Pique-nique (libre)

L'année avait encore bien commencé et se déroulait comme les précédentes. Depuis qu'elle était devenue la directrice de Serdaigle, Aphrodite était épanouie. Elle se sentait enfin chez elle, dans son élément, elle connaissait enfin sa destinée et ce pour quoi elle vivait. Qui plus est, cette année était spéciale, car oui, enfin, son petit bijou, sa fille chérie entrait officiellement dans les rangs des élèves de cette école. En effet Sterenn, qui avait maintenant atteint l'âge de 11 ans, avait fait ses débuts dans la maison Serdaigle. La maman était vraiment très fière de son bébé, car pour elle même à 11 ans sa fille restait son bébé. Sterenn n'avait pas eu de mal à s'intégrer dans la maison des bleu et bronze car beaucoup la connaissaient déjà et la salle commune n'avait plus de secrets pour elle. Bout en train, elle savait déjà mener les autres et les entraîner dans de joyeuses fêtes, et autres bêtises.

Mais voilà, on ne peut pas toujours faire la fête dans la salle commune, il faut aussi se coltiner maman. Profitant des derniers jours de beaux temps de l'année, Aphrodite emmena sa fille pique-niquer dans le parc au bord d'une ravissante fontaine. Toute sourire, la jeune femme rigolait et profitait de ce temps passé avec sa fille.

Dite – Ooooh ma chériiiiiiie tu m'as beaucoup manquéééé. On ne se retrouve pas assez souvent seules.

Super calinou et papouilles étaient également au rendez-vous, la maman totalement gaga de sa fille quoi. Sterenn avait l'air moins ravie de cet étouffement en règle. Elle aimait sa mère bien-sûr mais elle était plutôt mature pour son âge et elle entrait dans sa crise de pré-adolescence, alors les câlins maternels étouffants n'étaient pas trop de son goût. Rebelle la tite sterenn ? Elle en prenait bien la voie en tout cas.

Sterenn – Mamaaaan !! Tu m'étouffeuh !!

Dite – Mais nan je t'étouffe pas, je veux juste serrer ma fille que j'aime dans mes bras.

Sterenn – Oui moi aussi je t'aime maman, mais me serres pas comme ça... J'suis plus un bébé !!

Dite – Si tu resteras toujours mon bébé à moi...

Sterenn – Mais...

Mais elle se tut, elle savait que contre sa mère elle n'aurait pas le dernier mot sur ce coup ci. Pi de toute façon, même si elle se plaignait, elle aimait bien les câlins de maman, mais que voulez vous ? L'esprit rebelle sommeille.

La maman poule avait préparé un véritable festin pour ce pique-nique. Le soleil était au rendez-vous, il ne faisait pas trop froid, les arbres avaient pris leur teinte jaune, rouge et or avec quelques touches de vert qui persistaient sur fond de ciel bleu magnifique, c'était un joli tableau.

Dite – Tiens regarde ce que je t'ai fait...

Sterenn – C'est quoi ? Aaaaaah youpiiiii de la meringue au chocolat. ( Razz

me demandez pas pourquoi de la meringue au chocolat, j'en sais rien Laughing

). Au fait maman, on retourne quand en Cornouailles ? J'aime bien être la-bas...

Dite – Pour les vacances de noël.

Sterenn – Coool

Dite – Aller mange en attendant...

Sterenn – Oki maman.

Et les voilà qui commencèrent à déguster leur repas. Du bruit se fit alors entendre derrière Aphrodite, quelqu'un marchait près d'elles.

-

¡ DIAZ! ¡ Pon esto sucesivamente !

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Sì... C'est bon, je le pose.

Il avait suffit que Dakota lui lance un regard noir pour que ce petit dernier lâche l'objet qu'il tenait entre ses mains. Dakota ramassa sa baguette magique que son fils cadet venait de poser pour la mettre dans sa poche arrière de pantalon. Si il y avait bien un truc dont il ne fallait pas mettre en rogne l'hispanique, c'était bien en lui prenant sa baguette magique. Diàz cilla, regardant ses chaussures dont l'un de ses lacets étaient défaits.

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Haz tus cordones.

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Je sais pas les faire...

-

Serve à rien dans cet école...

Dakota posa sa tasse de mocca sur la table, puis, il s'approcha de son fils, puis, s'agenouillant, il lui demanda de faire de même par respect. Oui, Dakota n'aimait pas qu'on le regarde de haut, même si c'était pas fait exprès. C'était pas un complexe de supériorité, ou quoique ce soit, mais tout ce qui pouvait ressembler à de la domination, fallait le bannir. Il n'aimait pas qu'on lui donne ce sentiment là... Oui, ok, ce n'était que son fils, mais... Il était ainsi. Et pour rien au monde, il ne changerait. Pour rien.

