[Flash: 1984] Give me an answer (Pv)

La sentir enserrer ses hanches avec ses jambes le rendait plus fou que jamais. il ne parvenait toujours pas a réaliser que tout cela était vrai. Pourtant, elle était là, contre lui, lui offrant ses baisers, ses caresses, son corps… Mais tout cela était comme dans un rêve. Les mains de Lou se glissèrent dans ses cheveux, et elle se serrât toujours plus prêt tout en lui offrant ses lèvres.

Lorsqu’il la déposât sur le lit, il pu apercevoir ce sourire, son sourire, celui qui ne lui était destiné qu’a lui et qui lui montrait qu’elle était heureuse. Il parcourait son corps avec une délicatesse infini. Il voulait lui faire franchir la barrière de l’indéfinissable, le plaisir suprême, la faire monter en pression au point que le moment suivant ne serait que délivrance. Mais la délivrance n’était pas pour tout de suite, il s’appliquait juste à la dévorer de toute part, prenant un plaisir fou à la sentir sous ses lèvres.

La jupe ayant touché le sol, il vint se recoller à elle, l’embrassant avec passion, L’entendre rire lui procurait un bien fou, il n’avait que ce but depuis longtemps, faire son bonheur. Et puis lorsqu’elle se mordillait la lèvre, elle était tellement…

Lou -En es tu bien sûr ?

Il s’apprêtait à répondre, un petit sourire emplis de charme sur le visage, mais elle le surprit en le faisant basculer sur le dos. Elle grimpât sur lui aisément, et il eut un sourire appréciateur qui répondit au sien. Elle entreprit alors de couvrir son corps chaque parcelle de son corps de baiser et de caresse, tout e plus enivrante les unes que les autres. Il laissât partir son visage en arrière, fermant les yeux, pour apprécier les délices de ce don qu’elle lui faisait. Son corps était parcourut de frissons intense, et quand elle passait dans les endroits plus sensibles, ou qu’elle s’amusait à le mordiller tendrement, il lui arrivait d’avoir un spasme incontrôlé de plaisir.

Elle finit par se redresser, et il rouvrit les yeux, ramenant son regard sur elle. Il brulait en lui un feu que plus rien ne pouvait éteindre. Il se laissât faire, alors qu’elle déboutonnait son pantalon, et il fini par glisser le long de ses jambes pour aller rejoindre la jupe.

Lou -Egalité... quoique... Je dirais que j'ai de l'avance.

Un petit mouvement de sourcil, il se redressât sur ses coudes, et la basculât à nouveau. Il joignit ses lèvres au sienne, sa langue caressant la sienne avec passion, une main dans sa nuque, la maintenant toujours plus prêt. Il glissât une main dans son dos, et d’une main experte, il dégrafât son soutien gorge, et le lui retirât sans décoller ses lèvres. Il était en effervescence, pourtant, c’est une main timide qu’il l’laissât glisser sur sa poitrine. Il lui fallait juste le temps de s’habituer, c’était tout de même Lou.

Il se redressât a son tour, parcourant des yeux son corps parfait, une vrai déesse, et commençât lentement à faire glisser ses bas l’un après l’autre. Ses mains remontèrent alors lentement, effleurant seulement ses jambes, et ses lèvres les accompagnait. Arrivé au niveau de son bassin, il lui jetât un ultime regard, pour s’assurer que tout allait bien, et lentement, il fit glisser la dernière parcelle de vêtement qui le séparait encore du paradis. Sans attendre, il se débarrassât de son caleçon, et remontât sur son corps, la couvrant de baiser, effleurant du bout des lèvres sa poitrine. Il finit par à nouveau atterrir sur ses lèvres, et lui offrant un regard fiévreux, il fit glisser sa main droite sur sa cuisse, la faisant remonter le long de sa hanche.

