Retenue Nyla- Boucherie 101 (pv)

Les elfes de cuisines s'activent dans la cuisine, préparant le déjeuner du lendemain. Au milieu de tout ces petits êtres, Halewyn discute ferme avec le responsable des menus.

L'elfe de maison lui pointe une grosse table de bois marquée de maintes rainures. Puis lui pointe la chambre froide. Quelques phrases échangées, puis un sourire malsain sur la gueule de l'assassin.

S'il y a bien une tâche ingrate et sans intérêt, c'est celle là mettons.

Il se poste alors dans un coin et attend, voir si elle va avoir le guts de se pointer.

Quelques minutes à peine pour se rendre dans les cuisines de elfes de maison. Les Serpentard s'y rendait souvent pour prendre de quoi manger et embêter les elfes, qui n'étaient que de sous espèce d'animaux dégoutant. Bien que la nuit n'était pas encore réellement tombé, l'odeur des cuisines trônait déjà dans les couloirs cinglants des cachots. Soupirant de lassitude à la simple évocation de cette retenue qu'elle n'allait pas du tout apprécier, elle haïssait de plus le plus le professeur et n'était pas réellement d'humeur à se laisser marcher sur les pieds. Elle n'avait pas vu Russel ce soir et cela l'inquiétait un peu, oui elle savait qu'il cherchait un mentor chez Halewyn, un mentor tellement spécial ... Key lui avait parlé de ses méthodes, heureusement qu'elle l'avait ... elle. Doucement, elle chatouilla la poire du tableau qui s'ouvrir après quelques mots prononcés. Les Elfes de maison connaissaient Nyla pour sa patience et son indifférence à leur égard, elle n'était pas de ceux qui les mal traités sans aucune raison. Un Elfe vint vers elle pour lui confier l'endroit où le professeur semblait l'attendre.

-" Il vous attend dans la boucherie, traversez la première cuisine et tournez à droite, vous l'apercevrez."

Saluant l'elfe d'un sourire avant de prendre le chemin qu'il lui avait indiqué, les elfes ne s'occupèrent pas de sa présence, trop occupé à préparer les prochains repas. Bien qu'ils étaient de petites tailles, ils n'avaient pas de mal à se faire voir, ce monde était le leur et ils y régnaient avec excellence. Aucun humain se commande aux elfes ici, ils sont tous des elfes libérés et payer par la directrice, et cette héritage des directeurs précédents ne semblent pas se ternir malgré les années. Bien vite elle aperçue le professeur, refermant sa large veste de laine noire qu'elle s'était empressé d'enfiler avant de sortir, conseil d'ami ... qu'elle n'allait pas prendre à la légère, tout comme sa sécurité, évidemment elle n'était pas sortit dans sa nouvelle baguette magique offerte pas son directeur de maison.
Soupirant, elle le dévisagea singulièrement avant de lui minauder un bonsoir... la politesse avant tout ... n'est-ce pas ?

Tiens, elle s'est décidée à se poitner après tout. Halewyn tourne légèrement la tête, fixe de son oeil d'acier, aussi tranchant que les couteaux qui ornent le bloc de boucher dans la pièce. Il détaille la veste noire, la jeune fille... Il ne lui rend pas son bonjour hypocrite. Sa haine est assez palpable pour emplir la pièce. Douce effluve... S'il est chanceux, elle va essayer de le buter...

Commentaire de Phoenix et sourire intérieur.

Première étape, tu me refile ta baguette pour la retenue. Ensuite t'enlève ta veste et tu met le tablier suspendu au crochet. Tu va préparer toute la viande pour les 3 repas de demain. Et sans magie.

Aucun effet... son regard aurait pu incendier le reste du monde que Nyla n'y aurait pas prêté intention. Laissant une marge considérable entre leurs deux personnes, elle ne voulait pas ... le toucher... même s'en approcher tant elle sentait le sang pourri de ses mains blanchâtres et inhumaines. La jeune femme ne broncha pas lorsqu'il lui demanda de se dévêtir pour revêtir le tablier qu'y était accroché prés d'eux. Soupirant, elle déposa sa baguette sur une table de préparation à coté de sa veste, tournant le dos au Professeur pour attacher le tablier dans son dos avec une souplesse peu commune. S'approchant des couteaux larges ... étincelants et aussi tranchants que le meilleur des coupes choux, elle passa son doigt sur la face plane de l'acier gelé, un sourire mauvais aux lèvres, un regard attirait vers ce métal tant craint... Qu'il lui parlait mal, elle s'en fichait tellement, sa seule hâte était de terminer cette retenue et de retrouver son amoureux ténébreux. Rien au monde ne pourrait lui retirer cette envie. L'une de ses premières envies qui ne ferait saigner personne n'était-ce pas un propre miracle de la nature.

