~Bella Venezia~[PV Enrique]

Inutile de Fuir ... je te retrouverai ...

S'enfuir ... Oksana n'avait pas eu le temps de placer une parole qu'elle était contre lui. Trop désarmée pour se débattre et trop heureuse pour le lui dire. Arrachée à l'Angleterre par la plus profitable des magie, pourquoi n'avait-elle jamais fait ce simple geste pour retourner aux berceaux de ses amours ... Venise, tes ombres, tes pleures ... tes rires. Oksana se sentit alors prise d'un sursaut d'émotions qui lui enbrumèrent les yeux d'un nuage de larges irréfléchit. Il l'avait fait, contre toute attente il l'avait fait. Venise, écrin de lourds souvenirs, il ne savait rien d'Oksana et pourtant il lui faisait tellement plaisir. Mais dans ses gestes elle lisait bien plus que de l'amitié, son visage contre son torse, elle se sentait bête mais ne voulait pas encore abandonner cette étreinte ... elle n'est qu'une femme aprés tout.

-Tu apparais dans ma vie ... aussi brusquement qu'une tornade, tu perçes mes défenses comme si elles étaient faites de beurre... j'ai le droit d'avoir peur ?!

Venise, douce amie des âmes amourachées. La douce mélodie de l'eau contre les pilotis de bois. Les gondoles colorés et leur chanteur un peu éméché. Une vision du paradis perchée sur les eaux tempétueuses d'une histoire obscure et passionée. Il faisait beau, un large soleil balayé les ponts et les canneaux. Quelques jeunes femmes se plaisaient à mettre leur pieds dans l'eau verdâtres. L'odeur des patisseries, le bruit des musiciens de rue, une foule quotidienne et fidèle qui scrutait les moindres recoins pour appercevoir un personnage légendaire masqué. Electrisée par cette ambiance festive et tellement douce, la jeune femme se détacha quelques instants d'Enrique pour prendre une longue inspiration... Venise ... sa pire ennemie... était-ce leur dela revanche ?!
Tutoiement ... espièglerie...

Puis elle lui prit la main, soudainement mais sans brusquerie. Lui souriant pour lui faire comprendre qu'il devait la suivre, doucement elle avança dans les rues Italiennes tout en se délectant de ses souvenirs plus ou moins heureux. Jettant un coup d'oeil aux façades moulées et colorées des maisons, essayant de retrouver son chemin alors qu'elle se disait que tout avait pu changer. Elle ne marchait pas vite, elle lui indiquait simplement la route, il était libre de ne pas se laisser conduire. Au loin, le pont des Soupirs, une légende dis que tout couple s'embrassant sous ce pont demeura amoureux jusqu'à la mort. En face de cette vision, le Grand Théâtre de plus belles tragédies. Oksana rayonnait de bonheur, silencieuse mais tellement communicative dans ses sourires, dans ses gestes. Son bras tout contre celui d'Enrique, elle se serrait parfois pour laisser passer les passants. Un pretexte bien trouvé pour profiter de sa présence. Soudainement elle s'arrêta devant une terrasse... enfin elle l'avait retrouvé...

-Al caffè delle colombe, nous y voilà ... Le seul lieu qui ne s'effacera jamais de ma mémoire ... Autant le partager, de plus je ne suis pas égoïste sur ce genre de secrets.

Un lieu exotique, des tentures de velours pourpres laissait un air de Rome antique flotter dans les esprits. Nulle chaise à l'interieur, que des coussins autour de tables basses mises sur piedestal. En Terrasse, des chaises de bois brutes trés confortables autour de petites tables rondes qui ressemblaient bien plus à des tables d'appoints. Le café en lui même n'était pas un bijou architectural, les années avaient eu raison de ses belles couleurs mais l'endroit n'était en rien vetuste. Un charme presque romanesque se dégageait de ce lieu magique... L'accent Russe d'Oksana donnait un autre aspect aux mots Italiens, comme une nouvelle langue qu'elle se plaisait de parler. Elle n'était pas une experte linguistique mais elle était débrouillarde et n'user que trés peu de magie à l'étranger. Se fondre dans la masse des Moldus et des Sorciers locaux était un plaisir qu'elle aimait entier. Avant de se lancer dans d'autres entreprises, il était temps de gouter au plaisir d'un Mochachino calorique et savoureux !

- On entre ... où on se cherche une place en terrasse ?! L'interieur est plus calme mais le soleil est rare sur Venise ... choisis donc.

Un sourire magnifique illumina Oksana alors qu'elle le regardait tendrement. Ici, plus aucune barrière ne fonctionnait, tout était nouveau à Venise. Souvent on prétendait que ce qui arrivait à Venise n'avait pas de prise sur les autres lieux du monde, qu'un amour ici n'était pas certain de perdurer en dehors de cette belle ville. Comment ne pas prendre peur à cette sombre légende, les moeurs attirent souvent ce genre de malédictions infondées. En cherchant à savoir si elles se réaliseront, elles se réalisent ... Oksana connaissait cette situation avec une amertume sans fin.

Enrique parvint de nouveau à respirer tranquillement. L'oppresion installé par le transplanage était toujours plus ou moins douloureux, mais le cadet des Almadovar était parvenu à combattre cette peur de rester bloquer dans ce vide noir, dans ce néant, car c'était l'un des endroits les plus terribles qu'il pouvait y avoir. Se retrouver enfermer avec sois même. La peur la plus terrible pour Enrique. Mais plus besoin de s'en faire. Le soleil lui tapait doucement sur le dos, lui provoquant une douce sensation de chaleur malgré le fait qu'il ne soit qu'en plein hiver. Enrique déssera doucement son étreinte avec une certaine difficulté. Il s'y était accroché avec une tendresse particulière, un amour particulier, une façon particulière. Enrique avait, semble t il, baissé la moindre de ses barrières. A moins de les avoir laisser en Angleterre ? Le Langue de Plomb n'en savait que trop rien. Il se laissait aller, profitant de chaque instant, de chaque moment de cette journée qui semblait lui sourire avec joie. Enrique ne voulait pas la lâcher celle là. La vie... Et Oksana. Lorsqu'elle parla, Enrique baissa les yeux doucement, puis, il les releva avec une certaine tendresse visible dans ses iris girses qui semblaient être désormais tout aussi pâle qu'un matin de printemps où une légère brume semblait résister aux rayons de soleil.

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Tu apparais dans ma vie ... aussi brusquement qu'une tornade, tu perçes mes défenses comme si elles étaient faites de beurre... j'ai le droit d'avoir peur ?!

Enrique, finalement, la reprit dans ses bras avec douceur. Non, selon Enrique, elle n'avait pas le droit. Cependant, elle l'avait. Oui, difficile à comprendre. Enrique l'était. Elle allait sûrement s'en rendre compte, mais si Enrique était tout aussi compréhensible que si on lisait dans un livre, ce ne serait plus Enrique. Un léger soupir... Un regard protecteur... Son coeur battant légèrement, le cadet des Almadovar lui répondit tout aussi bas, le ton calme et rassurant, dans le creux de son oreille.

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Tu en as le droit... Mais pas le besoin. Cesse de te tourmenter. Je ne suis pas là pour ça... Au contraire... Ferme les yeux, réouvre les. Vois le monde comme je le vois en ce moment... Rouge. Rouge de passion. Blanc de tendresse. Bleu azuré pour l'assurance.... Vert d'espoir... Et Rose...

Il se mordit la lèvre, ne préférant pas aller plus loin. Il reprit comme si de rien n'était.

C'est arc en ciel, comme l'est cette belle ville de Venise...

Il la conserva près de lui quelques instants, ne bougeant que pour faciliter sa respiration, sentant la cage thoracique d'Oksana se lever contre la sienne à chaque inspiration. Enrique fermait les yeux de délices. Il testait, il parlait, il pensait, il se questionnait pour être sûr de ce qu'il ressentait... Rose... Rose comme l'amour. Enrique eut un léger sourire timide, lorsque cette dernière se détacha doucement delui, pour lui saisir sa main et le guider à travers cette ville si active, si vivante, si magique sans pour autant l'être pour autant... Oui, oui... Elle était magique car la nature l'avait faite ainsi... Rien ne devait être plus beau aux yeux d'Enrique, sauf lorsqu'on regard dévia doucement les cheveux d'or d'Oksana qui retombaient doucement et avec classe le long de ses épaules et de son cou... Il eut un léger sourire, et il ne put s'empêcher de rougir lorsqu'il croisa le regard d'une vieille italienne qui venait de le surprendre entrain de révasser sur cette belle russe... L'italienne avait sourit, mais rigoler. Elle avait une douceur dans sa façon de regarder Enrique... C'était rassurant. Enrique sentit le corps d'Oksana se rapprochait du sien lorsqu'elle lui prit le bras afin de ne pas géner trop de monde qui semblait vivre dans les rues plutôt que chez eux, tellement cette ville était belle et sensuelle. Magique et naturelle... Epoustoufflant.

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Al caffè delle colombe, nous y voilà ... Le seul lieu qui ne s'effacera jamais de ma mémoire ... Autant le partager, de plus je ne suis pas égoïste sur ce genre de secrets.

Enrique sourit. Elle avait un accent sensuel, mais frais, rappelant les froids hivernaux des hauts plateaux russes. Ce dernier avait compris. Il ne parlait pas 13 langues pour rien, il en était passionné. Il eut un sourire intense lorsqu'il croisa le regard d'Oksana lorsque cette dernière lui fit une confidence sur l'importance du lieu pour son coeur, et Enrique s'en souviendrait. Il ne comptait pas l'oublir pour autant. L'hispanique balaya son regard sur la beauté du lieux et il était aisément compréhensible que cette dernière l'aime pardessus tout. Le latino eut un léger sourire en croisant le regard d'un couple qui passait près d'eux, avant de s'approcher doucement d'Oksana, lui effleurant doucement le bras avec sa main libre, celle qu'elle ne tenait pas.

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On entre ... où on se cherche une place en terrasse ?! L'interieur est plus calme mais le soleil est rare sur Venise ... choisis donc.

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Entrons !

Il lui fit un clin d'oeil. Il avait cru comprendre lorsque cette dernière avait commencé à lui proposer le lieu qu'elle avait l'air d'avoir choisi l'intérieur de la bâtisse. Si cette dernière était aussi belle que son extérieure, Enrique demandait à voir. C'était agréable au regard, comme le fait de poser ses yeux sur la femme que l'on aime. Il posa son regard sur le visage d'Oksana, et à cet instant, elle fut la seule femme à apercevoir l'âme d'Enrique... Son regrd venait de lui ouvrir l'accès à la chose que certaines femmes auraient aimé voir lors de ses précédentes histoires. On voyait son petit côté touchant, sentimental, cette beauté magique qu'il avait, ce romantisme, ce savoir vivre, tout... Il y avait le karma d'Enrique... La chose qui faussait toute rumeur sur ce qu'il se disait sur le cadet des Almadovar. C'était un être sensible, comme tout le monde. Seulement, il avait besoin d'être tranquille pour l'être. Là, il l'était. Il était supra détendu. Et Oksana était la première à le voir... Enrique ne s'en était même pas rendu compte.