Son visage glissant au creux de son cou, et avec une lenteur calculé, il prit enfin possession de son corps. Il poussât un petit gémissement d’extase. Il avait tellement fait monter la pression en lui, que c’était comme une libération. Tout son bas ventre fut parcourut d’un intense frisson. Il se mordit la lèvre pour s’empêcher d’exploser. Il glissât une main dans son dos, son visage enfouit dans sa belle crinière, son souffle chaud caressant sa peau, et avec douceur, il commençât un mouvement de va et vient, son cœur s’arrêtant de battre quelques seconde, alors que son esprit partait bien loin de toute cette réalité, pour monter toujours plus haut sur le chemin de l’extase.

La provocation... Il n'y avait que cela de vrai...Elle ne manipulait pas pour le plaisir... Enfin là si. Chaz était le seul à pouvoir éteindre la soif, l'envie qu'elle avait de lui et si cela entraînait le fait de l'aiguilloner un peu pour qu'il aille dans son sens, elle ne comptait pas s'en priver. Et puis... cela n'avait pas l'air de lui déplaire vu la passion avec laquelle il l'embrassa juste après qu'elle lui ait lancé sa provocation. Elle se laissa faire, se laissa emporter un peu plus loin dans le tourbillon dans lequel il l'entraînait de plus en plus sûrement. Et elle ne voulait pas que cela cesse.

Trop occupée à profiter de sa peau et de ses lèvres, elle ne fit pas vraiment attention au fait qu'il venait de dégrafer son soutient gorge. Elle rougit à peine quand elle le vit passer devant ses yeux à demi ouverts et quand il posa une main timide sur sa poitrine, elle laissa échapper un léger gémissement avant de mettre un peu plus de passion dans son baiser. Elle aurait voulu qu'il ne cesse de la caresser, quitte à mourir de désir pour lui. Mais... il finit par se redresser et elle ne pu s'empêcher de rougir en surprenant le regard qu'il posait sur son corps.

Elle l'aimait, c'était indéniable. Mais à quelque part, elle avait du mal à concevoir que celui pour qui elle brûlait avait été celui avec qui elle avait joué durant son enfance, qui l'avait protégé... Mais tout ce qu'il pouvait lui faire ressentir, tous les sentiments qu'elle lui portait ne lui laissaient pas le temps de penser. Elle se contenter de ressentir et de lui donner autant qu'il lui offrait. Après tout... n'était ce pas cela d'aimer? Avec un sourire, elle le contempla tandis qu'il lui retirait ses bas. Elle frémissait à chacune de ses caresses et quand il lui adressa un dernier regard avant de lui retirer son dernier sous vêtements, elle lui sourit, lui donnant inutilement son accord.

Elle ferma les yeux alors qu'il remontait le long de son corps. Les battements de son coeur s'étaient emballés depuis un moment déjà mais ils accélérèrent un peu plus, pressentant ce qui allait se dérouler. Le visage de Chaz au creu de son cou, elle le sentit prendre lentement possession de son corps. Elle laissa échapper un gémissement et se cambra pour l'avoir au plus près d'elle. Et tandis qu'il débutait un mouvement de va et vient qu'elle accompagnait du mieux qu'elle pouvait, elle fit glisser le bout de ses doigts le long de sa colonne vertébrale, alternant de temps en temps avec ses ongles.

Le coeur sur le point de s'arrêter sous le coup du plaisir, l'esprit en perdition, elle se laissa basculer dans un autre monde tout en ondulant sous ses mouvements.

Ce qu’il ressentait était à peine descriptible dans son esprit. Et pourtant, ce n’était encore rien, juste les prémisses du bonheur qui venaient peu à peu s’insinuer en lui, parcourant tout son corps, remontant le long de sa colonne vertébrale, pour exploser dans son cœur et dans sa tête. Ils y étaient enfin, l’un dans l’autre, chacun donnant une part de lui, pour appartenir à l’autre, leurs corps fusionnant pour ne plus faire qu’un. Lorsqu’il la sentit se cambrer sous son corps, il glissât une main au creux de ses reins, l’accompagnant lentement de sa main, qui se crispait sur sa peau chaque fois qu’une bouffée de chaleur lui montait à la tête.