-" Apprendre la cuisine ... quelle douce attention, ça va plaire à quelqu'un ça..."

Laissant un sourire moins mauvais ... plus neutre et tendre qu'elle adressa au vide. Toujours le dos tourné ... elle caressa sa bague de fiançailles ... languissant leurs futures instants ensembles. Doucement, elle caressa la chaine d'argent qui pendait à son cou, tachait du sang de Russel ... le seul témoin de leur pacte de sang. Se retournant alors doucement vers le professeur, son sourire morne vint foudroyer le regard d'Halewyn.

-" Jcrois ... que j'ai pas besoin de votre regard dans mon dos ... "

Retenue Nyla- Boucherie 101 (pv) Th_aawwtshashas

Key McLoyd - Antony

« C’est ici les cachots, Madame. »

« Merci. »

Vous aussi, vous faites parties des personnes qui se demandent ce que Key McLoyd – Antony fait dans Poudlard ? Souriez. Elle passera inaperçue. Descendant les escaliers, une odeur nauséabonde montait aux narines de la jeune femme, elle ne pu s’empêcher de crisper son visage marqué par la fatigue de ses derniers temps. Esquissant un sourire, elle croisa plusieurs elfes qui lui affichaient des sourires à s’en déchirer les oreilles. Key savait qu’elle était sur la bonne voix, parce qu’Halewyn est le genre d’homme qui aime en faire voir de toutes les couleurs à ses élèves qui ne respectent rien.

« Vous cherchez quelque chose, Madame ? »

« Oui ! Je cherche Monsieur Halewyn Cœurd’Acier. »

« Oh, ah ! Je vois ! Tout droit ! »

L’elfe se baissa et prit congé. Le cœur battant, Key respectait Halewyn plus que tout, avec lui, elle avait vécue les pires des meilleures années de sa vie. Sans expliquer le sentiment qui parcourait son corps, elle laissa glisser ses mains le long de ses hanches et poussa la lourde porte faite de fer.

« Première étape, tu me refile ta baguette pour la retenue. Ensuite t'enlève ta veste et tu met le tablier suspendu au crochet. Tu vas préparer toute la viande pour les 3 repas de demain. Et sans magie. »

Sourire. Respire. La voix froide d’Halewyn résonnait dans la pièce. Cela faisait plus d’un ans qu’elle n’avait plus entendue cette voix rauque, qui avant constituait ses journées. Nyla était présente, elle portait peu d’importance à la tâche que le professeur lui avait fourni, ce qui déplaisait à Key. Sans un bruit, elle s’avança. Halewyn, quant à lui, se retourna. Il laissa glisser son regard sur le corps de Key et se tu.

« Bonjour Halewyn. »

Elle esquissa un sourire. Son cœur battait plus vite qu’une voiture de course. Le respect, Key, le respect. Combien de fois, en sa tête, avant ses mots ne cognaient pas. Un jour, la jeune femme avait manqué de respect à l’homme, et croyez moi, la punition fut cent fois plus forte qu’une claque qui arrive en plein visage. Des coups, des cicatrices, du sang. Un passé correct pour Key.

« Puis-je savoir ce qui se passe avec ma fille, Nyla ? J’ai entendu dire qu’elle a été assez désagréable avec vous. Est-ce vrai ? »

Bonjour Halewyn.
Apprendre la cuisine ... quelle douce attention, ça va plaire à quelqu'un ça...

Pas de lecon valable sans douleur. La magie est un privilège, pas un droit votre majesté des chiottes. Ta gueule et va au boulot.

« Puis-je savoir ce qui se passe avec ma fille, Nyla ? J’ai entendu dire qu’elle a été assez désagréable avec vous. Est-ce vrai ?

Ta fille? Tu sais que la première fois que je l’ai vu c’est ta sale gueule d’adolescente sans cervelle qui m’est venue à l’esprit?

Jcrois ... que j'ai pas besoin de votre regard dans mon dos ...

Mon regard tu l’a dans ton dos et compte toi chanceuse que ca ne soit que ca. Tu commencera par les quartiers de boeuf. Les crochets pour les amener sont sur le bord de la porte et les coupes demandées sont au mur sous forme de liste. Joue pas avec ma patience... Tu y perds.Démerde toi parce que je veux pas de pertes… Et ta petite reine des toilettes Key, tu l‘a éduquée comme une merde. Point barre... Je devrais sûrement lui rendre visite dans le train la ramenant chez vous. Ca lui ferait du bien.

