Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 Come what may -John

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Rose Mandrake-McIllian
Elève en 7ème Année à Gryffondor
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Rose Mandrake-McIllian


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MessageSujet: Come what may -John   Come what may -John Icon_minitimeMer 5 Mar - 17:24

free music


-
He whispered softly,
his words like music to her ears,
"I Love You,"
and her response the same,
heard like the gentle breeze,
"And I, love you, forever."
-

Come what may -John Rpgo2
~Satine~



    Tout dansait autour d'elle, les rires, les tintements de verres entrechoqués, les ombres passaient une à une devant elle, sans la voir. La jeune femme ne bougeait plus, immobile elle avait stoppé le temps à sa manière. Ses yeux bleus sybillins posés sur un point invisible au sol, insaisissable, un sourire aux lèvres parfois. Elle ne pensait qu'à lui, chaque fois que son doux nom résonnait dans son esprit, cela lui arrachait un soupir, celui que ses prétendants auraient souhaité qu'elle ne laisse échapper que pour eux. John, John... Quel nom magnifique, son amour avait un nom, le sien. John. Les caresses de ses mots, de ses gestes, ses sourires et ses regards, Satine frissonnait d'un trop plein de bonheur. Fermant les yeux, elle pouvait respirer son effluve, entendre leurs coeurs battre à l'unisson. Mais le temps reprit sa course, Satine ouvrit les yeux de nouveau. Elle se trouvait chez elle, au manoir Mc Illian. La salle de réception était emplie de sorciers de bonne famille, à la fortune assurée tout autant que leur arrogance et leur fausse modestie. La musique reprit alors, cet instant d'égarement qu'elle n'avait vécu que pour elle avait effacé les autres. Enfin Satine posa ses yeux bleus sur ces personnes trop bien habillées, à son tour la jeune femme jeta un coup d'oeil à sa tenue et grimaça légèrement. Une robe blanche, toujours. Il fallait que son père tienne au fait qu'elle s'habille de cette couleur, ce qu'elle n'aimait pas. Une oeillade dans le reflet du miroir encadré de dorure là-bas, et Satine soupira. Ses longs cheveux blonds, ces yeux bleus, et cette robe magnifiquement...blanche. Elle avait l'air d'un ange de douceur, une chose qui l'insupportait. Malgré ces airs d'angelot, la jeune femme avait son caractère, provocateur, franc et direct. C'était donc pour cela, qu'elle n'aimait guère se vêtir de la sorte. Un serveur s'approcha d'elle, portant un plateau d'argent sur lequel tenait en équilibre quelques coupes de champagne. Satine s'empara de l'une d'entre elle dans un bref merci, mais se refusa de la porter à ses lèvres.

    Ses yeux bleus faisaient le tour des lieux. Comment pouvaient-ils penser à faire la fête joyeusement. Là à l'abri, à trinquer à leur fortune inutile. Tous n'étaient que des abrutis superficiels, alors qu'au dehors le règne d'Heinrish Mustang faisait rage. Les rétracteurs tombaient tous peu à peu, ceux dont le sang n'était pas pur également. Ces bourgeois ne craignaient pas ce qu'il pouvait arriver au-dehors à leurs propres enfants. Satine posa alors son regard sur son père, affairé à discuter joyeusement avec Alarig. Une pourriture. Elle lança un léger rire cynique avant d'esquisser quelques pas à l'autre bout de la pièce, afin de le mettre hors de sa vue, dégoutée. Si John était là... S'il était là, ils auraient envoyé valser le protocole, et seraient partis non sans avoir offusquer ces petits bourgeois. Satine eut un léger sourire, son regard emprunt d'une mélancolie certaine. Angus, son père, ne le voulait pas pour gendre. Il souhaitait un jeune et riche sorcier, proche de ses opinions, une personne pro sang pure qui suivait les idéaux d'Heinrish Mustang. Le père et la fille avaient toujours eu des rapports houleux, n'ayant jamais le même point de vue, il fallait avouer que Satine faisait tout pour le faire enrager. Il aidait les Mangemorts, elle avait été Auror et aujourd'hui membre de l'Ordre du Phénix, adorateur des sang purs elle aimait les Moldus et leur culture, grand défenseur de son duché de Holyrood, à l'Est d'Edimbourg, Satine ne supportait pas tout ce luxe et ces réceptions grotesques...Aussi, il fallait s'attendre à ce que Angus haïsse John en tout point. Néanmoins, son père ne la voyait jamais aussi heureuse qu'en sa compagnie, ce que ne l'empêchait pas de l'interdire de le revoir. Les amants se voyaient en secret, et le père de Satine ne cessait de l'assaillir de prétendants bourgeois et inintéressants. Satine leva les yeux au ciel, lorsqu'elle en vit un s'approcher d'elle, la poitrine gonflée d'orgueil et le sourire aguicheur. La jeune femme lui rendit son sourire, d'une hypocrisie évidente, avant de détourner le regard dans un soupir.