~*Bella Venezia*~[PV Enrique] Medium_venise

Une douceur fraîche et étrange se languissait des deux personnes, ils n'étaient pas réellement calqué dans le paysage et ressortaient de celui-ci malgré eux. Une étrange aura magique les entourait, elle les rendait tellement plus heureux, une sorte de bonne fée qui les épiait tendrement à l'affut de la moindre ombre malfaisante qui leur voudrait des noises. Ils s'enlaçaient pour se séparait de plus belle, rien n'était éternel et ils semblaient encore douté de choses et d'autres, une odeur attirante de café volait dans l'air ainsi que des rires mutins et enjôleurs. Comment ne pas craquer fasse à de si sincères paroles, de si tendres regards, il faut être de marbre pour ne pas fondre sur place. Pourtant la Russe ne voulait pas trop laisser voir son émoi et encore moins le lui avouer. Il était bien trop tôt pour qu'elle sombre dans une nouvelle idylle dont elle ne connaissait même pas le sens ni les limites. Pourtant il en vint à rompre le silence de nouveau et se fut avec une certaine joie qu'elle l'écouta en silence, ses joues se chargeant de rouge de nouveau, elle était tellement comblée que même un glaçon ne lui donnerait pas autant de frissons.

- Tu en as le droit... Mais pas le besoin. Cesse de te tourmenter. Je ne suis pas là pour ça... Au contraire... Ferme les yeux, réouvre les. Vois le monde comme je le vois en ce moment... Rouge. Rouge de passion. Blanc de tendresse. Bleu azuré pour l'assurance.... Vert d'espoir... Et Rose... C'est arc en ciel, comme l'est cette belle ville de Venise...

-" Tu as sans doute raison ... de toute manière c'est idiot d'avoir peur alors que tout est si beau autour de nous ..."

Devant le café aux nombreux souvenirs, Oksana ne pouvait être plus heureuse. Accompagné d'un homme des plus rassurant et séduisant, elle se laissait entrainer malgré elle dans l'esprit de Venise et celui de l'amour insolent qui pouvait naitre entre ponts et canaux. C'était insolite de voir une dispute à Venise, ici il n'y a que rires et fêtes toute l'année. Qui ne retrouve pas le sourire en découvrant ou retrouvant Venise, une simple vision de son visage suffit à rendre les idées limpides et joyeuses. Une magie infinie qui n'a rien d'un sortilège, Venise l'historique ville des amours transits, une torpeur infinie la lie au présent comme au futur, une douceur incarnée dans ses pierres et ses pilots.
Tendrement elle prit de nouveau la main d'Enrique alors qu'il lui annonçait qu'il préférait entrer... elle se laissa conduire à demi étonnée pour franchir de nouveau la porte du lieu de mille et un souvenirs perdus. Surtout qu'elle n'aimait pas être trop sentimentale, dans l'optique présent c'était un peu perdu d'avance... et surtout en aussi charmante compagnie.

-" Bien alors allons-y..."

Mais c'est au moment où elle voulu lui sourire qu'elle croisa son regard profond et totalement nouveau. Elle s'immobilisa, ses joues s'embrassèrent de nouveau alors qu'elle sentait un flot d'émotions lui traverser le corps tout entier. Troublée ... éperdument comblée et étonnée de se sentir soudainement si frêle et fragile, elle laissa son regard se plonger dans celui d'Enrique, tout était si calme et limpide maintenant... elle ne pouvait faire autrement que d'écouter son cœur... L'une de ses mains se leva vers le visage du Latino, le caressant tendrement... Son regard mouillé, elle était sans défense... entre terre et cieux, elle volait doucement. Il était un ange descendu des cieux pour elle, rien que pour elle. En tout cas elle le pensait de tout son cœur à présent.
Son cœur lui demandait, lui ordonnait de lui donner un baiser, pourtant elle ne pouvait pas offrir ses lèvres sans qu'il ne lui ait fait comprendre qu'elle pouvait lui voler un baiser. Doucement elle laissa retomber sa main pour ouvrir le chemin vers l'intérieur du café. Une jeune femme vint leur demander s'ils ne préféraient pas rester dehors, Oksana lui fit comprendre qu'ils avaient murement réfléchit et que rester à l'intérieur leur était plus agréable. Elle suivit la jeune femme pour monter quelques marches. Dans un renfoncement, une pièce ouverte par deux grandes tentures pourpre, une table de bois sculptées très base et une multitudes de coussins pour être à l'aise. Oksana se rappelait de la première fois où elle était entrée ici. Heureuse et espiègle, elle s'était plongé dans les coussins pour s'y endormir après deux cafés gourmands... ses amis avaient du redoubler d'efforts pour la sortir de sa torpeur !

Passant devant la serveuse qui leur présentait leur table, Oksana prit place à la droite de la table pour s'assoir sur l'un des gros coussin recouvert de soie ou de velours. Son sourire en disait long sur son humeur, émerveillée par la vision de ce lieu cher à son cœur, elle était doublement heureuse de s'y retrouver avec Enrique, elle voulait lui faire découvrir bien des secrets de Venise qu'elle gardait espièglement dans son cœur, espérant qu'ils lui plaisent tout autant qu'elle les chérissaient, ses tendres secrets aux odeurs suaves et sucrées. Lançant un tendre regard pleins d'étoiles aux jeune homme, elle lui sourit. Comprenant vite que la présence d'Enrique était la cause de toute cette joie explosant dans son être... c'était tellement compliquer l'amour... lorsqu'on devient adulte, aussi compliqué qu'un problème d'alchimie.

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- Tu as sans doute raison ... de toute manière c'est idiot d'avoir peur alors que tout est si beau autour de nous ...

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La vie est belle... Seulement, il faut savoir la regarder...

Enrique lui fit un sourire. Ce dernier commençait à comprendre qu'il ne servait à rien de résister aux sentiments ressentis et qu'il valait mieux aller dans le même sens que ces derniers. Cependant, il s'était surpris à penser cela. Lui, qui n'était pas irréfléchi d'habitude, prenait le chemin de "Dakota" comme j'aime l'appeler. Autant dire qu'il filait du mauvais coton si il répétait cela dans toutes les futurs situations qui se présentaient à lui. Enrique la regarda avec une certaine lueur protectrice, rassurante. Le fait que ses yeux aient dévoilés ce qu'il était vraiment à la belle russe semblait l'avoir changé, du moins, lorsqu'il était près d'Oksana et qu'il l'entendait, ou poser son regard sur elle. Il se sentait magnifiquement bien près d'elle, et plus d'une fois, il s'était demandé ce qu'il se serait passé si il l'avait rencontré avant ce qui se serait passé... Il se prit même à regretter qu'il aurait pu rater des choses ou avoir certaines choses beaucoup plutôt que prévu... Il secoua doucement la tête, baissant le regard vers le sol, tandis qu'elle reprenait sa main avec douceur, pour le mener vers son café. Un café qu'Enrique n'aurait pas eut particulièrement envie si il avait été seul à le boire. Là, il en boirait des litres pour prolonger le moment qu'il allait se dérouler.

Ils entrèrent délicatement dans le café. L'air intimidé dans cet univers qui le rapprochait beaucoup de ses origines, il regardait tout ce qui pouvait être vu analysant tout sans réellement le faire attention. C'était comme si Enrique faisait en sorte de pouvoir se souvenir de tout ce qui s'était passé durant ce petit café qu'il allait prendre avec une femme pour qui il ressentait, visiblement, beaucoup plus qu'une simple attirance. Enrique était tout simplement addicte de sa présence, et cette dernière semblait lui faire un effet particulièrement étonnant que très peu de femme avaient pu se vanter avoir produit le même effet dans le coeur du trentenaire. Non, l'ancien Serpentard avait toujours été plus ou moins renfermé sur ses sentiments. C'était pour cela que dès qu'il y avait une occasion particulièrement belle et douce à saisir, il s'y lançait à fond, histoire de lui faire comprendre que malgré ce qu'elle pourrait en penser dans le futur, Enrique était quelqu'un de très attaché et d'attachant. Son air sombre n'était qu'une simple barrière suffisamment puissant pour en éloigner les cons. Oksana avait réussi haut la main à la traverser cette barrière. Enrique lui fit un sourire.

Ne serait ce quelques secondes après lui avoir sourit, cette dernière vint lui caresser la joue avec douceur. Enrique ne put s'empêcher de donner des petites pressions de sa tête contra la main de la belle russe comme pour mieux sentir les caresses de la belle infirmière. Enrique souriait, se sentant plus que bien. Doucement, tout doucement, il leva sa main, prenant celle d'Oksana dans les siennes, puis, il les porta au niveau de ses lèvres pour l'embrasser doucement, encore une fois, déposant ce baise main avec ce petit regard paradoxalement timide et mutin. Il aurait aimé l'embrasser mais en son fort intérieur, il savait que même si elle lui plaisait fortement, il fallait être sûr. Sûr de quoi ? Il en savait rien. Il ne voulait pas la brusquer. Enrique souhaitait tout simplement faire de la chose la plus naturelle du monde, et ne pas forcer les évènements. Cela finissait toujours par se réaliser, de toute façon.

Elle s'asseya doucement sur un gros coussin de soie, à la droite de la table, tandis qu'il s'asseyait doucement à gauche, toujours en regardant la belle blonde. Enrique leva doucement le regard vers le regard d'Oksana, puis, il ouvrit doucement la bouche comme pour lui dire quelque chose pour la refermer presque aussi rapidement. Non, il ne valait mieux pas dire de connerie, et laisser les choses venir. Remarque si il ne lançait pas la discussion... Ça ne se ferait pas tout seul, c'est sur. La serveuse revint doucement vers eux, le regard pétillant, et transperçant, comme si elle lisait dans les âmes. Enrique, peut être pour la première fois, ne put tenir le regard de peur qu'elle lise en lui, comme si c'était un livre. Non, la seule personne qui avait pu le faire, c'était Oksana. Et il ne ferait ce plaisir qu'à une seule personne : Elle. Enrique releva le regard vers elle, puis, il sourit. La serveuse demanda :

-

Ciao! Cosa vuole?

J'en ai jamais fais. On dit merci ou connard de traducteur si c'est faux ! XD !!

Enrique eut un sourire, puis, jetant un regard vers la carte, il prit un café liegois. Puis, regardant Oksana, il lui demanda :

-

Que souhaiteriez vous boire, Oksana ?

Dans ses yeux... Des merveilles produites à cause de la belle russe.

Ciao! Cosa vuole?

Oksana eut un léger sourire, c'est qu'il parlait également l'italien, son accent était terriblement attirant il semblait être dans son élément alors qu'il n'était jamais venu ici auparavant, une prestance qu'elle avait mainte fois observé dans le trop de confiance de Dakota. Mais chez lui, c'était tout en douceur et en langueur , on ne pouvait se lasser de ses regards, de ses paroles ... ses lèvres se mouvant comme pour rendre toutes celles qui rêvaient de se mesurer à elles ... et de les dominer ... En silence, Oksana l'observait presque pieusement. La Belle slave ne voulait rien manquer de cet homme qui était une révélation de gentille et d'assurance. La jeune femme se perdait dans ses pensées sans qu'elle n'en ait de gêné, c'était naturel pour toutes femmes de vouloir se perdre dans les ténèbres de ses yeux alanguis.

