~ Les meilleurs ennemis [Novembre 1983]

Citation :: Rejoins moi Aux Trois Balais à 17H, il faut qu'on parle, c'est à propos de ta soeur.
Loris

Court, sans aucune formule de politesse, voilà le petit message qu'avait du recevoir dans la matinée l'étudiant en DCFM. L'avait-il lu ? Sûrement ? L'avait-il déchiré ? Sûrement connaissant les rapports entre les deux hommes. Avait-il l'intention de venir au rendez-vous ? Sûrement pas mais comme on dit qui ne tente rien n'a rien. Et puis, après une énième dispute avec Lou, Loris pensait que cela ne pourrait qu'arranger les choses.

C'est donc aux alentours de 16H30 que le jeune Gryffondor arriva dans le bar. Il avait terminé les cours, laissés ses devoirs de côté, pretexter un exposé à faire avec Charly, parler d'un rendez vous avec sa petite amie pour détourner l'attention de Sally et Charly afin qu'ils le laissent tous tranquille. Calmement, il poussa la porte du bar avant de s'installer à une table. A cette-ci, il n'y avait pas encore beaucoup de monde et c'était tant mieux. Ainsi, ils seraient tranquilles pour parler, à condition que Dakota se pointe, ce qui avait peu de chance d'arriver.

Pourtant Loris se souvint qu'il avait promis à Lou de ne pas chercher à contacter son frère, de ne pas chercher à s'expliquer. Elle avait peur qu'ils en viennent aux poings mais le jeune homm ne voulait pas que cela se termine de cette façon. Il voulait juste parler pour pas que la jeune fille souffre de l'animosité entre les deux hommes. Aussi, le soir, dans son dortoir, il avait quand même écrit la lettre, persuadé que sans cela, il ne pourrait jamais être totalement heureux avec la jeune Almadovar. Les disputes à propos de la rancoeur des deux ennemis étaient de plus en plus fréquentes et il était persuadé d'avoir pris la bonne decision.

~ Loris : Une bierraubeurre SVP
Et l'attente commença

Avoir un fils, c'était quelque chose d'excellent e qui ne pouvait pas vous rendre plus fier. Surtout notre Dakota national, dont le niveau de machisme devait exploser les compteurs les plus hauts. Mais une chose était vrai : Un enfant, ce n'est pas quelque chose de semblable à l'idée que l'on en a. C'est un bordel monstre et il faut une organisation de fer. Le jeune Almadovar était soumis à la pire des pressions. Arrivait il à bien s'en sortir avec James ? Etait il fait pour se métier qu'être père ? Et Yuki ? Serait elle fière de Dakota ? Du moins, de la façon d'élever son fils ? Devrais je préciser que le jeune père n'était pas quelqu'un de très orthodoxe dans sa façon d'inculquer des principes de bases ? En gros, si James ne devenait pas comme Dakota, cela relèverait du miracle ! Mais ce qui importait le plus, ce qu'lon ne pouvait bafouer ou faire semblant de ne rien voir : C'était l'amour que Dakota avait pour son fils et qu'il le faisait baigner, car bon dieu ! Qu'est ce qu'il l'aimait...

Oui, rien d'autres n'avaient autant d'importance. Et c'était dans cette optique qu'il avait envoyé chié sa grand mère et sa stupide prophétie qui lui bouffait son temps. Résultat des courses, elle ne l'avait pas accepté dans la famille, du moins, James, ce qui fait qu'il n'était reconnu comme un bâtard aux yeux des Almadovar, du moins officiellement, car officieusement, Miguel et Marìa, ses parents, respectaient de loin les idées de leur fils. En gros, il y avait eut une grosse dispute, comme pour changer, dans la chaumière Almadovar. Dakota ne cessait d'y repenser en regardant son fils dormir tranquillement, le thorax de son bout d'chou se levant et s'applatissant aux rythmes de sa respiration, l'air qu'il avait... D'un coup, James sursauta. Dakota aussi, et il en saisit sa baguette pour être prêt à tout éventualité. Habitude prise depuis qu'il avait son fils. Il avait tellement peur qu'il lui arrive quelque chose que mal qu'il en était devenu légèrement parano en la présence de son fils à ses côtés.

Un hibou tapotait la fenêtre de sa chambre, et un peu de givre avait commencé à faire son apparition aux recoins des carreaux de la vitre de sa chambre. Il ouvrit doucement la poignet, puis, il entrouvrit cette dernière, laissant pénétré un vent de froid glacial à l'intérieur de la pièce. Dakota eut un frisson. Ce bouffon était encore Torse nue. Enfin, fallait comprendre, la chambre était chaude, et il faisait bon d'y vivre. L'hibou pénétra dans la pièce de Dakota, qui, ce dernier, referma la fenêtre tout aussi rapidement. Un mot était visible sur la patte qu'il montrait à l'hispanique, tandis que l'autre lui servait d'équilibre sur le rebords de la chaise de bureau. Dakota lui lança un regard stupéfait lorsqu'il reconnu le symbole de Poudlard autours du cou de ce dernier. Il s'en approcha doucement, lui retirant la lettre. Puis, il ouvrit à nouveau la fenêtre de sa chambre d'un coup de baguette et l'oiseau nocturne s'en alla, avant que la fenêtre ne se referme et que les rideaux rouges ne se tirent.

Rejoins moi Aux Trois Balais à 17H, il faut qu'on parle, c'est à propos de ta soeur.

Loris.

