ONCE UPON A FEARY TALE (jake)

Qu'est ce que Ella peut bien foutre en pleine nuit dans ce parc? Bon d'accord on est en août, faut qu'elle profite avant de rentrer à Poudlard pour sa quatrième année mais quand même...
Les temps ne sont pas sûrs du tout pour se ballader à une heure pareille. Et même avant que tout parte en vrille, ce n'était pas le genre d'endroit où on aime se promener à loisir, de jour comme de nuit.

Oui mais Ella avait une raison de faire le mur. Russel le lui avait demandé c'est pour ça qu'elle se retrouvait là. Dans ce parc, qui ressemblait plus à une forêt vierge qu'autre chose. Il faisait très sombre. Quelques craquements dans la nuit mais tout semblait calme.
La blondine tenait sa baguette à la main, pure précaution. Dans l'autre main, un petit talisman.
Une pierre de jade noir dans un écrin d'argent. Trouvé chez Barjo et Beurk, enfin plutôt acheté un peu plus tôt dans la journée...

Minuit approchait et toujours pas de Russel. Il l'avait prévenue. Il aurait peut-être du mal à rallier le point de rendez vous.

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Jake Orlov_______

Après midi lente, et calme. Barjow et Beurk avait vu défilé quelques clients, dont une très jeune. Une petite blonde aux airs d'ange. Elle avait acheté une pierre, il s'en rappelait car ses yeux l'avaient marqués. Des yeux très clairs, avec des cheveux tout aussi pâles. Pâle comme ceux des polonaises, avaient tout d'abord penser le jeune Orlov. Le file de son après midi n'avait pas changé. Il s'endormait doucement sur le comptoir, n'oubliant par la soirée qu'il passait. Ce soir était un grand soir, comme au moins une fois dans le mois. Ce soir, la Belle Maîtresse serait pleine, et mettrait au monde ses enfants, ses monstres aux sangs chauds. Il en rêvait tendrement. Lui, rien ne pourrait l'arrêter. Même s'il était l'un des plus jeunes Orlov, et donc un des plus petits de par la taille, il n'en restait pas moins un Loup de la Meute. Sourire en coin, il avait toujours aimé cette liberté dont il était épris, une fois loup. Cette sensation d'être immortel, le vent dans le pelage... Oui. Il aimait ça. Il aimait être ce qu'il était depuis sa naissance, et bien avant. Les Orlov avaient des allèles assez puissantes pour que chacuns de leurs enfants soient loup avant d'être humain.

Il se leva, et se prépara. Sa baguette jeta un sort contre les voyeurs, et un champ protégerait le magasin des envahisseurs, de ses sales parasites qui venaient jusqu'ici le voler de ses biens. Un roulement de pupille. La lune commençait à prendre son siège. Il sortit dehors, laissant le magasin ouvert. Après tout, il était protégé contre ceux qui n'étaient pas des siens. Il n'était presque pas vêtu. Un simple jeans et un T-shirt. Les nuits étaient plutôt chaudes en Août, et Jake ne craignait pas le froid. En Russie, même en Eté, les températures atteignaient des pointes vers le bas. Malheureusement. Il mit les mains dans les poches. La lune le baignait littéralement. Une ruelle sombre ferait l'affaire. Son bras se mit à trembler, lui arrachant un petit soubresaut de douleur. Il s'envoya lui même contre un mur, se collant à ce dernier, fermant les yeux. Il devait maintenant se laisser aller à l'appel de la Lune, de la Belle Maîtresse. Ses rayons envellopèrent Jake et il se retrouva rapidement sur le sol. Ses genoux craquèrent, et ses jambes devinrent pattes. Ses muscles s'allongèrent, et les tendons furent tirés au maximum. Ses os se brisèrent, puis ils se reformèrent finalement, plus longs, plus résistants. Sa peau se recouvrit d'un duvet noir, et les poils recouvrirent bientôt tout son corps. Son visage, alors déformait par un sourire carnassier, se déforme aussi. Son nez s'allongèrent, ses oreilles se dressèrent, fièrement. Quelques minutes plus tard, Jake n'était plus un humain, il était enfin Orlov.

Il était ce qu'il avait toujours voulu être. Libre et différent. Sans chaîne ni attache. Ni moral ni pitié. Enfin quelqu'un. Il se jeta hors de la ruelle d'un essort puissant. La chasse était ouverte pour l'animal. Il lui fallait un gibier de choix maintenant. Plusieurs autres essorts, plus rapides les uns que les autres, il s'arrête. Il hûme l'air du bout de son museau noir comme son pelage, un pelage noir de jais, et long. Il n'est pas un loup Anglais, ça se voit. Son corps est plus large, plus bourru, et son pelage plus long. C'est un loup des pays froids, et son pelage rappelle vaguement les loups russes. Il hurle longuement. L'hurlement du loup, plus grave encore, haut et fort. En coeur avec le silence du bois. Il a répéré quelqu'un. Il s'élance encore une fois à travers la forêt. Quelqu'un passe, il se jette dessus. Il ouvre la gueule, attrape celle de l'humain entre ses dents. Le craquement des os broyés est sonore. Ses yeux luisent comme deux lunes métalliques dans l'obscurité où on devient difficilement son corps. Derrière lui, pourtant, le Petit Chaperon arrive, mais il ignore. Il dévore à grandes bouchées son repas de la soirée, et peut être pas le dernier...

