Sang pour sang (Yon)

26 Octobre 2000. 20h26. Précises. Séville. Sud de l'Espagne. Population: 704 414 . Place d'Espagne. Plusieurs heures de vol depuis Londres. En trasplanant? Même pas une seconde.
Je passe devant le Ministère Espagnol. Grandiose. L'éclairage de nuit le rend encore plus beau. Héliopolis. La petite banlieue sorcier tranquille et sans histoire.

20h29. 1325 Avenida del Guadalquivir. Julen et Claudia Winchester. J'y suis. Un sourire malsain. Je sonne à la porte. 20h30. La nuit s'épaissit soudain autour de la maison.

OMBRE-Claudiaaaa! Désolé pour le retard j'ai mis un temps fou avant de trouvé où c'était. Enfin tu me connais, je fini toujours par arriver à bon port c'est l'essentiel.

Je la serre hypocritement dans mes bras. Mon ton enjoué et celui d'un ami.

OMBRE-Et bien qu'y a-t-il on croirait que tu as vu un fantôme?', j'entre, 'On ne me fait pas entrer? Personne ne me souhaite la bienvenue?'

Mon visage est illuminé d'un sourire radieux. Je regarde la mine déconfite de Julen et Claudia.

OMBRE-Bientôt 10 ans ça se fête! Vous ne croyiez quand même pas que j'allais râter ça?!

Je m'installe à la table face à Julen.

OMBRE-Dites moi dîner aux chandelles, bougies...on peut dire que tu mets les petits plats dans les grands Claudia. Si j'avais su je serais venu avec des fleurs tiens! Qu'est ce qu'on mange? Tout ce chemin m'a ouvert l'appétit.

Je prend un verre de vin et trinque avec Julen. Un jour pareil ça se fête. Je me suis d'ailleur très bien habillé pour l'occasion. Chemise blanche. Smoking noir. C'est vrai que j'aurais pu penser aux fleurs.
Confortablement installé à table, j'attends le dîner.

OMBRE-Alors Julen... Tu ne dis rien? Raconte un peu ce que t'as fait tout ce temps. Tu sais que les parents sont furieux: tu ne donne pratiquement pas de nouvelles! Enfin tu connais maman...Excellent vin au fait, ' j'en prends encore une gorgée, ' c'est toi ou Claudia qui l'a choisi?'

Claudia se dirigeait tranquillement vers la porte, sans se douter une seconde de ce qui l’attendait derrière. Son mari, toujours assit, l’observant s’éloigner avec un sourire. Elle se demandait qui pouvait bien venir sonner à cette heure ci, espérant que ce n’était pas tout simplement quelqu’un du boulot de Julen venant lui demander de l’aide. Elle ouvrit la porte, mais son sourire si rayonnant se figeât.

OMBRE-Claudiaaaa! Désolé pour le retard j'ai mis un temps fou avant de trouver où c'était. Enfin tu me connais, je fini toujours par arriver à bon port c'est l'essentiel.

Ses yeux s’écarquillèrent de terreur, et elle reculât d’un pas, alors qu’il l’attrapait pour la serrer dans ses bras. Sur l’instant, elle était pétrifiée, ne pouvant plus bouger. Que faisait-il ici ? La dernière fois qu’elle l’avait vu, il était beaucoup plus jeune, et cela remontait à huit ans, mais elle savait pourquoi il venait. Non pas pour boire le thé comme l’indiquait son nom. Sur l’instant, elle pensât à son fils enfermé dans sa chambre.

Dans le salon, Julen n’avait eut aucun mal à reconnaître cette voix familière. Une ombre passât sur son visage. Alors c’est ainsi qu’il réapparaissait. Il le savait déjà, ce soir ce serait lui ou eux. Il savait que pour l’instant, il n’avait rien à craindre, c’était l moment de calme avant la tempête. Il préférât ignorer se sourire hypocrite qui se lisait sur le visage de son frère alors qu’il rentrait.

OMBRE-Et bien qu'y a-t-il on croirait que tu as vu un fantôme? On ne me fait pas entrer? Personne ne me souhaite la bienvenue?

Ce visage, jamais il ne l’avait oublié pas plus que Claudia. Il était si beau, si jeune, si angélique et pourtant si cruel. Claudia reculait instinctivement, jusqu’à ce que son dos touche le mur. Julen, lui avait son regard flamboyant planté dans l’ère glacière que produisaient ceux de Yon. Sans un sourire il demandât simplement :

Julen : Qu’est ce que tu viens faire ici Yon ?

OMBRE-Bientôt 10 ans ça se fête! Vous ne croyiez quand même pas que j'allais rater ça?!

Il n’aimait pas se ton ironique qu’il entendait dans sa voix. Il le regardât s’installer a table face à lui, et faire comme chez lui.

OMBRE-Dites moi dîner aux chandelles, bougies...on peut dire que tu mets les petits plats dans les grands Claudia. Si j'avais su je serais venu avec des fleurs tiens! Qu'est ce qu'on mange? Tout ce chemin m'a ouvert l'appétit.

Il ne le quittait pas des yeux. Il savait quelle imprudence se serait de le faire face à lui. Certes il était plus âgé, mais il avait déjà gouté à la morsure qu’il pouvait infliger. C’était un prédateur, et il ne valait mieux pas pour lui qu’il détourne son regard ne serait ce qu’une seconde, sinon cela pouvait être fatal. Claudia, elle, toujours appuyé dos au mur ne sachant que faire, passait son regard d’un frère à l’autre s’attendant au pire.

OMBRE-Alors Julen... Tu ne dis rien? Raconte un peu ce que t'as fait tout ce temps. Tu sais que les parents sont furieux: tu ne donne pratiquement pas de nouvelles! Enfin tu connais maman...Excellent vin au fait, c'est toi ou Claudia qui l'a choisi?

Julen s’apprêtait à répondre, mais étrangement, ce fut la voix de Claudia qui retentit dans le salon.

Claudia : Sort de chez moi immédiatement.

Julen : Claudia !!

Claudia : J’ai dit… Sort de chez moi immédiatement. Julen tu sais pourquoi il est là, il a déjà essayé de le faire, il est la pour ça !

Julen détournât son regard l’espace d’une seconde, pour essayer de faire comprendre a sa femme, qu’il ne fallait pas provoquer de suite. Il pourrait se battre, mais il avait besoin de temps pour cela, car il connaissait trop bien les attaques de son frère, et il lui faudrait les parer. Mais c’était déjà trop tard. Claudia, reprenant apparemment confiance, sortit sa baguette, et la pointât en direction de Yon. La bataille était lancée. Un éclair fusât au dessus de la tête de Yon, mais le manquât. Certainement la peur. Julen s’était redressé, sortant sa baguette a son tour.

Claudia : Sort de chez moi immédiatement.

Julen : Claudia !!

Claudia : J’ai dit… Sort de chez moi immédiatement. Julen tu sais pourquoi il est là, il a déjà essayé de le faire, il est la pour ça !

Elle sort sa baguette la petite sang mêlé! Les pieds carrément sur la table maintenant. Un sourire supérieur sur le visage.

OMBRE-Moi j'attends surtout que tu te mettes aux fourneaux. J'ai une de ses dalles!

La provocation toujours. Cette espèce d'impure pointe sa baguette sur moi. Et son crétin de mari qui la seconde. Non mais franchement qu'est ce qu'ils croient. Ils sont tellement insignifiants par rapport à moi que je ne me fatigue même pas. A peine un mouvement de la tête pour éviter un tir perdu.

OMBRE-Claudia, Claudia, Claudia...

Un signe désolé de la tête. Je lui signifie toute ma puissance. Toute sa petitesse. Pourtant je suis bien jeune. Mais ils sont si...
Je ne montre aucune agressivité pour le moment. Seulement de la douceur. Une douceur terrorisante. Bien plus effective qu'une menace ou autre.

