Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 WHEN I'M GONE - AARON PV.

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Elise Shields
Elève en 1er Année à Gryffondor
Elève en 1er Année à Gryffondor
Elise Shields


Féminin Nombre de messages : 41
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Inventaire: Un Balai, des chaussettes magiques et des oreilles à rallonges.
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MessageSujet: WHEN I'M GONE - AARON PV.   WHEN I'M GONE - AARON PV. Icon_minitimeDim 2 Mar - 12:29



« Tout le monde aime, tout le monde soupire, tout le monde sourit, tout le monde rit, tout le monde va se coucher, tout le monde s'embrasse, tout le monde devient amoureux.
& moi, je reste là. Avec mes pensées. »


( Je me présente Élise, Élise Shields. Qui suis-je ? La soeur d'Olivia Shields. Oui, là vous me reconnaissez ma soeur, ma très chère soeur, mon amour de soeur mais mon ombre en même temps. Alors j'aimerais..Tellement..Partir. You gonna miss me when I'm gone. Je serai prête à tout pour enlever cette coquille de mes onze années. Fumer des pétards, me teindre les cheveux en rose et gueuler avec des guitares déchaînées comme les Bizarr' Sisters. )

Pensive, une petite bouille regardait tranquillement le derrière de la vitre. La bibliothèque était vide et Élise n'y trouvait plus les livres qu'elle voulait à présent. Tout ce qu'elle voulait, elle c'était des livres moldus, Cendrillon ou Blanche-Neige, s'échapper de la réalité. Mais cette réalité la rattrapait, depuis quelques temps elle n'avait pas vraiment de si bons résultats qu'elle l'avait espéré. A son école moldue, tout était plus facile avec ces stylos bics et non ces plumes qui grattaient le parchemin. Mais Élise ne se plaignait pas plus que ça, elle aimait Poudlard. Point.

« Mademoiselle, la bibliothèque va bientôt fermer ! C'est l'heure du déjeuner ! Aller vous restaurer ! » lui dit la bibliothécaire en souriant.

Élise la remercia et prit congé avec son devoir de métamorphose sous la main.
Élise n'avait pas voulu faire comme tout le temps, ses deux petites nattes caractéristiques étaient disparues. Ses cheveux châtains foncé parsemés de mèches plus claires prenaient la coiffure qu'ils voulaient, ondulés grâce aux nattes, Élise faisait un peu plus « jeune fille » que « petite fille » comme on lui avait toujours rappelé depuis son arrivée.


( Pourquoi retrouver cette foule ? Lena et Sterenn doivent être avec leurs maisons et je ne connais presque personne dans leurs tables. James Harada .. Ce jeune fier Serpentard .. et .. En Serdaigle ? A part une Vanna Syl, très sympa d'ailleurs .. Je ne connais personne. )

Ce sont dans ces pensées qu'Elise se dirigea vers l'endroit où il y avait les escaliers.
Élise vit son hibou Snow arriver droit devant elle. Juste avant de se poser sur son épaule, il se prit le mur d'en face. Quelle idée d'avoir pris cet hibou si maladroit !


« Snow !! » s'écria la jeune fille en accourant vers son hibou sonné. Une lettre lui était adressé, une lettre écrite à la va-vite d'Aaron. Et elle se rappela de la lettre qu'elle lui avait écrite un jour auparavant, rien qu'en y pensant elle eut le rouge aux joues. Qu'est-ce qui lui avait pris ? Elle avait voulu faire connaissance mais de là à perdre tout son contrôle pour lui écrire une simple lettre et l'appeler « Monsieur » alors comment ce sera quand elle le verrait en grand ? Surtout qu'elle n'avait particulièrement rien à lui raconter ..

( Quelle idiote que je suis ! Si timide avec les autres .. je devrais faire des efforts. ) se fit-elle comme réflexion.

La lettre lui disait qu'elle pouvait aller le voir durant les repas ou à la salle commune. La salle commune lui parut plus favorable, elle s'y rendait justement.


« Cher Aaron,
Rejoins-moi à la salle commune ...
Je suis bien la soeur d'Olivia Shields.

_ Elise »


Sa lettre faisait beaucoup trop rancard mais bon. Comment lui dire qu'elle voulait juste faire connaissance alors que toutes les filles de son âge fantasmaient dessus ? Elle en avait presque honte.
La jeune Shields prit les escaliers et réfléchit à ce qu'elle pourrait bien lui dire. Euuuh. Parler de sa soeur ? Pour faire connaissance, cela ne pourrait pas être super mais c'était le sujet de discussion de secours. Parler des fleu-fleurs qui s'ouvrent comme c'est bientôt le Printemps ? Non, plutôt lui parler franchement et lui dire ce qui lui passait par la tête. Quitte à passer pour une folle.
Arrivée devant la Grosse Dame, elle oublia le mot de passe. Dès qu'un Gryffondor sortit de la salle commune, elle put se faufiler discrètement et rentrer dans la salle commune qui était très calme.

Shields s'installa dans un fauteuil rouge moelleux et se servit en chocogrenouille. Le personnage de la Chocogrenouille était « Heinrish Mustang », ce personnage elle l'avait toujours « idolâtré » enfin même si c'était un évadé d'Azkaban, un tout ce que vous voulez, son caractère, sa carrure face aux autres et son tempérament avaient fait quelque chose à Élise, un petit truc. Un petit truc dont vous vous rappelez.


( J'aimerais tellement .. ne pas donner l'impression d'une fille sage. Je suis tout le contraire mais pourquoi personne ne me croit ? J'aimerais être Heinrish Mustang. J'aimerais être tout le monde. J'aimerais être ce monde qui sourit, ce monde qui s'aime et qui s'embrasse avec les french kiss. J'aimerais être toi, moi en fait. Nous. )

Un petit sourire en coin, elle jeta un petit coup d'oeil au feu qui crépitait paisiblement dans la cheminée et Élise entendit un petit bruit pour signaler que la Grosse Dame se poussait pour donner le passage à quelqu'un. Aaron ?


(excuse-moi si c'est pas super, super. c'est mon premier rp depuis 6 mois je crois x) )
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MessageSujet: Re: WHEN I'M GONE - AARON PV.   WHEN I'M GONE - AARON PV. Icon_minitimeMer 5 Mar - 16:41

-
    C'est un peu comme si tout le monde te fixait avec des yeux globuleux, comme un chat prit sur le fait, une queue dépassant de sa gueule. Aaron se retourna hardiement vers les autres joueurs de quidditch, de Gryffondor d'ailleurs, qui était sur le stade. Il reporta son attention sur le balai cassé dans ses mains, et la personne sur le sol, qui semblait évanouit. Où était passé sa batte ? Il pesta quelques jurons, et jeta finalement les débris de bois sur le joueur. Un Serdaigle. Il se retourna, tapota ses mains et regarda les autres joueurs qui semblaient choqués. Une autre personne s'avança, un visage rond, une mine défaite, pâle mais fraîche. Une apparence juvénile, trop petite et trop fine. Un deuxième, troisième année tout au plus. Son air semblait vouloir faire la morale au Prefêt de Gryffondor, quant au fils de Dieu, il ne l'entendait pas de cette oreille. Il arqua un sourcil, afficha un sourire moqueur, malicieu, mais dans le fond, plutôt narquois et mesquin. C'était quoi ? Un petit qui venait le faire chier ? Ils voulaient qu'il frappe avec quoi, ceux là. Les Serdaigles, de la sale race en somme. Certains s'en sortaient, fort heureusement. Il y avait plusieurs exemples qu'Aaron respectait : Arrogance, son cousin, Olivia, une conaissance, la fille Mustang, Dasha en autre. Ouai, mais à ce rang là, il n'était plus question d'accorder de respect. Aaron se pencha, flexible dans ses habits souples et fins, et attrapa sa batte sur le sol. Il se dressa face à la petite silhouette.

    « Tu viens me faire la morale, le nain ? »
    « C'est pas par'c'que tu perds que tu dois frappé les autres! »
    « Je perd pas à ce que je sache, d'une, et de deux, si tu veux pas finir comme ton copain, tu ferais mieux de rabasser de la gueule et de le ramasser. »
    « Tu te prends pour qui ? Monsieur Vanna Syl ? Arrogance a moins de gueule, au moins! »

    Aaron se rapprocha du nain, qui lui semblait être minuscule, et d'un poing lui attrapa le col, et le souleva à hauteur de son nez. Ainsi, le petit ne touchait plus la terre d'une trentaine de centimètre, et il pouvait aisément croiser le regard du Gryffondor, juste en face de lui. Il sentait son souffle chaud lui caressait les joues. Ô non, il n'allait pas l'embrasser, loin de là. Aaron plissa le nez, agacé.

    « T'es un sang-de-bourbe, n'est ce pas ? »
    « Qu'est ce que ça peux te faire ? »
    « Mauvais réponse, champion. »

    D'un geste du poignet, l'autre vola sur le sol, s'écrasent sur le sol tout en glissant sur l'herbe. Aaron n'éprouvait aucune satisfaction à faire ça, mais bon sang! Pourquoi venaient-ils l'emmerder avec toutes ces histoires ? Aaron afficha un air agacé, il se retourna, attrapant son balais à lui et partit. C'était plus la peine de faire marche arrière, et pas question de s'excuser. Il dépassa la porte du terrain de quidditch, avec une certaine allure, fière. C'était jouissif. Aaron n'avait jamais caché qu'il aimait être ainsi. Il était fière comme un lion déballant une longue crinière et des crocs de nacre. Lui, il avait tout pour être fier : il était intelligent, pas moche, et qui plus est, il savait jouer au quidditch comme personne, frapper dans le cognard avec la fougue de Mike Tyson qui arrache l'oreille de son adversaire, et finalement, il était loup garou.

    Le faible hululement d'une chouette le fit sursauter. Pas de peur, mais de surprise. Il releva la tête, constatant Snow, la chouette d'Elise. Tient, elle avait sans doute reçue son message, écrit à la va vite. S'il faut, elle n'avait rien compris à ce qu'il avait griffoner. Ca se comprendrait, il écrivait comme un chat, italique et sans aucune retenue. Bon dieu... Il tendit sa main, l'animal s'y posa, enfonçant ses serres dans la peau du joueur. Il ne cilla pas. Le sien le mordait, et les serres étaient d'autant plus longs et fins. Il décrocha le message et afficha un air ravi. Tant mieux, tiens. Un peu de bonne compagnie ne lui ferait pas de mal. Et puis, il était heureux de faire la connaissance de la soeur d'Olivia, et d'autant plus d'une jeune Gryffondor. IL n'était pas souvent fier de sa maison, mais il l'était tout de même assez pour vouloir former les jeunes à être de futur bon Gryffondor. Pas comme lui.