Un long hurlement lui glaça le sang. Qu'est ce que c'était? Ella leva les yeux au ciel et devina la pleine lune à travers les frondaisons noires du petit bois. En ces temps de chaos, il ne faisait pas bon sortir par une nuit de pleine lune, elle n'était pas comme sa mère et on l'avait mise en garde contre les lycans. Ce n'était pas les contes pour enfant qui manquaient à leur sujet et dans le monde magique on savait qu'ils ne vivaient pas que dans les contes...

La jeune fille serra la pierre noire dans ses doigts puis passa la chaînette d'argent autour de son cou gracile. Elle ne comptait pas sur ça pour la protéger mais plus pour se donner du courage, pour le reste elle ne comptait que sur elle même. Elle continua de progresser, toujours sur ses gardes.
Pourquoi n'utilisait elle pas sa baguette pour chasser les ténèbres? Simplement parce qu'en faisant celà elle se rendrait trop visible. Une proie trop facile, à la merci du premier venu. Elle préfèrait se fier à ses yeux, et s'habituer à la nuit. Et puis avec la pleine lune, une fois qu'elle serait sortie du bois se ne serait plus vraiment la nuit.

Un craquement sinistre se fit entendre dans son dos. Ella se figea sur place. Ses doigts toujours serrés sur sa baguette. Il y avait quelque chose où quelqu'un juste derrière elle à petite distance. Une créature occupée à dévorer. Ella n'ose plus bouger. Un frisson lui parcours l'échine et une odeur de sang frais parvint à ses narines portée par une légère brise nocture.
La blondine tourne la tête pour apercevoir ce qui se trame par dessus son épaule. Comprenez là, si c'est bien une bête sauvage, elle a tout intérêt à ne pas se faire remarquer.

Il lui fallut un petit moment avant de pouvoir distinguer quoique ce fut, mis à par le bruit des mâchoires sur les os qui se brisaient. Ella se souvint de ce hurlement de tout à l'heure. Le vent qui jouait avec les feuilles, laissa un instant la voie libre à un rayon de lune et ce fut à ce moment qu'elle put enfin le voir...

Juste un aperçu. Un loup, où du moins c'est ce qu'elle pensa. Noir comme la nuit, comme le jais de son talisman. Elle voyait mal comment se tirer de ce mauvais pas. Pour le moment, elle avait le vent pour elle et il semblait qu'elle ne s'était pas fait remarquer.
Elle se dissimula à l'aide d'un informulé sachant que tant que le vent lui était favorable, elle avait une chance de passer outre et d'éviter la confrontation.
Elle fit quelques pas dans la direction opposée. Et le vent tourna... emportant avec lui cette douce odeur de sang chaud et d'adrénaline, et puis un soupçon de quelque chose d'autre. Peut-être un vague souvenir de bais sauvages. Un petit peu d'elle même.

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Jake Orlov_______

Le craquement des os donne un peu de gaïeté à l'animal. Il se rend sourd et aveugle. Sans flair. Il plonge longuement son museau dans les intestins du mort. Il découvre ses victuailles, il en sort les entrailles. Il défrîche, il dévore. Ses dents tirent vers le haut les boyaux, essayant d'en sortir les plus infimes parties. Les os de cage thoraxique sont rapidement broyés par les dents du lycan. Même jeune, sa machoire possède une excelente pression qui lui permet de presque tout réduire en pâté, d'autant plus qu'un os n'est pas le plus résistant à sa presse. Une fois le sternum poussait, il remarque la partie la plus intéressante : le coeur, les poumons et la gorge ensanglantée. L'homme est mort, et le loup s'en amuse. Entre ses babines, fines et noires, il attrape le coeur et le broye. Mais au même moment, où ses papilles se régalent du dîner trop facile, il sent une nouvelle odeur lui emplir les poumons. Il s'arrête, tourne le regard mais rien ne se dévoile dans la nuit. Il la voit. Quoi qu'elle fasse, il la sentira. Où qu'elle aille, il la retrouvera. L'humain dégage une chaleur particulière. Le loup remarque une tâche rouge. Oui, bien sûr. Il la sent, il l'entend qui marche. Et quoi qu'elle fasse, elle lui servira de repas.