Retour en arrière. Comme avant, Key subissait les scènes. Halewyn était le metteur en scène, et elle, était un pion que l’on bougeait à la guise du chef. Esquissant un sourire nerveux et à la fois forcé, elle se tourna et plongea son regard sur Nyla. En quelques mois, la jeune adolescente avait pris de l’ampleur, elle était devenue comme incontrôlable. Mais, certes, Nyla devenait une magnifique jeune femme qui représentait impeccablement l’image de Key McLoyd.

« Pas de leçon valable sans douleur. La magie est un privilège, pas un droit votre majesté des chiottes. Ta gueule et va au boulot. »

« Halewyn … »

Elle s’arrêta. Son cœur fit un bon. A son tour, elle aurait voulu hurler à l’homme que sa file n’était pas une chienne, et que personne n’avait le droit de lui parler ainsi, mais elle préféra garder le reste de sa phrase pour elle.

Certes, Nyla avait du répondant, elle ne se laissait pas faire. Mais ne connaissant pas la situation, Key préférait se faire encore petite. Devant son ancien maître, les secondes passaient à une vive allure, les heures avançaient sans demander leur reste.

« Ta fille? Tu sais que la première fois que je l’ai vu c’est ta sale gueule d’adolescente sans cervelle qui m’est venue à l’esprit? »

Quelques secondes. Quelques minutes. Le temps d’encaisser, de reprendre le souffle. Key s’était en vainc habituée à ce genre de remarque, mais avec le temps, l’encaissement se faisait de plus en plus dur. Les temps passaient, les caractères s’estompaient, et changeaient.

« Les temps ne changent pas pour vous, Halewyn. Je resterai à vos yeux, et ceux pour toujours la pauvre petite fille que j’ai été avant de vous connaître.»

Silence. Son regard se dirigea vers Nyla. La jeune fille restait de marbre. Un frisson. Qu’avait-elle fait pour être ici, et avec lui ? Beaucoup de question, pour quelques réponses imprécises. Secouant la tête, Key se mit en marche. Elle s’approcha de Nyla et l’attrapa par l’épaule. Elle fixa les yeux de l’adolescente pendant quelques secondes et la relâcha.

« A quoi joues-tu, Nyla ? »

Elle s’arrêta et remarqua un sourire en coin sur le visage de sa fille.

« Je ne rigole pas ! Regarde moi, ai-je une tête à rigoler ? Dépêche toi d’aller enfiler un pantalon, et un t-shirt ! Nous ne sommes pas dans les bars ici ! »

Pour conclure, elle enfonça ses ongles dans l’épaule tendre et douce de sa jeune fille. Les narines de Key se gonflèrent, et son cœur s’accéléra. Aussi, Nyla baissa la garde et s’en alla. A cet instant, Key comprit très vite qu’elle allait devoir faire face à son maître. Qu’elle allait devoir occuper les secondes d’absences.

« Comprenez, le poids de vos mots, Halewyn. Ils sont insolents, et durs. Ma fille n’a pas à subir ce que j’ai pu subir, et ceux même-ci elle vous manque de respect. Aussi, je resterais jusqu'à là fin de sa retenue, que cela vous plaise ou non. »

Il écoute Key, attentivement, les yeux plissés, la tête légèrement de côté. La laisse faire... Les bras croisés. Il la laisse aller faire rabhiller Nyla.

Tu te trompe sur toute la ligne Key. Pour ton premier point, mais on élaborera pas ca ici. Pis pour le 2e, ta charmante fifille ne récole que ce qu'elle a semé. Et qu'elle se compte chanceuse d'être à Poudlard... J'aurais fait pire que dans Ostrelande.

Il lui prend le bras et la ramène à lui, tout contre lui. Key peut sentir sa chaleur animale tandis qu'il lui murmure de facon totalement inaudible pour la retenuée (j'sais pas si ca existe) Les tenants et détails de la situation.

Que Nyla prie de ne pas avoir mentie a Key...

Bref, une entrevue des plus tendre et amicale, entre les regards glacés que Nyla lançait au professeur et l'envie de hurler sa douleur à Key, sa mère si distante, froide et cruelle, comment choisir entre ses deux tendres et prochaines occupations. Key semblait connaitre Halewyn, cela lui donna une nouvelle fois envie de vomir. Alors qu'elle prenait un certain plaisir à voir sa mère la défendre avec une envie de la protégée tellement forte qu'elle n'en comprit pas le sens premier. Voulait-elle avoir tout le loisir de la frapper après cette retenue ? Avait-elle changé ... oui très certainement, elle était apparue de nul part pour la sortir de cette merde et ça c'était la plus belle des preuves d'amour qu'elle lui a jamais fait voir... Nyla détourna son regard d'eux pour ne même plus réellement les écouter, trop de mots qu'elle trouvait cinglants, ils réglaient ... sûrement d'anciens comptes. A cette instant, Nyla n'avait jamais ressenti son envie de partir de Poudlard d'une manière si intense...