J'approche. Un geste hautain. Je rabaisse le ridicule morceau de bois.

OMBRE-Va faire la cuisine, je crois que ça vaudra mieux.

Je vais me rassoir tranquillement. Pique un petit amuse-gueule dans l'assiette de Julen.

OMBRE-Moi j'attends surtout que tu te mettes aux fourneaux. J'ai une de ses dalles!

Il n’en fallut pas plus. La sortilège fusât mais passât au dessus de sa tête. Il n’eut qu’à écarter sa tête pour éviter le sort. Il avait un de ses airs de supériorité exaspérant sur le visage. La main de Claudia tremblait. Julen était toujours debout, baguette en main, prêt à parer a toute éventualité. Il savait que ce n’était pas ainsi que cela débuterais. Son frère aimait prendre son temps. Lui ne voulait pas l’attaquer le premier, c’était tout de même son frère, et s’il avait déjà faillit mourir entre ses mains, il se disait que les liens du sang finiraient un jour par reprendre le dessus. Ah ! Pauvre Julen, toujours persuadé de la bonne foi des gens.

OMBRE-Claudia, Claudia, Claudia...

Son comportement calme, ne faisait que renforcer l’idée qu’il n’était pas encore temps dans la tête de Julen. Claudia, la main tremblante, la baguette toujours pointée sur Yon, sa respiration saccadée. Lorsqu’il se levât, elle butât contre le mur, la peur l’envahissant. Il attrapât sa main et lui fit baisser sa baguette. Elle le fixait, dans ses yeux se lisait toute la haine qu’elle pouvait éprouver a son égard, pourtant, elle ne pouvait que rester la à trembler bêtement. Elle avait peur… Pour son mari, pour son fils qui dormait paisiblement dans sa chambre.

OMBRE-Va faire la cuisine, je crois que ça vaudra mieux.

Claudia : J… Je… Ju… Julen…

Son mari lui jetât un coup d’œil, tentant de lui faire comprendre qu’il fallait qu’elle se calme, alors que Yon piquait de la bouffe dans son assiette. Julen se rassit, posant sa baguette sur la table, gardant la main dessus, comme un cowboy prêt à dégainer son arme.

Julen : Je te prierai de mieux parler à ma femme… Claudia… Va dans la cuisine, que l’on puisse montrer à mon cher frère ce qui s’appelle la courtoisie et le savoir vivre.

Il adressât à Yon un sourire empli d’hypocrisie. Claudia ne semblait pas vouloir bouger, pourtant il avait été clair, ce n’était pas une proposition qu’il lui avait fait.

Claudia : Mais…

Julen : Claudia ! Je pense que nous avons des choses à nous dire avant toute chose, et autant le faire autour d’un repas, et en toute tranquillité.

Il lui jetât un de ses regards qu’elle n’osait défier, et qui lui ordonnait de sortir de la pièce. Ils avaient des choses à régler entre eux, et s’il fallait qu’il lui arrive quelque chose autant que ce ne soit pas devant ses yeux. Lorsqu’elle eut disparût, il reposât son regard sur son frère.

Julen : Maintenant tu va me dire clairement ce que tu viens faire ici, et ce n’est pas une requête mais un ordre. Si on doit en finir ce soir, autant que ce soit clair entre toi et moi…

Claudia : J… Je… Ju… Julen…

Un petit sourire supérieur. Pauvre petite sorcière appeurée. Pathétique méprisable petite créature sans ressource. Toutes ces occasions de me tuer que je t'offre et que tu laisses passer...
Et le plus amusant c'est encore de te voir obéir. Au doigt et à l'oeil. La soubrette d'un homme qui ne vaut déjà pas grand chose. Et bien... Je retiens un long soupir. Merlin me garde d'avoir jamais pareille épouse. Je ne conçois même pas qu'on puisse être attiré par une chose si...si...nulle.

Ca ne mérité même pas de s'appeler une femme. Un instant je l'observe. Imagine ce qu'aurait été MA femme. Elle aurait déjà démonté le petit prétentieux qui aurait eu le malheur de nous interrompre. Peu importe la circonstance. Et moi? Moi je ne donne pas d'ordre de ce genre à quelqu'un que je respecte!

Julen : Je te prierai de mieux parler à ma femme… Claudia… Va dans la cuisine, que l’on puisse montrer à mon cher frère ce qui s’appelle la courtoisie et le savoir vivre.

Un éclat plasse son voile glacé sur mon regard. Cinq secondes. Pas plus.

OMBRE-Tu serais surpris.

[color=lightskyblue]La courtoisie et les bonnes manières sont l'essence même de mon sang. Mais j'aime aussi les arrivées spectaculaires et pour toi... c'est un autre grand jeu que je sors. Tu devrais te sentir... flatté.

Julen tu es si bas. Si naïf que c'en ai désolant. 20h52. Mon sourire affiché adouci encore d'avantage mon visage d'ange. En toute conscience. Sourire hypocrite de Julen. Je fronce les sourcils. Légèrement oh, si légèrement./color]

OMBRE-Ne te mets pas dans un rôle que tu ne saurais tenir. Tu n'es pas un hypocrite Julen, n'est ce pas?

Claudia : Mais…

Encore ici celle là! Elle est tellement insignifiante qu'elle en devient presque invisible. Dommage de gacher ainsi un don si noble. Intérieurement je ris. Comme si cette sorcière de la plus basse espèce pouvait avoir quelque chose de noble.

Julen : Claudia ! Je pense que nous avons des choses à nous dire avant toute chose, et autant le faire autour d’un repas, et en toute tranquillité.

En toute tranquillité...c'est cela. C'est exactement cela.

Julen : Maintenant tu va me dire clairement ce que tu viens faire ici, et ce n’est pas une requête mais un ordre. Si on doit en finir ce soir, autant que ce soit clair entre toi et moi…

Je lève un sourcil.

OMBRE-Tu ferais un très mauvais homme d'affaire, si je négociais mes contracts comme tu négocies ton anniversaire de mariage, je serais obligé de venir manger chez toi tous les soirs...', perspective pour le moins inquiétante pour toi, ' on ne parle jamais affaire avant de s'être mis à table.'

Amusant jeu de mot. Se mettre à table? J'y viens. Je le suis déjà au sens propre.

OMBRE-Les clients sont toujours mieux disposés le ventre plein.

Je ne relève pas plus que ça ta tentative. Me donner un ordre? Allons donc... laisse moi rire.
Claudia sert la table. De belles tranches de foie gras sur du pain d'épice. J'ai horreur du pain d'épice. Par chance, le deuxième service me comble. Du pain juste doré. Chaud. A peine sucré.
Dommage que je sois le seul convive à vraiment faire honneur à l'entrée. Ceci une fois que j'ai pu vérifier que la bouffe n'était pas empoisonnée. Mais à quoi pense tu Claudia?! Tu aurais au moins pu penser à ça quand même...

OMBRE-Et bien quoi encore?! ', Julen et Claudia me regardent manger touchant à peine à leur assiette, 'non mais sérieusement vous feriez bien de manger ça va être froid...surtout toi Julen. Ce serait con de ne pas profiter de ton dernier repas...'

Comme si j'avais sérieusement l'intention d'épargner l'autre cruche. Je continue de me régaler. Je me demande si je ne vais pas en ramener un peu pour Arya. Apès tout, elle aussi aura sûrement envie de fêter les 8 ans de mariage de Julen et Claudia.

OMBRE-En tout cas le foie gras est délicieux.

OMBRE-Tu serais surpris.