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Tomas este rizo, puedo, rodeas el allí con ella. Después, lo pasas debajo del estreno que hiciste, y tiras. ¿ Te comprendiste ?

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Tu parles trop vite ! Chui petit, d'abords !

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Jillipollo, ¿ Te comprendiste ?

Dakota souriait. Diàz éclata de rire. Alors que Dakota se relevait pour laisser son fils faire le noeud comme il venait de lui montrait, ce dernier réussit avec difficulté, puis, il leva la tête. Dakota lui fit un clin d'oeil, et il reprit sa tasse pour aller dans la cuisine la poser. Diàz lança un regard assassin à son père. Il aurait pu AU MOINS le complimenter. Bah, non ! Nada ! Rien ! Diàz courut vers son père pour lui donner un coup de pied. Dakota se retourna et il vit le petit regard malicieux de son fils. Dakota eut un sourire, puis d'un coup, il le saisit, allant dans la chambre de Diàz, où il lença sur son lit. Il mit un genou surle lit, puis levant légèrement le pull beige de son fils, il appliqua ses lèvres sur le ventre de ce dernier et il se mit à souffler de toutes ses forces provoquant un bruit et une sensation de chatouille qui firent éclater de rire Diàz. Après quelques minutes de jeu, Dakota releva son visage, un sourire au coin des lèvres.

-

Bon, faut y aller. Sinon, on ira jamais, et j'pourrais pas leur rendre leur devoir !

-

Oh ! Et on va aller...

-

Oui. Mets ta veste ! Dès que je sors de la salle de bain, on y va.

-

Sì.

Dakota se leva, puis, il se ravisa, et embrassa le front de son fils, avant de se lever et de sortir de la chambre. Une fois dans la salle de bain, Dakota était entrain de se brosser les dents, lorsque son fils arriva, les boutons de la veste mit de travers. Dakota cracha le dentifrice dans le lavabo, puis, il se rinça la bouche. S'essuyant rapidement, il se mit sur els genoux, regardant son fils droit dans les yeux, puis, il défit tous les boutons du blouson de Diàz afin de les lui remettre droit.

-

¿ Es tu primera día con tus nuevas manos, Diàz ?

-

No... Nono ! HEey ! Nono, c'est pas le personnage d'un dessin animé ?

-

Ché pas, y a que toi pour la regarder...

Dakota saisit le gant de toilette, l'imbibant d'eau, puis, il frotta le visage de son fils qui avait du noir audessus de la joue. Une fois fait, il se releva, tapant sur ses genoux pour remettre son pantalon à pince correctement, et d'un coup de baguette, il enleva les salissures avant de la remettre entre ses reins, dans le dos. Puis, donnant une tape dans le dos de son fils, ils allèrent dans le salon où Dakota mit noua autours du cou son écharpe beige.

-

Tu prends pas de manteau ?

-

No.

Dakota attrapa la main de son fils, puis, sortant sa baguette, il vérouilla toutes les issus avant de soulever son fils pour le prendre dans ses bras. CRACK ! L'air du pré au lard leur insuffla l'oxygène dont ils manquaient pendant quelques secondes. Diàz s'était mis à pleurer sous la douleur, mais il sécha rapidement ses larmes alors que Dakota le reposait au sol, doucement, glissant sa main dans l'une de celle de son fils pour entamer la marche en direction du Poudlard. Rapidement, ils se trouvèrent rendu au portail, que Dakota ouvrit en tapotant doucement avec sa baguette magique. Ils entrèrent, puis, Diàz repoussa doucement le portail alors que Dakota s'était déjà lancé à l'assaut des mètres qui le séparait des portes de bois. Son fils de 7 ans, se mit à courir pour le rattraper et il lui saisit la main. Ils se regardèrent, sourire. Des voix se firent entendre, Diàz les pointa du doigt.

-

Padre... ¡ Mira !

-

Hey, c'est Aphrodite et sa fille ! Venga !

Dakota et Diàz s'avançèrent doucement mais avec le sourire, de Dite et Sterenn.

-

Dite ! Ca va ?

Diàz fit un bisou sur la joue d'Aphrodite, puis, il alla s'assoeir à côté de Stereen et il lui dit :

-

Salut !