Lentement il se mouve dans la nuit. Fauve en liberté, il ne lâchera plus sa proie. La faim lui tord les boyaux. Il n'est pas ressasié. C'est une odeur esquise. Une odeur de baie, et de chaleur. La chaleur de la peau, celle qui ne craque pas, celle qui se déchire facilement. Une peau d'enfant. Ses oreilles se plient en arrière, il montre les crocs et dégage un grognement grave. Son nez se plisse. Il n'aime pas que l'on joue avec lui. Il avance doucement, il se rapproche d'elle. A la fois fier et en colère.

Le travail des mâchoires puissantes du loup à son repas s'arrêta tout à coup. Un grognement grave se fit alors entendre. Ella fit volte face. Ses grands yeux de Saint-Ange rivés sur le chasseur. Il était là. Un loup un peu plus grand que la moyenne, du moins plus grand que les rares loups que l'on pouvait croiser en Angleterre. Son pelage d'un noir profond se fondait dans les ténèbres mais ses deux prunelles luisantes ne laissaient aucun doute. Il était là pour tuer.
Un éclat d'ivoire transperça la nuit commel montrait les dents et se rapprochait dangereusement. Il avait cet lueur étrange dans le regard mais Ella n'attendit pas qu'il mette fin à leur vis à vis. Elle savait qu'elle avait peu de chance de fuir mais elle se mit à courrir aussi vite qu'elle le pouvait.

Il semblait qu'elle ne pourrait jamais se retrouver dans cette forêt et Russel ne viendrait pas, elle le savait. Elle devait faire front ou mourrir comme une lâche. Mais elle était beaucoup trop fière pour celà alors elle fit volte face, la baguette brandie...

HARMONY-Sectumsempra!

Le sortilège fusa.

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Jake Orlov_______

Dans la nuit, il semble si grand. Son dos s'arque en une voûte hirsute. Son poil s'hérisse. Il la voit fuir. Quelques essorts seulement et il la rattrape. Quand elle se retourne, il sait déjà ce qu'elle pense faire. Elle veut le tuer, se défendre, elle aussi. Il bondit plus haut, disparaît dans l'obscurité. Le sectumsempra la touché, très légèrement. Sa joue saigne, mais sous son pelage, on ne voit presque rien. Il atterit derrière elle et se dresse. Il la regarde, il ouvre la gueule. Il se penche vers elle, vitesse impresionnante. Elle ne peut que croiser le regard bleu tumultueux du loup. Il croque. Sa machoire se referme sur elle, sur son épaule. Elle a bougé, il ne pourra pas la broyer ainsi. Il relâcha la pression, lève la patte.

Tout n'est plus qu'une question de temps avant que l'Aube n'atteigne les cieux.

Ella fit volte face. Son sortilège fusa mais elle n'eut pas le temps de voir si elle avait atteind sa cible. Le loup bondit dans saut souple et aérien, complétement dissimulé par l'obscurité. Mais il ne disparut pas bien longtemps.
Déjà il menaçait derrière elle, leur regard se croisèrent en une fraction de seconde, et tout se passa si vite ensuite.
Elle n'avait plus le temps d'esquiver ou de lancer un sortilège pour se défendre. Les mâchoires puissantes se refermèrent, un cri perçant de douleur échappa à la blondine qui par hazard bougea juste assez pour s'éviter de se faire broyer.

Instinctivement ses petites mains d'albâtre vinrent chercher une prise sur son assaillant tentant de le maintenir à distance bien qu'il fut nettement supérieur à elle pour ce qui était de la force physique.
Ses doigts fins disparaissent sous les poils mi-longs du lycan.
Elle le regardait droit dans les yeux, aussi terrifiée que déterminée à vivre.
Vu d'ici, il était si immense, presque majestueux, mais ce n'était pas pour autant qu'elle avait abandonné.

Le souffle court, elle tenait toujours le loup de ses petites mains impuissantes. Mais ce dernier avait lâché prise, une patte prête à la libérer. Elle se redressa, glissant un peu vers l'arrière sans pour autant échapper à son emprise.
Il dominait toujours. Elle n'allait pas chercher à renverser la situation à moins de devoir se défendre, elle n'avait aucune envie de le contrarier.
Ses yeux limpides exprimaient plus un genre de surprise mêlée de curiosité à présent. La peur était toujours présente mais l'idée de fuir non. C'était une idée stupide, elle le savait.

Elle regardait le loup droit dans les yeux. L'aube approchait. Ella pouvait mieux distinguer le loup. Elle pencha la tête sur le côté, un peu de sang perlait sur la fourrure du loup, c'était presque imperceptible. Finalement elle l'avait touché...

Elle ignorait pourquoi elle ne fuyait pas. C'était plus fort qu'elle quelque chose la retenait prêt de son agresseur.