Oh ca non, il ne serait pas surpris. Il savait que Yon avait été élevé dans les règles de l’art, ce n’était pas un Winchester pour rien. Bien sur qu’il savait y faire, mais débarquer comme ça, était un manque de tact, même si c’était pour un affrontement final. Julen restait sur ses garde, il savait que se soir c’était l’un ou l’autre, il savait aussi de quoi Yon était capable, et ne comptait pas se laisser prendre au jeu.

OMBRE-Ne te mets pas dans un rôle que tu ne saurais tenir. Tu n'es pas un hypocrite Julen, n'est ce pas ?

Julen : Ne parle pas de ce que tu ne connais pas mon frère. Et je ne pense pas que tu me connaisses aussi bien que ce que tu le pense.

Claudia insistait, mais il la renvoyât vite en cuisine. Il essayait de lui faire passer un message. Elle aurait pu tout simplement sortir et s’enfuir avec leur fils, mais elle semblait tellement sous le choc que rien n’y faisait.

OMBRE-Tu ferais un très mauvais homme d'affaire, si je négociais mes contrats comme tu négocies ton anniversaire de mariage, je serais obligé de venir manger chez toi tous les soirs… On ne parle jamais affaire avant de s'être mis à table. Les clients sont toujours mieux disposés le ventre plein.

Julen : Nous ne somme pas la pour négocier un contrat, et tu n’es pas un client, tu es mon frère, et les raisons de ta venu son loin d’être discutable…

Claudia revint quelques minutes plus tard, l’air tendu, elle ne restait calme que parce que Julen le lui demandait. Sans un mot, ils dinèrent, Julen ne lâchant pas son frère du regard, préférant le garder dans sa ligne de mire plutôt que de déguster se succulent repas. A vrai dire c’était plus Yon qui mangeait comme si de rien n’était.

OMBRE-Et bien quoi encore? Non mais sérieusement vous feriez bien de manger ça va être froid...surtout toi Julen. Ce serait con de ne pas profiter de ton dernier repas...

Un petit sourire entendu. Il se croyait vraiment supérieur, ça n’avait pas changé, mais Julen aussi avait changé et il était beaucoup moins sans pitié qu’avant. Il ne comptait pas se laisser mourir ainsi, surtout sachant le sort qui attendait sa femme et son fils par la suite. Le combat serait rude, mais s’il ne fallait en rester qu’un, ce serait lui. Et puis il essayait de lui faire croire que Claudia ne risquait rien mais il n’était pas dupe.

OMBRE-En tout cas le foie gras est délicieux.

Julen : Ouais c’est ça… Et sinon comment se porte Arya ? Il me semble qu’elle allait bien la dernière fois. Ton double parfait, tu lui as bien appris la leçon. Enfin j’ai cru comprendre avant qu’elle me pète le nez. Dommage, je l’aimais bien, mais tu as su en faire ton petit chien. C’est ce que tu voulais non ?

Il en avait marre certe de cette attente. Autant commencer tout de suite, et l’attaquer sur Arya était une bonne entrée en matière pour l’énerver.

Julen : Ne parle pas de ce que tu ne connais pas mon frère. Et je ne pense pas que tu me connaisses aussi bien que ce que tu le pense.

Mauvais sourire; Mais la nuance est si fine. pas sûr que tu la saisisses Julen. La preuve:

Julen : Nous ne somme pas la pour négocier un contrat, et tu n’es pas un client, tu es mon frère, et les raisons de ta venu son loin d’être discutable…

OMBRE-Oh mais si nous négocions un contrat. Nous ne faisons que cela d'ailleurs... tu vois l'erreur est humaine, finalement papa avait tord, tu n'es pas un chien galeux.

Petit rire moqueur. Tiens?! tu ne gouttes pas la plaisanterie? Dommage. tu devrais vraiment en profiter. Mon cher "frère". Foie gras excellent. Le repas se déroule au mieux. Mais il faut toujours que tu nous casses l'ambiance Julen...

Julen : Ouais c’est ça… Et sinon comment se porte Arya ? Il me semble qu’elle allait bien la dernière fois. Ton double parfait, tu lui as bien appris la leçon. Enfin j’ai cru comprendre avant qu’elle me pète le nez.

Mes lèvres effleurent la robe d'un vin charnu.

OMBRE- Encore une fois tu n'as rien compris mon pauvre Julen. Arya n'est pas mon double...c'est une partie de moi. Ce qui en soi, je le reconnais, doit être bien pire pour toi. Mais tu ne vas pas nous faire une crise de jalousie? Non tu es trop bien pour ça Julen.

Disons que c'est plutôt elle qui est trop bien pour toi. La rage siffle dans ma voix. J'ai honte. Honte qu'elle doive partager des gênes avec toi. Un poilleux de ton espèce. Mais bientôt ça n'aura plus d'importance.


Julen-Dommage, je l’aimais bien, mais tu as su en faire ton petit chien. C’est ce que tu voulais non ?

La table vole! Ma baguette jaillit à l'instant. Fracas de verre et de porcelaine brisée. Un cri. Mais je ne suis pas si bête. La maison est bien isolée. Comme le cimetière il y a de cela 8 ans déjà...

OMBRE-EVERTE STATIS

Les informulés? Jamais étaient mon truc! Julen est expulser vers l'arrière. c'est le mur qui l'accueillera!
Le duel commence.

OMBRE-Oh mais si nous négocions un contrat. Nous ne faisons que cela d'ailleurs... tu vois l'erreur est humaine, finalement papa avait tord, tu n'es pas un chien galeux.

Julen serrât les dents, pour contenir sa rage. Il avait l’habitude de cela, les insultes, il en avait entendu dès son plus jeune âge, dès qu’il avait été accepté dans la maison des Gryfondors, faisant planer la honte sur la famille. Souillant leur sang comme le disait si bien son père. Ce fut bien pire lorsqu’il leur annonçât qu’il allait se marier, avec une fille née de parents moldus. Après tout, a quoi s’était il attendu avec une famille pareille. Il avait un moment espéré que leur amour les unissant plus que jamais, ils finiraient par accepter, mais il avait vite remarqué que tout cela n’était qu’un leurre. Claudia ne cessait de jeter des regards anxieux passant de son mari à cet homme qu’elle avait toujours détesté, sachant que bientôt les sorts fuseraient de toute part. Elle avait peur pour lui, mais aussi pour leur fils ne trouvant aucune solution pour le protéger.

OMBRE- Encore une fois tu n'as rien compris mon pauvre Julen. Arya n'est pas mon double...c'est une partie de moi. Ce qui en soi, je le reconnais, doit être bien pire pour toi. Mais tu ne vas pas nous faire une crise de jalousie? Non tu es trop bien pour ça Julen.

Il savait qu’il avait visé juste en évoquant Arya. Ces deux là étaient tellement liés. Depuis tout jeune, il les avait vu resté scellé l’un à l’autre, comme s’ils avaient été jumeaux, malgré la différence d’âge, et il avait tout de suite compris qu’il existait une relation particulière entre eux que rien ne pouvait briser, et déjà le processus de mise a l’écart avait été lancé. Julen en avait marre de toute cette mascarade, il voulait qu’ils en finissent une bonne fois pour toute, et il savait qu’il fallait continuer sur la même voie pour le faire sortir de ses gonds. Soudain, la table volât.

Claudia : Julen !!!


Celle-ci se relevât rapidement, évitant la table. Julen l’imitât à son tour, saisissant sa baguette, mais Yon était plus rapide que lui. D’un certain côté , il ne pouvait qu’être fier de voir que son frère était devenu un excellent sorcier, même s’il n’approuvait pas les même cause que lui, mais a cet instant précis, il s’agissait de vie ou de mort, il n’avait pas le choix.

OMBRE-EVERTE STATIS.

