il est temps de payer l'addition, ma belle.
    - Tu vas enfin mourir ?

    Enrique se releva doucement, faisant signe au Bushido de reculer. Il avait un de ses sourires particulièrement vilain, sadique. Dans son costard Armani noir, on aurait très bien pu le confondre avec Al Pacino. Son petit air noir semblait très bien ressortir, en ce moment précis, bien qu'ils soient tous les deux sous la lampe de cette misérable cabane de campagne.

    -
    C'est fou c'que ça manque de panache, quand on voit son destin arrivé...
    - Blablabla... T'as jamais été capable de le faire auparavent... T'en a jamais eu les couilles.
    - Je ne frappa pas dans la merde... Mon père me l'a toujours enseigné. Prends toujours quelqu'un qui se propose de le faire pour une modique somme...
    - Ca au moins, c'est une information... Tu as des sous ?

    Enrique eut un léger sourire. Levant doucement sa main, il caressa doucement la joue de Vanna avec une expression sadique dans le regard. Il semblait jouïr de la situation. Vanna, elle, ne semblait pas partager son avis. Etrange...

    -
    C'est nul... C'est cruellement nul... Tu stresses ?

    Elle le gifla. Enrique sentit sa tête se tournait violemment vers la droite. Il se passa une main sur la joue, avant de relever la tête vers son ex_ épouse, arborant toujours son sourire. Non, il ne frapperait pas. Il se l'était promis. Il la regarderait crevé.

    -
    A genoux, Vanna.
    - Non...
    - Tututu... Ma belle, tu te fais du mal... Mets toi à genoux.
    - Enrique, s'il te plaît...
    - Non, tu sais très bien, que ça te ferait du mal de survivre à ça... Allez, chuuut... Ca ira vite... Tu n'as pas confiance en Bushido ? Après tout, tu le connais très bien, non ?

    Bushido s'agita. Il n'avait pas l'air d'apprécié qu'il parle de lui. Cependant, ce dernier s'approcha et donna un bref coup dans le genou de Vanna qui tomba à genoux, les larmes coulant de son visage.

    -
    Enrique... S'il te plaît... Je t'aime... Pour Alvaro...

    Ce fut à son tour de la giflait. C'était la première fois qu'il levait la main sur une femme. La première... Elle avait osé parlé de son fils, alors qu'elle avait souillé le second, et laissé tombé Alvaro à l'annonce de la maladie du petit Cecilio... Et elle le prenait en partie ? Enrique prononça deux mots, la haine sur le visage.

    -
    Tue là.
    - Nooooooooon ! ENRIQUE ! PAR PITIE !!!! NOOON !

    Bushido sortit doucement son katana de derrière son dos. Le prenant avec une certaine lenteur calculée. Un katana ne rentre au fourreau qu'après avoir tué. N'était ce pas la tradition ? D'un coup... Le sabre coupa l'air et la tête de Vanna par la même occasion. Il venait de lui coupé la moitié du visage, faisant giclé quelques gouttes de sang qui attérir sur le visage d'Enrique et sur ses propres vêtements. D'un mouvement de langue, il récupéra la goutte de sang qui coulait le long de ses lèvres pour ensuite craché sur Vanna. Il sortit de sa poche la bourse de cuir contenant l'argent pour Bushido. Il secoua la tête.

    -
    Votre père a déjà réglé la somme, Mr.
    - Ok...

    Un étrange sourire s'étala sur le visage d'Enrique. Bushido inclina doucement sa tête puis, il transplana. Enrique contempla le cadavre de son ex_ épouse avec un étrange sourire. Il contourna le corps de Vanna, puis, se retournant une fois sortit de la cabane, il en fit de même de sa baguette qu'il pointa sur la cabane. Un murmure... Elle explosa littéralement. Enrique s'éclipsa sous un sourire.


Out Flash...


    - Tu sais Dakota... J'ai eu vent de beaucoup de nouvelle. L'année 2000, une vraie saloperie, en somme. Le supposé retour d'Heinrish... Elle releva le regard, croisant celui de l'hispannique. J'ai appris pour Cecilio. Je suis désolée. Les parents ne devraient pas à avoir à enterrer leurs enfants...