Il était bien loin de cette réalité, ce monde qui l’entourait. La seule chose qui le rattachait c’était elle, ses mains glissant dans son dos, ses ongles se crispant parfois, lui arrachant un léger soupir. Son visage quittât le confort et la chaleur de son cou, ses lèvres parcourant sa peau, glissant sur sa mâchoire pour rejoindre les siennes, liant leurs langues avec douceur et sensualité. Sa main callé au creux de ses reins glissât à nouveau le long de sa cuisse, comme pour assurer sa prise.

La fièvre lui montait et déjà son mouvement accélérait, plus brusque alors qu’il se sentait s’envoler, plus rapide, plus intense, sa main se crispant à nouveau, pourtant, à nouveau, il tentât de se calmer, et ralentit à nouveau. Il voulait faire naître en elle un plaisir intense, une sensation qu’il voulait être le seul à lui faire connaître, l’extase suprême, celle de l’amour et de la passion combiné dans un même mouvement. Sa main relâchât sa cuisse, glissant à nouveau sur son corps, mais toute gêne avait disparut de son touché. Il était plus précis, plus… Lui même, mais il était pourtant bien différent de d’habitude, il était amoureux tout simplement.

Variant la cadence, il se donnait au maximum, accueillant ses gémissements comme une offrande. Il devait mordre sa lèvre pour ne pas se laissait emporter, poussant seulement un gémissement lorsque la tension se faisait trop forte. Décollant son buste du sien pour prendre appuis sur ses avant bras, il croisât son regard, ne le quittant plus, déposât juste un baiser d’une douceur infini sur la pulpe de ses lèvres, il s’écartât et l’admirât. Il n’était plus là, il était réellement au paradis avec la vue d’un ange sous les yeux.

Glissant a nouveau sa main au creux de ses reins, il accélérât a nouveau, Son bassin prenant les devant sur son esprit, les sensations de plaisir parcourant son bas ventre devenait indescriptible à mesure qu’il s’approchait de l’extase, devenant de véritable vague intense, ses gémissement se faisant plus rapproché, son cœur sur le point d’exploser d’amour pour elle, et lentement, il faisait en sorte de l’entrainer avec lui, vers cet endroit qu’on appelle l’éden…

Perdue... Enfin non... Noyée. Elle se noyait avec bonheur dans les vagues de plaisir qu'il faisait naître à chacun de ses mouvements, chacune de ses caresses. Les nerfs à fleur de peau, elle avait l'impression que toutes ses sensations étaient multipliées par dix... par cent... par mille... La main de Chaz au creu de ses reins agissait comme une ancre, la retenant au bord du gouffre dans lequel chaque mouvement menaçait de la projeter. Elle ne s'en plaignait pas et pliait son corps aux délicieuses contraintes qu'il y exerçait avec un talent... certain. Elle ondulait, frémissante, sous son corps, s'offrant le plaisir de faire naître des frissons le long de sa colonne vertébrale.

Jouer avec lui. L'amener là où il la guidait. Elle ne voulait pas qu'il soit en reste. Lui donner autant de plaisir qu'il le faisait pour elle. Au moment où leurs lèvres se joignirent, elle glissa ses mains dans ses cheveux, l'attirant un peu plus à elle. Dans le même temps, tandis qu'il faisait glisser sa main sur sa cuisse, elle entoura ses hanches de ses jambes, s'amusant de sentir la respiration de Chaz s'emballer un peu plus. L'instant d'après, il accélerait le rythme, lui arrachant un gémissement plus forts que ceux qui avaient déjà franchit la barrière de ses lèvres. Plaisir... Sa dernière once de lucidité partit allègrement se noyer dans la vague qui lui avait ravagé les sens.