    Alexander - Mademoiselle Mc Illian votre présence illumine...
    Satine - ... la pièce de vos états de grâce... Au suivant !

    Pleine d'ironie, la jeune blonde se mit sur la pointe des pieds, appelant avec sarcasme un potentiel autre prétendant. Elle eut un sourire faussement mielleux à l'égard du sorcier, qui émit alors un rire amusé. Le jeune homme blond lui fit alors un baise-main, ce qui la fit frissonner de dégoût et de lassitude. Si elle pouvait se permettre de boire, elle se serait enivrée de suite ne serait-ce que pour échapper à ce monde illusoire et superficiel qui n'était pas le sien. Oh qu'il était doux de s'imaginer dans les bras protecteurs de son John, son seul et unique amour. Celui qui faisait battre son coeur, allumait ses yeux azurés d'étoiles qui scintillaient chaque fois qu'il lui souriait. Et son regard qu'il portait sur elle, la faisant frémir alors, envieuse de ses caresses. Mais la réalité était là, implacable, tant qu'elle se devait de surveiller son père aux agissements soupçonneux, Satine se devait de rester à ses côtés, loin de son amour. L'homme en face de lui caressait doucement sa main blanche qu'elle ôta avec brusquerie, ses yeux s'assombrirent d'une colère provocatrice.

    Alexander - Satine, votre père m'avait tenu au courant de votre tempérament de feu, mais pour tout vous dire je ne m'attendais pas à cela. C'est un soulagement, de voir que l'on peut trouver encore des femmes comme vous dans ce bas monde.
    Satine - Oh mais ravie de vous faire plaisir, dit-elle sans daigner le regarder.
    Alexander - Il me semble que je ne me suis pas présenté... Alexander O'Donnels, mon père travaille...
    Satine - ... à Gringotts. Votre mère trop paresseuse n'a jamais travaillé, se contentant de s'accrocher à la fortune de Mr O'Donnels Senior estimée comme colossale. Votre famille possède des terres faisant au moins trois fois la taille du modeste duché Mc Illian, et vous vous apprêtez à suivre des études politiques pour rejoindre les hautes sphères du Ministère soudoyé... Pensez-vous que mon père ne me dresse pas une liste de chacun des prétendants potentiels ?
    Alexander - Je suis surpris de votre franchise, mais cela ne me plait que d'autant plus, répondit-il dans un sourire sincère.
    Satine - En ce cas permettez moi de continuer. Je ne vois vraiment pas ce que je fais ici parmi des vieux riches boursoufflés, à parler de titres, d'héritage et de gallions, sachant que dehors des enfants probablement deviennent orphelins parce qu'un mage noir en a décidé ainsi. A présent veuillez m'excuser.

    Sans demander son reste, la jeune femme sortit de la pièce sous le regard interloqué de son interlocuteur. Elle fulminait de rage de ne pas être sortie plus tôt. Ne supportant plus de rester ici, malgré le devoir qu'elle avait de surveiller son paternel, Satine ne pourrait rester bien longtemps dans ces lieux. La jeune blonde se dirigea vers l'immense salle de bain, encombrée de trop de miroirs et de lavabos, elle posa sa coupe de champagne auprès de l'un d'eux, ses bras tendus sur le rebord. Fixement, son regard bleu observait le reflet dans le miroir. Une larme glissa le long de sa joue qu'elle essuya d'un revers de main. Peu importait après tout, si son père tramait contre l'Ordre, elle ne pouvait supporter l'idée de se tenir loin de John. Dans un geste de désespoir, elle attrapa le verre et en bu une longue gorgée.

    Angus - J'éviterai à ta place... vu ton état.
    Satine - Mon état ? dit-elle froidement, ses yeux ne quittant pas le miroir qui reflétait la silhouette du paternel.
    Angus - L'enfant que tu portes ne doit pas subir ta frustration, Satine.