    Il aurait bien transplané, vu qu'il commençait à maîtriser le sort, mais il oublia aussitôt l'idée. Il s'avança jusqu'au hall et remonta les marches. Maintenant, il fallait rejoindre le sixième étage. Et pas question de laisser le jeune fille toute seule... Avec Jason autour. Il ne cilla pas à cette idée. Qu'importe, Jason ou non. Il remonta une mèche qui lui cacher alors l'oeil gauche et découvrit une jeune fille, pas tellement inconnue. Enfin, elle le remarqua plus vite que lui, si vite qu'il n'aurait pas pu l'esquiver... Il la réceptionna sans trop de mal, en vue de son poids plume et la regarda...


    « Alors, il paraît que le Grand Méchant Loup fricotte avec une Princesse ? »
    « Je sais très bien que t'en a rien à foutre, Annie. »
    « Perspicace, le Gryffondor. Prend moi. »
    « De... ? »
    « Les chiottes sont à c... »
    « Oh, ça. Non, ça ira, merci. J'ai rendez vous... »
    « Autumn ? »
    « Elise. »
    « La petite soeur d'Oliv... ? »
    « Elise Shields. Elise. »

    Agacé par la tournure de la discution, Aaron laissa sur le bas côté du couloir la Serpentarde. Elle aussi était agacée, mais du simple fait qu'il n'est pas voulu venir dans les toilettes. N'avait elle donc pas comprit ? Il était fou d'Autumn. Face à elle, Annie ne vallait pas mieux qu'une merde. Il soupira. Il croisa le regard de la Grosse Dame qui ouvrit après le mot de passe, murmurait du botu des lèvres. Elle glissa et le laissa entrer. L'arrivée du Gryffondor ne fit rien d'exceptionnel. Tout le monde se retourna, quelques uns soupièrent, d'autres envoyèrent des clins d'oeil, une autre partie se contentèrent de le saluer. A la main, par la bise. Comme d'habitude, pensa le Fils de Dieu. Il s'enfonça plus profond et découvrit, un peu plus loin, la tête châtain de Shields. Un sourire sur les lèvres, il s'avança vers elle.

    « Bien le bonjour, Elise. J'espère ne pas t'avoir fait trop attendre. »

    Il ne se fit pas prier d'aucune sorte, et d'une nonchalance extrême, il se laisse tomber dans un fauteuil, en face de celui d'Elise, d'ue couleur pourpre, plutôt dur, ce qui irait très bien pour le Gryffondor en tenue de Quidditch.


HJ : C'est déjà sympa de RP avec moi, et puis, je trouve ça pas mal. ^^
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MessageSujet: Re: WHEN I'M GONE - AARON PV.   WHEN I'M GONE - AARON PV. Icon_minitimeSam 8 Mar - 15:37

« On se rend compte qu'on est comme tout le monde. Croyant dominer le monde, croyant contrôler ses émotions, on tombe sur le cul et on ne peut se relever. Sans l'aide de quelqu'un mais quand on l'attend trop longtemps cette personne, on a plus qu'à creuser sa tombe, serait-ce toi cette personne, cet ange gardien ? »


ELISE « Enchantée .. Aaron ! Excuse-moi de .. t'avoir appelé Monsieur dans la lettre .. Je .. Euh .. Désolée. »

Peut-être que ce n'était pas une bonne idée d'avoir parlé comme ça, direct sans avoir pris le temps de regarder qui se trouvait devant elle mais Élise avait tellement peur qu'elle s'était aussitôt levée comme si cela avait été une personne importante qu'il fallait tout de suite saluer. Élise souffla et enleva ses quelques petites mèches de cheveux pour les mettre derrière ses oreilles, elle présenta sa main pour qu'il la serre mais la retira de suite, peut-être qu'il n'avait pas l'habitude qu'on se serre la main.

Shields remarqua comme à la première entrée à Poudlard, ses yeux bleus étaient tellement beaux qu'ils en étaient presque effrayants. Pire ils hypnotisaient, ils attiraient l'attention. Deux billes bleues. Elle détacha son regard très rapidement du sien et regarda la carte de Mustang avant de remarquer sa tenue.


( Mon dieu, conduis-toi encore comme ça et il va te prendre pour une petite conne qui a voulu le voir juste pour le plaisir des yeux. ) pensa t-elle en fronçant les sourcils.

Il portait une tenue de Quidditch or et rouge, son coeur fit un bond. Alors, il était joueur de Quidditch ? Elise savait des choses sur lui, quelques-unes c'était tout mais pas celle-ci, elle était essentielle. Joueur de Quidditch, ce n'était pas n'importe quoi. Élise adorait le Quidditch, depuis toute petite d'ailleurs. Elle avait toujours voulu être dans l'Equipe des Gryffondor, attrapeuse ou n'importe quel poste tant qu'elle était dans l'équipe. Notre petite Gryffondor écarquilla les yeux, sourit et admira la tenue.

ELISE« Tu es dans l'Equipe de Gryffondor !! »

La seule phrase qu'elle avait pu sortir, une des seules phrases qu'elle avait pu dire naturellement. Elise n'arrivait jamais à dire des choses naturellement, des fois et quand ces occasions se présentaient, normalement elle se décontractait. Elle arrivait à voir que la personne avec qui elle avait affaire, ne faisait pas si peur.
Jetant l'emballage de sa Chocogrenouille désormais engloutie, elle regarda Aaron. Le soleil faisait encore plus ressortir sa tenue dorée, on aurait dit un ange et Elise, qui avait quand même des sentiments humains, se fit la remarque qu'il était très beau. Elle rosit en remarquant qu'elle avait songé ça !
Merde. Heureusement que je ne suis pas une idolâtrice d'Aaron.

ELISE « J'adore le Quidditch .. Depuis toute petite et un de mes rêves, ce serait de pouvoir admirer un match, en vrai. Quand est-ce que le prochain match avec les Gryffondor se déroule ? J'aimerais bien te voir en action. »

( Et pouvoir entrer un jour dans l'Equipe mais c'est dans deux ans que je peux ou dans trois, je ne sais plus. J'espère bientôt. J'espère qu'Aaron pourra me donner une chance de pouvoir y entrer plus facilement. )

Elle sourit de ses petites dents d'enfant et se rassit dans le fauteuil moelleux. Remarquant qu'il arborait le statut de Batteur, elle rêvassa en l'imaginant en train de tirer un Cognard sur un Serpentard ou n'importe quel joueur.

ELISE « Excuse-moi si je parle trop. Je suis un peu comme ma soeur, Olivia, on est timides mais quand on parle, on débite des phrases qui n'ont presqu'aucun sens, marquant une courte pause, elle continua : tu dois sûrement te dire que je suis encore une petite Gryffondor qui ne cherche qu'à conquérir le coeur des sixième, septième années... »

( ... Mais pourtant je ne suis pas du tout ainsi ! J'aime tout sauf draguer, baver ouvertement sur les garçons mignons de Poudlard, je ne suis pas ainsi. Le vois-tu dans mes yeux, Aaron ? ) songea t-elle en le regardant.

Élise sourit et mit sa main pour caler son menton, d'un air rêveur, elle partit dans ses rêves.

( Je ne suis pas comme tout le monde, je ne suis pas comme tout le monde, je ne suis pas comme tout le monde ... Mais pourquoi alors dès que je vois une personne plus âgée que moi, je rougis, je perds le contrôle de moi-même, je suis aussi faible que les autres. )


O
O
O


[ Milles excuses. Je ne savais pas comment faire réagir Elise par rapport à Aaron. Je me rattraperai Wink ]
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MessageSujet: Re: WHEN I'M GONE - AARON PV.   WHEN I'M GONE - AARON PV. Icon_minitimeDim 9 Mar - 0:03

-
      « La patiente est maîtresse de sureté. Il faut savoir qu'on est jamais différent des autres. On ne peut pas être supérieur, ni inférieur. C'est nous, Humains, qui nous classons. Classer, ça n'est pas naturel. Ainsi, à vouloir trop se différencier, on finit tous pas se ressembler. Soit calme, il est normal d'être banal. »


    Petit sourire en coin, il plisse le nez d'une façon noble, et étire ses lèvres assez longuement pour que ses canines dépassent de sa lèvre supérieure. Il n'était pas un animal féroce, il avait été éduqué par les plus hauts, par Misha après tout. Misha était une personne exceptionnelle, et il savait très bien que dans cette extraordinaire intelligence, force, il y avait autre chose, d'immuable, d'incontestable. Elle était sa mère. Il pencha un peu la tête. Aaron n'était pas le petit con qu'on prétendait qu'il soit. Il était bien différent de ce qu'on disait de lui. Il n'y avait qu'à voir ces yeux pour comprendre que, dans le fond, il était quelqu'un de bien, même si le voile était presque opaque devant tant de sincérité.


    « Enchantée .. Aaron ! Excuse-moi de .. t'avoir appelé Monsieur dans la lettre .. Je .. Euh .. Désolée. »
    « Ca n'ait rien, Elise. Beaucoup m'appelle Monsieur, et je n'en fais pas tout un plat. Pas de quoi être désolée. »

    Elle avait tendu la main, il ne l'avait pas serré. Il ne serrait jamais la main, que des adultes tout du moins. Elise n'était pas adulte. C'était une connaissance. Aaron n'avait donc pas la prétention de lui faire la bise, ou de lui serrer la main. Et de plus, il était étrange de voir une Anglaise, ou Irlandaise, ou qu'importe, une fille faire ce geste symbolique. Ca ressemblait d'ailleurs un peu trop à de la politesse forcée, mais Aaron n'en prit pas compte. Shields le fixait dans les yeux, il en fit de même. Pour tout dire, Aaron avait déjà détaillé les prunelles de la demoiselle. C'était étrange, il se rappelait d'Olivia avec lui, en première année. Il l'avait connu, bien sûr. Maintenant, il connaissait presque tout le monde. Il parlait beaucoup, ce qui arrangeait les choses. Olivia et Elise n'étaient pas si différentes, o peut être forcer t-il la ressemblance ? Il cligna des yeux. Peut être. Il la vit fixer son costume. Pour sûr, il n'avait pas eut le temps de se changer vu qu'il sortait de l'entraînement... Dommage. Il fera ça plus tard, dans la salle de bain des prêfets... Peut être avec Autumn. Sourire tendre, il penche la tête de l'autre côté. He bien, elle semble passionée.

