Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron

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MessageSujet: PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron   PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron Icon_minitimeLun 17 Déc - 1:30

HRP - Je ne suis pas satisfaite.





    Nous sommes le dix huit novembre mille neuf cent quatre-vingt dix neuf. Il est cinq heures huit du matin. Pour la troisième fois, le cœur d’Ann-Amy Faith explosa.

    Médecin – « Monsieur Pravda ? »

    Andreas Pravda – « Oui. »

    Médecin – « Je suis désolé. L’équipe médicale a tenté de faire le maximum, mais le cœur ne répondait plus. C’était déjà trop tard. »

    Ann – « NON ! NON ! ELLE N’EST PAS MORTE ! NON ! »

    Sous les larmes, Ann s’écroula sur le sol. Andreas se leva du banc, et il serra Ann contre son cœur. Le médecin s’effaça et retourna à ses occupations. Passant sa main froide sur les cheveux de la jeune fille, le cœur d’Ann passait sous un rouleau compresseur. Elle n’arrivait pas à assimiler les mots si durs et froids du médecin. Comment pouvait-il dire que sa mère était morte ? Secouant la tête, elle ne voulait pas y croire. Il n’était pas encore temps, et rien ne lui prouvait que tout ceci n’était pas une mauvaise blague. Déployant sa force de moineau, elle repoussa Andreas Pravda et se mit à courir dans le couloir de la clinique.

    Ann – « C’EST UN REVE ! JE VAIS BIENTOT ME REVEILLER ! CE N’EST QU’UN REVE. »

    Andreas Pravda – « J’ai bien peur que non, Ann. »

    La jeune fille s’arrêta. Elle resta inerte. Sa respiration était saccadée et ses yeux laissaient couler des milliers de larmes. L’homme vêtu d’une large veste noir s’avança auprès d’elle. Il passa son bras au dessus du sien, et tout deux se mirent en marche, vers la sortie.

    Nous sommes le quinze septembre deux mille. Il est dix-sept heures trente.

    Les mains dans les poches, la tête baissée vers le bas, Ann marchait le long des plates-bandes. Le parc était vide, le soleil était déjà couché, le vent vaguait lentement et la nuit prenait doucement place. Repensant à cette soirée, Ann s’arrêta. Levant sa tête vers le ciel, elle ferma les yeux. Juste quelques instants. Afin d’oublier que toute sa vie n’était mensonge. Chez les McHearth, la vie est un mensonge. A chaque fin de phrase, il faut mentir. Ann fait en quelques sortes exception à la règle, à quelques détails près. Elle respire encore, car elle espère quelque chose. Ce quelque chose est simple. Elle voudrait se récrire une nouvelle histoire.

    Le vent venait de se lever, la pluie commençait à battre et les yeux s’ouvrirent lentement. Le visage encore en l’air, pour elle il n’était pas trop tard. A dix sept ans, il est facile de se refaire une vie. Oui, c’est sûr, mais se refaire une vie avec une espèce de maladie qui vous ronge, est-ce facile ? Méditez sur la question.
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Aaron Vanna Syl
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MessageSujet: Re: PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron   PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron Icon_minitimeLun 17 Déc - 20:16

HRP - J'adore. Tout simplement.


    On suivait de près de corbillard. La famille avait été réuni, et comme une troupe de cirque à l'air chagriné, on défiler lentement derrière. Il y avait là plusieurs personnes, des visages parfois inconnus, d'autre trop. Tous étaient vétus de noir, tous sans aucune exception. Aaron avait huit ans. Il n'était pas grand, il n'était pas petit, mais il l'était assez pour ne pas comprendre pourquoi il était ici, avec sa famille, à voir tant de visage crispé défilé derrière quatre planches de bois. Dans le fond, il le savait : c'était un enterement. Et après ? Qui etait-ce ? Il n'en savait rien. La seule chose qu'il savait, c'est qu'il fallait marchait. On s'arrêta au Cimetière. L'hiver était frileux, mais personne ne tremblait. Il n'y avait pas d'émotion, juste ce froid considérable. Debout, dans les tribunes, il remarqua Jake et Lenaïelle. Ils étaient un peu loin, séparé de Misha et Arrogance par deux gros monsieurs. L'enfant regarda sa mère et tira sur la jupe de celle-ci, demandant d'une petite voix :

    « Maman, c'est qui les môsieurs ? »
    « Laisse Aaron. C'est des Orlov. »

    Juste le mot semblait devoir convenir au garçonnet, mais il en était autrement. Ca ne lui convenait pas du tout. Il tira une nouvelle fois sur la jupe de sa mère, mais sa question, il l'oublia. Une grande femme, le menton revêche, se jeta sur les parois du cerceuil en ébène, pleurant, hurlant la mort, griffant de ses ongles le bois.

