On se ballade, merci ! - Free

Invité

- Mais quel con !

- Tu l’as dit… Je te jure… Et en plus, cette façon qu’il eut de me regarder… Je lui lançais sa bague dans la gueule et foutu ses affaires à la porte en un sort.

Ca doit être étrange de te voir énerver toi…

Gina souriait. Bianca, quand à elle, ne put s’empêcher d’être contente de son coup. Gina avait l’air d’avoir appréciait. En effet, Bianca était entrain de lui raconter la soirée où elle avait viré Lincoln de chez elle. Ce connard s’était joué d’elle et elle n’allait pas le laisser s’en tirer comme ça. Non, si elle avait bien appris quelque chose au contact de Dakota, c’était bien la rancune. Et fallait dire que malgré ses airs innocents, Bianca savait très bien se débrouiller dans ce domaine. Elle savait qu’en en parlant à Gina, la moitié du service de la justice allait sûrement le savoir pour ensuite, que la rumeur se déroule dans tout le ministère et ainsi, sortit de ses murs pour lui faire une réputation d’avocat véreux.

Elle jubilait ! C’était une sensation qu’elle éprouvait rarement, mais là, en c’est circonstance… Quelqu’un toqua à la porte. Gina lui fit comprendre que c’était Lincoln, et Bianca se retourna rapidement, prenant l’air énervé. Elle ouvrit la porte, se mettant sur le seuil, l’empêchant ainsi d’entrer. Une main sur l’encadrement de la porte, l’autre non loin de l’autre côté de l’encadrement, comme pour lui empêcher l’entrée, elle lui dit avant qu’il ne parle.

- Qu’est ce que tu veux ?

- Ecoute, Bianca, je… Je sais que j’ai joué au con, en ne te disant rien sur ce que je fais, mais je t’aime réellement, et je veux pas que ça se finisse comme ça… Je tiens trop à toi, et…

- T’as fini ? J’ai du boulot.

- Bianca…

Il lui prit l’une de ses mains, qu’elle retira violemment en lui lançant un regard des plus agacés. Ce dernier avait un regard qu’elle détestait par dessus tout, car elle n’aimait pas le voir souffrir. Certes, il lui avait un mal fou, mais elle l’aimait encore. Pourquoi ? Pourquoi l’aimait elle encore après ce qu’il venait de lui faire comme coup de pute dans le dos ? Bianca s’expliqua, tout en respirant doucement. Elle n’était plus si sûr de lui avoir dis son point de vue, il y a quelques jours, entre les quelques saloperies qu’elle lui avait crié dessus comme une déjantée.

- J’crois que tu n’as pas compris ce que je t’ai dis… Tu m’as fais mal, tu ne peux pas le comprendre ça ? Je t’aime, mais tu m’as caché des choses horribles me laissant dans l’ignorance la plus totale ! Tu comprends pas que ça m’a brisé ce qui nous lier en moi ? Alors, laisse moi travailler tranquille, va protéger ton réseau de merde, et ta réputation, parce que crois moi, je vais te le faire payer. Me prendre pour une conne, alors que je t’avais donné ma confiance, mon amour…

Elle s’arrêta quelques secondes, regardant dans le vide, et elle dit :

Bon dieu, que ça fait « Amour, Gloire et Beauté »…

Elle le regarda à nouveau, et elle lui dit :

Je déteste ça… C’est fini, alors assumes tes conneries. Et viens plus m’emmerder où j’appel la B.I.M. Je connais très bien Nicholas…

- Bianca…

Trop tard. Elle avait fermé la porte. Elle ne se retournait pas de peur de rouvrir la porte et de lui sauter dessus. Néanmoins, Bianca savait qu’elle avait bien agi. Peut être pas de la meilleure des façons, mais au moins, elle lui avait dit calmement ce qu’elle pensait, sans passé pour autant pour une hystérie. Sur ce coup là, elle avait bien joué. Elle regardait Gina, qui ne sourit que lorsqu’il s’en alla, et elle ne put s’empêcher de lui montrer ses deux pouces avant de dire, tout en se levant, prenant ses affaires tranquillement.