    Diaz lança un regard profond sur Misha. Ne venait il pas de lui demander de l'aider à rendre le moral à son Papa ? Il secoua la tête, un air blasé. Oh, oui, elle avait raison, c'était sûr. Du moins, de ce que comprenait Diaz. Ce dernier avait à peine pleurer à la mort de Cecilio. Voyant son entourage éffondré, il avait préféré conserver sa fierté, et le regard haut. Papa disait : Emmerde la vie, autant qu'elle t'emmerde. C'était ce qu'il disait souvent à James. Il le faisait, il l'appliquait. Puis, après tout, pour le petit Diaz, ce que faisait James, c'était très bien, et il fallait copier. Dakota ne put s'empêcher de lâcher cette ombre qui voila doucement son visage. La mort de son neveu... La première fois qu'il voyait son frère pleuré de la sorte. Il n'avait pas réussi à comprendre la douleur d'Enrique... C'était la première fois qu'il ne le comprenait pas. Du moins, parfaitement. Aucun de ses enfants ne devaient mourir, et n'étaient mort. C'était peut être à cause de cela. Peut être fallait il connaître pour en juger ? Sûrement. Dakota ne dit rien. Il trempa ses lèvres dans son mocca, le regard étrangement à l'ouest. Diaz coupait à nouveau du cookie dans son chocolat.

    -
    Aaron m'a raconté l'histoire du cours de sortilège... Je dois dire que je suis plutôt contente que tu es remis mon fils à sa place... Mais, tu sais comment sont les élèves. On a été pareil qu'eux, si ce n'est pire. Je dois dire que j'ai du mal à comprendre..
    - Je sais bien... Mais je ne les supporte pas... Les Mustang... Ils ont trop cru que c'était la St Nicolas, eux... Dasha et Russel... Ils ont pas fini de m'avoir sur leur cul.

    C'était une réelle haine qu'il avait. Une haine comme peu de gens envers d'autres individus. Dakota soupira doucement. Un sourire vers son fils qui se foutait du chocolat partout, il reporta son regard vers Misha, avec un léger sourire. Elle s'était beaucoup calmée, d'après lui, par rapport à leurs années à Poudlard. C'était pas plus mal, mais on va dire qu'ils s'étaien bien amusé. Remarque qui n'avait pas changé, hein ? La vie était très étrange des fois. Il l'avait compris plus d'une fois, mais pas toujours dans les meilleurs moments possibles. A nouveau, il trempa ses lèvres dans son mocca.

    -
    Yuki, ça veut dire neige en Japonais. Faute de parler le français... Dakota. C'est Yuki qui te rend comme ça ? Aaron m'a dit, m'a répété ce qu'as dit Dasha, je comprends, mais... Ca n'est pas mes affaires, mais tu es triste. Ca se voit dans tes yeux, Mey Drug(*)...

    Il posa doucement son mug sur la table. Diaz fusilla littéralement le professeur d'Etude des Moldus de son regard, avant de secouer la tête sans plus se soucier de savoir si son père le regardait ou pas. Les adultes pouvaient être parfois incompréhensible. Oui, Neige... Neige si froide mais si douce... Oui, elle en faisait partit de la cause de sa tristesse. Comme à chaque fois, il fallait dire. Il releva doucement son regard vers Misha, au même moment où Enrique passa devant la vitrine de l'établissement. Ce dernier eut un bref sourire que Diaz lui rendit. Il entra au même moment où Dakota répondait :

    -
    Oui... Elle me manque. Mais que faire ? Hein ? La vie ne veut pas me la rendre. Faut que j'arrive à vivre sans elle... C'est tout. C'est juste... Enrique !
    - Hola !

    Dakota en profita pour changer de sujet. Diaz remerçia El Dios ! Il serra son frère dans ses bras avec joie. Il se sentit rassuré d'un coup, lorsqu'il sentit son frère contre lui. Il se recula quelque peu, puis, il fit les présentations, tandis que Diaz allait chercher une autre chaise pour son oncle. Interdiction de laisser Miss "jedétruislemoraldemonpèreàlahache" avec son père. Il fallait qu'il reste. Autant lui trouvé une chaise... Et vite !