    « Ne me l'enlever pas ! NON ! Laissez moi le ! Il est à moi ! NON ! Laissez le moi ! Je vous en supplie ! S'il vous plaît ! »

    Aaron resta interdit. La femme était secouée de violents spasmes, si fort, que les deux gros hommes qui les séparés s'étaient lever pour la prendre, mais avait du mal malgré la petite silhouette qu'elle était. On la sortit du cimetière, mais même aux portes, elle hurlait toujours, et sa voix résonnait par dessus celle du Prêtre qui absouait et donnait les derniers sacrements. Aaron resta coulé sur place, le poil frisonnant. La famille, c'était sacré.

    Huit mois plus tard, il se retrouvait là, à marcher dans le parc, tranquilement, les mains dans les poches, à repenser à la mort du pauvre homme. Fenrir Orlov était mort. Le grand père, un des grands pères, des oncles de Jake. C'est tout ce que savait Aaron, mais cette femme... Ca lui crevait le coeur. Il brancha son Archos, et déclencha le petit cliquetis qui annonçait la couleur :



    Rire nerveux. Forcément. La pluie mouilla ces cheveux, l'eau coulla délicieusement sur ses mèches et trempa son visage. L'air frais, la pluie. Ca lui rappelait son Ukraine, son beau pays. S'il avait pu, il en aurait dessiné les contours sur une table avec de la coke ! Si seulement il en avait. Petit rire nerveux. Il allait attraper le mal comme ça. Il sortit sa baguette, un petit tour de magie, ou du moins de poignet, et un parapluie apparu. Il le rattrapa, et l'ouvrit, couvrant le haut de son crâne avec. Il aimait la pluie, mais ça n'était pas le moment de tomber malade.

    Chez les Orlov, tout n'était qu'un jeu sadique. Naître, c'était mourir dès le premier cri. Les malédictions étaient coriaces, si bien que tous les Orlov n'étaient que chiens affamés de sang. Les Vanna Syl ? Différent. Ils n'étaient que le coyote, l'allié d'un loup plus fort. Aaron n'était pourtant l'allié de personne. Au loin, une silhouette se dessina. Un allié ? Certes, peut être, le temps d'une balade, ou d'une chanson, peut être le temps d'une gifle. Qu'importe. La galanterie l'emportait sur le sale caractère. Il fit quelques pas en avant, s'avançant doucement comme pour esquiver on ne sait quelle approche froide. Il se plaça derrière la jeune fille, tout sourire, annonçant alors :


    « Mademoiselle risque d'attraper froid. Puis-je lui offrir un toit ? Le temps d'une tirade ? »

    Pure ironie. Il eut un large sourire, ces lèvres fines dessinant sur son visage une sorte de gentilesse incongrue. Ici, là. La pluie lave la terre de ses vermines. De ses péchés. Qu'elle lave les Orlov, et le pauvre Aaron.
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MessageSujet: Re: PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron   PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron Icon_minitimeMar 18 Déc - 18:43

HRP - J'aime.



    Sous ses pieds, la terre aurait pu s’écrouler, le vent aurait pu arracher des millions de toits, la pluie aurait pu faire déborder des centaines de fleuves, Ann n’aurait pas bougé, même pour tout l’or du monde. La pluie, elle l’aimait tant. Car, à l’aide de celle-ci elle pouvait pleurer sans soucis. Qui peut voir des pleurs dans la pluie ? Dans l’obscurité et le froid une voix résonna. Ann resta inerte. De tout façon que pouvait-il lui arriver ? Se prendre un coup dans le dos ? Esquissant un sourire, elle n’arrivait décidément pas à s’envoler ce soir.