Et pourtant... Il semblait que ce ne soit que le début. Elle frissonna, la vague de plaisir l'avait laissé un peu plus haletante. Les joues légèrement rouges, le souffle de plus en plus court, elle laissait Chaz jouer avec son corps, se pliant à chacun de ses mouvements. Lorsqu'il se redressa sur ses avants bras, elle laissa ses jambes glisser le long des siennes et recommença à onduler sous lui, accompagnant le moindre changement de rythme, la moindre chose visant à les amener toujours plus loin. A nouveau, il changea de rythme et elle s'adapta avec bonheur. Les vagues de plaisir se faisaient de plus en plus intense au fil des secondes.

Elle finit par se sentir partir, déconnectée de la réalité, le coeur en arrêt sous l'extase. Le corps tendu comme un arc, elle laissa échapper un long gémissement tandis qu'elle plantait ses ongles dans sa peau sans vraiment contrôler le geste. A vrai dire, elle ne savait vraiment pas où elle était. La seule chose qui lui importait vraiment, c'était Chaz et tout l'amour qu'elle lui portait... Enfin, ça c'était en théorie. En pratique, c'était le fait de réapprendre à respirer et le fait de refaire surface qui lui importait. Quand elle pu enfin dire quelque chose, elle murmura.

Lou -Je t'aime, Chaz.

Le paradis n’était rien comparé à ce qu’elle lui offrait. Il sentait son corps onduler sous le sien, elle suivait son rythme, s’adaptant à tous ses mouvements. Ils étaient en symbiose, deux pièces qui s’assemblaient à merveille. Lorsque ses cuisses enserrèrent son bassin, les sensations devinrent plus folles encore. Sa respiration s’accélérât brutalement alors qu’un gémissement s’échappait de ses lèvres, pour mourir à la base de son cou. La sentir frissonner sous ses assauts n’était que pur bonheur, il redoublait alors d’attention pour elle.

Toutes ses sensations étaient décuplées. La moindre caresse le faisait vibrer de plaisir, elle avait un pouvoir sur lui… Le simple fait qu’elle suive ses mouvements le rendait fou, elle était parfaite. Lorsqu’il croisât son regard, son cœur fit à nouveau un bond. Elle était tellement belle… Et elle était à lui. Il sentit les jambes de Lou glisser le long de son corps pour venir se reposer sur le lit, alors qu’elle l’accompagnait à nouveau à merveille. Sa main glissé au creux de ses reins ; il la maintenait au plus prêt pour lui faire ressentir ce qu’elle lui faisait ressentir. Il sentait ses forces le quitter peu à peu, pourtant il faisait durer au maximum.

Lorsqu’il sentit qu’il ne tiendrait plus longtemps, son mouvement s’accélérât progressivement. Son souffle devint plus court encore, l’air lui manquait, et le manque d’oxygène ravageait son plaisir. Des vagues intenses venaient emplir son corps, et dans un dernier effort, il se sentit décoller. Une explosion au niveau de son cœur comme de son bassin. Le plaisir suprême. Son esprit venait de quitter son corps. Il la sentait sous lui, son corps tendu sous le plaisir, mais il l’avait emmené avec lui et elle flottait dans ses bras bien loin de là.

Il se laissât retomber avec douceur sur son buste, sa tête enfouie dans ses boucles brunes, tentant de reprendre sa respiration. Son cœur battait à tout rompre, et il tremblait légèrement. Tout deux réapprenaient à respirer ensemble, comme si cet acte ne les avait fait devenir qu’une personne à part entière.

Lou -Je t'aime, Chaz.

Lentement, il se laissât glisser sur le côté pour ne pas risquer de l’étouffer, mais il ne voulait pas perdre le contact aussi rapidement. Il l’attirât à lui, l’enlaçant d’un bras, et déposât un baiser sur son front, alors que sa tête bouillonnait encore de tant de sensations passées. Il ne voulait pas que son esprit redescende, il était bien la ou il était avec la femme de ses rêves. Il préférait laisser le reste pour plus tard. Pour l’instant seul leur amour lui importait, et il était bel et bien réel.

