It's Time To Die - Intrigue de H*

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Interdiction de Poster sauf pour Russel Mustang, jusqu'à nouvel ordre. Merci ! =)

Qui a dit "Mort" ? Non, en faites, Matthew n'était pas mort contrairement à ce que beaucoup avait cru comprendre sur sa disparition subite du monde de la magie. En effet, il avait reçu pour ordre d'Iranoe, de vérifier quelque chose concernant Heinrish Mustang, et le fait de voir cette chose si vraie... Cela lui avait fait un certain choc, il fallait le dire. En effet... N'était il pas celui qui l'avait abbatut d'un sort de désarmement en lui renvoyant le maléfice de la mort de la sorte ? Si... Mais, d'après ce qu'il avait vu, Heinrish Mustang semblait tout aussi vivant que vous est moi... Drôle d'humour, c'était vrai... Mais ne réapparaissait il pas comme Heinrish, alors que tout le monde l'avait cru mort pendant quelques semaines ? C'était drôle, et Matthew ne put s'empêcher de sourire.

Les couloirs de Poudlard n'avait jamais été aussi sombre en cette nuit du mois de Janvier. Le 15 pour être précis... L'anniversaire de Dakota où il n'avait pu se rendre malgré sa promesse faite à Chad. Oh, il avait une bonne excuse, c'est vrai, mais bon... Il ne pouvait s'empêcher de penser que Dakota allait lui en vouloir. Non, enfaites, peut être pas puisque ce dernier n'avait pas été mis au courant de la party qu'était organisé en son honneur par sa grande soeur Talia. Matthew monta les marches du premier étage pour se rendre au second, la cape relevée, le teint assez fiervreux. Il était fatigué. N'était ce pas normal ? Cela faisait peut être un bon mois, qu'il était pas rentré chez lui, qu'il n'avait pas vu Jolaine, qu'il n'avait pas dormi dans un bon duvet.

Qu'allait dire Iranoe ? Hein ? Allait elle remonter le niveau de sécurité de Poudlard ? Où allait elle virer les Mustang de Poudlard pour éviter que Heinrish est des approches ici, lui laissant la possibilité d'avoir encore une emprise sur le château de poudlard ? Matthew n'en savait rien, mais il comptait en discuter avec Iranoe, puis avec les autres directeurs et directrices de maison. Il le fallait, Poudlard pouvait courir un danger. Néanmoins, ce a quoi il ne s'attendait pas, c'était que le danger était lui même derrière lui et qu'il allait sûrement y passer sans qu'il s'en rende compte.

On sous-estimait souvent les enfants, par déduction logique, on avait également tendance à déprécier les adolescents. Une grave erreur lorsque ceux-ci appartenaient disait-on au monde des Sorciers. Possible que cette nuit, quelqu'un allait l'apprendre à ses dépends. Un feu faibli craquait dans la cheminée de pierre de la salle commune des vert et argent. Contemplatif, un jeune homme dont les yeux noirs et froids toisait ces flammes écarlates. Il attendait. Chacun de ses camarades étonnés passant auprès du Serpentard avait beau lui demander ce qu'il semblait guetter, l'aîné des Mustang se contentait de répondre qu'il était atteint d'une insomnie passagère. Son visage opalin restait de marbre, esquissant de temps à autre un léger sourire, il lui suffisait de se passer la scène en boucle, celle qui allait suivre, et il s'en délectait. Russel sentit alors une présence à ses côtés, le bruissement du canapé le fit sortir de ses pensées morbides. Auprès de lui, ses deux vipères, Nyla et Autumn, le fixant dans un regard complice.

Autumn - Qu'est-ce que tu fais là mon vampire, tu sembles préoccupé.

Le Serpentard esquissa un sourire sombre, il n'était pas troublé mais exalté par l'appel du sang et de la vengeance, un goût amer mais tellement suave. Il posa un oeil sur l'horloge de bois fixée au mur de pierre, il était l'heure. Enfin Russel se leva, déposa un baiser sur le front de Nyla avant de s'avancer vers la porte donnant sur la sortie de la salle commune. Le jeune homme se retourna une dernière fois dans un sourire, ses yeux luisant d'une douce et étrange folie.

R.~ Non, j'ai rendez-vous...

La porte s'ouvrit dans un grincemenent, sa silhouette se dessina faiblement sur le seuil, révélée par les rayons blafards de la lune transperçant avec difficulté les vitres opaques. Il était parfois difficile, de porter le nom célèbre de Mustang, tant certains s'évertuaient à le souiller. Russel s'en était fait le gardien, celui qui se dressait violemment contre ces parjures. Mais bien au devant de cela, portant ce nom comme un trophée, le Serpentard ne s'arrêterait pas à mi-chemin, ses ambitions de fer et sa volonté certaine le poussaient à se venger de celui qui parvint à défaire le Seigneur des Ténèbres. Ce père qu'il idôlatrait, dont il suivait les pas, celui pour qui il s'était plongé avec force dans la magie noire, celui qui était devenu sa quête personnelle. Ses pas lents et placides résonnaient dans les sombres couloirs déserts, le jeune homme habillé de noir savait où il allait. Sa ruse, sa discrétion, sa patience et son observation aiguisée avaient abouti. Le directeur des Gryffondors n'était pas mort, il oeuvrait au profit de la directrice, menant sa propre enquête sur le fameux Heinrish Mustang. Ce soir, il serait au château. Russel s'y était longuement préparé, abattre un ancien membre de l'Ordre du Phénix n'était vraiment pas chose aisée, ainsi pendant plusieurs mois, le Serpentard s'était plongé dans la théorie et la pratique intensives des sortilèges. Il se sentait étrangement confiant. Sans doute parce que la haine et la colère l'animaient, l'aveuglant de son désir macabre.

Avançant d'un pas certain, sa silhouette sombre dessinait les ressentiments violents qui allaient se jouer cette nuit, sans doute serait-ce lui ou Matthew, ce soir. Plus déterminé que jamais, empoisonné par la haine, Russel esquissa un étrange sourire. On le disait fou, parfois, il était pire. Le Serpentard se stoppa soudain, tendant l'oreille, des bruits de pas rapides se faisaient entendre, ainsi qu'une forte respiration, celle d'un homme faiblard. Tapis dans l'ombre, le jeune homme regarda passer la silhouette du Directeur des Gryffondors, ses yeux noirs et froids le placardant de sa colère bouillonnante. Ils étaient seuls, nul doute pour Russel qui reprit son chemin, suivant de loin cet homme qui bientôt paierait pour ce sacrilège fait à sa famille. Enfin ils arrivèrent au deuxième étage, et ce fut ici, que Russel décida qu'il lui arracherait son dernier souffle. Le Serpentard se stoppa, à présent loin devant lui, sa silhouette assombrie à peine visible, se tenait Matthew Malacci. La voix froide et implacable de l'aîné des Mustang résonna dans les couloirs. Le silence rompu fit tressaillir les faibles flammes des torches fixées au mur.

R.~ Vous me semblez plutôt en forme, pour un mort, Professeur Malacci.

Russel prit un air dégagé, presqu'agaçant de son surplus d'arrogance. Possible oui, qu'il avait trop confiance en lui, surtout face à un sorcier de cette envergure. Seul, il était peu probable qu'il vienne à bout d'un mage blanc de cette renommée, malgré ses connaissances en magie noire. Mais la chance semblait lui sourire, l'homme à plusieurs mètres de lui semblait exténué. Le jeune homme, comme pour jouer foncièrement la carte de la désinvolture, appuya son épaule contre le mur froid, faisant tourner sa baguette entre les mains, son regard de glace la fixant d'un interêt certain.

R.~ Dites, vous savez ce que les vilaines rumeurs disent sur moi et ma famille ? Elles disent que certains ici, veulent nous renvoyer du château.

Le Serpentard se redressa dans un léger haussement d'épaules, une moue significative sur le visage. Il semblait terriblement à son aise et décontracté, mais c'était là la vengeance qui l'animait plus encore. Russel poussa un bref soupir, avant de lâcher sa baguette du regard et d'avancer de quelques pas, pour se stopper à nouveau. Dans un froncement de sourcil faussement chagriné, un léger rictus hypocrite sur les lèvres, il renchérit alors :

R.~ Ah, la discrimination de nos jours... Tant d'efforts déployés pour éviter une réapparition du Seigneur des Ténèbres. Ca m'attriste quelque peu de vous certifier qu'il reviendra.