Dakota dut relire la lettre une bonne dizaine de fois pour enfin réussir à accepter le faite que la lettre était bien au nom de Loris Antony. Un sortilège avait même été pratiqué pour en révélé l'auteur, et le triste sort fut de reconnaître que c'était bien l'écriture de Loris. Quel con, c'gars là... Mais bon, c'était le copain de sa soeur, et il s'était juré de ne plus lui refaire de mal peu de temps avant qu'il n'apprenne que Matthew était son cousin, et qu'il s'était retrouvé seul dans sa chambre à mettre de l'ordre dans ses idées. Mais la question persistait toujours... Qu'est ce qu'elle pouvait bien lui trouver ? Dakota secoua la tête, l'air et pas que l'air, énervé. Il soupira, puis, il releva précipitament la tête lorsqu'il vit son fils se levait, du moins, en poistion assise, l'air apeuré.

-

Maa-man ?

No es tu madre, niño.

James regardait son père, comme si il était entrain de traduire inconsciemment ce que son père venait de lui dire. Oui, c'était l'habitude. Dakota ne lui parlait qu'en espagnol, en gros, c'était sa façon pour l'apprendre à son fils, car tout mexicain, du moins, tout hispanique devrait savoir parler cette magnifique langue. C'était Miguel qui le lui avait appris, et il avait procédé de la même façon. James se laissa retomber sur le lit avant de relever la tête pour faire un sourire à son père. Dakota sentit son coeur fondre devant la bouille de son fils. Il posa la lettre puis, il se dirigea doucement vers ce dernier le prenant doucement par les aiselles, pour le plaquer contre lui avant de s'allonger sur le lit, James, assi sur le torse de son père.

-

¿Bien dormido bello chiquillo?

James donna une tape à son père, puis, il eut un sourire. Il acquieça d'un signe de tête avant de regarder par la fenêtre.

-

Froid, hein ?

Sì.

James se leva de son père pour glisser le long du lit pour poser ses petits pieds sur le sol. Puis, il se mit à marcher en direction de la fenêtre, sous les yeux de son père qui ne cessait de le regarder. Les heures passèrent ainsi. Des heures où il réfléchit longtemps sur son avenir... Arrêter les cours pour s'occuper de son fils ? Miguel était passé les voir dans l'après midi... 17h sonna dans le hall du manoir des Almadovar. Dakota venait de transplaner après avoir embrassé son fils qui restait sous la surveillance de sa grand mère. Marìa avait gentiment remballé son fils lorsque ce dernier avait tenté de lui donner des explications. Elle en avait eut 5, et il allait lui donné des conseils ? Dakota avait eut un léger sourire honteux avant d'embrasser sa mère et de poser son regard une dernière fois sur James.

Couvert assez sobrement, une écharpe beige noué autours de son cou, ressortant magnifiquement bien avec son style de vêtement sombre et son teint de peau, il affrontait les températures froides du mois d'octobre. Dakota marchait en direction du Trois balai. Poussant la porte délicatement dont il fut précédé par un bruit de clochette, Dakota pénétra dans le bar avec un leger sourire de joie en revoyant l'un des lieux qu'il avait le plus fréquenté avec Reese ou Yuki, ou même Will et autres... Il lâcha rapidement son sourire pour observer la pièce dans toute sa longueur. Il était en face de lui, le dos tournée, demandant une consommation. Dakota sentit son flux cardiaque s'accélèrait. Il se râcla doucement la gorge, puis retirant ses gants de nylon noir, il tapota le comptoir légèrement et il ajouta :

-

Un mocca, pour moi.

Puis, il tourna son regard vers le Gryffondor.

Qu'est ce qu'elle a ma soeur ? Pourquoi tu veux qu'on en parle ? Elle t'a largué ?

Rien dans la voix, rien dans les yeux, sinon, cette façon arrogante qu'il avait. Ce n'était pas à lui de briser la glace. C'était à Loris de lancer de l'eau sur le feu. Le feu qu'était Dakota pour le calmer.

Viendra, viendra pas. Voilà ce que ce demandait Loris mais il ne savait pas ce qu'il préférait. Certes, il avait envoyé le hibou, certes, personne ne l'avait obligé à venir mais maintenant qu'il était seul dans ce bar avec sa bière, il se demandait si c'était une bonne idée cette rencontre avec Dakota ou si Lou n'avait pas raison. Il connaissait bien le caractère de l'ancien Serpentard et c'était d'ailleurs pour cette raison et d'autres qu'ils ne s'entendaient pas et il savait que cette discussion ne serait pas une partie de plaisir mais il devait lui parler pour Lou, pour leur histoire, pour leur amour.

~ Dakota : Un mocca, pour moi.

Fin des questions. Ses pensées s'arrêtèrent dès qu'il entendit la voix de Dakota à ses côtés. Bon, tu ne peux plus reculer. Il est venu, c'est sûrement que pour lui aussi Lou compte beaucoup. Tu va devoir faire preuve de calme, de patience et de beaucoup de diplomatie pour pas que cela se finisse mal.

Son regard était neutre lorsqu'il le tourna sur l'ainé de la famille Almadovar. Ne pas répondre aux provocations et être sincère était peut-être le seul moyen de convaincre Dakota qu'il aimait réellement sa soeur.

~ Loris : Salut Dakota

~ Dakota : Qu'est ce qu'elle a ma soeur ? Pourquoi tu veux qu'on en parle ? Elle t'a largué ?

Bon, cela ne s'annonçait pas aussi facile qu'il aurait pu le penser lorsqu'il était seul dans son dortoir. Maintenant, il faisait face à son pire ennemi et il devait faire en sorte de ne pas trop le chercher. De là à aller jusqu'à simpathiser, hors de question mais du moins d'être sûr que Lou n'aura plus à subir les conséquences de cette haine.