Chaz : Mi tambièn, querrida mia…

La respiration encore haletante, l'esprit perdu dans des brumes d'un plaisir passionné et pétillant, elle refaisait lentement surface, se fichant littéralement du poids de Chaz sur elle. Elle le trouvait même agréable, dernier vestige d'une étreinte des plus... pasionnées. Elle se sentait enfin complète, elle avait trouvé ce qu'il lui manquait. Son "vide" avait été comblé. Un sourire béat aux lèvres, elle fit glisser ses doigts sur sa peau. Frisson. Elle se mordilla la lèvre inférieure alors qu'il se décalait avant de la serrer contre lui. Taquine, portée par un mouvement, qui lui semblait naturel, elle se pressa contre lui, posant une jambe au travers les siennes avant de continuer à jouer avec sa peau.

Chaz -Mi tambièn, querrida mia…

Elle laissa échapper un rire heureux tout en se hissant à sa hauteur pour pouvoir l'embrasser tendrement. A quelques part, elle sentait que malgré ce qu'il venait de se passer, malgré leurs sens qui étaient à peine apaisés, sa faim de lui n'était pas totalement assouvie. Enfin non. Elle avait encore faim de lui. Elle voulait encore se perdre en lui et s'offrir autant qu'elle le pouvait. Mais si son esprit lui, bouillait d'envie de lui, son corps... était... rassasié. Elle soupira doucement avant de caler sa tête sur son épaule. Elle continua à jouer avec sa peau un petit moment avant de murmurer.

Lou -Merci Chaz... Merci de m'avoir attendu....

Nouveau sourire. Elle déposa ses lèvres sur sa peau et s'amusa à les faire courir sur les parcelles de peau qui lui étaient accéssibles sans trop bouger. Elle ajouta entre deux baisers.

Lou -Désolée de ne pas m'en avoir rendu compte avant...

Les battements de son cœur ralentissaient peu à peu. Il savourait son contact contre lui. Sa jambe posé entre les siennes, qu’il caressait du bout du pied. Une main glissé dans son dos la maintenait contre lui alors qu’il se laissait aller a fermer les yeux pour calmer sa respiration, gardant en mémoires ce pur moment de bonheur qu’elle venait de lui offrir. Le petit rire qu’elle lâchât ne pouvait signifier qu’une chose et cela le comblait de bonheur. Le baiser qu’elle lui offrit ne fit que renforcer se sentiment. Sa main libre glissât dans une caresse sur sa joue, lui offrant toute la tendresse dont il était encore capable. Il était épuisé, la fatigue se faisant ressentir dans chaque muscles de son corps, pourtant, il la désirait toujours autant, et les caresses qu’elle lui offrait ne faisait que renforcer se sentiment. Lorsqu’elle vint caller sa tête au creux de son épaule, il sentit son corps se détendre peu à peu. Les yeux levé au ciel, il savourait sa simple présence, ses gestes qui malgré la fatigue, arrivé à faire monter en lui un sentiment de désir.

Lou -Merci Chaz... Merci de m'avoir attendu.... Désolée de ne pas m'en avoir rendu compte avant...

Ses yeux se rouvrirent, et il eut un léger sourire. Il relevât son visage vers lui pour faire stopper ses baisers, et l’attirer un peu plus face à lui.

A nouveau il déposât un léger baiser sur ses lèvres, lui offrant un de ses sourires les plus radieux. Il était au comble du bonheur, ne voulant pas détacher ses yeux de son corps, de son visage. C’était la plus belle créature de l’univers et elle lui appartenait. Son esprit avait flotté un moment en apesanteur, la maintenant toujours contre lui, s’abandonnant totalement à leur amour, mais l’euphorie commençait à retomber lentement… Son esprit refaisait surface, et les nuages l’accompagnant avec. Pour l’instant, il ne voulait savoir qu’une seule et unique chose. Peut être la chose qu’il redoutait le plus pour l’instant. Les yeux dans le vague, ses doigts tortillant une de ses belles boucles noire, il lui demandât presque dans un murmure.