    « Tu es dans l'Equipe de Gryffondor ! »
    « Et bien... Il faut croire, oui. »

    Aaron eut un petit sourire. On disait souvent qu'il était un très bon joueur, un très très bon joueur d'ailleurs. Il avait été remarqué lors du dernier match par une équipe en côte, de l'Est. La Russie le rappelait. On lui avait proposé une place, plus tard, pour l'Equipe des Volkeïn Furhër, ce qui était intéressant. Aaron n'avait pas refusé. Il passerait sans doute ses Aspics, et ferait une année à Eleusis, de quoi avoir la licence pour pouvoir jouer. Oui, Aaron était bel et bien dans l'équipe de Quidditch, et il deviendrait batteur. Il avait ça dans le sang. Sa mère l'avait été avant lui, et finalement, il l'avait été dès sa deuxième année. Ôh, bien sûr, bien en avance sur les autres. Mais ça n'était pas une question de favoritisme, juste de talent. Dès sa deuxième année, Aaron s'était montré habile et fort à ce poste. Il était passé capitaine lors de sa quatrième année, et y était resté pendant sa cinquième et sa sixième année, laissant alors cette année, les commandes à Jason Stewart, et revêtant le rôle de Prefêt. Ce qui lui importait le plus en ce moment, d'ailleurs.

    Il eut un petit rire en la voyant tellement accrochée. Sans doute qu'Elise ferait un bon élément. Il garda ce sourire large et malicieu sur les lèvres.


    « J'adore le Quidditch .. Depuis toute petite et un de mes rêves, ce serait de pouvoir admirer un match, en vrai. Quand est-ce que le prochain match avec les Gryffondor se déroule ? J'aimerais bien te voir en action. »
    « Oulaaah. En voilà une question qui mérite de la réflection... Je dirais dans un mois ou deux... Mais en faîte, j'en sais rien. J'suis pas l'Capitaine, faudra que t'aille voir Stewart pour ça. »

    Les mots étaient amers. En réalité, Aaron détestait Jason et sa façon de conduire l'équipe. Il avait d'ailleurs été plusieurs fois victime du banc à cause de ça, et il haïssait ça. Le banc, le banc... Plus maintenant de toute façon, pas depuis le dernier match où il avait réussit quelques belles passes. Certes, contre l'Equipe presque composée de Gryffondor, mais au moins, il avait fait de belles actions, dont il était fier. A ça oui, pour être fier, Aaron l'était. D'ailleurs, voir Elise aussi enthousiaste lui mit du baûme au coeur. Au moins une qui croyait en lui...

    « Excuse-moi si je parle trop. Je suis un peu comme ma soeur, Olivia, on est timides mais quand on parle, on débite des phrases qui n'ont presqu'aucun sens : tu dois sûrement te dire que je suis encore une petite Gryffondor qui ne cherche qu'à conquérir le coeur des sixième, septième années... »

    A ce moment là, Aaron arqua un seul sourcil et pencha la tête pour fixer Elise, puis il éclata de rire. Ôh, un rire joyeux, pas cynique, ni forcé. Un vrai rire. Un des seuls que certaines situations pouvaient faire naître en Aaron une telle hilarité. Il se tint quelques secondes l'estomac, puis finalement se tût, bien qu'il eut quelques hoquets lorsqu'il essaya de reprendre son calme. Il remont aune mèche au dessus de son front, laissant alors ces deux lunes bleux plongeaient dans le regard de la petite Shields, et dit, avec une certaine sincérité qui se sentait :

    « Je suis loin de me dire ça, Miss... Je pense même que tu es différente de celles-là. Non, toi, t'es plus comme ta soeur, tu es... Plus... Comment dire... » Il se gratta la tempe, cherchant les mots adéquates. « Intéressante. »

    Il eut un sourire malicieu. Bien sûr qu'Elise était différente, elle était Shields! Et encore, même si on effaçait ce nom qui rappelait aussitôt la blonde Olivia, on découvrait derrière Elise, derrière ce prénom, un caractère à elle seule, car tout le monde est unique, même si tout le monde se ressemble dans le fond. Tous sont différents, uniques, tellement singuliers. Singulier avec un s, belles preuves d'uniformité de la populasse, non ? Il eut un sourire amicale, se laissant glisser dans le fauteuil, de biais, posant son coude sur l'accoudoir, sa main venant couvrir le bout de celui-ci et il croisa les pattes. Aaron avait tout de noble, même le regard et la voix.

    « Et puis, il est à noté que je ne parles que rarement à ce genre de personne là. Je prefère de loin une discution qui en est une, plutôt qu'une partie de regards hagards et fugaces avec une gamine de onze ans. Et, entre vous et moi, il n'y aurait aucun interêt à me faire de l'oeil. »

    Il la regarda, comme si elle était une enfant. Elle en était une, dans le fond. Son regard, son visage. Oui, sans doute encore qu'une enfant.

    « Dis-moi, Elise, pourquoi ce hibou si tard dans l'année ? »

    And Smile.

    Moi ça me va! XD
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MessageSujet: Re: WHEN I'M GONE - AARON PV.   WHEN I'M GONE - AARON PV. Icon_minitimeDim 9 Mar - 16:14


Lili,take another walk out of your fake world
please put all the drugs out of your hand »



( On pourrait se demander pourquoi je vis, il n'y aucune raison pour que je continue à vivre mais aucune raison qui fait me sentir mal pour que je ne sois plus des vôtres. Il n'y a aucune raison non plus pour que je continue de dire que je ne sers à rien, sûrement que je sers à quelque chose, je n'ai juste pas encore trouvé la bonne personne pour ouvrir mon coeur, pour lâcher toutes mes pensées ... Je ne sais pas qui, je ne sais même pas quand, j'aimerais que ce soit Aaron mais ce serait trop naïf de dire tout ce qui te passe par la tête à une personne avec qui tu n'as même pas parlé .. cinq minutes. Dans le fond, je sais que c'est quelqu'un de bien mais il a Autumn et ses amis, en quoi une première année lui serait utile ? Laissons cette idée de côté. )



Élise posa longtemps son regard sur le Gryffondor, on aurait l'impression qu'elle voulait se rappeler des moindres détails de cette scène pourtant banale. Deux personnes inconnues qui se retrouvent à un endroit donné, qui font connaissance et qui se parlent mais ce n'était sûrement pas des personnes banales qui se trouvaient en ce lieu, puisqu'Elise avait l'impression de cerner un peu Aaron, grâce à son regard, à sa façon nonchalante de s'asseoir sur le fauteuil et à ses iris bleus.

« Et donc je dois envoyer un hibou à Stewart ... ? »

En se mettant à réfléchir, ce nom lui disait quelque chose. Stewart, peut-être était-ce quelqu'un qu'elle avait déjà croisé durant son enfance qui était encore toute proche. Le capitaine de Quidditch ? Aaaah. Voilà, Élise avait vu ce nom de famille sur la plaque d'annonces pour dire que Steward était nommé en tant que capitaine de l'Equipe de Gryffondor, suivi de félicitations.

« Jason Stewart !, s'exclama t-elle en rougissant quelque peu, le Capitaine ... Je crois qu'il n'a pas vraiment bonne réputation, si ? »

Ca y était, Jason Stewart ce grand blondinet à l'air « rebelle » et à la réputation quelque peu détestable. Mais pourquoi donc, déjà ? En remarquant les plissements du front d'Aaron rien qu'en évoquant son nom de famille, Élise comprit qu'il ne l'aimait pas beaucoup.

( Je crois que Jason a comme réputation d'être très coureur de jupons mais n'est-ce pas le cas d'un peu de tous les garçons à cet âge là ? Peut-être que je ne connais pas bien les garçons après tout. Peut-être que ce n'est que moi, peut-être que ... Peut-être que je m'invente des films, tout simplement. Ah, si Olivia était là, pour me rassurer, pour me murmurer que le monde tourne toujours et que je suis encore sur terre. )

Elle devait parler au capitaine de l'équipe de Quidditch, soit elle le ferait, avec bonne ou mauvaise impression du capitaine, si elle pouvait regarder un Match de Quidditch elle ferait tout pour ne voir serait-ce qu'un quart d'heure ou même pas, dix minutes.

« Moi ? Intéressante ? Je crois que vous .. Tu fais erreur là ! Plus ennuyeuse que moi, tu meurs ! C'est vrai, je reste tout le temps dans mes rêves, beaucoup de personnes n'osent pas me parler à cause de cela .. même mes colocataires de dortoir, je te l'assure ! »

Se rappelant des épisodes mémorables avec les filles du Dortoir, elle sourit et se mit à rire.

« Une fois, je me rappelle, j'étais assise sur mon lit, je regardais par la fenêtre la vue splendide du Lac et je songeais.. A quoi ? Je ne sais plus vraiment, je crois aux créatures du Lac, on en parlait dans l'Histoire de la Magie de ces créatures et de ce Lac.. Une fille de mon Dortoir m'a balancé un coussin après m'avoir appelé et je ne m'en suis même pas rendue compte ! C'est pourquoi .. je ne parle presque pas avec elles et puis, toutes les discussions portent sur ce qu'elles ont mangé le midi ou alors sur les garçons, sur Jason je crois .., sur toi des fois et sur quelques autres. Je parie qu'elles sont déjà au courant que je t'ai donné rendez-vous et qu'elles vont m'harceler de question, ce soir ! »

Élise sourit et pointa sa baguette sur le pichet de Jus de citrouille qui se trouvait sur une table juste derrière elle 'Wingardium Leviosa !', le pichet se leva et tout doucement, elle pointa sa baguette sur la table se trouvant juste en face d'elle et d'Aaron, elle sauta du fauteuil pour aller chercher des verres propres, des verres inutilisés par la fête de la veille. Les Gryffondor étaient connus pour fêter leurs victoires.

« Tu veux du jus de citrouille ? » demanda en se servant, elle prit le verre et but une gorgée.

Élise se rappela de la première fois qu'on lui avait servi de ce jus, croyant que c'était du jus d'orange, elle en avait pris à grandes gorgées et avait tout recraché dans son assiette, aspergant son bacon et ses pommes de terre de postillons et de jus de citrouille. En souriant, elle but une deuxième gorgée, ce n'était que le goût amer qui surprenait au départ.

