Horcruxes - Les Reliques de la Mort
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 Innocent Dream

Aller en bas 
5 participants
AuteurMessage
Isis Sayuri Shaw
Elève de 6ème Année à Serdaigle
Elève de 6ème Année à Serdaigle
Isis Sayuri Shaw


Féminin Nombre de messages : 99
Age : 39
Tendance Magique : Gris
Date d'inscription : 05/12/2007

Innocent Dream Empty
MessageSujet: Innocent Dream   Innocent Dream Icon_minitimeMar 11 Déc - 21:43

Et le Septième jour, Dieu se reposa…




Je crois qu’il n’y a rien d’autre à dire. Je suis née un dimanche parce que ma mère le voulait ainsi. Elle voulait se débarrasser de moi… Et l’avait toujours voulu. D’ailleurs, sa première tentative date de ce premier jour, cette première heure de vie… de ma vie qu’elle tenta de m’arracher avec le dernier lien qui me retenait à son corps. Mais ce détail-là, je ne l’ai appris que récemment. Que dois je en penser ? Que ma mère me haïssait depuis ma « conception » ? Pourquoi ? Comment ? Je n’en ai toujours aucune idée. Je n’ai pas demandé à naître, je n’ai pas demandé à être sa fille. Elle n’avait qu’à faire attention si elle ne voulait pas d’autre enfant après mon frère aîné. Enfin… Revenons à ma naissance qui laissa tout le monde indifférent dans ma famille…. Sauf ma grand-mère et mon frère. C’est d’ailleurs la première qui me prit sous son aile, me léguant sa passion pour la lecture et tout ce qui pouvait avoir trait au savoir. De mon père, je ne sais rien ou du moins pas grand-chose. J’ai du arracher son nom à ma mère et ce que m’ont apprit mes recherches ne m’a pas aidé à croire que je suis née sous un bon augure…
Mes premières années de vie se sont déroulées chez ma grand-mère à qui je dois la vie bien plus qu’à ma mère. C’est elle qui a desserré le cordon ombilical autour de mon cou, c’est elle encore qui m’a sauvé la vie quelques jours plus tard, quand ma mère faillit me jeter dans mon bain… bouillant. Dois-je penser que ma mère était complètement folle ? Pas tant que cela. Apprendre toute l’histoire a été pour moi source de souffrance. Mais il n’est pas encore temps. J’ai donc grandit sous l’égide de ma grand-mère qui a été bien plus une éducatrice et une mère que ma « mère » naturelle. Elle m’a accueilli chez elle, quelque part en Irlande où elle m’a protégé des crises de folie de ma « mère » qui avait décidé de je n’existais plus pour elle. Pour le bien de tous, je crois qu’il faut que je les présente, toutes les deux.

Ma mère est le mépris incarné. Je me suis toujours demandé ce qui pouvait bien trouver grâce à ses yeux. Rien probablement. Habillée et se tenant comme une gravure de mode, son image a hanté mes rêves princiers de petite fille. Elle pue le luxe à 30 mètres sans pour autant être vulgaire. Elle est mon opposé. Elle est aussi blonde que mes cheveux sont noirs et sa peau est aussi dorée que la mienne est pâle. Elle a une silhouette sculpturale et a toujours aimé qu’on la contemple. Elle ne s’intéresse à rien d’autre qu’à l’argent, sa réputation et… elle-même. J’ai toujours pensé qu’elle estimait que nous devions la vénérer comme une déesse païenne.
Autre opposé, ma grand-mère. En étant gosse, je me suis demandé une fois comment une personne aussi bonne qu’elle avait pu engendrer quelqu’un comme ma mère. Je me souviens encore du sourire triste de ma grand-mère après que je lui ai posé cette question, finalement. Etait elle déçue ? Je ne sais pas. Enfin… Elle respirait la bonté et je me demande si elle était capable d’en vouloir à quelqu’un. Elle était sévère mais juste et a toujours tenu à ce que je sache correctement lire et écrire. Je l’ai toujours considéré comme étant ma véritable mère. Plus de barrière de génération entre nous. Rien. J’étais la fille qu’elle n’avait pas eut, elle était la mère qui me manquait cruellement.