~ Loris : Tout va très bien avec Lou pour l'instant mais si je suis venu te voir c'est pour elle. Bien sûr, elle n'est pas au courant parce que sinon elle arait refuser que je vienne mais il le faut. Je sais que tu me deteste et que tu préfèrerais que ta soeur soit avec quelqu'un d'autre. Mais je n'y peux rien, je tiens vraiment à elle mais je ne veux pas qu'elle souffre à cause de nous, de notre haine.

Il n'avait volontairement pas parler de ses blessures aux poignets pour ne pas que le feu d'embrase encore plus mais il aurait aimé lui lancer une phrase du style : "Moi au moins, je ne l'ai pas attaqué physiquement" mais il savait bien que ce n'était pas avec ce genre de phrase qu'il parviendrait à lui faire accepter leur relation. Il but tranquillement une gorgée de bière, essayant de calmer son coeur qui battait. Oui, il avait peur de Dakota et de ce qu'il pouvait faire contre lui mais l'amour qui portait à Lou l'aidait à affronter ce regard noir.

Dakota ne put s’empêcher de tressaillir en entendant son prénom sortir de la bouche de Loris. Comment expliquer ce qu’il ressentait… Une profonde colère ? Une haine intense ? Rien ne peut être dit là dessus tellement ces sentiments étaient confus, car en plus de cela, il ne pouvait s’empêcher de ressentir un profond mépris, cette envie de lui envoyer son poing dans sa gueule à chaque moment… Dès qu’il voyait le visage du Gryffondor. Pourquoi ? Y avait il juste le fait qu’il sorte avec sa sœur ? Non, bien sûr que non. Il y avait également le fait qu’il se soit tapé Yuki l’année d’avant… Dakota sentait son cœur battre d’une façon si calme par rapport aux états qu’il se mettait d’habitude lorsqu’il était en colère… Il n’avait pas lâcher Loris du regard. Comme si il le guettait pour attendre la première parole qui pourrait être mal interprété pour lui éclater sa gueule. Finalement, il cilla pour tirer le tabouret du comptoir vers lui, puis, il s’asseya doucement, mettant ses mains jointes sur le comptoir, le regard posé sur une vieille gazette. Il ne comptait pas entamer la discussion, et finalement, ce fut Loris qui parla de nouveau.

Je ne te déteste pas, Loris… J’ai juste envie de t’éclater ta gueule dès que mes yeux se posent sur ta face de sang de bourbe, c’est tout.

Il avait reposé son regard sur Loris lorsqu’il lui avait répondu, le regardant droit dans les yeux. Dakota ne pouvait pas non plus, s’arrêter de lui lancer des piques arrogantes, sinon, la bonne vieille rivalité n’aurait plus lieux d’êtres… Enfin rivalité… Ca allait beaucoup plus loin que ça. Dakota n’avait jamais trouvé de meilleur ennemie au château de Poudlard qu’en cette connerie de Gryffondor qui lui tenait compagnie. Enfin, tenir compagnie… Je dirais plutôt, lui tenait chaud. Le sang de Dakota bouillait dans ses veines. Lucrezia… C’était à croire qu’elle l’avait choisi exprès pour lui casser les couilles. Il ne supportait déjà pas l’idée qu’elle puisse sortir avec quelqu’un mais là en plus… Loris quoi… Dakota secoua la tête comme pour chasser une mouche. Il leva sa tasse de mocca puis, il y trempa ses lèvres tandis que Loris buvait de sa bière. Il reposa son mug sur la table, puis, il reposa son regard sur le Gryffondor avant de dire :

-

Je me suis déjà expliqué avec elle. Il me suffira juste de pas vous voir le temps que vous êtes ensemble. Bien sûr, je ne pense pas que cette histoire durera longtemps…

Dakota secoua la tête, puis, il posa son regard sur son mug. Il était temps pour lui de laisser s’envoler sa sœur, mais il en avait peur… A ses yeux, c’était toujours une petite gamine de 11 ans qui pouvait se faire du mal en sortant de chez elle sans surveillance. Il lui avait promis pourtant ce jour là… Ce jour là même où il apprit que Matthew n’était autre que son cousin par le biais de sa mère. Il resta quelques instants le regard vague, perdu. Puis, Dakota, portant son mug à ses lèvres, reporta son regard sur Loris et il lui dit :

-

Oubli… Ne lui fais jamais de mal, c’est tout.

Le fait que Dakota dise ça… C’était un déchirement dans son cœur. D’ailleurs, ça se voyait dans son regard. C’était sa sœur quoi… Attends que le Padre l’apprenne sa relation avec ce gai luron… Dakota en connaissait une qui allait s’en prendre une bonne dans la gueule, elle allait rien comprendre… Et là, il devrait jouer son rôle de grand frère. La défendre même si il était fermement posé du côté de son père.

Ce qu'ignorait Dakota, c'est que Loris n'avait jamais couché avec Yuki. Certes, ce n'était pas l'occasion qui lui avait manqué, ni même l'envie mais la jeune Serdaigle de l'époque avait mis fin à leur rendez-vous sûrement par égard au Serpentard. D'ailleurs, l'un comme l'autre avait gardé le silence sur la façon dont s'était réellement passé le rendez vous pour rendre Dakota et Key jaloux. a vrai dire, cela avait plutôt bien réussi et c'est pour cela que la latino ne pouvait pas voir le jeune préfet. Quand à Loris, les raisons de cette farouche haine sont quasiment semblable. Le Serpentard a couché avec Key et quiconque toujours Key, devient rapidement l'ennemi du jeune Gryffondor.

Mise à part cela, il se se sont jamais vraiment parlé et c'est mieux ainsi, cela évite des réglements de compte. Toujours attablé, le jeune homme avait l'impression d'être constamment observé, surveillé et il devrait faire attention à ce qu'il dit mais il savait aussi qu'il ne pourrait pas controler ses paroles et ses geste lorsqu'il s'agirait de Lou.

