ENVY IS A SIN, DARLING * (uc)

ROXANNE VERONICA DOHRING

« Je suis une petite étoile d’envie, une petite étoile morte avec le temps. Je ne regrette rien dans mes choix, mes actions, mais bien sur, si j’avais le choix de recommencer, je changerais bien des choses. Je suis un peu lente de nature, je prend toujours les mauvaises décisions, pour me rendre compte de laquelle était la bonne. On a tous nos défauts après tout. Je ne vous demande pas de me plaindre, de toute façon vous n’y arriveriez pas. Que les apparences soient belles vu qu’on ne juge que pas elles, tel est ma philosophie. Seulement, celles-ci, ne reflètent jamais qui l’ont est réellement. Je ne suis qu’un petit mystère, un petit secret, garder précieusement par une serrure, ou la seule clef qui aurait pu l’ouvrir, a été égarée par moi-même. Je m’enfonce, je le sais, j’ai peur, bien sur que j’ai peur. Mais je ne veux pas d’aide, je refuse toutes les mains qu’ont me tend, parce que je veux y arriver toute seule, bien que je sache, que ce n’est qu’une cause perdue. Roxanne. Un prénom avec toute son histoire. La décadence, l’envie, les interdits, les pleurs, tout se mêlent, et rien n’en ressort. Ma vie n’est qu’une suite d’échecs, mais je les assume, et vous savez quoi ? Je dors très bien. Amen. »

« ET MA NAISSANCE FUT LE PREMIER DE MES MALHEURS. »
JEAN-JACQUES ROUSSEAU. LES CONFESSIONS.

« Je suis sincèrement désolée Mr Dohring, mais votre femme n’a pas supportée l’accouchement. Elle était très malade, et que sa grossesse soit arrivée a terme est déjà un miracle. »

Bam. Les paroles du médecin résonnaient encore et encore dans la tête, du jeune époux. Morte. Elle était morte. Il ne reverrait plus jamais aucun de ses sourires, plus jamais il n’entendrait son rire si doux pourtant. Il savait qu’ils n’auraient jamais du avoir cet enfant, après tout, ils étaient encore jeunes. A peine vingt ans, et toute la vie devant eux. Mais Veronica, sa douce Veronica, avait insistée pour le garder, cet enfant, disant que c’était le destin. Ils auraient du former une vraie famille, tu parles. S’avançant doucement dans la chambre d’hôpital, il vit alors le corps inerte de sa femme, comme si celle-ci dormait paisiblement, dans ses draps blanc. Belle illusion. Elle était partie, et elle ne reviendrait plus. Les anges l’avait volée, et ils la conserveraient a tout jamais dans leur paradis. La vie est injuste, mais avec le temps, on comprend que l’on y peut rien, et que malheureusement, on doit juste faire avec. Qu’on le veuille ou non, elle ne nous fera jamais de cadeaux. De longues minutes s’écoulèrent, ou Peter, le père de la jeune Roxanne, se contenta de serrer la main froide de sa défunte femme, dans les siennes, encore emplit de vie. Pas un seul instant, il ne se préoccupa de son « enfant ». Non. Roxanne, n’était pas venue une seule fois s’imisser dans ses pensées, ou il n’y avait de la place que pour sa belle Veronica. Silence. Passant doucement ses doigts dans les cheveux roux de son épouse, il fut bientôt tiré malgré lui de sa torpeur, par une jeune infirmière qui venait de faire irruption dans la chambre d’hôpital. Dans ses bras, un bébé emmitouflée dans une grosse couverture. Silence. S’avançant encore de quelques pas, elle vit alors le père de la petite, se lever, et la regardé d’un air ahuris, comme s’il en avait oublier, qu’a présent il était père. Déboussolée, par ce comportement, la jeune infirmière, fixa le sol durant quelques secondes, avant de reprendre la parole, doucement.