    -
    Misha, je te présente mon frère, Enrique. Tu dois sûrement le connaître...

    Enrique eut un léger sourire, tout en inclinant poliment sa tête dans une mouvement gracieux destinée à honorer la présence de la jolie russe. Décidément, les russes étaient toutes des jolies femmes... Oksana... ( Bien qu'elle est la prioritée de son coeur ) et maintenant, Misha...

    -
    Enchanté. Mais Dakota, je te rappel que je la connais très bien. Misha, c'est... Une très bonne amie ! T'as fumé quoi ?

    Enrique explosa de rire. Dakota se sentit con, mais il avait ce petit sourire qui montrait qu'il acceptait et qu'il reconnaissait bien son... Manque de présence dans la réalité des choses. Enrique ne dit rien, mais il sent l'état de son frère. Un bref regard à Diaz et un clin d'oeil à Misha, s'en suit.

    -
    Tiens, tonton ! Une chaise !

    Il sourit. Enrique lui ébourrifa les cheveux, avant de s'assoeir.
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Misha Vanna Syl
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MessageSujet: Re: Mocca Cacao - Free   Mocca Cacao - Free Icon_minitimeMer 20 Fév - 2:23

HS : Pas fameux, tout ça. =/ Je ferais mieux après.


    - Aaron m'a raconté l'histoire du cours de sortilège... Je dois dire que je suis plutôt contente que tu es remis mon fils à sa place... Mais, tu sais comment sont les élèves. On a été pareil qu'eux, si ce n'est pire. Je dois dire que j'ai du mal à comprendre...
    - Je sais bien... Mais je ne les supporte pas... Les Mustang... Ils ont trop cru que c'était la St Nicolas, eux... Dasha et Russel... Ils ont pas fini de m'avoir sur leur cul.

    Malgré l'ambiance tendu, Misha se risque a un petit rire. Les Mustang, une longue histoire. Les Vanna Syl sont liés par le sang aux Orlov, et ceux-ci sont les fidèles serviteurs des Mustangs. Si seulement Dakota savait ça. Misha était resté neutre lors des luttes. Elle n'avait pas défendu les Mangemorts, et n'avait pa spris le partit des Aurors, ni de l'Ordre du Phénix. Pour elle, tout ça ne la concernait pas. Ca n'était pas ces problèmes, loin de là. Elle en avait assez avec la famille White pour devoir s'occuper de l'égo démeusuré d'un seul homme sur cette Terre. Qu'il fasse le bien ou le mal, ça ne faisait ni chaud ni froid en sa personne. Après tout, elle était de Sang Pur, tout comme ces enfants, alors à quoi bon trembler devant Heinrish Mustang ?

    - Yuki, ça veut dire neige en Japonais. Faute de parler le français... Dakota. C'est Yuki qui te rend comme ça ? Aaron m'a dit, m'a répété ce qu'as dit Dasha, je comprends, mais... Ca n'est pas mes affaires, mais tu es triste. Ca se voit dans tes yeux, Mey Drug...

    Il y eut un silence, comme si Dakota repensait. Misha savait, peut être pas Diaz, que l'on soignait le mal par le mal. Il n'y avait que ça de vrai. On n'avait jamais vu un pédophile devenir meilleur en suivant une thérapie. Misha était radicaliste : il fallait les castrer. Elle suivait le chemin qu'on lui avait enseigner : toujours tomber pour mieux se relever. Si les enfants ne comprenaient pas, Misha avait toujours été ainsi. Elle enfonçait pour qu'enfin on guérisse. Guérir la fièvre par de l'eau chaude, tant à y laisser des sueurs froides. Elle se tût, buvant de son café, attendant une réponse. Elle n'aimait pas parlé de ça, mais elle aimait encore moins voir Dakota ainsi.

    - Oui... Elle me manque. Mais que faire ? Hein ? La vie ne veut pas me la rendre. Faut que j'arrive à vivre sans elle... C'est tout. C'est juste... Enrique !
    - Hola !