~ Dakota : Je ne te déteste pas, Loris… J’ai juste envie de t’éclater ta gueule dès que mes yeux se posent sur ta face de sang de bourbe, c’est tout.

Il faut prendre cela comme une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Le jeune homme sait de quoi Dakota est capable. C'est d'ailleurs lui qui a été à l'origine du coma de son meilleur ami et depuis, même si Chad est parvenu à lui pardonner, Loris revoit toujours les images de l'infirmerie dès qu'il croise le Serpentard.

~ Loris : Si sa peux te soulager, va y cogne. Après tout, selon toi, c'est tout ce que je mérite mais je pense que tu fait pire que moi.

Pourtant au départ, il ne voulait pas le provoquer mais que voulez vous, c'est plus fort que lui. Loris deteste son air supérieur, sa façon de se mêler sans arrêt des affaires des autres, le fait qu'il pense être invincible. Un jour, tu tombera de haut. Et même si ce n'est pas moi qui te le fera comprendre, un jour quelqu'un sera là pour nous venger et ce jour là, tu le regrettera. Dakota semblait étonné de telles paroles mais avant qu'il ne puisse faire un seul geste, le jeune Gryffondor enchaîna à nouveau. Les hostilités commencent.

~ Dakota : Je me suis déjà expliqué avec elle. Il me suffira juste de pas vous voir le temps que vous êtes ensemble. Bien sûr, je ne pense pas que cette histoire durera longtemps…Oubli… Ne lui fais jamais de mal, c’est tout.

~ Loris : C'est pas moi qui l'ai attrapé pas les poignets et qui l'ait fait pleurer de cette façon.

Là par contre, il n'en faudrait sûrement pas plus à Dakota pour réagir. Lui qui avait le sang chaud, il allait sûrement sentir ses poings se durcirent mais Loris n'en avait que faire. Dans un bar entouré de sorciers plus puissants que lui, que pouvait-il faire à part lui mettre une droite ? Rien et une droite, c'est pas ce qui faisait peur à Loris.

-

Si sa peux te soulager, va y cogne. Après tout, selon toi, c'est tout ce que je mérite mais je pense que tu fait pire que moi.

-

Pire que toi ? Tu te fous de ma gueule ?

La main de Dakota trembla violemment. Il saisit son mug avec force pour se concentrer dessus, mais ce fut sa jambe qui commençait à faire ce tic inséscent lorsque nous sommes énervés. L'hispanique n'était pas d'humeur à être chatouiller. Cela ne se voyait peut être pas, mais il avait beaucoup trop de problèmes en ce moment. Et comme si le problème qu'il avait à cause de Mustang qui le voulait dans ses rangs à cause de Yuki, il avait son fils à gérer du mieux qu'il pouvait sachant que c'était peut être un homme qui semblait dur, mais c'était tout le contraire. Du moins, à l'égard de James. Dakota ne cessait d'avoir ce petit regard fier, cette fierté hispanique, avec ce petit sourire rêveur... Mais il était d'un maladroit... Heureusement que sa mère était là pour lui apprendre à laver son gosse, à le changer et tout ça... Dakota n'était pas du tout un as dans ce domaine.

Loris le provoquait et ça, Dakota l'avait compris. Il trempa ses lèvres dans le mocca, le liquide coulant le long de son oesophage. Il ne fallait pas répliquer. Il y avait du monde. C'était ce qu'il cherchait le petit cabròn... Dakota sentait que sa jambe ne se calmait pas... Il eut un léger sourire. Il savait qu'à la prochaine provocation...

-

C'est pas moi qui l'ai attrapé pas les poignets et qui l'ait fait pleurer de cette façon.

On entendit le mug tombait sur le comptoir, le tabouret tombait en arrière lorsque Dakota s'était subitement levé pour saisir Loris par le col avant de lui plaquer la tête contre le comptoir, approchant sa tête près de la sienne, prononçant doucement ses paroles, avec cette haine et cette envie de lui faire bouffer le comptoir par les trou de nez si il le fallait.

-

Si elle n'avait pas osé... Si elle était sortie avec un homme plus respectable... Va te faire foutre ! J'ai pas à me justifier.

Il se releva, tirant Loris par ses vêtements pour l'envoyer paître contre l'un des pilliers de l'établissement derrière eux. Il n'y avait plus un bruit dans le bar. Deux hommes s'étaient approchés comme pour calmer la chose. Dakota les fusilla du regard, puis, il tendit sa main en direction de Loris, le doigt pointé vers ce dernier.

-

Viens régler ça dehors, jillipollo.

Duel ?

~ Dakota : Pire que toi ? Tu te fous de ma gueule ?

Non, vraiment, c'est pas du tout mon genre de me foutre de ta gueule. Sincèrement, tu crois que j'oserais rien qu'une seule seconde me moquer d'un type comme toi ? Non, j'oserais pas. Ces paroles, Loris ne les prononça pas mais son sourire en disant long sur l'opinion qu'il avait de Dakota mais aussi de son comportement. Le jeune Gryffondor aurait bien aimé lui répondre quelque chose mais il ne voulait pas mettre l'ancien Serpentard en colère. Quel dommage se serait de gâcher un si beau moment de complicité. Sourire ironique sur les lèvres, Loris porta son verre à sa bouche et en descendit une longue gorgée tout en continuait de fixer un point derrière le bar. Il savait aussi que le latino aimait bien qu'on le regarde dans les yeux et rien que pour le faire chier, le jeune homme faisait tout l'inverse. D'ailleurs, il sentait bien que ses provocations commençaient à faire leur effet. Il sentait que Dakota commençait à se crispé et qu'il ne tarderait pas à craquer. Il en faudrait sûrement pas bien plus.