« Mr Dohring, comment souhaitez vous nommer votre fille ? »

Quoi ? Il fallait un prénom a quoi ? Ah oui. S’asseyant doucement sur la chaise la plus proche de son corps, le jeune père, avait du mal à comprendre réellement ce qui se passait en ce moment. Il devait être père, il devait aimer un enfant qu’il n’avait jamais voulu. Un enfant qui en venant au monde avait pris la vie de sa femme. Pourquoi ? C’était si injuste dans l’esprit déboussolé du jeune homme. Et puis comment est ce qu’il allait l’appeler ? Il n’en n’avait aucune idée. Veronica, en deuxième prénom, c’était une certitude. Mais le premier, rien ne lui venait en tête. Puis, il se souvint de la chanson préférée de Veronica, qui était d’origine moldue, elle, bien qu’elle est fait ses études à Poudlard, lieu de leur rencontre. Roxanne.

« Roxanne Veronica Dohring. »

La jeune infirmière acquiéça alors d’un léger signe de tête, puis déposant avec douceur le bambin dans son lit a la maternité, elle prit un bracelet, sur lequel elle nota le prénom de la donc dénommée Roxanne, puis l’attacha a son petit poignet. Silence. Les heures passèrent. Puis les jours. Et son père n’était toujours pas venu la voir à la maternité. Enfin, au bout de quatre jours peut être, il remit les pieds dans l’hôpital, embarquant la petite Roxanne, avec lui, il tirait alors un trait, sur le pire lieux ou il avait pu mettre les pieds. La, ou sa femme s’était éteinte. Fou amoureux, il verra qu’avec le temps, il ne s’en remettra jamais. Silence. Les mois passèrent, puis ce fut les années. D’une famille très riches, Roxanne a sa naissance, hérita de toute la fortune de sa mère, mais son père n’était pas un plaindre non plus, et elle eu donc une enfance, emplit d’argent. Avec des tétines en argent, des habits de hautes coutures, et autres futilité. Seulement, il lui manquait l’essentiel. L’amour. L’amour de sa mère qu’elle n’aura jamais, l’amour de son père, que celui-ci ne lui donne pas. En effet, Roxanne avait a présent grandit. Et elle ressemblait étonnement à sa mère, ce qui renforçait son père, dans l’idée que c’était de sa faute, si sa femme était morte. Silence.

Déjà plus petite que les autres enfants de son âge, dans l’environnement dans lequel la jeune enfant évoluait, elle était la beauté en personne. Ressemblant à sa mère, comme si ce n’était que son reflet, tout le monde s’extasiait devant son visage angélique. De jolies boucles d’un roux foncés, qui descendent en cascades sur ses épaules, de beaux et grands yeux verts, une peau pâle, des traits fins, et une bouche rosée. Le portrait craché de sa mère, voila ce qui sort des bouches de toutes les personnes qui ont connues Veronica et qui a présent voient Roxanne. Seulement, personne ne l’aime réellement. Non. Elle n’est que la jolie rousse, la belle descendante de Veronica, qui a raflée toute la beauté de sa mère. Alors les questions se posent quand à son avenir, mais personne ne se soucie de son présent. Il faut croire que les adultes, ont ce don qui est de ne jamais penser aux choses importantes concernant les enfants, et de toujours s’attarder sur de belles futilités. Alors qu’un soir, alors que Roxanne avait du encore supporter toute ces petites vieilles, qui la complimentait sur sa beauté, et qui lui traçait son avenir alors qu’elle n’avait qu’a peine quatre ans, elle tira doucement sur la manche de son père, avant d’engager un semblant de conversation.

« Papa, parle moi de maman. »
« Tu l’as fait mourir. »

Les larmes montèrent alors en une fraction de seconde, aux yeux de la jolie petite rousse. Elle n’acceptait pas que son père lui dise de telles méchancetés, avec autant de détachement. Celles-ci se mirent alors a coulées doucement sur ses joues pâles en silence. Plongeant son regard émeraude dans le marron de son père. Pourquoi est ce qu’il était si méchant ? Elle n’avait rien fait, rien demander a personne. Silence. Essuyant ses yeux embués de larmes a l’aide de ses manches, elle renifla un instants, avant de replonger toute son attention sur son père.