Julen fut frappé par le sort de plein fouet, et se sentit propulsé en arrière, son dos venant frapper violemment le mur. Il retombât au sol à genou, se relevant à l’aide de ses deux mains, calmement. Il essuyât un filet de sang qui coulait au coin de ses lèvres. Il plantât son regard dans celui de son frère, et on pouvait y voir un feu danser, animé par la haine et la rage. Un petit sourire s’étalât sur son visage : c’est toi ou moi…

Julen : A ce que je vois, rien n’as changé, on ne peut toujours pas parler d’Arya sans provoquer ta colère. Je me demande bien ce que tu lui donne pour qu’elle reste ainsi a tes cotés.

Encore et toujours, il ne cherchait qu’as le provoquer. Il savait bien qu’il n’y avait rien de plus entre eux qu’un amour intense qu’il aurait aimé partager étant plus jeune, envieux de cette relation si particulière. Baguette en main, il ne cessait de le fixer, attendant le bon moment. Face a face, tel deux cow-boys au temps du Far West, s’observant la main prête à dégainer au bon moment pour en finir.

Julen : INCENDIO

Un jet de flamme sortie de la baguette de Julen pour se diriger en direction de son frère, tel un fouet qu’il aurait manié tel un dompteur face à un fauve. Claudia, totalement apeuré, tentât de s’échapper, se dirigeant vers la porte, mais passant ainsi très prêt de Yon…

Un regard qui ce veut défi. Mouais on a vu mieux quand même. Une crise de rire me secoue. Il saigne déjà. Un rire dément. Je me demade si je ne suis pas en train de virer comme un de ses évadés d'Azkaban complétement siphonés?

Non je n'en suis pas là, je garde la tête froide malgré tout mais je l'ai attendu tellement longtemps.

Julen : A ce que je vois, rien n’as changé, on ne peut toujours pas parler d’Arya sans provoquer ta colère. Je me demande bien ce que tu lui donne pour qu’elle reste ainsi a tes cotés.

Je sais tout ce dont il est capable. Tu es trop prévisible mon pauvre Julen. C'est une tare de plus. Surtout pour un Auror. Le Ministère devrait avoir honte. Me parler d'Arya pour m'echauffer. Tu as tord de faire ça. Si encore tu étais de taille...

OMBRE-Je suis simplement le frère qu'elle n'a jamais eu. Mais c'est tu ne peux pas comprendre apparement. On peut parler d'Arya mais toi tu ne sais pas parler: ce n'est qu'un vomissement immonde qui sort de ta bouche alors si je peux éviter que le nom de quelqu'un de bien soit souillé: ELECTRO!!!!
Julen : INCENDIO

Son fouet flamboyant fait légèrement dévier l'éclair qui jaillit de l'instrument de mort que j'ai entre les mains. Et aussi comme j'esquive à la dernière seconde. Tu as de la chance. Tu ne vas pas rôtir sur place. J'évite le coup de peu mais je ne suis pas touché contrairement à toi.
Regardez qui vient à passer par là.

OMBRE-Tu nous quittes déjà Claudia chérie? Quoi? Tu n'aimes pas le show?!!

Je la retiens par le bras comme on retiendrait une vulgaire sourie par la queue, la tête en bas.
Elle tire. Elle se fait mal toute seule. Je lâche. Elle part comiquement en arrière. Elle se refait mal et moi de rire.

OMBRE-Tu ne trouves pas qu'on s'amuse Julen?

OMBRE-Je suis simplement le frère qu'elle n'a jamais eu. Mais c'est tu ne peux pas comprendre apparemment. On peut parler d'Arya mais toi tu ne sais pas parler: ce n'est qu'un vomissement immonde qui sort de ta bouche alors si je peux éviter que le nom de quelqu'un de bien soit souillé: ELECTRO!!!!

Les deux sortilèges fusèrent au même instant, entrant chacun en contact. Yon esquivât de justesse, mais Julen avait pensé être le plus rapide. Il se retrouvât surpris, et fut touché par l’électro. Cela aurait pu être pire si son propre sort n’avait pas légèrement détourné celui de son frère. Il fut parcourut d’un courant électrique juste assez fort pour le paralyser quelques temps.

OMBRE-Tu nous quittes déjà Claudia chérie? Quoi? Tu n'aimes pas le show?!!

Non, tout mais pas ça. Certe le fait de ne pas pouvoir bougé le mettait en danger lui, mais c’était elle qui risquait le plus à l’instant. Il était impuissant face à ce qu’il se passait. Claudia sentit la main de Yon se refermer sur son bras. Elle poussât un cri, tenant veinement de tirer pour se libérer, se faisant encore plus mal.

Claudia : Julen !

Elle tirât de toutes ses forces, et lorsqu’il la lâchât, elle se laissât emporter dans son élan, et retombât en arrière se cognant sur le coin de la table. Julen regardait la scène sans pouvoir agir, mais déjà il sentait les sensations revenir dans son corps. Si seulement il avait pu se libérer maintenant. Yon reprit la parole, et Julen pu enfin bouger son bras, et il profitât de son moment d’inattention pour attaquer.

OMBRE-Tu ne trouves pas qu'on s'amuse Julen ?

Julen : EXPULSO.

Cette fois, il avait choisit le bon moment. Le sortilège frappât Yon en pleine poitrine. Ce n’était certes pas un sort qui pouvait lui faire très mal, mais il pouvait donner à Julen le temps de dire à sa femme de s’échapper. Yon partit en arrière sous l’effet du sortilège, et atterrit sur la table en verre du salon qui se fracassât sous son poids. Julen accourut vers Claudia pour s’assurer qu’elle allait bien, et d’un simple regard il lui fit comprendre : vas y.

Claudia se relevât jetant un regard anxieux à son mari, emplis par la peur de le perdre. Un moment d’hésitation, peut être celui de trop, et elle s’élançât vers la porte, pensant que Yon était trop sonné pour l’intercepter cette fois ci.

Julen : EXPULSO.

Il fallait s'y attendre. Je m'amuse tellement que j'en oublie que Julen sait aussi lancer des sortilèges. C'est carrément surréaliste pour moi. Je l'ai à ce point associer à sa belle famille que pour moi, une baguette dans sa main est une habération! Mais bon il se trouve qu'il en a une.

Je me prends le sortilège de plein fouet et il m'envoie volé jusqu'à une table de verre qui se brise sous mon poids. Pas particulièrement agréable. Les éclats de verre me lacèrent les reins et un morceau transperce ma veste pour me faire une large entaille sur l'homoplate. Je passe une main sur ma joue. Un peu de sang. C'est pas ça qui va me mettre hors service.

OMBRE-Claudia ne pars pas!! Regarde Julen essaye de t'impressionner tu pourrais faire l'effort de regarder. Bon c'est vrai il est pas terrible mais quand même...à les femmes.

Mon sortilège de doloris l'atteind alors qu'elle croit pouvoir atteindre la porte. Sans me vanter je l'ai tellement pratiqué que je sais qu'il est particulièrement puissant.

OMBRE-Ah Julen si tu savais le pied que ke vais pendre avec ta femme...

OMBRE-Claudia ne pars pas!! Regarde Julen essaye de t'impressionner tu pourrais faire l'effort de regarder. Bon c'est vrai il est pas terrible mais quand même...à les femmes.

Claudia courrait en direction de la porte, mais Yon était déjà debout. Du sang coulait sur sa joue. Elle ne s’arrêtât pas, mais fut fauché en pleine course par un sortilège. Aussitôt une immense douleur parcourut son corps. Elle se recroquevillât au sol, hurlant à plein poumons. Son cerveau allait éclater, tout ses nerfs étaient à vif, comme si de toute part sa peau s’arrachait. Elle ne voulait qu’une chose, que ca s’arrête, mourir, maintenant, sur le champ.

OMBRE-Ah Julen si tu savais le pied que je vais pendre avec ta femme...