    Homme – « Mademoiselle risque d'attraper froid. Puis-je lui offrir un toit ? Le temps d'une tirade ? »

    Ann – « Pardon ? »

    Sa conscience lui ordonnait de partir, mais son cœur n’y arrivait pas. Ici, sur place, elle aurait pu mourir. Les trois éléments de sa vie se trouvaient tout près d’elle. Ils étaient malgré tout cela, si dur à avoir. La nuit, se voie, mais ne s’attrape pas. La pluie, se goûte, se touche, mais elle ne dure pas. Et le vent est éphémère. Passant ses mains sur sa tête afin de chasser ses cheveux trempés vers l’arrière, elle se tourna. Ses yeux vaguaient sur le corps du jeune homme. Il ressemblait à une personne tout à fait normale, il semblait calme, peut être trop calme.

    Ann – « Si Monsieur pense que Mademoiselle risque d’avoir froid, qu’il lui prête sa veste. »

    Tactique by McHearth. Pour la première fois, la jeune fille se laissait vivre, probablement trop. Mais pour l’instant elle s’en fichait. La potion avait été prise à vingt heures, et il n’était que minuit, pour quelques heures, elle en avait encore. L’autisme qu’elle possède se cache facilement. Les paroles, les paroles. N’ayant pas confiance en elle, Ann gardait tout de même une distance assez large entre elle et le jeune homme. De toute sa jeune vie, elle n’avait jamais touché un garçon, elle n’y arrivait pas. Elle n’osait pas. Tellement d’excuses, d’équivoques.
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MessageSujet: Re: PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron   PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron Icon_minitimeMer 19 Déc - 21:03

HRP - Thanks a lot.


    « Pardon ? »

    Une petit voix que la nature a donnée à celle-ci. Aaron reste là, le parapluie au dessus de sa tête, ces cheveux suant les goutelettes précédemment écrasés sur ceux-ci. Il reste là, impassible, le regard triomphant. Il ne bouge pas, penchant la tête vers la droite, plissant les yeux et souriant un peu plus. Il ne cherche pas à faire peur, ni à faire bonne impression. C'est toujours une joie pour le Gryffondor que de donner un peu de lui à quelqu'un, et dans ce cas là, protéger une jeune fille des déluges de Londres. Lui, il est habitué. Il vient d'Ukraine, pays où le ciel change comme un lunatique dépourvu de sentiment. Une minute où le soleil règne, celle d'après où il est remplacé par des éclairs. Il aime ce changement, c'est peut être la meilleur explication de son caractère changeant et terriblement imprevisible. Comme un loup qui guette, d'ailleurs.

    Il croise son regard, son expression s'accentue. Il n'est pas l'un de ces loups qui mordent, bien que les plus gentils soient les plus dangereux. Non, lui, c'est un loup apprivoisé par les années de solitude. La solitude apprend combien les gens sont importants, Aaron avait apprit combien il était dur de vivre seul. C'était peut être la plus grande peur d'un loup, celà, de ne pas vivre avec sa meute, de rester à l'écart. Le premier faux pas ammenait directement à la mort. Un peu comme la solitude dans laquelle certains s'enfermaient.


    « Si Monsieur pense que Mademoiselle risque d’avoir froid, qu’il lui prête sa veste. »

    Sa veste ? Pourquoi pas. Il ouvre les yeux, posant son parapluie sur le sol et d'un mouvement lent enlève sa veste. Il n'a plus peur du froid. En Russie, il fait dans les négatifs. Ici, le plus grand ennemi, c'est la pluie. Rien de bien dangereux face au glas. Un long frisson lui remonte l'épine dorsale quand le dernier pant de sa veste quitte son épiderme. Son myocarde s'affole. La pluie est aussi froide que la neige de Moscou. Il relève la tête, tout sourire, et laissant le parapluie à ces pieds il tend sa veste à la jeune fille.

    « Si Mademoiselle a le coeur à ne pas attraper froid, qu'elle prenne donc la veste que Monsieur lui propose. Ca serait un grand déchirement de voir un si joli visage touché par le froid et devenir bleu. Non ? »

    Autre sourire. Il n'est pas embêtant comme garçon. Il reste là, ne tremblant pas sous le regard de Mère la Pluie, son bras tendu à rompre, tenant sur le bout de ses doigts son bout de veste. Toute sourire. Toujours le sourire.
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MessageSujet: Re: PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron   PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron Icon_minitimeJeu 20 Déc - 2:40

HRP - J'aime, j'aime.



    La tête qui éclate. La secouant, Ann tentait de laisser ses yeux ouverts. Elle n’avait qu’une seule envie, s’étendre sur le sol et se laisser mourir. Mourir au milieu de la nuit et de la pluie. Elle ne savait pas si c’était la terre qui tournait à l’envers, ou si c’était elle qui faisait son cinéma. Esquissant un sourire. Elle restait passive aux actions du jeune homme. Il ressemblait à un automate. Il retira sa veste et resta de marbre.

    Garçon – « Si Mademoiselle a le coeur à ne pas attraper froid, qu'elle prenne donc la veste que Monsieur lui propose. Ca serait un grand déchirement de voir un si joli visage touché par le froid et devenir bleu. Non ? »

    Merci, elle avait bien compris tous les mots. Anxieusement, elle fit un pas vers le jeune garçon. Un sourire timide se colla sur ses lèvres. Elle n’osait pas avoir un contact avec lui. Elle n’avait jamais osée parler de cette façon à un garçon, pourquoi tout à coup cela changeait t’il ? Probablement parce que tout le monde change. Nerveusement, Ann se mordit la lèvre. Le Gryffondor esquissa à son tour un sourire, se sentant rassurée Faith prit la veste et la déposa lentement sur ses épaules. Malgré son destin, la petite arrivait à crée son chemin, ainsi passait des heures au rythment lent de son cœur épuisé.

    Ann – « Je dirais simplement à ce charmant Monsieur : Merci. Mais je me sens quelque peu gênée. Car je ne voudrais pas que ce Monsieur attrape quelque chose à cause de Mademoiselle. Je te rendrai ta veste dans quelques minutes. Juste le temps de qu’il me faudra pour sentir le bout de mes doigts. »

    Touchée par les compliments du jeune garçon, une larme coula le long de la joue d’Ann. Tant bien que mal, elle tentait de dissimuler cette faiblesse qui trônait en elle. Pour une fois, elle voulait se montrer forte, même si au final ça faisait mal de vivre comme ça.

    Ann – « La Mademoiselle s’appelle Ann-Amy Faith McHearth. Et comment s’appelle le jeune Monsieur à la veste noire ? »

    Sa voix ne manquait pas d’assure, elle montrait qu’elle était sûre d’elle. Mais comme dit la loi de Murphy : « Quand quelque chose ne va pas, tout ira mal par la suite. » Et la loi ne se trompait jamais. Quelques secondes plus tard, Ann pleurait. Son corps s’était auto détruit. Son cœur passait sous un rouleau compresseur. Pourquoi toute cette sensibilité ? Parce qu’elle aime les jours de pluie. Mais qui peut vraiment comprendre ce que signifie les jours de pluie ? La vie est basée sur la philosophie.

    Ann – « Dis… Tu comprends les jours de pluie, toi ? »

    A la terre entière, Faith aurait voulu crier : CESSE SES LARMES ! Mais rien n’y faisait. Avec elle, il fallait s’y habitué. Tout les jours, toutes les minutes, toutes les heures, elle pleurait. Sa vie était basée sur la décadence, et la décadence est une descente… Aux enfers.

    Ça fait mal de vivre comme ça.
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MessageSujet: Re: PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron   PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron Icon_minitimeSam 22 Déc - 18:06

HRP - J'achète, j'adopte.


    « Si Mademoiselle a le coeur à ne pas attraper froid, qu'elle prenne donc la veste que Monsieur lui propose. Ca serait un grand déchirement de voir un si joli visage touché par le froid et devenir bleu. Non ? »

    C'est drôle comme les jours de pluie sont interéssants. Il avait rencontré Autum un jour de pluie, il lui avait juré toute la fidelité dont il était capable ce même jour. C'était peut être un signe pour Ann. Peut être que la pluie n'était que l'apaisement de l'âme du jeune Sorcier, de cette pluie découlant alors ces bienfaits, laissant de côté ses odieuses habitudes. Elle fit un pas vers lui et il sourit. Qu'elle ne se méfit pas du gentil loup, il n'est pas bien méchant ainsi. Elle semblait anxieuse, elle semblait avoir peur... De lui ? C'était bien ironique. Certes, Aaron était l'un des garçons les plus violents de Poudlard, il en serait presque arriver à tuer quelqu'un, mais tout de même, face à une fille qui ne lui avait rien fait, il ne disait rien, il ne faisait rien : le calme absolu. La pluie adoucie les moeurs. Prends la veste. Allez. Et, comme si sa pensée s'était diffusée, rassurée, la jeune fille prend alors la veste et la pose sur elle. Il était content qu'une fois de plus, il soit arrivé à quelque chose avec quelqu'un d'inconnu. Qui sait.

    « Je dirais simplement à ce charmant Monsieur : Merci. Mais je me sens quelque peu gênée. Car je ne voudrais pas que ce Monsieur attrape quelque chose à cause de Mademoiselle. Je te rendrai ta veste dans quelques minutes. Juste le temps de qu’il me faudra pour sentir le bout de mes doigts. »
    « Le Monsieur, dans toute sa bonté, laissera volontiers sa veste à la Demoiselle. Le froid, il a l'habitude puisqu'il vient de l'Est, et il n'a pas froid. Ca n'est pas ces gouttes Anglaises qui le feront frémir alors qu'il a longtemps affronté les Neiges de Sibérie. »

    Et c'est la pure vérité. Aaron aimait la neige plus que tout, et son pays en était le roi. La Russie, cette belle catin à la peau diaphane que le Fils de Dieu chérissait tant. Il aimait ce pays comme il aimait ses proches. C'était quelque peu comme une autre mère, c'était sa Patrie, et il en était fier. Il avait comprit, il y a longtemps, combien les Russes étaient forts et courageux, il avait rapidement comprit que venir de Russie, et être en vie, relevait de la plus belle des réussites. Quand son sang était celui des Bulgares, des Ukrainiens, des Prusses et de toute ces contrées de l'Est, on ne pouvait qu'en être fièr d'un tel melting-pot.

    Pourtant tu pleures ? La larme aurait pu être invisible, elle n'aurait peut être jamais exister. Aaron tourna la tête cinq minutes, se persuadant que la jeune fille n'avait pas pleuré, que celà ne pouvait pas être de sa faute. Qu'avait il à la fin ? Etait il né pour faire pleurer ? Il n'en savait rien, mais ça le tirailler. Il avait vu les larmes d'Autumn, et maintenant celles-ci. Il était maudit. Qu'importe. Il eut un tout petit sourire. Qu'elle se réconforte comme elle peut, il ne pouvait pas sans cesse jouer les bons hommes alors qu'il finirait à Ben Nevis.


    « La Mademoiselle s’appelle Ann-Amy Faith McHearth. Et comment s’appelle le jeune Monsieur à la veste noire ? »
    « Moi c'est Aaron Vanna Syl. »

    Drôlement, il avait été gêné de dire son nom. Il aurait peut être pu l'omettre. Qu'importe, c'était dit après tout. Il n'en rougirait pas, il en était fier après tout, même si c'était une sorte de connotation négative. Les Vanna Syl, les égorgueurs de petites filles, tout ça car un grand oncle avait égorgé ces septs filles et avaient alignés les corps. Bobard immonde. On avait grossi l'affaire en disant qu'ils les avaient violés. C'était inutile de protester, alors Aaron s'était tu. Après tout, l'Oncle en question, ça n'était pas lui. Lui, il était lui.

    Pourquoi tu pleure ? La question frappait de plein fouet le Gryffondor. Pourquoi la Pouffsouffle pleurait ainsi ? Le Fils de Dieu ne savait pas, ce qu'il comprenait pas contre, c'était que sa peau avait rougie sous la chaleur opressante que dégageait la pluie. Et, elle pleurait. Cette journée était triste, morne aussi. Grise surtout, et froide. A ce moment là, Aaron savait que ça n'était pas pour ça que la jeune fille pleurait : on ne pleurait pas pour le triste, mais pour le meilleur. C'était la plus belle des affreuses journées, en somme.


    « Dis… Tu comprends les jours de pluie, toi ? »

    La voix du Gryffondor resta bloqué dans sa gorge. Que dire ? Que répondre ? La main dans sa poche se mit à trembler doucement : il ne connaissait pas la question. Aaron était un enfant surdoué, mais cette fois-ci, il n'avait pas la réponse. SI, il l'avait, certes. Les jours de pluie était l'évacuation des vapeurs d'eau condenser dans les nuages, mais ça, qui pouvait bien s'en foutre ? Non, Ann devait parlé de quelque chose plus profond, de quelque chose... Philosophique. Et là, ici, Aaron n'avait pas la réponse à cette question. Il se passa deux minutes, calme, d'un silence de mort, où juste la pluie faisait ce son de fond avant que le Gryffondor n'ouvre sa machoire :