Encore un dimanche. Cette fois-ci, tout est différent. Ce n’est pas le jour de ma naissance. Je suis debout, face à une tombe que l’on vient à peine de refermer. Du haut de mes 5 ans, j’ai observé le cercueil renfermant le cadavre de ma grand mère être peu à peu recouvert de cette lourde terre qui est encore imbibée de pluie. Ma mère est venue et elle est repartie aussitôt l’office du prêtre achevé. J’ai du mal à concevoir qu’elle ne soit pas restée pour dire un dernier adieu à sa propre mère. Encore une question dont la réponse ne viendra que bien plus tard… Néanmoins, quand je me retourne, elle est sur le pas de la porte de la maison où j’ai grandi. Elle me toise, aussi méprisante et glaciale que j’ai l’impression de ressembler à un monstre pouilleux. Pourtant, je ne le suis pas. Il y a quelques jours, j’ai fait preuve de mes dons pour la magie. Grand-mère était heureuse… Mais elle est morte quelques heures plus tard pour une raison qui m’échappe… Encore aujourd’hui.


L’enfer est aussi pavé de mauvaises intentions…




La tombe de Grand-mère était aussitôt refermée que ma mère vendait la maison où j’avais grandi. Ni une ni deux, elle m’embarqua avec mes affaires en ayant dans l’idée de m’abandonner sur le pas de la porte de n’importe quel orphelinat pourvu qu’il soit loin d’elle. Manque de chance pour elle son mari de l’époque avait appris mon existence qui lui confirmait ce qu’il avait toujours soupçonné : ma mère l’avait trompé le temps d’une soirée avec un bel inconnu dont elle connaissait seulement le nom de famille. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé entre mon beau-père et ma mère. Toujours est il qu’au lieu d’un orphelinat sordide, je me suis retrouvée dans un immense manoir aux alentours d’Athènes. Ce fut à cette date là que je connu mon demi frère. Taciturne, il s’entendait très mal avec son père et semblait haïr ma mère… Ce fut ce premier état de fait qui nous lia avant même que nous sachions ce que nous étions vraiment l’un pour l’autre. Les premiers jours furent rudes. Je passais d’un monde simple à un monde extrêmement compliqué.

Ma mère hurlait parce que je n’avais pas les manières qui fallaient pour évoluer dans son monde fait de luxe et de faux semblants. Heureusement pour moi, mon frère et mon beau père m’aidèrent du mieux qu’ils purent mais finalement, ce fut un professeur de maintient qui eut raison de mes « mauvaises manières ». Je me souviens encore combien j’ai pu haïr cet homme qui venait et me criait des ordres, une baguette de coude entre les mains. Il savait très bien s’en servir. Pendant quelques semaines, le moindre claquement me fit sursauter. Mais il n’y avait pas que le maintient qui rentrait en compte dans mon nouveau monde. A l’homme à la baguette fut adjointe une gouvernante et ma mère s’acharna à m’apprendre ce qu’elle nommait le bon goût. Je ne peux pas nier que ce fut les rares choses que je peux retenir de sa part. Mais il ne faut pas croire qu’elle avait oublié son objectif premier.

Je n’ai jamais réellement compté le nombre de fois où elle a tenté de me tuer. Elle m’a poussé un nombre incalculable sur une avenue quelconque, dans les escaliers… Je ne sais toujours pas comment je m’en suis sortie. Miracle ? Ou une trop grande propension à la survie ? Aucune idée. Je suis vivante, ça a toujours été l’essentiel. La dernière fois où elle a tenté de me tuer remonte à mes 8 ans. Cette fois là, elle tenait de m’étrangler purement et simplement. Je ne sais plus très bien ce qu’il s’est passé. Je me souviens de m’être sentie sombrer mais quelques minutes plus tard, je lui faisais face alors que la pièce était plus lumineuse. Pourquoi ? Comment ? Aucune idée. Ma mère s’est écartée, visiblement apeurée et m’a enfermé dans ma chambre pendant plusieurs jours. Quand j’en suis sortie, j’étais redevenue normale… Enfin je l’étais parce que je le voulais. C’était une mélodie qui traînait toujours dans ma tête qui m’aidait à ne plus briller, à penser sans cesse au fait que je devais être comme les autres…