Julen vit sa femme tomber au sol dans sa course. Non, tout mais pas ça.

Julen : Sale fils de pute.

Ses mots étaient sortis tous seul. Et Julen réagit de façons inattendues. Sans prendre la peine de réfléchir, il s’élançât sur son frère, le bousculant, ils se retrouvèrent tout deux au sol, mettant fin au sortilège. Aussitôt Julen lançât son poing dans la face de son frère, lui explosant la lèvre au passage. Il relevât son poing une deuxième fois, mais son attention fut attirée par les gémissements de Claudia, toujours au sol, recroquevillé, ne pouvant pas bouger, car même si le sortilège Doloris ne faisait plus effet, elle en gardait les séquelles, à bout de souffle. Encore une fois, une inattention de trop…

Julen : Sale fils de pute.

A ça fallait pas... Ce sâle chien me saute dessus. Rien qu'un contact si proche me donne la nausée. Je lui crache du sang en plein visage. Pendant que tu n'y vois plus rien mon cher frère. Une bonne droite et les rôles sont inversés. c'est moi qui cogne, et croit moi tu vas en prendre pour ton grade.

Contrairement à lui, je suis à cent pour cent attentif. L'autre qui chuine dans son coin et lui...je risque pas de le lâcher de si tôt.
Un instant je me retrouve rejeté en arrière. Le mur m'arrête. Un mauvais sourire. Nous reprenons notre souffle et c'est moi qui me rue sur lui.

OMBRE-Tiens ce ne serait pas ton nez qui a craqué Julen?

Et que je continue de frapper jusqu'au coma.

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22h22. [hj: ]. Quartier résidentiel de Séville. Quadalquivir. Un chouette coin.

OMBRE-Tu te réveilles enfin. Excellent.

Je m'enfonce dans le canapé. Agréablement confortable. Claudia et moi l'observons. Il y a du verre et de la vaisselle brisée partout. Les restes du repas jonchent le sol ainsi qu'un peu de sang.
Ma voix est posée. Sans nuance dépressiative ou menaçante. Elle est même rassurante. Monochorde. Calme. Un peu comme celle d'un psy.

OMBRE-Nous faisons une petite expérience, une étude de société serait le terme plus exact, et Claudia, ta charmante épouse et moi même apprécierions vraiment que tu participes Julen.

Je le regarde. Moi toujours aussi calme. Lui toujours aussi minable. Il a un petit réflexe nerveux vers sa baguette. Je la lui ai laissée pendant que Claudia et moi discutions.

OMBRE-Ttttt. Non Julen. Tu sais que ce ne serait pas bien, tu n'as aucune raison d'avoir peur.

Je le regarde tout en caressant les cheveux de Claudia. Mon bras est serré autour d'elle comme un étau. Aucune fuite possible. Aucun mouvement.

OMBRE-Julen? Julen écoutes moi. Un mariage sans égoïste c'est un mariage sans plaisir, et un mariage sans plaisir est un mariage condamné? Tu es d'accord avec moi. Je suis sûr que oui. Reste calme Julen, reste calme. Nous aimons, nous donnons, bien sûr, et nous voulons rendre notre moitié heureuse. C'est bien ce que tu veux toi aussi Julen? C'est tout à fait normal et personne ne te blamera pour ça mais... c'est la même chose que quand l'hotesse fait une annonce dans le magicobus, si le conducteur perd soudain le controle et qu'il y a une défaillance dans le champs magique tu dois d'accord trouver ton propre portoloin (en dessous du siège), la seule échapatoire possible, puis celui de tes enfants, puis celui de ta femme. Tout n'est qu'une question d'égoïsme, ce n'est pas un mal en soit...tu me suis?

Le poing toujours en l’air, Julen reçut le sang de son frère au visage. Fermant les yeux l’espace d’une seconde, il fut cueillit au visage par le poing de Yon. Il se retrouvât projeté en arrière, et cette fois, c’était lui qui recevait les coups. Combien ? Difficile à dire. Il réussi cependant à le repousser, et l’envoyer cogner dans le mur. Les deux frères se dévisageaient, reprenant chacun leur souffle, mais cette fois, ce fut Yon qui s’élançât en premier. Juelen reçut une nouvelle fois un coup. Il sentit son nez se casser sous le choc, et il portât les mains a son visage.

OMBRE-Tiens ce ne serait pas ton nez qui a craqué Julen?

Julen : Je vais te crever…

Mais les coups tombaient rapidement, et il ne lui laissait plus une seule seconde pour agir. La douleur n’était rien comparée à ce qu’il voulait lui faire endurer, mais il frappait fort. Il ne fallut pas longtemps pour que Julen perde connaissance, sa tête roulant sur le côté, un filet de sang s’échappant de sa bouche.

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22H22. Un mouvement, un gémissement. Julen ouvrit lentement les yeux se demandant ou il était, ce qui s’était passé. Sa tête cognait violemment, il sentait son visage et son corps endoloris, mais une voix le ramenât a la réalité.

OMBRE-Tu te réveilles enfin. Excellent.

Julen lançât un regard emplis de haine à son frère. Il était là, tranquillement assis dans le canapé, Claudia a ses côté. Julen tentât de se redresser, mais pour l’instant il était trop sonner pour y parvenir. Il s’appuyât sur son bras, mais celui-ci ne parvenait même pas à soutenir son poids.

OMBRE-Nous faisons une petite expérience, une étude de société serait le terme plus exact, et Claudia, ta charmante épouse et moi même apprécierions vraiment que tu participes Julen.

Julen posât ses yeux sur sa femme qui semblait prostrée. Elle était secoué de sanglot, ses yeux emplis de larmes le fixait, comme si elle essayait de le supplier de faire quelque chose. Il posât ses yeux sur sa baguette, elle n’était pas loin, il avait encore le temps de l’attraper. Son bras se mit à bouger, mais…

OMBRE-Ttttt. Non Julen. Tu sais que ce ne serait pas bien, tu n'as aucune raison d'avoir peur.

Il reposât son regard sur son frère, stoppant son geste. Le salop, sale rat, osé poser ses mains sur sa femme. Il lui faisait comprendre aisément que s’il s’emparait de sa baguette, c’était elle qui prendrait, et Julen ne voulait pas la mettre en danger. Il le fusillait du regard, sa respiration haletante, sa mâchoire et ses poings se serrant simultanément. Il tentât de faire un regard rassurant à sa femme, mais il lui était difficile d’imaginer la suite des choses. Il était en très mauvaise position pour tenter quoi que ce soit.

OMBRE-Julen? Julen écoutes moi. Un mariage sans égoïste c'est un mariage sans plaisir, et un mariage sans plaisir est un mariage condamné? Tu es d'accord avec moi. Je suis sûr que oui. Reste calme Julen, reste calme. Nous aimons, nous donnons, bien sûr, et nous voulons rendre notre moitié heureuse. C'est bien ce que tu veux toi aussi Julen? C'est tout à fait normal et personne ne te blâmera pour ça mais... c'est la même chose que quand l'hôtesse fait une annonce dans le magicobus, si le conducteur perd soudain le contrôle et qu'il y a une défaillance dans le champ magique tu dois d'accord trouver ton propre portoloin (en dessous du siège), la seule échappatoire possible, puis celui de tes enfants, puis celui de ta femme. Tout n'est qu'une question d'égoïsme, ce n'est pas un mal en soit...tu me suis?