    Il était entré quelques secondes après sa fille, et s'était approché peu à peu, avant de se stopper à une distance abordable. Comme toujours. Il y avait toujours ce fossé entre eux, aussi bien physique que mental. La jeune femme baissa un instant les yeux, décontenancée et surprise. Comment pouvait-il savoir, elle n'en avait parlé à personne encore. Cela faisait un mois sans doute qu'elle était enceinte, portant son enfant avec fierté, mais de peur que son paternel ne l'oblige à s'en débarasser, n'avait osé rien dire. Il était évident, qu'Angus se doutait qu'il était de John. Enfin Satine se retourna, une angoisse luisant dans ses yeux néanmoins teintée d'une fierté soudaine pour cet enfant qu'elle portait. Mais elle n'eut pas le temps de poser sa question.

    Angus - Ces nausées et ces fatigues... Je ne suis pas dupe... Il est de John, n'est-ce pas ?
    Satine - Non, renchérit-elle aussitôt.
    Angus - Ah mais donc ma fille est une trainée, rétorqua-t-il dans un sourire amusé. Soudain il devint froid et violent. Il est de ce foutu Mandrake Satine ?
    Satine - Non !

    Sa voix tremblait, ses yeux se remplirent de larmes qui d'habitude peinaient à venir. Mais sa grossesse, même peu avancée, amplifiait ses sentiments. Et cette peur que son père ne la force à avorter de l'enfant faisait qu'elle niait en bloc le fait qu'il était de John. Bien sûr qu'il était de lui... Qui d'autre... Mais cette haine farouche qu'avait son père envers lui, faisait qu'il était préférable de ne pas exposer la réalité à ses yeux, bien qu'il s'en doutait. Pour l'une des rares fois alors, Angus leva la main sur sa fille, une gifle violente qui lui fit tourner la tête. Sous le choc, Satine avait reculé de quelques pas, tentant de retrouver ses esprits. Elle entendait les propos injurieux et violent de son paternel, quelques mots comme "il ne sera jamais qu'un bâtard à mes yeux", mais n'en saisit pas la moitié. C'en était trop, Satine ne pouvait plus accomplir son devoir. Sans y penser, elle quitta alors de la salle de bain en courant, sortit du manoir les larmes aux yeux, et somma à un chauffeur de son père de l'emmener à la gare. La jeune femme aurait pu transplaner, mais ses idées n'étaient pas claires et il était dangereux de se rendre d'un endroit à un autre lorsqu'on ne savait pas où aller, de surcroit lorsqu'on avait un enfant habitant son ventre. Ses yeux se posèrent sur le paysage qui défilait alors, grisâtre et fade sans lui. L'on pouvait voir dans le reflet, quelques larmes qui glissaient telles des perles humides sur ses joues rosies.

    Elle s'en était allée à Londres, et avait fini par transplaner. De l'Ecosse à l'Angleterre, il y avait tout de même du trajet, et Satine voulait le rejoindre aujourd'hui. Il faisait nuit lorsqu'elle arriva sur place, dans cette ruelle déserte et sombre. Les rues pavées encore humides témoignaient d'une pluie qui s'était abattue quelques minutes auparavant. Toujours vêtue de sa robe blanche, la jeune femme posa ses yeux azur sur l'une des batisses de pierre, invisible au regard des autres elle était l'une des seules à l'apercevoir, soigneusement protégée par de la vieille magie. Ils devaient se cacher tous les deux, à présent qu'Heinrish avait sous son contrôle le Ministère. John de ce fait avait pressenti la menace, et avait démissionné juste avant la dissolution des aurors. Satine s'avança, non sans jeter un coup d'oeil aux alentours, et poussa la porte de bois qui s'ouvrit en un grincement. L'endroit était vieux et délabré, le parquet grinçait sous ses pas, on était loin du luxe du manoir, mais Satine s'en fichait. Elle préférait mille fois habiter dans ce taudis aux côtés de John, que dans la richesse et loin de lui. Sa voix résonna faiblement et appela son nom, fatiguée elle ne souhaitait plus que reposer dans ses bras. Enfin elle le trouva, dans la pièce qui servait de salon de fortune, encombré de livres en tout genre. Satine eut alors un sourire en le voyant se lever, surpris de la voir ici. La jeune femme courut alors à son encontre, et de sa voix tremblante encore d'un trop plein d'émotions, l'enserra avec tendresse, de la seule force qui semblait lui rester. Elle posa sa tête blonde contre son buste, non sans lâcher quelques larmes de soulagement.