« Ah je vois, ton coeur est déjà pris ... »

( Je crois que c'est Autumn Perkins, enfin je ne crois pas, ce sont mes colocataires de chambre qui pestent contre cette Autumn, enfin contre tout le monde aussi mais la rumeur court qu'elle serait enceinte d'Aaron, je ne devrais pas lui demander, c'est très impoli alors je me tais et j'essaye de savoir si c'est cette jolie Serpentarde. )

« Par une fille de ton âge ? La rumeur court que ce serait Mademoiselle Perkins ... »

Élise s'insulta intérieurement, elle passait pour quoi là ? Pour une pipelette bon marché qui voulait savoir à tout prix des choses sur des personnes qu'elle ne connaissait presque pas.

( Pourquoi ce hibou si tard dans l'année ? Bonne question. Parce que .. Parce que quoi au juste ?! Élise, tu ne vas pas lui dire 'Tiens je me suis réveillée et on était déjà en Mars alors bon, comme j'avais pas d'amis, j'me suis dit 'Tiens le préfet des Gryffondor !' Parlons-lui ... Sincèrement. )

« Sincèrement ? Je ne sais pas. Pas du tout. J'aurais pu envoyer un hibou à n'importe qui mais je ne sais pas ce qui m'a guidé à aller vers toi. Le hasard, je crois au hasard. Peu de personnes me croient mais je pense que la chance n'est dû qu'au hasard, tout simplement. Le hasard, c'est comme cela qu'on fait des connaissances sympas, qu'on se fait des ennemis, est-ce une chance de tomber amoureux ? De devenir amis ? Non, ce n'est que le fruit du hasard. »

Sur ces belles paroles, Élise se tut et but la dernière gorgée de jus de citrouille. Elle avait bien fait, cette rencontre lui faisait le plus grand bien.
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MessageSujet: Re: WHEN I'M GONE - AARON PV.   WHEN I'M GONE - AARON PV. Icon_minitimeVen 21 Mar - 20:43

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      « T'as t-on déjà dit que n'étais qu'une ratée, Elise ? T'as t-on poignardé dans le dos, car ton nom était sale et pourri jusqu'à la moëlle ? Elise, on ne peut comprendre le vrai mot de confiance. Dis moi ce qu'y te peine, et j'aurais une main de libre pour te soutenir, une autre pour empoignner ceux qui ne veulent te laisser tranquille. Soit sûr que je serais là, car je sais ce que sont les poignards. »


    Il aurait fallu qu'il la voit ici pour comprendre à quel point il était loin de la réalité. Sous ses airs de legéreté, il voyait enfin qu'elle n'était pas comme toutes les autres, malgré ce qu'elle disait. Non, ça n'était pas de l'ennui, encore moins autre chose. Elle était vraiment différente. Elle n'atait pas la Soeur d'Olivia, elle était Elise, tout simplement. Il pencha la tête, un petit sourire sur les lèvres. Aaron n'était pas méchant, dans le fond, c'était l'une des qualités qui l'avait mené ici. Il s'attachait trop vite, il avait mit rapidement un frein et s'était forcé un caractère fort pour éviter les douleurs qu'engendrent les autres. Leurs regards, leurs paroles sont durs. Aaron l'avait vite comprit, et aussitôt il s'en était protégé. Elise n'avait comprit, mais elle comprendrait rapidement. Tout le monde comprend avec le temps, et les gens.

    « Jason Stewart ! Le Capitaine ... Je crois qu'il n'a pas vraiment bonne réputation, si ? »
    « Il a la réputation qu'il veut. Mais t'embêtes à le lui demander, il est trop occupé à astiquer son balais pour la prochaine défaite... Aaron repensa à la raclée qu'il lui avait mit lors du match amical. Je demanderais des places spéciales pour toi. J'essaierais, hein. »

    Il eut un autre sourire, un peu plus tiré. Oui, il n'était pas bien méchant, beaucoup moins qu'on ne le disait. Il faisait bavé et ragé. Mais dans le fond, toutes ses mondaineries, ses foutaises et ses manières, il s'en foutait bien. Sa propre vie lui dicté sa manière d'être et de vivre. Au jour le jour, avait dit Celio. Oui, au jour le jour. Il pencha la tête et écouta sagement la jeune fille déblatterait sur ses collocataires. Il poussa un long soupire quand elle eut terminée. Un signe ostantatoire, il ne s'ennuyait pas en réalité, mais c'était pour marquer qu'elle avait tord. Avec un sourire amical, montant un côté plus que l'autre d'une façon presque arrogante, il ajouta:

    « Les gens que les autres trouvent ennuyeux sont souvent les plus intéressants de tous. On ne peut pas se dire ennuyeux. Il y aura toujours quelqu'un pour s'intéresser à soit. Ne te fie jamais aux regards des autres, sinon, tu seras vite foutue dans ce monde... »

    Avec un sourire plus fendant, moins arrogant, tellement plus proche du commun des mortels, il ajouta :

    « Pense-tu que je suis une tuerie, un bouffeur d'humain ? Pourtant je suis Loup Garou, Elise. Les gens me regardent de travers car mon Oncle est un proche d'Henrish, un fourbe, un Lycan lui aussi. On ne peut se fier qu'à soit même quand il s'agit de se juger. Soit bien dans ta peau. A mon - humble - avis, il vaut mieux se voir plus fort qu'on ne l'ait, que moins. C'est une certaine façon d'être optimiste... »

    Bien sûr, il ne faut pas éxagérer, aurait il rajouté, mais il n'en n'avait pas le courage. Ca n'était pas ce qu'il préférait, rassuré les autres. Il avait lui même des problèmes, et de taille. Il allait être Père, et se marier, mais ça, personne ne devait le savoir. Mikhaïl et June verraient le jour en Juin, si tout allait bien, et il l'esperait hardiement. Il était sans cesse aux petits soins, qu'elle ne prenne pas froid, pas chaud, qu'elle soit bien en somme. Aaron voulait être le père qu'il n'avait jamais eu, celui qui était là pour ses enfants, qui les guiderait sur la bonne voie en somme. Chose que le sien avait sans doute zappé de sa liste de chose à faire. Aaron eut un large sourire, et répondit un petit oui. Le verre lui fut rapidement servi, et il remercia d'un signe de tête Il n'était pas très bavard au niveau des politesses, et surtout par celles des Anglais. Il haïssait cette façon de saluer, de faire le beau et l'aimable. En Russie, tout passait par les mouvements de la nuque, et ça lui plaisit assez bien ainsi. Il arqua un sourcil, puis eut un petit rire. Elise était drôle, si on la voyait comme il la regardait, de cette oeil sans critique, sans juron. Juste le bleu de ses yeux.

    « En effet, par Autumn. Un ange parmis d'autres, mais le mien avant tout. Enfin, tu veux un scoop ? Tu ne le dis à personne, c'est une surprise : elle s'appelera bientôt Madame Vanna Syl, tu sais. »

    Ce regard, ce sourire fier... Tout en lui annonçait un véritable amour, celui qui attrape aux tripes, celui qui ne lâche plus jamais l'existence et remplit de toute substance le pauvre corps de l'Humain. Il but une gorgée de son verre et le garda dans la main, comme s'il savait que cette discution allait duré plus que d'autres l'auraient pensé. Parler aux autres fasciné Aaron pour le peu qu'il en avait l'occasion. On le fuyait, il fallait bien qu'il se rattrape par la suite.

    « Je pense que le terme Chance est comme Dieu : il a été inventé pour qualifier une chose que l'on ne peut expliquer. Tout est dû au hasard selon moi. Si je n'avais pas été sorcier, je n'aurais sans doute jamais connu les joies du quidditch, ceux de l'amour et de l'amitié. Tout est dû au petit truc de tous les jours qui font que le soir, on se sente bien ou mal. Sans doute que tu as raison, Elise, et sache que je suis vraiment content que tu m'ai envoyé ce hibou. Ca me change des lettres qui m'annoncent mes heures de colle. »

    Il eut un petit rire.
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MessageSujet: Re: WHEN I'M GONE - AARON PV.   WHEN I'M GONE - AARON PV. Icon_minitimeSam 22 Mar - 11:38

- Il a la réputation qu'il veut. Mais t'embêtes pas à le lui demander, il est trop occupé à astiquer son balais pour la prochaine défaite... Aaron repensa à la raclée qu'il lui avait mit lors du match amical. Je demanderais des places spéciales pour toi. J'essaierais, hein.
- Peut-être. Après tout, il a l'air vantard mais gentil, enfin je ne sais plus qui croire en ce moment. Est-ce que tu as raison ou les gloussements des filles ? Je ne sais pas. Je sais que c'est toi qui as raison, c'est normal. C'est logique mais comment dire, en ce moment, je me sens perdue...

Élise avait vraiment traduit ses pensées, en ce moment même. Elle était tout bonnement, perdue. Elle ne savait plus vraiment qui croire, partagée entre la magie blanche et celle qu'on appelait le Mal, la magie noire. Il fallait bien qu'elle passe par là, ce doute constant tout le monde y était parvenu à un moment de son adolescence, de sa vie mais Élise était perdue. Trop de nouvelles connaissances, trop de nouvelles têtes, de nouveaux esprits à faire confiance et la petite Shields faisait facilement confiance, c'était ça un de ses plus grands points faibles. Tout ce qui était nouveau, différent. Elle aimait alors comment enlever de son esprit, l'idée de faire partie d'un mouvement de Magie noire ? Pas avec la gomme.

( Aller, Élise. Lance-toi, Aaron est quelqu'un de confiance, tu le sais très bien. Oui, sûrement mais si j'adressais ma confiance beaucoup trop tôt ? Ca y est, j'ai entendu parler d'Aaron plusieurs fois dans les couloirs, dans la salle commune et là il est devant moi, gentil comme tout et je devrais lui raconter mes doutes ? Je ne sais pas mais bon, qui ne tente rien n'a rien ; n'est-ce pas ? C'est le bon moment. )

La petite souffla un bon coup, rencontra une fois de plus les iris bleus du Préfet et sourit, prête à lui confier ses peines, son coeur.

