Des vieux duels surgissent de nouveaux démons [PV Jake Orlo]

Samedi 16 Octobre 2000 - 10h57 - Londres - Angleterre

Il faisait froid en se mois d'Automne. Malgré la date peut avancé un vent de fraicheur s'abbatait sur la capital Anglaise, glaçant ses habitants. Peu à peu les feuilles au couleurs ambrées commençaient à joncher le sol pavé ou bitumé de la ville. Malgré les nettoyages incessant des travailleurs Moldu, rien n'y faisait. Plus ils enlevaient des feuilles plus on avait l'impression qu'il y en avait encore plus.
Le monde Moldu et Sorcier battait à l'unisson, en pleine post-excitation de la rentré, quand la fatigue commence déja à se faire ressentir chez les uns comme chez les autres. Pour les deux mondes le temps des vacances allaient sonner, mais pour d'autres rien ne s'aréttaient jamais.
Le samedi, jour d'excitation. Les rues Moldus grouillaient de ce qu'ils appelaient des voitures, roulant, roulant encore, puant, polluant. Les passants innondaient les rues avec pour certains des sacs de magasins dont l'éfigie restait immobile, ou des hommes en tenue bizarre marchant mallette à la main un petit brun de tissus pendouillant étrangement à leurs cou. Etrange ces Moldus.
En un rien de temps le sorcier prit une autre direction, une autre route, celle qui s'ouvre sur un autre monde, au sens propre comme au figurée. En un rien de temps il se retrouva au chemin de traverse, lui aussi étonnement plein pour un samedi matin. Là des gens en robe de toutes les couleurs, coiffés de chapeaux, hiboux chaudron ou grimmoire à la main se croisaient et s'entre-croisaient au son de leurs pas sur les rues pavées. En fait Sorciers et Moldu se ressemblaient peut être plus qu'il ne le pensait. Ce changement de décors aussi rapide revelait qu'à part les tenues et les objets portaient, les mouvements étaient les mêmes d'un coté et de l'autre coté du mur. Mais pas le temps de philosopher, Benjamin avait rendez-vous. Un rendez-vous bien spécial avec un jeune homme que le professeur avait hâte de connaitre. Si ce rendez-vous était un samedi c'est parce que Benjamin ne donnait pas cours aujourd'hui, il avait donc pu venir librement en Angleterre, ce soir il serait au Mago's Night de Londres, ou de St Tropez, à voir...
Dans l'allée des embrumes rien n'était pareil. Plus de foules, de rires et de cries d'amitié. Là tout n'était que silence, angoisse et noirceur. Les gens marchaient tête baissé, dans un silence de morts, au rythme des grincements des anciennes à cause du vents. Le français s'adossa contre le mur regardant la vitrine droit devant lui, "Barjow et Burk", Jake était vraiment comme son père. Benjamin mettrait sa main au feu si il n'était pas aussi un mangemort.
C'était comme il y a 13 ans, quand il avait percuté cette jeune anglaise devant ce même magasin,juste avant qu'il n'entende une explosion et qu'ils voyent des géants surgir de n'importe où. Rien n'avait changé en plus de 10 ans ici. Toujours adossé dans ses élégants tissus, il patienta que le jeune Orlov arrive. Ils avaient à parler.

JAKE -

La boutique semblait vide et calme, comme... Tous les jours. Ca n'était Barjow et Beurk, ici, et pourtant il savait que de toute façon, même à son magasin, il n'y aurait personne d'autre que lui. Le mois d'automne ne plaisait pas plus que ça à Jake. Il n'aimait pas les feuilles, ça lui rappelait un peu trop les forêts de l'est, et les souvenirs douloureux des premiers changements, des premiers os qui se déplacent et se mouvent sous son épiderme. Contact. Il eut un petit sourire en sentant un souffle chaud derrière sa nuque, lui caressant la peau. Il rejeta sa tête en arrière, le sourire aux lèvres, et frisonna en sentant les lèvres chaudes de l'individu se poser sur sa gigulaire. Il repose pourtant le visage fin et étroit, et fixe les prunelles émeraudes.

- J'ai rendez-vous...
- Avec qui ?
- Benjamin Haysev...
- Tu sais qu'il...
- Oui. Je sais.
- Bien... Bien.

La voix de la jeune femme la trahissait. Elle était encore fragile avec ce visage d'ange. Jake eut un long sourire, il l'embrassa et attrapa sur le comptoir sa veste. Il se dégagea du comptoir, laissant celle-ci seule. Il sortit du petit magasin, refermant la porte tranquilement. Il prit avec importance le paquet dans sa poche et y sortit une cigarette. Il en avait besoin. Il l'alluma, malgré le vent qui balayait l'Allée des Embrumes. Il s'était habitué à ce coin sinueux, où seul l'ombre et les bandits règnent. Il allait rarement au Chemin de Traverse... C'était comme ça. Il preférait de loin le Chemin de Travers.

Il se mit à marcher doucement, comme pour retardait l'échéance. Il ne savait rien de Benjamin Haysev, et Mardi, ça serait la pleine lune. Qui sait ce qu'un lycanthrope pouvait faire d'un autre ? Même vieux, un loup garou reste plus dangereux que n'importe quelle baguette ou arme blanche. Il tira une longue bouffée, emplissant ces poumons de mort et l'expulsant après qu'elle se soit imbibé dans ses bronches et dans son sang. Nicotine. Son péché mignon, sa petite femme à lui. Barjow et Beurk était plus bas dans la rue. Lui, il était chez une amie, un peu plus haut. Une amie drôlement tiède. A cette pensée, il eut un petit sourire, made by Vitaly. Tellement comme son père. Dans ses gestes, dans sa façon de parler, dans sa voix, dans son physique même.

La seule différence remarquable était qu'il avait les yeux plus clairs et plus bleux que ceux de son père. Les siens, ceux de Vitaly, était d'un gris opaque et métallique. Aaron se rapprochait plus de sa famille Mascarade avec des prunelles d'un bleux translucides sur fond gris d'ambre. C'était étrange, mais il avait hérité un peu de sa mère. La démarche était lente, longue, avec cette élégance perfide qui aurait pu envoûter n'importe quelle mignonette... Un vrai Orlov. Au loin, grâce à une vue plus développée, il aperçut la silhouette tant crainte. Crainte ? AH ! Un Orlov ne craint personne d'autre que son père. C'était un peu comme chez les hispaniques... Mais en plus fort, et vers l'Est.

Le prussien jeta sa cigarette au sol, l'écrasant nonchalament avant de descendre la rue pour s'arrêter au niveau de Benjamin Haysev, gérant de cette fameuse boîte de nuit. Un drôle de rendez-vous, avec un loup libre, comme lui.. Comme lui ? Non, Jake avait une sorte de meute, mais elle ne vivait pas comme telle. Elle l'était dans sa façon d'agir et d'intérargir, mais ils étaient éparpillés. C'était un peu comme dispercer pour mieux regnier. Il tendit sa main, son regard plantait dans celui du lycanthrope.

- Bonjour, Monsieur Haysev.

ce rp est-il tj d'actu?

Invité

Haysev n'étant plus actif, je ne pense pas.

bon je déplace alors si jamais il revient tu me mp pour que je dévérouille ^^

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