    « Certainement que le Ciel pleure de ne pouvoir embrasser la Terre. C'est ainsi que la Lune et le Soleil partage quelque fois quelques minutes. Le Ciel ne doit pas avoir cette chance... Ou peut être, tout simplement, que le Ciel est triste, et que le Très Haut pleure, pleure de nous voir ainsi. Peut être est il triste, tout simplement. »

    Il resta là, d'un calme impassible, souriant toujours. C'était sa force, son sourire. Jamais il n'avait quitté son sourire, c'était ce qui le définissait le mieux, ce pincement de lèvre espiègle et malicieu. C'était ce qui le raccrochait à tout, et surtout à ces illusions.
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MessageSujet: Re: PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron   PARCE QU'IL FAUT DU COURAGE - Aaron Icon_minitimeSam 5 Jan - 17:59

    « Moi c'est Aaron Vanna Syl. »

    Sans s’en rendre compte, le jeune homme venait de dévoiler la moitié de son identité. Parce qu’un nom et un prénom en disent long sur vous. Il est si facile de donner son nom, si facile d’imaginer une histoire avec, ou encore de rimer avec les syllabes. Autrefois, Ann était une fille tranquille, jamais elle n’avait osé pleurer devant quelqu’un. Mais depuis lors, elle ne se gênait plus pour laisser virer ses émotions hors d’elle. Avant, c’était une fille amicale, elle était toujours là pour les autres, elle montrait à tout le monde qu’elle pouvait être forte et gentille. Les temps changent, et les gens s’améliorent, ou devinent des déchets que l’ont repousse pour éviter de sentir mauvais.

    Les larmes d’Ann semblaient en dire beaucoup d’elle. Aaron devait peut être se dire qu’elle était encore une enfant, qu’elle était innocente quelque par, et encore tant de choses qui ne sortiront jamais de sa bouche, car l’hypocrisie est devenue à la mode de nos jours, heureux, si je puis dire. Secouant la tête, son corps tout entier se mit à trembler ses cheveux étaient plats, et ils n’avaient plus aucun sens, son cœur frôlait l’arrêt cardiaque. Mais pourquoi ? Parce que les coups font mal. Pleurer est devenue une habitude chez Ann, elle remplace les mots par des larmes, voyez-vous les discours. Des larmes, des mots incompréhensibles et des paroles en l’air.


    « Certainement que le Ciel pleure de ne pouvoir embrasser la Terre. C'est ainsi que la Lune et le Soleil partage quelque fois quelques minutes. Le Ciel ne doit pas avoir cette chance... Où peut être, tout simplement, que le Ciel est triste, et que le Très Haut pleure, pleure de nous voir ainsi. Peut être est il triste, tout simplement. »

    Oh. Secouée par les paroles d’Aaron, Ann esquissa son premier sourire de la soirée. Ses paroles étaient si belles, elles ne définissaient pas parfaitement ce que Ann attendait, mais la majeure partie des réponses était là, présente sous ses yeux. A son tour, sa voix resta figée. Un oiseau imaginaire picorait ses côtes. La douleur était supportable, mais ses yeux en disaient longs. A chaque moment de stresse, de panique, l’oiseau revenait et lui picorait de l’intérieur ses côtes.

    C’était en quelques sortes une maladie imaginaire qui grandissait en elle. La pluie battait de plus belle, et sans savoir pourquoi Ann se rapprocha d’Aaron. Attendait-elle quelque chose ? Il est probable que non, et puis elle ne savait pas très bien quoi faire. Peut être la trouvait-il sans intérêt ? Impossible, si vraiment c’était le cas, le garçon serait déjà parti. Ou peut être qu’il attendait tout simplement sa veste. Prise au dépourvu. Ann chassa la veste des ses épaules. Lentement la pluie s’infiltrait sous ses vêtements d’étés.


    « Tiens, Aaron. Merci. »

    Sa voix faible ne retentissait pas. Aucun écho, aucune répétition. Trop faible, trop triste, trop tourmenté pour articuler mieux que cela. La situation semblait triste. Une personne en retrait de la scène aurait pu croire qu’un enterrement se produisait sous leurs pieds. Les deux adolescents restaient inertes. Absents. Comme-ci le temps avançait mais au ralenti. Comme-ci une machine magique appuyait sur un bouton et tout se stoppait. Trop d’imagination, le fruit d’une enfance échouée face à une maladie bien réelle.
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