« Aaron, je .. Je sais que tu n'en as peut-être rien à faire mais je dois me confier sinon je risque d'aller dans le mauvais camp. Enfin je n'en sais rien, tu vois je suis une petite nouvelle et on m'a beaucoup donné de règles à tenir mais voilà, j'aime la différence. J'aime cette différence, de ne pas faire comme les autres. Je suis allée une fois dans la Forêt Interdite, seule et .. je risque d'y retourner une nouvelle fois. J'aime beaucoup cette forêt malgré tous les dangers potentiels. Et les Serpentard, la plupart le sont tous : différents. C'est cela qui m'attire chez eux et qui me donne envie de les découvrir. J'ai d'ailleurs quelques très bonnes amies là-bas et enfin .. je commence à beaucoup aimer le partisan .. mangemort .. Heinrish. - Élise l'avait prononcé dans un souffle, comme si elle avait du mal à respirer. - Mustang, Heinrish et son fils, aussi. Russel, à Serpentard. On m'a dit qu'il n'était pas vraiment sympa, surtout avec les première année mais tout me donne envie d'aller l'attendre dans les cachots pour regarder cette personne, que je commence à beaucoup aimer. »

Élise détourna un peu le regard d'Aaron, qui avait l'air soucieux. Elle regarda la cheminée, le feu crépitait encore mais la luminosité s'était affaiblie avec le temps de plus en plus sombre. Quels beaux giboulées de Mars.

« Et je suis attirée par le 'feu'. Par ces Mangemorts et leurs croyances en Heinrish. Je n'ai qu'onze ans mais je crois qu'il fallait bien que cela arrive, cette période. Je me rappelle du moment où Olivia avait eu la même chose et au final, elle est neutre. Je ne sais qui croire, Aaron ... »

Dans un petit murmure peiné, elle avait fini sa confession. C'était tout. Élise ferma les yeux comme si elle refermait son coeur et que cela faisait mal. Élise regarda encore la petite carte Chocogrenouille, Mustang Heinrish. Evadé d'Azkaban. La presse dit qu'il est encore vivant. Une petite larme salée roula sur la joue de la fillette.

( Quelle gamine, je suis. Incapable de me rendre compte que je joue avec le feu. Je devrais être comme tous les Gryffondor : courageux, loyals, gentils. Mais je ne suis rien de tout ça, pourquoi m'a t-on envoyé à Gryffondor, déjà ? Pour mon courage, je crois. Mais je ne suis pas aussi courageuse que l'a dit le Choixpeau, je suis bien pire. )

Élise songea au directeur de sa maison, John Mandrake. Des fois, avait-il honte de ses élèves ?

« Personnellement, je trouve que tu n'es pas comme les rumeurs, pas du tout, tu sais. Tu es gentil, attentif, intelligent et je pense que même si tu mets ces qualités en avant, tu ne peux que t'en réjouir, au moins tu les as ces qualités. Et en plus, tu es beau. - Élise rosit quelque peu – J'avoue que ce n'est pas donné à tout le monde mais tels sont les mystères du Monde. J'ai peur Aaron, le monde ne veut pas de moi, je le crois bien. Quand je vois des gens, comme toi qui arrivent à être optimiste, je ne peux que les envier. J'ai toujours été pessimiste, je crois souvent que le monde me rejette et je ne fais presque rien pour.. l'être. Optimiste. Et puis, Aaron, je me plains peut-être trop. Mais je me dois de penser à ces gens moldus, dans leur monotonie qui ne savent même pas qu'il existe un monde magique, qui aurait pû changer leur quotidien. Parce que la magie, c'est .. magique. Je pense que cela embellit nos vies et .. si on était sorciers pour embellir la vie des gens moldus ? »

Elle laissa cette question en suspens, renifla un peu et essuya les petites larmes qui coulaient le long de ses joues. Aaron, un loup-garou ? Euuh. Rembobinez, s'il vous plaît. Aaron venait de lui dire qu'il était loup-garou ? Oui, Élise tu as bien entendu. Comme tout humain censé, Élise eut un peu de recul.

( Un Loup-Garou, ça mord et c'est impulsif .. Vive les cours de Soins aux Créatures Magiques et ceux de Potions, dans un livre de cinquième année, je crois, ils disent que les loup-garous sont très 'méchants'. Je n'aime plus les potions, ça y est. Pourquoi différencier une personne loup-garou avec une personne normale ? En plus, on ne le sait même pas. Sauf quand la personne concernée le dit et Aaron me l'a dit. Cela veut-il dire qu'il a .. confiance en moi ? Peut-être. Pour moi, un loup-garou est une sorte de maladie mais ce n'est pas de sa faute. On a été mordu ou pas, par Greyback et ses descendants. Je hais les erreurs de la nature comme Greyback. )

« Tu sais Aaron, je m'en fiche que tu sois loup-garou ou pas, pour moi tu resteras toujours la personne que j'ai rencontré, aujourd'hui. »

Élise fit un grand sourire, montrant ses petites dents blanches.

« Et je suis contente pour toi et Autumn. Vraiment. Tu le mérites, je ne dirais rien. Ne t'inquiètes pas même si cette information ne tombe pas dans les oreilles d'une sourde, je ne peux que montrer ma joie. Et pour une fois, que je la montre ! »

Imaginer la jolie Serpentarde et Aaron, se marier était une façon plus joyeuse de voir les choses, plus optimiste. Élise Shields était contente, aujourd'hui, à cet instant précis. Elle se resservit en jus de citrouille et proposa à Aaron si il en voulait.
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MessageSujet: Re: WHEN I'M GONE - AARON PV.   WHEN I'M GONE - AARON PV. Icon_minitimeJeu 27 Mar - 23:37

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    - Peut-être. Après tout, il a l'air vantard mais gentil, enfin je ne sais plus qui croire en ce moment. Est-ce que tu as raison ou les gloussements des filles ? Je ne sais pas. Je sais que c'est toi qui as raison, c'est normal. C'est logique mais comment dire, en ce moment, je me sens perdue...
    - Non, j'ai pas raison. On se fait l'avis soit même sur une personne, Elise. Je dois avoué que je n'aime pas Stewart car il est ce que j'étais avant. Un coureur de jupon, un capitaine d'équipe, et de surplus, on peut pas dire qu'il soit moche. Non, c'est de la jalousie, tu sais. Il a tourné autour de ma Perkins, alors forcément... Mais, bon. Tu peux bien aller le voir, il ne mordra pas, sinon je lui ferais ravaler ses dents.

    Aaron voyait bien qu'Elise se mélangeait, mais il ne savait pas quoi faire exactement. La prendre dans les bras, lui dire que tout irait bien ? Trop peu pour lui. Il en était incapable. L'ego, l'égo voyez vous. Il eut un sourire. Les gloussements des filles, ces filles à la mode, autant maquillé qu'un camion volé, il ne les avait jamais compris. Il pencha la tête, il sembla aussi pensif que le jeune fille. Pourquoi ? Pourquoi il était ici, avec elle ? La meilleur des questions fut celle qui le ramena à terre. L'impact fut violent.

    Tu devrais essayer, Aaron, tu sais. Essayer au moins de lui tendre la main, plutôt que de la garder dans la poche, bien au chaud, comme si elle servirait pour plus tard. Elise est un être humain, Fils de Dieu, tu devrais au moins t'en rendre compte. Il tourna le regard, le posant sur elle. Il la fixa, étant pourtant dans le vague. Elle doute. Tu as toujours été bon guide malgré ton arrogance. Tu sais la voie, tu la connais. Prend sa main et montre le lui. Au moins une fois. Un sourire plus large que les autres, il lui tendrait la main. C'était décidé.


    « Aaron, je .. Je sais que tu n'en as peut-être rien à faire mais je dois me confier sinon je risque d'aller dans le mauvais camp. Enfin je n'en sais rien, tu vois je suis une petite nouvelle et on m'a beaucoup donné de règles à tenir mais voilà, j'aime la différence. J'aime cette différence, de ne pas faire comme les autres. Je suis allée une fois dans la Forêt Interdite, seule et .. je risque d'y retourner une nouvelle fois. J'aime beaucoup cette forêt malgré tous les dangers potentiels. Et les Serpentard, la plupart le sont tous : différents. C'est cela qui m'attire chez eux et qui me donne envie de les découvrir. J'ai d'ailleurs quelques très bonnes amies là-bas et enfin .. je commence à beaucoup aimer le partisan .. mangemort .. Heinrish. Mustang, Heinrish et son fils, aussi. Russel, à Serpentard. On m'a dit qu'il n'était pas vraiment sympa, surtout avec les première année mais tout me donne envie d'aller l'attendre dans les cachots pour regarder cette personne, que je commence à beaucoup aimer. »

    Aaron resta muet. Heinrish Mustang. Il était l'une des causes de ses plus grandes souffrances, à lui et à toute sa famille. Avec ses idéaux, il avait amené Nouchka à la mort, et Vitaly Orlov en voulait à sa mère, de surplus, Aaron était lycanthrope. Le monde ne tournait pas rond. Pourquoi Elise ? Le ton d'Aaron ne changea pas, il garda cette attitude simple, ce côté presque mou, mais rebelle à la fois. On aurait pu le comparer à l'un de ses petits prétencieux qui ne vallait pas une calotte, mais lui, il était différente. Lui, il était Aaron Vanna Syl, et il se croyait maître du monde. Un regard vers la cheminée, et il quitta son air soucieux pour faire fendre sur son visage un sourire amicale, comme ceux qu'ont les grands frères.

    « Tu n'as pas l'âge de choisir, Elise, et même si tu avais le choix, pourquoi ferais tu le choix entre les Aurors et les Mangemorts ? N'y a-t-il rien après ces deux ? Mais si. Il existe autre chose que la guerre, et cette dernière ne dure jamais éternellement. J'aimerais que tu comprenne tout de même qu'Heinrish Mustang n'a rien d'un homme de coeur. Pour tout avouer, et êtrefranc, mon oncle est mort par sa faute. J'entends pas là que ma famille est composée uniquement de mangemort, hormis ma mère. Mon oncle est mort lors d'une mission, abbatu par un Auror. Mon autre oncle est un loup garou, le loup garou, et le pire dans tout ça, c'est qu'il n'a jamais éprouvé aucun remord dans ce qu'il fait. Tu dois le connaître, c'est Vitaly Orlov. Ce mec, ces mecs, ne font pas partit du commun des mortels. Non. Ils veulent des choses qui n'ont rien à voir avec de simples idéaux, ils veulent aller plus loin : ils veulent le Monde. »

    Aaron n'avait jamais aimé les Mangemorts, et tout le monde le savait. Il ne s'était pas opposé aux rumeurs qui disait qu'il était le neuveu de Vitaly Orlov. A quoi bon se cacher ? Celio en était le fils après tout. Ils étaient tous, Celio, Luz, Arrogance et lui, à ce triste destin. Le pire dans tout ça, c'est qu'Aaron aussi était destiné à y aller, mais il ne voulait pas. Aller chez les mangemorts, c'était trahir la mémoire de Nouchka, c'était trahir sa mère et sa ferme intention de ne pas plier sous le poids de la menace. Être faible, en somme.