Il l’avait écouté de long en large, mais ne voyait pas réellement ou il voulait en venir. Sa tête cognait trop pour assimiler une telle quantité d’information, surtout si on ajoute le fait qu’entendre sa voix aussi calme lui donnait envie de vomir et d’éclater sa sale petite face. Julen toussât, recrachant un peu de sang, et d’une voix tremblante lançât :

Julen : Arrête ton charabia de psy à la con Yon, et viens en au fait…

Il savait que la suite ne lui plairait pas. Yon était un tueur, et il le savait, mais en plus de ça, c’était un sadique, il prenait plaisir à faire cela, à sa façon, en faisant durer le plaisir. Enfin le plaisir, ça dépend de quel côté on se place…

Julen : Arrête ton charabia de psy à la con Yon, et viens en au fait…

Je souris intérieurement. Si je veux vraiment le perturber il faut que je garde ce petit air de "psy à la con " comme il dit.

OMBRE-Calme toi Julen, ne soit pas tant sur la défensive. Prends ta baguette. Allez prends là, personne ici ne t'en empêche, je te l'ai déjà dit: tu n'as pas à avoir peur, tout n'est qu'une question de confiance. Tu fais confiance à Claudia n'est ce pas?

J'attends qu'il prenne sa baguette.

OMBRE-Voila, Excellent. Le reste sera très simple tu vas voir. Je sais ce que tu veux pour Claudia. Cela fait longtemps que tu le veux, mais tu pensais que c'était mal. Tu pensais que Claudia te regarderait différemment, qu'elle ne comprendrait pas, que les gens ne comprendrait pas. Tu veux qu'elle soit heureuse? Tu veux la protéger de moi? Eliminer toute menace, qu'elle ne souffre pas? C'est bien ce que tu veux Julen?

Je lui laisse le temps d'assimiler ça. J'ai toujours su que tuer son propre frère lui posait problème. Sinon on en aurait fini depuis belle lurette. Encore un héritage de la société, une espèce de fausse pudeur, de retenue que je vais me charger de corriger.
Le silence. Le tic tac de l'horloge. Elle a échappée au carnage.

OMBRE-Il est 22h27. Et bien aujourd'hui tu vas le faire. Ici. Tout de suite. Ok? Lève toi Julen.

Ma baguette tourne habilement entre mon pouce et mon index. Je sais qu'il a compris. Il faut qu'il le fasse ce sera toujours mieux pour lui. C'est ce qu'il y a de mieux à faire.

OMBRE-Calme toi Julen, ne soit pas tant sur la défensive. Prends ta baguette. Allez prends là, personne ici ne t'en empêche, je te l'ai déjà dit: tu n'as pas à avoir peur, tout n'est qu'une question de confiance. Tu fais confiance à Claudia n'est ce pas?

Les nerfs commençaient à lui monter. L’entendre parler comme ça, avec une douceur qui sonnait plus que faux, il détestait ça. il savait que tout ceci n’était que factice, ca puait l’hypocrisie. « Tu n’as pas à avoir peur ». Mais pauvre con, je n’ai pas peur de toi, sinon, ca ferait longtemps que je serais partie. Il récupérât sa baguette, la serrant avec force, d’un air dégouté. Pourquoi dégouté ? Parce qu’il n’avait pas besoin de son ordre pour le faire, et là c’était comme si il lui obéissait, et il détestait ça. Yon menait la danse, faisait son propre jeu, tout seul, et il prenait son pied cet enfoiré, et Julen ne pouvait que suivre, sans quoi sa femme pourrait en pâtir.

OMBRE-Voila, Excellent. Le reste sera très simple tu vas voir. Je sais ce que tu veux pour Claudia. Cela fait longtemps que tu le veux, mais tu pensais que c'était mal. Tu pensais que Claudia te regarderait différemment, qu'elle ne comprendrait pas, que les gens ne comprendraient pas. Tu veux qu'elle soit heureuse? Tu veux la protéger de moi? Eliminer toute menace, qu'elle ne souffre pas? C'est bien ce que tu veux Julen ?

L’écouter lui parler ainsi lui donnait envie de vomir. Comment une telle personne pouvait être réellement son frère. Comment avait il pu vouloir appartenir à cette famille pendant toute sa jeunesse, quand on voyait ce que ses membres étaient devenus. Il l’écoutait pourtant, bien obligé, et les informations faisaient peu à peu leur chemin vers son cerveau. Il n’était pas sur de comprendre réellement. Oui, il ne voulait pas que Claudia souffre, oui il voulait l’épargner de vivre une telle chose, mais il savait que rien ne pourrait l’aider à accomplir cela, pourtant Yon insistait bien. Il pouvait le faire, mais certainement pas de la façon dont il l’aurait voulut.

OMBRE-Il est 22h27. Et bien aujourd'hui tu vas le faire. Ici. Tout de suite. Ok? Lève-toi Julen.

Non. Ce n’était pas possible… Il jetât un regard à sa femme, celle qu’il aimait temps. il venait de comprendre ce que Yon voulait, mais il en était hors de question. Il ne pouvait pas faire une chose pareille, pas à sa femme, pas à l’amour de sa vie. Il se relevât, mais il fallait qu’il fasse quelque chose, car jamais il ne le ferait, il devait tenter le tout pour le tout, et s’il fallait se rabaisser pour le faire, qu’à cela ne tienne.

Julen : Laisse la partir, je t’en pris. C’est une histoire entre toi et moi, elle n’as rien fait, elle n’as pas choisit tout ça, moi je l’ai choisit. Laisse-la s’en aller par pitié…

Toujours l'air de ne rien percuter. Je ne suis pas étonné. Mais quand même me direque Claudia peut être plus intelligente que lui: écoeurant! Les parents ont vraiment raté quelque chose avec lui.
Au moins il est perturbé. C'est jouissif de le voir s'angoisser à se point.

OMBRE-Une fois on m'a dit qu'on pouvait tuer quelqu'un à force de le faire stresser. Un truc qui se passe avec le sang, un peu comme si il tournait . Tu ne trouves pas ça marrant?

C'était Van Derful. Je me rappelles parfaitement ce jour. A ça y est il se réveil l'autre. Je me voyais bien partis pour éplucher mon album de souvenirs avant qu'il ait compris:

Julen : Laisse la partir, je t’en pris. C’est une histoire entre toi et moi, elle n’as rien fait, elle n’as pas choisit tout ça, moi je l’ai choisit. Laisse-la s’en aller par pitié…

Sourire. De la pitié. Je crois pas avoir appris ce mot là moi. C'est pas un mot pour moi ça "pitié". Enfin quoique. J'aime toujours me l'entendre dire.

OMBRE-Pitié?...


Grand rire machiavélique. Non ça ne me va pas du tout en fait ce genre. Mais je m'amuse tellement ce soir. Je peux aussi me permettre d'essayer de nouveaux trucs.

OMBRE-C'est comment qu'on dit déjà Julen... a oui: jusqu'à ce que la mort vous sépare je crois. Crois tu qu'il t'aime plus que la vie Claudia chérie? Quand même il t'as épousée c'est qu'il doit t'aimer un peu.

Je lui caresse le front comme à une petite flle qui vient de faire un cauchemar. Suaf que là c'est mon plaisir de lui dire que ce n'était pas un cauchemar mais bien la réalité. Et là oilà qui continue de chialer comme une madeleine.

OMBRE-C'est là que le jeu devient intéressant: le moment crucial où notre héros se retrouve face à un ultimatum. Le grand méchant de l'histoire le met au défis: Si tu la tue je te laisse vivre sinon je vous tue tous les deux. C'est ce que les critiques litteraires appellent un "coup de fouet".

Je laisse passer un instant:

OMBRE-Mais peut-être que tu préfères que ce soit moi qui le fasse...tu sais que je suis très appliqué dans ce que je fais et puis c'est ma belle soeur, je ne vais pas bacler ça.

Mauvais sourire. Mais yeux sont d'un bleu acier presque noirs

OMBRE-Allons Julen. Un peu de courage. Rien ne peut se passer si tu ne te lève pas. Approche de ta femme. Ne soit pas gêné. Tu es gêné de faire ça devant moi? Ne le sois pas. J'en ai vu d'autre. Allez maintenant: lève toi et occupe toi de ta femme.