- Tu as été éblouissante… Bon, je vais mangé ma puce. A tout à l’heure…

Finalement, Bianca ne se sentait pas d’humeur à se plonger dans un nouveau dossier maintenant. L’affaire du crime dans le Wizard Gator avait été tout juste boucle, qu’elle en avait reçu deux autres. Et elle n’avait même pas comparu en compagnie de l’accusé devant la cours du Magenmagot… Le nouveau Gouvernement allait trop dans la brutalité, selon ses goûts. C’était de l’acharnement. Elle en cessait de penser cela en voyant le nombre de sorciers, sorcières, entrant à Azkaban pour des broutilles, du moins, si on leur laissait une seconde chance, une sorte de rémission… Bianca était persuadée que l’on pouvait leur faire entendre raison. Pourquoi y avait il tant de vol, par exemple ? Les emplois étaient beaucoup trop dur à décroché pour certaines personnes.

Mais là encore, elle préférait se taire, pour prendre toutes les preuves dont elle avait besoin pour retourner ce gouvernement dans sa totalité. Luceafar… Il avait des manières trop brutales selon ses goûts, et ce n’était pas comme cela que l’on arriverait à baisser le taux de criminalité Anglais. D’après les derniers rapports, du service des Statistiques Mondiaux, Bianca avait entendu que l’Espagne et l’Allemagne leur étaient passés devant dans la baisse de la criminalité rejoignant ainsi le Japon. Bon, il est vrai qu’ils pouvaient également très bien mentir sur leur propre chiffre, mais quand même… Derrière l’Allemagne, quoi… Bianca enfila sa veste noire, puis sortit du service de la justice magique pour se diriger vers le chemin de traverse en passant par la salle de transplanage.

En un instant, elle se trouva sur le chemin de traverse pour se mettre en route vers Florian Fortârome où Bianca se rendait deux fois par semaine minimum pour manger son sandwich au Bacon qu’il faisait à merveille. L’esprit ailleurs, et pensant à ce qui était arrivé à Dakota le soir où… Enfin, elle se sentait toujours tout aussi fautive... Elle trouvait cela d’autant plus triste… Mais la Mama lui avait pourtant bien dit clairement : ce n’était pas sa faute… Mais si elle n’avait pas… Bianca, toujours dans ses pensées, ne se rendit pas compte où elle marchait, et ce n’est qu’en percutant l’épaule d’un passant qu’elle retrouva le chemin de la réalité, faisant ainsi tomber son sac à main, et son dossier qu’elle avait pris pour l’étudier durant son repas. Elle s’agenouilla sans voir qui c’était tout en commençant à ramasser les papiers qui étaient étalé par terre.

- Désolé, je… Je ne vous avais pas vu.

S’écria t elle.

- Attends, avant de partir... Un resto japonais, ça te tenterait pas ?

- Je digère pas les sushis

La jeune femme se dirigeait vers le porte-manteau dans un sourire. L'audace et le franc-parler de son collègue Adam l'amusait, elle aimait particulièrement ce jeu du chat et de la souris qu'ils avaient noué ensemble. La joie de vivre d'Adam égayait ses journées, et bien que ses avances amicales ne portaient jamais leur fruit, ils semblaient s'en amuser. Particulièrement Elin. Celle-ci attrapa sa cape azurée et se tourna vers son collègue, appuyé contre son bureau dans un air de pacha faussement assuré.

- Dommage...

- Tu sais que si notre supérieur arrive et nous voit discuter plutôt que de travailler, je vais avoir le droit à une leçon de morale une nouvelle fois ?

- Est-ce là l'image que vous voulez donner au Ministère ?

dit-il d'une voix grave et poussée, imitant leur supérieur.

Elin se mit à rire, suivie bientôt d'Adam. Ses yeux bleus se posèrent à terre tandis qu'elle enfilait sa cape. Il était bien six heures passées, et la Suédoise avait passé tout l'après midi sur un dossier complexe et prise de tête qui devrait être bouclé pour les trois jours à venir. Exténuée, elle ne semblait cependant pas vouloir montrer ses traits de fatigue. Elle se pencha alors et ramassa son sac à main qu'elle plaça sur son épaule, fixant pensivement son collègue.

- Tu crois que le Ministère nous cache quelque chose ?

- Mais qu'est-ce que tu...

- Non mais c'est juste que ...

- Elin ...

- Rien, laisse tomber, à demain !

Elin gratifia Adam d'un sourire qui en fit de même, puis sortit du bureau dans un soupir. Cette question lui avait traversé brièvement l'esprit. Sans doute que la stupéfaction de son collègue avait une raison d'être, peut-être qu'elle se faisait des idées. Néanmoins elle ne comprenait pas cet acharnement et cette pression que leur supérieur lâchait sur leurs épaules. Le travail se faisait plus pressant, les demandes accrues et les surveillances plus régulières. Marchant parmi la foule pressée de sorciers entrant et sortant du Ministère, la jeune femme secoua alors la tête dans un sourire. Elle se sentait idiote avec sa paranoïa soudaine et injustifiée. Pourquoi donc se prendre la tête pour un rien ? Très vite, cela sortit de son esprit.