- Que souhaiteriez vous boire, Oksana ?

- Un mochachino ... pour commencer.

Elle n'allait pas avaler une immense glace sur café au premier rendez-vous, c'était limite vulgaire pour une jeune femme de se montrer aussi gourmande aux premiers regards. Elle devait s'abstenir malgré des fortes envies. De toutes manières elle l'aurait sa glace, tôt ou tard elle prendrait ses airs de petite fille et en commanderait un... pas de suite. Rompre le mythe si vite était pêcher ! Se tournant vers la serveur pour lui annoncer sa commande dans la langue locale, elle détourna de nouveau son regard vers Enrique tout en lui souriant... souriait-elle bêtement ? Comment le savoir ? En tout cas elle espérait avoir l'air moins bête qu'elle ne le pensait intérieurement. Si c'était le cas, il devait bien rire de voir une femme s'attacher aussi vite à lui et surtout lui donner autant de sourire qu'elle n'aurait pu lui donner de comprimés d'aspirine. C'était insensé, elle se sentait tellement imbécile, gâtée par la présence de cette homme qui la rendait de plus en plus dépendante... Voulait-il qu'elle ne puisse plus vivre sans lui, c'était sûrement un peu trop démesuré mais tout été démesuré ... tout même les battements de son cœur prêt à bondir hors de sa poitrine.

Venise était le nid d'une romance, de nouveau elle prenait tout son sens. Doucement Oksana laissa ses jambes glisser sur la soie déroutante, envoutante des coussins, se déchaussant pour pouvoir les relever doucement et les repliés légèrement, lui donnant une assise de Reine, pleine de grâce mais de prestance également, elle ne voulait pas prendre de grands airs mais sa nature et sa naissance ne pouvaient que revenir au trot si elle se prenait à la chasser. Tendrement elle attrapa l'une de ses mains posées contre la table, comme perdue, elle ne voulait perdre son contact. Un simple sourire sur son visage, de nouveau adoucie par cette main dans la sienne... Oksana se sentit de nouveau pleine de joie et prête à le hurler. Un nouveau sourire anodin, elle laissa ses lèvres ambrées s'entrouvrirent pour lui dire doucement dans une brise presque inaudible ...

- Mon Paradis ... je l'ouvre pour toi ... ici demeure l'écrin de mon premier amour, à jamais ses mûrs sont imprégnés de mots trop durs pour que je les entende de nouveau... Enrique, je suis tellement heureuse d'être ici, cela fait longtemps que je ne me suis pas simplement sentie bien. Tu es véritablement un ange tombé du ciel.

Soutenant son regard pour lui délivrer toute la sincérité de ses mots, elle ne rougit pas cette fois, préférant se contrôler pour que son coté assuré ressorte quelque peu. Non elle n'était pas une frêle demoiselle, bien des maux lui étaient passés sur le corps et d'autres l'avaient entaillé de belles cicatrices qui n'étaient jamais disparues. Elles étaient une preuve de sa vie, de son courage, elle qui veut à jamais être un ange et non un démon... Son cœur s'emballa de nouveau, plongeant son regard dans celui d'Enrique. Il était la cause de toute cette joie et elle ne savait pas encore comment le remercier. Sensible à toutes ses attentions, elle voulait être digne de cette gentille pour la lui rendre. Son amour naissant n'était qu'une étincelle, un prémisse de ce qu'elle était capable de donner. Mais pouvait-elle encore aimer, elle qui s'était brûlée les ailes à trop s'être approchée du soleil. Allait-elle se brûler de nouveau en s'approchant de lui ... en lui accordant sa confiance et son cœur ? Elle voulait le lui donner ... par impatience elle serra un peu plus sa main dans la sienne, son regard encore perdu dans ses rêveries. Un odeur de café montée autour d'eux mais elle ne se remémorait que son odeur qu'il l'avait attiré contre lui ... Lorsqu'elle c'était sentit, pour quelques instants, protégée ... aimée ... était-ce trop rêver ?

- Je ne veux pas partir d'ici ... je veux, à jamais, rester dans ce doux rêve... Il est si simple de fuir la douleur, je veux être à jamais aussi heureuse qu'aujourd'hui...

-

Un moccachino ... pour commencer.

Ce sourire... Enrique ne put s'empêcher d'en fermer les yeux de plaisir, avec ce petit sourire appréciateur qu'il eut. La serveuse s'en alla après avoir pris la commande de la belle Oksana, avec un petit sourire légèrement moqueur, mais non méchant, en voyant Enrique totalement amoureux. Peut être était ce le faite de vivre à Venise, mais la serveuse semblait les repérer à force. Enrique n'avait rien remarqué, sinon, un excellent feeling, voir... Non, bon, il en pinçait énormément pour elle, et il n'arrivait pas à en saisir totalement les sens. Enrique soupira doucement. Comment expliquer ce besoin de donner ce qu'il ressentait ? Ce qu'elle lui faisait ressentir ?

La mort de Cecilio lui avait peut être ouvert les yeux sur ce problème là. C'était qu'il s'était beaucoup trop fermé sur lui même à cause de son mariage arrangée avec Vanna. Mais il aurait sa revanche. C'était évident. Il avait morflé, la vie allait peut être commencer à lui faire un sourire, à lui donner le bonheur dont il avait droit comme tout homme. C'était ce qu'elle semblait lui faire. Oksana était un cadeau, un sourire, un rayon de soleil dans sa vie nuageuse, une vie qu'il s'était construite pour ne pas souffrir d'avantage... C'était sa carapace qu'il s'était battit. Mais elle s'éffritait, elle se brisait... Oksana ferait elle partit de cette dernière pour sa reconstruction ? El dios sabelo.

Doucement, il revint sur venise, un sourire s'affichant sur son visage, lorsqu'Oksana posa sa main sur la sienne, pour la prendre délicatement, la serrant avec cette intensité délicate et particulièrement agréable. Enrique s'en suit à faire tourner cette dernière pour la saisir également, de façon, à ce qu'ils se tiennent mutuellement. Il ne voulait pas qu'elle pense que c'était une conquête, un truc comme ça... Non, si il y avait bien un autre point sur lequel il se différenciait énormément de Dakota, c'était bien sur les femmes. Il était beaucoup plus délicat, même si il en était plus macho, et plus jaloux. Mais il savait les aimer, les rendre folle amoureuse, le rendant à son tour totalement gaga de sa belle... Il n'avait pu le faire qu'une fois, et il le regrettait. Quoique... Il n'aurait peut être pas connu Oksana... Non, Enrique sourit à son tour. Il ne fallait rien regretter.

-

Mon Paradis ... je l'ouvre pour toi ... ici demeure l'écrin de mon premier amour, à jamais ses mûrs sont imprégnés de mots trop durs pour que je les entende de nouveau... Enrique, je suis tellement heureuse d'être ici, cela fait longtemps que je ne me suis pas simplement sentie bien. Tu es véritablement un ange tombé du ciel.

Enrique se mit à rougir furieusement. C'en était même plus un léger rose, mais carrément pivoine. Des bouffés de chaleurs, Enrique n'arrivait même plus à tenir son regard. Il se sentait royalement con, mais c'était la première fois qu'on lui faisait de tel éloge... Peu de personne savait ce qu'il était... Et elle... Enrique lui lança un regard ravageur sans le vouloir, mais à ce moment là, elle pouvait se douter qu'elle n'était pas loin de l'avoir à sa merci, si l'on puit dire. Il voulut lui dire la même chose, mais il n'y parvint pas. Tout ce qu'Oksana eut droit, ce fut des paroles bégayés, au point qu'il préféra se taire pour tout lui faire passer dans le regard. Il se sentait tellement nu, qu'il en arrivait même plus à parler. Enrique était pudique, j'entends par là, sentimentalement parlant. Il était quelqu'un qui ne savait se dévoiler, qui avait un mal fou à s'ouvrir, et Oksana... C'était limite une déclaration d'amour qu'elle lui faisait. Enrique n'arrivait pas à se défaire de sa couleur rouge, qu'il avait, tellement, il se sentait flatté.

-

Je ne veux pas partir d'ici ... je veux, à jamais, rester dans ce doux rêve... Il est si simple de fuir la douleur, je veux être à jamais aussi heureuse qu'aujourd'hui...

Ouvrant légèrement la bouche, pour de nouveau la refermer et sourire, il fit alors une tentative qu'il n'avait jamais faite. Timidement, délicatement, lui faisant comprendre qu'elle devait se pencher vers lui, en même temps que lui se pencher vers elle, il déposa délicatement ses lèvres sur celle de l'infirmière, une pression monstre dans le ventre. Comme si il jouait sa vie... Enrique avait fermé les yeux avec une certaine passion, pour les réouvrir, en baissant directement les yeux. Ce petit sourire génée toujours sur son visage.

-

Je...

Ta gueule, Enrique.

Son cœur s'ouvrait malgré elle, pouvait-elle encore se taire et feindre l'erreur ? Mais quelle erreur, Oksana n'était pas capable de mentir devant un tel homme, il savait déjà tout d'elle, enfin telle était son impression. Lentement elle sentait qu'il lui serrait la main avec douceur et attention, elle se sentait un peu gênée mais tellement heureuse. Peut-être trop, n'était-il pas venu pour prendre le dossier de son défunt fils , avait-elle elle le droit de le tirer de son deuil en lui donnant l'espoir d'un avenir plus radieux et moins ténébreux ? Oksana se présentait comme Madone malgré elle, comme une libératrice mais en aurait-elle la force ? Ce battre contre la mort, elle le faisait à chaque instants, à chaque fois qu'elle voyait un élève entrer dans son infirmerie, bien sûr qu'elle sauvait la plupart d'entre eux ... mais il existait un taux de mortalité presque nul ... mais le presque était toujours douloureux. Elle serra un peu plus sa main dans la sienne, elle voulait lui communiquer toute sa chaleur et sa douceur, pour chasser sa tristesse à tout jamais. Comment se fait-il qu'elle craint de le voir souffrir ... elle était trop émotive et sensible, c'était son point faible, son talon d'Achille, elle mourrait par celui-ci...

Tendrement ... elle se perdait dans son regard tellement attendrissant et envoutant. Allait-elle s'y perdre et devenir une des nombreuses groupies qu'il lui cachait ?! Oksana n'était en rien une furie prête à tout pour un homme, sauf celui qu'elle aime. Allait-il devenir celui qu'elle chérirait ?! Sa candeur et sa douceur en disait long sur ses intentions, Enrique la fit redescendre de son nuage par un geste tendre et nouveau... elle devinait déjà les prémices d'un baiser, en voulait-elle ? Voulait-elle de ce gage ... mais de quoi ?! Lentement elle se pencha à son tour, serrant de nouveau la main de cet homme si fort et si sensuel, laissant ses lèvres acidulés toucher les siennes si sucrées, elle trembla... malgré elle. Prise d'une panique discrète, son coeur s'emballait... pourtant elle n'avait pas les mains moites , elle ne le craignait pas.