« C’est pas vrai… Pourquoi tu dis ça ? Ce n’est pas gentil… »
« Et toi Roxanne ? Tu es gentille ? Tu as tuée ta maman en venant au monde, nous ne te voulions même pas. Tu n’es qu’une erreur. Une erreur qui lui a coûté la vie. »

Et voila que le père se mettait également a pleurer, mais seuls ses pleurs avaient de l’importance pour lui, et ceux de Roxanne, il n’en n’avait que faire. Ce n’était pas sa fille dans son esprit, dans son cœur. Il la trouvait mignonne, gentille, mais voila, l’amour n’était pas la, il faut se l’avouer. Tapotant l’épaule de la fillette, il la convia a s’asseoir dans un des fauteuils dans le salon, puis sortant un album photo sorcier, il le tendit a Roxanne, qui le prit doucement avec ses mains. Délicatement, elle ouvrit, et elle vit alors pour la première fois a quoi ressemblait sa mère. Ils avaient tous raison en fin de compte, elle lui ressemblait énormément, au point même qu’elle aurait pu être d’un autre père, qu’on ne l’aurait même pas remarquée. Tout, absolument tout lui venait de mère, comme si elle l’avait fait toute seule, sans l’aide du père. Les larmes devinrent alors de plus en plus nombreuses sur ses joues. Elle aurait tellement voulue la connaître, la patience, l’amour, la perfection se lisait sur le visage magnifique de Veronica. Mais non, au lieu de la garder précieusement près d’elle, il avait fallut qu’on lui retire, et qu’en plus son père l’en tienne responsable. La vie n’est qu’une suite d’injustice. Il n’y a pas d’avenir. Ce n’est que le prolongement de nos malheurs passés. Elle ne se contentait plus de regarder simplement les photos, c’est comme ci elle voulait les graver sur sa rétine pour être de toujours s’en souvenir, au cas ou son très cher père, ne souhaiterais plus les lui montrer. Relevant son regard mouillé vers la silhouette de son père, elle avala difficilement sa salive, avant de reprendre une nouvelle fois la parole.

« Papa, est ce que tu… tu crois qu’elle aurait été fière de moi ? »
« Comment veux tu que je le saches, elle n’est plus là Roxanne, met toi ça dans le crâne. Tu l’as tuée, le jour ou tu es venue au monde, et je ne peux même pas faire mon deuil, car en te voyant… En te voyant je revois ta mère. C’est une souffrance perpétuelle. Tu n’apportes que des malheurs Roxanne. Si tu tiens aux gens, alors tiens toi a l’écart, ou tu gâcheras leurs vies, comme tu as pu détruire la mienne, et celle de ta défunte mère. »

Vous vous imaginez entendre des paroles aussi dures à seulement quatre ans ? Silence. Comme quoi il n’y a pas d’âge pour souffrir. Fermant d’un coup sec l’album photo, elle le serra contre son petit corps fluet, avant de courir, vers la sortie. Montant les escaliers en vitesse, elle s’enferma alors en claquant la porte, dans sa chambre. Se jetant de tout son poids sur le lit, elle laissa ses larmes coulées, son chagrin se déverser dans de simples perles de pluies. Alors qu'elle vidait sa peine sur son oreiller elle entendue comme un bruit sourd. Prenant peur, c'était comme si son père avait balancer une chaise dans la pièce. Elle ne descendit pas tout de suite, s'enterrant sous sa couette, elle attendait le moment ou il viendrait pour la frapper, comme a chaque fois. Parce qu'elle était la responsable pour la mort de sa mère. Du moins c'est ce que pensait son père, et ce qu'il tentait désespérement de faire admettre a sa fille. Silence. Retroussant doucement la couette sur son corps fluet, elle attendit alors patiement que les coups s'abattent sur ses jambes, son ventre... Mais jamais, oh grand jamais il ne touchait à son visage, car elle était le portrait craché de sa douce mère.