Chaz -Comment aurais-je pu faire autrement. J’ai su il y a bien longtemps que c’était toi et personne d’autre… Tu as pris le temps qu’il te fallait, mais l’important c’est que tu soit là maintenant, rien ne compte plus pour moi que ça…

Lou -Tu ne regrettes rien?

La question était partie d'elle même, même si Lou connaissait déjà la réponse. Non, il ne regrettait rien, c'était visible dans le sourire qu'il lui faisait. Cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas vu un tel sourire sur son visage. Elle était heureuse d'être la raison qui le poussait à sourire ainsi. A nouveau, elle céda à son euphorie et tout en riant, elle se glissa sur lui, posée à califourchon sur ses hanches, totalement inconsciente de l'effet que cela pouvait lui faire. Un sourire mutin aux lèvres, elle fit glisser ses mains sur sa peau, se repaissant lentement de son toucher. Elle avait encore faim de lui. Elle finit par se pencher sur lui et par déposer une myriade de baiser sur son cou... ses épaules...son torse. Elle jouait avec son corps d'une manière innocente pour elle qui le pensait trop fatiguée pour avoir d'autres réactions qu'un simple frisson.

Chaz -Lou ? Que comptes-tu faire ? Je veux dire… Tu comptes en parler… A tes frères ?

Elle interrompit son jeu, le temps de lui jeter un rapide regard. Puis, comme si rien n'avait été dit, elle reprit son jeu. Néanmoins, elle remonta lentement vers son cou et son oreille où elle glissa, ponctuant ses mots par une caresse ou un baiser.

Lou -Non... Pas... pour... le moment... Je... te... garde... pour... moi

Lou -Tu ne regrettes rien?

Comment aurait il pu regretter. S’il avait fallut attendre, c’était qu’il le fallait. Peut être cela aurait il été trop tôt tout simplement, rien ne pourrait jamais le lui prouver, mais l’important était le présent et comment il se déroulait, et non pas comment il aurait pu… Son rire respirait la joie, et il était heureux d’être à la base de cela. Elle grimpât alors sur lui, et déjà il sentait l’envie renaitre en lui. Ses caresses ne faisaient qu’attiser le feu qu’il avait éteint plus tôt pou le ranimer peu à peu. Elle ne devait pas être consciente de cela… Mais Chaz était un grand sportif, et avait une capacité à la récupération assez surprenante.

Ses yeux se fermèrent alors qu’elle déposait ses baiser dans son cou, penchant légèrement la tête pour lui laisser le terrain de jeu tout à elle. Chaque baiser ne faisait qu’augmenter son désir pour elle. Elle jouait un jeu dangereux, faisant naître de nouveaux frissons le long de sa colonne vertébrale. Un petit sourire sur les lèvres, mais il fallait cesser ce petit jeu immédiatement sous peine de raviver intensément la flemme. Et il fallait qu’il sache. Elle stoppât tout geste, et fit mine de ne pas avoir entendu, repartant dans son exploration. Remontant lentement vers son cou pour venir lui murmurer :

Lou -Non... Pas... pour... le moment... Je... te... garde... pour... moi.

Il se laissait totalement griser par ses baiser, et la fit basculer sur le dos, reprenant la position de dominant. Ses lèvres contre les sienne, il lui offrait un baiser emplis d’une fougue renouvelé. Il sentait l’envie revenir en lui, la fatigue s’effacer lentement… Mais il fallait qu’il se calme, elle ne devait pas être consciente de ce qui était en train de se passer, il ne voulait pas aller trop vite pour elle. Il quittât ses lèvres, la respiration à court et lui adressât un sourire accompagnée d’une caresse sur sa joue.