    Misha n'avait pas réagi, et n'avait pas quitté du regard Dakota. Comment changer le sujet de la discution... Elle plissa le nez, puis finalement reprit un sourire simple et large. Ca faisait toujours plaisir de voir Enrique, même si elle aurait préféré continué la discution actuelle. Misha n'aurait pas pu faire la bise. C'était une chose qu'elle ne pouvait pas, jamais. Elle est une personne distante, et tout le monde savait que la fameuse Vanna Syl était distante, prudente. Le passé avait forgé en elle cette chose, ce sentiment d'être persécuter. Sans doute que ses années de Poudlard, où elle traumathisait les autres élèves avec des gens comme Dakota, ou encore Paine, s'était retourné contre elle. Certainement.

    - Misha, je te présente mon frère, Enrique. Tu dois sûrement le connaître...
    - Enchanté. Mais Dakota, je te rappel que je la connais très bien. Misha, c'est... Une très bonne amie ! T'as fumé quoi ?
    - Il faut croire que j'ai débousolé le grand Almadovar. Solvet, Enrique.

    Misha salua à son tour Enrique, en signe de reconnaissance, baissant la tête avec la grâce des Ruskovs. Il faut croire que c'était la seule façon d'avoir le respect de la brune. Elle se rassoit, Diaz semble toujours aussi fâché. Qu'importe, elle ne quitte plus son sourire, simple et fin. Ces cils cachent ces yeux. Diaz est petit... Quel âge ? Six ? Huit ans ? Ca lui fait penser à Kirill, à Nina... Quels âges ont-ils maintenant ? Sept ans. Sept longues années. Elle se racle la gorge, Enrique rit à gorge déployée, et le pauvre Dakota qui se sent tout pauvre. Diaz, excité et on-ne-sait-pourquoi, file chercher une chaise. Pendant l'espace d'un instant, Misha Vanna Syl disparaît, dans ces plus profonds songes, elle ne semble être plus qu'un spectre du passé, puis elle renaît, sous l'éclat des paroles de Diaz.

    - Tiens, tonton ! Une chaise !

    Voilà que le mini Almadovar fait des siennes. Un sourire simple et tendre se dessine sur le visage de l'ancienne Serpentard. Faux airs. Si seulement chacun savait. Elle n'a pas changé, dans le fond, elle est toujours aussi mauvaise sous ces airs de sainte femme. Oui, sans doute qu'elle n'a jamais changé. Les rumeurs, les rumeurs. Elle fixe Dakota. Il n'a pas fini sa phrase, mais ne semble pas enclin à reprendre le fil de cette dernière. Qu'importe, autant changer de discution. Elle tourne son regard d'orage vers les deux onix noirs d'Enrique, et demande, d'une petite voix qui la caractérise :

    - Il faut croire que les grands esprits se rencontrent. Quel vent t'apporte par ici ?

    Elle est calme, d'un calme presque froid, qui aurait sans doute vite fait peur à plus d'un. Dommage, on dit souvent que les apparences sont trompeuses. Sans doute est-ce vrai.


-


Dernière édition par Misha V. Syl le Mer 20 Fév - 2:25, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Mocca Cacao - Free   Mocca Cacao - Free Icon_minitimeDim 2 Mar - 12:34

    - Il faut croire que j'ai débousolé le grand Almadovar. Solvet, Enrique.
    - Tout ce qui a du charme le déboussole, Misha.

    Il lui fait un signe de tête respectueux à son tour comme pour accompagner son compliment qu'il lui faisait sans chercher à le voiler. Dakota soupira, sous le regard de son jeune fils qui ramenait doucement une chaise pour son oncle. Dakota releva le regard vers Enrique qui venait de s'asseoir doucement, alors que Diaz s'éloignait pour aller en direction des toilettes. Du coin de l'oeil, il le surveillait pour éviter quoique ce soit. C'était une de ses habitudes qu'avaient les parents lorsque leur enfant s'éloignait d'eux dans une zone publique. Dakota y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Ses gosses, sa vie. Comme beaucoup d'entre eux, d'ailleurs... De plus, le fait qu'il est eut une éducation assez forte et portée sur la famille, cela ne faisait rien pour arranger les choses. Mais c'était une bonne chose... Les enfants... C'est une surveillance de chaque instant. La voix de la russe le ramena sur sa chaise, alors que son esprit s'en était allé loin dans le pays des songes. Elle avait un petit sourire, auquel Enrique répondait. Quel connerie... Oublier qu'ils se connaissaient... Ca, c'était la meilleure qu'il n'avait jamais faite, tiens !