Mais les secondes passèrent, se transformant en de longues minutes et rien. Depuis ce fameux bruit, rien ne s'était passer. Incertaine Roxanne tira doucement sa couverture, posant ses pieds nus sur le parquet froid de sa chambre. Avec apréhension, elle passa la porte de sa chambre, pour s'aventurer en silence, la peur au ventre, dans l'escalier. Une, deux, trois marches. Puis finalement elle arriva en bas, personne dans l'entrée, poussant doucement la porte du salon... Elle poussa alors un cri de stupeur. Son père était la pendu, et sûrement avait il donné un violent coup de pied durant son achèvement. Une lettre posée sur la table, comme pour la plupart des suicides, elle ne savait de toute manière pas lire. Elle regarda la scène une fraction de seconde, et ses yeux d'une bleu électrique se remplirent alors de larmes. Elle avait causée la mort d'une autre personne. Elle était orpheline a présent, elle n'avait jamais connue sa mère, son père était partit sans jamais l'avoir aimée. Alors, elle laissa place a son chagrin.

« PAPAAAAAAAAA ! »

Pieds nus et en chemise de nuit, elle ouvrit violement la porte de la maison. Commencant a courire dans la rue, elle sonna dans la première maison la plus proche, mais il n'y avait personne. Ils vivaient dans un petit village perdus ou il n'y avait pas beaucoup d'habitants et les maisons étaient donc assez espacée. Courant jusqu'a une autre, elle sonna encore une fois, mais on refusa de lui ouvrir. Perdant courage, elle s'arrêta essoufflée, en pleurs, et a bout de forces, devant une troisième maison. Cependant cette fois ci on lui ouvrit. Faisant face a une femme d'une certaine prestance, elle se mit alors a pleurer, et celle ci l'invita a entrer doucement chez elle, alors qu'elle appelait la police pour son père. Roxanne avait en effet réussit a bredouiller quelques paroles sans aucun sens si on ne les reliaient pas ensemble. Entrant doucement dans le salon, elle s'asseya sur un fauteuil lorsque la jeune femme lui proposa, puis, sechant ses pleurs a l'aide du dessus de ses mains, elle entendit la voix de la femme s'élevée.

« Alors... C'est quoi ton prénom ? »
« Ro... Roxanne, madame. »
« Oh... Ecoute ca va aller ce qu'il faut que tu gardes à l'esprit c'est que ton papa t'aimait. »
« Non... Il ne m'aimait pas... »

Elle pleurait, oui. Mais elle restait étrangement calme, comme si après tout, finalement elle s'y attendait... Son père ne s'était jamais remis de la mort de sa mère, alors il était partit la rejoindre. Dans un sens c'était très romantique, seulement on arrête d'être romantique lorsqu'on a sa charge une enfant de quatre qui a besoin d'un parent pour apprendre et grandir comme tout le monde. Enfin. La jeune femme garda Roxanne avec elle une bonne petite heure, l'enroullant dans une couverture pour pas qu'elle ne prenne froid. Puis ce fut le moment fatidique et la polie vint chercher Roxanne, lui expliquant que bientôt elle devrait aller dans un orphelinat. Silence. Roxanne ne broncha pas et se contenta simplement d'hocher la tête positivement pour faire comprendre aux policiers, qu'elle avait compris ce qu'ils venaient de lui dire. Les larmes avaient cessées, sa peine n'existait pas. Car au moins en étant mort, il ne leverait plus jamais la main sur elle, et l'orphelinat devait sûrement un endroit mieux que celui dans lequel elle avait évoluée durant ses quatres premières années de vie. Il était interessant de voir comment l'expression de son visage restait impassible, alors que la jeune inconnue chez qui elle avait sonnée, tout comme les policiers s'attendaient a faire face a une enfant en plein desespoir. Non. Il faisait face à Roxanne.

La vie n'est qu'une suite de malheurs.

« DIEU A DONNE UNE SOEUR AU SOUVENIR ET IL L'A APPELEE ESPERANCE. »
MICHEL-ANGE. PAROLES D'UN SCULTEUR.