Un simple baiser ... un voile tomba avec volupté. Pour laisser une nouvelle ombre tanner son teint lunaire.

-Je...

Un simple sourire, elle ne voulait pas insister... feignant de ne pas avoir entendu. Scrutant simplement la Serveuse qui ne tarderait pas à revenir vers eux pour les servir. Oksana sentait les caresses sur cette main qu'il tenait fermement mais sans lui faire le moindre mal. Ce geste était bien plus explicite que tous les mots, il ne pouvait en être autrement. Enrique n'avait pas le verbe facile mais il laissait s'exprimer bien d'autres sens qu'elle percevait mieux que quiconque ici et même ailleurs. Ses joues ne s'étaient pas empourprées après ce baiser inattendu, trop troublée pour rompre la magie de cet instant, quel diable était-il pour lui faire tant d'effet, la russe n'en pouvait plus d'être aussi incontrôlable. Perdre la perception de son corps, perdre sa retenue légendaire et son regard froid. Allait-elle changé après cette folle journée ?

Elle apparu ... leurs boissons à la main. Oksana la laissa déposer le ticket sur la table, la serveuse comprit qu'il n'était pas encore temps de leur demander de payer. Enrique lui souriait encore, elle aussi. Un silence étrange s'instaurait avec insistance. Une complainte enfantine chantait dans sa tête alors qu'elle le regardait. Cette même complainte que lui chantait sa nourrice lors des chasses meurtrière de son père, descendant des Familles Tzarines sanguinaires Russes. Elle avait honte d'appartenir à cette famille de tortionnaires tourner vers le mal. Qui ne connaissait pas son nom de famille dans le camps du mal ? Même ici il résonnait comme la mort. Mais pas à Poudlard, on lui donnait une confiance infini et touchante, elle avait la garde des vies des élèves et des professeurs, la seule à pouvoir ôter de spectre de la mort des corps. Elle aurait voulu ... être présente lorsque le fils d'Enrique était entré dans l'infirmerie... peut-être ... non elle ne pouvait croire cela, l'infirmière qui l'avait devancé avait les mêmes compétences qu'elle, elle avait tout fait pour le jeune Cecilio... elle en était convaincue.

-" Ca sent tellement bon ..."

De sa main libre, elle souleva sa tasse lourde de ce liquide mousseux et odorant. C'était déjà un supplice... elle adorait cet élixir bien plus fort qu'une potion d'allégresse corsée. Levant sa tasse avec douceur, n'osant pas laisser la main d'Enrique, elle porta sa tasse à ses lèvres pour gouter le liquide très chaud. Son visage s'illumina de nouveau, c'était délicieux, mais pas autant que ce baiser ... tout était devenu bien amer après ce geste alangui ... peut-être amoureux. Pourtant Oksana ne laissait rien voir, souriante et heureuse ... comblée. Déposant de nouveau la tasse haute sur la table basse, elle soupira d'aise, tout simplement, n'osant pas compromettre cette célérité naissante et perdurant avec langueur. Elle l'aimait ...

Ce fut les quelques secondes les plus durs de la vie d'Enrique que ce dernier eut la chance, si l'on puit dire car d'après lui, c'était tout sauf de la chance, d'avoir. En effet, se sentir de la sorte, ça le rendait dur contre lui même. Il n'aimait pas ce sentiment de faiblesse qu'il était entrain de développer. Il ne voulait pas qu'on se serve d'elle si jamais, il y avait un plus tard avec Oksana. Pourtant, le cadet des Almadovar le savait. Ce qu'il venait de faire, bien que certains ne le faisaient que par plaisir, était pour lui presque un "Je t'aime" à demi voilée. Il savait qu'en faisant cela, il venait de clore la plupart des possibilités qu'il pourrait y avoir si jamais une autre femme tentait de l'approcher. De toute façon, cela faisait bien 10 ans qu'il n'avait approché une femme sauf si c'était purement sexuelle. Ne vous inquietez pas, ce n'est pas un Dakota en puissance. Certes, il avait pu connaître quelques relations d'un mois ou deux, voir une fois, bien 8 mois, mais jamais il n'avait ressentit une telle sensation après un simple baiser... Simple ? Non, rien n'était simple avec Oksana. Sinon, il ne ressentirait pas tout cela. Et puis, Enrique n'aimait pas la simplicité...

La serveuse vint leur porter la commande, dévisageant les deux personnes avec un sourire sincère. Elle posa leur commande devant chacun d'eux puis, posa doucement le ticket sur la table, qu'Enrique attrapa presque instinctivement sans le regarder pour autant pour éviter qu'Oksana est l'idée de payer cette entrevue. Quand il menait une femme boire un verre, ou quoique ce soit d'autres, c'était lui qui payé. C'était l'homme, c'était à lui de le faire comme de ramener l'argent à maison. Oui, Enrique était macho, et c'était peut être le pire de tous. Mais c'était également une partie intégrante de son charme. Enrique eut un léger sourire à l'encontre de la serveuse avant de reporter son regard sur Oksana, les yeux pleins d'expression mais les pensées dans la lune. Doucement, elle prit la tasse que la serveuse venait de lui porter, et il baissa doucement le regard pour attraper la cuillère et la plonger avec douceur dans la chantilly parsemée de graine de café. N'osant pas la regarder lorsqu'il porta la cuillère à sa bouche, il entendit cette dernière dire :

-

Ca sent tellement bon ...

Les yeux d'Enrique se levèrent vers Oksana. Il voulut lui dire quelque chose, mais il n'y parvint pas. Tout ce qu'il fit, c'était caressé délicatement sa main qu'il tenait toujours, sans pour autant rendre ce geste barbant et ordinaire. C'était très étrange. C'était comme si le fait qu'il l'est embrassé lui empêche à jamais de les ouvrir si ce n'est pour la réembrasser encore une fois, pour ne plus jamais terminer cette caresse langoureuse de leur lèvre, de leur langue l'une contre l'autre, dans une sensation de plaisir partagée. Il avala sa bouchée doucement, puis, ne sachant pas réellement quoi faire dans une situation pareille, il planta sa cuillère dans la glace avant de relever la cuillère et de lui dire :

-

Tu veux goûter ?

Enrique eut la vilaine impression que si Dakota avait été là, il s'en serait pris plein la gueule. A cette pensée, il ne put s'empêcher de baisser le regard, son coeur mise à nue, ainsi que sa timidité face à l'être qui semblait lui avoir pris son coeur d'une façon si subtile mais si charmante... Il se mordit la lèvre.

Bien qu'elle buvait sa boisson chaude, elle sentait quelques grains de Caramel faire les rebelles, lui donnant quelques difficultés à boire la boisson brulante alors qu'elle était obliger d'y jeter quelques petits coups de dents. Un sourire toujours présent et radieux, heureuse d'avoir auprès d'elle cet homme qui avait su écouter ses envies et son cœur, la Russe ne se lassait pas des caresses de sa main sur la sienne, c'était un contact simple et sans a priori qui se révélait des plus doux et tendre. Oksana se sentait tellement bien... mais elle ne devait pas perdre la notion du temps et encore moins du réel. Se préserver un minimum du grand amour, même si elle avait l'impression qu'il s'était pointé cette après midi même. Alors qu'il lui donnait encore un sourire charmeur qui la fit fondre un peu plus. Il en vint à déguster sa boisson glacée pour lui présenter une cuillère pleine de glace... d'une manière très franche et romantique. Gênée, elle se mit a rougir quelque peu ,essayant de contrôler la couleur de ses joues, alors qu'il mettait enfin des paroles sur son geste tout en lui plantant un peu plus la flèche dans son cœur encore prude.

- Tu veux goûter ?

Comment pouvait-elle refuser une telle offre, surtout qu'elle adorait la glace. Elle laissa échapper un petit rire mutin avant de s'approcher un peu pour surplomber la table afin d'approcher ses lèvres de la cuillère d'Enrique. Tendrement, elle lui lança un regard doux et qui se voulait amoureux également, peut-être un peu trop tôt, elle se réprimandait intérieurement, trop heureuse d'être avec lui, elle s'en trouvait sans protection... pourquoi s'ouvrait-elle si vite à ce bel inconnu ?! Pourquoi n'était-il pas plus prudente avec lui, avait-elle tellement confiance en lui pour ne pas craindre qu'il ne veuille simplement qu'un peu d'amusement. Non elle était sûre qu'il n'était pas un homme volage, pas avec une telle histoire. Elle connaissait l'un de ses maux, la mort de son fils et elle voulait la lui rendre plus douce. Même si cette envie pouvait être prise pour un manque de respect... oublier un mort n'était pas bien vu ... non elle ne voulait pas qu'il l'oublie, juste que ce fils disparu devienne un ange gardien et non pas une chimère blessante et harassante à porter. Alors elle engloba l'extrémité de la cuillère de ses lèvres pour les tremper dans la glace. Puis elle les fit quitter la cuillère tout en avalant ce qu'elle y avait prit. Il avait raison de vouloir lui faire partager ce délice, c'était vraiment bon... et on pouvait le lire sur le visage d'Oksana ...

Mais bien vite un autre geste parvint à s'échapper de la conscience bridée d'Oksana. Sa main, fine ... chaude et douce vint se poser sur le haut d'une des oreilles d'Enrique, la caressant tendrement alors qu'un sourire adorable s'était juché sur son minois angélique. Laissant son geste se perdre, elle laissa ses doigts descendre vers le menton de ce si bel homme, l'homme qui détenait son cœur ... Puis elle décrocha un tout autre sourire, bien plus charmeur, comme venu de nul par... laissant de subtiles faucettes se tracé contre ses joues rosies. Ses doigts virent caresser les lèvres d'Enrique ... mais bien vite elle laissa se geste s'évaporer pour reprendre sa place... alors qu'elle été presque à genoux pour surplomber la table basse. La jeune femme ne semblait pas gênée mais elle était troublée. Le cachant assez bien, elle n'était pas pour autant impassible. Son regard se détourna d'Enrique pour se perdre dans sa grande tasse, remuant alors sa cuillère tout en se rendant alors compte qu'elle avait lâché la main d'Enrique par inadvertance... Elle soupira doucement et ce fut presque inaudible, comme pour faire tomber une pression, une retenue qu'elle ne pouvait pas rompre de peur d'être perdue à tout jamais dans l'ombre d'Enrique. Elle sentait le regard de cet homme sur elle ... c'était ça qui faisait naître une impression de protection en elle... à juste cause ou non, elle n'en savait rien ...

Puis elle reprit part sur le regard de son charmant compagnon de l'instant, prête à parier sur le fait qu'ils se manqueraient après leurs départ et la reprise de leur vie loin l'un de l'autre. Allaient-ils penser à se revoir, ou prendraient-ils peur de l'issue que pouvait prendre cette rencontre, les plaies du passé encore trop fraîches pour engager un avenir ensembles ? Trop frileux pour se donner une totale confiance... seul le temps pouvait leur dire s'ils étaient fait l'un pour l'autre, pour le moment il ne fallait qu'écouter leur meilleur indicateur, leur cœur.