Durant cette période, la seule visite que j’ai eut fut celle de mon frère. Il a toujours été adorable avec moi. La haine que l’on portait à notre mère nous avait lié pendant un temps. Puis est venue une affection profonde et intense. En ce temps là, c’était quelqu’un de renfermé, de solitaire… Je crois qu’aujourd’hui, il n’a guère changé. Comme moi, il adorait lire. Pendant longtemps, il m’a fournit en lecture de toutes sortes. Et c’est aussi grâce à lui que je finis par avoir un percepteur qui m’apprit tout ce que je voulais savoir… dans une certaine mesure. Déjà tout petit, il avait ce quelque chose qui le rendait unique… une aura indescriptible qui m’a toujours poussé à dire qu’il irait loin… que ce soit dans le mal ou dans le bien. Aujourd’hui, je peux dire qu’à l’époque, j’avais raison… Mais ceci… est une autre histoire. Il m’a toujours aimé et a toujours fait taire sa jalousie envers ceux qui, plus tard, m’ont approché. Et même si nous avons connu, quelques années après, une grave dispute, je le sais : il a toujours été là pour moi comme je l’étais toujours pour lui.
Mon beau père maintenant. Je crois qu’il m’a toujours considéré comme sa fille, comme le deuxième enfant que sa femme lui refusait pour « protéger sa silhouette » comme elle le lui avait tant de fois répondu. Malheureusement pour lui et pour moi, l’embryon d’affection qui nous a unit durant mes premiers jours chez lui n’a jamais eut l’occasion de se développer. Ma mère veillait au grain. De quoi avait elle peur ? Que je lui vole son époux ? Mais ce n’était pas un homme que je voulais, j’étais trop jeune. Je voulais un père… Une nouvelle figure sur qui me calquer puisque je ne voulais pas ressembler à ma mère. De disputes en crises de jalousie et autres menaces, mon beau-père a finit par ne me faire preuve que d’une indifférence polie. Aujourd’hui, je sais qu’elle n’était que de façade et que cela était suffisant pour satisfaire ma mère. Peut être que si je n’avais pas été si occupée par ma survie, j’aurais trouvé en lui un protecteur… Peut être est il trop tard maintenant… Comme son fils, il a toujours eut une aura étrange, magnétique. Je l’ai toujours sentit comme étant un homme bon… Je regrette encore de ne pas le connaître un peu plus…
Revenir en haut Aller en bas
Isis Sayuri Shaw
Elève de 6ème Année à Serdaigle
Elève de 6ème Année à Serdaigle
Isis Sayuri Shaw


Féminin Nombre de messages : 99
Age : 39
Tendance Magique : Gris
Date d'inscription : 05/12/2007

Innocent Dream Empty
MessageSujet: Re: Innocent Dream   Innocent Dream Icon_minitimeDim 6 Jan - 20:08