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Jake Orlov_______

La machoire tenait fermement le petit corps, mais il ne bougeait plus. Tous ses muscles se tendirent. Cette voix. Les yeux du loup se firent plus perçants. Même s'il était ainsi, il avait reconnu la voix. Sa machoire se retira lentement, évitant alors aux tissus de chair de se déchirer encore plus. Les mains couleur de nacre se posèrent dans la fourrure de l'animal, tentant de le pousser en vain. Il ne bougeait plus, mais un long frisson lui remonta l'échine. Pour lui, cette force était comme une caresse, et même en loup, il restait chien. Un long grognement lui remonta, mais pas un grognement qui faisait peur. Un grognement comme s'il était dérangé par quelque chose. Qu'est ce qui l'empêchait de la manger ? L'Aube se levait, et il le savait. Il retrouvait peu à peu pied, et son esprit s'éclaircissait. Le goût du sang dans la gueule de l'animal l'aurait excité, mais non. Son autre repas lui avait largement suffit, et à cette heure, il aurait déjà dû être rentrer à Barjow. Dommage. Il la regarda passer sous sa patte, mais elle ne fuya pas. Détermination ou témérité ? Jake hésitait. Le loup aux yeux bleux métallique croisèrent le regard de l'enfant. Toujours sur ses quatre pattres, il la dominait tout de même, de hauteur, de largeur. Les premiers rayons de l'aube passèrent la cîme des arbres. S'il ne partait pas, elle le découvrirait. Mais à présent, elle l'était, elle aussi. Etrangement, Jake se demandait ce que dirait Vitaly, mais il devait être avec Ava. Il jeta un bref coup d'oeil derrière lui et remarqua que le soleil se montrait peu à peu. Dans quelques minutes, il serait nu, et sans baguette, devant elle. Autant dire en mauvaise position. Derrière lui, le corps de l'homme était toujours étendu. Ses vêtements étaient en mauvais état, mais Jake pourrait les porter. Il soupira. Ses muscles se tendirent brusquement et le loup poussa un petit japement de douleur. Peu à peu, l'animal qui se tenait sur le sol, devint homme. Nu comme un vers, sa peau d'un nâcre sans égal, et ses yeux bleux. Jake Orlov faisait face à la gamine. Il était nu, mais il ne connaissait pas la pudeur de toute façon. Le voilà homme face à la mordue. L'homme sentit finalement son dernier os se remettre en place et il se tourna. Il ne la laisserait pas partir. Il faudrait qu'il lui explique ce qui s'était passé, ce qu'elle était devenue, et comment elle pouvait lutté contre, si elle le voulait. Il se dirigea lentement vers le corps et attrapa sa baguette. Il l'avait gagné, en somme, alors elle lui obéïrait. Il fit un léger geste du poignet et son corps fut rapidement recouvert de vêtement. Jeans et T-shirt noir. Ses lèvres étaient toujours marqué du sang. Du sang de la blonde. Le goût âcre l'excita, et il reporta finalement son attention sur l'enfant. Il regarda l'épaule où il avait mordu. Décidément, à chaque lune, sa machoire grandissait. Il se rapprocha d'elle d'un pas lent, ne cherchant pas à la brusquée. Le soleil était déjà plus haut, mais il faisait encore sombre.

« Au mauvais endroit, au mauvais moment, on dirait... Il va falloir que je te donne des explications, non ? Ah moins que tu veuilles fuir. Tu es libre, de toute façon. Mais maintenant que je t'ai mordu, il est risqué de partir en méconnaissant ce que tu es d'or et déjà. »

Il avait parlé d'une voix calme, comme si il annonçait qu'il avait eut une bonne note. Une voix clame et plate, sans aucun signe de sentiment. Jake la regardait. Il était exténué, fatigué. Il avait lutté toute la nuit, et il avait encore faim. Bientôt, les sorciers s'éveilleraient, et lui, il s'endormirait. Il bailla, dévoilant des dents malheureusement plus larges et longues que celles humaines, ce qui marquait sa machoire carrée.

« Veux-tu me suivre ? Il faut soigner ta blessure, et dormir... »

Il la regarda du coin de l'oeil. Fuirait elle ?
Il ne fallait pas. Suite à une morsure, la pluspart des personnes était atteinte d'une fièvre, comme Javis. Une fièvre longue de quelques heures, fortes et violentes, entraînant la fatigue, bien évidement. Elle ne s'en remettrait pas. Dans quelques nuits en réalité. La première lune était la plus dur, selon Javis. Il faudrait lui expliquer... Qu'elle apprenne. Chasser pour vivre. Le goût du sang. Il essuya ses lèvres, mais le sang encore frais marqué un peu plus sa peau pâle.

» Jake Orlov - The wolf.