Le doube sens est savoureux. Un pur plaisir de le sentir passer mes lèvres. Pour un peu je m'installerai confortablement pour regarder.

OMBRE-Pitié?...

Julen fermât les yeux en entendant son rire froid, cruel. Il savait que son frère avait des méthodes particulièrement horribles, alors oui, il lui demandait de la pitié pour celle qu’il aimait.

OMBRE-C'est comment qu'on dit déjà Julen... a oui: jusqu'à ce que la mort vous sépare je crois. Crois tu qu'il t'aime plus que la vie Claudia chérie? Quand même il t’a épousée c'est qu'il doit t'aimer un peu.

En voyant la main de son frère glisser sur le front de sa femme, Julen sentait ses nerfs se gonfler à bloc, ses yeux se remplissaient de larmes de rage, alors que Claudia continuait à pleurer, tremblant de tout son corps.

OMBRE-C'est là que le jeu devient intéressant: le moment crucial où notre héros se retrouve face à un ultimatum. Le grand méchant de l'histoire le met au défi: Si tu la tue je te laisse vivre sinon je vous tue tous les deux. C'est ce que les critiques littéraires appellent un "coup de fouet".

Une pierre tombât dans son estomac. Jamais il ne pourrait faire une chose pareille. Sa femme, l’amour de sa vie, la mère de son fils… Sa main tremblait sur sa baguette. Il ne pouvait même pas tenter un mouvement, car dans la seconde elle serait morte. Il était au pied du mur, incapable de bouger.

OMBRE-Mais peut-être que tu préfères que ce soit moi qui le fasse...tu sais que je suis très appliqué dans ce que je fais et puis c'est ma belle sœur, je ne vais pas bâcler ça.

Julen : …

OMBRE-Allons Julen. Un peu de courage. Rien ne peut se passer si tu ne te lève pas. Approche de ta femme. Ne soit pas gêné. Tu es gêné de faire ça devant moi? Ne le sois pas. J'en ai vu d'autre. Allez maintenant: lève-toi et occupe-toi de ta femme.

Claudia : Julen, je t’en supplie fait-le… Ne le laisse pas me toucher, fait-le… S’il te plait… Pour moi…

La voie de Claudia était recouverte par ses propres sanglots. Ses yeux tout comme ses mots le suppliaient de le faire. Des larmes coulaient sur le visage de son époux. Il fermât les yeux un instant, pointant sa baguette tremblante au bout de son bras, en direction de sa femme. Il jetât un regard de dégout à son frère, avant de recroiser celui de sa femme.

Claudia : Julen je t’en pris.


Il prit une profonde inspiration, mais il secouât la tête en signe de négation. Il ne pouvait pas, c’était au dessus de ses forces.

Julen : Je peux pas, Claudia, je pourrais jamais faire ça… Je te le demande Yon… Laisse la partir je t’en supplie…

Il tentait de faire appel au peu d’ humanité qui se caché peut être dans le cœur de pierre de son frère, car oui après tout, ils étaient frère…

Julen : …
OMBE-Et ben mon pauvre il va te falloir plus de deux mots de vocabulaire parce que "pitié" et "..." ça risque de pas te mener bien loin. Heureusement que tu as le visage qui pâli sinon je ne saurais même pas que tu écoutes ce que je te raconte.

Je commence à me lasser. Si j'avais été à sa place (chose impropable) j'aurais déjà égorgé le salopard qui aurait osé toucher à ma femme...ou pire à ma soeur. Mais il faut croire que Julen n'a vraiment pas un brin de sens logique ou d'estime de soi. Et dire que les sang et or on la réputation d'être courageux.

Claudia : Julen, je t’en supplie fait-le… Ne le laisse pas me toucher, fait-le… S’il te plait… Pour moi…
Julen je t’en pris.

Et dire que c'est elle qui a du bon sens. Ca me dégoûte. Elle est en train de chialer comme un madeleine sur mon costard tout neuf, et encore il faut que j'aide son mari à faire le sâle boulot.

Julen : Je peux pas, Claudia, je pourrais jamais faire ça… Je te le demande Yon… Laisse la partir je t’en supplie…
OMBRE-Ah bon? Tu es sûr? Et si je fais ça ça t'aide?

Je caresse doucement la main de Claudia comme lui même aurait pu le faire, oubliant mon dégoût. Puis glissant mes doigts entre les siens, sans prévenir, je l'attrape, la maintenant fermement. Je lui arrache l'ongle du petit doigt tout doucement. Elle beugle comme un porc.

OMBRE-C'est vrai que les terminaison nerveuse ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable ma chérie...mais c'est de sa faute après tout. Tu as vu comme il est cruel et sadique. Te faire ça à toi alors qu'il pourrait t'épargner toutes ses souffrances...

Ma voix est un murmure à son oreille, plus doux qu'une berceuse. L'ongle de l'annulaire ne tient plus qu'à un petit, tout petit morceau de peau, ou de nerf peut-être. Ce n'est pas très distinct avec tout e sang. Petit à petit, je lui refais toute la main gauche.

Quelque chose attire mon regard à l'extérieur. Le patronus de Bridget Davis. Une de mes serveuses et accessoirement ma toy girl quand je me sens l'âme charitable (j'aime pas le réchauffé). C'est drôle qu'elle ait besoin de moi juste au moment où je m'éxerce à l'art de la manucure. Et dire qu'elle m'a tanné pour que je m'y mette. Je ne pense pas qu'elle apprécierait mon style mais peu importe. Elle doit encore avoir un ongle ou un de ses talons aiguilles cassé et moi j'ai pas que ça à faire.

OMBRE-Ah bon? Tu es sûr? Et si je fais ça, ça t'aide ?

Julen vit avec horreur la main de son frère glisser vers celle de sa femme. Comment pouvait-il laisser faire une chose pareille. Claudia ne méritait pas de souffrir ainsi. Elle méritait pourtant de vivre. Il sentait ses nerfs à vif. Le voir toucher sa femme ainsi, comme lui même aurait pu le faire le répugnait. Il n’avait qu’une envie, le tuer, comment osait il poser ses sales pattes sur elle. Il s’apprêtait à bouger, mais il entendit alors un hurlement. Il observât la main de sa femme qui était en sang. Non il ne pouvait pas laisser faire cela sans agir.

Claudia elle, sentait une douleur atroce lui parcourir la main. Son ongle pendait lamentablement au bout de son doigt, et elle faillit s’écrouler sous la douleur, mais Yon la maintenait fermement pour que son frère puisse voir les dégâts qu’il pouvait causer.

OMBRE-C'est vrai que les terminaisons nerveuse ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable ma chérie...mais c'est de sa faute après tout. Tu as vu comme il est cruel et sadique. Te faire ça à toi alors qu'il pourrait t'épargner toutes ses souffrances...

Les hurlements devinrent de plus en plus fort, au fur et à mesure qu’il lui arrachait un à un les ongles de la main gauche. Claudia ne tenait presque plus debout, secoué par des tremblement involontaire de sa part. La douleur était insupportable, elle parvint cependant à dire un mot avant de menacer de tourner de l’œil.

Claudia : Julen, tue-moi !!!

L’espace d’une seconde, Yon semblât attiré par quelque chose qui se passait dehors, Julen saisit l’occasion pour attaquer. Il lui fallait viser juste au risque de toucher sa femme au passage. Il pointât sa baguette et lançât un sortilège informulé vers son frère. Un sortilège vert, sortilège de mort qui lui était destiné.