    Satine - Je n'ai pas pu rester John... Je n'ai pas pu... Ne me laisse pas...

    Ses mains fines s'agrippèrent à sa chemise, il était surprenant de la voir en sanglots, tant il était rare de la voir pleurer. Mais ce bonheur dans ses bras, respirer son parfum, sentir sa chaleur contre elle... tout autant de choses qu'elle attendait depuis longtemps. Satine leva enfin la tête dans un sourire, ses yeux embués encore d'étoiles humides.

    Satine - J'ai une bonne nouvelle à t'annoncer...




But she used to say : I don't need help.
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John / Eden Mandrake
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MessageSujet: Re: Come what may -John   Come what may -John Icon_minitimeVen 7 Mar - 23:46

And there's no mountain too high,
No river too wide,
Sing out this song I'll be there by your side,
Storm clouds may gather,
And stars may collide,
But I love you until the end of time.

¤
Come what may -John John2sl0 Come what may -John John1jb4
~ John ~


C'était fait. Le ministère était pris, et le règne de Mustang s'étendait un peu plus chaque jour. Malgré tous les efforts déployés par l'Ordre pour vaincre le seigneur des ténèbres ainsi que ses partisans, ceux-ci avaient réussi ce que personne n'avait pu imaginer. La prise du ministère, et avec elle, l'espoir qui se réduisait jour après jour. Car maintenant, les mangemorts contrôlaient tout ce dont ils avaient besoin pour contraindre les résistants à se soumettre. Ainsi, John était obligé de se cacher. Ce n'était pas son idée, loin de là, mais Malacci lui avait ordonné de rester dans cet appartement moldu de Londres. Une baraque qui par miracle ne s'était pas écroulée. Et Mandrake qui était obligé d'attendre, seul, jour après jour, des nouvelles du monde extérieur, contraint à rester planqué là. Car maintenant que le ministère était pris, plusieurs têtes avaient été mises à prix, celles des membres de l'Ordre. Et d'après les ragots qu'on lui avait rapporté, il pouvait faire gagner un joli pactole à celui qui l'attraperait. Encore fallait-il qu'on l'attrape. John passait ses journées à tourner en rond, à attendre que le temps passe, à attendre l'heure de la revanche, son heure.

Etendu de tout son long dans son lit, le jeune homme observait le plafond qui ne demandait qu'à s'écrouler sur lui. C'était sans aucun doute l'un des pires endroits qu'il avait connu, mais il n'avait pas vraiment le choix. Mandrake réfléchissait, comme tous les jours, il cherchait quelle erreur ils avaient bien pu commettre ce jour-là, quelle faille ils avaient laissée grande ouverte pour que les mangemorts puissent percer leur défense et les vaincre. Et comme toujours, il en arrivait aux mêmes conclusions. Les hommes d'Heinrish étaient préparés, contrairement à l'Ordre. John soupira puis se leva. Il n'avait rien à faire, à part laisser le temps s'écouler et attendre le lendemain. Un membre de l'Ordre devait passer dans la semaine, mais l'ex-auror n'avait aucune idée de quand et surtout, il se doutait qu'il ne resterait pas. N'ayant pas la possibilité de sortir, il ne pouvait pas s'approvisionner seul, et Malacci devait trouver des personnes pour le faire. Il était inutile et en plus de cela, était un poids qui avait besoin d'attention. Parfois Mandrake n'avait qu'une envie, sortir afin de mettre fin à cette galère.

Mais il survivait, pour Satine. Il savait que la jeune femme vivait une épreuve tout aussi difficile que lui, et si elle arrivait à continuer, il devait également le faire, pour elle. Cela faisait plusieurs jours qu'il ne l'avait pas vue, mais il recevait régulièrement des lettres de sa part, des lettres qui le réconfortaient, et qu'il passait ses journées à lire. Se décidant enfin à faire quelque chose, John se leva et sortit de la pièce qui lui servait de chambre. Il n'avait pas grand chose d'intéressant à faire. Ses journées se résumaient à dormir, attendre, lire, regarder de temps à autre la télévision moldue, en bref, à survivre. D'un pas lent et las, il pénétra dans le salon et alluma le poste de télévision, puis se laissa écrouler sur le vieux canapé derrière lui. Des moldus semblaient s'amuser sans se douter de rien. Ils ne savaient pas que Mustang était en train de prendre le contrôle du monde magique. Ils se contentaient de rire et sortir des blagues dont la moitié n'étaient même pas intéressantes. John pointa sa baguette et éteignit le poste.


John ¤ La ferme, tu m'intéresses pas.

Le jeune homme évitait la plupart du temps de parler tout seul mais quand la solitude était trop forte, il ne pouvait s'empêcher d'avoir des conversations avec lui-même. C'était le seul moyen de briser le lourd silence qui pesait sur son âme. L'ex-auror attrapa une balle rebondissante, un cadeau de Mortensen. Celui-ci avait disparu depuis la prise du ministère. Une énorme perte pour John, mais après tout, qui n'avait pas souffert de la folie de Mustang? Mandrake lança la balle contre le mur puis attendit qu'elle revienne vers lui, avant de recommencer. Il pouvait rester des heures ainsi, à attendre, à ne rien faire. La folie s'emparerait de lui si cela continuait ainsi, il le savait bien, mais pour le moment, il essayait de survivre. Un jour ou l'autre, il désobéirait à Malacci et sortirait de cette baraque, mais en attendant, il lui fallait rester, rester le plus longtemps possible, et prier pour que son heure arrive vite.

Alors qu'il se perdait dans ses pensées, un bruit de porte qui grince le ramena à la réalité. John posa la balle sur le canapé et attrapa en vitesse sa baguette. Satine était le gardien du secret, ce qui faisait qu'il était introuvable, à part pour certains membres de l'Ordre, mais la présence d'un traître était plus que possible. Le coeur de l'ex-auror s'accéléra légèrement, tandis qu'il observait l'encadrement de la porte, prêt à attaquer la moindre personne qui entrerait. Il y avait un code précis de prévu pour que Mandrake sache qu'un allié faisait son entrée chez lui, et le code était loin d'être respecté. C'est alors qu'il entendit une faible voix appeler son prénom. Une voix si douce, si angélique. John posa sa baguette à ses côtés et observa Satine pénétrer dans la pièce. Le jeune homme se leva et la laissa courir jusque dans ses bras, la serrant de toutes ses forces.


Satine ¤ Je n'ai pas pu rester John... Je n'ai pas pu... Ne me laisse pas...

John ¤ Tu n'avais pas à supporter cela mon amour. Je suis là, ne t'en fais pas.

Mandrake savait mieux que quiconque à quel point la mission qui lui avait été confiée était difficile pour elle. Devoir supporter les réceptions de son père afin de mieux le surveiller, ce n'était pas le genre de choses que Satine pouvait supporter de faire. Puis John savait que son père essayait à tout prix de lui trouver un fiancé. L'ex-auror n'était pas du goût de McIllian, au contraire même. Malgré les efforts qu'avait faits le jeune homme pour rester poli envers Angus, ce dernier trouvait toujours le moyen d'être désagréable envers lui. Après tout, Mandrake avait enfermés à Azkaban la plupart des personnes avec qui le vieil homme était lié d'amitié, et il faisait tout pour combattre celui dont il approuvait les idées, ce n'était pas la meilleure manière de s'entendre avec le père de Satine. Mais il s'en fichait, l'amour de sa vie était à ses côtés, c'était le principal. Il plongea ses yeux sombres dans ceux teintés d'étoiles de sa douce. L'amour était omniprésent dans la pièce.

Satine ¤ J'ai une bonne nouvelle à t'annoncer...

John ¤ Dis-moi tout.

Elle était à ses côtés, et c'était tout ce qui comptait à ses yeux. Il n'était plus seul, et plus rien ne pouvait lui arriver. Ensemble ils étaient indestructible. L'amour est plus fort que tout, et celui entre les deux amants dépassait tout ce que l'on aurait pu imaginer.
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MessageSujet: Re: Come what may -John   Come what may -John Icon_minitimeMar 25 Mar - 17:22