Et parmi les Ténèbres la Lumière rejaillira un jour…




Neuf ans. Avec déchirement, j’ai vu mon frère partir pour Poudlard dont il m’a rabâché les oreilles pendant deux mois après que l’on ait déménagé et qu’il eut reçu sa lettre. Il avait l’air si heureux quand le train l’a emporté loin de moi ! En même temps, je le comprends, l’ambiance était tout bonnement catastrophique. Ma mère passait ses journées, quand elle était à la maison, à m’insulter et à me rabaisser sans que personne ne puisse lui dire quoique ce soit. Mais j’avais finit par comprendre qu’elle avait peur de moi depuis que ma particularité s’était manifestée. Enfin particularité… A l’époque, j’appelais cela mon défaut mais mon beau père eut tôt fait de me faire comprendre que cela n’en était pas un. Bien sûr, il a été obligé de le faire à mot couvert et n’a pas pu m’aider à maîtriser ce don si complexe. Rien que l’explication de quelques mots que nous avons eut ce jour là, lui a valu l’une des pires crises de son mariage avec ma mère. Je m’en veux encore quand je me souviens des paroles qu’elle lui a dit ce jour là. J’ai même cru qu’ils allaient divorcer. Mais non… Elle est restée. Aujourd’hui, j’ai comprit pourquoi. Elle aimait bien plus l’argent de son époux que son mari lui-même. Rien de plus à ajouter, c’était ainsi même si cela a probablement profondément blessé mon beau père.

Les semaines s’écoulèrent et mon frère m’envoyait au minimum deux lettres par semaine pour m’expliquer ce qu’il faisait dans son école. Plus le temps passait et plus j’avais envie d’y aller afin de m’échapper de cette maison où ma mère, en guise de revanche pour mon échange avec mon beau père, avait commencé à ramener ouvertement ses amants à la maison en se moquant littéralement de ce que son mari lui disait. Trop petite pour faire quoique ce soit, j’ai vu cet homme sombrer peu à peu dans l’alcoolisme et la dépression. Chaque jour un peu plus… Chaque jour, il observait sa femme embrasser à pleine bouche son homme du moment, chaque jour, elle le tuait un peu plus. Seul avantage à cette situation, c’était que ma mère était tellement occupée à détruire son mari qu’elle m’avait oublié. A moi les après midi passés à la bibliothèque de la ville, accompagnée de l’un des Elfes de maison que mon beau père, entre deux litres de whisky, avait eut la présence d’esprit de m’envoyer pour me servir de « guide ». A moi mes premiers amis avec qui j’ai rapidement apprit à faire les 400 coups.

Je crois que je me souviendrais toujours du jour où mon beau père est venu me chercher dans un commissariat moldu, à un bon paquet de kilomètres de chez moi. J’étais en compagnie de mes amis du moment et nous étions écroulés de rire malgré notre arrestation. Pour résumer l’histoire, nous avions tout simplement enroulé des kilomètres et des kilomètres de papier toilette autour des arbres d’un parc et les voitures d’une maison huppée… Mouillé, le papier toilette, évidemment sinon, ce n’était pas drôle. Nous nous étions fait choppés… par les gardes… Ce n’était rien de grave, autant être clair… Mais pour faire bonne mesure, les propriétaires avaient appelé les flics… Enfin… Revenons à mon beau père qui était venu me chercher. Pour la bonne forme, il m’a engueulé devant la police mais une fois chez nous, il ne m’a pas puni, il m’a simplement demandé de ne plus les fréquenter sinon, il serait probablement obligé de prévenir ma mère. La menace fit son effet, jamais plus je ne revis ma bande. Mais jusqu’à ce que je parte pour Poudlard, j’ai gardé l’habitude de squatter la bibliothèque de la ville… A tel point que je finis par avoir l’une des plus longues listes d’emprunt des cents dernières années.

En dehors de la bibliothèque, je n’ai vécu que pour les vacances où mon frère revenait et les rares moments que je pouvais passer avec mon beau père quand il n’était pas en train de boire ou de cuver. Mais autant être claire, plus le temps passait, plus ma mère ramenait d’hommes et plus ces moments se faisaient rares. Je me souviendrais toujours de l’expression de mon frère quand il vit l’état de son père durant les premières vacances après son départ. De la surprise mêlée à de la douleur et de la rancune… Non pas envers moi… Mais envers notre mère. Je crois que c’est à ce moment là qu’il s’est promit de la tuer. Il ne m’a fait part de cette décision que la dernière fois où je l’ai vu… Va-t-il mettre son idée en exécution ? Je n’en sais encore rien. Revenons aux vacances de mon frère, voulez vous ? Il passait ses journées à m’expliquer et à m’apprendre ce que les professeurs lui disaient au fil des semaines. Il était passionné par ce qu’il découvrait et surtout, par le Quidditch qu’il venait de découvrir puisque notre mère trouvait ce sport bien trop vulgaire, ce qui n’était pas vraiment étonnant quand on la connaissait. Elle ne supportait pas qu’on trouve une activité autre que celles qu’elle nous imposait…