D'ailleurs, sa phrase suivant atteignit son but. Lorsqu'il entendit le mug s'écraser sur le comptoir, le visage de Loris eut à peine le temps de s'illuminer de victoire avant de se retrouver, la face écrasée contre le comptoir. Le jeune préfer jubilait intérieurement mais il savait aussi ce dont Dakota était capable. Cela ne lui faisait pas peur. Il était prêt à tout pour défendre l'amour qu'il avait pour Lou. Il sentit le souffle chaud de Dakota proncer avec une haine indéfinissable ses quelques mots.

~ Dakota : Si elle n'avait pas osé... Si elle était sortie avec un homme plus respectable... Va te faire foutre ! J'ai pas à me justifier.

Un homme plus respectable ? Est ce que tu sais au moins ce que c'est le respect ? Je pense pas, non et c'est bien cela la différence entre nous deux. Quoique tu dise sur moi, je m'en fous. Je sais qui je suis, ce que je vaux et je me prend pas pour le meilleur homme, meilleur sorcier du monde. Alors que toi. Tu prétends ne pas avoir à te justifier et pourtant, c'est ce que tu fais depuis tout à l'heure. Sourire, encore mais silence comme pour le faire rager encore plus. S'il pense que Loris va se défendre, se justifier, il se trompe. Comme à son habitude, le Gryffondor ne bronchera pas.

Le jeune homme sentit la main ferme de Dakota s'agripper à son col et le plaquer contre un pilier. Les yeux dans les yeux, les deux ennemis ne se lâchaient pas du regard mais le visage de Loris n'était pas crispé et ce sourire malsain trainait toujours sur son visage d'ange. Il fit signe aux sorciers qui venaient de s lever que ce n'était pas la peine.

~ Loris : Pas la peine, il a l'air méchant comme cela mais il est doux comme un agneau.

Le jeune homme venait de s'adresser aux clients du bar et d'un clin d'oeil, il appuya ses propos. Doux comme un agneau ? Oui, il faisait référence au coma de Chad mais aujourd'hui, Dakota était seul. Il n'avait pas tout ses copains pour l'aider. Il n'avait ni Enrique, ni Chaz pour le soutenir. Seul à seul. Un contre un. Toi contre moi.

~ Dakota : Viens régler ça dehors, jillipollo.

Haussement de sourcils. Quoi ? Un duel, vraiment ? Tu te crois supérieur à moi parce que tu fais partie de l'Ordre du phénix, parce que tu étudie la DCFM, parce que tu as un an de plus que moi. Alors fait attention, tu risque de tomber de haut. Loris aquiesca et Dakota le poussa en direction de la sortie. Qui aurait pu penser que ses petits jeux avec Atreus allaient lui servir un jour à se venger de Dakota ? Le point fort de Loris était l'ignorance. L'ancien Serpentard ne se doutait certainement pas que Loris avait l'habitude des duels et qu'avec un professeur comme le Serdaigle, il avait énormément progressé. Pas surprise, il pourrait prendre le Serpentard. Sortant sa baguette, il se plaça face à Dakota. Il se baissa pour saluer son adversaire et il lui fit, d'un signe de tête, signe de commencer la partie. Le jeu commence.

-

Pas la peine, il a l'air méchant comme cela mais il est doux comme un agneau.

Comme un agneau ? Pauvre Loris... Ce n'était pas un agneau qu'il allait affronter... Juste un taureau à taille humaine... Un minautore. Le regard que lui lança l'hispanique, qui était d'un noir époustoufflant, était impressionnant, et les deux hommes ne reculèrent pas pour autant. L'un d'eux devait sûrement pensé que si Dakota commençait quoique ce soit, cela finirait sûrement dans une marre de sang. Il allait pouvoir lui mettre sa raclée... Cette fois, il n'y aurait pas Lou pour le stupéfixer... Cette fois, il allait en prendre pour son grade, et Dakota comptait bien lui faire bouffer chaque centimètre carré du pavé qui constituaient la grande allée du Pré-au-Lard, usant la magie qu'il savait mieux manier lors d'un duel. C'était lui, contre Dakota. Le Gryffondor contre l'Ancien Serpentard. Le blanc contre le noir. Pour Dakota, c'était une mise à mort qu'il fit lorsqu'il dit :

-

Viens régler ça dehors, jillipollo.

Il n'était pas né celui qui le battrait en duel. Oui, il était toujours très assuré dans ses capacités magiques, voir même à se surestimé, mais lui, il avait tué. Lui, il avait participé à la bataille du Ministère lorsque Mustang l'avait attaqué de plein fouet. Lui, il s'était battu au côté de son professeur d'Histoire de la Magie, Mr de Hurlevent et cette femme aurore, Mme Dalite... Lui, il avait tué deux loups garous.... Lui, il était allé jusqu'à buter sa tante qui allait abattre son père comme une merde, dans le dos. Il avait vu tout ça, il avait fait tout ça. Membre de l'Ordre du Phoenix, étudiant en DCFM où il impressionnait avec delectation son professeur de Duel... Il avait tout d'un Almadovar... Ce petit côté noir... Cette puissance en Sortilège, et surtout cette assurance et ce regard méprisant et plein de haine. Et surtout, il était evanesmagus... Il allait en baver ce pauvre con. Peut être Loris savait se battre ? Tant mieux... Ca serait vraiment dommage qu'il ne bouge pas d'un pouce...