    « Et je suis attirée par le 'feu'. Par ces Mangemorts et leurs croyances en Heinrish. Je n'ai qu'onze ans mais je crois qu'il fallait bien que cela arrive, cette période. Je me rappelle du moment où Olivia avait eu la même chose et au final, elle est neutre. Je ne sais qui croire, Aaron ... »
    « Elise... Ces gens-là ne sont pas du bon côté de la balance. Ils sont tout sauf des gens biens. Je te le dis, c'est n mauvais choix. Par parce que tu es Gryffondor, ni car tu t'appelles Shields, mais tout simplement car je t'apprécie, et ça m'embêtrait que plus tard, j'apprenne que toi tu as été abbatu par un Auror. Sache le : les Mangemorts ne gagneront jamais la guerre. »

    Il voulait jouer franc jeu. En réalité, Aaron haïssait les mangemorts. Vitaly avait tout simplement usé de sa force contre Misha, et ça, il ne lui pardonnerait jamais. S'il apprenait qu'Aaron aurait bientôt des enfants, ce que lui même il ignorait, sans doute que ceux-ci, il les voudrait; Vitaly était un grand arrogant, tout comme Aaron, si bien qu'il chercherait par tout les moyens à avoir, à posséder la famille Vanna Syl. Misha, d'accord ou pas d'accord.

    « Personnellement, je trouve que tu n'es pas comme les rumeurs, pas du tout, tu sais. Tu es gentil, attentif, intelligent et je pense que même si tu mets ces qualités en avant, tu ne peux que t'en réjouir, au moins tu les as ces qualités. Et en plus, tu es beau. J'avoue que ce n'est pas donné à tout le monde mais tels sont les mystères du Monde. J'ai peur Aaron, le monde ne veut pas de moi, je le crois bien. Quand je vois des gens, comme toi qui arrivent à être optimiste, je ne peux que les envier. J'ai toujours été pessimiste, je crois souvent que le monde me rejette et je ne fais presque rien pour.. l'être. Optimiste. Et puis, Aaron, je me plains peut-être trop. Mais je me dois de penser à ces gens moldus, dans leur monotonie qui ne savent même pas qu'il existe un monde magique, qui aurait pû changer leur quotidien. Parce que la magie, c'est .. magique. Je pense que cela embellit nos vies et .. si on était sorciers pour embellir la vie des gens moldus ? »
    « La magie, c'est quelque chose de donner, mais il ne faut pas en user comme si c'était un dû. La magie, c'est un acquis qu'il faut savoir mériter, qu'il faut entraîner, pour devenir meilleur, pour être digne de s'en servir. Et vois-tu, Elise, comme il ne faut pas se fier aux rumeurs. Je ne dis pas que je suis intelligent ou gentil, juste qu'on ne peut que se fier à soit même quand il s'agit de juger les gens. Mais pour en revenir à la magie, dis toi que où que tu ailles, où que tu sois, il y aura toujours quelqu'un qui voudra de toi. C'est comme ça. Tu es bien trop gentille et mignone pour que le monde te rejette. Et s'il te rejette, alors bat toi contre lui, et trouve toi une place. Ca n'est pas en gémissant et en se plaignant qu'on avance. Si je suis connu, d'un bon comme d'un mauvais côté, c'est car j'ai lutté. Pour me faire une place dans l'équipe, et chez les Prefêts, et chez les bons élèves, comme les plus agités. La magie, la place parmis ces gens, tout est dû au travail que l'on fournit pour être à cette place précise. Tout n'est qu'une question de volonté. »

    Aaron eut un large sourire. Il se rappelait la première fois qu'il était entrer dans le train. Sa toute première année. Personne ne le connaissait, et personne ne voulait le connaître. Il restait tout le temps avec son cousin, jusqu'à que celui-ci, plus agréable et plus sociable, se fasse une amie. Il était resté seul, et il était perdu. Pas de Celio, pas de Luz. Un gamin de troisième année était venu le voir, il l'asticoter, sur sa famille, sur son sang. Pas de Jake, pas de Lenaïelle. Aaron avait frappé ce jour là, et c'est ce jour là qu'on avait tous apprit qu'Aaron, ça n'était pas seulement le gamin renfermé qui traîner toujours avec ses proches, avec sa famille, pas seulement ce gamin qui rougissait en voyant la première année Perkins au coin d'un couloir avec une de ses amies. Non. Aaron, c'était aussi le tout premier à avoir oser frapper Justin Spincer, le frère de Lucy Spincer. Et tout de suite, il avait été connu. Aaron Vanna Syl. Une drôle de gloire dont il se serait bien passer.

    « Tu sais Aaron, je m'en fiche que tu sois loup-garou ou pas, pour moi tu resteras toujours la personne que j'ai rencontré, aujourd'hui. Et je suis contente pour toi et Autumn. Vraiment. Tu le mérites, je ne dirais rien. Ne t'inquiètes pas même si cette information ne tombe pas dans les oreilles d'une sourde, je ne peux que montrer ma joie. Et pour une fois, que je la montre ! »
    « J'aissaierais de te trouver une petite place dans le mariage. On veut pas un gros truc, mais un truc plutôt sympatoche. J'en décocherais deux trois mots à 'Tumn. Mais tu sais, que je sois loup garou ou un simple sorcier, ça ne change rien. Je reste toujours le garçon de septième année qui t'apprécie, et qui voudrait bien lui aussi encore un peu de jus de citrouille. »

    Smile Again, 'Cause it's a Beautiful Day.
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MessageSujet: Re: WHEN I'M GONE - AARON PV.   WHEN I'M GONE - AARON PV. Icon_minitimeSam 29 Mar - 11:45

Élise se mit à rire et prit le pichet de jus de citrouille pour lui servir le liquide orange dans un verre. Elle aimait beaucoup discuter avec ce jeune homme, Élise le regarda longuement avant de continuer leur discussion. Il fallait qu'elle ait l'empreinte de cette discussion dans sa mémoire, le mieux il fallait qu'ils prennent des photos. Élise murmura un « Accio Appareil Photo Magique ! » et un appareil – assez gros – arriva. Pour le rassurer, la petite lui confia :

- C'est pour toute à l'heure.. J'aimerais avoir une photo de nous deux pour .. pour que je me rappelle de cet après-midi avec toi.

Rien ne valait mieux qu'un cliché de deux personnes amies. Leur sujet de discussion était assez compliqué quand on essayait d'analyser le sujet : la magie blanche et la magie noire. Déjà deux notions bien vagues pour la plupart des sorciers et pour les moldus, n'en parlons même pas. Élise l'avait écouté attentivement et ses paroles étaient tout à fait vraies, maintenant à elle de donner ses arguments.

( Il y a malgré tout dans ce Monde, deux parties : la magie noire et la magie blanche. Quand on regarda une personne dans la rue, on peut discerner par ses faits et gestes de quel camp, elle appartient. Mais il y a trop souvent des clichés, celui qui fait la tête on le mettrait plutôt dans la partie de la magie noire alors qu'il peut être doux comme un agneau et pas de pensées glauques alors que la plus innocente des personnes peut faire parti de la plus terrifiante secte de magie noire ou quoi que ce soit... )

« Il y a malgré tout, deux issues, Aaron. Regarde, je viens de réfléchir à cela. Si on prenait une personne dans la rue, assez terrifiante comme disons .. Heinrish Mustang, son apparence n'est pas aussi terrible qu'on le croyait. Sa carrure est imposante, son regard nous donne des frissons mais il est malgré tout père de famille et marié. Il doit être alors vivable, on peut vivre avec lui sans qu'il nous parle constamment de magie noire, de sang et de meurtres, non ? Et vice-versa. Une personne aux airs innocents peut être la plus meurtrière des personnes jamais rencontré. Et pour cela, Heinrish Mustang est différent et imposant. Mais c'est un de mes plus gros défauts, d'aimer la différence sinon je ne pense pas que j'aurai été rendue là .. A te parler, de mes soucis. Malgré tout, je pense qu'en arrivant en fin de septième année, tu sais dans quel camp tu es. Magie blanche ? Magie noire ? Je ne pense pas que quelqu'un peut être neutre sur ce sujet. Je ne pense vraiment pas. »

Élise prit la carte de Chocogrenouille entre ses doigts et regarda, une nouvelle fois, l'impostant criminel.

( Mais pourquoi donc est-ce que je parle de ma vie ? Intéresse-toi à lui, au lieu de raconter presque n'importe quoi.
- Oui, mais on échange nos points de vue là. Toute à l'heure ... )


Replaçant une mèche blonde derrière son oreille, Élise se leva de son fauteuil moelleux et le rapprocha de celui d'Aaron comme si elle allait lui avouer une confidence. Elle aimait ce climat insouciant et confidentiel entre les deux personnes. Une lueur d'espoir et de chagrin arriva dans ses yeux comme si les douces flammes du feu crépitaient dans son regard, c'était son souhait : d'être quelqu'un de bien alors .. Si Aaron le disait que les Mangemorts n'étaient pas des gens « biens » mais Élise ne se laissait pas influencer malgré son jeune âge.

« J'y réfléchirai Aaron, je te redirai ça par hibou. Je crois, simplement que c'est mon âge qui veut ça, les joies de devenir adolescent. »

Son petit rire cristallin se répandit dans la pièce. D'autres rires arrivèrent, deux jeunes Gryffondor rentraient dans la salle et vu les deux fauteuils rapprochés, on aurait pu croire que soient ils étaient très amis ou .. qu'ils se disaient des choses que personne n'avait le droit de répéter. Mais c'était en parti, vrai. Avec leurs yeux globuleux, les filles ne lâchèrent pas du regard le couple Aaron-Elise. Élise aurait parié que dès qu'elles seraient arrivées dans leur dortoir, elles raconteraient plein de ragots du genre « On a vu une première année près d'AaAroooon ! », en roulant les R, hystériques. Élise fit une moue qui signifiait 'n'importe quoi'.

« Alors tu étais un coureur de jupons, toi ? Je ne te vois pas vraiment comme cela, tu es quelqu'un de posé et pas du tout excité. Enfin je pense que c'est le fait de ton mariage proche. C'est quand .. et le lieu ? J'ai envie d'avoir une place juste devant ! Je pourrais être la marraine de vos enfants ? »

Sa dernière question, posée hasardement comme plaisanterie, n'avait aucun but particulier. Élise s'imaginait déjà en train de border les enfants d'Autumn et d'Aaron. Ils seraient magnifiques, Élise en était sûr.