Parce que oui… A bientôt onze ans, j’étais déjà une gamine du monde… pas le monde de la rue, pas celui que tout le monde parcourt chaque jour… Non, j’étais déjà connue dans les sphères de la Haute Société. Nous étions des sorciers mais ma mère évoluait dans les strates de la Haute société modlue. Sur ce domaine, je crois qu’on ne peut pas lui en vouloir. Elle faisait ce qu’elle voulait… En revanche, me transformer en poupée, en jeune fille sexy alors que je n’avais même pas encore atteint ce stade qui séparait ma vie d’ado de ma vie d’enfant, ça… Je crois que je lui en voudrais encore pendant longtemps. Ce sont dans ces fêtes, où elle ne tarda pas à me forcer à y aller que j’ai découvert le « monde », son monde à elle… Celui de la superficialité, des « affaires » mais surtout… de la drogue et du sexe sans aucune modération… Encore aujourd’hui, je me demande comment j’ai pu parvenir à ne pas devenir une junkie comme ma mère. Je n’en sais rien. Peut être avais je une motivation pour ne pas me réfugier dans un monde de chimères, contrairement à elle… Mais c’était de sa faute, elle avait un mari qui l’avait adoré, des enfants qui auraient pu l’aimer et elle a tout rejeté sans le moindre remord apparent. Peut être regrette t elle aujourd’hui ? Je n’en sais rien et il est désormais trop tard pour je puisse lui accorder mon pardon ou quoi que ce soit d’autre.

Mon entrée dans ce que ma mère baptisait le « Monde » date de mes neufs ans et demi environ, quelque temps après mon aventure au commissariat. Pour cette occasion, elle avait loué l’une des plus belles salles de la ville, prit le meilleur traiteur etc etc… Elle avait tout fait pour que cela soit parfait à ses yeux. Aujourd’hui, je réalise que c’était plus son baptême du feu que le mien : elle devait prouver qu’elle était capable de recevoir, au même titre que les autres. Et de ce fait, la réception fut une belle réussite. Moi… Je m’y suis ennuyée comme jamais… Il n’y avait personne de mon âge car il n’y avait aucun parent assez fou pour introduire leurs enfants avant un certain âge. Mais ma mère se foutait de moi comme de sa première couche. Le plus important pour elle était d’avoir plus de prestige, plus de… Tout. Avec le recul, je me dis que j’ai signé là mon pacte avec le diable… Mon entrée aux Enfers ne date peut être pas de ma naissance mais de ce jour là.

Ce fut dans cette ambiance faite de journées à la bibliothèque, de fêtes… que je reçu ma lettre pour Poudlard. Je crois que je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie. Enfin, j’allais sortir de cet enfer, je n’attendais que cela depuis des années.


La plus vive lumière cache les ténèbres…




1er Septembre. Ce fut avec émerveillement que j’ai découvert le Poudlard Express en compagnie de mon frère et de mon beau père. Ma mère n’avait même pas daigné se lever pour venir. Je me souviens de la sensation que j’ai ressenti lorsque l’on a posé le choixpeau sur ma tête. Tous les élèves qui m’observaient… Et je sentais particulièrement le regard de mon frère. S’en est suivit un court dialogue avec cette relique d’apparence répugnante au possible. Je ne m’en souviens pas très bien. Toujours est il qu’il a hésité entre deux maisons sans me dire lesquelles. Enfin, j’en connais une mais l’autre m’est inconnue. Que dois je en penser ? Aujourd’hui encore, je n’en ai aucune idée.