-" J'y pense ... mais on a du se croiser à Poudlard ... et à l'Université... Tu étais dans quelle maison .. oh mais je suis bête, Alvaro m'en a fait la remarque pendant l'un de ses soins, les Almadovar sont toujours chez serpentard, c'est bien ça ... "

Prétexte pour qu'il parle un peu de lui. Elle voulait le connaitre, le comprendre ... mais surtout comprendre qu'il était son âme-sœur. Bien qu'elle ne soit pas certaine qu'une Ex-Serdaigle et un Ex-Serpentard puissent réellement être âme-sœurs. Mais les a priori des maisons étaient loin d'eux maintenant. Ils étaient adultes et ne portaient plus aucune autre couleurs que celles de leurs idéaux. Oksana ne pouvait croire qu'il soit un partisan du mal et pourtant tout le monde craignait de tomber sur un partisan du mal ces temps si ... Poudlard frissonnait de terreur ... Mais Oksana ne pouvait se résigner à trembler elle aussi... les infirmières étaient toujours en premières lignes lors des conflits et elle en était consciente. Protéger la vie de ceux qui en valent la peine ... c'était l'un de ses principes fondamentaux. Saigner pour guérir en était un autre. Et elle en avait bien d'autres beaucoup plus dangereux pour elle ... comme son envie de se battre contre le mal de toutes les manières possibles et imaginables. Mais ... maintenant qu'elle était heureuse, allait-elle se séparer de cette protection qu'était Enrique pour aller se faire griller en enfer ?! C'était une autre interrogation dont nulle réponse n'était évidente à ce jour ...

-

Papa... ?

Cecilio avait beau tout tenté, Enrique ne le voyait pas. Il eut un léger pincement au coeur, du moins, ce qu'il pouvait s'en rapprocher le plus, étant donné qu'il errait. Il venait à peine de le retrouver, un étrange sourire sur ses lèvres qu'il lui avait tant baisé le front pour un bonne nuit, pour un bon courage, ou tout simplement par pur affection. Le fils cadet d'Enrique regardait la scène avec une étrange sensation. Cette sensation de voir son père, enfin, heureux. C'était une chose que ce dernier avait toujours mérité, mais qui ne savait probablement pas du tout gérer. Le petit latino, que personne ne voyait, s'asseya doucement sur une table un peu plus loin, alors que deux personnes se levaient de cette dernière pour s'en allait. Son père semblait aux anges, et elle... Cela semblait si sincère, si magnifique... Il eut un sourire attendrit. Elle était infirmière, elle s'occuperait bien de son père, non ? Doucement, son père s'inclina, maintenant toujours avec douceur, cette légère caresse qu'il faisait sur la main d'Oksana. Enrique l'embrassa avec une certaine grâce qui rendait la chose très... Romantique ? Cecilio, quand il avait vu les lèvres de son père se posait sur celle de la belle russe, avait détourné son regard, rougissant furieusement de voir son père faire une chose qu'il n'avait que rarement vu faire. Il savait que son père avait eut des relations, mais il ne les avait jamais fais duré plus d'un an. Il s'arrêtait souvent au moment où sa maladie se manifestait. Enrique en avait longtemps souffert, et son fils, oui, Cecilio, longtemps pleurait de voir souffrir son père.

Mais cette souffrance... Enrique lui avait toujours montré avec une certaine tendresse. Cecilio ne pouvait qu'aimer son père pour cela. Cette amour qu'il savait donné l'avait toujours réconforté. Alvarò, cependant, en avait quelque peu souffert, mais encore une fois... Cecilio se sentait plutôt privilégié, désormais. Cependant, il ne pouvait s'empêcher de commenter leur acte bien que personne ne les entende. Là, par exemple... Son père aurait du mieux fait de se taire. Le Je... Il y avait trop d'hypothèse derrière. Cette dernière, néanmoins, avait compris que le padre n'était pas un grand parleur, mais plus quelqu'un de gestuel. Cecilio eut un sourire, en voyant son père agir de la sorte. C'était la première fois qu'il le voyait ainsi, voyez vous. Il n'avait plus trop cette souffrance, et dans son regard, il y avait cette sincérité, cette mise à nue de sa part... Montrant ainsi toute la beauté de son âme qu'il avait toujours pu constater en voyant ce que son père faisait pour lui. Alvarò lui avait toujours dis : On a de la chance de l'avoir. Il se souvenait de sa réponse. Cecilio levait doucement sa main, pour l'amener contre lui, et le serrer dans ses bras. Ce qu'ils avaient commandé arriver. La serveuse semblait tout aussi ravi que Cecilio. Il lui fit un clin d'oeil, avant de se rappeler qu'elle ne le verrait pas, puis, il les regarda faire de nouveau, s'approchant d'eux, s'asseyant sur une chaise non loin d'eux.

-

Ca sent tellement bon ...

Son père avait levé ses yeux avec tendresse. Il n'avait pas réussi à la regarder lorsqu'il avait mis sa cuillère dans sa bouche. Cecilio eut un jolie rire. Il détestait qu'on le regarde entrain de manger, se moucher ou quand il réfléchissait. C'était toujours des moments où il lançait des regards qui se voulaient dur à ses deux fils qui n'attendaient que ça, puis, lorsqu'il commençait, il se mettait à rigoler les traitant gentiment de con leur arrachant de grands éclats de rire. Enrique ne parla pas tout de suite. Il n'y arrivait toujours pas. Cecilio était content, il ne jubilait pas de voir son père comme ça, mais ça lui donnait une nouvelle façon de le découvrir, de le connaître. Le frère d'Alvarò avait reporté son regard sur la finesse des traits d'Oksana pour la remercier tel un souffle, une brise du vent vénitien. A ce moment, il vit son père levait sa cuillère en direction de la jolie infirmière. Cecilio ferma doucement ses yeux, soupirant devant ce comte digne de la belle au bois dormant, à tel point que c'en était endormant. Les adultes pouvaient être étrange... Toujours à bouger, à gueuler, bref à être actif... Et là, ils semblaient faire les moues.

-

Allez, Papa ! Saute lui dessus !

-

Tu veux goûter ?

Encore une fois, rien n'avait été entendu. Et heureusement, sinon, il aurait entendu Cecilio tombait de la chaise. Ce dernier venait de se donner un formidable coup de la main sur le front devant tant de charme. A 13 ans, on y comprenait rien. Le gamin regardait son père, cependant avec une étrange fierté, et Oksana avec un petit regard attendri. Enrique eut un léger sourire lorsqu'elle avala ce qu'il avait pris sur sa cuillère avant de reposer son regard sur sa glace. Cecilio s'était appuyé sur leur table pour mieux les entendre et les voir. Il tenta de tremper son doigt dans la chantilly de son père mais ce qu'il en sortit n'était rien de bien compact sinon, qu'il en eut le goût dans sa bouche fantomatique. Sans le faire exprès, Cecilio l'avait remarqué, elle avait retiré sa main. Enrique avait relevé le regard pour le plonger dans celui d'Oksana, un air plein de protection, les yeux pétillants. Cecilio ne fit aucun commentaire devant la beauté de ce spectacle. Finalement, il avait préféré observer que commenter. Son père ne lui avait jamais paru être un grand parleur lorsque les sentiments étaient fort, et cela semblait se montrer une seconde fois.

-

J'y pense ... mais on a du se croiser à Poudlard ... et à l'Université... Tu étais dans quelle maison .. oh mais je suis bête, Alvaro m'en a fait la remarque pendant l'un de ses soins, les Almadovar sont toujours chez serpentard, c'est bien ça ...

-

Non, c'est pas vrai, j'étais un gryffondor !

- Après, un petit regard amusé, il dit :

On a pu se rencontrer dans ses lieux, en effet. Pour ce qui est des maisons... C'est pas tellement le cas... Disons qu'avec on père et Dakota, nous sommes les premiers Serpentard de la famille. Les autres allaient à Salem, vous... Tu comprends ?

Il venait de se rendre compte qu'elle l'avait tutoyer pour la première fois. Il eut un petit sourire amusé. Cecilio secoua la tête.

Mais, généralement, c'est beaucoup Serdaigle et Gryffondor. Ma tante et ma soeur défuntes, étaient à Poufsouffle. Donc, on est très hétérogène.

Il mit un cuilleret dans sa bouche avant de lui demander :

Vous étiez à Serdaigle, sûrement... Il semblerait que ce soit une excellente maison...

Enrique ne put s'empêcher de se poser cette question : Pourquoi les maisons ? Cecilio secoua la tête alors que ce dernier semblait avoir posé son regard sur ce dernier. Ledit Cecilio eut un léger soupir, puis, il s'approcha de son père et déposa un bisou sur sa joue avant de porter son regard vers le ciel. Doucement, il s'en alla, un petit sourire tranquille sur son visage. Enrique eut un léger frisson. Il leva sa main, la portant sur sa joue droite, avant de secouer la tête rêveusement.

-

Pourquoi cette question, Oksana ?

Aucune animosité, ni un quelconque sentiment agressif dans sa question. Juste une certaine curiosité. Il eut un léger sourire avant de regarder de nouveau sa glace, et d'y plonger sa cuillère avec douceur.

You poor sweet innocent thing
Dry your eyes and testify
You know you live to break me - don't deny
Sweet sacrifice.

Romanesque ... elle devait rêvé pour qu'autant de frissons la traverse sans qu'elle ne laisse apparaitre la chair de poule qui couvrait son cœur pourtant habitué au températures sibériennes. Il savait la regarder sans qu'elle ne se sente oppresser. Enrique comprenait qu'elle n'était pas aussi froide et hautaine qu'elle avait pu le laisser paraitre à leur premier regard. Ce n'était qu'un savant voilage qu'elle voulait croire immortel et indestructible, pourtant elle était face à lui et prête à ne plus penser qu'à lui, qu'elle trouve cela trop rapide ou non, le sort avait décidé qu'elle ne laisserait pas sa rationalité entraver ce début d'amour ... et non de romance, prendre ses aises pour pérenniser une rencontre ... une idéale rencontre. Sortant de sa rêverie soudaine et étrange, elle troqua son sourire presque béa pour repenser à ses dernières paroles une question tellement inutile qu'elle s'en mordit la lèvres... parlait d'école dans un lieu tel que celui-ci ... avec un compagnon d'escapade aussi romantique que beau, parler de Poudlard ... alors qu'elle s'en était échappée avec lui. Ça sonnait comme une erreur de débutante après un coup de panique... pourtant elle n'était pas paniquer... non bien trop heureuse de vivre un tel moment avec lui... et elle espérait qu'il y en aurait bien d'autres après celui-ci.

Attendant sa réponse avec une certaine amertume, elle n'en perdit pas pour autant son sourire et son envie de le connaître, de plus elle dénota un sourire amusé ... le magnifiant un peu plus encore. Il était un ange, au teint foncé mais il était un ange. Alors elle fut conquise par se sourire et de nouveaux toutes ses pensées dévirent floues pour qu'elles se tournent toutes vers lui. Son cœur s'emballant de nouveau pour lui faire comprendre que résister était inutile, qu'elle le voulait ou non, elle en était tomber amoureuse. Pour le meilleur ... et le pire qu'elle ne voulait pas encore côtoyer d'une pensée... pas encore.