-

Alors, quoi de neuf ?

Dit il après avoir fait la bise à Aphrodite et en s'asseyant doucement dans l'herbe, sourire sur son visage.

Ces moments privilégiés avec sa fille étaient rares pour la directrice de la maison Serdaigle, son travail et ses activités annexes lui prenaient énormément de temps et elle se sentait coupable de délaisser son rayon de soleil. Déjà la culpabilité d'avoir privé sa fille de son père rongeait la belle Aphrodite. Car il faut bien dire que, même s'il était violent et cynique, il était tout de même son père et que même avec toute la meilleure volonté du monde, elle n'avait pas pu le remplacer totalement dans la vie de sa fille. Cette vision de sono ex-mari enlevant sa fille revenait régulièrement dans les rêves d'Aphrodite, et cette peur lui enserrait le coeur. Il s'était calmé il est vrai, mais elle était persuadée qu'un jour il essaierait de lui enlever.

Cette vision fugace lui vint à l'esprit tandis qu'elle regardait sa fille manger et la peur l'envahit alors. Cette peur viscérale de perdre ces êtres qui comptent tant pour nous, cette peur capable de nous faire déplacer les montagnes pour protéger nos êtres chers. Non il ne la prendra pas... Jamais elle ne retournera avec ce monstre... Il ne faut pas... C'est un malade, un fou dangereux... Il faut à tout prix la protéger... Instinctivement Aphrodite se rapprocha de sa fille et la serra dans ses bras, comme pour la protéger de forces invisibles et nuisibles. Sentir son petit coeur battre contre elle, sentir son parfum, voir ses jolis yeux et sa peau satinée, ses cheveux si doux, si soyeux, Aphrodite était subjuguée et rassurée. Ce n'était heureusement qu'une simple vision, une pensée. La douce voix de sa fille lui indiquait qu'elle était bien ici, présente, dans ses bras.

Sterenn – Mamaaaannn !! Lâche-moiiiiiiii !! J'éttouuuuuuffeeeeee !! Mamaaaaaaan

Dite – Oh désolée ma chérie... D'accord je te lâche...

Sterenn – Qu'est-ce qu'il y a maman ? Ca va ? T'as un drôle d'air...

Dite – Mais oui ne t'inquiète pas, ça va. Je me disais juste que je n'étais peut-être pas assez présente pour toi, avec mon boulot et tout ce que j'ai à faire... Il te faut le meilleur, et peut-être ne suis-je pas assez bonne mère...

Sterenn – Pfff n'importe quoi !! Tu es ma super maman que j'aime, la meilleure des mamans...

Cette fois ci, ce fut au tours de Sterenn de faire un bisous à sa maman. Bien qu'elle soit encore jeune, elle était déjà mûre et comprenait parfaitement la situation dans laquelle se trouvait sa mère et les difficultés qu'elle devait affronter, elle savait également que, même si son père lui manquait, sa mère l'avait éloignée pour la protéger. Et pi il faut bien dire aussi que ya rien de plus doux que les câlins d'une maman et Sterenn en profitait largement. Cette effusion câlinique prit alors fin et Sterenn recommença à manger sous les yeux attendris de sa mère.

Daki - Dite ! Ca va ?

Aphrodite sursauta en entendant Dakota parler, elle lui répondit alors d'un sourire puis rendit à Diàz son bisous. Elle l'aimait bien ce petit, plein de vie et adorable, il lui rappelait Sterenn quand elle était plus petite. Elle reposa alors son regard sur Dakota avec toujours le même sourire, ravie de retrouver ses amis. Les deux enfants quant à eux s'entendaient très bien, Diàz était un peu comme un petit frère ou un petit cousin pour Sterenn.

Diàz – Salut !

Sterenn – Salut Minipouce comment ça va ? Ah nan pas minipouce, tu as bien grandi... Hum... Moucheron, ça te va mieux...

Sterenn éclata de rire en ébouriffant les cheveux de Diàz.

Daki – Alors, quoi de neuf ?

Sterenn – Je rigolais rhooo. Tonton Dakiiiiiiiii !!

Ne laissant pas le temps à sa mère pour répondre, la jeune Sterenn se leva et alla sauter sur tonton Daki. Elle était contente de les revoir Tonton Daki et le Moucheron, elle les aimait bien.

Sterenn – Diiis tonton Daki... t'aurais pas des bonbons ? Maman veut pas m'en donner...