    -
    Il faut croire que les grands esprits se rencontrent. Quel vent t'apporte par ici ?

    Elle était froide, mais cela ne semblait pas tellement gêner les deux frères Almadovar. Enrique eut un petit rire particulièrement troublant, avant de poser son regard sur son frère. Doucement, il se mit en appuie sur sa cuisse gauche pour entrer sa main droite dans la poche pour en retirer un petit objet en or. Une alliance. Dakota écarquilla les yeux, avant de laisser son visage à la couleur dorée se fendre en un sourire tout aussi vicieux que son jeune frère. A ce moment là, on comprenait réellement pourquoi les gens doutaient sur leur intégrité dans leur bannière de la neutralité blanche qu'ils brandissaient sous le puissant étendard du mal au symbole du taureau, emblème de la famille. Enrique la jeta sur la table, puis, il dit :

    -
    C'est cela qui m'amène.
    - Assurdiato !

    S'écria Dakota vers l'ensemble des gens de façon imperceptible avant de le lancer sur Mocca qui porta son petit doigt à son oreille. Le fils aîné de Miguel rangea sa baguette pour répondre au sourire de son frère par un clin d'oeil et une tape dans le dos.

    -
    Régler ?
    - A tel point que son corps en est réduit à l'état de cendre... Je lui avais juré, je l'ai fais. Couiiic ! ZBLAM !

    En prononçant ses dernières paroles, Enrique mimait le geste d'un couteau sur une gorge que l'on égorge à l'aide de son pouce en partant de la gauche vers la droite, avant de taper sur la table. Il eut un sourire digne d'un enfant de 6ans lorsqu'il reçoit son cadeau d'anniversaire avec deux heures d'avance. Dakota secoua la tête en fermant doucement ses yeux. Il les posa sur Misha, avant d'ajouter :

    -
    Les hispaniques peuvent rivaliser avec les russes, t'as vu ?

    Son regard ne pouvait être mieux décrit que par ce sourire et ce regard : Mocca Cacao - Free 303930. Enrique se retourna doucement vers Mocca pour lui faire comprendre qu'il voulait également un mocca. Diaz arriva sur ces entrefaits, alors que Dakota prit la décision de répondre à la question de Misha, tandis qu'Enrique prenait son neveu sur ses genoux.

    -
    Je l'aime, Misha. Elle sera toujours dans le palpitant, et ça n'est pas prêt de changer, quand bien même Wilhelmina Adams se mettait à danser nue comme un vert devant moi. C'est elle, et personne d'autres, même si... Je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça. Tandis qu'il avait dit ça, Enrique et Diaz parlaient :
    -
    Alors, comment tu vas, chiquillo ?
    - Muy bien, mi tío.
    - Tu t'es entraîné ?
    - Si. Comme tu m'as dis... J'écoute Papa quand il parle avec Tante Talia, et après je prends le livre que tu m'as donné, et je répète les sons.
    - Bien. Quand tu reviens à la maison, on pratiquera. Merci, Mocca. Tiens !

    Ajouta t il, en prenant la tasse de mocca tout en lui donnant l'argent qu'il lui fallait régler. Il releva son regard pour couper la conversation sans le faire réellement exprès entre Misha et Dakota.

    -
    Il s'en est bien remi, Aaron de sa morsure ?