Elin posa un coup d'oeil sur sa montre. Elle n'aimait pas jouer avec le temps, la jeune femme préférait jouer sur la spontanéité, mais ce soir il lui fallait récupérer sa fille à l'école, et elle avait quinze minutes à peine pour traverser une grande partie de la ville de Londres. Des bruits, des éclats de rire, des claquements de talons sur le sol dallé. La vie grouillait dans les rues, il suffisait de poser son regard autour de soit. Il était facile de reconnaitre les gens pressés de ceux qui flânaient. Les uns le pas rapide et le regard à terre, les autres les yeux vagabonds et la marche indécise. Au loin, un homme d'une quarantaine d'années jouait debout, sa guitare en main, chantant avec une voix grave et harmonieuse une chanson moldue dont elle percevait les paroles. En face, un sdf assis à terre les chantonnant, dans un "What a wonderful world" calme et serein. Elin lui adressa un regard attendri. Tous ces gens pressés qui ne semblaient pas goûter à la vie, qui avaient un toit sur la tête et sans doute un bon travail garnissant leur porte-monnaie. Et cet homme à la rue chantonnant tranquillement. Le contraste était énorme, mais ce dernier ne semblait pas voir la vie sombrement. Le bonheur semblait plus être à sa portée de main que de toutes ces personnes blasées.

Arrivée enfin devant l'école, une petite tête brune lui sauta au cou et l'assaina de calins et autres gestes tendres. Accroupie, Elin se tenait à hauteur de sa fille, dégageant quelques mèches de cheveux de son front. Une scène typique d'une mère et son enfant. Excepté qu'en rentrant, elles ne retrouveraient pas l'ombre d'un père ou d'un époux. Elin avait du expliquer à sa fille Lya, avec les mots de son âge, que son père était parti non pas parce qu'il ne les aimait plus, mais parce qu'il voulait les protéger.

- Tu as bien travaillé ?

- Oui et toi maman ? Tu es arrivée à l'heure ?

- Oui,

répondit-elle dans un rire.

Et si...on allait manger une glace ?

Le sourire de sa fille en disait long. Certes une crème glacée de ce temps-ci était plutôt atypique, mais rien n'était assez normal pour Elin au comportement parfois étrange pour les autres. Elle décida donc d'aller faire un tour au chemin de traverse, à deux pas de là. C'était aussi l'heure de pointe chez les sorciers, qui avaient assailli leur endroit préféré. Elin tenait fermement la main de sa petite fille, quand soudain une sonnerie s'échappa de son sac. Les moldus n'avaient vraiment pas de mauvaises idées. La jeune femme sortit son portable après avoir fait un clin d'oeil complice à Lya, tenant de sa main gauche le dossier qu'elle comptait travailler chez elle.

- Allo ?

- Et un restaurant chinois ?

- Tu sais que je connais mes droits Adam ? Et que le harcèlement est passible de prison ?

dit-elle dans un rire.

- Mais non, pas si c'est amical ! Alors t'en dis quoi ?

- J'appelle ça un rendez-vous, non ?

- Non, vois plutôt ça comme un repas de travail... On pourrait parler un peu du boulot. Puis de toi, de moi ...

- Je vais y réfléchir,

rétorqua-t-elle toujours dans un sourire.

- Maman, regarde où tu...

Mais trop tard, Elin avait heurté quelqu'un, laissant tomber par inadvertance son téléphone et son dossier qui s'éparpilla. Ses yeux fixés au sol durant sa conversation téléphonique n'avaient pas vu arriver la jeune blonde, penchée déjà sur ses papiers, mélangés à ceux de la jeune Suédoise. Elin s'accroupit à son tour, sous les yeux amusés de sa fille.

- Désolée, je… Je ne vous avais pas vu.

- Non ne vous en faites pas...C'est moi. Quelle maladroite.

Il leur fallut de longues minutes pour trier et ranger la paperasse, et lorsqu'Elin posa la main sur son téléphone, elle se rendit compte que le choc l'avait éteint d'un coup, mettant fin à sa conversation d'avec Adam. Enfin la jeune femme se leva, et adressa un sourire à Bianca.

