Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 Qu'on vienne le chercher. [ Libre ]

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Jared Yeats
Elève en 7ème Année à Serpentard
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Jared Yeats


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MessageSujet: Qu'on vienne le chercher. [ Libre ]   Qu'on vienne le chercher. [ Libre ] Icon_minitimeLun 11 Fév - 16:13

« Elle est ma poupée d’opaline. »

Elle dansait. Le feu brûlait derrière elle. Aucune musique, juste le craquement du bois. Magnifique créature. De longues jambes ciselées et interminables. La courbe des hanches prometteuse. Le sein petit mais délicieux. Le rêve masculin, banal. Parfait. Un visage plein de candeur où brillaient ses yeux vert d’eau. Un petit sourire de ses lèvres pommes. Elle était à lui. Il fixait sa peau laiteuse. Sa propriété. Son caraco de soie aux mille reflets. Il frotta ses mains sur le velours vert de son fauteuil. Son corps était raide, son esprit calculait tout. Il ne pouvait se détendre. Elle dansait, dansait face à lui. Il n’était pas normal. Aucune excitation. Il la voulait juste, à lui, rien qu’à lui. Il l’afficherait dans une vitrine entre la plante verte et le buffet. Elle tenta une approche vers lui, d’un geste de la main il la renvoya.

« Danse. »

Il pourrait la regarder ainsi pendant des heures. Les ombres apparurent. Noires, on y distinguait juste des yeux, de toutes les couleurs, où l’envie jaillissait. Ca le rendit fou. Il prit une cigarette dans sa poche de jean. L’alluma. Le goût, il ne l’avait jamais vraiment apprécié. C’était l’odeur qui lui plaisait. Il posa sa main sur son entre jambe. Rien. Il ferma les yeux et fit son geste habituel : pencher la tête. Non, non c’était impossible. Ses yeux se tournèrent vers les ombres. « Désir, désir ». Et elle dansait toujours.

« Embrasse-moi. »

Sa voix était caverneuse. Elle s’exécuta. Elle posa ses fines mains sur ses genoux et pencha son visage. Parfum capiteux, elle tendit ses lèvres pulpeuses et les écrasa en douceur sur celles du jeune homme. Il ne bougeait pas. Une main sur l’accoudoir, l’autre tendue, avec sa cigarette. Il la repoussa. L’ange est à terre. Son premier baiser, aucun chamboulement.

« Danse. Danse. DANSE ! »

Il ne voulait que ça. C’était son bien. Elle danserait même avec ses pieds imbibés de sang, le visage crispé, la sueur parcourant son corps et les gémissements comme tempo. Elle se releva et repris. Elle refoula ses larmes. Les poupées ne pleurent pas.

« Ton prénom. »

« Andréa. »

Dans un souffle. Elle ne lui retourna pas la question, inutile. Jared. Un beau jeune homme. Il aurait voulu l’enchaîner. Mais les ombres furent plus fortes. Elles la saisirent.

« Elle n’est pas pour toi, Jared. C’est une illusion. »

« Non, non. Elle est à moi, MOI. »

Bye bye, baby doll.


Ses yeux s’ouvrirent en grand. Il ne vit que les formes des lits. La lune brillait de son faible quartier. Il était couvert de sueur. Sueur froide. Il tremblait. C’était un rêve. Son premier rêve du genre. Et non, son corps n’avait pas toujours de réaction au désir. Il se leva et passa devant les autres lits. Certains avaient du découcher. Direction la salle de bain. Il ne fit pas attention aux bruits qu’il pouvait faire. Il était toujours très silencieux. Il détailla son visage dans le miroir. Ses cheveux étaient emmêlés par la sueur, ses yeux brillaient d’un éclat délavé soulignés par de fines cernes. Etrangement, il était encore plus beau ainsi mais il ne le vit pas. Il se déshabilla, ôtant son caleçon noir et son T-shirt gris perle. Il se regarda de haut en bas. Collez lui un peu de poitrine, des hanches un peu plus fortes et là, on obtiendrait une fille. Pour la première fois de sa vie, il se trouva trop maigre. Il fonça alors sous la douche. Une vraie orgie d’eau chaude. Le savon moussa. Il voulait se décrasser. Il y resta une bonne demi-heure minimum. Il se sécha longuement, appréciant la serviette chaude et moelleuse. D’un coup de baguette magique, ses cheveux bruns étaient secs et brillants. Il les recoiffa. Son visage, il n’y fit rien. Il avait toujours cette gueule cernée. Constatant qu’il avait oublié de prendre des vêtements, il noua la serviette autour de sa taille et retourna dans la chambre. Pas pudique pour un sou, il s’habilla directement dans la chambre. Ses camarades dormaient de toutes façons. Au lieu de prendre sa robe de sorcier toute prête, il chercha dans sa valise. Il y prit une chemise blanche à rayures bleues verticales et un jean foncé. Tout en bouclant sa ceinture, il regarda l’heure : 3h47. Il fallait qu’il sorte prendre l’air.