Le temps a passée et l’arrivée de Roxanne a l’orphelinat, fut des plus étrange. En effet lorsqu’elle fut déposée dans celui-ci par l’assistante sociale en charge de son affaire, elle n’emit aucune tristesse a ne plus avoir de parents. Bien sur elle n’en ressentait pas moins, mais ce soulagement de savoir qu’elle ne supporterait plus les colères et la haine de son père, était un cadeau tombé du ciel pour la jeune enfant. Restant polie et clémente, elle entra doucement dans l’orphelinat, une simple sac a dos sur son dos. Son père qui était devenu un accroc au jeu, ne lui avait absolument rien laisser, et c’était comme si elle n’avait jamais rien eu, devant tout donnée pour rembourser les dettes de celui-ci envers l’état. Mais en meme temps c’était une très bonne façon de tourner complètement la page. La seule chose qu’elle gardait précieusement en plus de sa peluche, c’était l’album photo ou il y avait a l’interieur quelques photos de sa mère, qui étaient comme des pierres précieuses pour la jeune Dohring. Lorsqu’on lui montra la chambre ou elle dormirait a l’avenir, elle fit la connaissance d’une fille, Jessica, avec qui elle ne s’entendit pas depuis le début. Le premier regard et ce fut la guerre entre les deux jeunes filles. Roxanne qui était jolie, faisait de l’ombre a cette fameuse Jessica, qui avait l’habitude d’être la petite star de l’orphelinat. Un jour comme un autre, alors que Roxanne se rendait dans la salle a manger pour prendre son petit déjeuner, elle vit un groupe de personnes rires, et se rapprocha doucement.

Et la ce fut surement le pire moment de sa vie. Au milieu de ce petit groupe se trouvait Jessica, et elle avait entre les mains l’album photo de Roxanne. La jeune femme sentit alors une colère folle et incontrôlable se propagée dans ses veines. Agée d’onze ans, cela faisait sept ans, qu’elle ignorait les attaques de Jessica, ne la trouvant pas important. Seulement cette fois ci, elle était allée trop loin, en fouillant dans l’intimité de Roxanne. Sautant sur celle-ci, elle commenca a lui tirer les cheveux, a la griffer de toutes ses forces. Plaquant la blonde a terre, elle mit l’une de ses jambes de chaque côté l’empêchant de bouger. Bientôt un garçon du nom de Peter, et qui avait toujours été secrètement amoureux de Roxanne, la prit par la taille, l’empêchant de sautée de nouveau sur Jessica qui pleurait et se relever difficilement. Tout le monde était contre Roxanne, car personne ne comprennait sa colère si vive et incontrôlée. Laissant quelques larmes coulées sur ses joues pâles, elle se débattait de toutes ses forces, mais la pression de Peter était trop forte. C’est alors qu’elle se mit a cracher sur Jessica, et alors tout le monde resta dans un silence, ecoutant les cris de colère de Roxanne. Cette fille si jolie et si calme, qui semblait ne se préoccuper de rien, venait de montrée une toute nouvelle facette de son caractère.

« Mais qu’est ce qui t’arrive Roxanne ? Calme toi, elle ne t’a rien fait. »
« C’EST MON ALBUM ! REND LE MOI ! REEEEEEND LE MOI OU JE TE TUE ! »

Quelqu’un qui avait prévue l’ouragan Roxanne s’empara alors de l’album photo qui était toujours entre les mains de Jessica, et ne fit pas attention aux remarques de celle-ci, pour le donner a Peter. Roxanne était totalement hors d’elle, et continuait de se débattre pour aller régler son compte a cette Jessica. Elle le paierais. On ne violait pas l’intimité de Roxanne sans en payer les conséquences. Se détachant de Peter elle se jeta de nouveau sur la petite blonde en pleurs et effrayée devant une Roxanne qu’elle n’avait jamais soupconnée. Elles furent séparées de nouveau et plusieurs personnes se mettaient devant Roxanne, pour tenter de la calmer. Mais la jeune femme était furieuse, si furieuse qu’elle aurait pu la tuer sur place. Sa mère, elle avait montrée sa mère et dieu sait ce qu’elle avait pu dire sur elle. Qu’on parle d’elle, elle s’en fichait, Roxanne n’en n’avait que faire des rumeurs. Mais qu’on ose profaner la mémoire de sa tendre mère, c’était une autre histoire. Ses bras maintenus par Peter, elle criait son exaspération, sortant tous les jurons qu’elle pouvait connaître a l’encontre de Jessica.