- On a pu se rencontrer dans ses lieux, en effet. Pour ce qui est des maisons... C'est pas tellement le cas... Disons qu'avec mon père et Dakota, nous sommes les premiers Serpentard de la famille. Les autres allaient à Salem, vous... Tu comprends ? Mais, généralement, c'est beaucoup Serdaigle et Gryffondor. Ma tante et ma sœur défuntes, étaient à Poufsouffle. Donc, on est très hétérogène.
Vous étiez à Serdaigle, sûrement... Il semblerait que ce soit une excellente maison...

-" Ça se voit tant que ça ?! En fait ... on m'y a introduit plus par force que par mérite. Serdaigle était une maison sûre pour une fille de ma naissance... enfin je veux dire... avec autant d'erreurs commises par sa famille. Le choixpeau magique n'a pas eut le choix cette fois ci... Je crois qu'on appelle ça tricher. J'étais bien trop rêveuse pour tenir le rythme d'une Serdaigle digne de ce nom et pourtant j'ai réussi de brillantes études. Le monde est tellement étrange parfois."

Voila qu'elle parlait de son passée ! Non elle ne devait pas... se fut en tentant de rattraper ses mots qu'elle plongea sa phrase première dans une nuée d'autre qu'elle fit de plus en plus longues pour qu'il ne se souvienne pas de la première... pas ça, surtout pas sa famille, cette même famille meurtrière qu'elle avait fuit le plus loin qu'elle put... mais elle n'était pas dupe et se savait épiée par les espions de son père... bien que tout cela n'est aucunement l'air d'une Historie entre le KGB et le MI-6. Oksana n'était pas une ennemie d'état ... juste la fille d'un grand meurtrier ... dont celui-ci voulait qu'elle plonge avec lui pour qu'elle le sorte de ses ennuis. Mais la prudence d'Oksana lui avait conté que le mal n'était pas une valeur sûre et que sa famille n'inspirait pas le respect mais simplement la peur ... la froideur ... la mort, elle voulait rester l'ange que tout le monde décrivait d'immortel et de pure... Terminant de rêver, prenant le Transsibérien pour aller en Europe de l'ouest, une fuite par la magie n'aurait été que plus visible pour son père et le réseau de magiciens qui demeurait dans son ombre.

- Pourquoi cette question, Oksana ?

-" Simple curiosité ..."

La vitesse de ses paroles trahissaient sans aucun doute sa gêne ... bien qu'elle essayait de la dissimuler du mieux qu'elle pouvait. Mais elle se sentait de plus en plus mise à nue par ce regard doux... était-il en train de sonder les moindres émotions de son visage pour mieux comprendre lorsqu'elle lui cachait quelque chose ? Allait-il essayer d'en savoir plus ?! Oksana prit de nouveau sa tasse pour y engloutir ses lèvres, essayant de se calmer comme elle le pouvait, pensant aux longs chutes des trois barrages de chine qu'elle adorait revoir en rêve. Quelle idiote !! Elle c'était laissé adoucir sans qu'elle ne s'en est rendue compte... il était bien le premier à qui elle sortit une simple phrase contenant les mots " ma famille ". Elle qui la fuyait ... jusqu'à vouloir totalement l'oublier et se dire orpheline ... C'était étrange ... ce fut assez pour la calmer, essuyant ses lèvres de la serviette qu'elle avait déposé sur ses genoux. Elle humecta ses lèvres tout en essayant de ne pas ôter le peu de rouge à lèvre carmin qui était demeuré sur elles. Puis elle en revint à le contempler pour détourner soudainement son regard vers une très grande horloge de fer forgé ... sûrement un vestige d'une gare détruite. L'heure avancé ... mais ce n'était pas le but de ce regard... Oksana se demandait si l'opéra était ouvert à cet heure...

-" Je me demande s'ils passent toujours les Noces de Figaro ... dans l'ancien Opéra de Venise ... ça te dirais d'y faire un détour ?!"

Voila qu'elle lui parlait sans plus aucune retenue, lui aussi en avait fait de même, enfin presque ... il semblait être perdu entre le vouvoiement et le tutoiement... pourtant elle était plus jeune que lui ... de peu mais elle le savait dans son attitude posait et mature, beaucoup plus mature qu'elle pour sûr. Cette envie d'aller voir cette ancienne pièce de théâtre lui était venu aussi vite que celle de l'embrasser avant ça. Sans doute se sentait-elle tellement bien qu'elle en perdait la notion de la bienseillance ... mais était-elle seulement en train de fouler les limites du respect envers Enrique ?! Il ne semblait en rien offusquer par les propos et les gestes d'Oksana ... devait-elle comprendre qu'elle pouvait continuer de le toucher ... de chercher un contact avec lui ?! Tant que questions auxquelles elle n'avait pas encore de réponse ... l'amour est tellement complexe et si difficile à reconnaître sous ses masques d'apparats ... tels ceux de Venise.

If i smile and don't believe
Soon i know i'll wake from this Dream
Don't try to fix me i'm not Broken

- Ça se voit tant que ça ?! En fait ... on m'y a introduit plus par force que par mérite. Serdaigle était une maison sûre pour une fille de ma naissance... enfin je veux dire... avec autant d'erreurs commises par sa famille. Le choixpeau magique n'a pas eut le choix cette fois ci... Je crois qu'on appelle ça tricher. J'étais bien trop rêveuse pour tenir le rythme d'une Serdaigle digne de ce nom et pourtant j'ai réussi de brillantes études. Le monde est tellement étrange parfois.
- Le choixpeau voit dans l'âme, Oksana. Tu devais avoir toutes les qualités de Rowena, je pense. Après tout, c'était une très grande femme...

Comment faire un compliment en le voilant de cette façon là ? L'art et la subtilité. Enrique ne faisait que ce genre de chose. Il n'était pas quelqu'un qui dévoilait ses sentiments comme cela. Ce n'était pas son frère, il ne fallait pas l'oublier. Enrique était un jeune homme très porté sur le civisme, malgré son côté ultra machiste. C'était peut être l'un de ses quelques défauts bien visibles. Entre ça, la jalousie, et cette arrogance qu'il dégageait suivant certains moments pour faire fermer la gueule de certaines personnes, Enrique pouvait être quelqu'un d'extrêmement détestable, comme quelqu'un de tendre et d'aimant. Il savait joué de tous les sentiments, mais là, il fallait dire qu'il perdait complètement ses moyens au côté d'Oksana. Elle était d'une magnificences, avec ses boucles d'or. Enrique se retenait de na pas y laisser glisser sa main dans cette cascade d'or et de beauté. Elle était si... Angélique ? Son physique... Il lui donnait cette impression. Elle resplendissait dans cette pièce, comme dans son esprit. Son cœur était déjà charmée et aveuglée par cette beauté. Enrique eut un léger soupir d'extase qu'il ne put retenir. Cependant, il se fit doucement, mais la lueur avait été dans le regard. Il baissa son regard, s'occupant de sa glace au café avec un petit air rêveur.

Au bout de quelques instants, il releva doucement la tête, mettant une cuillère de glace dans sa bouche, avant de poser cette question. En effet, ça l'intéressait beaucoup de savoir ce qui pouvait motivé ce genre de question pour savoir ce qu'elle pensait, du moins, semblait penser. C'était un moyen pour lui de se réconforter, de se faire à l'idée que l'on pouvait également se faire aimer, et aimer sans qu'il n'y est d'autres sentiments en jeu. Là, c'était tout simplement fabuleux. Il était bien, même si ce petit trac, cette petite pression qu'il avait au sein de son estomac, semblait toujours aussi présente. A nouveau, il trempa sa cuillère dans la glace, avant de la porter à ses lèvres avec un léger sourire tandis qu'il croisait le regard d'Oksana. C'était comme si ils se cherchaient du regard pour se parler, pour faire passer ce qu'ils ressentaient par le biais du contact visuel. L'espace d'un instant, il ouvrit ses lèvres pour lui poser une question, puis il se ravisa, masquant son geste par une autre cuilleret. Il se renseignerait autrement. Enrique préférait jouer la carte de la confiance pour le moment, bien que son envie de tout connaître reprendrait sûrement le dessus plus tard. Finalement, ce fut Oksana qui coupa de nouveau le silence, avec toute la douceur de sa voix.

- Je me demande s'ils passent toujours les Noces de Figaro ... dans l'ancien Opéra de Venise ... ça te dirais d'y faire un détour ?!

Enrique posa doucement sa cuillère sur la table, relevant la tête, avant de joindre ses deux mains au niveau de son visage, les coudes posés sur la table. Un petit sourire coquin, il lui dit :

- Bien sûr !

Il se leva de table, sortant avec délicatesse la monnaie de sa poche pour y déposer un peu plus que la sommes prévue à payer pour les consommations, puis, il lui tendit sa main dans un mouvement presque chevaleresque. Enrique eut un petit sourire légèrement gêné avant de lui dire :

- On y va ?

Où ? Aux portes du paradis ? N'y est on pas déjà ?

Catch Me ...

~*Bella Venezia*~[PV Enrique] Some_of_my_icons_by_blackhoodielove

Devait-elle en attendre plus de lui ... un sourire, aussi tendre et sensuel qu'il pouvait l'être lui, tout entier. Dans un geste infiniment lent, il déposa sa cuillère sur la table basse tout en l'observant. Allait-elle de nouveau rougir de cette attention toute particulière qu'il lui portait, particulière ça elle l'espérait. Son cœur s'était de nouveau calmé pour une période qu'elle ne connaissait pas, assez pour qu'elle retrouve toute sa sérénité. Mais pouvait-elle espérait plus de sérénité qu'elle n'en avait face à un tel homme ... impossible de rester de glace, elle était toute découverte maintenant, pourquoi lui cacher les émotions nouvelles qui lui languissaient le cœur. Oksana voulait toutes les apprendre et les partager avec Enrique, qu'il lui fasse comprendre leur importance, leur intensité, qu'elle n'ait plus à se sentir sans défense face à elle ... lui qui était le premier à faire naitre une telle émotivité chez elle, même la mort ne lui donnait pas autant de sensation... et pourtant elle l'avait côtoyé trop de fois à son goût. Pleuvait-il dehors ? Le temps pouvait se déchainer qu'elle n'en aurait rien remarqué. Trop captivé par le nouveau sourire d'Enrique, qu'essayait-il de lui faire comprendre, elle n'en savait encore rien mais elle allait trouver. Ses mains désiraient retrouver les siennes ... un souhait partageait, elle le savait bien.

- Bien sûr !