Les jours s’écoulèrent, tous plus ou moins longs, tous plus ou moins identiques les uns aux autres. La somme des connaissances à assimiler était conséquente mais je m’y adonnais avec bonheur. Devenir la meilleure, dépasser un ennemi invisible à l’école mais qui se faisait régulièrement sentir dans ma vie : ma mère. Elle m’envoyait régulièrement des lettres voir des beuglantes pour être sûre que je ne l’oublie pas. Mais comment aurais je pu ? Je devrais me rendre régulièrement à la maison pour participer à l’un de ses bals. Et plus le temps passait et plus je m’y ennuyais. Je préférais la compagnie de mes livres ou bien de quelques un de mes amis. Et à part eux et mon frère, rien ne m’intéressait plus dans cette école. Les histoires d’amour ? Très peu pour moi. Je ne voulais pas finir comme mon beau père et ma mère. A l’époque, j’avais peur de lui ressembler, de faire comme elle. Mais maintenant… C’est impossible… J’ai réalisé que j’étais trop différente, trop… autre.

Je terminais ma première année avec brio. Je me souviens du sourire fier de mon frère. L’année écoulée nous avait rapproché comme jamais. Ce fut l’une des plus grandes défaites de ma mère. Elle qui voulait que nous nous séparions, que nous ne nous supportions plus… Manque de pot, nous étions suffisamment réalistes pour savoir qui était la source de tout… Le retour à la maison fut une terrible chute. Durant mes passages rapides, je n’avais pas vu mon beau père. Mais j’eu un choc violent en le voyant m’accueillir à la gare. Il avait vieillit et il sentait l’alcool à plein nez. Il ne me fallu pas cent ans pour comprendre que ma mère avait fait son œuvre. Ma haine pour elle en devient d’autant plus puissante.

Mais je n’eu pas l’occasion de la lui démontrer. Entre mes révisions et ses fichus bals, je n’eu pas une seconde pour moi. La rentrée fut comme si je revenais réellement chez moi. Et ce fut la même chose jusqu’à ma 4ème année, l’année où mon monde de lumière s’est effondré comme un vulgaire château de cartes. J’ai passé une année irréprochable. Seul l’été fut… terrible. Ma mère m’inonda encore plus de bals et de tout ce qui pouvait bien se faire dans le « monde »… jusqu’au soir fatidique, vers le 19 juillet. Je ne me souviens pas vraiment de ce qu’il s’est passé ce jour là. C’était un bal comme un autre, jusqu’au moment où l’un des invités, l’amant en titre de ma mère, m’a donné un verre qu’elle m’a forcé à boire… Ensuite… C’est le trou noir.

Je sais que je suis censée m’en souvenir parfaitement. Mais on a fait en sorte de sceller ces souvenirs en moi sans que je puisse y faire quelque chose. Mais le résultat de cette soirée fut catastrophique. Sans que je comprenne pourquoi, je me suis retrouvée enceinte d’un homme que je ne connaissais pas et dont je ne me souvenais même pas le nom. Ca a été un véritable drame pour moi. Je me souviens encore de ma mère qui m’insultait à tout bout de champ… jusqu’à ce que mon beau père, exceptionnellement lucide, se décide à fouiller mon esprit.

Aujourd’hui, je sais ce qu’il a bien pu voir… Et pourquoi il a décidé de divorcer de ma mère, de faire en sorte qu’elle n’ait plus rien et que je devienne officiellement sa fille. Ma mère mise dehors, nous aurions du réapprendre à vivre… mais l’enfant qui grandissait en moi nous posa problème. D’autant plus que la rentrée finit par arriver et je du repartir à l’école… et mettre au courant la directrice.