« A quoi joues-tu, Nyla ? Je ne rigole pas ! Regarde moi, ai-je une tête à rigoler ? Dépêche toi d’aller enfiler un pantalon, et un t-shirt ! Nous ne sommes pas dans les bars ici ! »

-" Oui Key ... "

Répondit-elle simplement en s'éloignant d'elle, la main de Key retomba dans le vide après lui avoir meurtrie l'épaule ... comme si c'était habituel. Le regard vide de Nyla se perdit dans le vague alors qu'elle revêtait ses vêtements pour doucement se tourner ... vers cette mère ... qu'elle n'avait jamais autant aimé qu'en cet instant. Pourtant elle ne le faisait pas voir ... rien n'émanait d'elle. Plus rien d'assez équivoque pour que quiconque lise en elle. Vide ... tout simplement. Et les prochaines paroles de sa mère furent bien plus étrange à ses oreilles ... oui bien plus étranges. Nyla sentit un frisson la parcourir, une envie de vengeance soudaine lui prit les tripes ...

« Comprenez, le poids de vos mots, Halewyn. Ils sont insolents, et durs. Ma fille n’a pas à subir ce que j’ai pu subir, et ceux même-ci elle vous manque de respect. Aussi, je resterais jusqu'à là fin de sa retenue, que cela vous plaise ou non. »

E

-" Lachez ... la ... "

Son souffle était court, son regard de plus en plus fulminant, son corps tremblait de frénésie terrible et colérique. Qu'il la lâche ... avant qu'il ne la souille ... Enflure qu'il est.

« Tu te trompe sur toute la ligne Key. Pour ton premier point, mais on élaborera pas ça ici. Pis pour le 2e, ta charmante fifille ne récolte que ce qu'elle a semé. Et qu'elle se compte chanceuse d'être à Poudlard... J'aurais fait pire que dans Ostrelande. »

« Regardez-moi Halewyn. Regardez-moi. Quand je dormais jusqu’onze heures le matin, et que je ne ramenais pas votre petit déjeuner à onze heures et demie, je me prenais des coups de ciseaux. Allez vous me direz, que je récoltais ce que je semais ? »

Aucune sortie. Pas d’échappatoire. Des paroles froides. Avec le temps, Key avait prit de l’assurance. Elle croyait en ses compétences, et surtout en elle. Le cœur battant d’une réplique assez tranchante, Halewyn l’attrapa par le bras. Directement, à la seconde prête, elle ferma les yeux. Le coup allait tomber. Le souffle de l’homme s’attardait sur le visage de Key, elle sentait son cœur, oui, celui de Halewyn. A l’écoute, elle comprit très vite le déroulement de la retenue. Nyla avait manqué de respect au professeur et avait traînée dans les toilettes. En réalité, Halewyn ne faisait qu’appliquer le règlement de l’école.

« Lâchez-là. »

Surprise, Key détourna le regard, et ne bougea pas. Elle resta immobile, et lança un large sourire à sa fille. Alors, comme ça, Mademoiselle s’autorisait à prendre l’air dans les toilettes des garçons, à traîner dans les couloirs. Ça, ce n’était pas conclu dans le pacte. Sur aucune ligne, il y avait écris : Faire ce que j’ai envie. A son tour, Key fut prise d’une crise de colère, elle lâcha le bras d’Halewyn, et s’avança vers Nyla. Ses yeux verts vinrent se poser sur le visage de sa fille. Sa main se leva et vint s’écraser sur le visage d’ange d’une poupée déchue.

« Ça, c’est pour les toilettes. »

Remise en place. Sa main gauche monta et s’arrêta à la hauteur des cheveux de Nyla. Elle les agrippèrent et se mit à tirer lentement dessus.

« Ça, c’est pour toutes les conneries que tu es en train de me faire. »

Reprise de souffle. Un dernier regard vers Halewyn. Key baissa la garde, elle poussa sa fille qui vacilla légèrement, et l’envoya valser à ses occupations de punie.

« Je pense que tu n’as toujours pas compris Nyla. Je serais toujours la pour toi, je serais toujours prête à te défendre. Mais pas dans ses conditions ! Je ne te permets pas l’erreur. Tu n’y as pas droit ! En aucun cas ! Tu finiras cette retenue, et je resterai là, présente, à te regarder ! Est-ce clair ? »

Les bras croisés contre sa poitrine, la respiration haletante, Key détourna son regard. Une pression monstre montait en elle. Sa fille, était en train de suivre le même chemin qu’elle, la même descente qu’elle. Elles prenaient le même tournant, mais pas au même moment.

