» Don't Worry, Be Happy *

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NE VOUS INQUIÉTEZ PAS, SOYEZ HEUREUX.

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Le soleil était plaisant à regarder. Calme de nature et pourtant si attractif en même temps. De vue, il ne bougeait pas d'un pouce, mais chacun de ses rayons plaisait à son entourage. Malgré ses risques d'explosions future, on ne pouvait envisager un jour sans. Chaque source de chaleur rend une personne heure, jusqu'à rendre un corps en harmonie avec cette source. Rainbow ne cessait de la regarder, ne voulant en aucun cas le voir se dissiper, par chance, c'était seulement le début de la journée, enfouie dans ses draps, cela faisait déjà quelques minutes qu'elle essayait de trouver la force de se sortir du lit. Mais lorsqu'elle y songeait à peine, se dégageant de l'utopie céleste, elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer Jake à côté d'elle. Son corps ruisselant de sang, et imbibé d'alcool. Et après ça, un visage parfait, harmonieux, s'engageait à côté du cadavre. Maligne en tout point, c'était Stefany, la meilleure amie de Billie. Elle souriait, montrant du doigt Jake, puis se désignant. Elle commençait à se déshabiller, doucement, laissant penser à un acte de nécrophilie. Soudain, l'ancienne Serdaigle se recroquevilla, chassant cette image de son esprit. Elle ne pouvait s'arrêter de songer à lui*, à elle*, ils étaient trop important pour elle. Ils avaient beau l'avoir déçu en tout point, elle ne pouvait s'empêcher de croire en leur innocence, et d'imaginer un tout autre scénario, mêlant des personnes pourtant accompagnée d'alibi. Elle devenait totalement obsédée de par cette affaire, durant son adolescence, elle eut le temps d'élucider nombreux de mystère, mais lorsqu'ils la concernaient, elle se retrouvait dans une passe. Une putain d'impasse.

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Toc, toc, toc.

« Moui, j'me prépare et j'arrive. »

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Jess William Rainbow. Il était toujours aussi adorable. Billie ne s'était pas confiée à lui au sujet de l'enquête, mais, tout comme son père, il avait surement deviné l'ambition de sa sœur. De plus, sachant qu'elle était éperdument amoureuse de Jake, il pouvait être certain de sa souffrance. Se pinçant la lèvre, l'étudiante d'économie s'étira les bras tout en baillant. C'était le rituel de chaque matin. Sa veste et son pantalon (trop large) faisant office de pyjama, n'étaient pas vraiment à elle, c'était ceux de Jake, qu'elle ne pouvait plus quitter par nostalgie. Sans prendre le temps de se passer un coup de brosse, elle transplana jusque dans la cuisine. Son frère sursauta à son arrivée, et ce n'était pas inhabituel.

« Alors, ils sont où ces pan cakes ? »

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Un sourire en coin, Billie se tourna et attrapa l'assiette derrière elle, elle manqua de peu de se brûler la main, et elle pouvait déjà entendre les sarcasmes se propageant dans l'esprit de Jess. Il ne disait rien, mais c'était tout comme. La jeune femme attrapa donc un chiffon, qu'elle munit autour de sa main droite, et déposa l'assiette sur la table après l'avoir une nouvelle fois prise en main. Les parents devaient certainement être déjà au travail, et la petite Jacky avait décidé de rester à Poudlard pour les vacances, ne souhaitant pas passer Noël avec « cette garce de Billie », mais qu'elle rechignait tout de même de ne pas être aux côtés de Jess, cependant, elle avait ajouté à sa lettre « PS. Mais ne t'inquiète pas Billie, tu l'as deux semaines alors que MOI, je l'ai toute l'année. Oh et, mauvais noël, mauvaise année et – surtout – porte toi mal » très joyeux, n'est ce pas ? Mais c'était tellement « normal » que l'ancienne Serdaigle n'en était même plus étonnée. Parfois, un tel charma avec sa sœur la rendait dingue, mais il n'y avait aucune solution, Jacky ne changerait pas d'avis la concernant. Après avoir ajouté du beurre et de la confiture à plusieurs de ses pan cakes, Billie les engouffras les uns à la suite des autres. Il fallait savoir que, le matin, cette dernière a un gros appétits – ce qui ne veut pas dire qu'elle pèse dix fois sa taille.

« Excellent ; un vrai homme de maison, tu seras. »

« J'dis pas le contraire frangin. Merci, mais, y aller, je le dois. »

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Elle prononça ces mots tout en déposant un baisé sur le front de son frère, suivis d'une grimace. N'allez pas de suite croire à quelque chose allant jusqu'à l'inceste, non, c'était un acte tout à fait affectif qui n'allait pas plus loin. Billie avait beau être proche de son frère, elle ne pouvait s'imaginer autre chose qu'une simple bise sur le front ou la joue, ce serait pour elle pire qu'un blasphème. Alors qu'elle transplanait dans la douche pour se préparer, Jess restait dans la salle de bain, nettoyant toute la vaisselle de sa sœur. Il n'avait pas pour objectif d'être « homme de maison » comme l'avait dit ci-dessus sa sœur, mais était une personne serviable et aimable, qui faisait tout pour satisfaire les autres. Il n'était pas las d'une telle tâche, mais plutôt heureux de l'accomplir pour aider, et ça, sa sœur l'avait comprit depuis bien longtemps. Cette dernière, sortant de la douche aussi vite qu'elle y fut entrée, attrapa ses fringues de la veille en plus de ses sous-vêtements, et les enfila d'une traite. Elle devait passer voir Diego depuis déjà trente minutes, il allait – encore une fois – la massacrer pour son retard. Mais bon, ton côté, il y était habituée, parce que le jour où Billie Ella Rainbow arrivera à un rendez-vous à l'heure, les poules auront des dents (elles en ont?mince). Un coup de brosse en passant, l'ancienne Serdaigle n'était pas le genre de fille qui passait son temps devant un miroir. D'ailleurs, elle les détestait. Prenant quelques affaires en vitesse, sans oublier son portable (et oui, on critique les Moldus mais on se sert d'eux et de leur technologie, c'est bien connu) puis transplana.

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La vue changea, les immeubles cachaient – malheureusement – les rayons du soleil. Ça n'obligeait pas à Billie à penser aux deux amants, mais elle ne pouvait s'y résoudre pour autant. C'est pourquoi il était devenu nécessaire qu'elle ait une vie sociale régulière, de façon à ce qu'elle puisse se changer les idées. Voir Diego était donc excellent pour la santé :`D. En parlant du loup, Rainbow pouvait voir ce dernier à la fenêtre torse nu. (Malheureusement xD) on ne pouvait pas voir le bas de son corps (han V.V). Mais on pouvait en conclure qu'il avait anticipé le retard de son amie. Cette dernière enclencha le bouton d'alerte de l'immeuble, de façon à ce qu'il lui ouvre sans pour autant débarquer à l'aide du transplanage (ce serait sournois en sachant qu'il se trouvait en petite tenue :`D). Elle attendit donc, en ayant en tête les six escaliers à traverser pour atteindre le troisième étage. Ils pourraient pas mettre des ascenseurs, bordel de merde ?

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T'es qu'une enflure, une merde, c'est tout ce que tu es !

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Bah, voyons, c'est reparti ! Qu'est ce que t'as ce matin ?

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Qu'est ce que j'ai ? QU'EST CE QUE J'AI ? ET CA, C'EST QUOI ?

Diego se mordit la lèvre avec douceur, une légère envie d'exploser de rire de sa propre connerie. C'était dommage, la journée avait pourtant si bien commencé. Il avait fallu qu'elle le trouve... Mais quel idée de le laisser dans son pantalon ? Il l'avait complètement oublié. Le pendentif d'Arya, avec écrit un "truc" dont il n'avait tenu aucun regard. Il s'en fichait. Il voulait à tout prix la revoir, alors il le lui avait retiré. Cependant, Ashley semblait y tenir une certaine importance. Elle y jeta rapidement un regard, puis, elle vit avec plus de précision ce qu'il y était écrit. Elle le regarda étrangement. Comme blasé. Diego lui lança un regard interrogateur, levant un sourcil pour bien appuyé qu'il s'agissait d'une question. C'est qu'elle était blonde voyez vous ? Et même si il était difficile de suspecter Diego énervé, il l'était énormément. Il en devenait juste sarcastique et particulièrement casse couille dans tous les sens du terme. Là, elle allait en prendre plein la gueule, autant qu'elle lui en mettrait, si elle était bonne joueuse. Avec expérience, Diego savait qu'il avait toujours eu le dernier mot et qu'Ashley allait sûrement vouloir s'excuser en lui offrant son corps.

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Yon ? C'est un nom masculin, vrai ?

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Sûrement, c'est du basque... J'ai une tête de basque ?

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Tu me trompes avec un... T'es gay ?

Elle semblait dégoutée. Diego eut un léger sourire. Non. Non, il ne l'était pas. Du moins, plus. Ou alors, si, mais ce n'était qu'avec lui. Il avait gagné son coeur sous forme de jeu, et il l'avait emporté en même temps qu'il était mort. Donc oui, il le fut. Guillèn était, est, et serait le seul homme qu'il aurait dans sa vie. C'était assez étrange... Diego l'était. Mais personne n'avait été au courant de cette histoire qui avait duré plus d'un an, si ce n'est les intéréssés, et la soeur de Guillèn avec qui Diego sortait en parallèle. C'était... Le bon temps. Il lui explosa de rire au nez, un rire sans joie, particulièrement difficile à supporter lorsque l'on est énervé.

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Et tu te fous de ma gueule ?

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Non, non. Je ne me fous de ta gueule qu'à 50 % de ce que tu penses, en réalité... Je ne suis pas gay. Non, je l'ai prise à une charmante colombienne qui jouait du bassin avec une telle beauté et souplesse... Rien à voir à ton côté mécanique de la chose... C'était... Purement sexuelle.

Elle rageait. Cela se voyait. Diego également, mais le fait qu'elle s'énervait à ce point, semblait l'apaisé d'une certaine façon. Elle tenait à lui, il le savait. Oh, oui qu'il le savait. Jake, Roy... Ils lui avaient dit qu'Ashley n'était pas le genre de fille qu'il devrait avoir... Cette dernière était trop "m'astuvu" pour ne pas dire "parleàmamain". Elle était plutôt du genre à être contente de se taper le plus beau gars de Londres qu'autres choses pour pouvoir le montrer au copine. Puis d'après elle, Mikomi aurait été tellement exécrable avec elle, si jamais Diego rompait avec elle. Bref, une histoire de femme qui lui prenait plus la tête qu'autre chose... Il était temps d'y mettre fin... Mais avec vice. Diego souriait déjà. C'était ça qui faisait toute la différence entre lui et ses oncles, chose que sa mère n'avait jamais pu voir. Fallait bien rester angélique aux yeux de quelqu'un non ? Et pourquoi pas de la mère ?

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Donc... Tu ne l'aimes pas ?

Elle semblait soulager, jusqu'à ce qu'elle se remette à penser.

Mais pourquoi lui avoir pris ?

Son plan en tête pour la jarter de là, -

Trophée...

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Alors... Tu m'aimes toujours ?

Elle semblait déconfite. Diego prenait son pieds rien qu'en imaginant sa tête demain matin lorsqu'il la foutrait dehors. Enfin, demain ou après demain, en tout cas, il allait bien lui faire croire que c'était redevenue comme avant. Elle se rapprocha doucement de lui, posant ses mains sur ses hanches recouvertes par son caleçon. Diego la prit contre lui, serrant sa tête de sa main contre son épaule, tout en reprenant le pendentif avec son autre main pour le lancer sur la chaise sur lequel il attérit.

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Oui...

Qu'est ce qu'il faut pas faire pour se venger... Diego avait ce petit sourire qu'elle croyait timide, mais en réalité... La pauvre... Il ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de douleur à l'idée de ce qu'il allait lui faire. Cependant, il était décidé. Tanpis. CASSE TOI ! Elle releva doucement la tête de son épaule pour y déposer un léger baiser avant de le regarder droit dans les yeux, le regard larmoyant, un sourire de bonheur sur ses lèvres. Diego en avait mal au coeur.

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Bon, je dois y aller. A ce soir !

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Ouais...

Ils s'embrassèrent de tout ce qu'il y a de plus sérieux, puis elle s'éclipsa en transplanant. Diego resta quelques secondes, le bassin appuyé à la fenêtre, les bras croisés. Finalement, il se releva, attrapant des affaires propres pour aller à la douche.

[XxXxXxX]

Dans un nouveau caleçon, Diego était de nouveau appuyé contre la fenêtre, le regard porté vers le soleil. Mais qu'est ce Billie foutait ? Encore une fois, elle était en retard. De combien cette fois ? 30 minutes ? 1 heure ? 2 ? Diego n'en savait rien. Cependant, il savait qu'elle était en retard et qu'elle allait l'entendre. Enfin, bon, connaissant Diego, il allait juste lui péter une remarque. Mais elle y serait, ça, c'était sûr. Tiens ! là, voilà. Diego eut un léger sourire en la voyant arriver. Il se retourna pour aller ouvrir lorsqu'elle appuya puis, il revint dans sa chambre pour s'habiller d'un pantalon bleu marine plutôt ample, avec un sous pull noir, bref, comme à l'accoutumé quand il n'avait rien à faire. Son cours d' histoire de l'après midi, il allait sûrement le sécher, et il ne travaillait pas de la journée. Mettant le pendentif d'Arya autours du cou, avec son pendentif catholique, il ressortit de sa chambre pour aller sur le seuil de la porte de son appart', l'ouvrant, il l'attendit devant, les bras croisés, le regard légèrement repprobateur, mais tout de même content de la voir arrivé.

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