Mars de ma 5ème année. La naissance de mon enfant. Pendant les premiers mois de ma grossesse, je l’ai haït autant que j’ai pu. Il était le symbole de mon innocence volée, d’une nuit dont je ne parvenais pas à me souvenir sans hurler. Mais quand on me l’a donné… Je me suis dit que jamais je ne pourrais l’abandonner. Il était là et comme moi, il n’avait pas demandé à vivre. Je n’avais pas le choix. Je ne sais pas comment la directrice s’est débrouillée mais ma grossesse et mon accouchement sont passés inaperçu dans l’Ecole. Je soupçonne une aide des oubliators mais je n’en suis pas certaine… Mais après tout, puisque personne n’est au courant… Pourquoi pas ?
Malgré ma fatigue et le reste, je réussis mes examens de 5ème année avec un certain succès. J’entame aujourd’hui ma sixième année.
Revenir en haut Aller en bas
Isis Sayuri Shaw
Elève de 6ème Année à Serdaigle
Elève de 6ème Année à Serdaigle
Isis Sayuri Shaw


Féminin Nombre de messages : 99
Age : 39
Tendance Magique : Gris
Date d'inscription : 05/12/2007

Innocent Dream Empty
MessageSujet: Re: Innocent Dream   Innocent Dream Icon_minitimeDim 6 Jan - 20:35

  • Caractère : Isis a une parfaite maîtrise d'elle même et garde son calme en toute circonstance. Elle manie les mots aussi bien que les notes sur un piano ou une flûte traversière. C'est une amie fidèle dotée d'une intelligence rare qui, se débrouillera pour qu'ils s'en sortent indemnes là où elle les entraîne. Malgré son attitude neutre voir franchement froide, Isis est quelqu'un d'une grande diplomatie, ce qui l'aide dans son travail. Elle parvient à trouver les failles des autres grâce à sa fine intuition. Au fond d'elle même, Isis est d'une grande douceur, attentionnée...voir franchement d'une innocence que rien ne peut entâcher... chose qui est déroutant pour quelqu'un comme elle... Pourtant, cette partie d'elle même est cachée par son passé. C'est aussi une jeune fille qui malgré son apparence fragile cache une grande résistance et une forte volonté... le tout probablement hérité durant son passage chez son père...
    Contre partie de sa maîtrise d'elle même, Isis est quelqu'un de froid et d'indifférent. Elle se fiche de ce qui peut bien se passer autour d'elle tant que cela ne la touche pas. Elle a très vite apprit à manipuler les gens pour parvenir à ses fins et à ne avoir aucune pitié à faire le mal. Plus tard, elle apprit à canaliser cela, devenant la jeune fille que l'on connaît actuellement. Malgré ses barrières, Isis a une faille: son don de métamorphomagie. Elle ne l'a dit à personne et a peur du regard des gens sur elle même si elle devrait le le leur dire. Elle se considère comme un monstre et de ce fait ne dira jamais ce qu'elle est réellement. C'est aussi une jeune femme qui ne parlera jamais d'elle.
    C'est quelqu'un de déroutant. On aimerait la détester mais au final, elle attire la confiance des autres dans réellement le vouloir. Elle est discrète et c'est quelqu'un de loyal envers ses amis... et ses principes.


    Notes Scolaires :
    BUSES


    • Astronomie : A
    • Arithmancie : O
    • Botanique : A
    • Défense contre les Forces du Mal : O
    • Divination : //
    • Etude des Moldus : //
    • Etude des Runes Anciennes : E
    • Histoire de la magie : E
    • Métamorphose : O
    • Potions : O
    • Soins aux Créatures Magiques : //
    • Sortilèges : O


  • Baguette Magique : Sa baguette mesure 12 cm en bois de houx renfermant un coeur de Pixye. De la taille d'un stylo, elle passe sa vie à jouer avec
  • Inventaire : Objet magique qu'aura votre personnage. //
  • Famille :
    >Maelle Stone: Sa mère. Elles ne se parlent plus et se haïssent.
    >John Shaw: Son beau père et désormais son père adoptif. Ils ont mit longtemps à s'apprécier et à pouvoir parler mais ils ont rattrapé leur retard depuis.
    >Lazlow Shaw: Son frère. Ils s'adorent.
    > ???: la soeur de son vrai père.
    >Dulcian Shaw : son fils d'un peu plus d'un an.