Nouvel haussement d'épaules. Le Serpentard semblait faire la conversation comme s'il s'agissait de la pluie et du beau temps. On disait de lui qu'il était surprenant. Mais cet homme affaibli semblait l'être plus encore, Russel était persuadé qu'il savait qu'un jour ou l'autre, il aurait à faire à lui. N'y avait-il pas plus culpabilisant, pour un enseignant, que d'attaquer un élève en pleine nuit ? L'aîné Mustang pencha la tête légèrement sur le côté, sa baguette tournant dans ses mains froides, son visage de marbre continuant de jouer la désinvolture et l'insouciance. C'était l'élève qui discutait tranquillement avec son Professeur. Un côté macabre se profilait de ce jeu malsain

R.~ Dites Professeur... J'ai toujours été curieux... J'aimerai savoir comment est mort mon père ? Avada ? Endoloris ? Ou bien quelque chose de moins...classique ?

Russel haussa les sourcils, aucune colère à l'horizon. Sinon une étrange sérénité alaramante. It's time to play your Requiem.

Vous me semblez plutôt en forme, pour un mort, Professeur Malacci.

Matthew sursauta. Plongé dans ses pensées tout aussi sinistre les unes que les autres, il n'avait pas particulièrement pensé au faite que des élèves pouvaient encore être debout à une heure pareil. Il se retourna doucement, retirant la capuche qu'il avait sur le visage puis, il le vit : Russel Mustang. Tiens, donc ! On parle du père et voilà que le fils, se pointe ! Matthew lui lance un regard ni chaud ni froid, puis, il lui dit :

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Allez vous coucher, Mustang. Vous n'avez rien à foutre dehors.

Déjà, Matthew se retournait pour continuer d'avancer de quelques pas en direction du bureau d'Iranoe dans le seul but de pouvoir la mettre au courant. Le couloir était désert, et à part celle de Russel, et la sienne, il n'y avait pas âme qui vive. Il se retourna à nouveau vers Russel lorsque ce dernier parla à nouveau, sans avoir pour autant bouger de sa place.

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Dites, vous savez ce que les vilaines rumeurs disent sur moi et ma famille ? Elles disent que certains ici, veulent nous renvoyer du château.

De quoi ? Qui a dit ça ? Que s'était il passé pendant son abscence ? Matthew n'en savait rien. Pourquoi Russel lui posait il toutes ses questions ? Matthew n'en savait pas plus que lui, sinon moi, vu le regard qu'il lui lança. Matthew s'approcha de quelques pas de Russel, tandis que ce dernier reprenait :

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Ah, la discrimination de nos jours... Tant d'efforts déployés pour éviter une réapparition du Seigneur des Ténèbres. Ca m'attriste quelque peu de vous certifier qu'il reviendra.

D'accord...

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Mustang, venez avec moi. La prise de substance illicite est interdit à Poudlard, visiblement, vous délirez.

- Dites Professeur... J'ai toujours été curieux... J'aimerai savoir comment est mort mon père ? Avada ? Endoloris ? Ou bien quelque chose de moins...classique ?

- Pardon ?

Matthew resta comme interdit. Pourquoi cette question tout à coup ? Que se passait il ? Il ne comprenait plus trop grand chose. Merde... Matthew lanca un regard scrutatuer sur le fils de Mustang, mais rien. Pas l'ombre d'une folie, pas l'ombre d'un mensonge, pas l'ombre d'un Joke. Matthew commença enfin à le prendre au sérieux. Quelque chose n'allait visiblement pas.

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Il est mort, c'est tout.

Fin de la discussion. Il empoigna la chemise du Serpentard, puis il commença à se diriger vers le bureau de la directrice.

Les répliques cinglantes de Malacci n'ébranlèrent pas le jeune homme. Par ailleurs son professeur ne semblait pas comprendre l'étendue de la situation, chose compréhensible, lorsqu'on avait face à soit une personne qui ne semblait pas étonnée de le voir aussi...plein de vie. Etrangement un léger sourire amusé se dessina sur les lèvres de Russel lorsque son enseignant lui parla de substances illicites, mais rien dans son comportement ne laissait prévoir ce qu'il pouvait se passer dans son esprit. Son calme étrange avait quelque chose d'angoissant, ses multiples questions présageaient d'un mauvais coup à venir. Néanmoins une étincelle de colère refit surface à la réponse de Matthew. "Il est mort c'est tout". D'une voix semi stupéfaite. C'est tout...? C'est tout ? Pour le Serpentard, c'était bien plus qu'une pauvre finalité, c'était bien plus qu'une réponse de quelques mots branlants, c'était sa raison d'exister, en ce sombre moment. Son regard noir se voila d'un faux amusement, étouffant un bref rire jaune, Russel avança de quelques pas, tentant de calmer son impulsivité qui ne demandait qu'à s'éveiller.

R.~ ...C'est tout ? Non vous ne comprenez pas, Professeur...

Il n'avait plus de sourire, plus de ton détaché, ce faux air innocent ne voilait plus son visage pâle. La colère avait mué son regard en une étincelle froide, à présent sa volonté d'en finir avec cet homme se lisait dans son attitude glaciale et haineuse. Russel sentit son coeur s'accélérer d'une animosité glaçante. Et alors que Malacci s'avançait vers lui, surpris par ses paroles, l'aîné Mustang continua son jeu morbide.

R.~ Je veux savoir... afin de vous faire l'honneur de vous apporter cette même mort. Mais qu'importe,

reprit-il dans un souffle,

si vous n'êtes pas bavard, je les essaierai tous sur vous... Jusqu'à ce que mort s'en suive. Il paraît que la souffrance n'est rien, comparé à l'agonie...

Membre de l'Ordre, mage blanc reconnu ou non, rien ne pouvait l'arrêter dans cette fièvre haineuse. La colère bouillonant dans son sang contrôlait son corps ennivré d'un désir de vengeance ardent. Il n'était plus consicent du danger, seul un objectif lui importait : le cadavre froid de Malacci. Celui-ci l'attrapa alors par sa chemise, tentant de l'entrainer sans doute vers l'antre de la directrice. D'un geste vif et rapide, sa baguette toujours dans sa main, Russel lui envoya une décharge, afin qu'il lâche prise. Rien de violent, pas encore, mais il parvint alors à se détacher de cet homme, dont le contact physique avait décuplé amplement sa haine. Le Serpentard se redressa, sa respiration saccadée par la fureur. Du sang, il n'aurait de répit que lorsqu'il entendrait sa voix déformée par la douleur. Son regard noir se fit de marbre, ses mains se crispèrent sur sa baguette, sa colère s'infiltrait dans ses veines tel du venin. Inconscient. Un sourire froid étira ses lèvres blêmes. Malacci aurait-il le cran de riposter sur un élève ? Lui le vaillant mage blanc qui avait réussi à mettre Heinrish Mustang hors d'état de nuire ?

R.~ On commence par quoi, Professeur ?

Un bref silence, d'à peine une seconde, et le jeune homme emporté par la haine leva sa baguette, ignorant le danger dont il devait faire face.

Endoloris !

D'aussi près, avec cette haine, cette volonté amère de le faire souffrir, amplifiée de sa fureur, il était à espérer que Malacci éviterait le sort. Qu'importait, il allait mourir...

Hein ? Matthew observait désormais Russel, avec une certaine appréhension. De la méfiance s'en échappait, et pour l'une des rares fois, il n'arrivait pas à saisir le comportement de l'un de ses élèves sinon, une haine inconsidérée à son égard. Matthew s'y était toujours attendu. En effet, et oui, c'était lui qui avait assassiné Heinrish Mustang en lui renvoyant un sort de mort que ce dernier lui même lui envoyait en pleine gueule. C'était assez étrange, cependant, de se retrouver devant son fils qui semblait ne vouloir qu'une chose : Se venger. Matthew eut un sourire goguenard lorsque Russel parla de nouveau.

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Je veux savoir... afin de vous faire l'honneur de vous apporter cette même mort. Mais qu'importe,

reprit-il dans un souffle,

si vous n'êtes pas bavard, je les essaierai tous sur vous... Jusqu'à ce que mort s'en suive. Il paraît que la souffrance n'est rien, comparé à l'agonie...

Matthew éclata d'un rire sans joie. Russel était d'un pathétisme. Réussirait il, seulement, à le faire saigné du nez, le fils de Malacci, ne se tarda pas de lui dire.

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Mais que crois tu donc faire, Mustang ? Tu vas fermer ta gueule et me suivre ! Me tuer... J'ai buté ton père qui était soit disant un puissant sorcier, et tu vas jouer les samouraïs ? Allez, viens avec moi !

Il le saisit par la chemise avec colère, et un certain sourire sans joie. Le fils de Enzo le tirait vers le bureau d'Iranoe mais il se passa quelque chose qui ne put que le faire sursauter. Jamais il n'aurait pensé que quelqu'un serait capable d'une telle chose à son égard, du moins, un élève. D'un coup, il retira sa main pour saisir la sienne à la suite d'une blessure dirons nous, pour qualifier cette secousse électrique. Il faisait face à Russel, baguette au vent.