« Tu pourras me présenter la future mariée, un de ces jours ? Je ne la connais que de vue... »

Élise était arrivée au stade « Confidences ».

« Vitaly Orlov, Heinrish Mustang. Ta famille est aussi grande que ça ? Je ne savais pas que les Vanna Syl connaissaient autant de personnes mondialement connues. Mais même si tu viens de sang mangemort, ton sang n'est pas souillé Aaron – d'un geste amical, elle serra affectueusement sa petite main contre celle d'Aaron – tu sais, tu as l'air d'avoir vécu beaucoup de choses et mieux vaut avoir vécu des choses sordides comme les tiennes au lieu d'avoir vécu une enfance aussi paisible que la mienne, qui ne sait que choisir à onze ans. Je ne remettrais pas en question si ma famille avait été tué par .. ces mangemorts... Quant à ton statut de loup-garou, tu restes le même, je le sais. Espérons que tu ne tues personne .. »

Les confidences avaient pris des airs dramatiques, le temps dehors s'était encore plus assombri. Les lueurs dansantes des flammes du feu de cheminée se baladaient sur les deux visages des Gryffondor. Élise s'en mordit la lèvre d'avoir dit des choses pareilles mais après tout, elle ne faisait que dire l'atroce vérité. Élise resserra encore un peu plus sa main contre celle d'Aaron et en murmurant des paroles d'excuses pour ce qu'elle venait de dire.

Aaron, tu l'excuseras. Élise n'a qu'onze petites années ...
Cela ne brisera pas le début d'une si belle amitié, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: WHEN I'M GONE - AARON PV.   WHEN I'M GONE - AARON PV. Icon_minitimeLun 31 Mar - 2:58

-
    HJ : Bien sûr que non. =D

    Aaron arqua un sourcil en venant arrivé l'appareil photo. Bah tient. Il était gros l'engin. Il rpeorte son attention sur Elise, quelque peut étonner. Lui même n'aurait jamais pensé à ça. Un appareil photo... Oui. Forcément. C'était toujours agréable de se souvenir des bons moments. Aaron eut un sourire enfantin. Elise lui rappelait un peu Arrogance, avec cette naïveté, cette saleté de naïveté... Qu'il avait souillé, sans répugnance, sans rien. Il l'avait tout simplement sali, et maintenant, il l'abandonnait à son triste sort. Arrogance avait de quoi le haïr.

    « Oui... Pourquoi pas. »

    Aaron savait qu'Elise n'avait que onze ans. Et c'était une fille. A ces onze ans, il n'était peut être pas aussi naïf, mais il avait eu cette même pureté étrange, cette même facilité à parler avec les autres. Tout ça avait bien changer, pensa t-il. Maintenant, c'était la guerre pour avoir une réponse aux questions les plus banales. Avec les garçons, c'était des regards dédaigneux. Et avec les filles, c'était la fin du monde. Comme s'il voulait se tapper tout le monde. C'était un objectif qu'il avait depuis le début de l'année abandonnait, en tout cas.

    « Heinrish Mustang, impresionnant ? Dégoûtant, oui. Il n'a ni pitié, ni honneur. C'est un fourbe. Un lâche. Il répond aux armes par les armes. Sa famille. Oui, certes. Russel, Dasha, Kay, Sven... Tous abandonnés aux pris de ses idéaux. Un tel père, aussi fier et connu soit il, ne devrait jamais oublier sa raison de vivre - ses enfants - à celle qui dicte son coeur - le monde -. Si Heinrish venait devant moi, je ne m'agenourais pas. Je lui cracherais au visage pour ce qu'il a fait. Des sangs purs. Tu vois, mon sang est aussi pur que celui des Rois Russes. Peut être plus. Je n'aurais donc rien à craindre puisqu'il veut la pureté du sang... Mais je reste stoïque. Si cet homme, terrible ou non, défend un idéaux aussi élitiste, contreversé, alors il n'est pas digne d'être homme et ne mérite que la mort. Personne, et je dis bien personne, n'a le droit de donner de la valeur à une autre vie que la sienne. Si Heinrish se permet à al façon d'Yvan le Terrible de juger lui même ses sujets et les enfants de moldus, alors je me permettrais les jurons à son nom. »

    Les paroles étaient franches et directes, mais Aaron restait d'un calme froid. Avec cette attitude, il ressemblait énormément à Misha. Dans sa façon de parler, de s'exprimer, de se mouver aussi. Il avait beaucoup tirer des traits de sa mère, et le plus ressemblant était sans doute ses yeux. Billes d'azur au milieu des neiges blanches que formaient sa peau pâle. Le russe était le stéréotype parfait du brun aux yeux bleux sur lequel les filles bavaient. Avec plus ou moins d'exaspération, il assumait son rôle, et souriait. Sauf quand Autumn était avec lui. Ses sourires s'étendaient plus loin quand elle était là, et elle seule avait le droit à ses sourires là. Seulement et uniquement pour elle. Car elle le tenait par le coeur, et son cou portait un collier où son nom était gravé, en lettre rouge sang. Là voilà qui serrait son myocarde sans être présente. Il eut un plus petit sourire, fin, presque invisible. Il écoutait Elise, il entendait son raisonnement de petite fille. Elle ne savait pas, elle n'avait rien vécu. Elle avait raison. Elle devait rester dans cette innocence là, tout comme Lokesanna et Alyssa, ses petits soeurs, respectivement Serdaigle et Gryffondor.

    « Enfin, coureur de jupons... Disons plutôt que j'aimais la compagnie féminine à celle de mes amis. J'ai peut être un peu trop passer de temps avec ces filles puisqu'elles ne veulent me lâcher - il eut un petit rire gêné -. On a tous nos défauts. Il faut croire qu'elles aimaient mon arrogance comme j'aimais leur compagnie. »

    Aaron ne s'étendit pas plus sur le sujet. Décrire à une gamine de onze ans comme il aimait plus que leur compagnie, ou tout du moins celle du lit, n'était pas permis, et il se la refusait. Ne jamais brusquer quelqu'un. Il était hors de question de faire une chose pareille... La pauvre. Il garda son petit sourire. Il but une gorgée de jus de citrouille, l'écoutant encore. Se justifier, ou tout simplement déplacer le sujet vers un autre. Elle avait tout un art de zapper d'une conversation à l'autre. Un peu comme lui, et comme Misha. Nina ne parlait pas, elle, alors elle ne risquait pas de changer de conversation. Avec Autumn, tout passait par le regard, donc la salive servait à autre chose de plus... Spéciale. A cette idée, il se rappela que bientôt viendrait leur sixième rendez vous chez le gynéco. Même pensée. Tout était encore secret, personne savait. Même pas sa propre mère. Si elle savait... Elle l'étriperait.

    « Dès que ça sera possible, je lui présenterais ma petite protégée. Je pense qu'elle voudra de toute façon de te voir, un jour ou l'autre. C'est pas tous les jours que je parle d'une première année, d'autant plus d'une Shield. »

    Aaron se tû. Il aurait bien rajouter qu'Autumn appréciait beaucoup Olivia, mais il préféra se taire. Après tout, elle le découvrirait bien vite, la petite. Patiemment, il l'écouta sur les confidences plus secrètes. Il porta son verre à ses lèvres et bû doucement. Il ne voulait pas se presser, mais avant tout profiter de son jus de citrouille et de son résonnement. Sa pupile se rétrécissa violement quand il entendu les dernières phrases. A préférer une enfance calme à la sienne n'était pas normale... Il se serait bien levé, il aurait bien hurlé, mais il fallait qu'il comprenne. Il avait devant lui une première année qui découvrait la magie. Il se pencha alors, posant son verre sur la table d'un geste calme, bien que sa main tremblait un peu sous le choc. Comment les enfants pouvaient être aussi stupides ?

    « Tu sais, moi, j'ai toujours rêvé d'avoir une enfance calme, Elise. Une enfance où je verrais pas ma mère lutter contre sa famille pour me garder chez elle. Où je n'apprendrais pas chaque jour le decès d'un membre de ma famille. Où je ne verrais pas Vitaly Orlov débarquait chez moi en sang car il a décidé de fuir de prison. Où je pourrais jouer dehors sans que ma mère n'a la trouille qu'un Mangemort vienne m'enlever. Où tout simplement j'aurais pu avoir un père, et une vie tranquille, calme. Simple. Comprend le, Shield, une vie comme la mienne, personne n'en voudrait, pas même toi si tu savais de quoi elle était faite. »

    Il avait parlé doucement et lentement. Pour ne pas la brusquer, ni la coincer. Les excuses n'étaient qu'une faute de plus dans le parcours. Une fois le mal fait, rien ne sert de s'excuser. Un mangemort ne s'était jamais excuser d'avoir trancher la jigulaire d'un enfant devant sa mère, non, il avait tué sa mère aussi, sans un mot. Elise ignorait tout, et Aaron la comprenait. Il eut un faible sourire, mais se força pour l'accentuait.

    « Personne ne devrait avoir à choisir. »

    It's a game. My poor Aaron.
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Elise Shields
Elève en 1er Année à Gryffondor
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MessageSujet: Re: WHEN I'M GONE - AARON PV.   WHEN I'M GONE - AARON PV. Icon_minitimeLun 31 Mar - 18:57

Élise ne plissa pas les yeux, pas une seconde. Elle se concentrait sur Aaron, il avait l'air si énervé lorsqu'elle avait parlé de son enfance que la petite rougit d'énervement, elle n'aurait jamais dû songer à lui dire cela. La petite se recroquevilla sur elle-même comme pour dire qu'elle était désolée et esquissa un petit sourire au Préfet.

- Je suis désolée.

Élise essayait de regarder autre chose que son regard perçant mais magnifique, elle ne pouvait regarder le plafond, elle allait passer pour quelqu'un qui ne s'intéresse pas à ce qu'on lui dit. Ni les yeux au sol, ça ferait la même impression. Élise se mordilla la lèvre inférieure alors et laissa tomber son verre rempli de jus de citrouille sur la moquette rouge foncée.

- Miiiince !! pigna t-elle, le regard désolé.

Prenant sa baguette tremblotante, elle murmura un : « Reparo ».

- Je vais .. Je vais essuyer, dit-elle quand elle vit le regard surpris d'Aaron.