III. IRLment parlant.

  • Prénom IRL : Isis
  • Age IRL : j'ai oublié
  • Points de vu sur le fofo : MOCHEEEEEEEEEEEEEE :p
Revenir en haut Aller en bas
Iranoe S. Pravda
Directrice de Poudlard
Directrice de Poudlard
Iranoe S. Pravda


Féminin Nombre de messages : 489
Age : 39
CITATION : Y'a comme un hic
AGE [RP] : Inconnu
Date d'inscription : 13/10/2007

Présentation du Personnage
Inventaire:
Fonction HRP: Fondatrice Grande Gueule et Chieuse Principale
Innocent Dream Empty
MessageSujet: Re: Innocent Dream   Innocent Dream Icon_minitimeDim 6 Jan - 20:40

Bienvenue (pas trop tôt la fiche, FEIGNASSE !!)

Serdaigle
Revenir en haut Aller en bas
http://www.atchoum.com
Key McLoyd - Antony
Directrice du Département des Mystères
Directrice du Département des Mystères
Key McLoyd - Antony


Féminin Nombre de messages : 522
Age : 32
CITATION : FURY ! FURY !
AGE [RP] : 35 ANS
Date d'inscription : 13/10/2007

Présentation du Personnage
Inventaire: Miroir à double sens – Cape d’invisibilité
Fonction HRP: Fondatrice
Innocent Dream Empty
MessageSujet: Re: Innocent Dream   Innocent Dream Icon_minitimeDim 6 Jan - 20:41

What a Face
Revenir en haut Aller en bas
Dakota T. Almadovar
Dir. de Serpentard
Prof. de Sortilèges & Langues de Plomb

Dir. de SerpentardProf. de Sortilèges & Langues de Plomb
Dakota T. Almadovar


Masculin Nombre de messages : 1210
Age : 34
Tendance Magique : C'est assez flou.
Date d'inscription : 13/10/2007

Présentation du Personnage
Inventaire: Pensine - Miroir à Double Sens
Fonction HRP: Fondateur Paresseux -
Innocent Dream Empty
MessageSujet: Re: Innocent Dream   Innocent Dream Icon_minitimeDim 6 Jan - 21:37

Ma... C'est la bella du petit Luz, ça... Innocent Dream 322925
Revenir en haut Aller en bas
Iranoe S. Pravda
Directrice de Poudlard
Directrice de Poudlard
Iranoe S. Pravda


Féminin Nombre de messages : 489
Age : 39
CITATION : Y'a comme un hic
AGE [RP] : Inconnu
Date d'inscription : 13/10/2007

Présentation du Personnage
Inventaire:
Fonction HRP: Fondatrice Grande Gueule et Chieuse Principale
Innocent Dream Empty
MessageSujet: Re: Innocent Dream   Innocent Dream Icon_minitimeLun 7 Jan - 17:36

Heureux?
Revenir en haut Aller en bas
http://www.atchoum.com
Talulla Jardel
Elève en 5ème Année à Gryffondor
Elève en 5ème Année à Gryffondor
Talulla Jardel


Féminin Nombre de messages : 374
Age : 34
Date d'inscription : 12/12/2007

Présentation du Personnage
Inventaire: Guitare style électrique magique, plume à papote spéciale pour écrire la musique.
Fonction HRP: Fondatrice
Innocent Dream Empty
MessageSujet: Re: Innocent Dream   Innocent Dream Icon_minitimeLun 7 Jan - 17:38

What a Face
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Innocent Dream Empty
MessageSujet: Re: Innocent Dream   Innocent Dream Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Innocent Dream
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Maxence Snowers | Innocent
» Was it a dream

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Horcruxes - Les Reliques de la Mort :: <font COLOR=white>ADMINISTRATION [HRP]</font> :: Etat Civil :: Répartitions Elèves :: Répartitons Validées-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser