I MISS YOU (PV)

Dix ans. Dix longues années, que Yuki n’avait plus revue Iranoe. Sa présence, son odeur, et ses paroles, jusqu'à la façon qu’elle avait de la regarder lui manquaient. Silence. Beaucoup trop de choses, qui avait finalement décidée la cadette des trois sœurs Harada, à prendre des risques pour revoir son amie. Lui parler de nouveau, la sentir respirer près d’elle. Personne a présent ignorait qui était Yuki Harada. Il faut dire que déjà avant qu’elle ne fasse des siennes elle était assez connue, de par son nom de famille, qui la reliait au grand Hikaru Harada. Mais a présent, avec tout l’encre qu’elle avait fait couler. Tous les articles qu’on avait pu rédiger sur elle. De son premier meurtre, à l’annonce de sa « mort », elle n’avait jamais cessée de faire parler d’elle. Un sourire sur les lèvres, elle venait de claquer la porte de chez Key. Le soleil commençait doucement a se lever, et, elle préférait toujours s’en aller avant que la journée ne commence réellement, ayant toujours peur de provoquer des ennuis a Key et sa famille si on trouvait Harada chez elle. Elle marcha alors pendant quelques instants. Habillée d’un slim et d’une veste a capuche. Elle avait mit celle-ci de façon à ce qu’on ne voyait rien de son visage. Toutes les précautions étaient bonnes à prendre. Alors qu’elle s’engouffra dans une ruelle déserte, elle transplana. Arrivant dans une ruelle semblable, sauf que cette fois ci elle était a Pré-au-Lard. Passant devant un pub miteux, ou personne ne traînait pourtant, elle eu la mal chance de tomber sur le barman. Celui-ci, qui pensait sûrement avoir a faire a quelqu’un d’autre, tira sur la capuche d’Harada, révélant ainsi son visage. Et tout se passa en quelques secondes. Yuki sentit son âme partir pour laisser celle d’April prendre possession de son corps. Ses yeux devinrent d’un noir de jais en quelques secondes, et elle se retourna vers le barman. Les yeux exorbités, celui-ci ne pouvait faire autre chose que de fixer la jeune Harada. Levant les yeux au ciel, elle émit un rire glacial. April allait tuer, elle le savait, et tout cela l’excitait. Silence.

« Yuki Harada… Mais… Mais vous… »
« Je suis quoi ? »
« Vous… Vous êtes vivante ! »

Et oui. Quelle belle surprise non ? Elle afficha un sourire sur son visage froid et effrayant. Lorsque c’était April, les expressions de Yuki, étaient nettement plus impressionnantes. Passant une main dans ses cheveux, elle s’approcha de celui-ci, puis d’un coup violent, elle le frappa une première fois au visage. Gémissant de douleur, l’homme se prit la mâchoire dans les mains, April l’avait sûrement cassée. Appuyant a l’aide de son talon aiguille sur le dos de la main de l’homme a terre. Elle savoura ses hurlements de douleurs. Puis, elle ramassa un sac plastique qui traînait par terre, pour envelopper à l’aide de celui-ci la tête de ce pauvre homme. Décidément, il avait fait la plus belle erreur de sa vie, en retirant sa capuche à Yuki. Attendant avec satisfaction que celui-ci ne crache son dernier souffle. Elle resta quelques minutes à l’admirer. Puis rentrant dans le pub, elle attrapa un papier et un stylo. Puis elle griffonna a la va vite un mot. On pouvait alors lire : « Chasser le naturel, il revient au galop. Yuki Nora Harada. »

Puis, remettant sa capuche, Yuki venait de reprendre possession de son corps, remarquant le sang sur son haut. Elle se demandait si elle devait finalement prendre le risque d’aller trouver Iranoe dans Poudlard. Mais en y réfléchissant, maintenant qu’elle y était, elle ne pouvait faire chemin arrière. Se transformant alors en écureuil, son animagus non déclaré, elle commença à courir de toutes ses forces. Passant les grilles, elle se retrouva dans les environs du château. Elle avait apprit par les journaux qu’après la chute de Heinrish, c’était Iranoe qui était passée directrice. Malheureusement elle avait également apprit que Dakota était directeur de Serpentard. Il ne fallait pas qu’elle le croise, ou elle sentait déjà la colère de celui-ci s’abattre sur elle. Entrant doucement dans l’enceinte du château, elle passa entre les élèves avec une telle rapidité, qu’ils ne la voyaient même pas. Au loin elle aperçu James, et elle eu un pincement au cœur, seulement ce n’était pas du tout le moment d’aller retrouver son fils. Bien au contraire. Montant les marches, elle fut heureuse de voir que même si cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus mit les pieds dans Poudlard, elle s’en souvenait comme si elle l’avait quittée hier. Comme elle donnerait tout pour revivre ses années dorées ici. Lorsqu’elle était la chouchoute de la directrice, que le mal était dominant et que par conséquent a cette époque, son nom de famille jouait en sa faveur. Tant de choses qu’elle voudrait avoir de nouveau. Recommencer. Pour ne plus faire les même erreurs.

Elle arriva alors enfin au deuxième étage. Seulement, elle ne pouvait reprendre sa forme humaine là, dans le couloir. Il fallait qu’elle attende que quelqu’un entre pour se faufiler elle aussi. Elle attendit peut être bien une heure, lorsqu’elle vit personne d’autre que Dakota en personne sortir du bureau. Fixant sa patte, elle voyait alors les motifs de sa bague de fiançailles, un pincement au cœur, mais elle n’avait pas le temps de s’attarder. Se faufilant juste avant que la porte ne se ferme. Elle vérifia qu’il n’y avait personne. Puis s’approchant de la fenêtre dans le dos d’Iranoe. Elle s’y dirigea dans toute la discrétion possible. Puis reprenant sa forme humaine, elle tira d’un geste sec le rideau. Il ne fallait pas que quelqu’un sache qu’elle était la. Jetant un sortilège plus puissant qu’un « Alhomora » a la porte. Celle-ci ne pourrait être déverrouillée que par Iranoe et Yuki, c'est-à-dire les personnes se trouvant à l’intérieur de la pièce. Puis, ce fut le moment le plus intense pour Yuki, celui qu’elle avait préparé dans sa tête. Affrontée le regard de son amie, de celle qui avait un peu pris le rôle de tutrice de Yuki. Car même si elles n’ont pas énormément d’écart, Yuki avait toujours eu cette faiblesse de n’être qu’un gros bébé, au final. Même si elle sait très bien le cacher. Et maintenant qu’elle n’avait plus ses sœurs, c’était Iranoe qui avait pris le relais. Silence. Enfin, elle allait revoir Riku dans quelques jours, mais cela elle l’ignorait encore. Posant doucement son regard gris sur la directrice, elle laissa apparaître un léger sourire, avant de prendre la parole.

« Les rendez vous de dernière minutes sont autorisés ? »

Yuki et son humour en toutes circonstances.

Tôt. Très tôt le matin. De toute manière, elle ne parvenait plus à dormir ces temps ci. Trop de choses à penser, trop de soucis... Soupir. Elle en avait parfois marre de devoir se lever le matin pour venir ici et subir les problèmes des autres. Marre, tout simplement. Immobile devant l'immense fenêtre, une tasse de thé brûlant entre ses mains glacées en permanence ces derniers temps. Ses prunelles grises étaient perdues dans le paysage aux tons encore sombres. L'aube n'était pas vraiment loin. Dans un murmure, elle avait répondu à la question de Dakota qui était sortit en silence. Les prunelles grises étaient perdues dans ses songes et elle regardait sans le voir, le soleil qui, peu à peu, manifestait sa présence.

Elle bu une gorgée de thé et Dakota revint. Réunion imprévue. Soupir dissimulé. Attentive, elle écouta ce qu'il avait à lui dire, cachant ses pensées avec le même soin que d'habitude. Pourtant, elle avait envie de lui hurler ce qui n'allait pas. Elle avait envie de trouver un confident, quelqu'un qui la comprenne. Andreas la comprennait oui... Mais... Elle ne le voyait quasiment plus. Et il lui cachait certaines choses qui, pourtant, ne lui avaient pas échappé. Pour un peu, elle en aurait déprimé. La discution se rallongeait sans qu'elle ait l'impression d'en voir la fin. Dakota finit par sortir tandis qu'elle se relève et retourne devant sa fenêtre. Sauf exceptions, la directrice ne reçoit personne aujourd'hui.

Mais une petite présence se fit sentir au moment même où Dakota ferma la porte. Iranoe ferma à demi les yeux en souriant légèrement. Elle connaissait cette aura, il n'y en avait qu'une au monde. Elle la laissa s'approcher et faire ce qu'elle avait à faire. Bruit de rideaux que l'on tire violemment. Elle rouvre les yeux au moment même où les bougies s'allument seules, éclairant délicatement le bureau. Au sortilège de fermeture, elle ajoute d'un geste, un sortièlge d'insonorisation. On était jamais trop prudents.

Yuki -Les rendez vous de dernière minutes sont autorisés?

Les prunelles argentées soutirent le regard de la jeune femme qui lui faisait face. Le regard était neutre, indifférent presque. Mais il finit par se réchauffer sensiblement alors qu'elle répondait.

Iranoe -Tout dépend combien je touche à la fin...

Sourire. Son visage s'éclaira alors qu'elle attrapa Yuki pour la serrer contre elle durant quelques instants. Elle déposa un baiser sur ses cheveux avant de murmurer.

Iranoe -Merlin... Tu es là...Tu vas bien? Tu n'as pas eut de problèmes pour venir?

« Tout dépend combien je touche à la fin... »

« Toujours l'argent... »

Yuki laissa alors un énorme sourire s'afficher sur son visage. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle n'avait pas vu Iranoe, même a la naissance de Lena, elle n'avait pu lui présentée sa filleul, car les risques étaient bien trop grands. A présent, Yuki se rendait compte qu'en fuyant, en pensant qu'un jour ou l'autre, tout finirait par s'arranger, elle s'était bercée d'illusions. Alors, elle avait décidée de tout reprendre en main. Et tout ce travail, commencait par revoir Iranoe. Revoir les gens qu'elle aime. Silence. S'approchant doucement de son amie, elle ne fit rien. Plongeant son regard gris dans celui de la directrice qui possédait a quelque chose près la même teinte. Bien que Yuki n'était plus une enfant, elle baissa légèrement le regard, a la neutralité du regard d'Ira. Alors elle s'en fichait de son retour ? Cela ne lui faisait ni chaud ni froid ? Il est vrai qu'elle s'était laisser pour morte durant dix ans, a part une petite lettre pour lui annoncer la naissance de Lena, et le fait qu'elle voulait qu'elle devienne la marraine de cette dernière. Les espoirs de Yuki retombaient a une vitesse folle, son coeur reprennait un rythme cardiaque normal... Mais bientôt elle vit le regard de son amie se réchauffer et elle afficha alors de nouveau un sourire sur son visage.

« Merlin... Tu es là...Tu vas bien ? Tu n'as pas eut de problèmes pour venir ? »

Elle sentit alors son corps se serrer contre celui d'Iranoe durant quelques secondes. Le calin des retrouvailles. La directrice lui déposa un baiser dans les cheveux, ce qui ranima de nombreux souvenirs dans l'esprit de Yuki. Enfin. Si elle avait eu des problèmes pour venir ? Rien qu'en voyant l'état de ses vêtement on se doutait que oui. Essayant d'enlever le sang qui se trouvait sur son haut, elle ne fit que l'étaler un peu plus, et elle finit par vite lacher l'affaire. Relevant son regard joyeux vers Iranoe, elle avait decider que rien ne pourrait lui gacher ce joli moment.

« Oui je vais bien, ne t'en fais pas... Et toi d'ailleurs ? »

Elle marqua une légère pause durant laquelle elle profita pour jeter un coup d'oeil a Iranoe. Elle avait l'air fatiguer, mais semblait en bonne santé, et c'était cela le plus important.

« Des problèmes ? Moi ? Jamaiiiiis. Non, juste une petite apparition d'April, mais je m'en fiche. »

Affichant un nouveau sourire sur son visage, elle plongea son regard dans celui d'Iranoe, pour lui faire comprendre, qu'a ce moment la précis, elle n'avait pas du tout envie de parler d'April, et de ses meurtres. Elle voulait parler d'Iranoe, de ses enfants, de sa vie, des nouvelles du Monde magique, de tout ce qu'elle avait rater durant ses dix années de coupures. Oui. D'ailleurs, elle avait décidée de reprendre sa vie en main, et comptait bien en parler a son amie. Car si elle voulait réussir cette démarche pénible, elle aurait besoin de l'aide de la directrice. Reportant un regard assez serieux sur Ira, elle reprit la parole.

« Avant de discuter de tout et de rien, j'ai besoin de te demander deux choses Ira. Voila... »

Elle commenca alors a faire les cent pas dans la piece, ne sachant pas par ou commencer. Elle devait tout lui raconter, elle avait envie de le faire, mais en même temps, c'est assez dur de raconter, comment elle n'avait pas su s'occuper de ses deux filles, tout comme elle n'avait pas été a la hauteur avec James. Enfin. Prenant son courage a deux mains, elle décida de demander d'abord, d'expliquer ensuite.

« J'avais confiée Lena à Kae, mais celle ci a disparue. Je ne veux pas laisser Lena a Beauxbatons sans personne en France, alors je me demandais si tu ne pouvais pas la faire transferer ici, a Poudlard ? Et j'aimerais également que tu me trouves n'importe quelle place ici... Je veux reprendre ma vie en main Ira. »

Yuki -Toujours l'argent...

Iranoe -C'est le moteur de toute chose, non?

Ca l'amusait. Son petit plaisir à elle. Laisser les autres dans l'expectative quant à ce qu'elle pouvait bien penser et ressentir. Elle était heureuse de la voir, c'était clair. Simplement, elle retardait le moment où elle allait serrer la jeune femme contre elle pour se laisser aller à la joie de la revoir vivante. 10 ans... 10 ans perdu d'une relation. Mais contrairement à beaucoup de monde, elle n'avait jamais cru Yuki morte. La lettre reçue à la naissance de sa filleule en était une preuve... Et sa présence dans ce bureau, en ce froid matin de février en était une autre. Soupir. Joie. L'instant d'après, elles étaient encore séparées... mais que de quelques centimètres. Sans broncher, elle la vit étaler le sang présent sur ses vêtements, en voulant le retirer. Elle eut un sourire indulgent avant de lancer un sort de nettoyage. C'était... bien mieux.

Yuki -Oui je vais bien, ne t'en fas pas... Et toi d'ailleurs? ... Des problèmes? Moi? Jamaiiiis. Non, juste une petite apparition d'April, mais je m'en fiche.

Elle haussa un sourcil. April... Respire. Elle avait deux trois choses à dire à ce sujet. Mais le regard de Yuki lui fit comprendre que ce nétait pas le moment. Logique, en fait. Elle se contenta de répondre laconiquement.

Iranoe -Je vais bien, merci. Fatiguée et lassée mais tout va bien. Tu veux boire quelque chose? Viens t'asseoir.

Proposition logique. Elle commençait à rêver de sa tasse de thé. Presque une drogue... Mais c'était simplement son rituel qui lui permettait de commencer la journée sur un bon pied. Mais visiblement, la jeune femme en avait décidé autrement. Lorsqu'elle lui dit qu'elle avait deux choses à lui demander, elle haussa un sourcil et d'un mouvement de la tête l'invita à continuer à parler. Autant savoir ce qu'il lui valait réellement l'honneur de sa visite.

Yuki -J'avais confiée Lena à Kae, mais celle ci a disparue. Je ne veux pas laisser Lena a Beauxbatons sans personne en France, alors je me demandais si tu ne pouvais pas la faire transferer ici, a Poudlard ? Et j'aimerais également que tu me trouves n'importe quelle place ici... Je veux reprendre ma vie en main Ira.

Elle resta un instant silencieuse puis se dirigea vers son bureau. D'un mouvement gracieux, elle attrapa un parchemin, sa plume et griffona quelques mots. Elle finit par se relever et se diriger vers la fenêtre, elle entrouvrit le rideau puis la fenêtre. Elle sifflota un air léger avant de laisser le message à un hiboux aussi noir que la nuit. Elle referma la fenêtre, remit le rideaux en place.

Iranoe -Elle devrat pas tarder à être présente. Quelques jours, tout au plus. Pour un travail.... Bibliothécaire...? Tu pourrais?

« Je vais bien, merci. Fatiguée et lassée mais tout va bien. Tu veux boire quelque chose? Viens t'asseoir. »

Fatiguée et lassée ? Et elle osait faire croire à Yuki qu'elle allait bien ? C'était mal connaître l'ancienne bleue et argent, car elle ne prend jamais une réponse telle que celle la, pour un oui. Loin de la. Acceptant l'invitation d'Iranoe d'un signe de tête, elle posa alors ses fesses sur la chaise en face du bureau d'Iranoe. Lorsqu'elle la vit prendre son thé, elle afficha un léger sourire. Décidement, elle n'avait pas changer. Si Yuki était accro a son café si doser sur la caféine que seul elle pouvait le boire. Ira, elle, n'avait pas lacher son thé tant aimer. Elle n'eu pas le besoin de dire ce qu'elle souhaitait a Ira, qu'elle lui servait un café serré, très serré. Portant la tasse a ses lèvres, elle en bu une gorgée, avant de la reposer doucement sur le bureau d'Ira. Plongeant son regard dans le sien, elle avait toutes les choses a se dire l'une sur l'autre, et même si Yuki aurait préférée évitée ce moment, elle savait qu'il arriverait. Cependant, avec un détachement suprême, elle reprit la parole.

« Ce n'est pas une réponse ma chère Ira... Mais ne t'inquiètes pas, Super Yuki est de retour, et elle sera la pour toi a présent... »

Affichant un léger sourire, elle serra quelques instants la main d'Ira dans la sienne, avant de reporter son attention sur son café. Il ne lui manquait plus q'une cigarette, et alors, elle serait heureuse. Il faut avouer qu'a présent, il ne lui fallait plus grand chose. Seulement, elle ne pouvait flâner tranquillement avec Ira maintenant. Pas tout de suite. Avant, elle devait assurer l'avenir de sa fille aînée, ce qui ne devrait tarder.

« Elle devrat pas tarder à être présente. Quelques jours, tout au plus. Pour un travail.... Bibliothécaire...? Tu pourrais? »
« Parfait. Et puis je ne suis pas une ancienne Serdaigle pour rien, je suis censée aimée les livres non ? »

Elle afficha un nouveau sourire. Tout de suite, elle se sentit bien mieux. L'avenir de sa fille, sa sécurité était a présent confirmer, et la belle Harada se sentait plus que rassurer. A présent, elle pouvait concentrer toute son attention sur son amie Ira, qui d'après ce qu'elle pouvait voir, n'était pas au meilleur de sa forme. Elle prit de nouveau sa main, pour ne plus la lacher cette fois ci. Elle voulait tout savoir, rattraper le temps perdu, et surtout a présent, être présente pour les gens qu'elle aimait. Cette tache semblait assez difficile, mais la jeune Harada ne perdait pas espoir. Elle avait réussie a revenir de loin ces dix dernières années, et donc, elle savait qu'a présent, plus rien ne lui était impossible. Gardant le silence encore quelques secondes, elle reprit toute fois la parole assez vite.

« Maintenant, tu vas me dire ce qu'il ne va pas... »

N'ai plus peur, je suis là.

Yuki - Ce n'est pas une réponse ma chère Ira... Mais ne t'inquiètes pas, Super Yuki est de retour, et elle sera la pour toi a présent...

Elle laissa échapper un rire amusé tout en faisant apparaître une assiette de gâteaux. Il était encore tôt et elle n'avait pas prit le temps de manger. Avec satisfaction, elle vit son amie attraper sa tasse et ne pas grimacer devant le café. Bon au moins, elle savait encore le faire comme Yuki l'aimait. Il fallait dire que c'était rare qu'elle en serve à quelqu'un. Tout le monde savait qu'elle buvait plus de thé que n'importe qui et qu'il était rare de voir d'autres boissons dans le bureau de la directrice de l'Ecole.

Iranoe -Je sais que ce n'est pas une réponse, mais tu devrais t'y être faite, non? Et puis... c'est pas moi qui suis censée être là pour toi?

Le ton était peut être neutre mais il était visible qu'elle était heureuse de la voir. Les petits bonheurs étaient rares ces temps ci. Elle serra la main de Yuki avant de se lever. Elle se dirigea vers le porte manteau, trifouilla dans la poche intérieure avant de sortir un paquet qu'elle lança à Yuki. Elle précisa.

Iranoe -J'ai toujours gardé un paquet au cas où tu viendrais me voir. Je crois qu'il va enfin me servir au bout de 10 ans...

Elle revint s'asseoir face à Yuki. Quelques minutes plus tard, son hibou partait pour la France. Il ne restait plus qu'à attendre l'arrivée d'une filleule qu'elle n'avait jamais vu. Elle en était presque impatiente. Elle acquiessa au sujet des Serdaigles et des livres.

Iranoe -Mais comment vas tu faire pour que les élèves ne te reconnaissent pas? Enfin, j'ai une idée mais quel est réellement ton projet, ma douce?

Elle sourit mais son sourire fut de courte durée lorsque Yuki lui demanda ce qui n'allait pas. Elle se figea avant de se redresser d'un bloc, redevenue neutre au possible. Elle se dirigea vers la fenêtre et entrouvit simplement le rideau pour avoir un peu de lumière du jour naissant. Elle soupira et finit par murmurer.

Iranoe -J'ai tout pour être heureuse, Yuki. Un mari qui m'aime, des enfants qui viennent à peine de naître, des amis... un travail que beaucoup jugent exaltant. Et pourtant... Je ne le suis pas. Je ne vois plus Andreas ni mes enfants. Andreas s'éloigne chaque jour un peu plus de moi sans que je puisse y faire quelque chose... Et le reste... Je sais pas... C'est pathétique. Toi... Dis moi tout...

« Je sais que ce n'est pas une réponse, mais tu devrais t'y être faite, non? Et puis... c'est pas moi qui suis censée être là pour toi ? »

Yuki esquissa un sourire. Elle avait tellement de personnes qui étaient la pour elle, que c'était dans des moments comme celui ci, qu'elle se rendait compte qu'elle devait réellement être une personne immature. Fermant doucement ses yeux, gardant son sourire, elle secoua doucement la tête. Non. Cette fois, ce serait Yuki qui serait là pour Iranoe. Elle avait besoin de se sentir encore utile. Avec ces dix années de perdues, elle n'était même plus sur d'être une bonne amie. Est ce qu'elle savait encore remonter le moral des gens qu'elle aimait ? Il n'y avait rien de sur, mais elle ferait tous les efforts qu'il faut, pour reconquérir la confiance de son entourage. Elle avait foirée, elle le savais... Serrant encore un peu plus fort la main d'Iranoe dans la sienne, elle reporta son café a ses lèvres, avant de reprendre la parole a son tour.

« Aujourd'hui c'est moi qui suis là pour toi... Et je vois que tu fais toujours le café a la perfection... »

La perfection ? Dakota aurait été la, qu'il aurait fait une réfléxion. Il faut avouer que Yuki avait une façon très particulière de faire son café, mais après tout hein... Puis soudain elle vue la main d'Ira s'échappée avec douceur de la sienne, gardant ses iris gris posés sur le visage de la directrice, elle la vit alors se lever. Stupéfaite, elle garda le silence, préférant observer. Elle la vit alors arriver jusqu'au porte manteau. Quoi ? Elle allait quand même pas partir, et laisser Yuki toute seule ? Si elle pensait que c'est comme ca qu'elle allait échapper a l'interrogatoire de Detective Yuki, elle se mettait le doigt dans l'oeil. Mais finalement elle revint, elle devait savoir avec le temps que si elle ne disait jamais de réponse concrète, Yuki n'abandonnait jamais lorsqu'elle avait une idée derrière la tête. Et là, c'était de redonner le sourire a Nadège, lui prouver qu'elle est merveilleuse, et l'une des meilleures amies de Yuki. S'asseyant de nouveau en face de Yuki, elle vit que celle ci lui tendait un paquet. En quel honneur ? Yuki ne chercha pas à poser de questions, du moins pour l'instant, elle savait très bien qu'Iranoe finirait pas lui expliquer a un moment ou a un autre. L'attrapant doucement, elle dessina un sourire affectueux sur ses lèvres, avant de le poser sur le côté a côté d'elle. Posant ses coudes sur la table. Elle posa ensuite sa tête dans le creux de ses mains.

« J'ai toujours gardé un paquet au cas où tu viendrais me voir. Je crois qu'il va enfin me servir au bout de 10 ans... »

« Et que referme t-il ? Tu joues la carte du mystère ma chère Ira, je pensais alors que c'était mon domaine... »

Affichant un regard petillant et emplit de malice sur son visage. Elle ne bougea pas de position, après tout, tout ce qu'elle attendait c'était qu'Iranoe se mette enfin à parler, et elle savait que cela ne tarderait pas. Peut être pas pour tout de suite finalement. Apparement Iranoe avait une autre idée qui lui trottait dans la tête. Décidement sur ce point les deux amies étaient exactement identique. Il était très difficile pour elles deux, de se plaindre, de parler de leurs vies, de leurs sentiments. Mais avec le temps Yuki avait apprit a s'ouvrir a Iranoe, car elle était une des rares personnes a avoir cerner le mystère qu'elle était. Peut être même celle qui la comprennait le mieux. Qui savait reellement ce qu'il pouvait se tramer dans l'esprit de l'ancienne Serdaigle. Yuki aimait jouer sur les mots, mais avec la directrice, cela ne marchait pas. Et si elle tentait de dissimuler par un autre vocabulaire, Iranoe la desbuquait toujours avec un certain naturel qui étonnait l'ancienne bleue et argent. Seulement, cela la réconfortait de se dire que son amie en retour lui faisait assez confiance, pour se confier à elle. Et pour cette raison, Yuki fera toujours tout pour être a la hauteur de ses attentes.

« Mais comment vas tu faire pour que les élèves ne te reconnaissent pas ? Enfin, j'ai une idée mais quel est réellement ton projet, ma douce ? »

Comment ? Déjà par changer de nom, se teindre en blonde peut être... Elle n'y avait pas réellement réfléchis, elle verrais bien au moment venu.. Et puis d'après ce qu'elle venait de comprendre, son amie avait déjà trouver la solution. Souriant a cette dernière, elle lui fit un clin d'oeil complice avant de lui répondre.

« Yuki est de retour... Je pensais qu'en étant loin je vous protégeait tous, mais je me suis trompée, une fois de plus. J'ai détruit le coeur de Dakota, ainsi que celui de James... J'ai raté des moments clés de ta vie, de celle de mes amis. Je veux revenir... Je veux trouver un moyen de détruire April, de redevenir seulement moi, Yuki. »

Voila quel était le projet de Yuki, s'il fallait le résumer en quelques lignes. N'appuyant sa tête plus que sur une paume de main, elle tendit son autre bras, pour refermer sa main sur elle d'Iranoe. Maintenant, elle n'allait plus lui faire aucune feinte, et elle allait enfin se confier. Viens au confessional petite Iranoe, la mère Yuki va t'écouter ( Faut pas m'en vouloir je suis fatiguée xDD ). Plongeant son regard dans le sien, elle lui fit comprendre qu'elle pouvait y aller, que rien ne sortirait d'ici. Qu'elle ne la jugerais pas, et cela quoi qu'elle lui avoue. Le temps était passé bien trop vite, et Yuki n'avait pas le coeur a se disputé avec des personnes qu'elle aimait. Elle l'avait fait avec Dakota lorsqu'elle l'avait retrouvée et s'en était voulue comme pas permis. Elle ne referait pas la même erreurs avec Iranoe, il en était hors de question. Ce qu'elle aurait voulue lui dire ? Ouvre moi ton coeur. Mais son regard suffit. Du gris au gris. Elles se comprennent, ne cherchez pas.

« J'ai tout pour être heureuse, Yuki. Un mari qui m'aime, des enfants qui viennent à peine de naître, des amis... un travail que beaucoup jugent exaltant. Et pourtant... Je ne le suis pas. Je ne vois plus Andreas ni mes enfants. Andreas s'éloigne chaque jour un peu plus de moi sans que je puisse y faire quelque chose... Et le reste... Je sais pas... C'est pathétique. Toi... Dis moi tout... »

Yuki en avait entendue assez. Se levant, elle invita Iranoe a faire de même. La serrant dans ses bras, avant de parler a son tour. Rien ne valait une preuve physique d'attachement. Passant avec douceur dans main dans les cheveux chatains de son amie, elle lui déposa un baiser protecteur sur son front, puis se dégagea doucement. Posant ses mains sur les épaules d'Iranoe, elle n'attendit pas une ni deux pour lui dire ce qu'elle pensait de tout cela.

« Iranoe, tu vas bien m'écouter. Tu es une personne exceptionnelle. Tu accordes vie professionelle, et vie familial à la perfection, mais il faut que tu comprennes que tu ne peux pas te dédoubler et que le temps que tu passes ici, tu ne peux le passer chez toi, avec ta famille. »

Elle marqua une légère. Esquissant un léger sourire, Iranoe savait que Yuki se plierait en quatre pour la rendre heureuse, pour lui remonter le moral, et la preuve était là. Elle se foutait de sa vie, de sa famille brisée, ce qui l'importait c'est que personne ne fasse la même erreur qu'elle. Surtout pas Iranoe. Non. Surtout pas.

« Tu sais Ira, j'ai perdu l'homme de ma vie et mon fils aîné il y a dix ans. Tu te rends compte ? Et pourtant je suis là, je reviens a Poudlard, je prend des risques pour être près d'eux, parce que j'ai les aime. Ce qui est le plus important c'est ce que tu ressens ici. »

Montrant son propre coeur, elle afficha un sourire, avant de se pencher légèrement en arrière pour récupérer son café. Buvant quelques gorgées, elle laissait le temps a Iranoe d'assimiler ce qu'elle venait de lui dire. Puis, elle reprit.

« Parle à Andreas, il t'aime. Je le sais, et tu le sais. Pour tes enfants, tu seras là pour leurs premiers pas, leur premier mot, tu auras le droit au cadeau en papier maché pour la fête des mères et aux bisous baveux. Ne t'inquiètes pas ma puce, tu connaîtras tout ca. Et maintenant que je vais être ici, je serais là pour y veiller... »

C'était limite si Yuki ne se conduisait pas comme avec sa petite soeur Kae. Mais elle tenait énormément a Iranoe, et si elle n'avait jamais su lui dire, elle pouvait très bien le comprendre a présent. Yuki était très forte pour analyser les autres, mais lorsqu'il était question d'analyser ses propres sentiments, alors elle avait une panne, et plus aucun mot ne venait pour qu'elle puisse s'exprimer. Cela ne datait pas d'hier... Elle avait mit un temps fou a répondre aux Je t'aime de Dakota. A dire a Key qu'elle tenait a elle, a lui dire qu'elle était sa meilleure amie. Elle avait mit dix sept ans a dire a Riku qu'elle l'aimait. Alors après tout, il lui faut juste du temps a cette Yuki. Un nouveau clin d'oeil en direction d'Iranoe, une nouvelle gorgée de café, puis elle ajouta une dernière chose.

« Ma puce si tu es pathétique, je suis quoi moi ? Allez, souris ! »

Je serais toujours là pour toi.

Yuki -Aujourd'hui c'est moi qui suis là pour toi... Et je vois que tu fais toujours le café a la perfection...

Un sourire. Que pouvait elle lui dire? Elle se contente donc de faire un léger mouvement de la tête. Le café? Elle n'en boit jamais mais elle a suffisamment bonne mémoire pour pouvoir se souvenir des goûts des uns et des autres. Quant à être là pour elle... Pourquoi pas? Mais elle n'est pas sûre qu'elle puisse arranger les choses dans sa vie privée. C'est à elle de le faire. Elle le sait mais elle ne sait pas comment s'y prendre. Quand Yuki lui demande au sujet du paquet, elle éclate de rire.

Iranoe -Je suis passée maître dans cette discipline depuis un moment, tu sais. Ouvre, c'est un paquet de cigarettes...

Une manière comme une autre d'esquiver la question. Mais elle sait pertinemment que la jeune femme ne va pas lâcher l'affaire ainsi. Aussi, préfère t'elle enfoncer le bouchon en parlant de son retour à l'école. Elle a bien une idée pour la faire "disparaître" aux yeux de tout le monde. En effet, entre Hale et son frère, l'Ecole est menacée de devenir un refuge pour criminels. Elle, elle s'en fout. De toute manière, elle connaît leur fonctionnement et ce n'est pas parce qu'ils tuent du monde qu'ils vont tuer des élèves... Ca serait mettre se mettre Ira à dos... Et peu de personnes veulent s'y tenter.

Yuki - Yuki est de retour... Je pensais qu'en étant loin je vous protégeait tous, mais je me suis trompée, une fois de plus. J'ai détruit le coeur de Dakota, ainsi que celui de James... J'ai raté des moments clés de ta vie, de celle de mes amis. Je veux revenir... Je veux trouver un moyen de détruire April, de redevenir seulement moi, Yuki.

Iranoe -Ne regrette pas... Tu as été libre pendant 10 ans... Tu ne l'aurais pas fait, tu serais encore en train de croupir là bas parce que même moi, j'ai été impuissante à t'en sortir et Merlin seul sait que j'ai remué ciel et terre pour tout tenter. Pour April... Je pourrais tenter de la sceller en toi mais c'est douloureux, très douloureux. Et pour ton identité... Une potion ou des moyens plus... moldus si je puis dire. Je peux te faire une identité rapidement, ceci dit.

Entreprise de changement de conversation, loupé. Quelques instants plus tard, elle se retrouve à lui lâcher une partie de ce qui ne va pas. Et c'est la plus importante à ses yeux: sa famille. Son amour pour Andreas la brûle un peu plus chaque jour mais elle ne trouve même plus le repos auprès de lui. Froid. Indifférence. Elle erre en ayant l'impression d'être retournée à quelques mois en arrière quand il a disparu pendant qu'elle était enceinte. Elle soupire et son soupire est chargé de toute sa douleur, sa mélancolie. Elle est surprise de voir Yuki se lever et l'enjoindre à en faire de même. Mais confiante, elle la laisse faire, ne pouvant s'empêcher de sourire alors qu'elle sent les lèvres de son amie se poser sur son front.

Yuki -Iranoe, tu vas bien m'écouter. Tu es une personne exceptionnelle. Tu accordes vie professionelle, et vie familial à la perfection, mais il faut que tu comprennes que tu ne peux pas te dédoubler et que le temps que tu passes ici, tu ne peux le passer chez toi, avec ta famille.

Iranoe -Je sais. Des deux côtés, on m'espère. On attend tellement de moi...

Yuki -Tu sais Ira, j'ai perdu l'homme de ma vie et mon fils aîné il y a dix ans. Tu te rends compte ? Et pourtant je suis là, je reviens a Poudlard, je prend des risques pour être près d'eux, parce que j'ai les aime. Ce qui est le plus important c'est ce que tu ressens ici.

Respire. Soupir. Elle sait ce qu'elle ressent. De l'amour, de la douleur, de la haine. Une haine vieille de plus de 17 ans mais qui n'est pas morte en même temps que son père. Elle ferme les yeux un instant, comme pour enregistrer les paroles de Yuki. Elle sait qu'elle a raison, même quand elle lui dit qu'elle sera présente pour les moments les plus importants de sa vie de famille. Même si elle n'y croit pas trop. Même en faisant des efforts, elle ne peut être tout le temps avec sa famille. Mais elle a finit par comprendre le message. Entre les lignes, elle parvient à lire l'affection que Yuki lui porte. Ca lui réchauffe le coeur. Elle finit par sourire. Pas un de ses sourires neutres et impénétrables mais un sourire lumineux, comme il est rare d'en voir sur elle.

Iranoe -Tu es... Yuki, une personne qui m'est plus que chère.

« Ne regrette pas... Tu as été libre pendant 10 ans... Tu ne l'aurais pas fait, tu serais encore en train de croupir là bas parce que même moi, j'ai été impuissante à t'en sortir et Merlin seul sait que j'ai remué ciel et terre pour tout tenter. Pour April... Je pourrais tenter de la sceller en toi mais c'est douloureux, très douloureux. Et pour ton identité... Une potion ou des moyens plus... moldus si je puis dire. Je peux te faire une identité rapidement, ceci dit. »

Yuki ne dit rien l'espace de quelques secondes. Il fallait qu'elle change d'apparence c'était une certitude, toute fois, elle ne voulait pas complètement changer. Elle voulait garder ses yeux car si Lena et Kate lui ressemblaient comme deux gouttes d'eau, James n'avait que ses yeux. Silence. Elle afficha un léger sourire sur ses lèvres, et afficha un réel sourire sur ses lèvres. Pour ce qui concernait April s'était une excellente nouvelle, mais est ce que cela scelerrai pour de bon ? On verra. Cependant vu que Yuki avait retrouvée Chloé, et que la prophétie étaient sur elles et sur April et Ashley, peut être qu'elle pourrait y arrivée comme cela. En tout cas, qui ne tente rien n'a rien. Elle se passa une main dans ses cheveux, avant de reprendre doucement la parole.

« Ne culpabilise pas Ira. Personne n'aurait pu me blanchir avec toutes les personnes que j'ai tuées... Pour April tu sais j'ai retrouvée Chloé, je t'avais parlée de la prophétie. On compte se rendre au ministère pour pouvoir l'écouter en entier. Mon apparence... Change la moi, mais pas trop... Je veux que ce qui me connaissent bien puisse tout de même me trouver un air familier... »

Elle ferma les yeux, laissant Iranoe opérée ke changement. Un léger sourire sur ses lèvres, elle commenca alors a tout mettre en oeuvre pour remontée le moral de son amie, car après tout, les amies sont la pour ca non ? Elle lui donna un baiser affecteux sur le front, comme elle avait l'habitude de le faire aux gens qu'elle appréciait et qui étaient triste. Un nouveau sourire sur son visage, elle tira la langue a Iranoe avant de reprendre simplement.

« Je.. Tu comptes aussi énormément pour moi... »

Doux sourire.

Yuki -Ne culpabilise pas Ira. Personne n'aurait pu me blanchir avec toutes les personnes que j'ai tuées... Pour April tu sais j'ai retrouvée Chloé, je t'avais parlée de la prophétie. On compte se rendre au ministère pour pouvoir l'écouter en entier. Mon apparence... Change la moi, mais pas trop... Je veux que ce qui me connaissent bien puisse tout de même me trouver un air familier...

Iranoe -J'ai bien réussit à faire passer Andreas et Khâlina. Je crois que vos crimes se valent.... Pour ton apparence, dis moi ce que tu veux: couleur de cheveux, peau... et je te fais ça... Quoique non... je vais te le faire... Bouge pas

Iranoe -Voilà... Regarde toi.

Elle fit apparaître un miroir et le lui tendit. Lorsque Yuki déposa ses lèvres sur son front, elle eut un sourire tendre avant de marquer sa surprise.

Yuki - Je.. Tu comptes aussi énormément pour moi...

Sourire. A son tour, elle se pencha pour lui embrasser le front.

Iranoe -Je sais... Toi aussi.... Ne pars plus.

« Je sais... Toi aussi.... Ne pars plus. »

Yuki afficha un léger sourire. Seulement Iranoe avait parlée de sceller April, et cela avait reveillée l'âme de celle ci en Yuki. Lui criant de la laisser sortir de la laiser lui régler son compte. L'ancienne bleue et argent tentait de ne pas montrer ce qu'il se passait a l'interieur d'elle même, mais elle ne réussisait pas a contrôler April bien longtemps. Elle respira alors comme si son souffle s'était coupé, toute vie s'arrêtant dans ses yeux l'espace d'une seconde. Puis la teinte de ses iris devinrent noirs, et Iranoe qui était en train de lui déposée un baiser sur le front recue un violent revers de la main qui la projetta au sol. Un léger rire s'échappa de la gorge d'April, avant qu'elle ne prenne la parole.

« Alors, alors... Comme ca on a envie de me sceller ? Mauvaise idée. Très mauvaise idée. »

Elle forca alors Iranoe a se relever, alors qu'elle l'empoignait avec force au niveau de sa gorge, elle la plaqua contre le mur. Grâce a la métamorphose d'Iranoe, Yuki avait pris pas mal de centimètre et ne mesurait plus son vulgaire mètre cinquante. Elle leva alors son bras, tout en tenant fermemant le cou d'Ira, lui faisant ne plus toucher le sol a l'aide de ses pieds. Un léger sourire sur son visage, elle leva les yeux au ciel tout en soupirant.

« Yuki n'est rien sans moi. Je suis toujours en train de la défendre de tout, alors laisse moi faire mon boulot. »

Desserant son étreinte, elle poussa violement Iranoe contre son bureau, un sourire glaciale sur ses lèvres.

La main qui la projette au sol ne la suprend pas. Pourtant, elle a continué à s'approcher de Yuki même en sentant son aura se brouiller et changer peu à peu. Elle ne bronche pas. De toute manière, elle a décidé de se laisser faire. La preuve en est, est qu'elle a envoyé ses enfants à Andreas avec une lettre. Elle sait ce qu'elle risque.

April -Alors, alors... Comme ca on a envie de me sceller ? Mauvaise idée. Très mauvaise idée.

Iranoe -Il faut dire que tu pourris tellement la vie de Yuki...

Provocation. Elle se releve avant d'étouffer, soudainement plaquée au mur. L'air se raréfie mais elle n'en a cure. Elle sait pertinemment que si elle veut se dégager, elle le peut. Mais elle n'en a pas envie. Trop de douleur. Son envie de mourir est bien trop présente depuis quelques temps pour qu'elle ne laisse pas échapper une occasion pareille. Les prunelles argentées brillent.

April - Yuki n'est rien sans moi. Je suis toujours en train de la défendre de tout, alors laisse moi faire mon boulot.

Un sourire narquois danse sur son visage. Toujours de la provocation. Elle est projetée contre son bureau. Souffle coupé, elle profite pour vérifier que la lettre qu'elle a écrit il y a quelques temps déjà est bien présente. Enchantée, la lettre est destinée à être trouvée quoiqu'il arrive. Elle explique pourquoi elle fait ça... Enfin presque, elle ne dit pas qu'elle veut mourir. Elle se redresse lentement en riant.

Iranoe -C'est dingue... Toujours en train de la défendre? Elle est tombée enceinte sans savoir qui est le père parce que tu as voulu te faire baiser. Elle a été loin de sa famille parce que t'es trop stupide pour éviter de tuer les autres. Ton boulot? La protéger? La tuer à petit feu, oui...

Aller vient... Détruis moi.

« Il faut dire que tu pourris tellement la vie de Yuki... »

Un rire sonore éclata alors de la bouche d'April. Plusieurs coup de pieds vinrent se loger dans le ventre et dans le dos d'Iranoe. Un sourire glacial, un regard noir emplit de haine, telles étaient les caractéristiques pour comprendre que c'était April et non Yuki qui avait le contrôle. Elle contourna alors doucement le bureau d'Ira se faisant un café comme si de rien n'était. April connaissait la puissance magique d'Ira et savait qu'elle ne souhaitait pas se défendre. Parfait, cela lui machait donc le travail.

« Oh je suis une vilaine. Je pourris la vie de Yuki, tu m'en diras tant. »

Lorsque son café fut fait, elle en but quelques gorgées. Trop chaud. Elle le renversa sur Iranoe. Un sourire satisfait sur son visage. Frapant encore, elle finit pas s'accroupir devant celle ci, pour lui tirer les cheveux et la forcer a la regarder en face.

« C'est dingue... Toujours en train de la défendre? Elle est tombée enceinte sans savoir qui est le père parce que tu as voulu te faire baiser. Elle a été loin de sa famille parce que t'es trop stupide pour éviter de tuer les autres. Ton boulot? La protéger? La tuer à petit feu, oui... »
« c'est vrai j'avais oubliée. Elle a eu James alors qu'elle était bourrée, et Kate on connait le père ? J'crois pas non... Et tu as tout a fait raison, Yuki n'a jamais tuée personne, c'est un ange cette fille. »

Toujours en tenant fermement la crinière ouge ang d'Iranoe, elle frappa d'un coup violent le crâne de celle ci contre le bureau. Iranoe sentit son crâne s'ouvrir, ou April ne le savait pas, mais elle avait du sang de cette dernière sur les doigts, et elle ressentit une joie intense lui parcourir son corps. Un nouveau rire s'éleva dans les air, avant qu'elle n'abbatte la chaise contre Iranoe. Elle l'avait chercher, elle l'avait trouver. Elle ne souhaitait pas se défendre tant mieux. Parfait. Chaussée de talon aiguillee, elle posa l'un d'entre eux sur la paume de la main d'Iranoe, avant de mettre tous le poids des quarante trois kilos d'Harada.

Encore ?

hj: je présume que c'est mon heure... a la demande d'Iranoe.

A la bibliothèque, voilà une heure ou deux.

BINGO!

Penché sur un bouquin, les deux compères notent frénétiquement quelque chose sur un parchemin.

Pourquoi on n'y a pas pensé avant. C'est si simple pourtant.
Il a maquillé, c'est pour ca. Sinon on aurait trouvé tout de suite....

Ils travaillent d'arrache pieds, trouve le comment du pourquoi et l'utilité du rituel. Ce qu'il apprend le ferait sourire si Xoramen ne serait pas impliquée.

*******************

Maintenant.

En temps normal il cognerait. Ce n'est pas son territoire ici, mais celui du Lynx. Mais aux bruits qui se font entendre, l'assassin prends de l'initiative.

April peut sentir un brusque manque d'air. Et se sentir soulevée par la même occasion. Elle est dos à lui.

Faut que ton chaton aille se balader pour que le mois massacré vienne se repointer. Eh April, tu sais pas te tenir tranquille? Notre conversation ne t'a rien appris? Dommage...

Ils ricanent.

On a de quoi s'amuser... J't'avais avertie la grosse.

Souffrance. Les coups pleuvent sans qu'elle ne fasse un geste pour se protéger. Elle s'en foutait. Elle savait ce qu'elle voulait et c''était en bonne voie, point. Les coups cessent, elle rouvre les yeux, vaguement haletante. Elle a vécu pire, bien pire. Et ce n'était pas ce qu'elle lui faisait qui allait la traumatiser. Quoique... Elle se redresse, cachant parfaitement sa grimace de douleur. Malheureusement pour elle, elle s'effondre à nouveau. Belle résistance mentale, mais le corps ne suit pas. Elle halète.

April -Oh je suis une vilaine. Je pourris la vie de Yuki, tu m'en diras tant.

Iranoe -Non, t'es pas vilaine, t'es complètement idiote. Incapable de vivre sans Yuki.

Sourire narquois. Provocation, encore et toujours. Elle sait que l'autre est suffisamment con pour marcher. Evidemment qu'elle marche. Lorsque le café bouillant entra en contact avec elle, elle frémit. Encore des coups. Elle finit par lâcher un gémissement. Douleur.

April -c'est vrai j'avais oubliée. Elle a eu James alors qu'elle était bourrée, et Kate on connait le père ? J'crois pas non... Et tu as tout a fait raison, Yuki n'a jamais tuée personne, c'est un ange cette fille.

Iranoe -Elle en a tué... Mais d'elle même. Tu dis que tu veux la protéger mais tu tues par plaisir, parce que c'est le seul moyen de te sentir vivante. Sans ça... T'es rien. Inutile, morte, un fantôme.

Elle laisse échapper un rire. C'est exactement ce que lui repprochent Hale et Andreas. Mais son rire s'interrompt quand son crâne heurta violemment les dalles du sol. Explosion de douleur. Elle perd pied, tout se disloque. Elle halète. Douleur. Déconnexion. Elle s'éloigne d'elle même, l'esprit en perdition... qui revient quand on lui transperce la paume. Elle lâche son second gémissement de douleur. Elle ferme les yeux et éclate de rire. Elle murmure.

Iranoe -Pathétique.

Elle attend la suite qui ne vient pas. Elle lève les yeux vers ce qu'il se passe. Un homme dans la pièce... Halewyn... Et tente de se relever tandis qu'il parle. Elle murmura d'une voix rauque.

Iranoe -Ti... Tiens... la... Je...

Elle finit par se mettre debout mais elle vacille. Elle se tient à son bureau puis à son fauteuil. La progession est lente tandis qu'elle ajoute.

Iranoe -J'ai... qu... quelque... chose... à... lui f...faire... Bouge... p... pas.

-
-

On m'a demandé.

Il suffisait de quelques instants auprès d'elle pour que le fils de Miguel retrouve un moment de sérénité. Il avait tellement savouré ses quelques instants en sa présence lors de cette nuit là, que toutes celles qui l'avaient suivi, avaient été mouvementer de plusieurs rêves plus ou moins coquins, et dans tous les situations possibles avec sa tendre moitié. Oh, il n'y avait pas eut que du sexe, ne vous inquiétez pas, mais le fils héritié des Almadovar était assez sélectif dans ses souvenirs. Et ceux qui le marquent le plus, forcément... Dakota ferma doucement son tiroir après avoir revisionné avec un petit air rêveur la plupart de ses souvenirs où il y avait la beauté de sa vie, celle qui éclairait son coeur de part son simple regard. Dakota se leva doucement, l'envie soudaine d'aller voir Iranoe. Cela faisait quelques semaines maintenant qu'il allait lui rendre une petite visite au moins trois fois par semaine pour lui montrer qu'il était toujours là pour elle et que sa compagnie lui faisait du bien autant qu'il s'efforçait de lui en faire. Avec rapidité, il monta les escaliers de marbre du château de Poudlard avec une certaine élégance noir, le regard légèrement hautain alors que son air arrogant ne cessait de prendre place dans cet homme au fur et à mesure des jours le séparant de sa douce.

Arrivé au second étage, il ne put s'empêcher de s'arrêter comme il le faisait désormais, sur les lieux du crime de son cousin qui lui manquait un peu plus chaque jour. Un air grave sur son visage, effleurant la pierre qui avait effleuré son crâne lorsqu'ils l'avaient retiré du couloir, il déposa un baiser sur son index et son majeur pour y caresser la pierre avant de se relever et de faire un signe de croix particulièrement rapide. Se retournant sur ses pas, il reprit la direction du bureau d'Iranoe avec une certaine tiédeur dans le regard. Son esprit vagabondé, son regard était ailleurs, et son corps se mouvait avec grâce sans réellement avoir besoin de son hôte pour se diriger là où il voulait aller. Rien ne le préparait à ce qu'il allait voir. Lorsqu'il prononça le mot de passe et qu'il commença à gravir les escaliers, l'hispanique entendit brièvement des paroles étouffés ainsi qu'un crie de...

- Yuki !

D'un coup de pieds, il défonça la porte, sa baguette sortie. Hale s'approchait de Yuki. Putain, elle était là ! Il posa son regard sur elle, et il comprit. Il ferma doucement ses yeux, puis, il s'avança au côté de Hale, du moins, de façon à ce qu'ils la prennent en tenaille. Il lui avait suffit d'un regard pour comprendre Iranoe, et d'un clignement de l'oeil pour voir que l'autre salope d'April avait prit possession du corps de sa moitié. Pointant sa baguette sur April, il incanta :

- Incarcerum !

Les ficelles jaillirent de sa baguette pour prendre la forme de cordes de marins.

« Non, t'es pas vilaine, t'es complètement idiote. Incapable de vivre sans Yuki. »
« Je dirais plutôt que c'est le contraire mais chacun sa vision des choses... »

Elle prit alors une cigarette qu'elle alluma en toute sérénité. Tirant quelques taffes dessus, elle rejetait la fumée dans les yeux d'Iranoe. Une douleur qui vous brule comme si vous alliez devenir aveugle. Un nouveau rire, puis elle donna d'autre coup. Passant une main dans ses cheveux, elle tourna autour d'Ira, avant de sortir sa baguette et de lui infliger un sortilège de magie noire.

« DOLORIS ! »

Un rire glacial et sonore s'échappa de l'être de Yuki. Les personnes qui connaissait bien Yuki aurait tout de suite vu que ce n'était pas elle, mais il n'y avait personne a part April et Ira qui ne se défendait pas. Elle lui écrasa alors ensuite son mégot de cigarette sur l'épaule, après avoir lever le sortilège.

« Elle en a tué... Mais d'elle même. Tu dis que tu veux la protéger mais tu tues par plaisir, parce que c'est le seul moyen de te sentir vivante. Sans ça... T'es rien. Inutile, morte, un fantôme. »
« Pff. Tu veux plutôt dire que j'ai tuée les personnes qui souhaitaient tué Yuki de leur côté. »

Elle laissa quelques secondes de répis a Iranoe, avant de lui infliger de nouveau un violent coup au crâne. Un sourire satisfait, elle entendit la porte s'ouvrir et Hale dans le cadran de celle ci. Un regard noir. Tout son petit jeu aller s'arrêter. Non. Elle s'amusait tant.

« Eh April, tu sais pas te tenir tranquille ? Notre conversation ne t'a rien appris ? »
« J'suis un peu sourde d'oreille je crois... Enfin tu sais rien n'est perdu, avec le temps peut être que je commencerais a être plus... Attentive. Oui. C'est ça, attentive. »

April fumait une autre cigarette avec sérénité lorsqu'elle sentit ses poignet se faire attraper fermement par Hale. Commencant a crier des jurons de part et d'autre, elle se defendait comme une véritable furie. Alors qu'elle se debattait comme une folle, elle vit Dakota déboulée dans le bureau. Son coeur se serra, non pas pour elle, mais pour Yuki comme si elle sentait sa présence. Mais enfermée a double tour on ne sait ou, elle était impuissante et ne pouvait que regarder la scène de la ou elle était. Alors elle n'eu pas le temps de dire ouf que des lianes emprisonnaient son corps, sans qu'elle ne puisse bouger.

« J'ai... qu... quelque... chose... à... lui f...faire... Bouge... p... pas. »
« NON. YUKI N'EST RIEN SANS MOI... SI VOUS L'AIMEZ VOUS NE POUVEZ PAS LUI FAIRE CA SI VOUS L'AIMEZ... »

Alors c'est la fin ?

De toute sa vie, elle n'a jamais fait preuve d'autant de détermination. Même face à son père, elle s'était rebelléée et il lui avait fallu pas mal de journées continues de torture pour qu'elle ne bronche plus. Mais là... C'est pire. Elle se laisse infliger une douleur volontairement. Un peu plus ou un peu moins, de toute manière... Hale va bientôt pouvoir l'appeler réellement "la morte" si rien ne bronche. Sous la fumée, ses yeux pleurent, histoire de calmer la brûlure. Mais elle n'ajoute rien de plus. C'est assez dira t'on. L'autre ne voit rien d'autre que la colère et son envie de la massacrer. Bien... Quelques instants plus tard, un doloris. Elle laisse échapper un gémissement de douleur, plus fort que les autres. Ca aussi, elle a apprit à encaisser. Enfin, le sort s'achève. Elle ne bouge plus, trop occupée à reprendre son souffle.

Autres mots, nouvelle provocation. Colère... Douleur. Son crâne explose un peu plus, noyant un peu plus ses idées qui semblent disparaître. Seule une chose lui reste en tête: faire ce pour quoi elle se fait taper. Elle va pour se redresser quand il y a une nouvelle personne qui arrive. Elle ne réagit pas. Se lever. Avancer.

April -NON. YUKI N'EST RIEN SANS MOI... SI VOUS L'AIMEZ VOUS NE POUVEZ PAS LUI FAIRE CA SI VOUS L'AIMEZ...

Elle plisse les yeux sous les cris. Douleur mais elle continue à avancer. Chancelante mais face à elle, elle lâche.

Iranoe -Quand je te dis que t'es qu'une idiote.

Et sans attendre de réponse, elle pose deux doigts ensanglantés sur son front. Elle ferme les yeux pour se concentrer. Merde... Les mots... Elle plisse les yeux quelques secondes avant de se décontracter. Trouvés. L'instant d'après, elle murmure l'incantation et se force à rouvrir les yeux pour suivre le moindre mouvement d'April... Enfin Yuki... Tout dépend. Elle finit par pouvoir planter ses yeux dans ceux de son amie. Et au même moment, elle lance son esprit. Recherche de Yuki. Ca lui prend un moment Et quand elle a trouvé la jeune femme, elle bataille pour intervertir Yuki et April. Quand c'est fait, elle vacille légèrement avant de reprendre pied. Bientôt achevé. Elle recommence son incantation en traçant quelques symboles qui sont absorbés à l'instant même. Elle n'a pas lâché son regard. C'est seulement au moment où elle retire sa main qu'elle la quitte des yeux.

Elle baisse la tête en se reculant d'un pas. Douleur. Elle ferme les yeux. C'est terminé. Elle murmure pile avant de s'effondrer sur le sol.

Iranoe -C'est... fi...nit.

C'est quoi ca? Ca lui donne envie de dégueuler. Pathétique. Yuki est deux dans son corp? Sait elle vraiment ce que c'est que d'être deux dans un corp? C'est facile les dédoublements de personnalité. Quand on commence à s'assumer, tout se règle tout seul.

Si seulement ca pouvait marcher de même dans son corp. Il est deux, ils sont un. Aussi différent qu'indissociables et ce, depuis plus de 30 ans. Bref, compliqué mais en même temps si simple.

Dakota arrive. Encore lui? Non mais il est condamné à le voir se trimballer dans son champ de vision ou quoi? Quand il incarcere Yuki, Le phoenix Noir laisse aller la tendre gorge avec reluctance. Recule de deux pas et analyse la situation. Regarde tout. Du rituel d'Iranoe à l'effet. Quand elle s'écroule, il la ramasse avant de la déposer sans douceur mais sans brusquerie sur le divan.

Tu sais pas ce que t'a fait Iranoe... J'parle d'expérience. Ca l'aura pas le résultat escompté. Une lobotomie moldue aurait été préférable.

Ignorant Dakota, il prends Yuki par la mâchoire et la regarde dans les yeux. Il hume délicatement.

Alors petite fleur. On est une ou simplement une demi? Ca aurait été tellement facile t'assumer et t'accepter. Ta solution de facilité, on s'en reparlera voir si elle était si idéale. Sceller ton double? De la merde si tu veux mon avis.

Il la relâche. Retourne vers Iranoe.

Jte laisse avec ta poule. J'vais m'occuper de la morte. Malheureusement pour elle, j'ai à faire.

Invité

L'hispanique ressentit une profonde douleur au niveau de son palpitant. Se passant une main avec force sur son sein gauche, comme pour tenter de le calmer, il se mit à inspirer difficilement tournant la tête vers la fenêtre qu'il allait ouvrir préférant ne pas voir la scène qui se déroulait devant ses yeux. Certes, April était entrain de se faire baiser dans tous les sens du termes, mais Yuki souffrait. Il posa son front contre la pierre froide, fermant ses yeux avec douleur ne se concentrant uniquement que sur sa respiration. Il faisait abstraction du reste, il valait mieux que ce soit ainsi. L'hispanique souffla quelques secondes, se retournant vers les trois individus avec un visage aussi pâle que la mort, ce qui était tout à fait étrange étant donné qu'il avait habituellement cette profonde peau matte qui faisait partit intégrante de son charme naturel.

Hale était penché sur Yuki, un mauvais rictus sur son visage. Dakota s'en approcha doucement, comme pour contempler les méfaits d'Iranoe et du Phoenix, avant de voir ce dernier se retirait pour s'approcher de la directrice de Poudlard. Le geste tremblant, il s'agenouilla près du divan, et il la saisit contre lui avec un geste tout plein de tendresse. Lui déposant un baiser sur le front, il la souleva doucement pour s'asseoir sur le divan, avant de poser la tête de Yuki sur ses cuisses. Délicatement, comme si elle eut été faite en sucre, il lui caressa doucement le front, puis, passant ses doigts dans ses cheveux, il regarda Hale proche d'Iranoe. Doucement, il parla :

- Iranoe va s'en sortir, Halewyn ?

Ce n'était pas un même ton dont il le dispensait habituellement. Celui ci n'était pas faible, mais il faisait preuve d'un certain respect malgré quelques traits d'arrogances encore bien perceptible pour une oreille affutée. Il se sentait terriblement mal, il attendait que l'une d'entre elle veuille bien bouger.

Hale -Tu sais pas ce que t'as fait Iranoe... J'parle d'expérience. Ca l'aura pas le résultat escompté. Une lobotomie moldue aurait été préférable.

Elle sourit. Pas l'un de ses éternels sourires neutres ou impénétrables, un simple sourire. Pas assez de courage pour garder son masque de neutralité. Elle ferme à demit les yeux avant de les rouvrir. Elle murmure pour qu'il soit le seul à pouvoir l'entendre.

Iranoe -Ce n'est... que provisoire. Je... C'est... réversible... Indications... dans la lettre, sur mon bureau... Hale, je....

Silence. Elle ferme les yeux. Elle perd pied de plus en plus vite. Déjà, elle ne sait plus ce qu'elle veut lui dire. Ses mots se sont perdus dans un océan de confusion. Elle... oublie mais mets ça sous le compte de ce qu'il vient de se passer. Tout ira mieux quand elle se sera reposé. Elle sent quelque chose qui l'attire mais lutte pour rester consciente. Douloureusement, elle leva sa main pour l'observer d'un air absent. Tiens... Elle est blessée... Elle laisse échapper un rire presque dément.... juste avant de somber dans l'insconscience.

hj: VOUI c'est court et puis TOC

Invité

Tout se passa très vite. April vit avec horreur Iranoe faire quelque chose qu'elle aurait préférée évitée. Gigotant dans tous les sens, se débattant des lianes qu'avaient lancé sur elle Dakota, elle ne pu échappée a l'incantation d'Iranoe, fut obligée de céder la place a Yuki. Une profonde douleur se fit sentir dans tous l'être de la cadette des Harada. Elle poussa alors un cri des plus persant. Deversant toute sa douleur, fendant l'air en deux de par son cri plaintif. Elle tomba alors a terre. Mais elle n'eu pas le temps de souffler et de voir les dégâts qu'avaient causer April, qu'elle sentait une forte pression au niveau de sa machoire. Regarde Hale dans les yeux, elle resta impassible, ne transmettant aucune emotions.

« Tu sais pas ce que t'a fait Iranoe... J'parle d'expérience. Ca l'aura pas le résultat escompté. Une lobotomie moldue aurait été préférable. »
« IRAAAA ! »

Détournant son visage pour regardée son amie, elle sentit les larmes lui montées aux yeux. Cela ne pouvait être que l'oeuvre d'April. Laissant une larme coulée sur sa joue, elle voulue s'approchée de son amie, mais ses forces diminuaient de secondes en secondes, et la pression d'Hale se fit plus forte, replongeant ses yeux dans les siens.

« Alors petite fleur. On est une ou simplement une demi? Ca aurait été tellement facile t'assumer et t'accepter. Ta solution de facilité, on s'en reparlera voir si elle était si idéale. Sceller ton double? De la merde si tu veux mon avis. »
« Ravie d'avoir ton avis, maintenant lâche moi... IRAAA ! »

Puis elle tomba alors d'un coup. Quelques minutes s'écoulèrent, elle se sentit alors pris pour être poser dans quelque chose d'assez confortable et sa tête posée sur des genoux. Un baiser sur son front. Elle essaya de bouger, mais il fallut quelques minutes pour réussir a poser sa main sur le genou de Dakota. Un gemissement de douleur accompagnait chacun de ses gestes. Se redressant, elle se cala contre Dakota, comme si elle refusait de voir ce qu'elle avait pu infligée a son amie.

« Iranoe va s'en sortir, Halewyn ? »
« Qu'est ce que j'ai fais... »

Forgive me.

Ce n'est... que provisoire. Je... C'est... réversible... Indications... dans la lettre, sur mon bureau... Hale, je....

Il a un bref mouvement du menton montrant qu'il a compris, tasse les pieds de la femme juste avant que Dakota ne s'assied dessus. Avec un grondement irrité, l'assassin rallonge le divan. C'est pas fait fort...

« Iranoe va s'en sortir, Halewyn ? »
« Qu'est ce que j'ai fais... »

Il tâte le front d'Iranoe, prends son pouls à la carotide.

Réponse à la question numéro un, oui ca devrait. A la deux une belle merde.

Jugeant qu'il n'y a aucun danger pour la vie de Sayuri, il va au bureau, farfouille un peu et trouve la lettre (tu me la mpera ou l'écrire ci dessous). Puis commence à lire.

Je présume que si on lit cette lettre, c'est simplement parce que je ne suis pas suffisamment en forme pour expliquer les tenants et les aboutissants du sceau que j'ai probablement apposé sur Yuki. Tout d'abord, si April est désormais scellée, c'est pour deux raisons. L'une d'elle est "simplement" le fait que Yuki doit avant tout se retrouver avant d'accepter April. A la réflexion, je ne suis pas certaine qu'un sceau définitif soit une bonne chose. Le provisoire n'est là qu'en simple aide. Elle a besoin de temps.
La manoeuvre pour retirer le sceau n'est pas compliquée à comprendre. Il suffit simplement de réciter la formule qui est écrite sur un parchemin roulé et posé sur la seconde étagère de la bibliothèque de droite. La cire du sceau est bleue... Pas compliqué. Prévoir néanmoins une réaction violente de la part d'April. Je doute qu'elle apprécie vraiment de s'être fait avoir... Bref. Je conseille d'aider Yuki à ne "faire qu'une" avec April. Sinon, tout ça n'aura servit à rien.
Si par malheur, Yuki décide de "se débarrasser" définitivement d'April, il suffira de faire ce qui est dit dans le parchemin sceller de rouge. C'est douloureux, bien plus que le sceau provisoire. Et c'est encore plus dangereux pour celui qui le pose. Il y a un risque de s'enfermer en même temps qu'enfermer April. Je ne crois pas que cette alternative soit possible. April sera trop méfiante... Ou peut être pas. Elle est peut être trop imbue de sa "puissance" pour être posée. Si on en vient à poser ce sceau, j'espère vraiment que l'on aura discuter avec Yuki et qu'elle soit sûre d'elle et de ce qu'elle veut. April et elle ne sont qu'une tout en étant deux. Elles ont besoin l'une de l'autre mais aussi de s'accepter.

En ce qui concerne l'Ecole. Je tenais à l'officialiser mais c'est Apshodèle qui en reprend les rennes durant mon absence qui sera peut être que provisoire. Tous les papiers sont à jour, la transition se fera sans problème. Pour le reste... Enrique sait ce qu'il doit faire.
Passons aux choses plus personnelles qu'on fera suivre, j'espère. Première personne: Andreas. Je suis désolée de te laisser. Je n'ai pas vraiment eut le choix si je voulais donner à Yuki quelques temps de répits. J'espère que tu me comprendras. Prends soin de toi et des enfants, je t'aime.
Kenji: Ne culpabilise pas. Ca te sert à rien. Je t'aime.
Yuki: Ne t'en veux pas. Je savais ce que je faisais. Prends soin de toi et de ta famille.
Dakota et Enrique: Je vous fais confiance pour prendre soin d'Asphodèle et tout le reste. Courage.
Halewyn: Merci.

Je pense que c'est tout. J'ai oublié des personnes, je le sais. Mais je n'ai plus le temps. Une pensée pour ceux que j'ai oublié.

Iranoe.

Invité

- Qu'est ce que j'ai fais...
- Réponse à la question numéro un, oui ca devrait. A la deux une belle merde.

Dakota s'abstint de répondre. Hale avait raison, et en ce moment précis, même si c'était du devoir d'April, il ne pouvait s'empêcher de penser Yuki responsable. Après tant d'années, elle n'avait pas réussis à la contrôler et il ne pouvait s'empêcher de sentir une certaine douleur en son coeur. Il n'arrivait pas à s'enlever l'idée de sa tête qu'elle était coupable quelques parts. Pour Dakota, c'était comme si cette dernière avait conservé April pour se protéger. A cause d'elle, il y avait eut tellement de chose, tellement de douleur... Il se leva, lorsqu'elle se retira, il ne voulait même pas lui jeter un regard.

Dakota ne se sentait pas capable d'affronter le regard de Hale ou d'Iranoe. Yuki avait encore tout niqué. Enfin, April. Iranoe, Hale... Pourquoi ne pouvait elle pas tenter de la contrôler ? Et cette haine qu'elle avait sur le visage à chaque fois qu'elle était là... Dakota sentit une haine, une colère soudaine l'envahir. Il leva son pied pour envoyer un grand coup de pied dans le bureau avant de les regarder et de se retirer sans un mot. Il en avait marre. Il réussissait à régler des problèmes et voilà qu'il y en avait d'autres. Un bref regard à Hale, il tâta sa poche de pantalon, et il y trouva ce qu'il cherchait. Son << Remède >>. Il claqua la porte derrière lui.

» Miss Carter -