« Une dernière chose, Halewyn. Je pense que vous pouvez retourner à vos occupations. Vous devez avoir sûrement beaucoup à faire. J’ai pris congé au Ministère aujourd’hui, je veillerai à ce que la tâche que ma fille doit accomplir soit terminée. »

Regardez-moi Halewyn. Regardez-moi. Quand je dormais jusqu’onze heures le matin, et que je ne ramenais pas votre petit déjeuner à onze heures et demie, je me prenais des coups de ciseaux. Allez vous me direz, que je récoltais ce que je semais ?

...

Un sourcil se hausse, vaguement interrogateur.

Tu mélange toi, Les ciseaux c'est pas moi, je tranche moi même ma bouffe. Devait être l'autre...

L'autre? mais qui l'autre? Ryan Malhorn probablement. Halewyn a pris la relève quand il est parti en Sibérie. Il trouvait que Malhorn avait rendu Key récupérable.

Lachez ... la ...

Un éclair argenté prend un arc ascendant et pointe la gamine tandis qu'un éclair noir apparait dans la main droite. Silencieuse et Meurtrière, ses deux fidèles lame. L'oeil gris est une invite à venir se coltiner. Mais Key prends les devant.

Vaguement décu, il rengaine... S'adosse et regarde. La grande classe. Bon, pas aussi sanglant, mais classe quand même. Sourire d'un matou dont les moustaches trempent dans le lait.

J'ai pas eu le temps de finir. Pas eu le temps de te dire que ta petiote nous a menacé d'un bel oubliette... Pour ca que je te dis qu'elle est chanceuse d'être en ce domaine.

« Une dernière chose, Halewyn. Je pense que vous pouvez retourner à vos occupations. Vous devez avoir sûrement beaucoup à faire. J’ai pris congé au Ministère aujourd’hui, je veillerai à ce que la tâche que ma fille doit accomplir soit terminée. »

Tu pour toi, et je reste. J'ai le dossier à finaliser et à remettre avant la fin du contrat.

En sous entendu Halewynien qu'il ne fait pas de favoritisme. Et le tu est le droit au respect que Key attend depuis si longtemps. Elle vient de lui montrer qu'elle y a droit. Elle ne sera jamais la chasseresse qu'il a pressenti, mais elle est devenu quelqu'un qui se situe plus haut dans la chaine alimentaire que le gibier. Et ca c'est pas mal.

« Tu mélange toi, Les ciseaux c'est pas moi, je tranche moi même ma bouffe. Devait être l'autre... »

« Quoi qu’il en soit, ma réponse sera : Sans commentaires. »

L’autre : Ryan Malhorn. L’homme avec qui Key en avait vu de toutes les couleurs. A cette pensée, la jeune femme inspira longuement, et son torse se mit en avant. Elle laissa ainsi vague son regard sur Nyla. La jeune fille s’occupait à présent de ses tâches. Elle avait compris que malgré la présence de sa mère, la punition devait être faite. Entre une discussion d’adulte, les choses allaient s’envenimer. Une espérance : Celle que Nyla ne raconte rien à Loris.

« J'ai pas eu le temps de finir. Pas eu le temps de te dire que ta petiote nous a menacé d'un bel oubliette... Pour ça que je te dis qu'elle est chanceuse d'être en ce domaine. »

« Assez, Halewyn, assez. Laissez-moi gérer ma fille, je ne gère pas vos punitions, ni vos cours, ni votre vie à ce que je sache. J’agirai en conséquence. Pour l’heure, je pense que je fais ce qu’il y a de mieux pour l’avenir de Nyla. »

« Tu pour toi, et je reste. J'ai le dossier à finaliser et à remettre avant la fin du contrat. »

En quelques secondes, la vie de Key McLoyd – Antony s’arrêta. Sans comprendre quoi que ce soit, ses yeux suivaient le cours de la vie, mais le reste de son corps restait absent, inerte. Halewyn accordait à Key quelque chose qu’elle attendait depuis longtemps. Elle avait gagné le respect de l’homme. Pendant des années entière, Key haïssait cette homme qu’elle devait servir, l’homme à qui en une soirée lui avait offert son corps.

« Où en sommes-nous, Halewyn. Je pense que vous devez vous égarez. Jamais, ô grand jamais je ne vous dirais « tu ». Il est beaucoup trop tard pour cela. La roue tourne. »

De l’assurance. De la confiance. Mélangez le tout, et vous obtiendrez la dose d’aplomb que Key possède. Pendant des années, la jeune femme ne cessait de se répéter qu’elle était une bonne à rien, que jamais elle n’aurait une famille, et à présent, avec le recul. Admirez. Plus rien, plus personne ne peut lui faire mal, car malgré toute les souffrances, Key garde intact cette carapace qu’elle possède. Croisant ses bras derrière elle, elle s’avança, et se mit près de sa fille. Nyla s’occupait encore et encore de la nourriture, elle s’attardait à cette tâche comme-ci sa vie en dépendait.