C’était un garçon bien, c’est clair. Il lui arrivait de trop boire ou de trop fumer. Mais il travaillait bien et ne se battait jamais. Normal, il n’a pas beaucoup de relations. C’était un solitaire arrogant qui ne parlait que pour le profit. Dehors le froid lui agressa le visage, il garda tout de même son blouson en cuir ouvert. Il se posa sous le plus grand arbre de Poudlard, au bord du lac. Il jeta, pour le plaisir, une pierre qui dans un « ploc » sourd s’enfonça dans la noirceur des eaux. Son esprit tournait à 100 à l’heure. Voulait-il aimer ? Il avait toujours été heureux comme ça. Il se remettait à peine de son illusion estivale. Et voila qu’il rêvait d’une nymphette qui ne lui faisait pas monter la seule once d’envie. Juste un désir possessif. Il colla une Lucky dans sa bouche sans l’allumer. Gosse perdu au milieu de ce monde. Il revoyait les ombres la saisir, ses cheveux miel voletant. Il voulait aimer. Oui. Oui. OUI !

Que quelqu’un vienne le chercher.
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Rose Mandrake-McIllian
Elève en 7ème Année à Gryffondor
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MessageSujet: Re: Qu'on vienne le chercher. [ Libre ]   Qu'on vienne le chercher. [ Libre ] Icon_minitimeLun 11 Fév - 18:34

HJ : Désolée je m'incruste mais il me fallait un post un peu nostalgique pour ma Rose =)


    Une poupée sans éclat et passive allongée sur un fauteuil d'un rouge écarlate, reposant bien trop pâle d'une expression morte. Son visage impassible contemplait de ses yeux bleus sans saveur le feu frémissant de la cheminée froide. Son regard absent et las lui affligeait un jugement infâme, celui de la non existence. Rares étaient les moments de repos, sa tête blonde posée sur son bras alangui sur l'accoudoir, les flammes vivantes dansant dans ses yeux ternis, elle pensait, écoutait, aspirait à ne pas exister. Mais la vie était là, perle transparente. Elle était aveugle malgré cette étincelle dans ses yeux azurs. Rose soupira mais ne détourna pas le regard de ce feu crépitant. Trop de questions en écho dans son esprit, tant de tourments indiscibles, tant de peurs réprouvées. Maintes fois l'on passa devant elle, l'appelant par son nom, mais il n'y avait pas de réponse, trop évasive. Cent fois elle pourrait voiler la lune de ses douleurs trop incomprises, sa peur de trop s'attacher la faisait souffrir, elle qui voulait s'en préserver. Ses lèvres trop rouges murmurèrent alors quelque chose, une chanson trop brève, mais soit, elle respirait encore.

    Plus aucun bruit alors, sinon le hulullement de la chouette scandant ses cris d'assaut. Lentement Rose ouvrit les yeux sur la salle commune à présent déserte et noire. La Gryffondor frissona, c'était cette dernière flamme éteinte qui semblait l'avoir réveillée. Elle se redressa dans un bruissement, les gestes lents trahissaient son esprit encore endormi quelque peu, enfin elle s'étira. Ses yeux de nouveau pensifs se tournèrent vers les cendres de la cheminée, un soupir et Rose daigna se lever, tournant son regard vaporeux vers l'horloge fixée au mur. 3h20. La jeune fille ne bougea plus, elle n'avait aucune envie de se trainer vers les dortoirs. Elle souhaitait retrouver un peu de sa tranquillité, dans ses nuits silencieuses et désertes. Rose passa alors le seuil de la porte, déjà habillée de son uniforme, et murmura fébrilement un lumos dans l'air frémissant des couloirs.


    Grosse Dame - Baissez moi ça, baissez moi ça !
    Rose - Oh... pardon...
    Grosse Dame - En voici des manières !

    Le halo lumineux s'échappant de sa baguette faiblit, Rose l'avait dirigé à terre afin de ne pas plus importuner la grosse dame grincheuse qui se retourna en marmonant. Une légère fumée s'échappa de ses lèvres alors bleutées, le froid qui lui mordait la peau l'encourageait à marcher afin de se réchauffer. De nouveau elle frissonna, esquissant alors quelques pas en direction du Grand Hall. Les yeux posés à terre, elle laissa ses pas la guider en direction du lac, il n'y avait pas plus buccolique que cette plaque de marbre que le lac, la nuit tombée. Rose s'assit dans l'herbe fraîche et humide, les genoux contre sa poitrine, ses bras entourant sa tête blonde. Pourquoi tant de détachement, cette peur encore et toujours de s'attacher. Mais pourtant... on la disait bonne amie. Mais peu lui importait, s'accrocher aux autres était le risque à prendre de les perdre. Elle s'enfermait dans sa coquille, ne s'ouvrant que sur des relations amicales qui cesseraient d'exister l'an prochain. Ses doigts fins cherchèrent à tâtons quelque galet rond et froid, qu'elle jeta alors d'un air las et fatigué. Un bruit sourd se fit entendre, le plaisir de ce "ploc" et de ces ronds faits dans l'eau poussa la Gryffondor à s'emparer d'un autre galet. Mais comme un renvoi à son appel, un second clapotis significatif se fit entendre. La jeune fille détourna la tête. Là bas dans la noirceur de la nuit, une silhouette assise qui ne semblait pas l'avoir vue. Là bas peut-être, une âme aussi perdue que la sienne.

    - Hé ...

    Un sourire qu'il ne pouvait pas voir. Seuls ses cheveux blonds pouvaient prétendre à prêter reflet à la lune pâle. Un léger silence, elle attendit qu'il tourne les yeux à son encontre, était-il lui aussi à la recherche de réponses ? On ne venait jamais à la rencontre de la nuit au hasard.

    - Toi aussi, tu vis un cauchemar ?

    And i think i'll want to be alone
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Jared Yeats
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MessageSujet: Re: Qu'on vienne le chercher. [ Libre ]   Qu'on vienne le chercher. [ Libre ] Icon_minitimeMer 13 Fév - 3:16

Le coeur en perdition. Petit coeur, trop fragile pour être secoué. Jared n’est pas un dur, un fort, il n’est que délicatesse. Ca n’est qu’un enfant. Un enfant de 17 ans. Il est quand même entêtant. Ses beaux sourires sur son âme solitaire. La couche d’hypocrisie est si épaisse. Il leva ses yeux au ciel. Aucune étoile et le quartier de lune peiné à briller sous ce ciel couvert. Il frissonna, fichues nuits d’hiver. Jamais il n’avait pris la peine d’observer le lac. Il n’avait pas soif de découverte. Noir, lisse, insondable, où dans ses entrailles d’agitent diverses créatures. Jared en élément naturel, en gros. Il recommença à jeter des cailloux, sans faire de ricochet. Il déplia ses grandes jambes et passa sa fine main sur son front pâle. Il avait encore des sueurs. Le Serpentard se sentait sale, sale. Comme si ses dernières pensées nocturnes faisaient de lui un lépreux. Jared, terriblement chaste, n’avait jamais encore accordé un seul petit baiser, bien que les occasions fussent nombreuses. Il n’avait avait eu envie qu’une seule fois d’une fille. Il avait réussit à se convaincre d’oublier son visage. Blonde ? Hâlée ? Petite ? Plus aucune idée, mais pour l’information, c’était le contraire…

- Hé ...

Imperturbable, il tourna ses yeux vers la voix. Une voix douce, calme et féminine. Il ne voyait que des cheveux blond pâle. Mais il devina qui était cette blonde. Rose Mandrake-MacIllian. Bien qu’il ne la connaissait que de vue et de nom, Jared était sûr que c’était la personne la plus délicate qu’il pouvait voir. Frêle avec un air de biche. Jolie fille. Sous un certain angle, elle lui rappelait sa chère mère. La même douceur. Il ferma ses yeux clairs et visualisa son visage : de longs cheveux blonds vénitiens ondulés qu’elle attachait en chignon, les mêmes yeux de caracal que son fils, très fine et petite, souvent juchée sur des talons, un châle autour de ses épaules pâles et une odeur de poudre. Cette odeur, que Jared pouvait encore sentir sur les vêtements qu’elle lui envoyait régulièrement. En plus de ses réactions parfois puériles, le jeune homme était atteint du complexe d’Œdipe, même si ça ne fût jamais formulé clairement.

- Toi aussi, tu vis un cauchemar ?

Ses yeux pâles brillaient dans la nuit, on pouvait distinguer un sincère étonnement dans ceux-ci. Cette question, toute simple, le toucha. Milles interrogations jamais formulées, enfuies, jaillirent. Pourquoi ne pas lui dire d’aller se faire voir ? Non, non. Il se leva et se dirigea vers elle. Il prit sa main dans la sienne. Puis la lâcha et s’assit devant le lac. Une sorte de remerciement incompréhensible. Sa gestuelle était assez limitée, ses expressions aussi. Mais là, c’était spontané. Il enleva ses chaussures noires ainsi que ses chaussettes blanches. C’est agréable, l’herbe humide qui vous pique et chatouille les pieds au point de vous gratter. Le jeune homme apprécia cette nouvelle sensation. Cauchemar ? Cauchemar. Il chercha les mots justes, économe en paroles comme il était. Mais non, il délia sa langue :

- «Ma vie, c’est un rêve, tu vois. J’ai ce que je veux quand je veux. Je n’ai jamais eu froid, faim. Je n’ai jamais eu avoir honte de moi, il s'arrosa le bras avec l'eau glaciale du lac, je travaille bien. Mes parents m’aiment, il ne précisa pas que son père aurait voulu qu’il suive ses traces : gryffondor-auror. Le cocon parfait. Un rêve matérialiste. Je m’y suis toujours plus. Pas besoin des autres : des connards. Moi-même j’en suis un, quand on y pense. Je ne sais pas aimer…»

Il baissa sa tête brune, il se sentait faible, con. Une voix lui disait de se taire. De se casser et d’aller dormir. Non, il ne pouvait s’arrêter :

- «Et je crois….que… j’aimerai bien… Il y en a eu une… Partie… Mince. Je ne suis pas un modèle d’éloquence… Je ne sais même pas pourquoi je parle, enfin si, j’en ai envie. Ce n’est pas extraordinaire ce que j’ai…»

Il était méconnaissable. Petit garçon abattu. Sa voix était toujours placide, blanche mais son visage maladif et cerné tranchait. Elle ne vibrait pas d’émotion. Il se souvient de cette nuit où nombreuses de ses paroles avaient étés ponctuées d’un rire stupide. Au fond de son cœur, c’était un bordel de sentiments.

- Et toi ?

Une question lui traversa l’esprit bien qu’elle n’ait strictement aucun rapport :

« C’est vrai ce qu’on dit ? Que les âme perdues se rencontrent ?»

Il était terriblement ignorant. Pardonnez-le.
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Rose Mandrake-McIllian
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MessageSujet: Re: Qu'on vienne le chercher. [ Libre ]   Qu'on vienne le chercher. [ Libre ] Icon_minitimeJeu 14 Fév - 0:35

Give my gun away when it's loaded


    Le silence semblait s'être figé malgré la brise sifflant dans les branches des arbres dénudés par l'hiver. Il n'avait pas répondu à son appel, se contentant de tourner les yeux vers elle. Elle le reconnut alors, ce Serpentard toujours évasif et si silencieux. Sans doute était-ce pour cela qu'il n'avait pas daigné lui donner une réponse, la laissant dans ce doute hésitant. La jeune fille tenta alors de le dévisager sous les rayons pâles de la lune, voir s'il se cachait derrière ces yeux interrogatifs du dédain, de la gêne ou encore de l'étonnement, mais bien vite elle en détourna son regard bleu, le posant alors au sol. C'était sombrement idiot, comme question. Rose ferma les yeux l'espace de quelques secondes dans un soupir. Ces effluves de l'herbe fraîche, ce vent froid glissant contre sa peau, et ces maudites questions qui revenaient sans cesse. Un bruissement léger, comme un souffle un peu trop vif. Rose rouvrit les yeux avant de sentir une main froide enserrer la sienne. Elle lui sourit alors, quelque peu étonnée toutefois, observant sa fine silhouette qui s'assit à ses côtés. Jared se mit à son aise, et la jeune fille de ses bras entourant ses genoux observait dans un très léger sourire ce jeune homme au visage de lune.

    «Ma vie, c’est un rêve, tu vois. J’ai ce que je veux quand je veux. Je n’ai jamais eu froid, faim. Je n’ai jamais eu avoir honte de moi, je travaille bien. Mes parents m’aiment. Le cocon parfait. Un rêve matérialiste. Je m’y suis toujours plus. Pas besoin des autres : des connards. Moi-même j’en suis un, quand on y pense. Je ne sais pas aimer…»

    Pas besoin des autres. Rose tourna la tête vers le lac noir, pensive. Elle n'avait pas cette même conception, mais étrangement le mal était le même. Ils évitaient ces autres. En outre la jeune fille passait son temps à se faire discrète, fuyant les regards et faisant en sorte que ceux-ci glissent sur elle sans la voir. Plus encore ce furent ces derniers mots qui la perturbèrent. Et elle, savait-elle aimer ? Son coeur dans un écrin d'argent dont elle en avait égaré la clef, volontairement. Cette souffrance atroce des gens asservis aux blessures était là, sans qu'on ne puisse étrangement trouver ni la cause ni le remède, sinon peut-être le malêtre qui hante les jeunes gens de son âge. Mais quand son coeur s'étonnait de ne plus battre, son âme lui répondait que c'était leur absence. En un sens, elle comprenait parfaitement ce que le jeune homme voulait lui dire. Elle non plus, n'était pas malheureuse... A la surface. Impossible de trouver les mots. Lui non plus.

    «Et je crois….que… j’aimerai bien… Il y en a eu une… Partie… Mince. Je ne suis pas un modèle d’éloquence… Je ne sais même pas pourquoi je parle, enfin si, j’en ai envie. Ce n’est pas extraordinaire ce que j’ai…»

    Un sourire, un rire bref et léger, ses yeux pétillants s'étaient posés sur lui de nouveau. L'hésitation troublée du Serpentard la toucha. Elle repoussa une mèche de ses boucles blondes venant cacher son regard bleu.

    - Tu me fais rire, dit-elle de sa voix douce. Enfin je veux dire...

    N'allait-il pas prendre mal cette réflexion, alors qu'il n'y avait rien de moqueur dans ses propos teinté d'un trouble certain ? Rose voulut renchérir, mais ne trouva pas les mots, toujours pas. Sa tête blonde posée sur ses bras trop pâles, elle fixait les brindilles d'herbe qu'elle arrachait d'un air distrait, son regard complice et amusé se posant de temps à autres sur Jared. Elle l'avait toujours vu comme quelqu'un de froid, tant son regard glacial était pour elle un peu trop impressionant, mais jamais Rose n'était venue à juger ce Serpentard qu'elle ne connaissait pas.

    - Et toi ?

    Un léger silence soudain, Rose lâcha cette herbe humide qu'elle avait entre les doigts. Son regard pensif fixait le lac, elle cherchait à mettre des mots sur ses pensées, ses craintes, ses questionnements. Pour la première fois, la jeune fille s'apprêtait à se livrer. Il était plus facile de se confier à un inconnu, il ne nous jugeait jamais. Quand bien même elle pouvait se sentir idiote en livrant ses craintes, il y avait peu de chances que Jared aille les scander sur les toits. De plus, les deux camarades ne semblaient pas si différents. Les paroles de la jeune fille le confima alors. Ses yeux bleus glissèrent vers cette voûte trop noire piquetée de quelques étoiles. Un bref sourire vint se dessiner sur ses lèvres rosies, consciente déjà qu'à sa première phrase elle se faisait l'effet d'une pauvre petite fille riche et malheureuse. Ce n'était pas en soit ce qu'elle désirait.

    - Disons que ... je vais chez mon grand-père chaque été, dans son manoir. Ce n'est pas ce que l'on pourrait appeler la complicité parfaite. Un sourire bref, Rose continua. Mes parents... sont partis. Je n'ai plus que mon frère mais tu vois...j'ai peur des autres. On s'attache, on s'aime et finalement on s'abandonne. Je peux aimer, seulement je n'en éprouve pas l'envie... Non disons que je n'ai pas la force. Si j'aime quelqu'un, il me laissera tomber. Je ne sais pas... si tu comprends ce que je veux dire...

    Des propos flous et nébuleux, Rose se perdait dans ses mots, espérant qu'il comprendrait. Elle n'était pas parvenue à affirmer que ses parents étaient aujourd'hui décédés, se refusant de jouer les martyrs, mais aussi et surtout parce que cette simple phrase lui aurait arraché une larme qu'elle se refusait. Ainsi abandonnée, la jeune fille avait peur qu'on ne la délaisse de nouveau. Une épreuve de trop pour elle. La jeune fille sourit de nouveau, dans un bref rire faussement enjoué, mais elle ne souhaitait pas refroidir l'athmosphère.

    - Je vais finir vieille fille avec sept chats et six hibous.

    Rose s'allongea doucement, son regard fixé vers le ciel, ses mains blanches posées sur son ventre, pensive. Elle se repassait intérieurement les paroles du Serpentard, essayant d'y trouver une issue.

    - J'ai besoin des autres, j'essaie juste de me prouver le contraire. Ce n'est pas ton cas ?

    « C’est vrai ce qu’on dit ? Que les âme perdues se rencontrent ?»

    Un murmure soudain. Rose se tourna sur le côté dans un bruissement, sa main frêle soutenant sa tête blonde. Son regard bleu semblait chercher la réponse sur le visage du jeune homme, et le silence s'installa quelques instants. Puis un sourire, enfin.

    - C'est la nuit qui les rapproche.

    Rose semblait sourire de sa réponse, néanmoins elle était plus que sérieuse. Etait-il possible que sous cette lune, deux êtres un peu trop murés dans leur silence parviennent enfin à parler de leurs craintes ?
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Jared Yeats
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MessageSujet: Re: Qu'on vienne le chercher. [ Libre ]   Qu'on vienne le chercher. [ Libre ] Icon_minitimeVen 15 Fév - 4:31

Dans 3 heures, il ira prendre sa douche, puis déjeuner et enfin marcher. Marcher sur ce château en croyant qu’il a le contrôle sur tout, alors que tout lui échappe. Mais pour l’instant, il se sentait bien sur cette herbe humide, l’air glacial qui se heurtait contre ses pieds et mains nus. Il tourna la tête un quelques secondes vers la Gryffondor, assise à ses côtés. Elle était si douce. Il ne se demandait pas à quoi il pouvait ressembler en ce moment même. Pour une fois son physique ne lui importait pas mais c’était son cœur. Bam bam. Oui, il en avait un. Un petit, qui ne supportait pas les changements, les questions. Un cœur fermé, étouffé. Il avait réussit à l’ouvrir, un tout petit peu. Ses paroles ne pouvaient être rien pour une de ses personnes expansives dont les états d’âme n’étaient un secret pour personne. Pour lui, c’était énorme. Un petit rire. Il se tourna vers Rose, lentement, le visage figé. Il pu voir ses yeux bleus pétiller.

- Tu me fais rire, dit-elle de sa voix douce. Enfin je veux dire...

Il sourira à son tour. Son ton n’était pas moqueur et même si il l’aurait été le jeune homme n’aurait pas mal réagit : un défouloir humain. Ils étaient là, au bord du lac. Elle, ses bras pâles serrant ses genoux, et lui pieds nus dans l’herbe. Ils cherchaient tout deux les mots pour compléter leur phrases, sans y arriver. Mais le silence pour deux personnes solitaire n’a rien de gênant. C’est ça qui est merveilleux. De plus, ils ne se connaissaient pas, leur cœur mis à nu ne serait pas exposé à tout le monde. Les gens serait bien étonner de voir ce Yeats aux milles manières, à l’indifférence défiant toutes limites, au sourire parfait, aux soupirants, à l’arrogance infantile, comlétement perdu dans les mœurs numéro une des humains, tous âges confondus : l’amour.

- Disons que ... je vais chez mon grand-père chaque été, dans son manoir. Ce n'est pas ce que l'on pourrait appeler la complicité parfaite. Un sourire bref, Rose continua. Mes parents... sont partis. Je n'ai plus que mon frère mais tu vois...j'ai peur des autres. On s'attache, on s'aime et finalement on s'abandonne. Je peux aimer, seulement je n'en éprouve pas l'envie... Non disons que je n'ai pas la force. Si j'aime quelqu'un, il me laissera tomber. Je ne sais pas... si tu comprends ce que je veux dire...

Il fixait toujours le lac, n’ayant pas tourné ses yeux vers la jeune fille, même quand elle parlait. Il fronçait les sourcils. La jeune femme aussi était perdue par l’amour. La réputation de son frère, il la connaissait. Bien que Jared ne fut pas présent au bal, il sut dès le lendemain ce qu’il s’était passé. Elle pouvait aimer et n’en n’avait pas envie ? Jared resta perplexe mais y trouva un morceau de la réponse tant attendue. Elle aussi, n’arrivait pas à trouver les bons mots. Leur cœur était trop fermé pour ça. C’est pourquoi le jeune homme ne prit pas peine de le chercher avec soin, quand il se tourna vers Rose :

« Partis ? Comme ça ? »

Son ton était direct. Il était rarement curieux et ne s’en voulait pas. Il aurait dû, évidemment mais non.

« Je comprend. Au fond, moi aussi, je dois savoir aimer mais jamais je n’ai été effleuré par cette envie. Pourquoi ? J’en sais rien. Sûrement à cause de mon cocon parfait. Le seul amour dont j’ai eu besoin, et dont j’ai besoin, c’est celui de ma mère. »

Sa mère. Il a toujours été farouchement autonome, au grand désarroi de sa mère, elle qui aimait tant vanter les mérites de son fils. Pourtant son monde tourne autour se sa mère.

« Être quitté ? Hum… Ouais, quand on croit voir la bonne personne. La belle. Celle qui au milieu des filles qui vous entourent, brille. Et qui part, comme ça…. Je n’ai pas eu le temps de lui dire les chamboulements que j’ai ressenti… »

Jared, Jared, ouvre ton cœur. Petit bout par petit bout. Les paroles de la blonde l’apaisaient. Rose rit à nouveau, un rire curieux mais commun à Jared.

- Je vais finir vieille fille avec sept chats et six hiboux.

La blonde s’allongea dans l’herbe. Ce fut au tour de Jared, d’avoir un petit rire doux. Ils n’étaient pas si différents.

« Ah pas d’hiboux pour moi, je n’aime pas ça. Mais avec mon chat, si je le pouvais, je ferais tout pour qu’il vive aussi longtemps que moi… »

C’était très égoïste et enfantin, mais il ne le pensait pas. Oui, il voulait garder son beau chartreux toujours avec lui. Peut-être parce qu’au fond, il avait peur de la mort. Ce sujet tabou chez lui. Il n’y pensait même pas. Tout comme il ne voyait pas le danger. C’était quelqu’un qui aimait le concret mais qui ne voyait jamais plus loin que le bout de son nez, refusant d’admettre certaines réalités.

- J'ai besoin des autres, j'essaie juste de me prouver le contraire. Ce n'est pas ton cas ?

Il se tourna vers Rose, pour la voir. Il se frotta la tête. Elle avait le don de lui faire remuer l’esprit. Peut-être parce que c’était la seule personne à qui il s’était confié.

- « Je ne sais pas. Evidement ici, on vit avec les autres et je n’y ai vu qu’un intérêt matériel. Oh, à vrai dire, je n’ai pas d’amis… »

Son ton était naturel, il pensait ce qu’il disait. Il y avait Nyla pour lui, il avait une petite affection. Après les autres, ils lui étaient neutres, sauf Harada : ils ne pouvaient pas se voir. Il y eu un nouveau silence que Rose rompit en un sourire.

- C'est la nuit qui les rapproche

C’est vrai, sûrement. Il hocha la tête, ponctué d’un « hum » ne trouvant rien à redire En temps normal, jamais, au grand jamais, il ne se serait assit ainsi dans l’herbe humide et ensuite bavarder avec la première fille qui passe. Il était toujours calme mais sur son visage ça n’était plus de l’indifférence mais un air serein. Il visualisa une photo chez lui, que ses parents avaient laissé. Il devait avoir sept ou huit ans. Ils étaient en vacances, en Irlande, Jared avait retroussé son pantalon et chaussures à la main, il donnait des petits coups de pieds dans l’eau. Sur la photo animée, on le voyait sourire et rire doucement. Sans réfléchir une seconde il fit pareil. Il se leva et mit un orteil dans l’eau. Il réprima un couinement. Il était idiot, tout élèves de Poudlard l’avaient déjà fait et lui, à 17 ans, il peinait à mettre un orteil. Il inspira et il y mit enfin ses deux pieds. L’eau était gelée. Mais il ria. Un tout petit rire, comme un ronronnement de chat.
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Rose Mandrake-McIllian
Elève en 7ème Année à Gryffondor
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MessageSujet: Re: Qu'on vienne le chercher. [ Libre ]   Qu'on vienne le chercher. [ Libre ] Icon_minitimeVen 22 Fév - 18:42

    Il n'était pas si douloureux, au final, de se livrer ainsi. Au contraire plus elle s'exprimait, plus elle se sentait libre. Ces mots enchainés finissaient par sortir, d'une fluidité plus naturelle et moins difficile. On ne disais jamais que Rose était peu bavarde, elle l'était lorsqu'il s'agissait de parler un peu de tout et de rien, et des autres également. Mais lorsque la conversation tournait autour d'elle, la Gryffondor avait tendance à en détourner habilement la discussion, voire de lâcher un bref "Je ne veux pas en parler" lorsqu'on appuyait trop lourdement sur la question. Ce côté direct qui surgissait de temps à autres, elle l'avait hérité de sa mère, dont la mauvaise foi était bien souvent sans limite. Mais cela la faisait sourire, lorsqu'elle était enfant. Rose était lasse de se montrer trop discrète, mais elle ne pouvait faire autrement, incapable de s'affirmer devant les autres. La jeune fille voulait tellement ressembler à sa mère, franche, tête brulée mais si douce, que bien souvent elle venait à se demander ce qu'elle ferait à sa place. Une sorte d'identification, qui au final n'était pas vraiment sain. Par moments, consciente de ce désir poussé de lui ressembler, Rose sa calait devant un miroir, regardant distraitement son reflet, se demandant ce qu'elle était vraiment. Elle en était venue à la conclusion qu'elle était une jeune fille quelque peu naïve et manquant de confiance en elle, mais qui par moment avait son caractère bien trempé. Une personnalité difficile à cerner aussi bien pour les autres que pour elle même. Et la plupart du temps, cet instant de réflexion se finissait sur un soupir exaspéré.

    « Partis ? Comme ça ? »

    Rose regarda alors Jared qui s'était enfin tourné vers elle. Le silence s'installa le temps d'une pensée brève, celle où la jeune fille se refusait à lâcher un bref "oui" comme elle l'aurait fait habituellement. Il était grand temps qu'elle se confie un pue plus, autrement qu'à son frère. Ses yeux soudain tristes se tournèrent vers le lac, comme si la question du Serpentard lui avait fait du mal. Mais c'était loin d'être le cas, c'était surtout le fait que sa question se faisait aussi office de réponse. Oui, partis comme ça. Ils s'en étaient allés un jour de la maison pour ne plus jamais en revenir. Mais la vérité n'était pas sensiblement la même.

    - Partis... Pendant la dernière bataille de Poudlard.

    Par Merlin, qu'est-ce qu'elle pouvait haïr sa réponse. Cela faisait trop longtemps qu'elle s'était voilé la face, se refusant à s'imaginer cette fin tragique durant la bataille contre les mangemorts. Pour autant Rose ne les haïssait pas, elle se ranger plus dans la neutralité, là où les uns ou les autres choisissaient leurs camps. Jared parla alors de sa mère, et la jeune fille lui sourit. Tout enfant, parce qu'ils le demeuraient tous, avait besoin d'une mère. Elle se rendit compte alors que son cas n'était pas unique dans un sens, et cela lui faisait du bien. L'amour d'une mère était irremplaçable, et faisait souffrir par son absence. Le Serpentard lui parla alors vaguement de ses sentiments. Je n’ai pas eu le temps de lui dire les chamboulements que j’ai ressenti… Il aurait été mentir d'affirmer que Rose ne s'était pas demandé de qui il pouvait s'agir, sa curiosité se lisait dans ses yeux bleus mais elle n'osa pas poser la question, et elle s'allongea alors.

    « Ah pas d’hiboux pour moi, je n’aime pas ça. Mais avec mon chat, si je le pouvais, je ferais tout pour qu’il vive aussi longtemps que moi… »

    Elle eut un bref rire amusé. Il était vrai que Jared était connu, disait-on, pour n'aimer que son chat. Une fausse vérité pour elle, on ne pouvait affirmer n'aimer personne lorsque l'on s'attachait à un animal. Il y avait toujours cette notion d'attachement à un autre.

    - On fera un élevage alors.

    De nouveau un sourire, ses yeux fixaient distraitement les étoiles sans les voir vraiment. Mais son regard se tourna vers Jared lorsque celui-ci affirma n'avoir aucun lien d'amitié. Dans un silence la jeune fille s'était redressée, pensive et sans jamais le lâcher du regard. Elle ne savait quoi dire. En outre elle se demandait si le Serpentard ne jouait que trop bien son jeu, d'être aussi froid envers les autres, pour ne pas avoir d'amis proches. Car en ce moment même la jeune fille trouvait sa compagnie agréable. Y avait-il deux Jared ou voilait-il son visage d'un masque d'acteur ? Ses yeux ne se détournèrent pas de Jared qui s'était levé sans un mot. La jeune fille resta assise, se demandant si une fois de plus elle n'avait pas sorti une idiotie. Mais elle esquissa un bref sourire lorsqu'elle le vit se poser près du lac pour y glisser ses pieds. Cette plaque de marbre noire et lisse ne l'attirait guère, et pourtant elle se leva à son tour afin de le rejoindre. Hésitante, elle mit alors sa main dans l'eau, mais la retira aussitôt.

    - C'est bien trop froid, dit-elle en se frottant les mains.

    Ah, enfin elle était là cette petite Rose fort peu entreprenante. Sur cette pensée la jeune fille fronça les sourcils et finalement ôta à son tour ses chaussures. Elle plissa fortement les yeux lorsque ses pieds glissèrent dans l'eau glaciale, se mordillant les lèvres dans l'espoir de ne pas sentir la morsure du froid. Enfin elle rouvrit les yeux dans un sourire.


    - Mais possible qu'à force de te parler tu ne le sentiras même plus. Ses pieds firent des vas-et-viens, provoquant quelques remous dans l'eau noire. Ce froid lui mordant la peau était presque intenable, il fallait qu'elle parle pour en oublier ce sentiment désagréable. Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Pourquoi tu persistes à ne pas vouloir aller vers les autres. Tu as peur ?

    Une questions qui la plupart du temps étaient mal prise des interlocuteurs, mais Rose en voulait la réponse.
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MessageSujet: Re: Qu'on vienne le chercher. [ Libre ]   Qu'on vienne le chercher. [ Libre ] Icon_minitimeDim 6 Avr - 1:18

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