Le poussant vers la sortie, ils se retrouvèrent dans l'allée, s'en servant comme terrain de combat. Dakota tenait sa baguette fermement, puis, il eut un geste de la tête à peine visible avant de se tourner pour se mettre en position de duel, baguette au dessus de la tête, les jambes écartés pour avoir un total appui lors de l'envoi du sort et dès que Loris fut prêt, Dakota fit tournoyer sa baguette au dessus de sa tête, avant de se mettre droit pour tendre le bras et lançait ce sort aux origines latines. Un sort qu'il affectionnait beaucoup.

-

Saggitae Argentum !

Du bout de la baguette du Mexicain, des flèches d'argents jaillirent, produisant un bruit similaire au souffle d'un taureau qui s'apprête à charger.

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~ Les meilleurs ennemis [Novembre 1983] 322925

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Loris avait peur de Dakota même s'il ne voulait pas se l'avouer. Mais Loris est un homme aussi, un homme qui a son honneur à défendre, qui en a marre de se faire rabaisser à chaque fois, un homme qui a besoin de prouver à ce crétin qu'il mérite un peu de bonheur, qu'il mérite Lou. Et si pour cela il fallait se battre quitte à y perdre la vie, aucun problème. au moins, il mourrait avec la satisfaction de ne pas s'être laisser faire.

Cette réaction était celle de Loris tout le temps où ils étaient dans le bar. Il ne voulat pas se laisser faire. Et pourtant ce n'est pas habituel de voir Loris avec l'envie de se battre. Le jeune Gryffondor n'est pas un violent et sait aussi qu'il est sûrement moins fort que son adversaire du jour mais c'est comme s'il avait envie de se prouver des choses, comme pour montrer à tous, Chad, Lou, Dakota, qu'il n'est pas le gamin naïf et timide qu'il était lors de sa première année à Poudlard.

Face à face, Loris était déterminé à prouver qui il était mais sûrement pas de la façon dont Dakota l'imaginait. Un duel ? Pourquoi pas, cela pouvait être interessant mais pas avec lui. Et surtout Loris avait fait une promesse qu'il comptait tenir. Ce n'est que lorsque le sort du jeune étudiant sortit de sa baguette qu'il s'en rendit compte et qu'il prit conscience de ce qu'il allait faire.

FLASH BACK

~ Lou : Je veux pas que t'aille voir Dakota

~ Loris : Mais je veux juste lui parler

~ Lou : Vous allez en venir aux poings

~ Loris : Mais non Lou, je te le promet, je veux juste lui parler

FLASK BACK OFF

Et cette promesse, il était sur le point de ne pas la tenir. Déjà qu'il était venu voir l'hispanique sans qu'elle soit au courant mais s'il lui arrivait quelque chose, plus jamais elle ne voudra lui parler et Loris prit alors conscience qu'il préférait perdre la face devant Dakota, se faire traiter de Poule mouillé, passer pour un con plutôt que de perdre Lou.

FLASH BACK

~ Chad : Loris fait attention à toi

~ Loris : Ne t'inquiète pas pour moi

~ Chad : Si justement, je m'inquiète. Il est dangeraux, réellement dangereux et je sais de quoi il est capable

~ Loris : moi aussi mais.

~ Chad : Oh non, tu n'a pas idée. Fait gaffe à toi.

~ Loris : Promis

FLASH BACK OFF

Le coma de Chad, la promesse de Lou. Non Loris ne pouvait pas trahir les deux personnes qui comptait le plus pour lui. Il n'avait pas le droit. Alors que le sortilège de Dakota approchait à grands pas du Gryffondor immobile, ses pensées continuèrent à tourner et il dut faire un choix rapidement. Se défendre et déclarer forfait ou se battre. Dur choix mais il n'avait plus le temps. Bientôt, il se ferait transpercer s'il ne réagissait pas.

~ Loris : Protego

Un mur invisible se dressa devant le jeune Gryffondor venait faire barrière entre lui et les flèches qui disparurent après avoir toucher le mur. Dakota devait sûrement penser que Loris allait contre-attaquer mais rien. Le jeune homme resta immobile quelques secondes avant de ranger sa baguette. Il sentit le regard incrédule d Dakota sur lui mais il savait aussi que l'hispanique avait de l'honneur et il espérait qu'il n'oserait pas l'attaquer alors qu'il n'avait plus de quoi se défendre.

~ Loris : Non, je ne te ferais pas ce plaisir de me battre, je l'ai promis à Lou et je compte bien tenir ma promesse. Je te demande juste de nous laisser tranquille et de ne pas chercher à nous séparer.

Loris tourna le dos à Dakota. Il en avait fini avec lui. Maintenant, il allait retrouver sa chérie pour se persuader qu'il avait fait le bon choix. Mais de dos, il n'avait plus aucune défense et il savait aussi qu'il offrait à Dakota la possibilité de se débarasser de lui mais pour une fois, il avait envie de lui faire confiance.

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~ Les meilleurs ennemis [Novembre 1983] 8454

Les flèches d'argent... C'était sans nul doute le sort préféré du jeune Almadovar depuis la nuit qu'il avait passé au Ministère avant que celui ci ne tombe aux mains des Mangemorts. Son premier Loup Garou avait été tué de la sorte, avec cette élégance du combat, et cette instinct de survie qui vous broit le ventre de peur d'y laisser votre peau. Dakota avait ressentit cette même sensation que lorsqu'il lançait ce magnifique sortilège : Sa baguette se mettait à vibrer légèrement, puis, dès qu'une flèche sortait, c'était comme si il était légèrement poussé vers l'arrière tout en conservant ses pieds relativement ancrés dans la pierre du pavé du Pré-au-Lard. Dakota regardait fusé ses flèches avec un esprit analytique. Qu'allait il faire ? Qu'est ce qu'il allait lancé ? Dakota le regardait droit dans les yeux, cette arrogance sublime dans ce regard noir et profond. Il ne cessait de le défier tant bien même qu'il était entrain de se foutre sur la gueule.