« Faites, ce que vous voulez... Tant que je reste présente, il n’y a aucun problème. »

Sans décodeur, en clair, et en net. Cette phrase voulait dire : Si jamais vous touchez à Nyla, Halewyn, je n’hésiterais pas à vous tuer. Car tuer Nyla reviendrait à tuer l’adolescente qu’était Key McLoyd. Esquissant un dernier sourire, elle tourna le dos à l’homme, et redressa ses manches afin d’aider sa fille. Baguette en main, les choses allaient se passer autrement.

Nyla n'en attendait pas moins de sa mère ... lorsqu'elle leva la main tout en donnant une raison à son première geste... Une gifle ... une simple gifle, elle n'était pas naïve, lorsque sa mère leva de nouveau ses mains vers ses cheveux, elle baissa le regard, prête à recevoir sa punition...

« Ça, c’est pour les toilettes. Ça, c’est pour toutes les conneries que tu es en train de me faire. »

Elle lui tira sauvagement les cheveux, Nyla ne broncha même pas, laissant la douleur s'emparer de son corps pour lentement venir frapper sa chair et son sang, Key ne comprenait pas encore toute la haine que Nyla laissait naitre lorsqu'elle lui faisait mal... mais la jeune femme ne pensait pas encore à la vengeance, trop heureuse d'avoir une mère qui l'accepte un peu ... juste un peu comme sa propre fille. Même si la tendresse n'existait pas entre elles deux et qu'elles s'adonnaient à la pire des guerres.

« Je pense que tu n’as toujours pas compris Nyla. Je serais toujours la pour toi, je serais toujours prête à te défendre. Mais pas dans ses conditions ! Je ne te permets pas l’erreur. Tu n’y as pas droit ! En aucun cas ! Tu finiras cette retenue, et je resterai là, présente, à te regarder ! Est-ce clair ? »

Pouvait-elle seulement y croire, alors qu'une rage intense tardait dans ses tripes. Devait-elle croire les paroles d'une mère violente dont l'amour ne transpirait que lors de ses lamentables punitions. Nyla baisa de nouveau le regard pour lui signifier un oui de la tête... signe qu'elle comprenait ce qu'elle lui avançait avec moins d'amertume. Repoussée... elle lui tourna tout simplement le dos pour commencer sa tache en silence, espérant qu'elle ne s'entaillerait pas les mains pas mégarde... peut-être était-ce qu'attendait Halewyn ... qu'elle se tue ... d'elle même. Ils parlaient mais elle n'écoutait pas, trop apeurer d'en entendre trop. Key était capable de lui lancer un sortilège d'oubliette pour qu'elle ait une amnésie temporaire ou sur sa mémoire immédiate. Son couteau dans le sang de la viande, elle se sentait tellement souillée qu'elle en cachait quelques larmes. Doucement, une nouvelle présence moins dérangeante et violente vint vers elle, sa mère ... elle était en train de l'aider... n'était-ce pas une chose terrifiante que de la voir en train d'aider sa fille ? Nyla détourna son visage vers elle, comme pour la remercier d'un regard... puis. Elle retourna à sa potence, sans qu'un simple soupir n'atteignit les oreilles des deux adultes...

Une retenue ... qui venait de lier de nouveau une mère et sa fille. N'était-ce pas un signe du destin ? Encore tremblante, la jeune femme se coupa le doigt. Grimaçant un peu, elle mit son doigt dans sa bouche pour atténué la petite perte de sang... entourant son doigt du tablier pour ne pas mettre du sang dans la viande, même si personne n'aurait rien remarqué...

Les changements d'effluves de Nyla n'échappent pas. Comme Kay à cet âge... Irrécupérable. Devrait la buter tout de suite sa mère. Ca éviterait du trouble à bien du monde.

Je ne veux pas que tu l'aide Key. Elle a menacé, a utilisé la magie à tort et à travers. Elle doit apprendre. Et ca...

Il pointe le morceau de boeuf et la jeune fille qui s'est coupé un doigt. Ca commence bien.

Elle ne l'apprendra que si elle travaille du muscle et l'apprendra plus sûrement que si on la tabasse.

Il sort sa baguette, une fine baguette d'ébène. La pointe sur l'adolescente.

Episkey.

Puis lui balance un gant en cotte de mailles. Un gant de boucher.

Continue.