Lui rendant son sourire, elle détourna son regard quelques secondes, à peine, pour déposer sa serviette sur la table ... qu'elle le trouva prés d'elle la main tendue à elle pour l'aider à se relever. Oksana ne laissait pas échapper le rire de surprise qu'elle était sur le point de laisser naître de ses lèvres, seul son sourire éclatant parvint à se dégager du parage émotif qu'elle se fixait encore. Son regard ... il ne changeait pas, toujours investit d'une gentillesse et d'une simplicité qu'elle n'avait jamais croisé jusqu'à ce jour. Etait-il envoyé du paradis pour elle ... devait-elle croire en un dieu nouveau pour le remercier de cette apparition qui venait de changer sa vie terne et sans sentiment... Oksana lui tendit la main sans attendre, alors qu'il lui demandait s'ils y allaient, elle mima un oui de la tête tout en se rechaussant avant de se relever avec l'aide de son prince charmant. Lorsqu'elle fut debout, elle s'accroupit alors pour prendre son sac à main, voyant qu'il venait de payer, elle lui lança un regard un peu amusé mais surtout courroucé. Elle aurait voulu payer sa part ... mais peut-être était-ce mieux ainsi. Oksana ne fit aucune remarque, lui prenant alors la main tout en lui adressant un regard tendre ...

Lui faisant comprendre qu'il était temps, Oksana salua la serveuse qui s'était approchés d'eux, la dépassant bien vite pour prendre le chemin de la sortie, à ses cotés Enrique... son regard toujours aussi intense rendait Oksana aussi survoltée qu'une pile moldu... en était-il seulement conscient ?! De toutes ses émotions qu'il faisait naître en elle ... qu'il nourrissait de ses sourires et de ses intentions chevaleresque. Aurait-il le courage s'assumer l'amour naissant d'Oksana ?! De nouveau à l'extérieur, le ciel s'était teint d'oranger... La jeune femme s'arrêta pour contempler le ciel changeant, c'était tellement beau. Déjà la Lune prenait place dans le ciel alors que le Soleil n'était pas encore las de sa journée. Serrant la main d'Enrique tout en laissant son regard se perdre dans les cieux. Elle fit quelques pas vers le canal prés de là, tournant son regard vers le pont des Soupirs prés d'eux. Il fallait qu'il passe dessus, qu'elle ressente les fantômes de ses souvenirs. Enrique la protégerait de ceux-ci, elle en était sûre. Doucement elle s'y rendit pour bientôt être devant lui... quelque hésitante... allait-elle tourner les talons et prendre un autre chemin...

-" Voici le pont le plus craint de tout Venise ... "

Dans son regard, une seule question " Veut-tu le gravir avec moi ? Ou n'est-ce qu'un mythe sans importance ... Enrique ?" La bise se leva pour emporter les anglaises dorées de la jeune femme, les rayons incandescents du soleil morne leur donnait uns blondeur vénitienne propre à elle. Oksana laissa quelques secondes séparer leur regard et celui qu'elle porta de nouveau vers le pont. Une gondole passait en dessous du pont des Soupirs, le Gondolier lança un regard amusé au couple qui prenait le temps de réfléchir à leur prochain ascension du pont. Quelle superstition pour rien du tout ... ils étaient seuls maîtres de leur avenir n'est-il pas ... La jeune Russe posa sa main contre la rampe de fer forgée du pont, l'autre tenait encore la main d'Enrique, un premier pas sur le bois craquant du pont alors qu'elle lançait de nouveau un sourire à Enrique. Un autre pas ...

-" Il parait que le pire comme le meilleur ... ce passe sur le Pont des Soupirs. Bien des larmes on coulait de sur ce pont ..."
* Les miennes aussi ... elles m'y font pas exception*

Sing me a song
Of your beauty
Of your kingdom
Let the melodies of your harps
Caress those whom we still need

Invité

Il s'était levé avec cette grâce qu'il tenait de sa mère, son côté italien par excellence. Son regard était plein d'émotions tout aussi folle les unes que les autres, et ce dernier commençait à s'habituer à cette étrange sensation qu'il avait au creux de l'estomac. Cette amour qui semblait lui dévorer les entrailles comme pour s'impregner dans sa chiare et lui dire : Ce n'est qu'elle et personne d'autres. Enrique avait eut ce léger sourire en lui tendant sa main, comme si il acceptait ce qu'il ressentait en son fort intérieur. Il n'avait ressentit cette sensation que deux fois, dans sa vie. C'était toujours aussi nouveau pour lui, et le jeune fils de Miguel semblait commencer à se sentir rassurer, comme apaisé, et légèrement rêveur. Lorsqu'elle mit sa main dans le creux de la sienne, il eut un léger frisson à son contact. Son sourire se fit timide, baissant doucement les yeux, avant de l'aider à se lever, pour la regarder droit dans les yeux, l'espace de quelques secondes, une lueur folle et amusée. Doucement, il la fit passer devant lui, gardant sa main dans la sienne, tout en plaquant avec douceur, son autre main dans le bas du dos d'Oksana, comme pour lui montrer qu'il était toujours là et qu'il veillait sur ses pas. Le petit côté séducteur malgré lui semblait se mélanger avec son petit côté protecteur. Début de toute une machination que nous appelons l'amour.

Sortant dans les rues de Venise, traversant la terrasse de ce bar dont il en garderait profondément le souvenir pour marquer un coup plus tard, n'importe quoi, mais un évènement particulièrement intime et heureux, ils se mirent à marcher, main dans la main, dans les rues de la ville aux milles passions. Son pouce caressant délicatement la main de Oksana sous la sienne, il faisait cela sans le vouloir, une sorte de tic, mais dont on ne pouvait avoir habitude pour finir par s'en lasser. Non, Enrique, même lui ne savait pas comment il s'y prenait, faisait en sorte que chaque caresse soit inoubliable, qu'elles soient toutes bien utiles, jolies et attendrissantes. Il lui jeta un regard avec ses yeux gris, avant de lui faire un sourire. Il ne savait toujours pas quoi dire, mais cela allait bientôt venir. Il était moins gauche dans sa façon de marcher que tout à l'heure. Elle s'arrêta, arrêtant ainsi Enrique qui tourna instinctivement son visage vers le sien pour voir cette dernière plongeait dans la contemplation de cette voûte céleste. D'un bleu éclatant, le ciel était particulièrement magnifique. Enrique avait un petit sourire attendrissant, charmé, sur son visage légèrement basané. Elle retomba son visage, croisant celui de l'hispanique, puis, ils se remirent à avancer doucement, se dirigeant vers le canal où une gondole passait. Enrique eut un léger sourire rêveur avant de relever doucement son regard vers le pont des soupirs. Il jeta un regard à Oksana, qui semblait troublé. L'hispanique ressentit un certain gêne de sa part, il sentait qu'elle avait vécut autre chose que du bonheur, chose qui semblait dérisoire dans une telle ville. Il l'approcha de lui, avec douceur, lui caressant délicatement la joue tandis qu'elle disait avec une certaine douleur dans la voix.

- Voici le pont le plus craint de tout Venise ...

Enrique le savait. Il était quelqu'un qui croyait en toute chose qui c'était avéré exacte. Et même si ce n'était qu'une légende, un comte, l'hispanique y croyait peut être autant qu'Oksana, car c'était quelqu'un, qui paradoxalement à ses goûts inconsidérés pour les sciences, croyaient en ce genre de chose. Il lui fit un sourire, un sourire encourageant, rassurant. Si il y avait bien quelque chose qu'il détestait, c'était se sentir mal à l'aise, et pour changer cela, la seule chose qu'il savait, c'était qu'il fallait foncer, et montrer qui était le plus fort : Les craintes ou nous. Elle posa sa main sur le fer forgé du pont, Enrique tenait toujours l'autre dans la sienne. Il fit quelques pas, lorsqu'elle ajouta :

- Il parait que le pire comme le meilleur ... ce passe sur le Pont des Soupirs. Bien des larmes on coulait de sur ce pont ...

Ne sachant pas trop quoi faire pour combler cette tristesse dont elle était affligée, Enrique décida de laisser les choses allaient Il allait se sentir vivre pleinement pour une fois, laisser ses envies, son coeur parlait pour lui, dans le but de la calmer, de l'attendrir, de lui faire comprendre qu'il ne prenait rien à la légère et qu'il était là pour elle. S'avançant délicatement sur le pont, il l'arrêta au milieu alors qu'il se mettait à chanter quelques vers, son ton de voix calme, mais qui avait ce petit quelque chose qui faisait que... Il s'approcha d'elle, tandis qu'il chantait ces mots dans sa langue maternelle :

- Para mi fue la primera La más bella melodía Por ser rosa prisionera Que al tocarla se moría Que al salirse de mi boca me besaban bien los labios, Las frases agradecidas... Mi primera canción...*

Son visage était prêt du sien, son regard était dans le sien, ses lèvres à quelques centimètres de celle de la belle russe, puis, il se lança, déposant ses lèvres délicatesses sur celle d'Oksana, l'embrassant tendrement, avant de porter sa main au niveau de sa joue. Il se recula quelque peu, la regardant droit dans les yeux. Il eut un léger sourire, avant de dire :

- Alors pour nous, il n'y aura pas de larmes...

Il lui caressa doucement la joue avec délicatesse, comme si elle était faite en sucre, avant de l'embrasser de nouveau, déposant ses lèvres comme une caresse sur les siennes. Il l'enlaça de ses bras, pour la serrer contre lui, déposant sa tête contre la sienne, près de sa nuque. Enrique lui montrait qu'il était là pour elle, et que pour elle, il combattrait ses peurs, pour qu'elle soit libre, heureuse de vivre... La vie est un très beau cadeau malgré les pires moments que l'on puisse traverser... Et généralement, c'était dans ses moments où on était le mieux.. Pour Enrique, c'était son fils Cecilio... Sa douleur d'avoir souffert pendant 10 ans, mais aussi son sourrire et sa façon de positiver... Il voulait lui faire comprendre cela à Oksana. Elle n'avait pas à souffrir. Il était là pour elle, il l'aimait.

Cette chaleur, il était une puissance protectrice à lui seul, ses regards et ses gestes prouvaient à la jeune femme qu'elle ne pouvait plus tomber ... lorsqu'elle était prés de lui. Plongerait-il pour la sauver d'une noyade, elle qui se replongeait dans ses souvenirs malgré elle ? Une bouée de sauvetage douce et lumineuse, il était un ange, elle ne pouvait pas arrêter de penser qu'il était angélique... Ce pont, berceau de beau nombre de souffrances, sans qu'elle ne comprenne pourquoi, il balayait tout d'une main sûre et rassurante pour qu'après un sourire, un regard, elle ne veuille plus jamais y repenser, était-ce ça l'amour ? Oksana le regardait... aussi tendre d'un nuage, aussi mystérieux qu'une aurore Boréale. Tellement présent et pourtant inaccessible... elle le touchait, il la caressait, mais n'était-ce pas qu'une illusion ... un rêve ? Alors il se mit à chanter en Espagnol, une langue qu'Oksana n'avait que très peu étudié mais ... le langage de l'amour n'était-il universel ? Envahie d'une intense émotion, prise aux tripes, au cœur, elle le regardait avancer vers elle ... une tranquillité peu commune dans son regard, Enrique envoutait la Russe sans qu'elle ne puisse se débattre de ses feux. Une réalité ... si entrainante qu'elle ne voulait pas en sortir, pourquoi ne pas se perdre avec lui pour ne plus jamais revenir ... ensembles...