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Serais tu devenu suicidaire, Mustang ?

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On commence par quoi, Professeur ?

Matthew fit un mouvement sur le côté pour éviter le sortilège. Puis, il pointa sa baguette sur l'armure qui se trouvait dans le couloir pour l'animer. Cette dernière s'approchait dans un cliquetis de bruits de ferailles. Il se refusait d'attaquer un élève même si ce dernier sortait des limites du réglement. Ce n'était qu'un enfant après tout, et puis, il comptait bien lui rendre la monnaie de sa pièce avec l'armure qu'il venait d'enchanter. L'armure tira son épée pour tenter de l'abattre sur la tête à Russel.

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Un endoloris... Souhaiteriez vous finir au Ben Nevis, Mustang ?

Une colère qui s'éveillait d'autant plus, piquée d'avantage par les propos de l'assassin. Ah qu'il était ironique de le qualifier ainsi, mais ne disait-on pas du Serpentard qu'il avait un humour noir et particulier ? Ses yeux sombres s'embrasèrent d'avantage de sa volonté de lui faire du mal, au plus profond de son âme et de ses entrailles, une envie folle de le crever comme un parasite indésirable. Il avait tord, il n'avait pas tué son père, il était vivant. C'était du moins ce que Russel s'évertuait à se dire depuis toutes ces années. Après tout, nombreux étaient ceux qui avaient cru à la mort de Malacci. Et il était devant lui, la mine fatiguée mais la patience dressée comme un fier étendard. Russel laissa échapper un faible sifflement suite aux propos du Directeur, une lueur folle brillant dans ses yeux. Bien sûr qu'il avait toute sa tête, mais cette incapacité de le cerner et de prévoir ce qu'il allait faire était toujours en soit une épreuve. Un rictus sombre se dessina sur ses lèvres. Ignare. Tu mourras sans même avoir eu l'honneur d'avoir assisté à la Renaissance de celui que vous craignez tous. Malacci évita le sortilège de son élève, Russel ne s'en étonna pas plus, malgré sa fatigue il avait du conserver sa dextérité. C'était l'heure, pourquoi vouloir retarder le moment où son cadavre encore tiède roulerait à ses pieds ? Certes il n'était qu'un élève, face à un mage blanc, mais ce n'était sans compter cette haine qui l'habitait. Le Serpentard devait se contrôler pour ne pas laisser sa rage exploser, tout devait se jouer avec finesse. Un léger rire s'échappa des lèvres ternes du jeune Mustang, ses mots évoquant alors ses pensées sur le moment.

- Un endoloris... Souhaiteriez vous finir au Ben Nevis, Mustang ?

R.~ Quoi vous ne souhaitez pas mourir tout de suite, vous voulez jouer ?

Le jeune homme haussa les sourcils, amusé. Le ton employé était celui qu'un adulte réjoui prenait envers un enfant un peu trop animé. Et bien soit. Qu'il esquive ses sorts s'il le veut, qu'il danse, qu'il s'épuise, mais il finirait par l'avoir. Son arrogance agaçante se profilait sur son attitude nonchalante, il irritait rien que par son regard amusé et insouciant, par ce manque de respect évident, par ses gestes impatients et sa volonté de le tuer qui paraissait utopiste. En outre Russel ne cessait de provoquer son Professeur par son insouciance évidente. Un cliquetis qui se fit de plus en plus sourd se fit entendre, faisant se retourner le jeune homme. Et tout alla si vite. Une épée lourde qui se levait au-dessus de lui, un bref mouvement de recul, et enfin un Protego qu'il lança au dernier moment. L'épée alla s'abattre avec force sur ce bouclier invisible dans un bruit de métal, couvrant le juron du jeune Mustang. L'armure enchantée n'abandonna pas néanmoins, continuant d'avancer vers lui, forçant le Serpentard à reculer, jusqu'à ce que ce celui-ci ne se lasse du jeu.

R.~ Locomotor Mortis !

Un sort faiblard, pourrait-on croire. Il aurait pu en outre exécuter un sortilège bien plus puissant, l'explosant comme une vulgaire boîte de conserve, mais une autre idée se dessina dans l'esprit perfide de Russel. L'armure se stoppa net, manquant de tomber sous le sort d'immobilisation, ses bras continuant de battre l'air dans un effort vain d'atteindre le jeune homme de son épée. Oui Malacci avait plus d'un tour dans son sac. Ainsi il ne touchait pas directement son élève. Russel esquissa un pas sur le côté, se plaçant près de cette armure qu'il fixait avec dédain, avant de lever sa baguette vers celle-ci. Un informulé. Le septième année était plus adroit que ce qu'il n'y laissait paraître. L'épée de fer glissa des mains de la vulgaire conserve, suspendue alors dans le vide, la pointe vers le bas, elle tournait et retournait sur elle-même sous les mouvements vifs du poignet de Russel.

R.~ Non vraiment vous êtes doué...

dit-il sans moquerie aucune, hochant doucement la tête, mais un sourire accroché à ses lèvres.

Je tenais à vous le dire, avant que ça ne tourne mal...

Son rictus s'effaça, le Serpentard pointa sa baguette avec force et dextérité vers Malacci, invitant l'épée à voler en sa direction, à la vitesse d'une balle de pistolet. Toujours plus de haine et de violence, les yeux du jeune Mustang concentré sur la poitrine de son professeur. L'embrocher de toute sa colère était en ce moment même ce qu'il désirait le plus.

Il fallait le reconnaître, Russel était quand même un élève exceptionnel. Sûrement deviendrait il aussi puissant qu'Heinrish... Peut être. Néanmoins, sa façon d'être sentait son père et il avait une certaine arrogance caractéristique aux Mustang. Matthew comprit ce que Dakota voulait lui dire à ce propos. Il n'avait cessé de lui rabacher qu'il fallait les virer de Poudlard, eux et la directrice Adjointe, mais personne ne l'a cru, personne. Matthew eut tout juste le temps de lever le bras en l'air pour sentir l'épée lui passait dessous avec une rapidité et une violence phénoménale. On entendit un "Doooooing" bien caractéritique du métal s'enfonçant dans le mur de pierre. Matthew incanta :

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Waddiwasi !

L'épée lui repartit dessus à la même vitesse.

HJ : C'est court, je sais. Mais c'est pour rendre le duel plus attractif. Plus... Vrai. Désolé ! ><"

- HJ : pas de souci, j'écourte aussi parce que j'attends qu'il clamse XD -

Malacci évita l'arme blanche de justesse, celle-ci se plantant alors dans le mur de pierre dans un bruit sourd. Les yeux de Russel s'assombrirent d'autant plus que la colère de le voir ainsi éviter tous ses sorts le rendait plus impatient. De nouveau le Serpentard alla pour renchérir une phrase pleine d'arrogance mais il n'eut pas le temps de cette satisfaction, le mage blanc renvoyant aussitôt l'épée en sa direction. L'aîné Mustang eut le temps d'esquisser un gete sur le côté, mais pas assez pour éviter la lame agile du projectile qui entailla son bras gauche, avant de finir sa course avec fracas dans l'armure enchantée figée sur place. Russel se courba, une main tenant son bras endolori, secoué de quelques soubresauts de douleur qui lui brulait le corps. Il lança de nouveau un juron d'une voix forte et froide, se redressant haletant d'une douleur cuisante. Ses yeux noirs se posèrent sur l'entaille rougie de son sang, profonde au vu de cette souffrance qui lui fit serrer les dents. Enfin Mustang s'appuya contre le mur, son visage blême tourné vers son ancien Professeur, le regard brillant de cette lueur horrible qui l'affublait lorsque son impulsivité faisait surface.

R.~ Suffit maintenant. Vous êtes fatigué, il est temps de se reposer...

Le Serpentard détacha sa main droite souillée du sang de sa blessure, enserrant d'avantage sa baguette qu'il leva d'un geste vif. Il se redressa de nouveau, son arrogance portant avec panache la douleur physique qu'il tentait de cacher. Mais plus encore ce désir de vengance et de faire exploser sa colère. L'un des premiers sorts de mort entre ses doigts froids, son premier. Sans regret aucun, sans pitié aucune.

R.~ Avada Kedavra !

Une lumière verte fusa en direction de Malacci, éclairant ainsi le couloir sombre d'une funeste lueur.

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Suffit maintenant. Vous êtes fatigué, il est temps de se reposer...

