Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 SANS TITRE - John Corso

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Key McLoyd - Antony
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MessageSujet: SANS TITRE - John Corso   SANS TITRE - John Corso Icon_minitimeVen 14 Déc - 22:34

- HRP : Je t'aime Soeur Jumelle. <3






    Assise derrière son bureau, les yeux brillants de la jeune femme vaguaient sur une photo. Sur celle-ci apparaissait elle et un homme. La touchant du bout des doigts, elle esquissa un sourire. Des souvenirs en vainc explosaient dans sa tête. La secouant, elle ria de bon cœur. Au revoir la jeunesse, au revoir l’innocence, au revoir la vie au long fleuve tranquille. Fermant les yeux, elle s’affala dans sa haute chaise en cuir.

    Cadre – « Mademoiselle McLoyd, une visite. »

    Inspiration, elle se releva droite comme un « i », croisa ses jambes et ses mains. La position parfaite d’une femme d’affaire. Le sourire aux lèvres, les yeux encore brillant, une personne frappa à la porte.

    Key – « Oui, entrez. »

    Lentement, la porte s’ouvrit et une fine silhouette apparut. Miranda, les bras chargés de classeur, en titubant, elle s’approcha du bureau de la Directrice. Esquissant à son tour un sourire, Key comprit très vite que la journée était loin d’être terminée. Chassant quelques babioles qui traînaient sur son bureau, elle fit place aux classeurs.

    Miranda – « Les affaires non classées. Monsieur le Ministre souhaiterait que tout ceci soit achevé pour ce soir, dix huit heures. »

    Monsieur le Ministre à dit : Fais. Alors McLoyd exécutera. Nerveusement, son pied se mit à trembler et elle congédia Miranda. Reprise de souffle. Attrapant un classeur, elle l’ouvrit et ses yeux la défièrent. Impossible de lire. Besoin d’un calment. Besoin d’un bol d’air. Ses mains tremblantes refermèrent le classeur aussi vite qu’une voiture qui démarre au quart de tour.

    Cadre – « Luceafar Svantovit a ordonné quelque chose, Miss McLoyd. »

    Key – « Auriez-vous l’amabilité de me laisser gérer ma vie ? Merci. »

    Cadre – « Très bien. »

    N’ayant pas eu la chance d’écrire une autre histoire, Key McLoyd s’est auto créer. Malgré toutes les difficultés de sa jeune vie, elle arrivait à encaisser chaque réplique blessante, elle arrivait à nager dans cette grande piscine qu’est la vie. La vie avec Ryan n’avait pas été de grande joie, et chaque soir, elle pleurait sur son sort. Elle n’arrivait plus à ravaler ses larmes qui se faisaient de plus en plus lourdes à supporter.

    Key – « Merci. Je compte sur vous pour tenir mon bureau. Si jamais un souci se présente, prévenez-moi par message. »

    Cadre – « Oui Miss McLoyd. »

    Signe de tête. Positif. Elle tourna les talons et dans sa course, elle réussi de justesse à attraper sa veste. La déposant simplement sur ses épaules, ses talons claquaient dans le hall résonant du ministère. Le visage impassible, les mains sur les hanches, la jeune dame attendait l’ascenseur. Inventez-lui un monde à part. Peut être qu’elle se sentirai mieux. Elle garde les yeux ouverts, prends ses distances et fait le tri, car elle se perd. Hey. Hey. Il faut que tu l’aides.

    Mr Harwendown – « Miss McLoyd, d’après ce que j’ai entendu dire, vous prenez le large ? »

    Haussant les sourcils, tactilement elle se mit à avancer vers la porte de l’ascenseur. Celle-ci s’ouvrit, et elle s’engouffra dans la petite cabine faite de verre et d’or. L’homme embrancha le pas, et tapota à l’aide de sa baguette sur le petit clavier numérique.

    Key – « Vous savez, avec les « ce que l’on dit », avec les « j’ai entendu dire », nous serions capable de refaire le monde. »

    L’homme ne broncha pas. La cabine se stoppa et le bousculant Key se mit en marche vers la sortie. Prendre le large, mais n’importe quoi. La jeune femme ne savait plus se situer dans tout ce monde. Pourtant, elle n’était partie que depuis une semaine, et malgré tout, elle avait l’impression que tout avait changée. Ses habitudes étaient bouleversées, inspirant l’air fraîche, ses mains dans les poches, elle esquissa un rapide sourire. Un marteau s’amusait à faire des « boum, boum » dans son crâne. L’esprit ailleurs, la tête baissée, elle bouscula une personne, et ne s’excusa même pas. Une fois en dehors du ministère elle redevenait cette femme froide, impassible qui se cache derrière ce masque de fer forgé.
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MessageSujet: Re: SANS TITRE - John Corso   SANS TITRE - John Corso Icon_minitimeDim 23 Déc - 20:44

-I'm gonna trade this life for fortune and fame
I'd even cut my hair and change my name...


La chaine hi-fi était à fond dans la cuisine, l'appartement sans dessus dessous. Des cartons, des couvertures par terre... des placards en vrac, un plan de travail surchargé d'objets en tout genre, des chaussures et des fringues posés par hasard un peu partout... Un homme chantait en même temps que la radio, fouillant les cartons de l'armoire du salon. John prit le dernier carton restant et le sortit, le posant sur son divan. Il avait entreprit de ranger l'appartement... Mais pour le moment, c'était un bordel monstre. Et John, en caleçon, ne semblait pas préssé le moins du monde à tout remettre en place. Il s'assit à côté du carton qu'il venait de poser sur le divan et l'ouvrit. C'était apparement de vieilles photos... il en prit quelques une entre les mains et les regarda une par une, fredonnant toujours le morceau de rock sur la station radio moldue.

Des photos de l'an passé lors de ses concerts, des bouffes entre potes, des filles... Assez récent tout ca. Il prit alors quelques instants pour sortir toutes les photos du carton, qu'il posa en vrac sur le divan, et s'interessa à celles du fond qui, suis on suivait la logique, devaient être les plus vieilles.

Lorsqu'il regarda la première, il ne pu s'empêcher de sourire. C'était lui, Roy et Claire, quand ils avaient 17 ans. Claire et Roy étaient au collège des sorciers, John chez les moldus... mais ils s'étaient rencontrés et ne s'étaient plus lachés depuis. Il regarda les visages de ses amis. Et dire que ces deux la vivaient ensemble maintenant... Il changea de photo. Nouveau sourire. Asuka. Idem, ils avaient 17 ans. Il l'avait oubliée celle la... mais désormais, les souvenirs lui revenaient. C'était lors d'un camp de vacances, ou il trainait toujours avec elle et avec...