Un sortilége de lâche. Non qu'a -t-il cru? Que parce que je regarde par dessus son épaule je ne vois pas ce qu'il fabrique! Et ça se dit Auror! Esquive! Claudia qui se laissa faire comme une poupée de chiffon (un peu raide tout de même).

OMBRE-Tu ferais bien d'apprendre à viser juste Julen ou tu risques de perdre un oeil au passage. Un oeil de Claudia j'entends.', toujours aussi calme dans le ton, je ne suis pas quelqu'un d'emporté, ' personnellement j'ai horreur des yeux, mais si vraiment il n'y a que ça pour t'aider je m'y collerais.

Un sourire franchement malsain. Claudia qui essaye de se débattre. Mais elle n'a pas la force physique et je me suis débarrassé de sa baguette il y a des lustres.

OMBRE-Tu savais que le nerf optique est tellement élastique qu'en dénucléant l'oeil on peut le tirer à plus d'un métre de l'orbite? Le plus marrant c'est que même avec l'oeil dénucléé on y voit encore mais je te dis pas ce que ça doit faire mal. Je crois que je préférerai qu'on m'arrache les ongles un a un...qu'est ce que tu en dis toi Claudia?

Je lui caresse les cheveux comme à un petit chien. Alors Julen qu'est ce que tu vas faire maintenant?

Le sortilège fusât, mais Yon parvint tout de même à l’éviter, Claudia suivant son mouvement. Il aurait pu la toucher par accident, ca avait été un risque a prendre, et pourtant Yon lui avait aussi fait éviter le sort. Il savait ce qu’il voulait. Qu’il le fasse consciemment, et délibérément, qu’il la vise elle et non lui.

OMBRE-Tu ferais bien d'apprendre à viser juste Julen ou tu risques de perdre un œil au passage. Un œil de Claudia j'entends, personnellement j'ai horreur des yeux, mais si vraiment il n'y a que ça pour t'aider je m'y collerais.

Claudia tentait de se débattre, mais elle ne faisait que s’épuiser un peu plus. Sa main gauche était en sang, et la douleur qu’elle ressentait était atroce. Pourtant elle ne hurlait plus de douleur, elle n’en avait plus la force, elle ne désirait qu’une seule chose, qu’il en finisse… Que Julen la tue et qu’elle puisse enfin oublier cette souffrance.

OMBRE-Tu savais que le nerf optique est tellement élastique qu'en dénucléant l'œil on peut le tirer à plus d'un mètre de l'orbite? Le plus marrant c'est que même avec l'œil dénucléé on y voit encore mais je te dis pas ce que ça doit faire mal. Je crois que je préférerai qu'on m'arrache les ongles un a un...qu'est ce que tu en dis toi Claudia?

A nouveau il passait ses doigts dans ses cheveux, et Claudia l’observait d’un regard implorant. Il savait ce qu’elle voulait… Elle l’implorait du regard, elle n’avait même plus la force de le supplier de le faire. Elle ne voulait plus souffrir inutilement, elle préférait la mort… Un dialogue silencieux s’était installé entre eux. Il s’observait, Claudia suppliant, Julen l’implorant d’essayer de la sauver, mais elle parvint à lui faire comprendre qu’il ne pouvait rien faire. Les larmes lui montaient aux yeux.

A nouveau il pontât sa baguette vers elle sa main tremblant violemment, son corps secoué de sanglots. Il ne pouvait même pas la regarder, pourtant il le devait. A nouveau il la fixât et dans son regard on pouvait lire tout le désespoir qu’il y avait en lui. Un dernier regard implorant de la part de Claudia. Il fermât les yeux un instant. Lorsqu’il les rouvrit on ne pouvait y lire qu’une seule et unique chose : « Je suis désolé… ». Sans un mot, le sortilège s’échappât de sa baguette pour venir frapper Claudia en pleine poitrine.

La terre semblait s’effondrer sous ses pieds. Il l’avait fait. Il venait de tuer la femme qu’il aimait… Aussitôt ses jambes le lâchèrent, il s’effondrât à genou, et ses larmes envahirent son visage alors que son corps était parcourut de tremblement. Au moins la ou elle serait, elle ne souffrirait plus. Aussitôt il relevât son regard vers son frère, un regard noir, empli de haine, et pointât sa propre baguette sur sa gorge. Sa bouche s’ouvrit pour prononcer le sortilège qui mettrai fin à ses propres jours…

Enfin il se décide! Pas trop tôt: on peut dire que j'ai été d'une patience d'ange. Et Claudia qui retombe mollement. Je la pousse. Sans ménagement, depuis le temps que j'ai envie de faire ça. Et dire que je l'ai tenue contre moi. C'était bien pour la bonne cause parce que rien que d'y penser ça me dégoûte.

OMBRE-Bon voilà ça c'est fait. J'ai toujours dit que tu vallais pas mieux que les mecs tu fous en tôle Julen. Je sais même pas comment t'as pu faire un truc pareil, ça me dépasse je pense...

Tuer sa propre femme. Même les animaux n'ont pas se genre de comportement. Et maintenant il me la joue Romeo et Juliette se suicide sur le cadavre de sa défunte épouse. Regardez le. Il tremble. Il ne se soutiens plus. Il réclamait pitié? Je crois que je vais la lui donner parce que j'ai vraiment l'impression de perdre mon temps avec cet imbécile.

OMBRE-Expelliarmus!

La baguette vole. Même pas capable de la retenir. Tu aurais du te douté que tu n'avais pas tout ton temps si tu voulais en finir. Une des fenêtres du salon est restée ouverte. C'est une fenêtre à deux grands carreaux dont l'un coulisse vers le bas si l'on veut fermer. Toujours vautré dans le canapé. Le froid m'incomode un peu je dois dire.

OMBRE-J'ai pas fini. Ca n'a jamais fait partie de mon plan de te regarder te suicider! Vas fermer cette putain de fenêtre. Il péle dans cette baraque!

C'est moi qui ai la baguette, c'est moi qui décide. Vas fermer cette fenêtre Julen...

OMBRE-Bon voilà ça c'est fait. J'ai toujours dit que tu valais pas mieux que les mecs tu fous en tôle Julen. Je sais même pas comment t'as pu faire un truc pareil, ça me dépasse je pense...

Il pouvait parler, cela ne changeait rien. Julen n’était plus là, il n’était plus présent dans son propre esprit. Il était mort quand Claudia était morte. Il était parti avec lui. Il pouvait bien lui faire ce qu’il voulait il n’en avait plus que faire. La seule chose qui le rattachait encore à la vie, c’était Harry, son fils qui dormait paisiblement dans sa chambre. Il ne pouvait rien faire… S’il tentait de le sauver, il mourrait, alors que quelqu’un le trouverai rapidement s’il mourrait très vite. Il n’avait plus qu’un choix.

OMBRE-Expelliarmus!

Sa baguette lui échappât des mains, et ses larmes coulèrent de plus belle. Des larmes silencieuses… Il posât ses yeux sur le corps de Claudia que Yon avait envoyé valser sans ménagement. Comment avait il pu… De toute façon, il préférait mourir que de supporter toute sa vie l’idée qu’il l’avait tué, voilà pourquoi lorsque son frère prit la parole, il s’exécutât.

OMBRE-J'ai pas fini. Ca n'a jamais fait partie de mon plan de te regarder te suicider! Vas fermer cette putain de fenêtre. Il pèle dans cette baraque!

Il se relevât tel un pantin les bras ballant, il n’avait plus qu’une idée en tête, s’il ne pouvait pas avec sa baguette, s’approcher de la fenêtre lui permettrait de le faire. En effet la porte d’entrée était situé au niveau du sol, mais le terrain en pente donnait une hauteur de trois mètres de ce côté ci de la maison. Il s’approchât lentement, et plutôt que d’essayer de la fermer, se penchât en avant pour tenter de se défenestrer…