    Il était vrai que rien dans sa manière de faire, son entrée imprudente et sa précipitation, n'avait respecté les codes de sureté mis en place par l'Ordre et les deux époux. Mais toute cette agitation, ces émois, cette crainte et cette envie si pressante de se blottir dans ses bras avait anihilé toute cette mise en scène, la spontanéité éternelle de la jeune femme avait fait le reste. Il y avait bien trop de noirceur dans ce monde pour qu'elle se refuse à se laisser aller à ses émotions, bien trop d'incertitudes dans leur avenir pour que Satine ne se laisse enfermer dans une cage dorée, bien qu'elle agissait pour la bonne cause. Mais tous ces fastes, ce luxe écoeurant, ces personnes insouciantes et superficielles ne se préoccupant pas de ce qui se passait au dehors lui avait donné le tournis. Une volonté de fuir, enfin, loin de ce manoir dont les souvenirs de son enfance bafouée étaient bien trop prenants. Tout recommencer, loin de son père, loin des Mc Illian, loin de ce luxe inutile et étouffant. Et même si, peut-être, leur horizon et leur bonheur ne s'étendraient pas assez loin à cause de cette guerre entre sorciers, il leur fallait vivre au jour le jour, il lui fallait être dans les bras de John, tout simplement. Là où elle avait toujours été. L'on ne posait plus de question au destin et à la fatalité, lorsqu'on avait compris où se trouvait son bonheur. Le sien était auprès de son amour, dans la sérénité ou l'adversité, la maladie, la mort, la vie et ses obstacles, rien ne pouvait les arrêter.

    John la serra fortement contre lui, ses douces caresses qui lui avaient tant manquée faisaient frissonner sa peau blanche qui appelait ses mains aimantes. Seulement lui, et personne d'autre. Chacun des prétendants poussés par Angus vers sa fille n'arrivaient guère à la grandeur de son amour, il était son tout et jamais Satine ne pouvait s'imaginer vivre sans lui. Les mots de l'ancien Auror la rassurèrent, en un sens la jeune femme avait peur qu'il ne la raisonne et lui fasse comprendre que son poste était là-bas au manoir, à épier les faits et gestes de son propre père. Mais il en était tout autre, il l'avait comprise et l'avait blottie contre elle. Ce n'était plus le même rêve qu'elle vivait chaque nuit, celui où en secret elle voyait son amant et où leurs coeurs battaient à l'unisson, c'était bien réel. Sa chaleur et son parfum ne pouvaient être un songe. Les mains frêles de Satine vinrent s'accrocher à la chemise de John, une habitude qu'elle avait toujours eue, c'était sa manière à elle de lui confirmer que jamais elle ne partirait sans lui et qu'elle avait tant besoin de sa présence. Ses yeux bleus levés vers son amant, Satine esquissa un sourire tant les prunelles sombres de ce dernier étincelaient d'un trop plein d'amour qui la fit frémir de nouveau.


    Satine - J'ai une bonne nouvelle à t'annoncer...

    John ¤ Dis-moi tout.

    Les mots peinaient à venir. Il n'y avait aucune parole qui ne pouvait décrire son bonheur...et son angoisse. Le jeune couple devait élever leur enfant dans la crainte que celui-ci ne subisse directement ou non les assauts des mages noirs, caché dans cette même maison, sans jamais voir la lumière du jour vraiment. Et si cette guerre continuait encore...Un an, deux ans, dix peut-être... Quelque part, Satine se sentait égoïste de vouloir garder cet enfant dont l'avenir se montrait incertain. Même si elle y croyait, même si la jeune femme y mettrait toutes ses forces et tous les sacrifices pour ne pas laisser le monde dans les ténèbres, il y avait dans ce désir d'enfant un égoïsme culpabilisant. Mais c'était aussi une lumière dans l'obscurité, porteur d'espoir. La jeune femme esquissa un demi-pas en arrière, sans jamais quitter John de ses yeux bleus.

    Satine - Nous allons avoir un enfant. Je suis enceinte d'un mois déjà.

    La jeune blonde esquissa un faible sourire avant de poser son regard autour d'elle. Il était vrai que l'endroit n'était pas des plus convenables pour élever un enfant, mais ils avaient un toit au-dessus de la tête, et les lieux étaient protégés. Quelque part montait en elle cette angoisse de faillir à la tâche. Rendre son dernier souffle avant d'accoucher de leur premier enfant, ou simplement échouer dans la volonté de ramener un peu de bien dans ce monde trop obscure.

    Satine - Mon père est au courant... C'est aussi pour cela que je suis partie. Un héritier Mandrake pour lui, ce n'est pas des plus glorieux. Mais il a tord.

    Ses mains allèrent chercher les siennes qu'elle serra fermement, un sourire toujours posé sur ses lèvres. En espérant que John soit prêt pour ce nouvel engagement, pour leur nouvelle vie, malgré les dangers qui guettaient chacun de leurs pas.
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