( Tu as vu ce que tu as fait ? C'est du joli, tu l'as énervé et tu casses tout sur ton passage. Tu as bien l'air d'une cruche, c'est vrai. Pauvre petite ...
- Oh tais-toi toi !! Je t'ai même pas demandé la permission pour que tu songes cela dans mon esprit !
Mais je suis ton esprit, ma belle. Je ne suis rien d'autre que l'ange de ton corps. La partie du « bien », enfin fais comme tu veux. Tu engendres connerie sur connerie, tu veux aller dans le camp le moins conseillé du monde sorcier ? Vas-y, file... Je t'en prie, je refermerai bien la porte après que tu y sois entrée.
- Tu me déconcentres ... !! )


L'esprit perturbé par ses voix intérieures, Élise fit léviter une serviette et une éponge pour nettoyer ses bêtises. L'éponge ainsi que la serviette blanche arrivèrent sur la petite table et Élise posa doucement – avec les doigts tremblotants – sa baguette sur le rebord de la table. Puis, bêtement, elle frotta la moquette, cela ne pouvait s'enlever mais elle essaya du mieux qu'elle pût et fit disparaître ces deux objets en un sort.

- Excuse-moi pour tout ce .. ces précipitations. Je crois que, je crois que .. Je n'aurais pas dû te parler comme ça, ça me .. gêne. Je n'aime pas énerver les gens que j'apprécie, je n'aime pas énerver tout simplement.

Élise lui fit un petit sourire timide, un petit sourire rempli d'excuses.

- Tu as faim ?

Morte de faim, la petite rêvait d'une deuxième chocogrenouille ou d'un friandise des plus rassasiantes jusqu'au repas du soir. Il n'était que quatre heures de l'après-midi mais le temps n'était pas là, bien que quelque dégagé, Élise remarqua qu'on n'apercevait presque pas la silhouette du Lac, vu toute la brume. Élise se rassit sur son fauteuil, l'esprit malgré tout ailleurs.

Peut-être qu'Elise était trop naïve, avait encore l'esprit d'une gamine mais la petite avait la capacité de voir ce qui se passait près d'elle enfin je veux dire, qu'elle comprenait même les situations les plus compliquées, les plus saugrenues. Élise mit sa carte de chocogrenouille au feu, un pas pour montrer que peut-être Heinrish Mustang n'était pas le monsieur le plus 'courageux' qu'Elise avait songé. La petite remit ses cheveux blond en une petite queue, remontée haut sur son crâne, elle joignit ses mains et regarda Aaron.

- Et toi, alors si tu n'avais pas reçu mon hibou, qu'aurais-tu fait ?

( Et toi, qu'aurais-tu fait ? Et bien, je pense que j'aurais rêvassé toute la journée dans la bibliothèque. Comme toujours, me diras-tu, saleté de voix. Mais bon, j'aurais sûrement fait un petit coucou à Alice, ma belle Lilice. )

- Ce soir, si on voit Autumn à la Grande Salle pendant le dîner, tu me la présenteras hein ? On mangera tous les .. trois ?

Élise avait tout l'air d'une chieuse mais c'était sûrement parce qu'elle aimait trop certaines personnes ou alors elle s'attachait beaucoup trop vite et faute de défaut, elle aimait les taquiner et surtout avoir l'impression d'être aimé par eux. Élise sourit mais pourtant cette proposition n'avait rien d'être méchante, au contraire c'était juste l'air insistant qui pouvait paraître énervant pour certaines personnes plus âgées. Élise rêvassa d'Aaron et d'Autumn, main dans la main ; ce qui était effrayant chez Élise c'était cet attachement excessif surtout avec Aaron, elle s'imaginait presqu'être leur fille. Elle n'avait plus qu'à leur demander de jouer à la dînette avec eux et voilà, elle aurait passé le cliché : petite fille chiante.

- Tu sais, des fois je peux paraître énervante enfin plutôt chiante, je m'attache trop aux personnes enfin quand ce sont des personnes biens et je veux dire .. je me suis beaucoup rapprochée de toi, j'espère qu'Autumn ne dira rien mais .. mais j'aimerais te revoir, quand même.

Élise ne partait pas, pas tout de suite. Elle avait d'ailleurs prévu de dîner avec Aaron donc mais autant prévenir.
Elle est pas méchante mais putain, qu'est-ce qu'elle est chiante !

( HJ : dédicace Michel mrgreen )
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MessageSujet: Re: WHEN I'M GONE - AARON PV.   WHEN I'M GONE - AARON PV. Icon_minitimeLun 7 Avr - 20:01

    Aaron la regardait s'activait à la tâche. Que dire ? Elle semblait tout d'un coup déstabilisée. Elle avait sans doute mal prit qu'Aaron fut remonté. Pas grave, il ne s'excuserait pas de toute façon. On savait tous qu'Aaron était un grand arrogant, alors pas question de s'excuser auprès d'une gamine de onze ans, non mais. Il avait fait assez don de sa propre fierté pour les autres depuis bien longtemps. Il n'accepterait plus qu'on vienne marcher sur ses plates bandes et qu'on lui souille le peu de mémoire qu'il lui restait, ainsi que l'honneur. Il ne disait rien, finalement, mais il gardait son sourire.

    « Excuse-moi pour tout ce .. ces précipitations. Je crois que, je crois que .. Je n'aurais pas dû te parler comme ça, ça me .. gêne. Je n'aime pas énerver les gens que j'apprécie, je n'aime pas énerver tout simplement. »
    « Ne sois pas désolée, je n'étais pas si énervé après tout. Disons que je suis quelque peu... Suceptible sur certains points. »

    Aaron rendit son sourire à la jeune fille. Il imaginait déjà ses enfants lui en faire des mêmes. Des petits sourires, magnifiques, d'un calme tellement innocent. Ses enfants seraient la prunelle de ses yeux, s'était décidé.

    « Tu as faim ? »
    « Euh... Un peu, ouai. »

    Il eut un sourire qui dévié entre la petite honte, cete petite gêne, et le sourire malicieu qui laissait une trace comique sur le visage du jeune Vanna Syl, qui n'avait pas su quoi dire sur le moment. Il roula des yeux en sentant son estomac se rétractait comme pour s'exprimer, sans qu'un bruit n'en découle. C'était un cri de détresse silencieux ? Il eut un sourire, il n'avait pas réellement le droit de manger entre les repas. Il tenait bien signer ce fameux contract que lui avait proposé les Diables de Sibérie, pour sûr! Aaron deviendrait un grand joueur de Quidditch, et avec un peu de chance, il finirait capitaine de cette grande équipe. Il était plutôt fier de ce destin qui l'attendait. Une femme active, deux enfants portant son nom et son sang, non loup garou, et lui, sur un balais, les cheveux au vent, une batte dans la main. Il n'y avait pas à dire, il en rêvait. C'était une sorte de rêve si désirable qu'il en rêvait la nuit, à en tomber de son lit dans l'action du mouvement qui le pousser à s'extirper de ces draps pour bondir dans le vide à le recherche d'un cognard imaginaire. Drôle d'image, non ?

    Aaron eut un large protecteur quand la gamine jetta sa carte au feu. C'était un premier pas vers un avenir meilleur selon le jeune homme. Il n'était jamais bon de vouloir rejoindre un malade mentale... Si ? Non, bien sûr que non. Il ne pouvait pas concevoir un avenir à être pourchasser tout ça par ce qu'un orgeuilleux avait su tirer de lui sa vie tout entière. L'exemple de Vitaly Orlov l'en avait dégoûté. Vingt sept ans de travail dur et acharné pour le grand Mustang, et en échange ? La mort de son meilleur ami. La futur mort, certes, mais une mort quand même. On le disait rancunier, et loin d'être compatisant. Dommage pour Vitaly, non ? ... Il eut une expression étonnée en sentant les mains d'Elise sur lui. Il avait une certaine révulsion aux contacts physiques depuis quelque temps. Depuis que le Loup l'avait mordu. La peur de contaminer ? Ou de succomber ? Non. Juste une sorte d'auto protection. Il ne laissa rien paraître. Elise ne pouvait pas être bien méchante, après tout.


    « Et toi, alors si tu n'avais pas reçu mon hibou, qu'aurais-tu fait ? »
    « Euh... Je dois avouer que c'est une bonne question... J'aurais sûrement fini mon devoir de Métamorphose avec Arrogance, et... J'aurais rejoins Autumn quand elle aurait fini son cours d'Histoire de la Magie, et... Puis, voilà. J'aurais rien fait de spéciale, et j'aurais pas connu la gentille petite blonde qui me tiens compagnie. »

    Il eut un sourire protecteur, un sourire qui rassure en somme. Aaron n'était pas bien méchant, mais il fallait savoir le prendre sous son bon angle, et ne pas chercher absolument ses défauts. Il en avait, comme tout être qui se respecte, mais il les haïssait, jusqu'à essayer de les effacer et toujours se donner à fond. Aaron, c'était le petit garçon qui avait été obliger de grandir pour conquérir l'amour d'une mère, à défaut d'avoir un père.

    « Ce soir, si on voit Autumn à la Grande Salle pendant le dîner, tu me la présenteras hein ? On mangera tous les .. trois ? »
    « Heeee... Si je la croise, je le lui demanderais. Mais je crois qu'elle mange avec Nyla et Russel, ce soir... »

    Pincement au coeur. C'était certainement de la jalousie, mais dans le fond, Aaron en voulait à Nyla et à Russel de lui avoir enlever sa femme. Merde. Certainement qu'il haïssait l'idée de l'avoir loin de lui. Lui même ne voulait être qu'avec elle, mais elle n'était pas là, pas aujourd'hui. Il la rejoindrait certainement ce soir, après le couvre feu, mais à quoi bon lutter ? L'amitié triomphe, dit on. Il n'avait aucune chance de s'opposer face à Nyla, et encore moins face à Russel, ce qui le déchirer. Pas grave, il profiterait d'elle - dans tous les sens du terme - ce soir, à l'heure où personne ne penserait à aller la voir. Son amour de toujours...

    « Tu sais, des fois je peux paraître énervante enfin plutôt chiante, je m'attache trop aux personnes enfin quand ce sont des personnes biens et je veux dire .. je me suis beaucoup rapprochée de toi, j'espère qu'Autumn ne dira rien mais .. mais j'aimerais te revoir, quand même. »
    « Pourquoi voudrais-tu qu'elle dise quelques choses ? »

    Il eut un petit sourire. Il était inconcevable pour lui de penser qu'Autumn pourrait râler ou dénigrer cette amitié naissante. Aaron n'était qu'un grand protecteur qui ne s'assumer pas lui même. Sa femme devrait le savoir, après tout. Il eut un plus large sourire, il avait peut être hommis la possibilité qu'elle le gronde s'il commence à inscruster tout le monde dans ses repas en plus de Celio et Arrogance...
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