« Je ne veux pas que tu l’aides Key. Elle a menacé, a utilisé la magie à tort et à travers. Elle doit apprendre. Et ça... »

« Et ça ? … »

Se retournant, elle laissa tomber sa baguette sur le sol, et plongea son regard dans celui de l’homme. Un problème ? Oui. Le mien est le suivant : Ma fille a fais des erreurs, à cause de moi. Secouant la tête. Ses pensées se bousculaient. Un décompte, elle baissa le regard et ramassa sa baguette.

« Très bien, vous ne souhaitez pas avoir de magie ? Vous n’en aurez pas ! »

Elle rangea sa baguette, et redressa ses manches. L’odeur nauséabonde de la nourriture lui donnait envie de vomir. A l’idée de mettre ses mains sur des morceaux de chair, lui rappelait ses tâches du passé. Un passé lourd, pour une carapace qui a beaucoup trop vécu. Sans s’en rendre compte, sa fille, Nyla s’était coupée. Le cœur de Key vacilla. Halewyn s’avança, Key quant à elle, recula. Elle savait pertinemment que l’homme n’allait pas toucher à sa fille, bien au contraire. Il allait la soigner, pour la voir mieux recommencer.

« Elle ne l'apprendra que si elle travaille du muscle et l'apprendra plus sûrement que si on la tabasse. »

« Qu’insinuez-vous ? »

« Episkey. »

Restant de marbre, Key ne respirait plus. Ses mains se posèrent lentement sur la chaire morte et froide. A distance, elle attrapa un couteau, et avec du dégoût se mit à couper des petits morceaux. Nyla regardait Halewyn, puis son doigt.

« Continue. »

« Fais ce qu’il te dit. Je t’aide, et on s’en va. »

Détournant son regard alors que le professeur insinué qu'elle était de celles que se laissent tabasser, Nyla comprenait qu'il pouvait être macho mais ne connaissait-il pas son tableau de chasse du moment ? Entre ceux qu'elle a laissé sur le carreau et les autres qui ont échappés belle, ne se rendait-il pas simplement compte qu'elle était une bombe à retardement, et il était en train d'accélérer le compte à rebours ? Soupirant doucement alors qu'elle entendait Key dire qu'elle mettrait ses mains dans cette merde, Nyla ne le voulait mais elle n'avait tout simplement rien à dire pour le moment. Le professeur la soigna tout en lui demandant de continuer, maintenant qu'elle sentait la chaleur singulière de sa mère, elle ne pouvait que terminer bien vite. Nyla laissa son regard dévier vers Key pour la remercier d'un regard plein d'émotion ... elle ne le lui rendrait pas, elle le savait bien.

« Fais ce qu’il te dit. Je t’aide, et on s’en va. »

-" Oui ..."

Au moins elle avait le courage de lui répondre, la douleur de son doigt était partie et elle ne craignait pas de se faire de nouveau mal, les paroles de sa mère lui redonner du courage... pour la première fois de toute une relation ambigu. La chair sous la chair... Le temps passait indéniablement et elle ne pouvait que le laisser filer, en plus payer pour une ânerie de gamins, elle se sentait rageuse mais ne voulait pas le montrer. Trop de choses à perdre, l'unique instant d'entraide qu'elle avait de sa mère depuis pas mal de temps déjà ... alors pourquoi le rompre avec des paroles. Bientôt, la viande fut presque totalement coupée, le gras qu'il pouvait y avoir était dans les larges poubelles sous les plants de travail. Voilà une chose de faite ... enfin , même si elle se promettait de ne plus jamais toucher de viande de toute sa vie !

Les heures passent. Préparer de la viande pour trois repas n'est pas une mince affaire et les deux femmes ne sont pas bouchères. Halewyn laisse Key aider tout simplement parce qu'il est humainement impossible de remplir la tâche.

Il est immobile mais vigilant. Et voilà, ce n'est pas si difficile que ca. Que Nyla ne retienne ou pas la lecon est secondaire, elle retiendra que sa mère (adoptive, il est pas con Hale) N'a pas peur de se salir les mains pour elle.

Peu importe la lecon qu'elle en tirera, ca va lui servir plus tard. Ou elle n'apprendra rien et elle va crever because orgeuil.

A 2 heures du matin, il en a assez. Le boeuf est terminé, mais reste le porc et le poulet. Aux mouvements plus lent, aux épaules voûtées, l'assassin sait qu'elle est épuisée.

Ca va, dégage...

Il pose la baguette sur une table à la sortie.

Et tu demandera ta baguette à ton fiancé. Key, reste une minute.

« Ca va, dégage... »

Les mains pleines de sang, Key poussa un cri de victoire. Elle laissa tomber le couteau sur la table, et s’avança jusqu’au lavabo. Inspirant, elle ouvrit l’eau, et commença à se décrasser les ongles. Ils étaient sales. De la chair de viande s’était incrusté à l’intérieur. Une forme de dégoût se dégagea du visage de la jeune femme. Les mains propres, elle fit apparaître un essuie et se retourna vers Halewyn.

« Nyla, lave toi les mains, qu’on en finisse. »

« Et tu demandera ta baguette à ton fiancé. Key, reste une minute. »

Qu’est-ce que Russel venait faire dans cette histoire ? Key crispa le visage et redescendit ses manches. Elle tira sur son tailleur afin de le remettre en place, et attrapa son sac. Droite comme un « i », ses yeux ne fixaient que la silhouette de Nyla. Quant la jeune fille eut fini de se laver les mains, elle baissa le regard et tourna les talons en direction de la sortie.

« Une minute, vous avez bien dit ? Très bien. Nyla attend moi dans le hall. Ce soir tu dors à la maison. Aucune discussion. »

Le regard hautain, sa fille disparu. La respiration saccadé. Halewyn s’avança. Le cœur de Key s’ordonnait de temps à autre des pauses, les battements étaient lents, et les malaises plus présents. En présence d’Halewyn, son organisme devenait défaillant.

« Nyla, lave toi les mains, qu’on en finisse. »

Elle s'exécuta sans trop rien dire, heureuse de laver ses mains de cette horreur ... immondices... Puis elle se retourna pour prendre de quoi les essuyer... entendant qu'il fallait qu'elle aille voir Russel pour récuperer sa baguette, alors elle comprit que Halewyn était devenu son mentor, comme elle l'avait tant craint. Nyla soupira douloureusement, laissant de nouveau sa mère lui donner un ordre .... Elle allait dormir chez elle ... enfin chez Key, la pire des punition pour être franche. Trop loin de Russel ... trop loin de sa Autunm. Une sacrée punition...
Sortant alors de la salle pour laisser les deux adultes parler ... de choses qu'elle ne voulait même pas entendre... allait-elle pouvoir s'enfuir assez loin d'eux pour récuperer la chaleur des bras de Russel ? C'était impossible et elle s'y résigna ...

Il regarde Nyla s'en aller. Puis reporte son attention sur Key. Une attention faite d'acier.

T'a jamais été habile avec les couteaux Key...

Nouveau regard vers la porte ouverte et les elfes qui entrent finir la boucherie

Aussi, à dormir comme tu dors, je verrouillerais la porte de ma chambre. Elle est irrécupérable. Fais attention.

Il se redresse, viens pour sortir.

Envoie moi un hibou si t'es encore vivante à la fin de la semaine. Aller prendre un pot te tuera pas non?

Avoir la seconde des mangemorts à la bonne est toujours bon. Avec ce qui se fait sentir, tout ce qui peut servir est bon à prendre. Tant que ca l'a de la valeur.

« T'a jamais été habile avec les couteaux Key... »

« C’est pour entendre cela que vous m’avez retenue, Halewyn ? »

Elle crispa le visage. L’habilité. Ne sachant pas se servir correctement des mains, Key utilisait pratiquement tout le temps sa baguette magique. Les choses devenaient de plus en plus dur pour elle, les enfants, la vie de famille. Puis, c’est rencontre subite avec Halewyn. Complexité.

« Aussi, à dormir comme tu dors, je verrouillerais la porte de ma chambre. Elle est irrécupérable. Fais attention. »

« Aussi, ce n’est pas vous qui dormez, mais moi. Jusqu'à preuve du contraire. Jusqu'à présent, je n’ai jamais eu de problème. Vos conseils, Halewyn, gardez-les. »

Méthodes machiavéliques. Les phrases étaient dures, mais avec l’art et la manière Key conjuguait le respect et la froideur. Pour l’heure, elle n’avait pas peur. N’ayez crainte, la mort n’est que la suite de la vie. Dans cette vie.

« Envoie moi un hibou si t'es encore vivante à la fin de la semaine. Aller prendre un pot te tuera pas non? »

« Fin de semaine. »

Esquissant un sourire, Key prit son sac et le déposa sur son épaule. Sa veste en main, elle quitta la pièce. Sans aucun regard pour Halewyn, elle partit dans les couloirs rejoindre sa fille. Fin de semaine. Un hibou. Une rencontre, sans personne. Son sang ne fit qu’un tour, et discrètement elle s’appuya contre le mur. Et de battre son cœur s’arrêta … Comme d’habitude.

rp terminé -

» Retenue
» retenue Russel-Dragonnerie 101
» IL EST TEMPS, MAINTENANT . {NYLA}
» Et pourtant si Gryffondor... - PV Nyla