- Para mi fue la primera La más bella melodía Por ser rosa prisionera Que al tocarla se moría Que al salirse de mi boca me besaban bien los labios, Las frases agradecidas... Mi primera canción...*

Elle n'était plus lucide ... c'était certain, pour qu'il puisse l'approcher aussi facilement, qu'elle en frissonne même ... qu'elle se sente fragile, il était le plus puissant des sorciers, maintenant elle le savait. Si proche, son regard grisé dans celui d'ambre de Oksana, leurs mains se frôlant pour se quitter... leurs visages s'attirant pour se toucher, un baiser naquit dans toute la tendresse et la douceur de cette instant. Conquise ... complètement conquise, mise au rabais, elle était morte sous cet assaut d'une tactique infaillible... prise entre deux feux, celui de son cœur et de celui d'Enrique... Amoureuse, éperdument amoureuse de cet être en rien humain, surhumain. Ce baiser, lui donna des milliers de frissons, doucement il sépara leur lèvres pour glisser un regard dans le sien la confortant dans sa douce fatalité... lui susurrant quelques mots qui lui donnèrent une raison de plus de l'aimer, lui et lui seulement. Cet homme qui venait de lui ravir son cœur sans qu'elle ne souffre ni même qu'elle ne saigne.

- Alors pour nous, il n'y aura pas de larmes...

-" Jamais ... que des sourires ... tu me le promets ?"

Sa joue ... frémissante sous la caresse d'Enrique, elle soupira, ses lèvres s'en trouvèrent pour dire plus mais elle fit marche arrière... préférant le tendre silence et leurs regards croisaient. Les paroles sont tellement amoindries de leurs sens, les gestes sont beaucoup plus compréhensifs et intenses. Au moins, ils se retrouvaient sur ce fait, tous deux préférés agir que de tergiverser ... elle tremblait, le regardant avec fragilité, puis leurs lèvres se rencontrèrent de nouveau pour leur plus grand plaisir, ils en connaissaient tout deux le chemin maintenant... Il l'enlaça, prisonnière de ses bras, Oksana se sentait terriblement bien , vivante et amoureuse. Se prélassant sur ce long baiser, entourant son cou de ses bras avec douceur, à l'aise et confiante, elle prenait doucement ses marques à son tour. Lui faisant comprendre qu'elle l'aimait aussi, tellement brusquement, d'une manière au limite de l'incendie ... brutalement... mais leurs gestes n'étaient que douceur et tendresses... se contrôlaient-ils ? Sa mains se perdit contre sa nuque, lui caressant doucement... leurs lèvres se quittèrent lentement, la jeune femme déposa sa joue contre le torse d'Enrique, un sourire heureux et même béa au lèvres. Explosant de joie ... elle ne voulait plus jamais ressentir la peur ou la tristesse... plus jamais.

-" Je t'aime ..."

Murmura t-elle doucement, étouffant ses mots comme elle le pouvait, ses lèvres contre le torse d'Enrique ... elle ne pouvait pas le garder à l'intérieur d'elle même . Mais prenait honte de le lui dire si vite. Ses cheveux flottaient dans dessus de ses épaules par la bise vénitienne. Le soleil perdait de plus en plus de son amplitude lumineuse, la Lune marquait son règne avec plus de sureté maintenant. Allaient-ils rester sur ce pont à s'enlacer ? N'était-ce pas une merveilleuse chose ? Mais le froid tomberait vite... meurtrissant alors leurs envies de rester là ... l'un contre l'autre. Doucement elle prit les devant, levant son visage magnifié par la joie vers lui. Lui lançant un regard tendre et amoureux. Le Vent prit de nouveau en traite les cheveux de la jeune femme qui dû éloigner ses cheveux de son visage pour ne pas perdre de vue son aimé, elle se mit à rire doucement.

-" Je crois ... qu'il est temps de trouver un endroit moins ... venteux, il commence à fait froid ..."

Un sourire ... un parfum ... un regard. L'amour ... le plus bel amour , elle le lui donnerait sans compter. Son amour ... sa tendresse, il peut lui en demander à toutes les heures du jour ... de la nuit. Liée... à lui, elle le voulait plus que tout maintenant. Ne plus fuir ... l'amour qu'il semblait lui tendre avec utopie.

Invité

- Jamais ... que des sourires ... tu me le promets ?
- Aussi longtemps que mon souffle animera mon sein...

Il lui caressa doucement la joue, avec cette tendresse magique et particulièrement délicate... Comme si il avait peur de la blesser de l'abîmer. Un sourire, sur ses lèvres, il eut un clignement des yeux particulièrement sensuels avant de la prendre contre lui avec une certaine assurance, la protégeant du froid qui tombait doucement sur la ville de Venise. L'italie et son climat... Beaucoup plus abordable que l'Angleterre pour un homme originaire des pays chauds. Doucement, il approcha son visage du sien, puis, il déposa ses lèvres sur celle d'Oksana pour échanger un baiser de tout ce qu'il y a de plus sérieux. Il sentit dans sa nuque, la main, la caresse d'Oksana contre sa peau. Comment avait elle su ? Cet endroit, c'était le seul qui, lorsqu'il avait les nerfs, pouvait le calmer lorsqu'on le lui caressait. Lorsqu'il retira ses lèvres de celle d'Oksana, il posa son front contre le sien, le regard légèrement entrouvert avant de regarder de nouveau les yeux d'Oksana, avec un petit sourire. Finalement, il la serra contre lui avec tendresse, tandis qu'elle posait son visage contre son épaule.

- Je t'aime...
- Mi también...

S'échappant de ses lèvres avec douceur, comme sa première chanson qu'il venait de lui chanter, Enrique eut un léger sourire qui vint se perdre et s'installer sur son visage d'une façon rêveuse. Un léger frisson lui arracha du monde des songes, serrant un peu plus fortement Oksana comme pour la protéger du froid. Il avait fait ce geste, comme si c'était pour se réchauffer lui même, donnant ainsi de sa personne pour partager ce qu'il avait avec la belle Russe. Ne dit on pas que les gens du sud ont le sang chaud ? Autant qu'il serve. Cependant, et visiblement, Oksana semblait également partagé son avis sur la possibilité de rentrée en Angleterre. Seulement, si il faisait froid à Venise, ce serait presque l'ère glaciaire sur le monde magique Anglais.

- Je crois ... qu'il est temps de trouver un endroit moins ... venteux, il commence à fait froid ...
- Et... Pour aller où ?

On pouvait y sentir une pointe d'amusement dans sa voix. Cependant, son regard qu'il plongea dans celui de la jolie russe, était particulièrement doux, et attentionnée. Un mot d'elle, et il éxécuterait.

Comme le velours peut caresser la peau, ses paroles donnèrent des frissons à la jeune femme. Oksana ne pouvait nier toute l'affection qu'elle construisait pour lui, depuis leur rencontre, un coup du destin pour lui faire croire en dieu ? Trop hasardeux pour se mettre à prier les saints. De toute manière, elle ne connaissait rien à la religion et n'était pas prête à se donner en baptême pour une profession de foi qu'elle n'avait... elle ne croyait qu'en lui, pour le moment et c'était bien assez. Croire en lui ... en eux, donner une chance à cette étincelle pour devenir un feu ... au combien elle le voulait éternel, il durerait le temps qu'ils puissent le nourrir et le chérir. Sentant qu'il la serrait un peu plus encore, la force de ses gestes s'imprégnant dans sa peau sans la blesser, souriante, tendrement envoutée, le regardant avec émotion et amour, elle ne voulait plus quitter ses bras, plus jamais. Tant d'années pour le trouver, tant d'années pour se défaire de ceux qui ne la méritait pas, maintenant ... elle savait qu'il était certainement l'homme de sa vie. Mais l'amour bien trompeur reste rustre lorsque les illusions se cachent mais demeurent. Oksana allait devoir lui faire confiance pour effacer ses doutes ... scientifiques, qui persistent dans son âme d'infirmière transie ... alors, leurs lèvres s'effleurèrent encore ... mais pouvaient-elle faire autrement, maintenant qu'elles avaient découvert le chemin du paradis.

Acquiesçant qu'il était temps de changer de paysage. Un sourire délicieusement amusé sur le visage d'Enrique, Oksana ne put s'empêcher de l'imiter tout en restant lascivement entre ses bras. Allait-elle s'y endormir... l'amour rend gâteux également mais ce n'était pas pour autant un défaut. L'amour rendait les gens terriblement beaux, illuminant leurs sourires et leurs regards... comme maintenant. Caressant une dernière fois sa nuque avant de laisser ses mains descendre le long de son dos, elle leva son regard vers les cieux comme pour essayer de lui demander un peu d'aide. Une idée lumineuse, maintenant elle n'avait plus envie de s'enfermer dans un théâtre... les noces de Figaro seraient piteuses ... elle ne voulait pas perdre son temps ainsi... pas maintenant en tout cas. Puis elle déposa de nouveau son regard sur lui, mimant une moue boudeuse tout en déposant l'un de ses doigts sous le mentor... essayant de prendre un air de réflexion intense...

-" Venise ... est immense malgré se qu'on peut en dire. Moi je t'ai montré mon lieu favoris... et je suis sûre que tu connais aussi Venise, alors emmènes moi là où il te reste des souvenirs, enfin si tu veut les partager en ma compagnie, je ne forcerai à rien..."

Tout en douceur ... s'investir dans une vie. Sans rien ébranler, dans le miel qu'elle peut laisser couler de ses paroles, essayant de ne pas paraitre brusque ni même désireuse de connaitre toute sa vie. Pourtant, elle ne voulait rien n'omettre de lui et tout avoir. Une brusquerie dont elle n'était pas habituée et qu'elle devait camoufler malgré son envie de ne rien lui cacher. L'amour n'est pas un masque ... tout doit s'y forger à découvert et même à nu. Sans cette base, rien de solitude ... pourtant Oksana ne pouvait se résoudre à tout lui dire aussi vite, tant de fantômes la hantaient encore, tant de maux saignaient en silence. Son sourire ne trahissait en rien sa douleur mais il n'était pas un mensonge pour autant. Car ... cacher est une chose et mentir une autre bien pire . La Première ... Oksana ne peut que s'en servir mais la seconde reste une infamie pour elle ... Son teint blanchâtre prenait de plus en plus de couleur par la chaleur que dégageait l'amoureux. Bien que le vent soit aussi une raison des rougeurs subtiles qui constellaient ses joues. Ses cheveux semblaient s'être domptés, doucement elle posa sa tête contre son torse, soupirant de joie, de plaisir. Il pouvait la serrait aussi fort qu'il le désirait, elle n'aurait jamais mal entre ses bras. Doucement, un lien se tissait... leurs cœurs seraient toujours à l'affut l'un de l'autre. Une heureuse Fatalité ... aucun d'eux ne pouvait le nier... sans parjurer.

Il y a bien des choses qu'on cache sous ses tapis ... espérant secrètement qu'ils disparaissent. Des squelettes dans les placards, des araignées au plafond. On espère qu'ils disparaissent mais pourtant il faut s'en faire une raison. Seul l'aveu peut les faire mourir, encore faut-il trouver la force, le courage et la confiance pour les confier en toute innocence ...

Trust ... in you

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