La baguette de Loris se leva d'un coup, faisant jaillir un puissant enchantement de charme. Le bouclier réduisit les flèches à l'état de cendre tout en produisant des légers bruits d'explosions intenses, comme si les flèches implosaient de l'intérieur au contact du bouclier qui laissait désormais échapper une fine fumée blanche, les flèches de Dakota disparaissant. Le fils de Miguel se recula légèrement, du moins, écarta ses jambes de façon à recevoir correctement le maléfice d'Antony. Mais au lieu de cela, il ne vit que le geste de Loris qui rangeait sa baguette dans sa poche de pantalon. Dakota ne put s'empêcher de le maudire à haute voix dans toute la finesse espagnole et son impulsivité légendaire. Autant dire que si il pouvait comprendre ce que Dakota disait, il blêmirait sûrement.

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Non, je ne te ferais pas ce plaisir de me battre, je l'ai promis à Lou et je compte bien tenir ma promesse. Je te demande juste de nous laisser tranquille et de ne pas chercher à nous séparer.

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C'est tout ? Comme excuse ?

Dakota se mit à rager, et lorsque Loris se retourna, l'hispanique fut contrait de ranger sa baguette, tout en se remettant à jurer dans sa langue maternelle. Il savait ce petit connard de Gryffondor qu'il pouvait pas l'attaquer, hein ? D'un à cause de l'éthique du sorcier, et de deux... Parce que c'était un putain d'hispanique de merde qui avait pour valeur primordial l'honneur. Il se laissa tomber sur son genou droit, le regard brûlant de haine, le regard baissé vers ses chaussures noirs. Des sortes de bottes particulièrement agréable à porter. FInalement, non. Il ne le laisserait pas partir. Il releva la tête, puis il transplana pour apparaitre devant Loris. Le saisissant par la chemise de son uniforme de Poudlard, il lui dit, le visage plein de colère.

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Moi, j'ai pas fini.

Dakota ferma les yeux, ce qui pouvait laisser penser qu'il tentait visiblement de se calmer, mais la réalité fut tout autre. Un transplanage d'escorte. Loris et Dakota réapparurent dans une ruelle un peu plus loin à l'allure sombre. Aussitôt Dakota le plaqua contre le mur, faisant jaillir sa baguette sous le menton de Loris, le regard planté dans celui du Gryffondor. Même lui, il ne savait pas ce qu'il allait faire. Pendant quelques longues secondes, il le regarda, pour finalement, le lâcher et aller donner un grand coup de pied dans une poubelle qui roula le long de la ruelle. Dakota rangea sa baguette dans sa poche, puis, il reporta son regard vers Loris.

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Prouve moi que tu l'aimes, Antony. S'il te plaît... Et je te laisse tranquille.

Dakota serra les dents. Il saisit ses temps à l'aide de son index et de son pouce tout en redonant un coup de pied dans le mur. Il posa son front bouillant contre la surface froide du mur, fermant les yeux, regrettant ce qui c'était passé avec sa soeur. Il voulait... Putain, Lou était entrain de grandir. Ce n'était plus sa petite soeur rien qu'à lui... C'était... Une jeune femme désormais. Quelques larmes se mirent à couleur le long de ses joues. Pourquoi ? Pourquoi le temps passait si vite ? Pourquoi... Il était bien trop proche de sa soeur... A la limite de l'inceste... Pourquoi ? Dakota se mit à prier dieu en espagnol, murmurant tout bas. Peut être qu'il connaissait la réponse...

Alors qu'il venait de tourner le dos à Dakota, Loris se sentait soulagé. Il n'avait pas trahi Lou, il avait pris en compte les recommandations de Chad et surtout il avait fait abstraction de son désir de montrer à l'hispanique ce qu'il vallait vraiment. Maintenant, il n'avait qu'une envie, retrouver les bras de Lou et de lui murmurer des mots doux à l'oreille. Cette rencontre avait eu aussi pour effet de faire prendre conscience au jeune Gryffondor qu'il était amoureux de Lou et qu'il avait envie de faire un bout de chemin avec elle. Le visage du jeune homme était apaisé, un sourire de bonheur planait sur son visage. Il n'entendit même pas son adversaire murmurer quelques gentillesse dans sa langu natale.

~ Dakota : C'est tout ? Comme excuse ?

Excuse ? Ce n'était pas une excuse, pas un moyen de ne pas l'affronter, c'était juste une preuve d'amour envers la jeune Almadovar. Il n'était pas là pour prouver quelque chose à Dakota, d'ailleurs, il ne lui devait absolument rien et il pouvait aller se faire foutre. L'important était qu'il laisse sa jeune soeur vivre sa vie, le reste n'avait guère d'importance aux yeux du jeune garçon. Maintenant qu'il le lui avait dit, il n'avait plus rien à faire ici et tandis qu'il désirait s'éloigner un peu avant de transplaner, Dakota fut plus rapide et apparu devant lui.

Le jeune préfet remarqua beaucoup de colère dans les yeux du jeune hispanique mais il s'en fichait. Au contraire, le visage du jeune Gryffondor était serein. Pas de crainte, pas de haïne, pas d'envie de le provoquer, juste un sourire sincère et heureux. Alors qu'il l'attrapa par le col, Loris ne broncha pas. Il avait fait la promesse à sa copine de ne pas frapper Dakota et il le ferait. Celui-ci pouvait lui envoyer son poing dans la gueule qu'il ne se défendrait même pas. Il était prêt à en prendre plein la gueule juste pour ne pas tahir la confiance de Lou et pour lui prouver qu'il tenait à elle.

~ Dakota : Moi, j'ai pas fini.