Dite, en rigolant – Rhooo petite peste arrête de dire des bêtises... Ne l'écoute pas Dakota, elle ne m'en a même pas demandé. Et puis tu as encore tes meringues au chocolat à manger je te signale petite goinfre... Comme tu peux le voir, pas grand chose de neuf, je profite des derniers instants de beau temps et de calme pendant que les élèves ne sont pas encore trop agités en ce début d'année. Et toi quoi de neuf ?

hj : Disoulée pas top top comme RP ^^'

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Je suis fan de ton kit. Sublime ! Pique-nique (libre) 322925

Lorsque Sterenn adressa son salut à Diaz, ce dernier ne put s'empêcher de lui lancer un regard lourd de reproche. Il n'était pas mini, et il était plus grand qu'un pouce quoi ! Diaz ferma ses yeux, puis les rouvrit avec un léger sourire qui ressemblait étrangement à celui de son père. A mon avis, on a un futur Dakota devant nous. Pauvre planète, surtout... Une autre calamité... On va tous mourir !! Diaz ne put s'empêcher de rire lorsqu'elle lui ébouriffa les cheveux, ce dernier lui lança un regard pseudo énerver, mais y avait toujours ce sourire ce qui lui donnait un petit air comique.

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Déjà de un, ca va ! De deux, j'ai grandis et de trois, chui pas un pouce !!! Chui plus grand que toi d'abords !

Il se mit sur la pointe des pieds, réussissant à peine à arriver au niveau du front de Sterenn. Il secoua la tête, en sachant très bien qu'il finirait par la rattraper. C'était un garçon, et elle une fille. C'était nul les filles ! Elles finissent toutes par être inférieure aux hommes ! Parole de Papa ! D'ailleurs, qu'est ce qu'il faisait lui ? Il venait de se faire litteralement agressé par Sterenn qui venait de lui sauter dessus comme une déjanté. Diaz souriait. Au moins, son père n'allait pas pensé à cette femme qui lui faisait du mal depuis qu'ils étaient sortit de Poudlard.

-

Je rigolais rhooo. Tonton Dakiiiiiiiii !!

Dakota la rattrapa alors qu'elle lui sautait dessus pour la serrer contre lui, avant de la reposer au sol. Un sourire enchanté se traduisait sur son visage, avant qu'elle ne reprenne.

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Diiis tonton Daki... t'aurais pas des bonbons ? Maman veut pas m'en donner...

-

Diaz... Partage ce que tu as piqué dans le garde manger.

-

Moi ? Non...

-

La prochaine fois, referme correctement le couvercle, petit tête.

Diaz lança un regard sans équivoque à son père. Il savait qu'il n'aimait pas être appelé ainsi. A croire que le parrain, William Slayers, déteint aussi sur le petit Diaz. Dakota reporta son regard vers Aphrodite lorsqu'elle lui répondit :

-

Rhooo petite peste arrête de dire des bêtises... Ne l'écoute pas Dakota, elle ne m'en a même pas demandé. Et puis tu as encore tes meringues au chocolat à manger je te signale petite goinfre... Comme tu peux le voir, pas grand chose de neuf, je profite des derniers instants de beau temps et de calme pendant que les élèves ne sont pas encore trop agités en ce début d'année. Et toi quoi de neuf ?

-

Bah... Pas grand chose. Diaz n'avait pas école aujourd'hui. Son maître était malade... Donc, du coup, on passe la journée ensemble. Je suis venu chercher des copis à corriger. Sinon, bah... La routine.

-

Tiens Sterenn, mais tu prends pas les oeufs, c'est mes préférés. Tiens, prends plutôt les gnomes aux p.. au coca !

Dakota ne le regardait aps, alors il comptait fait une connerie, en donnant un gnome au poivre à la fille de sa marraine. Elle n'avait qu'à pas l'appeler mini pouce. Diaz eut un léger sourire. C'était quand même méchant, hein ? Mais au moins, il allait se taper un bon délire.

Dakota s'assit en face d'Aphrodite. Ils en avaient vu ces deux là. Connut par cette bataille... Au moins, une amitié était née parmi le chaos. Ca, il ne l'avait pas oublié. Continuant de parler comme si la conversation ne s'était jamais arrêté, il lui dit :

-

Alors ? Cette année ? Tu l'as vois comment ?

Autant se pencher vers l'avenir proche pour voir.

C'est pas grave. XD ! J'ai cette même impression !