« C’est bon Roxanne. J’la trouvais belle, on se demandait si elle t’avais pas eu en vendant son corps… Tu connais la chanson Roxanne non ? »
« LA FERME ! ELLE EST MORTE ! PARLE ENCORE UNE FOIS D’ELLE ET JE TE TUE DANS TON SOMMEIL SALETE ! »

L’annonce de la mort de sa mère laissa un grand froid et les rares personnes qui étaient encore du côté de Jessica se rangèrent dans celui de Roxanne. Mais apparement ce n’est pas cela qui allait arrêtée la peste blonde, et elle commenca a fredonnée la chanson. Plusieurs personnes lui demandèrent d’arrêter mais elle n’en faisait qu’a sa tête et continua de provoquée Roxanne. Son regard devint noir de colère, et personne n’aurait aimer qu’il lui soit adressé. Roxanne qui n’arrivait pas a se calmer, fut alors embarquer par Peter qui la fit basculer sur son épaule, la portant comme un vulgaire sac de patate. L’emmenant au loin elle entendait encore la voix de Jessica qui chantait. « Roxanne, n’allume pas lanterne rouge ce soir. » Lorsqu’elle fut assez éloignée et qu’elle n’entendait plus la voix de Jessica alors elle pu se calmée un minimum. Passant une main sur son visage comme pour se calmer, elle reporta ses yeux noisettes sur le visage inquiet de Peter. Personne n’avait jamais vu Roxanne dans cet état, pas même elle. Et elle était surprise de voir jusqu’ou sa colère pouvait la menée. De petites égratinures sur son visage si jolie, mais elle s’en fichait. Les apparences ne servent a rien, quoi qu’elle n’a que ça pour elle d’après son père. Alors elle fait tout pour la cultivée, mais si c’est pour que l’on s’en prenne ensuite a sa mère, elle préférait devenir moche.

Sans un bruit, sans un mot, elle s’approcha doucement de Peter pour se blottir dans ses bras, pleurant sur son épaule réconfortante. Celui-ci ressera son étreinte autour du corps de Roxanne, et comprit qu’elle ne souhaitait pas en parler. Heureusement pour elle quelques heures après elle eu une lettre qui lui annoncait qu’elle était une sorcière avec la venue d’un homme du Ministère chose traditionelle pour chaque Moldus apparement. Du moins, Roxanne n’en était pas une ses deux parents étaient allés a Poudlard, mais son père ne lui en avait jamais parlé, et elle était donc restée dans l’ignorance la plus totale. Pliant bagage, elle ne prit qu’avec elle son album photo qu’elle retrouva par terre dans la cantine déserte. Le serrant quelques secondes contre sa poitrine, elle s’en alla alors de l’orphelinat sans se retourner, sans aucun regrets, comme lorsqu’elle avait perdue dans père. Il semblerait que rien ne puisse survivre autour de Roxanne comme si une malédiction lui était tombée dessus depuis sa naissance. Mais maintenant, elle pourrait de nouveau changer de vie. Lorsqu’elle était arrivée a l’orphelinat elle n’avait pas voulue écoutée ce que son père avait pu lui dire, mais a présent c’était bien différent. Elle baserait tout sur son apparence, puisque ce n’est que ce qu’elle a.