Tiens, sa m'aurait étonné que tu me laisse partir comme cela. Te tourner le dos était intelligent comme réaction et cela n'a eut que pour effet d'énerver encore plus l'ancien Serpentard. Dakota ne supportait pas de trouver quelqu'un ayant des réactions plus intelligentes que lui, ce qui est pourtant pas difficile. Le jeune homme est impulsif avec des réactions trop prévisibles pour surprendre quelqu'un qui le connait plutôt bien. Aussi Loris ne doutait pas que cette entrevue ne s'arrêtait pas là. soudain, ilfut pris d'une sensation étrange. Un transplanage. Qu'est ce qu'il faisait ? Pourquoi ? Ils étaient pas bien ici, en plein milieu de la rue remplit de passants ?

Les deux jeunes ennemis réapparurent dans une ruelle sombre complètement déserte et l'aîné plaque Loris contre le mur, lui faisant se cogner la tête. Mais il se tut et ne prit même pas peur lorsque l'autre crétin le menaçait avec sa baguette. Il n'oserait tout de même pas torturer un homme sans défense, un homme qui avait refusé le combat, qui avait refusé le duel ?

~ Loris : Alors va-y, tu attend quoi. Lance moi un sort qu'on en finisse tout de suite.

Une lueur de défi dans le regard, les deux hommes se lançaient des éclairs mais aucun des deux ne faisaient un mouvement. Finalement, ce fut Dakota qui agit en lâchant sa prise. Loris souriait toujours et replaça ses vêtements correctement et passa une main dans les cheveux pour les remettre d'aplomb.

~ Dakota : Prouve moi que tu l'aimes, Antony. S'il te plaît... Et je te laisse tranquille.

S'il te plait ? Mot rare dans la bouche de Dakota. Il était en train de s'effrondrer totalement et Loris n'y éprouvait aucune satisfaction. Il n'en avait rien à foutre de lui et il comptait bien lui dire.

~ Loris : Te le prouver ? Mais quoi que je fasse ce ne sera jamais bien à tes yeux. Est ce que j'ai déjà manquer de respect à ta soeur, est ce que je l'ai frappé, est ce que j'ai trahi sa confiance ? Non, rien de tout cela. J'ai même tenu ma promesse en ne faisant pas ce duel avec toi. Alors quoi, tu veux quoi de plus ?

Il n'attendais pas de réponse. Sans aucun mouvement en direction du jeune étudiant, il enchaina.

~ Loris : Je ne te dois rien. Je n'ai rien à te prouver. La seule personne a qui je dois quelque chose, c'est ta soeur et je compte bien lui prouver que je l'aime et que ma relation avec elle n'a rien à voir avec toi. Maintenant, si tu te met en travers de notre chemin, t'aura plus à perdre que moi.

Si tu empêche Lou de vivre sa vie, elle t'en voudra à jamais alors respecte la, respecte son choix, respecte son copain, ne m'adresse pas la parole et tout ira bien

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Te le prouver ? Mais quoi que je fasse ce ne sera jamais bien à tes yeux. Est ce que j'ai déjà manquer de respect à ta soeur, est ce que je l'ai frappé, est ce que j'ai trahi sa confiance ? Non, rien de tout cela. J'ai même tenu ma promesse en ne faisant pas ce duel avec toi. Alors quoi, tu veux quoi de plus ?

Dakota releva son regard, se repoussant du mur avec l'aide de ses mains. Il se retourna, le regard rempli de haine. Dieu... Il lui fallait de la patience. Il lui fallait se contrôler pour éviter un meurtre. Dakota serra sa langue dans sa bouche avec force pour ne rien dire. La prière réalisée semblait avoir un effet sur Dakota. En effet, un liquide rouge venait de s'écouler dans sa bouche. Il venait se mettre la langue à sang pour éviter de lui éclater sa gueule contre le mur de la pierre du magasin. Mais c'était qui cet enculé pour se la pété comme ça ? Hein ? HEIN ? Et surtout... Comment faisait Lou pour se le supporter ? Hein ? C'était à ne plus rien y comprendre ! Dakota n'avait que cet pulsion meurtrière dans le ventre ! Pourquoi sortait elle avec son pire ennemie !? ! ??? Loris reprit la parole, la main de Dakota se mit à trembler de rage.

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Je ne te dois rien. Je n'ai rien à te prouver. La seule personne a qui je dois quelque chose, c'est ta soeur et je compte bien lui prouver que je l'aime et que ma relation avec elle n'a rien à voir avec toi. Maintenant, si tu te met en travers de notre chemin, t'aura plus à perdre que moi.

Il avait affreusement raison. Ca, ça lui mit une putain de rage, il arrivait à jouer avec ses nerfs ! La con de sa race ! Dakota respira profondément. Il leva ses yeux vers le pays céleste, vers le monde du seigneur, et il ne put s'empêcher de lui demander, de lui prier, de lui accorder de la patience et un peu de l'indifférence ! Sinon, il savait qu'il se ferait manger... Mais là, il ne pouvait rien y faire. Ca touchait sa soeur... C'était SA soeur ! Pas la sienne, bordel ! Ce n'était rien sinon qu'une amourette d'un mois ou deux ! Dakota ne répondit pas. Il le fusilla du regard, il se retourna et s'en alla le long de la ruelle pour transplaner dans la zone sombrer pour retourner au près de son fils, James, qui n'attendait que lui pour s'occuper de lui.

HRP : Je savais pas vraiment comment le continuer en respectant le caractère de Dakota, désolé !

~~ RP terminé ~~

Merci BenJ j'ai adoré faire ce RP avec toi, vivement le prochain entre Dakota et Loris ^^

~ RP terminé ~

» En apesenteur (juillet 1983) PV Anne