Il déposât un baiser sur son front avant de se lever, lui laissant tout loisir d’admirer son corps nu. La douche serait bienfaitrice, et calmerait ses ardeurs qu’il trouvait trop présente. La porte se refermât dans son dos, et il se glissât sous l’eau chaude. Son esprit vaguait déjà à de nouvelles étreinte… L’eau chaude apaisait ses muscles et il se détendait peu à peu. Il fallait qu’il respire sous peine de finir par exploser. Les mains plaqué contre le mur, l’eau coulant en cascade sur sa tête baissée, les yeux fermés, il reprenait lentement pied, et n’entendit pas la porte de la salle de bain s’ouvrir…

Le "rien" de Chaz sonna comme une sorte de consécration pour elle. Inconsciemment, elle avait eut peur qu'il lui en veuille d'avoir été aussi longue à se décider. Mais les sentiments qu'elle ressentait pour lui avaient longtemps été compliqué à comprendre. Certes, elle avait aimé sincèrement Loris. Elle ne pouvait pas le nier mais... son amour pour lui ne ressemblait pas à celui qu'elle ressentait maintenant pour l'homme dont elle parcourrait la peau de ses lèvres. Il avait été son protecteur, son ami... Quelqu'un qu'elle aimait passionément. Elle savait que désormais, c'était lui... ou personne d'autre.

La preuve... Elle ne se laissait pas de le toucher. Ils venaient à peine d'éteindre la flamme de leur désir mais elle sentait la sienne se raviver peu à peu, encore plus forte. D'où le fait qu'elle ne cessait de le toucher et d'explorer sa peau. Elle ne comprennait pas qu'elle le provoquait, assise ainsi sur ses hanches. Pour elle, ce n'était un "jeu"... pas très innocent, certes... Mais un jeu quand même. Elle laissa échapper un faux cri de frayeur quand il la fit basculer sur le dos avant de l'embrasser. Avec bonheur, elle lui rendit son baiser tandis que ses mains jouaient à nouveau avec sa peau.

Chaz - J’ai besoin d’une douche pour me remettre les idées au clair… Je ne serais pas long.

Avec un sourire amusé, elle l'observa alors qu'il était en train de se lever. Ses prunelles pétillèrent, gourmande. Il était à elle. Elle frémit alors qu'il disparaissait dans la salle de bain. A peine la porte se fut elle refermée qu'elle s'assit sur le lit, une mine de gamine privée de son jouet imprimée sur son visage. Elle le laissa profiter quelques minutes de sa douche avant de se lever discrètement et de se glisser dans la salle de bain embrumée. Elle l'observa un moment avant d'avancer de nouveau. Lentement, elle se glissa derrière lui, posant ses mains fraîches sur sa peau brûlante. Elle caressa un instant son dos avant de l'inviter doucement à se tourner vers lui.

Lou -Trop longue ta douche, Chaz.

Sans attendre de réponse, elle se hissa sur la pointe des pieds avant de l'embrasser. L'idée qu'elle aille trop vite avec lui ne lui traversait pas l'esprit. Elle agissait et savait ce qu'elle voulait. Et pour le moment... elle le voulait... lui.

L’eau chaude crépitait sur sa peau bronzée, détendant peu à peu ses muscles, mais son esprit restait lui en éveil. Il lui fallait tout de suite calmer ses ardeurs, ou il ne pourrait jamais supporter de rester avec elle. Pour l’instant une seule chose restait gravée dans son esprit. Elle, ses gestes, ses mouvements, son corps, ses baisers… Il relevât la tête pour recevoir l’eau en plein visage, fermant les yeux, secouant sa tête pour se sortir tout ça de son esprit. La vapeur commençait à emplir la pièce, et après avoir fait le vide dans sa tête, il commençait enfin à se détendre réellement. La tension qui s’était crée au niveau de son bassin s’apaisait enfin, et il pouvait à nouveau respirer normalement. Si elle lui faisait cet effet constamment, il lui faudrait du temps pour s’habituer à ne pas la dévorer sur place. Il se redressât, il lui avait dit qu’il serait rapide, et il venait déjà de perdre de longues minutes.