Il lui suffit de quelques secondes pour comprendre ce qui allait arriver. Mais sa volonté de croire qu'il n'allait pas en arriver jusque là, lui causa sa mort. En effet, lorsque Russel pointa sa baguette sur son torse, Matthew ne tenta même pas de bouger. Il était comme paralysé... Il connaissait cette élève pourtant... 7ans qu'il l'avait et pourtant... Il avait caché son jeu. Lorsque le sort vert le percuta, ce dernier vit sa vie déffilé devant lui, tous ses bons moments gachés sans avoir eut le temps de s'expliquer ni rien, sans avoir dit au revoir à sa femme et à ses enfants. Jolaine allait être veuve... Il décolla dans les airs, le regard étrangement vide, puis, il retomba au sol, à quelques mètres de l'épée, les bras en croix. C'était la fin d'un règne. La fin d'un Malacci.

Mort. Enfin. Son corps tomba à terre dans un bruit morbide. Russel déglutit non pas de remords, mais de cette douleur qui lui tétanisait le bras. Il avait tué un être humain comme il avait pu écraser un parasite, aucune once d'humanité ne vint luir dans ses yeux noirs et durcis. Essoufflé, le front en sueur de cette interminable souffrance qui lui taillaidait le bras, le Serpentard s'appuya contre le mur l'espace d'un instant, la tête fixée vers le plafond. Un léger sourire se dessina alors sur son visage blême, enfin sa patience avait eu raison de tout. Russel pointa sa baguette sur sa blessure, et en sortit alors un bandage qui se noua autour et s'imbiba aussitot de son sang. Un regard vers l'armure qui était tombée en même temps que son enchanteur, et le jeune Mustang s'approcha vers l'épée gisant à terre, noyée de son sang.

R.~ Evanesco...

Dans un murmure, il effaça les quelques tâches rouges souillant l'arme blanche, mais il savait qu'il ne pouvait effacer toutes les traces. Russel se tourna vers le cadavre livide de Matthew, un sourire aux lèvres. L'élève s'accroupit près de lui, traçant un sillage invisible de sa baguette sur le torse. Sa colère encore présente lui susurrait de profaner le cadavre. Videntrailles, mutilation du visage peut-être. Les yeux de Russel dévisagèrent les traits de cet homme qu'il avait haït durant toutes ces années, sans mot dire. Le Serpentard se releva, poussant le corps inerte du pied, sa haine lui dictant de s'acharner d'avantage sur Malacci. Mais il se devait de cacher le corps. Russel pointa alors de nouveau sa baguette sur son ancien Professeur, mais ce fut alors que des bruits suspects se firent entendre. Un spectre, un préfet, un professeur ? Son premier meurtre, et Russel n'avait pas songé à la paranoïa que l'on pouvait éprouver après avoir pris la vie de quelqu'un. Peut-être se faisait-il des idées, après tout. Pour autant il préféra ne pas s'attarder au final, et tourna les talons, ses pas résonnant dans le couloirs dans un bruid lourdement macabre. Ci-gît la vengeance de Mustang.

Ce n'est ni un préfet, ni un prof... et surtout pas un spectre. C'est tout simplement Solean qui marche de reculons tout en devisant avec Edith. Pourquoi marcher de reculons? Tout simplement parce que c'est plus hasardeux, plus difficile et simplement plus amusant.

L'oeil vert pétille tandis que des duvets de pissenlits parsèment les boucles blondes. Mais il fait la moue... Une moue amusée et fière... Totalement Rocstonienne.

T'a vu la quantité de devoirs qu'elle m'a donné? Tout ca parce qu'un duvet de pissenlit dans la potion a fait fondre le chaudron... Mais c'est extra non? Va falloir je retente le coup avec 4 duvets ce coup là...

Un détour, de reculons, il ne voit pas l'obstacle qui gît plus loin, inanimé.

[HJ : Bah vu que M'sieur/Miss a des prob de Net...]

- T'a vu la quantité de devoirs qu'elle m'a donné? Tout ca parce qu'un duvet de pissenlit dans la potion a fait fondre le chaudron... Mais c'est extra non? Va falloir je retente le coup avec 4 duvets ce coup là...

Je rigole. Non pas parce que la Nonoslayers lui a refilé d'autres devoirs, mais parce qu'il veut déjà tenter l'expérience autrement. Et j'avoue que moi aussi ça me plairait assez de voir ça. Surtout si on met le chaudron dans son bureau.

- Le dégât que ça ferait ! Faudrait essayer. Si tu veux, je t'aide pour ton surplus de devoirs de potion. c'est un peu ma faute aussi.

Bah non, j'ai pas de regrets, au contraire, ni même de remords, mais moi, j'en ai pas eu de surplus de devoirs. Ce qui est injuste... j'aime les devoirs de potions.

J'essaie d'accélérer un minimum mon pas de reculons. Comment il fait pour aller si vite. Ouais, ses pas sont déjà plus grands que les miens, ça aide. Mais j'vais pas me laisser distancer. Mais j'ai l'impression qu'il accélère en plus. Tssss.

Pourquoi marcher de reculons ? Bah... c'est comme pourquoi faire des bulles avec son chewing gum ou souffler sur des pissenlits. Ça sert strictement ça rien, mais c'est amusant. Et puis, ça déstabilise les gens. J'aime faire réagir les gens. J'aime être vue. J'aime être remarquée.

HRP : ' Oh merde, c quoi l'idée de réserver ?
Quand on réserve, c pour poster dans les moins de 24h, hein ! '

Un problème... ?

Aaron et les couloirs. Une longue histoire d'amour, dira-t-on. Les mains dans les poches, le fils de Misha ne s'avait pas trop quoi faire de sa carcasse. Il aurait bien essayé d'aller en cours, mais étrangement... Non. Il allumerait sûrement une clope, histoire de décompressé, en repensant sans cesse à Autumn. Bon dieu, qu'elle lui collait à la peau celle-là. Il soufflerait, ces poumons se videraient de toute cette petite mort, lente et sinueuse. Ouai, bon plan. Il se gratta la tempe, fronçant soudainement les sourcils. C'était pas comme si... Enfin... Si... Non. En effet, c'était pas comme s'il la tromper à garder cette poufssoufle à son bras. Une jolie poufssouffle d'ailleurs. Petite, brune, yeux bleux. Putain, Aaron! En la revisitant, il lui trouva des airs. C'était une copie, pâle et immonde, d'Autumn. Encore une, histoire d'oublier l'originale. Tout le monde sait que les copies, ça n'a rien de beau. C'est comme un tableau. Comparé une copie de Monet, à un Monet même... Quelle connerie. Elle gloussa, Aaron s'exaspéra. Elle n'avait pas de cervelle. Stéréotype même du Poufssoufle, va'. Remontant une mèche derrière son oreille, il souffla, las. Elle le remarqua, d'ailleurs, cillant un peu.

- Ca va pas, Aaron ?

Il ne releva pas la question. Trop superficiel. Il s'arrêta brusquement. L'idée du parc avec elle, non, ça n'irait pas. Autant abandonner pendant qu'il était encore temps. Le navire coulait, bon sang! Aaron n'était pas Léonardo, et elle, certainement pas Rose. Allez, dégage salope, t'auras qu'à finir ta vie sous l'eau, ma vieille! Fallait y penser avant, au lieu d'ouvrir tes cuisses. Il la toisa hautainement. Il aurait tout fait pour qu'elle comprenne, qu'il n'est pas à lui dire, à la virer, elle, comme les autres. Il détourna le regard. Elle le suivit pourtant, sur quelques pas, puis il s'arrêta. L'air arrogant et froid, il fronça les sourcils, plissant le nez.

- T'es gentille, Cynthia, mais t'es pas mon genre.

- De... ?

- Toute bonne à engrosser, aucune conversation. Ca marchera pas.

Il ne cilla pas. Il eut un large sourire, et elle fondit en larme. Quel serpent, ce Gryffondor, tu ne trouves pas ? Misha aurait été impassible, d'autres l'aurait traiter de salop. Mais ouvre les yeux! C'est un salop! Un crève coeur! Impassible, froid, mais délicat au lit, quoi que... Elle se tourna, et prit la direction opposée. Aaron quitta ce masque mesquin et repartit, les yeux dans le vide, les mains dans les poches, et finalement, les cheveux en vent. Être dans le vent.. Connerie. C'est un idéal. Mais pour une feuille morte. Il continua, voyant au loin quelque chose de sombre sur le sol. L'odeur lui piqueta les narines. Il se stabilisa, comme un chien à l'arrêt. Il avait oublié que depuis quelques semaines, quelque chose avait changé en lui. L'odeur, la perception des choses avaient nettement évolués. Bien sûr... Sa pupille se rétracta. L'odeur, oui. Du sang.

Il releva la tête, deux personnes arrivaient. Il ne bougeait pas. Mais il le fallait! Bouge ton gros cul, Aaron, allez! Va! Un pas, puis un autre. Il faut avancer pour mieux regarder. Les yeux fixant la chose sur le sol, sans un bruit.