    Dakota se mordit la lèvre. Quel bavure, elle avait pu faire Anne, à ce cours là... James avait pu s'échapper tout juste du cours.
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MessageSujet: Re: Mocca Cacao - Free   Mocca Cacao - Free Icon_minitimeMer 12 Mar - 20:02

-
    « Tout ce qui a du charme le déboussole, Misha. »

    Misha eut un petit rire. C'était peut être bien le premier qui fut sonore depuis qu'elle était chez Mocca. Le compliment était vraiment sympathique. Sans doute pas un des premiers qu'elle eut reçu, mais il lui faisait d'autant plus plaisir qu'il était prononcé légèrement, sans aucune attente en retour. Misha avait en horreur ces coureurs de jupons qui parlent, parlent, mais seulement pour l'interêt charnel. Misha prit finalement sa tasse et en but quelques autres gorgées. Le liquide était toujours brûlant, mais Misha adorait cette sensation de chaleur douloureuse en elle, ces picotements ravageurs. Elle plissa les yeux en un sourire enfantin. A vrai dire, elle n'avait jamais rien trouver de meilleur que le café, hormis la vodka et les quelques boissons russes de Sibérie, mais le café restait le plus approprié à boire en public, et sans modération. Elle reposa sa tasse, et posa finalement la question qui lui démangeait la trachée.

    « Il faut croire que les grands esprits se rencontrent. Quel vent t'apporte par ici ? »

    Il ne répondit pas tout de suite. Avec une certaine curiosité, que l'on aurait apparenté à celle d'un chaton devant une ficelle ou une souris, regardant alors Enrique comme un animal bizarre, elle fixait alors Enrique. Qu'allait il dire ? Faire ? Qu'était-ce ? Sans doute qu'à ce moment là, Misha était mille fois plus curieuses qu'un chaton. Une... Une bague ? Elle s'offusqua. Une bague ? Et bien ? Et alors ? Misha était connue pour être vive d'esprit, plutôt intelligente même, peut être trop dans le fond. Elle pencha la tête, son esprit mit très peu de temps à calculer. Elle avait déjà vu cette bague, mais au doigt de qui ... ? La mère d'Alvaro. Sans doute. Qui donc déjà ? Vanna ? Mais oui! Vanna Almadovar! Le fameux Eureka aurait été approprié, si seulement Misha aurait eu assez de voix. Finalement, elle releva le visage, quittant des yeux l'alliance pour fixer Enrique, une lueur d'incompréhension dans les yeux d'orage.

    « C'est cela qui m'amène. »
    « Assurdiato ! »
    « Bogemoy... »

    La russe n'avait même pas entendu ce qu'elle venait de dire. Elle venait de comprendre. Bon sang. Vanna. Depuis la mort de Cecilio, Misha avait bien vu la tension qu'il existait entre Enrique et son ancienne femme... Mais... Elle ferma finalement la bouche, et attrapa sa tasse pour en boir une grande gorgée, la gardant quelques secondes en bouche pour l'occuper, évitant alors qu'elle ne disse bien trop de stupidité. Elle n'avait pas le droit de croire qu'Enrique était un tueur. Bon sang! Il n'était pas comme elle. A cette pensée, elle revit le corps de Megan sur le sol, pleurant de honte, de douleur, criant, suant toute l'angoisse possible. Megan White était mort ce soir là, mais peut être que Vanna ne l'était pas. Les espoirs, quelque peu infondés de Misha - qui n'avait jamais apprécier Vanna -, se conclurent finalement, et s'affirmèrent même.

    « Régler ? »
    « A tel point que son corps en est réduit à l'état de cendre... Je lui avais juré, je l'ai fais. Couiiic ! ZBLAM ! »

    Etrangement, Misha eut un mauvais sourire. Elle n'avait jamais porté Vanna dans son coeur, bien au contraire. Elle était du côté de Corsa, ce genre de personne que la russe ne pouvait pas supporter autrement qu'à terre, et à genoux, suppliant et rampant. Ce mauvais sourire la replongeait dix ans en arrière. Elle était jeune, et elle était forte. Aujourd'hui encore, même si elle doutait de sa force personnelle, elle l'était. Elle avait rendu borgne Vitaly Orlov après tout. Elle n'était plus la gamine de douze ans qui jurait avec son frère qu'un jour ou l'autre, ils auraient le monde à leur pied. Mais dans le fond, elle n'avait pas changé, et ce sourire, à la fois carnassier et sadique, marquait bien le visage qui n'avait pas changé depuis toutes ses années.