Le voyage en direction de Poudlard se fit assez rapidement. Roxanne dormit tout le long du trajet, et ne vit donc pas le temps passer. Elle n’était pas très pressée d’entrée dans cette nouvelle vie, car elle sentait encore une fois qu’elle gacherais quelque chose, et qu’elle provoquerait le malheur tout autour d’elle. Bientôt elle fut réveillée par une fille du compartiment qui lui dit qu’il fallait qu’elle se change car le train arrivait bientôt a destination. Elle ne broncha pas, remerciant vaguement la jeune élève plus âgée qu’elle, puis elle enfila sa robe noire par-dessus ses affaires. Rangeant son album photo dans sa valise, elle attendit calmement que le train s’arrête. Lorsque ce fut le cas, Roxanne descendit doucement du train, et se dirigea vers l’endroit ou les premières années était conviés a se rejoindre. Restant dans les rangs, elle ne chercha pas a parler a quelqu’un tout de suite. Elle voulait attendre le déclic, le petit je ne sais quoi qui lui ferait avoir le déclic envers une personne. Embarquant dans une barque, elle se pencha un peu trop et finit par tomber dans le lac gelée, embarquant les autres de sa barque dans sa chute. Tous remontèrent dans la barque après qu’une jolie blonde l’est remise a l’endroit, seulement la jeune Roxanne, elle, ne savait pas nagée. Buvant la tasse a mainte reprise, elle fut bientôt secourée par cette fameuse élève blonde de sa barque. Puis ramenée a l’interieur de celle-ci, elle se hissa avec un peu de mal.

« Euuh… Merci. »

Elle n’ajouta pas un mot de plus et cette jolie blonde aux yeux verts sortit alors de son esprit. Ils attendirent un certain moment dans un grand hall, un professeur vint les chercher, inspectant leurs tenues. Roxanne eu le droit a une remarque parce qu’elle était trempée. Lachant un sarcasme, elle s’attira alors les foudres du professeurs, et finit par décider de s’arrêter et de ne pas s’attirer d’ennuis dès le début de sa scolarité. Au d’une dizaine de minutes d’attente, ils furent conviés a entrer dans la grande salle, et la répartition commenca alors. Roxanne n’était pas la première mais l’une des premières. Attendant avec apréhension ce moment, elle n’aimait pas qu’on la juge. Son côté un peu hautain qui faisait apparition. On lui avait tant de fois collé des étiquettes, qu’elle avait du mal a s’avouer qu’elle en aurait encore une, et que malheureusement elle ne pouvait rien y faire. Ses yeux bruns se baladèrent alors un peu partout dans la salle, ses pensées la transportant dans autre chose, elle fut bien vite ramenée a la réalité.

« ROXANNE VERONICA DOHRING ! »

S’avancant doucement la tête haute, la jeune élève a Poudlard suivait les conseils de son père. Elle n’avait que son apparence pour elle, alors autant qu’elle fasse bonne impression. S’avancant doucement, elle posa alors ses fesses sur le tabouret, laissant le professeur lui mettre le choipeaux sur la tête. Celui-ci mit un temps fou a se décidé, car toutes les maisons irait a Roxanne, seulement son envie de prouver a son père qu’elle pourra atteindre des sommets et cette ambition bien trop grande, lui aura fait trancher entre les quatre maisons de Poudlard. Soulagée, la jeune Dohring afficha un léger sourire sur son visage, avant de rejoindre la table de sa maison. Tout se passa normalement jusqu'à ce qu’elle entende une autre personne se faire appeler « Elle Vanessa Swann ». Intriguée elle leva la tête, et vit alors que c’était la blonde qui l’avait empêcher de se noyer. Depuis cet instant elle ne la quitta plus des yeux, et il en était de même du côté d’Elle. Lorsque le repas fut terminée, elle se rua dehors, se mettant a bonne distance de la foule, elle s’appuya contre un mur, attendant l’inconnue sauveuse. Lorsqu’elle celle-ci pointa le bout de son nez, elle lui fit signe et celle-ci la rejoins, tout de suite elle enchaina.

« Vanessa & Veronica. C'est pas un hasard hein ? »
« Je crois pas... Tu penses qu'on peut trouvée des personnes comme ca et que nos rencontres étaient tracées ? Moi je ne crois plus en rien... Alors je sais pas. Hasard ou pas je m'en fiche, j'veux te connaître. »
« Idem. Dommage qu'on ne soit pas dans la même maison. »
« Ouais, mais c'est qu'un détail, tu verras. »

L'amitié est un trésor qu'il faut conserver.

Fichée terminée.

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