-

hj : Mici Dakinou Pique-nique (libre) 322925

La réaction du moucheron fit éclater de rire Sterenn, ya pas, elle adorait le taquiner, et lui qui avait le sang aussi chaud que son père réagissait au quart de tour. Regard énervé, sourire ravageur, il était vraiment comique, d'autant plus qu'il essayait de dépasser la petite fille en se mettant sur la pointe des pieds... Encore trop pitit le moucheron.

- Déjà de un, ca va ! De deux, j'ai grandis et de trois, chui pas un pouce !!! Chui plus grand que toi d'abords !

- Mais naaaan tu connais pas les Minipouss ? Des petits êtres qui ressemblent aux hommes mais de la taille des souris et avec une queue... T'es un minipouss, ou alors tu préfère le moucheron ? Et nan t'es toujours plus petit que moi.

Dans les bras de Tonton Daki, Sterenn se sentait bien, faut dire qu'elle n'avait pas de papa et qu'elle profitait des calins de tonton Daki pour remplacer ceux de son père. Lorsqu'il la reposa au sol, la gamine était toute hilare, elle était sûre d'avoir ses bonbons.

- Diaz... Partage ce que tu as piqué dans le garde manger.
- Moi ? Non...
- La prochaine fois, referme correctement le couvercle, petit tête.

Sterenn éclata de rire tandis que les deux adultes commencèrent à papoter, Diaz semblait irité par le nom que son père lui avait donné, petite tête, ça lui allait bien... Cet journée semblait bien partie n'empêche. Hum la meringue au chocolat... Sterenn s'était écartée de tonton Daki pour prendre son dessert. Elle en proposa au moucheron.

- Tiens Sterenn, mais tu prends pas les oeufs, c'est mes préférés. Tiens, prends plutôt les gnomes aux p.. au coca !

Il pensait abuser qui là ? Sterenn connaissait bien les gnomes au poivre pour avoir fait le même coup plusieurs fois déjà. Elle lui répondit d'un sourire et fit semblant d'en prendre un avant de le fourer dans la bouche du minipouss en rigolant.

- Tu pensais j'allais me laisser avoir ? Tu t'attaques à une pro de ce genre de blague Minipouss... Allez vient prendre de la meringue à la place.

Pendant ce temps Dakota s'était assis face à aphrodite, une complicité et une grande amitié était née entre eux après la fameuse bataille plusieurs années auparavant. Daki était devenu un de ses amis les plus proches et elle considérait le petit Diaz son filleul comme son fils. Se retrouver avec lui ainsi lui rapellait tant de souvenirs, des souvenirs heureux, mais d'autres bien plus douloureux... Le regard d'Aphrodite se perdit un moment dans ces souvenirs tandis qu'elle poussait un soupire. La voix de Daki la ramena sur Terre, elle lui sourit.

- Alors ? Cette année ? Tu la vois comment ?

- Cette année ? Hum... J'espère qu'elle sera tranquille... Mais je sais pas... J'ai le préssentiment que... Je ne sais pas, mais j'ai l'impression de voir une ombre noir arriver... Ca me file des frissons partout... J'ai peur de ce qu'il va se passer et que si ça se trouve je ne serais plus là pour elle...

Pour elle... Aphrodite avait désigné Sterenn en disant cela. C'était ce qui lui importait le plus, la sécurité de sa fille, et ce sentiment de peur qui l'entourait était effrayant. Tout était trop calme depuis trop longtemps, ça ne pouvait pas durer comme ça encore bien longtemps et cette pensée la terrifiait. Elle posa son regard sur son ami, attendant sûrement qu'il la rassure, qu'il lui dise que ce n'était que des bétises, que rien ne se passerait...

hj : encore une fois pas top top comme RP désolé

Un violent orage s'abattit alors sur le parc de l'école, déversant une quantité impressionnante de pluie. Le son de la pluie étouffait les bruits aux alentours, le rideau de pluie brouillait la vue. C'en était fini du pique nique, le petit groupe prit au piège par cette pluie si soudaine n'eut d'autre choix que de déguerpir et aller s'abriter le plus rapidement possible au château. Le temps si beau quelques minutes avant semblait étrange de s'être dégradé si vite.

Aphrodite prit quelques trucs importants de ce qu'elles avaient emmené puis prit la main de sa fille pour l'entraîner à courir rapidement vers un abris, vers la grande porte donnant sur le hall. Daki fit vraisemblablement pareil avec son fils.

Après un bref au revoir, la directrice de Serdaigle emmena rapidement sa fille à son appartement pour qu'elle se sèche et se change.

Voilà comment un moment de détente tourna court et prit fin rapidement.

***FIN DE RP***

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