Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 Digory Bathory*

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Digory B. & Thomas S.
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MessageSujet: Digory Bathory*   Digory Bathory* Icon_minitimeSam 5 Jan - 1:01

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Digory Bathory* Presen10

CHAPITRE I : DEBUT D’UNE REBELLION



    -
    Aaaaa…

    Extase. Orgasme, devrais je dire. La morsure du Vampire était un délice. Cette sensation qui se ressentait dans tout l’organisme. Il était là, le maintenant fermement pour l’empêcher de bouger, de se débattre. Mais il n’en avait pas envie… C’était étrange… Ce plaisir… Digory ressentait cette envie, ce plaisir, cette jouissance dans tout son organisme avec une telle intensité qu’il en avait le teint fiévreux et les yeux fermés. D’un coup, il sentit son corps tombé au sol, glissant contre le mur, la tête ballotante. Là, il avait mal… Comme si le don du plaisir n’était porté qu’aux canines de l’homme chauve-souris. Digory ressentit cette douleur comme si on lui enfonçait deux crochets chauffés au fer rouge dans le cou. Il plaqua sa main droite sur la morsure, levant son visage du mieux qu’il pouvait. Sofia se tenait droite, une crosse en main. Le vampire se tint la tête l’espace de quelques secondes, ses mains jointes sur l’arrière crâne. Ce dernier se retourna vers la petite amie de Digory, le regard haineux et plein de colère et de désir… Digory sut à cet instant précis qu’il allait s’en prendre à Sofia. Il lui avait donné sa parole pourtant… Il tenta de se lever, mais impossible, il était vidé d’énergie, de puissance… De tout. C’était à peine si son cœur parvenait encore à le faire vivre et son cerveau à le maintenir éveiller grâce à sa respiration saccadée. Il parvint à dire :

    -
    Sofia ! COURS !
    -
    NON !
    -
    La putain de…

    Il tenta de se lever, s’appuyant au mur du mieux qu’il put pour se maintenir droit. Ses genoux tremblaient violemment, et il avait la tête qui lui jouait des mauvais tours. D’autant plus qu’il en avait des vertiges. Il releva son regard en direction de Sofia et du Vampire qui avait la figure déformé par sa transformation. Il commença à tenter de faire quelques pas, mais ses genoux cédèrent, et il tomba au sol, se rattrapant de ses mains. Au dessus de lui, il entendait des cris, des coups et des bruits sourds. Digory plia son genou sous lui de façon à pouvoir se relever, comme dans une course d’Athlétisme lorsqu’il entendit distinctivement un rire obscène comme pris de plaisir par la souffrance que le Vampire infligeait suivi d’un cri de douleur puis ce même soupir de plaisir qu’il avait poussé il y a quelques secondes. D’un mouvement du bras, il fit sortir « Silk » son stylet qu’il avait attaché à son bras, qui grâce à un mécanisme simplisme pouvait sortir suivant le geste de Digory, et il se mit à courir en direction du vampire et de sa petite copine. D’un coup, il se sentit projeté contre le mur avec une vitesse folle, alors qu’il venait à peine de s’approcher du Vampire. Ce dernier venait de lui asséner un coup puissant du bras.

    C’était à ne plus rien n’y comprendre. Lui, le joueur de Quidditch en passe de devenir l’un des plus connus du monde, chasseur de créatures magiques en parallèle, n’avait même pas réussi à lui infliger une seule égratignure ? A quoi cela servait il d’être dans une puissante famille d’ascendance noble si l’on ne pouvait faire du mal à des créatures censés leur tenir allégeance ? Les Bathory… Digory serra les mains avec colère. Il n’avait plus beaucoup de temps, il n’avait pas à perdre une seule seconde. 2 minutes après avoir été envoyé contre le mur, il se releva, son corps commençant à s’habituer à la douleur. Seulement, il était déjà trop tard. Trop tard… Il n’avait pas pu bougé plutôt… Il n’était qu’un faible… Qu’un bouffon. La vision de Sofia au sol, le visage pâle comme un linge, le regard perdu dans le vide, ses poumons se levant avec difficulté… Et le vampire qui s’approchait de lui… Digory sentit son sang ne faire qu’un tour. Tout se stoppa. La peur, les questions, l’anxiété, et la tristesse infâme causée par cette connasse de créature de merde. Digory avait le démon en lui… Son regard se durcit, devenant plus noir, plus impressionnant… Un reflet argenté se fit apercevoir l’espace de quelques instants et lorsque le Vampire se mit à courir en sa direction pour lui asséner un coup de grâce, Digory l’esquiva d’un geste gracieux de la jambe, lui permettant de s’éloigner de quelques pas. Le vampire tourna le regard vers Digory. Le regard plein d’énervement, de colère. Il décolla son poing du mur de pierre, pour se retourner en direction de Digory qui lui para son poing. S’ensuivit un rapide combat à mains nus, jusqu’à ce qu’il ressorte le stylet de sa manche. Le Vampire, l’ayant vu, lui donnant un coup au poignet lui faisant tombé l’arme, puis, avec son autre main, il lui agrippa le cou, pour le lever à quelques centimètres du sol.

    -
    Tu crois que je me plierais à ce que dit un Bathory ? Un simple humain ?
    -
    Tu ne dois pas crrroirrre. Tu dois.

    Le vampire éclata de rire. Un rire sans joie, mais rempli de haine. Une haine froide, semblable à ce genre de créature dont le corps est depuis longtemps sans âme. Digory eut un léger sourire. Son bras gauche… Il exerça une brève traction du poignet, relevant sa paume, laissant tomber sa baguette magique, puis saisissant son arme, il la pointa vers le Vampire, tout en continuant de le défier du regard.

    -
    Expulso !

    La vampire le lâcha sous le coup de la surprise, s’envolant violemment contre le pilier de la pièce situé à quelques centimètres d’eux. Touchant de nouveau le sol, Digory en profita pour courir en direction de Sofia, prenant le poignet de sa douce. Il sentait encore un peu de vie battre en son corps. Elle eut un léger mouvement de la tête, comme si le contact de la peau de Digory l’avait réveillé. Sofia eut un léger sourire, Digory fit de même. Son sourire… Il devait s’en rappeler toute sa vie, car il savait que c’était le dernier. Le sien, à lui… Il était crispé, douloureux, mais si touchant… Si plein de tendresses… Comme si il venait la border au lit lorsqu’elle était malade. D’un geste tendre, il lui caressa doucement le visage qui se plaqua contre sa main, puis, plus rien. Une larme coula le long de sa joue. Lorsqu’il alla pour se retourner pour achever le vampire, Digory sentit son corps projeté un peu plus loin dans la pièce. Mais il ne sentait rien… Non, plus rien… Il avait cette envie de le tuer, de le faire souffrir… Puis… Sofia… Il releva sa tête violemment, levant sa baguette et incantant :

    -
    Accio Silk !

    Le stylet traversa la pièce à la vitesse d’une rafale de vent pour se faire intercepté par son propriétaire qu’il le renvoya contre le vampire d’un sort informulé se plantant dans l’abdomen du vampire comme si l’on enfonçait un bâton dans de l’eau. Le vampire tomba à genoux, puis, ouvrant ses bras, paume vers les cieux, il devint pâle, puis d’un coup, il implosa, se réduisant en une fine poudre qui s’étala tout du long dans la pièce. La porte de la salle à manger s’ouvrit violemment, le fils de Sergeï pointant sa baguette sur son ouverture.

    -
    Fils !
    -
    Papa !

    Sergeï et sa femme venaient d’entrer dans la pièce. Bathory senior semblait sous un état de choc particulièrement intense. Visiblement, le fait de voir son fils semblait beaucoup plus le touché que sa femme qui semblait plus ennuyé et plus en colère que le serait une véritable mère. Oui, oui… Transilvania dans toute sa splendeur. Le corset noir, le regard prenant tout de haut, son chapeau de tissu noir… Digory sentit son genou gauche cédé sous lui, et il tomba au sol, s’appuyant sur sa jambe encore capable de le tenir. Sergeï vint soutenir son fils, le serrant contre lui.

    -
    Qu’est ce qu’il s’est passé, Digory ?
    -
    Rrrien, Mèrrre. On s’amuse.
    -
    Cesse de faire l’insolent, et rrréponds !
    -
    Chui allé fairrre les courrrses.
    -
    Qu’est ce qu’il s’est passé fils ?

    Digory regarda son père droit dans les yeux. Tout se vit dans son regard. Sergeï comprit. Il amena la tête de son fils contre son torse, le cachant à son épouse. A ce moment là, Digory sentit ses yeux, sa seule barrière le protégeant du chagrin, cédaient. Il se mit à pleurer silencieusement, contre le sein de son père, revoyant toute la scène se passait. Sergeï passa sa main la long du cou de son fils, puis après un léger picotement, Digory s’endormit sans s’en rendre compte, bercer par le bruit des talons de sa mère qui s’amenait à eux.


Dernière édition par le Sam 5 Jan - 1:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Digory Bathory*   Digory Bathory* Icon_minitimeSam 5 Jan - 1:31

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CHAPITRE II : TOUT UN ENCHAÎNEMENT DE CHOSE


    Ce jour là, Digory l’aurait tué. Ce jour là, il avait été révolté… Oui, il devait y être habitué, car elle lui avait toujours parlé comme cela, mais ce jour là, cela prit une importance beaucoup trop importante pour le fils de Sergeï, le seul homme de sa génération. Cette haine avait naquit peu de temps avant le deuil de Digory, car en plus d’avoir perdu Sofia pour toujours, il n’avait, soit disant, pas « retrouvé » le corps de sa belle. Il avait comme qui dirait disparu. Pourtant, tout aurait du être parfait en ce jour… Oui, oui. Nous étions le 15 Janvier 1976. Le jour de son anniversaire…

    24 ans. Ce n’était pas tous les jours que cela se fêtait et après le cadeau inestimable qu’il eut reçut de son père, bien que « peu chère » pour un Bathory d’après Transilvania car pas assez « tape à l’œil », Digory en avait toujours gardé un réel amour pour ce cadeau de sa 17ème année. Ce pendentif de bois que son père avait travaillé et fait spécialement pour lui… Le Fenrir d’Argent… La tête d’un lycan sculpté dans du fer par Sergeï lui même. Digory le porte autours du cou, depuis… En effet, ce jour là, lorsqu’il se réveilla dans le manoir des Bathory, en Hongrie, la journée commença par une levée aux Aurores par Evangeline qui souhaitait à tout prix lui donnait son cadeau la première. Qu’est ce qu’il en avait à battre de son cadeau… Ce serait sûrement une sorte de grande cape ou une robe de sorcier richement vêtu qu’il ne porterait probablement jamais car trop de frou-frou…

    - Bon anniverrsairrre, Digorry !
    - Putain, t’as vu l’heurrre qu’il est…

    Il se mit le coussin sur son visage, grognant furieusement. Impossible d’être au calme… Fallait toujours que l’une des deux femmes de la baraque escompté les femmes de ménages, car oui, les elfes ne faisaient pas assez classe pour Transilvania, pour venir lui casser les couilles. Mais bon… Elle, c’était sa sœur, et malgré tout, il avait tout de même un peu plus de considération depuis qu’elle eut pris Asphodèle avec elle pour faire du shopping sur St Peters bourg… Il sentit les fesses d’Evangeline s’enfonçait dans son lit. Il poussa son coussin de devant son visage. Son regard se posa sur celui d’Evangeline, et malgré tout, il ne put s’empêcher de sourire et de lui dire un petit « merci ! » doucement.

    - Ouvrrre !

    Avait elle dit, tout juste après qu’il l’eut remercié. Cette dernière lui fourra un paquet cadeau sous le nez de couleur argenté avec une ficelle rouge sang, permettant au papier de contenir ce qui semblait être, lorsqu’il le prit, un vêtement. Sourire. Il la connaissait par cœur… Du moins, ce qu’elle laissait paraître devant lui. Il s’asseya dans son lit, repoussant la fourrure qui était sur ses couettes, puis, il tira sur la ficelle du paquet cadeau pour l’ouvrir. Digory ne put s’empêcher d’écarquillait ses yeux noirs avec une moue appréciative qui se traduisit sur ses lèvres. Automatiquement, et sans réfléchir, il sortit ses jambes de ses couvertures pour se lever sur son tapis d’ours, déroulant ainsi le tissu qu’elle venait de lui offrir. C’était une magnifique tunique noir, du moins, un sous pull particulièrement léger qui contenait la chaleur du corps sans pour autant rendre la peau moite. Les coutures ressortant à la surface du pull, il n’y avait rien d’autre. Digory fut touché par ce geste car elle avait pris en compte ce qu’il aimait, et non ce qu’elle voudrait lui faire porter, comme les autres années. Elle avait fait dans le simple, comme son frère aimait réellement. Le fils de Sergeï rapprocha le sous pull de son torse nu comme pour voir si il lui allait, puis Digory le posa sur son lit pour prendre sa sœur dans ses bras qui s’était levée, pour le regarder déballer son cadeau. Elle fut, peut être, plus touché par sa réaction que lui même, par le cadeau. C’était la première fois que Digory lui montrait réellement un signe d’affection, car même si il ne lui rendait pas la vie facile, elle venait de s’apercevoir que, malgré tout, Digory l’aimait beaucoup. Il s’écarta d’Evangeline, avec un léger sourire, puis il reprit le pull dans ses mains, passant son pouce comme si il massait, pour sentir le tissus au bout de ses doigts.

    - C’est fantastique, Evangeline…
    - Tu voulais du simple… J’espérais que ça te plairrrait… Je me suis souvenu d’une converrrsation que j’avais eu avec Sofia, avant qu’elle… Enfin, elle m’avait dit que tout ce qui était simple te plaisait parrrrticulièrrrrement ce qu’elle n’arrrrrivait que très peu à comprrrendrrre vu tes frrrréquentations… Et euh… Ah oui…
    - Evangeline, coupa Digory. Merrrrci beaucoup… C’est…

    Il eut un sourire franc, sincère et spontané. Sourire qui se dissipa lorsqu’une autre personne entra dans la pièce, suivi de près par son époux.


    - Digorrrry.
    - Bon anniverrrrsaire, fils !
    - Merci, Papa !

    Ledit Digory eut un sourire à l’encontre de son père qui le lui rendit directement. Evangeline s’était rassise sur le rebords du lit, après avoir lissé le derrière de sa robe beige. Sergeï commença à s’approcher de son fils, lorsque Transilvania s’exclama :

    - Assez. Sergeï, donne lui ça, dirrrectement.

    Sergeï lui arracha des mains, puis, il s’approcha de son fils qu’il prit dans ses bras, puis, il lui tendit le cadeau de sa mère, puis le sien. Digory eut un sourire lorsque son père lui tendit la petite boîte. Il la posa sur sa table de chevet, la gardant en dernière. Il saisit le cadeau de sa mère qu’il ouvrit sans trop d’enthousiasme contrairement à ce qu’il avait pu montrer en ouvrant celui de sa sœur. Une somptueuse ceinture. Le meilleur des cuirs, noirs, celui du Magyar à pointes. Digory releva le regard vers sa mère puis, avec un sourire forcé qu’il parvint à faire vrai, il alla la prendre dans ses bras comme pour lui montrer que le cadeau l’avait ému. La seule personne qui pouvait comprendre l’état d’âme de Digory n’était autre que Sergeï qui se félicitait d’avoir un fils avec une telle audace. Lorsqu’il l’étreignit dans ses bras, Digory ressentit une chose étrange au sein de lui. C’était difficilement compréhensible. Oui, il y avait cette légère fibre d’amour, car malgré tout, c’était sa mère, mais… Il y avait autre chose qu’il ne sut nommé. Ce fut étrange…

    - Merrrci.
    - Ce n’est pas grrand chose, Digory.

    Elle se défit de l’étreinte de son fils, puis, d’un signe de tête envers sa fille, elle s’en alla, suivi d’Evangeline qui vint planter un bisou dans la joue de son frère qui eut un léger sourire. La porte se referma d’elle même et lorsque Digory se retourna pour regarder son père, il vit ce dernier laissait tombé sa main contre sa jambe. Ils se regardèrent quelques instants puis, le fils de Sergeï s’approcha de sa table de chevet pour prendre le petit paquet pour l’ouvrir en s’asseyant sur son lit aux couettes tirés. La boîte était faite en tissu de soie, comme le surnom de son stylet, « Silk ». Il eut un léger sourire en passant délicatement sa main dessus, pour saisir le haut de la boîte pour l’ouvrir délicatement. A sa grande surprise, et laissant échapper un sifflement de joie intense, Digory leva le regard vers son père avec un sourire débordant de joie et de contentement. Il ne trouvait pas les mots pour décrire une si belle chose. En effet, cette chevalière d’argent était sensationnel, et cette pierre qui semblait être emprisonné par des filaments d’argent… La prenant délicatement du bout des doigts, il la leva à la hauteur d’un des rayons de soleil pour regarder étinceler la pierre provoquant, tout comme un prisme, une myriade de dégradé de vert sur toute la chambre. Un D était gravé sous la pierre qui n’était visible qu’à la lumière du soleil. Digory ne savait pas quoi dire… C’était d’une beauté… Il eut un pincement au cœur… Son père trouvait toujours les choses qui faisaient mouche auprès de son fils… Pourquoi un pincement ? Il ne savait pas. C’était un sentiment étrange. Il saisit la chevalière et se la passa à son pouce gauche. Elle ne devait plus quitter sa main gauche.

    - Elle te plaît ?
    - Si elle me plaît ?

    Digory lança un regard blasé à son père qui le fit éclater de rire. Sergeï lui passa une main dans les cheveux comme pour les lui ébouriffer avant de prendre le chemin de la porte. Ce dernier parla comme pour excuser son geste.

    - J’y vais, sinon, elle va me les gonflerr.
    - Papa ?

    Sergeï venait d’ouvrir la porte, main sur cette dernière. Il regarda son fils en tournant sa tête en sa direction, et il eut une mimique avec ses sourcils qui lui firent comprendre qu’il écoutait.

    - Pourrrquoi tu te laisses fairrre comme ça ?
    - Pourrrquoi quoi ?
    - Bah…

    Digory se passa une main sur l’arrière de son crâne, signe de mal aise, puis, il releva le regard, une expression de profond mal être se faisant voir. Il se racla la gorge délicatement, puis, il reprit :

    - Ta femme… Pourrrquoi tu te laisses parrrler comme ça ? Pourrrquoi tu ne lui dis pas de la mettrrre en veilleuse des fois ? Enfin, tu vois ce que je veux dirrrre ?

    Sergeï baissa la tête puis, lorsqu’il la releva, Digory vit un sourire, un sourire de quelqu’un qui savait qu’il pourrait connaître le bonheur ailleurs, mais qu’il s’était résigné à affronter ce que la vie avait voulu pour lui, ou du moins, ce que ses ancêtres voulurent pour lui.

    - Parrce que… Mon pèrrrre m’a dit : « Tu te marrierras avec elle ». Je le fais.
    - Donc, je vais devoirrr me marrrier avec qui ?
    - Comme tu le souhaites.
    - Alors pourrrquoi moi, j’ai le choix ?
    - Parrrce que ta promise s’est marrrriée.
    - Ah…

    Il eut un sourire qui se dessina doucement sur son visage lorsque son regard partit se perdre dans l’horizon que lui donnait sa fenêtre de chambre. Puis, Digory reporta son attention sur son père qui se tenait toujours près de lui, d’une façon pensive.

    - Et cela aurrrrait été qui ?
    - Cela n’est plus imporrrtant maintenant. D’autant plus que ça pourrrrait changé la base de tes rrrelations envers cette jeune femme.
    - J’la connais ?
    - Peut êtrre un peu trrrop.

    Sur ces mots, son père s’en alla, le laissant seul, plongé dans ses sombres pensées. Il se leva de son lit, son regard attiré par un étincellement de sa chevalière, puis, il saisit des habits propres y compris le pull de sa sœur, et il alla se doucher pour aller prendre part au repas. Il ne put s’empêcher de penser que son père avait et souffrait beaucoup depuis qu’il avait du se marier avec ce qui lui servait de mère. Il n’arrivait pas à comprendre le fait de ses histoires arrangés à cause de ce stupide sang soit disant « noble » sous prétexte parce que leur ancêtre ont été suffisamment con pour folâtrer avec les vampires. Et le fait que son père ne relève jamais la tête… Pourquoi ? Pourquoi ne disait il jamais rien ? Pourquoi se laissait il marcher sur les pieds et commander par cette femme abjecte ? Digory comprit en cet instant, la réelle vérité sur les raisons de sa haine à l’égard de sa haine, même si plus tard, il devrait en rajouter. Elle se sentait forte pour cela… Parce qu’elle venait d’une puissante famille… Les Nospheratov… Digory sentit une haine montée à leur égard… Nospheratov… Vlad… Dracula… Vampire… Il avait perdu sa copine à cause d’eux… Il l’avait perdu…. Comme à chaque fois, il se touchait l’endroit de la morsure, puis, se penchant dans la baignoire pour voir son reflet dans le miroir, il aperçut l’endroit de la morsure représentée par des points blanchâtres.
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Digory B. & Thomas S.
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MessageSujet: Re: Digory Bathory*   Digory Bathory* Icon_minitimeSam 5 Jan - 1:31

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CHAPITRE III : UN LIEN MAÎTRE-DISCIPLE


    Cf. fiche de Thomas.


Dernière édition par le Sam 5 Jan - 1:32, édité 1 fois
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Dakota T. Almadovar
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Présentation du Personnage
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Fonction HRP: Fondateur Paresseux -
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MessageSujet: Re: Digory Bathory*   Digory Bathory* Icon_minitimeJeu 17 Jan - 23:18

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