Errer dans les couloirs était devenu l'un des loisirs qui occupaient une grande partie de l'emploi du temps du préfet de serpentard. Arthur marchait dans les couloirs sans avoir une destination précise en tête, seulement aller tout droit afin de changer d'air, et pour visiter un peu les lieux, Poudlard était si grand et si mystérieux qu'aucun sorcier ne pouvait se vanter de connaitre tout les recoins et les passages secrets de ce château. Le serpentard se posait de nombreuses questions intérieurement depuis sa discussion dans la forêt interdite avec le professeur Almadovar, beaucoup de sorciers ne l'appréciaient pas pour diverses raisons dont son arrogance et son franc-parler, mais Arthur avait accroché avec lui dès la première seconde de leur rencontre ... ce qu'il aimait chez lui, c'est que ce n'était pas un professeur comme les autres, et c'était aussi un sorcier qui avait la même opinion que lui sur la magie noire.

Le sorcier prit une direction au hasard, les mains dans les poches et l'esprit occupée par des questions sur le futur, Arthur marcha dans un couloir où il put voir la présence de quelques élèves dont un qui était complètement arrêté ... hypnotiser par quelque chose au sol ... il se rapprocha de cet individu et remarqua rapidement que celui-ci était Aaron Vanna Syl, le serpentard le connaissait simplement de vu car ce dernier était aussi préfet mais chez les gryffondors, la maison rivale des serpentards depuis la création de cette école. Arthur s'arrêta juste derrière le rouge et or avec un grand sourire sur les lèvres, et les yeux fixés sur deux élèves qui arrivaient vers eux, une serpentard accompagnée d'un poufsouffle ...

- Alors cher préfet, quelque chose a réussi à capter ton attention ?

Les yeux d'Arthur quittèrent les deux élèves qui arrivaient vers eux afin de voir ce qui avait pu captiver l'attention d'Aaron, quelque chose de surprenant, car tout le monde savait très bien que tout chez lui était captivé uniquement par la présence d'une serpentard, et plus précisément par Autumn ... Mais ce n'était pas une chose, mais quelqu'un qui se trouvait étendu sur le sol, cette personne n'était pas inconnu à Arthur, au contraire il l'avait déjà côtoyé plusieurs fois lors de quelques cours car c'était l'un des professeurs de poudlard.

-C'est le professeur Malacci ... Il est mort.

L'esprit d'Arthur fit plusieurs tours sur lui-même tellement ce qu'il voyait était absurde, l'assassinat d'un professeur était quelque chose qui ne faisait en aucun cas parti du quotidien de cette école.

En train de discuter ferme sur les possibles effets des graines de pissenlits sur les potions de felicis, le pouf et la serpentard n'entendent pas les deux préfets ni ne voient l'obstacle imprévu.

Paf!

Les livres épars la jupe de sorcier relevé sur les jeans... taillés sur mesure bien sûr, le garcon ne se rend pas tout de suite compte de ce sur quoi il est tombé...

Oh professeur Malacci... Excusez moi. Heu....

Reculant, il note l'immobilité, la couleur bleutée des lèvres, le manque de respiration.

J'ai tué Un prof...

Il vire soudainement pâle.

PAF!

Et il tombe dans les vapes.

Ça aurait pu être une journée comme les autres. Banale, mausante pour ceux qui savent s'amuser, mais non.

J'allais exposer mon point de vue sur le fait d'ajouter trois ou sept graines de pissenlits à la potion de Felicis, puisque je connais évidemment tous les effets des pissenlits et de la plupart des autresplantesdailleurs. Mais, de reculons, on bute contre quelque chose et on tombe tous les deux à la renverse.

- Aïe ! Merde, qui laisse traîner ses...

Qui a laissé traîné son corps serait plus exacte. C'est... Malacci... qu'est-ce qu'il fout là... totalement immobile, les yeux ouverts... je jette un coup d'oeil cers les deux autres présents. Enfin, ceux qui sont debout. Mon prefet, Spencer et celui de Gryffondor... Vanna Syl. Je connais le nom de tous les élèves de Poudlard. C'est une priorité. On ne peut pas s'imposer quand on ne connaît pas les noms. Bref...

- Oh...
- Oh professeur Malacci... Excusez moi. Heu....
- Il est mort.
- J'ai tué Un prof...
- Mais non, il l'était déj... Lios !

Eh oui, Solean vient de perdre connaissance. Non, mais il a vraiment cru qu'il l'avait tué ? Mince, lui qui fait sortir les mouches aulieu de les tuer, je crois qu'il serait incapable de manger de la viande s'il prenait conscience qu'on doit tuer l'animal. Il est déjà assez pâle, ben il frôle le translucide, là.

Comme je suis plus près de lui, c'est sur lui que je saute. Je lui tapotte la joue, un peu plus séchement chaque fois.

- Lios. Lios ! LI-OS ! SOLEAN !!!!!

Et les deux andouilles qui observent...

- Mais faites quelque chose, voyons !

N'importe quoi, j'm'en fout, il peuvent bien courir en rond en hurlant s'ils veulent, mais qu'il ne restent pas planté là. y'a déjà assez de Solean que j'dois réveiller. Et tssss, j'ai même pas ma trousse à remède... j'vais devoir commencer à la traîner partout.

Merde, Malacci... mort... non, c'est pas possible... il doit pas être vraiment mort... j'y jette un coup d'oeil... erf, c'est mon premier cadavre... j'me sens pas très bien tout d'un coup. J'ai un léger haut le coeur... j'dois pâlir à vue d'oeil.

Les yeux du nouveau lycanthrope s'étaient comme obscurcis. Tous ses muscles de tendaient au fur et à mesure que ses sens de développaient. C'était une sensation étrange, non contrôlée. Les pas résonnaient dans son crâne, les pas des deux plus jeunes. Ca résonnait tellement fort qu'il en avait la nausée. Il ferma les yeux, cloué au sol. Etait il étrange de vouloir rire ? Eclater d'un fou rire impossible ? Aaron avait mal aux intestins. Ca n'était pas faute d'avoir été habituer à ce genre de spectacle, c'était la moindre idée que ça puisse être quelqu'un d'ici. Bon dieu. Malacci avait juste eu un malaise, il s'était cogné la tête, c'est tout... Ou. Peut être plus. Un long frisson lui remonta l'échine, tandis que Spencer arriva dans son dos, capté bien avant malheureusement.

- Alors cher préfet, quelque chose a réussi à capter ton attention ?

Gober ? Pas gober ? Aaron ne savait plus. Il perdait pied.

- C'est le professeur Malacci ... Il est mort.

Spencer. Spencer. Mort. Malacci. Ces trois mots résonnent dans son crâne. C'est im-po-ssi-ble. Il était mort bien avant, mais... Qu'est ce qu'il fout là ? Sa main tremble doucement, l'odeur de sang s'accentue. Il s'avance, le poufssoufle se dérobe et s'écrase au sol. Sa rétine s'affine, pour ne former d'un point presque insivisible sur sa pupille métallique. Il hûme, il remplit ces poumons d'un air trop précieux pour ne pas tomber. Plus il s'approche, plus le regard vide et vitreux de Malacci lui semble une évidence. Mon dieu.

- J'ai tué Un prof...

- Mais non, il l'était déj... Lios !

Il se fait mordre, un professeur retrouvé mort dans un couloir, Halewyn qui arrive pour donner des cours. Un beau récit, ou comment coulait la popularité de Poudlard. Il secoue la tête, il faut se ressaisir. Si on est Prêfet, c'est pas pour rien. Sa pupille dévisage la petite blonde. Comment déjà Harveilleur ? Un truc dans l'genre. Boff, une tête blonde, y en a des masses sur cette terre, et c'est pas ce qui manque de déplaire au jeune Gryffondor.

- Mais faites quelque chose, voyons !

Sa jambe vascille dangereusement, il reprend un essort plus puissant, et finalement arrive à la hauteur du mort. Son oeil le dévisage, il s'accroupit. La gamine pâlit. Le gryffondor relève la tête, son regard croise celui de la petite blonde. Sa pupille coupe le contact. Il siffle comme un serpent, tout en rugissant.

- Occupe toi de ton ami. Il semble mal au point.

Le Gryffondor immisci un doigt sur la gorge du professeur. Il n'y a aucune chance, il est raide comme un plouc. Enfin, raide. Non, encore tiède, et mou. Ca ne fait pas longtemps qu'il est mort. Il n'a pas de pou. Il se retourne, le visage rembrunit, les yeux voilés d'on-ne-sait-quoi.

- Spencer, appelle l'Infermière, la Directrice... Eeeet... Les adultes que tu trouves!