Avec une bouffée d'un je ne sais quoi, il fit défiler les photos, cherchant la jeune femme à laquelle il pensait. Lors de ce camp, deux années de suite, il était sortit avec elle... Comment s'appelait-elle déja ? Amanda ? Non... ce n'était pas Ashley non plus, ni Jessica... Fouillant dans ses souvenirs autant qu'il fouillait les photos, il fini enfin par trouver l'un et l'autre.

Elle était là. John tenait entre ses mains une photo ou lui, six ans auparavant, tenait dans ses bras une fille qui était assise sur lui. Ils étaient dans le sable, au coin du feu. A côté d'eux, il y avait Asuka, mais aussi d'autres dont John ne se souvenait plus des noms. Derrière lui il reconnaissait sa vieille guitare sèche... Il reporta son attention sur la fille qu'il tenait dans ses bras. Key. Elle était mignonne Key... En la regardant, quelques faibles souvenirs lui revinrent, notamment la nuit qu'ils avaient passé tout les deux sur cette plage, une fois que les autres étaient rentrés au camp...

John sourit, laissant voguer ses pensées, puis se secoua. Il remit toutes les photos dans le carton et entreprit de ranger son vieil appartement.

Cela lui prit evidemment toute la matinée... Ah, quelle joie d'être encore en vacance... Ou plutôt, d'être sans boulot... A cette pensée, le visage d'Ava Taylor apparut dans son esprit. Elle devait le recontacter pour l'embauche... Imaginant quelques scènes qui iraient au dela d'une simple embauche, il sourit, se dirigeant vers le frigo. Rien à l'interieur... c'était le vide intersidéral la dedans... Prit d'une flegme incroyable de faire les courses, il opta pour un sandwich, café. S'habillant d'un tee-shirt blanc et d'un jean, il prit son porte-monnaie, ses clopes et ses clefs, et sortit de l'appartement à peu près correct. Regard pour la porte d'en face, celle de la voisine, puis John descendit les escaliers.

Optant pour la marche (et surtout le porte-monnaie refusant qu'il ne fasse un plein d'essence...) il descendit la grande rue dans laquelle il vivait pour finir sa route dans la boulangerie du coin. Sandwich poulet-mayonnaise désormais en main, il continua sa route. Les lunettes de soleil sur le nez, il marchait une main dans la poche, l'autre tenant le précieux sandwich qu'il mangeait à grandes bouchées, se dirigeant vers son café préféré.

Mais quelque chose attira son attention lorsqu'il passa devant un magasin qui vendait des télévisions: Ava Taylor, en interview sur les télés de la vitrine. Jetant un oeil tout en continuant de marcher, il heurta quelqu'un avec force, dont le portable tomba au sol avec le choc. John en ramassa les pièces détachées et s'excusa. Question de galanterie. En revanche, la femme resta de marbre. Il y avait de quoi... Le portable était en plusieurs pièces. Cassé ?

-Je vais arranger ca...

Il releva ses lunettes de soleil sur sa tête et Replaca la carte sim et la batterie à leurs emplacements respectifs avant de replacer la coque. Mais il rencontra un problème... Une partie de la coque s'était cassée, il lui était impossible de l'emboiter pour la remettre... Il leva les yeux vers elle, se grattant la nuque. Merde... elle avait l'air d'être une sacrée femme d'affaire avec son look et son portable super récent... Mais bien vite John reprit le controle de la situation. Il connaissait cette rue par coeur, il regarda la boutique où lui même avait acheté son portable. Elle était à quelques pas d'eux. Réaffichant son air sur, il pointa la boutique du doigt.

-Je suis désolé... Il y a une boutique de portable juste là, venez donc avec moi, je vais voir si y'a moyen d'arranger ca...

Voyant sa mine dubitative, il ajouta, avec son éternel air charmeur à la Corso...

-Et je vous paye un café pour me faire pardonner.

Que voulez-vous... Même après six ans, on ne se refait pas...
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MessageSujet: Re: SANS TITRE - John Corso   SANS TITRE - John Corso Icon_minitimeMer 26 Déc - 19:26

    « Dans votre poche, se trouve le Samsung dernier cri. Il est tout neuf, tout beau. Vous l’avez payé les yeux de la tête et il suffira d’une seule fois pour que ce bijou se brise. Après cela quel serait votre était d’esprit ? »

    Secouant la tête, le cœur de Jill s’accéléra. Un sourire platonique se colla sur ses lèvres et elle contourna le jeune homme, se baissant à son tour, elle ramassa le morceau de coque un peu plus loin. Se hâtant de ramener le cadavre du portable le jeune homme ne pouvait s’empêcher de sourire. Qu’est-ce qu’il avait ce con ? Bordel de journée. Des tonnes de dossiers, et plus de portable. Souriez, ce n’est pas le pire. S’arrêtant quelques secondes. Le jeune homme ôta ses lunettes.


    « Je vais arranger ça... »

    Il récupéra les pièces, et ses mains habiles tentaient de reconstruite ce petit bout de téléphone portable. Ses gestes, ses actions, sa voix, Key ne pouvait s’empêcher de se dire que ce garçon ressemblait à quelqu’un qu’elle connaissait. Mais qui ? Elle n’arrivait pas à recoller les morceaux de voix pour trouver la personnalité. Pourtant si proche.

    « C’est ça. »

    Plus froide, plus arrogante, sa voix et son apparence en prenaient un coup. Plus droite que jamais. Plus impassible qu’avant, Key récupéra son portable, tandis que le jeune homme se grattait tranquillement la nuque. Il semblait gêné. Mais de quoi ? Oui, après c’est lui qui s’était fait bousculer, et non l’inverse.

    « Je suis désolé... Il y a une boutique de portable juste là, venez donc avec moi, je vais voir si y'a moyen d'arranger ça... »

    Tournant la tête, les yeux de Key regardaient la boutique. C’était ici même qu’elle avait acheté son téléphone à la suite d’une augmentation. Merci Luceafar. Dessinant un sourire sur ses fines lèvres, elle reporta son attention sur lui. Lui qu’elle semblait connaître depuis toujours, lui qu’elle semblait avoir déjà vu.

    « J’ai des choses à faire. C’est très aimable de votre part, mais je vais me débrouiller autrement. Rendez-moi donc ma carte Sim, s’il vous plait. »

    Sa pseudo pause était pratiquement terminé, elle devait impérativement retourner au travail. Les dossiers n’allaient pas se remplir tous seuls. Récupérant sa carte Sim, elle attrapa les morceaux de téléphone et les fit disparaître à l’aide sa baguette. Plus de portable, juste une carte.

    « Et je vous paye un café pour me faire pardonner. »

    Tic. Tac. BOUM! JOHN CORSO ! Son sang ne fit qu’un tour. Comment avait-elle pu être aussi aveugle, et lui aussi. Comment avaient-ils pu se rater ainsi ? Son cœur passait dans une zone de perturbation. Elle ne savait plus comment se situer. D’une part elle était heureuse de le revoir, et d’une autre elle le haïssait. Il n’avait vraiment pas changer, toujours aussi dragueur, toujours aussi sûr de lui..

    « Je crois que John Corso n’a pas comprit que Key McLoyd a des choses à faire. »
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MessageSujet: Re: SANS TITRE - John Corso   SANS TITRE - John Corso Icon_minitimeMer 26 Déc - 20:02

« C’est ça. »

Typique des femmes d'affaires mariées avec des gosses. En plus, elle faisait plus vieille que lui. Mais elle était canon. Ce n'était pas de tels petits détails qui allaient arrêter John Corso. Seconde tentative.

« Je suis désolé... Il y a une boutique de portable juste là, venez donc avec moi, je vais voir si y'a moyen d'arranger ça... »

Elle suivit son geste des yeux, posa son regard froid sur la boutique et lâcha, agaçée:

« J’ai des choses à faire. C’est très aimable de votre part, mais je vais me débrouiller autrement. Rendez-moi donc ma carte Sim, s’il vous plait. »

Et sans attendre, elle lui prit le tout des mains, sortit sa baguette et fit disparaître le portable. John la regarda, haussant les sourcils. Non pas pour son agressivité (ca, il en avait l'habitude) mais... parce-qu'elle venait de faire disparaître son portable d'un coup de baguette magique, en plein milieu de la partie moldue de Londres. Bien imprudente... Heureusement pour elle, John était un cracmol, il connaissaît leur monde... Cette jeune femme, froide et en plus sorcière avait ce petit quelque chose de sauvage dont John raffolait. Plus elle le repoussait, et plus il s'accrochait. Ainsi, lorsqu'elle le contourna, John fit un pas de côté, revenant devant elle. Troisième tentative.

« Et je vous paye un café pour me faire pardonner. »

La jeune femme plongea son regard dans le sien, un regard bizarre. On aurait dit qu'elle hallucinait tout à coup. Quoi, elle était choquée qu'il soit si direct ? Choquée qu'on la drague ainsi ? Quoi ? John haussa un sourcil, voyant qu'elle ne bougeait plus. Elle le fixait mais son esprit semblait loin. Elle semblait égarée, l'espace d'une seconde. Puis, semblant revenir à elle, elle ouvrit légèrement la bouche. Puis tout à coup, elle le regarda, reprenant son air froid. Peut-être un peu moins... Elle était bizarre. Le regardant de toute sa hauteur, elle lâcha:

« Je crois que John Corso n’a pas comprit que Key McLoyd a des choses à faire. »

Ce fut au tour de John d'ouvrir la bouche, halluciné. Key... Putain ! Il la regarda quelques secondes. Puis il lâcha son rire habituel, souriant à la jeune femme. Qu'est-ce qu'elle avait changé... elle n'était plus du tout la même que sur la photo de ce matin... son visage était plus dur, plus froid, plus... âgé. Normal, lui aussi avait certainement un visage plus mure... Six ans... elle n'était plus du tout la gamine fraiche d'avant... Elle était une femme, et quelle femme ! Les yeux de John la dévisagèrent. Oui, c'était bien elle... Désormais, il reconnaissait son visage. C'était toujours la même... avec six ans de plus. Mais... on aurait dit qu'elle avait vécu des choses difficiles. Certes elle avait toujours été froide, mais là... c'était pire. Elle semblait glaciale. Mais John avait le don de faire fondre la glace de Key... L'avait-il perdu ? Plissant les yeux et penchant légèrement la tête sur le côté, il lâcha à voix basse.

-Mais je crois que Key McLoyd a toujours mit ses "choses à faire" de côté pour prendre du bon temps avec John Corso... Car celui-ci, et elle le sait, peut-être très convainquant...
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MessageSujet: Re: SANS TITRE - John Corso   SANS TITRE - John Corso Icon_minitimeMer 26 Déc - 21:19

    Key était un iceberg, John était le soleil. Dès qu’il la regardait, cet iceberg fondait grâce au soleil. Secouant la tête, elle tentait de chasser ce regard charmeur qui la regardait. Elle n’en pouvait plus. Depuis toujours, devant lui, elle perdait ses moyens. La femme froide qu’elle était auparavant s’effaçait de plus en plus. Il y avait maintenant dix minutes de cela. Elle aurait pu égorger cet homme, mais avec le recul, la découverte, elle n’y arrivait plus.

    « Mais je crois que Key McLoyd a toujours mit ses "choses à faire" de côté pour prendre du bon temps avec John Corso... Car celui-ci, et elle le sait, peut-être très convainquant... »

    Esquissant un éclat de rire. Elle tourna la tête. Son travail l’attendait plus que tout. Et si les dossiers n’étaient pas rendus en temps et en heures sa direction du département des mystères serait perdue. Secouant la tête, elle resta tout de même de marbre, même si peu a peu sa froideur s’en allait.

    « Je crois que John Corso n’a pas compris. Les temps changent, et Key McLoyd travail dur pour subvenir au besoin de sa famille. »

    De sa famille. Les références, et les temps changent. Key McLoyd a une famille à présent, et celle-ci doit se faire nourrir par la maîtresse de maison. Probablement que le temps n’avançait pas vite pour John, il n’avait pas changé, il était resté le même. Toujours égale à lui, toujours aussi insolent.

    « Key McLoyd offre cinq minutes à John Corso. Pas une de plus, pas une moins. »
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MessageSujet: Re: SANS TITRE - John Corso   SANS TITRE - John Corso Icon_minitimeDim 30 Déc - 16:23

- Je crois que John Corso n’a pas compris. Les temps changent, et Key McLoyd travail dur pour subvenir au besoin de sa famille.

Bam. Bien fait pour ta gueule John. Le monde avance, et sans toi. Ne bougeant pas, John siffla en un rictus.

- Ta famille...

John semblait innaccessible. On avait l'impression que rien ne pouvait atteindre cet homme froid et bouillant à la fois. Cet homme toujours si sûr... Mais il était humain. Lui aussi avait ses doutes.

La vie avançait, et sans lui. Tout ceux qu'il avait connu, que ce soit dans le monde moldu ou dans le monde sorcier, tous faisaient leur vie. Certains bossaient au ministère, d'autres à Poudlard, d'autres dans de grandes entreprises moldues... Claire et Roy avaient emmenagés ensemble, et Roy lui avait parlé mariage...

Mais John, lui, stagnait. C'était un fait. Il grandissait, mais c'était tout... Rien ne bougeait autour de lui. Du moins, pas dans la direction qu'il avait choisie... En même temps, qu'avait-il choisit ? Il ne voulait pas de famille, pas d'attaches. Il ne voulait pas se prendre la tête pour le boulot. Il voulait du fric, sans rien fouttre. John Corso était comme ca. Toujours la facilité. Et il n'était pas prêt de changer...


- Key McLoyd offre cinq minutes à John Corso. Pas une de plus, pas une de moins.

Style. Non Key, t'a pas compris. On "offre" pas des minutes à Corso. Corso choisit, Corso prend. Une légère envie de violence quand elle l'ignorait comme ca... John la regarda d'un oeil perçant. Il ne souriait plus. Son regard noir était tranchant comme des lames.

- Et bien Key... Va te faire voir.

Libre le John. Reprenant son sourire à la fois hypocrite et charmeur, il ne savait pas ce qu'il avait tout à coup. Contrarié. Mais bon, lunatique au possible, certains disaient même que John était fou. Lui-même le pensait souvent. Il contourna la jeune femme sans lui accorder un regard de plus. Glissant une clope entre ses lèvres, il fit quelques pas avant de s'arrêter. Il se retourna et lâcha, d'un ton des plus neutres, allumant la clope à sa bouche.

- Mariée ?
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MessageSujet: Re: SANS TITRE - John Corso   SANS TITRE - John Corso Icon_minitimeVen 4 Jan - 22:32

    « Ta famille. »

    Ce qui arriva, quand cela arriva. Dans sa voix, il y avait une certaine rage, une certaine haine. Comme-ci le faite qu’elle ait une famille lui posait un problème. Certes, il n’avait peut être pas été habituée à voir Key mère, mais après tout, les temps changent bordel de merde. Depuis la naissance de Nolan et Melvin, tout semblait plus facile, elle arrivait à affronter le regard des autres, même si pendant six mois, elle avait caché à la majeure partie du monde l’existence de ses fils. Ce n’est qu’au bout du huitième mois qu’elle se laissait vivre et que les autres pouvaient voir son ventre rond.

    « Oui, John. Ma famille. Une chose que tu ne possèdes pas, et que jamais tu n’auras. »

    Passant sa main droite sur sa main gauche, elle releva sa manche et regarda l’heure sur la magnifique montre que lui avait offert son cher mari pour la naissance des deux anges. En réalité, à partir de ce point, tout le monde enviait Key McLoyd. Plus resplendissante que jamais, plus arrogante que jamais… Une vraie femme fatale. Ses sentiments ne faisaient plus surface, elle arrivait correctement à les gérer et voyez vous-même, même John Corso n’arrivait plus à lui faire de l’effet.

    « Et bien Key... Va te faire voir. »

    L’effet de surprise, son apparence n’avait pas changé, et avec tout cela, son vocabulaire non plus. Il était devenu adulte, mais quelque par, il gardait son âme de séducteur inaccessible et froid. Key n’était pas étonnée, elle connaissait John par cœur, et John connaissait l’ancienne Key par cœur. La nouvelle n’avait pas fort changé, mais elle se mettait beaucoup plus en avant, plus facilement, elle arrivait enfin à accepter ce qu’elle était. « Va te faire voir. ». Cette phrase n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Récupérant son sac qui se trouvait sur le sol, elle tourna les talons. A partir de maintenant, elle n’avait plus rien à perdre. Cette phobie de perdre John, avait disparu, si il voulait vraiment parler à Key, c’était à lui de faire le premier pas, et non l’inverse. Derrière elle, un bruit de briquet se fit entendre. Il fumait encore ? Secouant la tête, cela faisait plus de deux ans qu’elle n’avait plus toucher à une cigarette, ce n’était pas l’envie qui l’empêchait, mes ses enfants. Ils n’avaient pas à subir cette mort lente et prématurée.

    « Mariée ? »

    Sur place, elle s’arrêta. Key esquissa un sourire, et se tourna. Ses yeux viraient vers la cigarette, elle était comme obnubilée par cela. La voix de John s’effaçait de ses pensées. Reprise de souffle, elle tombait de haut, comme-ci le ciel l’avait avalée pour quelques minutes. Juste, deux minutes. Le temps d’une réponse.

    « Effectivement. Deux enfants, Nolan et Melvin. La situation change, John. »

    A son aise, elle cherchera dans son sac un paquet de cigarette qu’elle gardait toujours sur elle dans l’espoir d’en fumer une, un jour. Et ce jour était arrivé, l’odeur, la fumée, tout lui faisait envie… Elle n’arrivait plus à se tenir. La cigarette sur le coin des lèvres, elle attendit que John l’allume. La cigarette, pas elle. Ce qui arriva, était effectivement…drôle.
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MessageSujet: Re: SANS TITRE - John Corso   SANS TITRE - John Corso Icon_minitimeSam 5 Jan - 19:32

- Oui, John. Ma famille. Une chose que tu ne possèdes pas, et que jamais tu n’auras.

Dieu merci, John avait d'autres ambitions. Et elle savait qu'il était quelqu'un d'exception et que le mode de vie habituel de la jolie petite famille heureuse ne l'attirait pas. John avait une conception du monde bien differente de la normale. Il voulait vivre pour lui, uniquement lui. Pas de famille, pas de femme... Il détestait les contraintes, il voulait vivre pour lui, sans s'emmerder avec des histoires de fidélité, d'amour, de responsabilités. Il était donc condamné à être seul. Il le savait. Il l'avait choisit.

La jeune femme regarda sa montre, comme désinteréssée. John baissa les yeux sur le bijoux étincelant et durant une seconde, il se demanda si elle ne faisait pas mine de regarder l'heure juste pour montrer le splendide bracelet que lui avait certainement offert son mari. Son mari... il se demandait bien qui cela pouvait-être. Qui voudrait de Key McLoyd pour femme ? Un type qui n'avait pas froid aux yeux. Elle était une vraie peste, son mari devait être un de ces types completement soumis et assez amoureux pour se faire avoir par tout les petits caprices de la dame. C'est dans ces moments que John se félicitait d'avoir ce caractère à la con d'égoïste.


- Et bien Key... Va te faire voir.

Cela coupait court à la discussion. Il traca sa route, elle fit de même. Soit. Il ne pu tout de même s'empecher d'en rajouter. Clope à la bouche, il se retourna et demanda, avant même de pouvoir se retenir de le faire:

- Mariée ?

La jeune femme s'arrêta. Doucement, elle se retourna. Elle avait un sourire que John n'arrivait pas à cerner. Certainement était-ce de la fierté... Un instant de silence, puis elle lâcha:

- Effectivement. Deux enfants, Nolan et Melvin. La situation change, John.

La jeune femme le regarda, puis baissa les yeux sur la cigarette de John. Celui-ci finit de l'allumer et tira une longue taffe. Levant les yeux vers la jeune femme, il vit qu'elle venait de se mettre une clope au bec. Il sourit, plissant les yeux. Elle le regardait. Il savait ce qu'elle voulait. Retirant la clope de sa bouche, il expulsa la fumée par ses narines tout en s'approchant. Près. Il leva son briquet tout en l'allumant et le leva à hauteur de la clope de Key, sans pour autant être assez proche pour l'allumer. Il la regarda, regarda sa clope, puis souris. Il souffla alors, et le briquet s'éteint sous les yeux de Key sans que sa clope ne se soit allumée. Il murmura alors, son regard noir planté dans celui de la jeune femme:

- Un briquet. Une chose que tu ne possèdes pas. Je n'utiliserais pas mon feu pour ton plaisir chérie. La situation change, Key.

Son éternel sourire aux lèvres, il tira une taffe et recracha la fumée dans le visage de Key, avant de reculer doucement tout en la fixant.

- Tu as arrêté de fumer. Bravo, je n'aurais pas réussi. Cependant tu te laisses tenter facilement... Fais attention Key, les vieilles envies reviennent vite, et elles peuvent te pourrir la vie...

Bien entendu, dans "les vieilles envies", il ne faisait pas allusion qu'à la clope... Lui même avait pourri la vie de quelques femmes mariées qui s'étaient laissées séduire par cet homme... Sa phrase sonnait à moitié comme une menace, certes... De plus, il savait qu'il tendait le bâton pour se faire battre... S'attendant à sa réaction, il se contenta de tapoter sa clope paisiblement. Les entrevues avec Key McLoyd avaient toujours été explosives. A croire qu'ils étaient faits pour s'entretuer... Mais alors pourquoi attendre ? La vie etait un jeu. Key était un boss qui s'acharnait à détruire le héros... Et vice et versa. A quand le game over ?
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MessageSujet: Re: SANS TITRE - John Corso   SANS TITRE - John Corso Icon_minitimeSam 5 Jan - 20:30

    « Un briquet. Une chose que tu ne possèdes pas. Je n'utiliserais pas mon feu pour ton plaisir chérie. La situation change, Key. »

    La situation change. Key avait beau avoir de l’argent, avoir la classe. Aujourd’hui, elle n’avait pas de briquet. Et John en possédait un. Un point partout. Les jeux étaient faits. Depuis qu’ils se connaissaient, ces deux-là n’avaient jamais cessés de s’envoyer des piques, et des roses remplies d’épines. C’était une sorte de guerre en paroles, elles étaient violentes quelques fois, arrogantes, mais un des deux avaient toujours le dernier mot. John n’avait pas été stupide sur ce coup, calculateur jusqu'à l’os. Esquissant un sourire, Key dissimula un rire nerveux. Elle n’aimait pas perdre, ni m’aime avoir l’air stupide. Il tira une longue bouffée sur sa cigarette et recracha la fumée sur le visage de Jill. A quoi jouait-il ? Au plus fort ? Il venait de lancer les dés. Tout allait bien se passer à partir de maintenant.

    « Tu as arrêté de fumer. Bravo, je n'aurais pas réussi. Cependant tu te laisses tenter facilement... Fais attention Key, les vieilles envies reviennent vite, et elles peuvent te pourrir la vie... »

    Les vieilles envies ? Oh. Key lui mettrait des biens des vieilles envies. Elle pouvait même les ressortir à l’instant les vieilles envies de John Corso, car elle les connaissait par cœur. Secouant la tête pour chasser une mèche de cheveux qui lui gênait la vue, le dernier mot n’était pas donné. Accroche toi à tes rêves, John. Jill décolle. Lui tournant le dos, elle se mit à marcher dans la rue, John n’avait qu’a la suivre. Ses talons résonnaient dans la rue, et assis sur un banc une personne âgée était assise en train de fumer sa pipe de la journée. S’arrêtant quelques instants pour voir si il la suivait, elle lui jeta un regard.

    « Prends-en de la graine. Quand un con veut vraiment réussir ses coups, qu’il sache qu’il y a toujours une situation de secours. »

    Affichant un sourire, les lèvres de Key s’ouvrirent et ses dents apparurent. Elle se baissa lentement, et se posa sur le banc. Le monsieur à ses cotés ne bougeait pas, il avait les yeux bloqués sur son journal. Amicalement, Key lui toucha l’épaule. La personne tourna de l’œil et Jill inspira.

    « Excusez moi, Monsieur. N’auriez-vous pas du feu ? »

    Elle désigna la cigarette et l’homme se mit à fouiller dans ses poches, quelques minutes plus tard il en ressortir un briquet noir avec ses inscriptions dessus. Il le déposa dans la main de Key et la referma. Il tapa doucement dessus, et l’invita à se relever. Très vite, la jeune femme comprit que c’était un cadeau et de cette action, Key fut touchée. Elle se leva, et remercia l’homme qui semblait être déjà reparti dans sa lecture.

    « Les choses que tu n’arrives pas à accomplir, John. Moi, j’y arrive. Regard ton destin, regarde le mien. Tu es trop égoïste pour un jour admettre que ta vie est minable, qu’elle ne ressemble à rien. Que la seule chose que tu sais faire, c’est foutre le bordel partout où tu vas. »

    Marquant une pause, elle n’osait pas regarder John dans les yeux, parce qu’elle n’avait pas finit de le descendre, elle voulait qu’il souffre encore, parce qu’elle y prenait son pieds, parce qu’elle jouissait du mal qu’elle lui faisait subir. La cigarette posée sur ses lèvres, elle porta le briquet. Allumant et inspirant, son corps fut parcouru d’un frisson. Que c’était bon. Elle ferma les yeux quelques instants, puis revint à la charge.

    « Depuis deux ans je résiste à la tentation. Saurais-tu au moins tenir deux ans sans toucher une fille, John Corso ? »
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MessageSujet: Re: SANS TITRE - John Corso   SANS TITRE - John Corso Icon_minitimeDim 13 Jan - 14:25

-Fais attention Key, les vieilles envies reviennent vite, et elles peuvent te pourrir la vie... »

La jeune femme lui lanca un regard glacial avant de tourner les talons. John sourit. S'appretant à faire demi tour lui aussi pour poursuivre sa route, son ventre lui rappela qu'il n'avait pas fini son sandwich. Au moment ou il mordait dedans, Key tourna la tête vers lui. Haussant les sourcils, leurs regards se croisèrent et John avanca vers elle, chose qu'elle attendait visiblement qu'il fasse. Elle reprit sa route, se dirigeant vers le petit vieux de la rue qui passait sa vie là, sur ce banc.

- Prends-en de la graine. Quand un con veut vraiment réussir ses coups, qu’il sache qu’il y a toujours une situation de secours.

-Vas-y chérie, épates-moi.

-Excusez moi, Monsieur. N’auriez-vous pas du feu ?

Elle avait une toute expression. Comme ca, elle ressemblait à une femme douce, innocente... Haha. Quelle bonne comédienne. Key était une pourriture, et elle le serait toujours. Qu'elle ait un mari, des gosses, une superbe voiture et même une superbe montre... Key serait toujours cette femme insatisfaite. Elle n'était pas heureuse. Key ne savait pas être heureuse. Elle savait faire semblant... Mais ce n'était que du faux.

-Comme c'est mignon. Si si, vraiment.

-Les choses que tu n’arrives pas à accomplir, John. Moi, j’y arrive. Regard ton destin, regarde le mien. Tu es trop égoïste pour un jour admettre que ta vie est minable, qu’elle ne ressemble à rien. Que la seule chose que tu sais faire, c’est foutre le bordel partout où tu vas.

Elle marqua une pause, allumant sa clope. John souriait. Elle était tellement naïve. John ne répondait pas tout de suite. Il savait qu'elle n'en avait pas fini avec lui. Une pourriture. C'etait finalement leur point commun... Sauf que l'un l'avouait, tandis que l'autre essayait de se convaincre qu'elle n'en était pas une. Rêves encore Key. Restes dans tes jolies illusions. La jeune femme tira une longue taffe, puis ouvrit les yeux. John pouvait sentir de là où il était le bien que ca lui faisait.

- Depuis deux ans je résiste à la tentation. Saurais-tu au moins tenir deux ans sans toucher une fille, John Corso ?

John éclata de rire. C'était une marrante la Key.

-Key... -il marqua une pause, la regardant comme si c'était une petite enfant qui venait de sortir une bêtise- Ne pas toucher à une fille pendant deux ans... Premièrement, on est pas constitués pour. Deuxièmement, ca serait me retenir. Ca serait me forcer à être sage. Ca serait se discipliner, se mettre des barrières... Mais je suis pas comme vous, comme toi Key. Ma vie est minable ? Je crois que tu m'envies. Tu as tout. Je n'ai rien. Mais moi je suis libre, Key. Et ca, ca vaut toutes les montres de la terre. T'a envie de baiser un type que tu croises au bar ? Tu peux pas. T'a envie de fumer ta clope le matin, dans ton lit ? Tu peux pas. T'a envie de tout lacher pour te barrer sur un autre continent ? Tu peux pas. Oh oui Key, tu as une superbe famille... J'en doute pas... Mais tu ne vis pas pour toi. Tu vis pour eux. C'est là que tu te fais baiser. Désolé mais vos vies de contraintes, moi j'en veux pas.

John Corso, on le savait, ne parlait jamais. Mais lorsqu'il parlait, ce n'était pas pour rien. Pour une fois, il se justifiait. D'habitude, il se passait de ca. Il se contentait de fumer sa clope, en laissant les autres médire sur lui. Mais Key était aveugle. Il était temps qu'elle se réveille. Jetant le papier de son sandwich dans la poubelle à côté d'eux, il s'approcha de Key et sans prevenir en quoi que ce soit, il passa sa main derrière sa tête, l'approcha de lui et lui vola un baiser. L'embrassant, il sentait les mains de la jeune femme qui le repoussait. Il la lacha et recula, son sourire goguenard à la bouche.

-Tu vois. Tu vas t'en vouloir pour ca. Tu viens d'embrasser quelqu'un d'autre que ton mari. Et pour peu que quelqu'un qui te connait vienne de te voir... Tu vas être dans la merde. Alors que moi chérie, je suis peinard. Tu vois Key, je prend mon pied, et personne ne peux m'en empecher. Qui est le plus heureux de nous deux ?

Il la regarda en lachant un petit rire, puis tourna la tête vers une jeune femme qui arrivait. Fort charmante. A peine plus jeune que lui.

-Excuses-moi... t'aurais pas du feu s't'euplait ?
-Si, bien sur...

Il mit une nouvelle clope entre ses lèvres, et la fille lui alluma sa clope. La gratifiant d'un clin d'oeil, il la laissa repartir, tirant une taffe en se retournant vers Key.

-Chacun ses méthodes.
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MessageSujet: Re: SANS TITRE - John Corso   SANS TITRE - John Corso Icon_minitimeDim 13 Jan - 16:13

    « Vas-y chérie, épates-moi. »
    « Excusez moi, Monsieur. N’auriez-vous pas du feu ? »
    « Comme c'est mignon. Si si, vraiment. »

    En réalité, tous les amis de Key savaient qu’elle était folle de John Corso, cela sautait aux yeux. Quand le jeune homme passait dans la rue, ou à ses cotés, la jeune femme n’était plus la même. Elle se perdait dans le néant de ses pensées et se voyait avec lui. En temps normal, Key ne devrait pas penser à cela. Parce que sa vie était déjà tracée, elle avait un mari qui l’aimait, des enfants adorables, une vie parfaite. Mais une vie parfaite, rime avec condamnation. Condamnée à aimer l’homme qu’elle avait épousé, prisonnière de son existence que certains jugeaient minable. Les rêves de Key McLoyd s’accrochent aux phalanges de John. Pourquoi n’était-il pas revenu plus tôt ? Ils auraient pu faire leur vie ensemble, avoir des enfants une famille sadique à la McLoyd – Corso. Il venait d’éclater de rire, et Key sortit lentement de son rêve, il la regardait dans les yeux, il n’arrêtait pas de la fixer, et ses rêves n’arrivaient pas à se briser.

    « Key »

    Il s’arrêta, et s’approcha d’elle. Son cœur bascula dans l’oubli. Son baromètre pointait sur : perdue. En temps normal, Key n’était pas perdue, elle avait à chaque fois le contrôle de tout, de toutes les situations, mais là. Aucun son n’arrivait à sortir de sa bouche, aucun geste n’arrivait à se faire, elle était bloquée, paralysée. Il avait l’art et la manière de dire son prénom, il savait comment s’y prendre avec elle, et ça, même Loris n’y arrivait pas. John connaissait parfaitement les points faibles, et forts de Jill. Il savait frapper là où il fallait. Il savait la prendre du bon coté, et faire d’elle ce qu’il voulait. Simplement parce qu’il avait la manière de faire qu’aucun autre n’avait.

    « Ne pas toucher à une fille pendant deux ans... Premièrement, on n’est pas constitués pour. Deuxièmement, ça serait me retenir. Ca serait me forcer à être sage. Ca serait se discipliner, se mettre des barrières... Mais je ne suis pas comme vous, comme toi Key. Ma vie est minable ? Je crois que tu m'envies. Tu as tout. Je n'ai rien. Mais moi je suis libre, Key. Et ça, ça vaut toutes les montres de la terre. T’as envie de baiser un type que tu croises au bar ? Tu ne peux pas. T’as envie de fumer ta clope le matin, dans ton lit ? Tu ne peux pas. T’as envie de tout lâcher pour te barrer sur un autre continent ? Tu ne peux pas. Oh oui Key, tu as une superbe famille... Je n’en doute pas... Mais tu ne vis pas pour toi. Tu vis pour eux. C'est là que tu te fais baiser. Désolé mais vos vies de contraintes, moi j'en veux pas. »

    Libre. Ce qu’elle était avant de s’engager dans ce tourbillon d’amour. Jour après jour, elle ressentait ce trop plein d’amour. Loris était un ange avec elle, et des fois sans s’en rendre compte, Key l’envoyait paître. De temps en temps, elle passait ses nerfs sur lui, parce qu’elle aussi, n’était pas faite pour avoir cette vie. La liberté, ce mot magique que Key s’était promit avait disparu dans le néant des sentiments. John avait raison sur toute la ligne, il était libre, et elle, était contrainte à avoir une vie remplie. Avoir une vie active. Métro, boulot, dodo. La monotonie s’installait, tous les jours. John avait des relations sexuelles quand il le désirait, Key savait que son devoir conjugal devait s’accomplir le dimanche soir, à vingt deux heures, quand les enfants étaient couchés. Dans sa vie, tout était calculé. Le dîner devait être prêt à dix huit heures trente, les enfants prenaient le bain à sept heures, et ils allaient au lit à vingt heures trente. Les premiers temps, l’adaptation fut dure. Etant fille unique, les enfants, Key ne savait pas ce que c’était, et en avoir elle-même ne pouvait surtout pas arriver, parce qu’elle ne voulait pas procréer. Parce qu’elle voulait avoir la même vie que John Corso, être libre comme le vent, faire ce qu’elle voulait, quand elle voulait.

    « Oh, tu sais John. Je n’envie pas ta vie. J’aime beaucoup la mienne, elle me plaît. J’aime mes enfants, mon mari, ma maison. Peut être que je ne peux pas fumer dans mon lit, faire l’amour quand j’en ai envie, peut être que je ne peux plus me taper des mecs que je connais à peine. Mais au moins, ma vie est régulière. Elle ressemble à quelque chose, et enfin, elle a un sens, contrairement à la tienne. Je ne te demande pas d’accepter ma vie, ni même de changer la tienne. Fais ce qu’il te plait, après tout. »

    Des yeux, Key suivait les actions de John, il venait de jeter son papier de sandwich à la poubelle, contraire et forcé d’afficher un sourire pour soutenir ses propos, elle laissa tomber ses mains le long de son corps. Malgré tout l’argent qu’il y avait sur son compte, elle aurait tout donné pour revenir en arrière, pour changer le cours de sa vie, pour pouvoir respirer seule, pour avoir sa vie de femme libre. Sa carrière était importante, et elle était la première à le savoir. Si seulement sa vie aurait pu rimer avec : Argent et liberté tout aurait été parfait. Quand John s’approcha, Key ne bougea pas. Elle n’y arrivait pas. Ses pieds étaient soudés au sol. Au ralenti, John passa sa main derrière le dos de Key et sans prévenir il l’embrassa. Ses yeux se fermèrent, pendants quelques petites minutes elle se laissa abandonner au savoir faire de John Corso. La reprise fut lente, ses mains remontèrent et elle tentait de pousser John, elle ne pouvait pas faire cela à Loris, il était un mari parfait, elle n’avait pas le droit. Il la lâcha, recula et colla un sourire de vainqueur sur ses lèvres.

    « Tu vois. Tu vas t'en vouloir pour ça. Tu viens d'embrasser quelqu'un d'autre que ton mari. Et pour peu que quelqu'un qui te connaît vienne de te voir... Tu vas être dans la merde. Alors que moi chérie, je suis peinard. Tu vois Key, je prends mon pied, et personne ne peut m'en empêcher. Qui est le plus heureux de nous deux ? »

    Ses poings se fermèrent et sa tête se tourna dans tout les sens, elle était à la recherche d’un visage qu’elle connaissait, elle regardait dans les coins, et les recoins, mais personne n’avait rien vu. Ses personnes marchaient tout droit sans se soucier de quoi que ce soit. Une boule de haine commençait à se former dans le creux de sa gorge. Prise d’une crise de rage, de jalousie et d’amour, elle envoya valser sa main sur le visage de John. Elle-même fut choquée de cela, et par après, elle le poussa, il s’écrasa sur le sol et se mit à rire, Key devenait folle, ses mains vinrent se plaquer contre ses oreilles et il se releva.

    « BORDEL DE MERDE, JOHN ! T’es devenu complètement malade ? Tu joues à quoi ? Tu te trouves drôle ? Tu n’es rien qu’un con, une pourriture, qu’est-ce qui t’a pris de faire cela ? »

    Tant de questions, certainement aucune réponse. A l’intérieur d’elle-même, quelque chose n’allait pas. Oh, oui. Il avait raison. Elle se sentait coupable de s’être laissée faire, elle aurait du le pousser plus tôt, lui dire que ce baiser n’était pas possible, qu’entre eux, plus rien n’était faisable, mais au lieu de cela, elle n’avait rien dit. Il éclata de rire, et une jeune femme passa à coté d’eux.

    « Excuses-moi... t'aurais pas du feu s't'euplait ? »
    « Si, bien sur... »

    La cigarette en bouche, il fit un clin d’œil à la jeune fille. Sur place, Key fondait, elle aurait tant voulu être à la place de cette jeune fille, avoir un clin d’œil de John. En équilibre, elle devenait hystérique, son cœur n’était pas libre, et la voix de John ne s’effaçait pas de ses pensées. Elle l’aimait trop fort, et quelque par, ça la dérangeait.

    « Chacun ses méthodes. »
    « Ferme ta gueule, John. Juste quelques minutes. Que je fasse le point. »

    Elle tourna en rond, ses yeux regardaient partout, elle recherchait encore des visages connus, mais aucune personne de son entourage n’était ici, en temps normal, elle devrait être au travail, alors tout les autres y étaient. Remportant son attention sur John, elle lui décolla une nouvelle gifle. Le plaisir était intense, tout comme la cigarette, et de deux.

    « Comme ça, ça c’est fait. »

    Elle le prit par la main, et ses talons se mirent une nouvelle fois à résonner dans la rue, elle était complètement perdue, pourquoi le tenait-elle ? Pourquoi n’était-elle pas partie ? Trop de question, une tête qui explose. Tout deux marchèrent, ils tournaient à l’angle d’une rue sombre, ils marchaient encore et encore. Key n’avait aucune idée de la destination, ni de ce qu’elle voulait faire, tout ce qu’elle voyait, c’était qu’il se laissait faire. Son cœur bascula et elle s’arrêta. Une rue vide, des maisons transformées en taudis, des torches pour éclairer le fond de la rue sans issue.

    « Et ici, John. Ta méthode c’est quoi ? »

    Entre guillemets, et ici, Madame Antony était coupé du monde.
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MessageSujet: Re: SANS TITRE - John Corso   SANS TITRE - John Corso Icon_minitimeDim 13 Jan - 19:28

- Ferme ta gueule, John. Juste quelques minutes. Que je fasse le point.

John sourit. Mais ce n'était pas ce sourire narquois... Non, plutôt mélancolique. Tandis qu'elle tournait en rond, il fumait, fixant un point au sol, obéissant. Il fermait sa gueule, perdu dans ses souvenirs. Dans ses souvenirs, Key lui disait également cette phrase. « Ferme ta gueule, John. Juste quelques minutes. Que je fasse le point. ». Elle avait dit ca un an après leur rencontre. Un après leur relation de deux mois. Un après, lorsque dans cette même colo de vacance, il l'avait embrassée. Ils s'étaient fait surprendre par le copain de l'époque de Key. Evidemment, il l'avait larguée. « Ferme ta gueule, John. Juste quelques minutes. Que je fasse le point. »... Cette phrase résumait les relations qu'ils avaient toujours eues. Ambigües au possible. Elle le jetait, il revenait. Chacuns de ses retours avaient été synonyme de problèmes. Elle le savait. Et pourtant, elle le laissait toujours revenir. John fut tiré de ses pensées par un claquement sec et fort sur sa joue, aussi soudain que douloureux. Levant les yeux vers elle, collant sa main sur sa propre joue désormais rosie et douloureuse, John émit un petit rire amusé. Ho, il en fallait bien plus que ca pour le vexer... Cela l'amusait, cette manière que Key avait toujours eue pour régler le problème "John Corso". Mais cela soulageait, mais ne reglait en rien les faits.

- Comme ça, ça c’est fait.
- Ok, je la méritais celle la.

Sans l'écouter d'avantage, elle lui prit la main et l'entraina à travers une rue parrallèle. Elle marchait vite, il trainait derrière. Comme un retour au passé, encore une fois. Lorsqu'elle lui prenait la main ainsi, durant les nuits de colo, et où elle l'entrainait sur la plage, ou dans le local à materiel de jeux de plage... Lorsqu'ils couraient tout les deux, jeunes fous, échappant aux monos avec leurs lampes de torches. Les nuits clandestines sur la plage, la drague dont il devait faire preuve chaque année, pour séduire de nouveau la belle Jill... Tout lui revenait en tête tandis qu'elle l'emmenait vers un Ailleurs dont, il était sur, elle ne savait même pas le lieu.

Elle s'arrêta enfin. Se retournant vers lui, elle lâcha, comme perdue:

- Et ici, John. Ta méthode c’est quoi ?

Elle était vraiment perdue. John connaissait Key, et il était rare qu'elle s'abandonne ainsi à lui, lui demandant conseil. Cherchant de l'aide. Key était si fière... Elle n'avait pas avoué toute à l'heure qu'en effet, elle l'enviait. Que sa vie, finallement, ne lui convenait peut-être pas autant qu'elle le disait. A l'évidence, il la connaissait trop bien pour être berné. La regardant, il tira une taffe, plongeant son regard dans le sien. Il lisait en elle. Il la voyait troublée. On disait qu'il était paumé... elle l'était tout autant que lui. Et elle venait d'en prendre conscience. John fini par baisser les yeux sur la clope de Key, qu'elle venait de remettre à la bouche. Il s'approcha près. Très près. Presque corps contre corps, il plongea son regard dans le sien. Levant sa main vers son visage, sans la quitter des yeux, tout portait à croire qu'il allait l'embrasser de nouveau. Mais il se contenta de retirer délicatement la cigarette d'entre ses lèvres. Sans baisser son regard noir ténébreux, il laissa tomber la clope et l'écrasa du pied. Puis il murmura en un souffle.

-Ca fait plus de cinq minutes...

Tirant une taffe, il recula, son regard toujours dans le sien. Puis il fit demi-tour et repartit par la petite rue, une main dans la poche, l'autre tenant sa clope. Il disparu au coin de la rue... Libre, et comme la fumée, il disparait.
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