- Vous êtes Bianca Mercado n'est-ce pas ? Je suis Elin Svensson, une nouvelle au Ministère. Enchantée .

Elle lui tendit la main d'un geste amical. Le nom de Bianca était connu des bruits de couloir. Réputée grande bosseuse au Ministère, elle ne pouvait que l'admirer. Et pourtant Elin n'était pas du genre à porter les gens en idôlatrie.

Invité

-

Non ne vous en faites pas...C'est moi. Quelle maladroite.

Il n'y avait vraiment qu'à elle que ce genre de chose arrivait. Bianca ne put s'empêcher de se demander si il y aurait un jour dans sa vie où elle ne serait pas une grande maladroite ? Non, visiblement, non. Elle devait toujours se laisser avoir par ses pensées qui la poussaient sans le vouloir à faire ce genre de bêtises. En plus, tout, c'était étalé au sol, quoi ! C'était chiant car ces dossiers s'étaient ouverts. Des photos, des lettres, des textes, des procédures de mise en applications... Bref, tout ce qu'il ne fallait pas voir. Bianca s'excusa sans relever la tête. Cependant, elle vit les mains d'une femme qui elle même avait fait tombé ses affaires.

-

Vous êtes Bianca Mercado n'est-ce pas ? Je suis Elin Svensson, une nouvelle au Ministère. Enchantée.

Bianca fut enormément flattée de voir qu'on l'a connaissé. Ce n'était vraiment pas son genre de se la jouer de son renom car elle l'avait toujours un peu caché. En effet, elle n'était pas fière d'avoir aidé en Janvier 1991, car avec cette action, ils avaient perdu d'innombrable innocents, et cela faisait de lourde perte pour les familles désormais orphelines. Bianca se leva, également, tout en continuant de bien remettre les feuilles à l'intérieur du dossier. Puis, le calant difficilement sous son bras, tout en maintenant son sac à main, elle lui serra la main du mieux qu'elle put, tout en se sentant horriblement géner. Elle, elle ne connait pas son interlocutrice... Quoique... Elle avait un petit air scandinave, mais ça ne lui effleura même pas l'esprit.

-

C'est moi qui le suit, Elin. Vous êtes...

Un flash. Dans les couloirs... Gena qui parlait avec Nicholas... Ca y est !

La nouvelle membre de l'unité de capture des Loups garou, c'est ça ?

Elle tourna ensuite le regard vers la petite fille qui devait sûrement être sa fille, puis, avec un sourire, elle lui dit :

Coucou, toi !

Elle avait eut un ton doux et calme. Un enfant, une fille en plus... Elle avait toujours rêvé d'être mère. Quel femme en ce bas monde ne l'avait elle pas rêver ?

Le magasin de prêt-à-porter Veela se trouvait sur le chemin de traverse. Il y avait beaucoup de passage, c'était donc un lieu idéal et Talia avait du se battre pour obtenir une place à cet endroit.
A peine rentrée de son tour promotionnel et toute excitée la soeur Almadovar était venue passer la journée sur le terrain.

Talia-NADIE HABLA DEL MIO HIJO ASI!!! LO ENTENDIE BIEN CABRON!!!! AHORA FUERA!!! QUE NO TE LO REPITO OTRAS VECES!!! FUERA!!

Le chemin de traverse semblait stupéfixé sous la voix de la jeune femme qui retentissait.

Talia-QUE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! FUERA!!! FUERA!!!! FUERA!!!

Un homme passa par la porte, visiblement projetté à l'extérieur par un sortilège. Il valait mieux pas cherché Madame Almadovar!
Talia sortit sur le pas de la porte, toujours furieuse. Puis elle se rendit compte que les passants la regardaient bizarrement et alors son expression changea du tout au tout.
De la furie, elle redevenait La Vélane (comme la surnommait les journalistes), un grand sourire pour dissimuler l'orage et ne pas faire fuir les clients.

C'est là qu'elle aperçu Bianca. Elle aimait bien cette petite, elle s'approcha pour lui dire bonjour. Bien que son entrée en matière ait été un peu comment dire...remarquée

TALIA-Bianca linda, comme ça me fait plaisir de te voir. Ca va?

Puis elle se présenta à l'amie de Bianca et à la petite fille qui était adorable:

TALIA-Talia Almadovar, je vous rassure je ne crie pas sur tout le monde.

RP Toujours d'actualité ?

Ouiiiiii j'vais répondre '^^

Edit William : ok je laisse Wink

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