Malacci est bel et bien mort. Son coeur ne bat plus, ses yeux sont vide de tout sentiment. Il n'est plus rien, plus qu'une merde sur le plancher qu'on viendrait bientôt débarasser. Le Vanna Syl se relève. Qui a fait ça ? Le Prêfet sort alors sa baguette, et incante un sort apprit en Russie. Une belle nappe apparaît. Qu'importe, il a oubliait le sort qui fait apparaître un linceuil... Connard. Il se le repète dans le crâne, et finalement une nappe blanche apparaît, recouvrant le corps et bien plus encore, tout ce qui est autour. Son expression est grave, il est paralysé. Pas par la peur, mais par les questions. Qui a fait ça ? Pourquoi a t il fait ça ? Comment a t il faut ça ?

Ask. Ask.

Une intuition... Non bien plus qu'une intuition... Une sensation de malaise qui n'avait de cesse d'emporter son attention ailleurs, vers celui qu'elle avait envoyé en mission. Que devenait il? Que faisait il? Elle n'en avait aucune idée et c'était bien l'une des rares fois où elle se trouvait à court d'informations sur un sujet. Elle n'aimait pas ça. Les minutes, les heures passaient et la sensation de malaise s'accentuait jusqu'à lui donner l'impression qu'elle allait étouffer si cela continuait. Elle tournait en rond dans son bureau, ne parvenant pas à se résoudre à partir ou à se remettre à ce qu'il lui restait de travail. Respire. Elle tentait de se détendre mais n'y parvenait pas.

Soudain, sa respiration se coupa. Elle se plia en deux, la main sur la fenêtre. Etait elle malade? Non... Elle venait d'avoir la réponse à ses questions. Il était mort... dans le château. Elle le sentait. Quelque chose de diffu, la douleur ressentie... Elle n'était pas voyante. Et c'était la première fois que ça lui faisait ça. La respiration courte, elle se redressa et appuya son front devenu brûlant sur la vitre froide. Les yeux perdu dans le paysage nocturne, elle soupira. Il fallait qu'elle y aille. D'un mouvement, elle se décolla de la vitre et appela sa baguette à elle. Quelques secondes plus tard, elle avait retrouvé son air neutre et à peine eut elle posé sa main sur la poignée qu'une voix retentit.

Tableau -Iranoe... Il y a un pro...

Iranoe -Je sais...

Sans rien ajouter de plus, elle sortit et laissa la porte se refermer sur elle même alors qu'elle descendait les marches. Deuxième étage. Elle s'immobilisa, les yeux à demi fermés. Par là. Vieux réflexe, elle était silencieuse comme une ombre tandis qu'elle s'avançait là où son intuition la guidait. Droite, gauche... Elle finit par arriver. Quelques élèves étaient déjà là. Logique, prévisible. Ce n'était pas encore vraiment l'heure de l'extinction des feux. Enfin si... peut être. Elle n'en savait trop rien. L'heure qu'il était était sa dernière des préoccupations.

Aaron -Occupe toi de ton ami. Il semble mal au point.

Sans un mot, elle s'approcha d'Edith et Solean et délicatement, invita la première à s'asseoir avant de consulter l'état du second. Juste dans les pommes. Elle fit apparaître une couverture pour le couvrir. Pas la peine de le réveiller si c'était pour qu'il s'évanouisse encore. Elle se redressa, un léger sourire rassurant pour Edith mais qui disparu aussi rapidement qu'il était venu.

Aaron -Spencer, appelle l'Infimière, la Directice... Eeeeet.... Les adultes que tu trouves!

Iranoe -Edgar. Allez réveiller le professeur Amaldovar pour lui demander d'appeler son frère. Les autres, trouvez l'infirmière, les professeurs Slayers, et les autres professeurs qui sont là ce soir. Cryptos?

"Cryptos" -Oui?

Iranoe -Trouvez Halewyn et dites lui d'aller dans mon bureau et de n'en sortir sous aucun prétexte. Et trouvez Xoramen et dites lui de... soit restez chez elle jusqu'à ce que je l'appele ou qu'elle m'attende à l'infirmerie.

Réflexe. Eviter que les deux se retrouvent ensemble dans la même pièce. Se tournant enfin vers les élèves, elle termina.

Iranoe -Vous... Vous restez ici. Allez près de Miss Arweiller et ne bougez pas. Merci.

Pourquoi? Pour être présent? Ou pour ne pas bouger? Qu'importe. Elle leur laissait l'interprétation. Elle leur donna le temps d'exécuter son ordre avant de poser une chappe d'ombre sur le corps de Matthew. Devait elle le regarder? Pas maintenant. Pas encore. Elle n'avait pas envie d'avoir 36 élèves dans le couloir.

Iranoe -Surveillez le couloir. Je ne veux plus aucun élèves à part ceux déjà présents, ici.

Les personnages du château se précipitèrent tous vers les extrémités du couloir. Bon et maintenant? Que faire? Les autres professeurs n'allaient pas tarder à arriver. Silencieuse, elle s'agenouilla près du corps et lentement, découvrit son visage. Son coeur se serra devant la réalité. C'était bien lui. Elle le contempla quelques secondes avant de remettre le tissus en place. Que ce soit une nappe l'indifférait totalement. Elle se redressa pour se diriger vers les élèves. Elle s'agenouilla de nouveau auprès de Solean et posa une main glacée sur sa joue, tandis qu'elle observait les autres élèves.

Iranoe -Je sais que ce n'est probablement pas le moment. Mais avez vous croisé quelqu'un dans le couloir?

Le Gryffordor approche et s'accroupit devant le prifesseur Malacci... ou plutôt l'ex-professeur Malacci... ex-tout, pour être précise... il a une drôle de tête ce type, j'l'ai toujours pensé. En plus, il est pas sympathique du tout, du moins pas en ce moment.

- Occupe toi de ton ami. Il semble mal au point.

Je dévisage Aaron. Non, mais pour qui il se prend de me donner des ordres, celui-là ? Qu'est-ce qu'il croit que j'fais ? C'est lui qui poireautait y a quelques secondes.

- Il est pas mal en point, il est évanouie. C'est pas grave.

Pffffff, non mais quand même. Me dire quoi faire à MOI ! Tssss ! La directrice est soudainement dans le corridor et s'agenouille à côté de Lios et moi. Je savais que les nouvelles faisaient du chemin rapidement à Poudalrd, mais pas à ce point. À moins que les tableaux aient déjà prévenu avant qu'on passe. C'était une possibilité. Enfin. Madame Sayuri examine Solean sommairement, mais y'a rien à examiner, il est juste inconscient.

- Trouvez Halewyn et dites lui d'aller dans mon bureau et de n'en sortir sous aucun prétexte. Et trouvez Xoramen et dites lui de... soit restez chez elle jusqu'à ce que je l'appele ou qu'elle m'attende à l'infirmerie.

Oh oui, Xoramen... Sorrenze, un... comment dire.. pas vraiment une amie de ma mère, mais... c'est compliqué, je crois que c'est sa meilleure rivale. Des histoires de jeunesse, me dit maman.

- Oh oui, pauvre Miss Sorrenze... c'est son frère, que j'ajoute, pour montrer que je sais de quoi je parle. C'est triste... je trouverais ça horrible de perdre mon frère... si j'en avais un...

- Vous... Vous restez ici. Allez près de Miss Arweiller et ne bougez pas. Merci.
- Elle a dit près de moi, c'est pas nécessaire de me grimper dessus, que je proteste en repoussant Spencer un peu plus loin. Non, mais. Solean a besoin de respirer. Allez, andouille, réveille-toi. Je gage qu'il fait semblant parce qu'il veut pas voir. J'aurais aimé pas voir non plus... brrrrr, c'est horrible... terrible...

Madame Sayuri s'est éloignée, pour aller plus près du professeur Malacci, elle m'écoute pas. Tant pis. J'essaie de réveiller Solean, en lui enfonçant mon index dnas les côtes et en lui faisait des pichenottes sur le nez. Il va bien finir par réagir. J'l'aurai à l'usure.

- Je sais que ce n'est probablement pas le moment. Mais avez vous croisé quelqu'un dans le couloir?
- Non, à part les deux zigitos là. J'étais avec Solean. J'adore ce genre de questions, ça impliquait une réponse que je pouvait étendre à volonté. Et puis, je suis nerveuse, c'est pas tout les jours qu'on croise un cadavre... enfin, pas moi. Et parler, ça me garde les idées en place, ça me calme et comme je sais ce que je fais t que je sais ce que je dis, ben c'est ça. Enfin, on a vu personne partir, parce qu'on arrivait de par-là, mais on aurait pas pu voir par-ici. Pour tout vous dire, Solean et moi, on a carrémment marché sur le professeur Malacci. Donc fait pas se soucier de savoir si Solean a une commotion, il est pas tombé d'assez haut pour quand il a perdu connaissance. Je crois qu'il a cru un moment que c'est lui qui l'avait tué, mais c'est pas possible, parce qu'on aurait pas buté tous les deux contre lui s'il avait été debout. Il était déjà étendu sur le sol. Je sais pas si on l'a bougé en tombant dessus. J'espère que pas trop, parce que on va être interrogés par le ministère pour savoir ce qui s'est passé... oh mince... vous croyez qu'on va devoir aller devant le magenmagot ? J'me demande si mon père pourra être présent... j'irai, moi, raconter ce que j'ai vu... enfin, ce que j'ai pas vu. Moi j'ai l'habitude des cours et des jugements. Je sais des tas de trucs, parce que mon père me raconte des choses des fois. Je préfèrerais y aller, moi, plutôt que Solean... je crois pas que ça lui plairait de raconter ça... et puis, il aurait pas grand chose à dire. Vous savez, Madame Sayuri, faudrait faire préparer une immense théhière de vervaine et de camomille, parce que quand tout le monde sera au courant que le professeur Malacci est... hum... mort, va y avoir des nerveux... et je crois qui faudrait ajouter un puissant somnifère à au thé de Xoramen... maman dit qu'elle est une vraie gryffondor, et venant de ma mère, c'est pas peu dire. Pauvre Xoramen... est est gentille... j'aimais bien Malacci... ses cours étaient bien... pourquoi il était absent dernièrement au juste ? Il était malade et vous l'avez fait remplacer par Monsieur Coeurd'Acier ? Vous croyez que c'est parce qu'il était malade qu'il est... mort ? Pourquoi il est mort ici s'il était en congé ?

Je me tais soudainement. Ne trouvant plus rien à dire, mais ayant soudainement des tas de doutes sur la situation. Merde, c'est vrai, ça... il était absent... c'était Halewyn qui le remplaçait... alors qu'est-ce qu'il faisait ici ? Et il était malade de quoi ? Et pourquoi il est mort ?

Je me retourne un moment, puis dévisage Iranoe, les sourcils froncés, la bouche entrouverte, le temps que je choisisse la question à poser.

- C'est moi où y'a des trucs pas clairs ?

Après que ses yeux eurent pour image le corps sans vie du professeur Malacci, Arthur ne montra aucune peur, aucun sentiment sur son visage, ce dernier restant impassible face à la situation alors que le préfet des Gryffondors, Aaron, lui donnait des directives afin de gérer la situation. Le serpentard ne bougeait pas, le regard fixé sur ce cadavre allongé sur le sol en plein milieu du couloir ... Son visage bougea finalement lorsque la directrice apparut juste à côté de lui, celle-ci donna des directives au différentes tableaux se trouvant dans les parages afin qu'ils aillent chercher certains professeurs et l'infirmière ... Puis le Professeur Travda se retourna vers les deux préfets se trouvant juste à côté d'elle.

Vous... Vous restez ici. Allez près de Miss Arweiller et ne bougez pas. Merci.

Arthur obéit à la directrice sans poser de question, il regarda de nouveau le cadavre ... Le serpentard était troublé au plus profond de lui même, non pas pour la mort de ce professeur pour lequel il n'avait aucune amitié, il ne le connaissait que depuis quelques mois car il suivait ses cours. Mais cette situation, il l'avait déjà vécu à Durmstrang ... on l'avait très vite accusé, il faut dire que toutes les preuves le donnaient coupable sans exception, mais l'affaire fut très vite classée après quelques interrogatoires musclés car aucune preuve n'était assez importante pour le juger, était-il vraiment coupable ? seul Arthur le savait, et cette réponse restera toujours enfermée au plus profond de lui ... Le serpentard se demandait comment cela allait se passer maintenant, est-ce qu'ils allaient être interroger étant donner qu'ils sont les premiers à avoir vu le corps sans vie du professeur Malacci.

Il relève le regard. Elle fait quoi, la naine, là ?

- Il est pas mal en point, il est évanouie. C'est pas grave.

J't'en pose des questions, moi ? Aaron lui lança un regard noir. C'était à peine plus grand qu'un oustiti et ça se croyait assez grande pour décider ? Le Grand Aaron, car il était grand - il faut l'avouer -, ne rien. Il se concentra sur le corps et son sort, qui réussit. Heureusement. Imaginer l'agglutissement des gens autour du cadavre à l'air. Pas très beau spectacle, même si selon Aaron, il était tout simplement mort d'un sort propre. Un avada ? Peut être un endoloris à trop longue durée. Qui sait. Le sang sur le sol n'était pourtant pas justifier. Le corps du professeur n'avait pas été blesser physiquement. L'agresseur avait sans doute perdu du sang dans la bataille. Aaron se tût, se tenant droit devant le corps. La directrice arriva finalement, il s'écarta.

Iranoe -Je sais que ce n'est probablement pas le moment. Mais avez vous croisé quelqu'un dans le couloir ?

Et voilà que la naine sort un discours impossible... C'est quand même pas humain de parler autant! Aaron la regarda du coin de l'oeil. Et lui, il allait dire quoi.. ? Il avait rien vu, comme tout le monde, comme Arthur, comme Solean. Malacci... Il irait voir Misha après, pour le lui apprendre.

- Quand j'suis arrivé, il était déjà là et y avait que Arweiller et Rockstone qui arrivait dans la direction opposée. Spencer est arrivé après moi, enfin... Presque en même temps. Il était derrière moi. Y avait que nous. Et Malacci...

Il avait parlé calmement, décontracté. Le pauvre Spencer semblait figé. Il lui arrivait quoi dans sa petite tête ? Aaron ne voulait pas savoir. Il tourna d'ailleurs le dos et se rapprocha de lui. Il attendait. Oui, mais quoi ?

- On est arrivé, il était déjà mort.

Son ton était glaçant, sec. Ca ressemblait à un ordre, mais ça n'était que la machoire d'Aaron qui semblait ne pas vouloir lui répondre.

L'esprit d'Arthur était complètement figé sur une seule idée, est-ce qu'on allait lui remettre une ancienne affaire qui le concernait sur le dos à cause de ce cadavre ? ... Qui avait bien pu commettre ce meurtre ? en plein coeur de Poudlard, c'était complètement insensé. Les images de sa discussion en compagnie du professeur Almadovar revenaient clairement dans son esprit comme un film dans un cinéma moldu, ses paroles selon lesquelles le monde s'approcherait d'une nouvelle terreur, une ombre qui grandit à l'abri des regards ... Ce meurtre était-il lié à ce monde qui est en mouvement, et qui se dirige peut-être vers le chaos, l'apocalypse comme l'appelleraient certaines personnes. Le préfet sortir de ses pensées quand il entendit Aaron répondre à la directrice.

- Quand j'suis arrivé, il était déjà là et y avait que Arweiller et Rockstone qui arrivait dans la direction opposée. Spencer est arrivé après moi, enfin... Presque en même temps. Il était derrière moi. Y avait que nous. Et Malacci...

Arthur regardait Aaron d'un regard calme, celui-ci ne montra pas ses soupçons vis à vis du gryffondor ... il connaissait ce préfet de réputation, il ne semblait pas le genre d'élève à avoir le cran de s'attaquer à un professeur de cette façon ... mais les apparences étaient toujours trompeuses. Le préfet des rouges et or se retourna brusquement vers le serpentard en lui parlant d'un ton sec.

- On est arrivé, il était déjà mort.

Ces paroles ressemblèrent à un ordre, pourtant cela n'était pas exactement cela ... qu'est ce que cela voulait dire ? ... Arthur prit son air indifférent, et son visage impassible se tourna en direction de la directrice.

- Je confirme les paroles de Vanna Syl, quand je suis arrivé ... il était déjà mort ... On a pas touché au corps à par le poufsouffle qui a réussi à marcher dessus.

Les yeux d'Arthur plongèrent dans ceux de la directrice, il ne l'avait jamais vraiment vu de tout près ... et il n'était pas un habitué de son bureau ... L'esprit du serpentard alla directement vers une image du professeur Almadovar, il avait besoin de lui parler le plus rapidement possible.

- Excusez-moi professeur Pravda ... Puis-je disposer maintenant ? ... à moins que vous ayez des questions à me poser ?

La porte du bureau du professeur Sayuri venait de se refermer derrière lui, et déjà, il put se permettre de mieux respirer avec un peu plus de tranquillité. La présence d'Hale le saoulait en son plus haut point et il fallait l'avouer, c'était réciproque. Cependant, il y avait quelque chose qu'il tiltait dans son esprit. La réaction de son frère... Pourquoi était il ainsi avec ce dernier en connaissant son passé ? Y avait il quelque chose à voir derrière ce geste ? Si oui, lequel ? Dakota ne comprenait pas souvent son frère, et là, cela en faisait partit. Descendant doucement les marches de l'escalier de pierre, il poussa délicatement la statue d'un revers de main qui s'enclencha par magie. Lui libérant la sortie, Dakota s'avança doucement dans le couloir en direction du lieu de la mort de son cousin.

Jamais il n'aurait pu penser que cela arriverait un jour. Comme il l'avait dit à John, c'était quelque chose d'assez troublant, il fallait se l'avouer. Comment un homme comme lui pouvait avoir succombé à un simple avada kedavra ? Même si ce sort était des plus puissants, du moins, pour le commun des mortels des sorciers de seconde zone, Dakota ne parvenait pas à saisir cette façon si honteuse d'assassiner un homme. Autant le faire dans les règles de l'art... C'était ce que pensait Dakota. Si l'on devait tué un grand homme, il fallait se battre avec lui, et non, lui lancer un sortilège de la sorte comme on écrase une fourmi. Non, c'est une atteinte au règle de conduite du fils de Miguel. Le directeur de Serpentard avança à grand pas dans le couloir.

Iranoe était déjà là, des professeurs également. Etudes des étoiles, de vols, et botanique semblaient être là. Des élèves également. C'était eux qui les avait découvert. Pourquoi les maintenir près du corps ? Dakota lança un regard vers Iranoe, puis il s'approcha de Spencer qu'il avait reconnu au premier coup d'oeil. La voix chaude du professeur de Sortilège se fit entendre :

-

Iranoe, Enrique est dans ton bureau avec le professeur intérimaire. Spencer, il faut que je vous parle après. Vanna Syl, Spencer, amenez Solean et Edith à l'infirmerie. Oksana s'occupera très bien d'eux. Un état de choc n'est jamais bon... Spencer... Vous y resterez quoique l'on vous dise. C'est moi qui vous en donne l'ordre. Vous leur direz de venir voir votre responsable de maison.

Un bref sourire à l'ensemble des élèves comme pour leur montrer qu'il fallait rester droit et attendre la suite des évènements avant de tirer des plans sur la comète.

[XORAMEN]

[DES MINUTES PLUS TÔT]

Elle était dans son bureau, ou plutôt la salle de divination. C'était son bureau. Elle essayait de se concentrer sur ce qu'elle aurait à faire faire aux élèves au prochain cours, mais elle n'arrive pas à se concentrer. Tout lui semblait calme. Trop calme... vous savez ce genre de calme qui précède les catastrophes ? C'était exactement l'impression qu'elle avait... elle devait se tromper.

Elle trépigne derrière son bureau, griffonne quelques phrases, question d'essayer de mettre ses idées en place, mais ça ne sert à rien. Elle finit par s'éclabousser d'encre, ce qui l'exaspère dangereusement. La plume finit sa carrière écrabouillée sur le bureau par le presse-papier. Elle se lève, renverse son fauteuil et se met à arpenter la pièce, fébrile. Elle déteste ça... c'est toujours prémice à mauvaise nouvelle. Sa main se glisse machinalement dnas les replis de ses jupons. Les dés s'entrechoquent dans sa main. Elle les fait rouler entre ses doigts un moment, en arpentant la pièce, nerveusement, puis revient vers son bureau et fait roules les dés sur son bureau.

- Saloperie... fait chier...

C'est ce moment que choisit le portrait de Cryptos pour venir lui rendre visite.

- Ah, vous êtes là. Je vous croyais chez vous à cette heure.
- Non, comme vous pouvez voir...
- Ça va ?
- Oui, pourquoi ?
- Oh rien, mais vous avez de l'encre sur le menton.
- Oh... j'me suis éclaboussée... vous voulez quoi ?
- La directrice vous demande de rester ici ou de l'attendre à l'infirmerie.
- Quoi ? Pourquoi ?
- Bah... elle le demande...
- Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi l'infirmerie ?

Le graphite devient inquiet. Merde, elle le savait que quelque chose se passait. Et c'est grave et ça la concerne et c'est de très mauvais augure et ça ne lui plaît pas. En plus, le portrait de Cryptos hésite. Catastrophe potentielle.

Pas question qu'elle restie ici, pas question qu'elle obéisse à la demande d'Iranoe. Qu'ils aillent tous se faire foutre.

Elle porte la main à son cou et saisit son médaillon. Elle le saura tout de suite.

Ailleurs dans le château, trois réactions à cette action.

Au cou d'Halewyn, le médaillon provoque une chaleur de moins en moins supportable, comme une flamme de plus en plus vive. Par réflèxe, il y porte la main.

Au cou de Dakota, une brève décharge mais répétitive, comme les pussions cardiaques, qui irradie sur la peau autour comme une petite impulsion électrique. Parce qu'il ne connaît pas la cause de cette réaction, il se tâte (MWAHAHAHARF !) pour trouver le provenance de cet effet.

Au cou de Matthew... rien... enfin si, mais il ne le sent pas...

- Vous devriez vraiment rester ici.
- Allez vous faire foutre, Cryptos.

Un froissement énervé de jupons, elle fait littéralement voler la trappe et se laisse glisser le long de l'échelle.[/i]

[AU MÊME MOMENT]

Rien ne put se dresser sur son passage, tout ceux qui firent seulement mine de se trouver sur son chemin furent violemment repoussé. Si on n'entend pas ses pas, on entend ses jupons claquer à chaque pas, ses colliers et bracelets tinter avec fureur. Baguette à la main, elle fonce tête baissée vers le médaillon qui ne lui a pas répondu. Elle a sans doute bousculé des gens, professeurs, fantômes ou élèves, mais elle s'en balance. Matthew.

Elle craint le pire...

Et le pire se matérialise sous ses yeux. Au détour d'un couloir, elle voit la scène. Elle se fige sur place, un moment, certaine d'avoir une hallucination... qui pourrait croire que... non... c'est pas une hallucination... c'est réel... non, c'est impossible...

- Matthew, souffle-elle avant de se précipiter vers son frère.

Si quelqu'un tente de la retenir, il sera rudement bousculé. Le graphite ne voit qu'une seule chose, son attention n'est portée que vers une seule personne.

- Matthew !

Tout à coup, un peu de partout, Dakota se met à ressentir des décharges électriques de très faibles intensités sur tout le corps, et ce, de façon répétitive. L'espace de quelques instants, l'hispanique se met à croire à une attaque, puis, après, cela dérive sur un effet post-mort de Matthew, le fait qu'il commence à se rendre réellement compte de la mort de son cousine. Il baisse la tête, le regard perdu, se tâtant le torse, les jambes, son corps, toujours agité de quelques décharges qui prennent la forme d'un tremblement physique. A un moment, il prend dans ses mains les médaillons qu'il avait autours du cou : La croix de jésus et le symbole de la chèvre. Les décharges proviennent de là. Dans sa main, une douleur abordable se fit sentir lorsqu'il les retira de sous sa chemise pour les contempler. Le médaillon lui envoie une décharge, il sursaute. Pourquoi ? Et surtout comment ? Qu'est ce que ça veut dire ?

La réponse ne tarda pas à arriver, lorsqu'il entendit derrière lui des bruits de pas, du moins, lorsqu'il sentit cette présence magique déboulait dans le couloir avec un air particulièrement agressif. Il tourna la tête en cette direction pour voir Xoramen se pointait à l'autre bout du couloir qui avançait en sa direction. Dakota se mordit la lèvre. Dans tout ça, il avait oublié un point essentiel : Xoramen était la soeur de Matthew. Automatiquement, après avoir lâché les médaillons qui se trimbalaient avec délicatesse en fonction des mouvement sur sa chemise blanche, il s'approcha de cette dernière de façon rapide et dans une tentative de calmée les choses comme de tenter de la prévenir mais en douceur, de ce qui venait de se passer. D'un coup, lorsqu'elle appela son frère pour la première fois, et que Dakota leva la main pour lui attraper le bras, il sentit une formidable force le soulevait pour l'envoyer paître contre un mur avec force. Il glissa avec douceur le long du mur, emportant avec lui deux ou trois tableaux, pour tomber sur une statue de marbre lui provoquant une grosse douleur au niveau du foie.

L'espace de quelques instants, il ne bouge plus. La douleur au foie le paralyse totalement. Se relevant doucement, les bras tremblotant, les genoux en chamallow et cette envie de vomir, il se releva en s'aidant du mur pour se rapprocher de Xoramen, et lorsqu'il eut prit suffisamment de force, qu'il se soit remis de sa chute, il s'en éloigna pour approcher Xoramen.

-

Xoramen... Venga... Él es se fue... Él se tomó un maleficio...

Viens... Il est partit... Il s'est pris un maléfice...

Finalement, il tendit le bras pour s'appuyer au mur. Avec sa main gauche, qu'il passa sous le tee shirt, il se palpa doucement le foie avec une grimace de douleur.

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