    « Les hispaniques peuvent rivaliser avec les russes, t'as vu ? »
    « Ca y est presque, Dakota. Mais... Ce jour là, dis toi que les sangs de bourbe seront intelligents. »

    Misha n'avait jamais caché sa tendance raciste, si l'on pouvait ainsi dire. Elle était pure, Aaron aussi, et elle ne supportait pas les sangs de bourbe ou mêlé. Pour elle, seuls les sorciers avaient le droit à la légilimité. C'était les idéaux de sa famille, et par conséquent, les siens. C'était normal, en somme, et c'était l'une des raisons qui l'avait envoyé à Serpentard. Elle eut un sourire plus doux par la suite, puis rebu un peu de son café, de quoi remémoré à ses papilles le goût exquis de ce dernier, dont ses arômes plutôt forts. Elle fixa la marre noire, au remous qui se calmait, peu à peu. Finalement, il fut d'un plat étrange, d'un plat chaste et magnifique, comme de l'encre. Elle posa toute son attention sur Dakota, après avoir lâché la tasse chaude. Elle eut une mine interdite aux mots de Dakota. Elle comprenait. N'avait elle pas vécu ça ? Ne le vivait elle pas toujours ? Ces enfants étaient tous du même père, un père qui n'en n'avait jamais assumé aucun, et pourtant, même s'il fuyait d'un pays à l'autre, son coeur ne pouvait s'arrêter de battre rien que pour lui. Elle souffla d'une voix minuscule, presque inaudible.

    « Je l'aime, Misha. Elle sera toujours dans le palpitant, et ça n'est pas prêt de changer, quand bien même Wilhelmina Adams se mettait à danser nue comme un vert devant moi. C'est elle, et personne d'autres, même si... Je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça. »
    « Alors souris, Dakota. Ton air triste peine les autres. Vis avec ton amour si tu veux, mais vois qu'autour de toi, il y a des choses qui comptent autant... »

    La phrase était pleine de sous entendu. A ce moment là, pour appuyer ces mots, elle tourne son regard vers Diaz qui finissait de parler avec Enrique. Elle eut un petit sourire. Diaz avait vraiment un visage d'hispanique, sa peau elle aussi n'avait rien de bien Anglais. Elle secoua la tête, dans un geste qui chercher à expulser les visages de ses anges à elle et elle reporta son attention sur son café, alors presque fini. Elle en recommenderait un plus tard. Elle arqua un sourcil, sentant Enrique la regardait.

    « Il s'en est bien remi, Aaron de sa morsure ? »

    Les pupilles de Misha se rétractèrent violemment, comme si on lui avait annoncé le decès de son fils. Ses mains se crispèrent autour de la tasse, et son air se rembrunit. Elle quitta immédiatement les yeux d'Enrique pour baisser un peu la tête, plongeant son regard devenu opaque dans la marre de pétrole. Elle fronça les sourcils. Ce sujet la, l'agaçait au plus au point. Elle haïssait plus que tout Anne, et d'autant plus Poudlard à ce moment. Elle y était prof, sa vie s'était faite là bas, mais le jour où on lui avait dit qu'Aaron s'était fait mordre, elle avait explosé d'une colère noire. Et le manoir Vanna Syl s'en rappelerait.

    « C'est une tête de mule. A peine quelques jours après, il a voulu retourner en cours... Il a même reprit le quidditch, après qu'on le lui est enlevé les points... Mais... » Sa gorge se serra. « Il l'est. Il est loup garou. Et même s'il l'accepte, le regard des autres ne changent pas pour autant. Et puis, avec la famille, ça n'arrange rien... »

    Elle sentit en elle un creu, un vide que personne n'aurait pu remplir. Un creu au coeur. Il rata un battement, et elle eut un sourire, forcé. Il fallait bien se forcer. Elle n'allait pas plomber l'ambiance, tout de même. Elle releva le regard vers Enrique, puis avec un sourire forcé, lui dit.

    « Mais il l'accepte, c'est le principal. »

    Smile, again.
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MessageSujet: Re: Mocca Cacao - Free   Mocca Cacao - Free Icon_minitimeMar 8 Avr - 20:16

ce rp est-il tj d'actu?
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MessageSujet: Re: Mocca Cacao - Free   Mocca Cacao - Free Icon_minitime

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