Soudain, un contact, un frisson. Il fermât les yeux, sentant ses mains fraiches se poser sur sa peau chaude. Immédiatement tous les efforts qu’il avait du faire pour se calmer disparurent. Elle le fit pivoter face à elle. A nouveau la tension faisait s réapparition, sa respiration s’emballait à nouveau. Il l’observait, n’osant même plus la toucher, il allait mourir d’amour pour elle. La voir ainsi est se dire qu’il fallait résister à la tentation de la toucher était une torture, mais elle semblait elle-même en redemander. Il l’observait d’un regard fiévreux alors qu’elle prenait la parole.

Lou -Trop longue ta douche, Chaz.

Elle se hissât alors sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur ses lèvres. Il la laissât faire, partageant avec douceur son baiser, sans poser ses mains sur elle. Peu à peu la tension se faisait plus forte. Il écartât son visage, dans un ultime effort visant à arrêter tout ceci, mais ces yeux croisèrent les siens, et sans retenu, il l’enlaçât de ses bras, l’embrassant avec une passion qu’il ne lui avait pas encore démontré quelques instants plus tôt. Il avait préféré rester dans la douceur, mais elle venait de réveiller la bête qui sommeille en chacun de nous. Une main glissée dans ses cheveux, maintenant son visage contre le sien, il la fit reculer pour la plaquer en douceur au mur, pressant son corps contre le sien, alors que sa main glissait sur sa hanche, remontant lentement vers sa poitrine pour glisser dans son cou. Cette fois, plus de retenue, seulement de l’amour, son envie prenait le pas sur son esprit, mais il n’en oubliait pourtant pas qu’elle était fragile. Certain de ses gestes se faisaient plus brusque, mais la douceur dans le touché restait de rigueur.

Elle l'embrassait tendrement mais se sentait à la fois vaguement énervée et carréement frustrée de voir qu'il ne bronchait pas. En fait, l'idée qu'il soit en train de tout faire pour se contrôler de ne pas la dévorer sur place ne l'effleurait pas le moins du monde. En elle, son esprit avait laissé place à quelque chose de plus... incontrôlable, de plus... passionné. Lorsqu'il écarta son visage, elle plissa le nez, les prunelles étincellantes de colère mais aussi d'autre chose qu'il su terriblement bien capter. Durant une seconde, elle eut un sourire victorieux alors qu'il l'enlaçait avant de l'embrasser fougeusement, la faisant violemment frissonner. Elle avait enfin la réponse à ce qu'elle cherchait inconsciemment depuis plusieurs minutes. D'un mouvement, elle pressa son corps contre le sien alors qu'il la faisait reculer pour la plaquer doucement contre le mur.

Le contraste de température la fit frémir alors qu'elle sentait la main de Chaz remonter le long de son corps avec une terrible accuité. Elle se mordilla la lèvre, laissant échapper un soupir plus proche d'un gémissement que d'autre chose. A nouveau, elle joignit ses lèvres aux siennes tout en glissant ses mains sur sa peau humide. Quelques instants plus tard, elle l'enjoignait délicatement mais fermement de rejoindre le mur. Les prunelles pétillantes, elle abandonna ses lèvres pour les faires glisser le long de son cou puis de son épaule qu'elle mordilla avec un rire léger. Elle lui lança un regard brûlant avant de partir à l'assaut de sa peau avec sa bouche. Elle s'amusa un moment avec la moindre parcelle de sa peau, éffleurant à l'occasion son intimité.

Quelques minutes plus tard, elle finit par s'écarter de lui. Un sourire mutin flottait sur ses lèvres tandis qu'elle attrapait le savon et lui disait d'une voix tranquille.

Lou -Tu te tournes que je te lave?

hj:

Il se laissait totalement emporter par sa fougue, la maintenant au mur de son simple corps, ses mains parcourant sa peau de par en par. Déjà son cœur s’emballait, la vapeur ne faisait que raccourcir sa respiration. Il la désirait plus encore… La chaleur sur ses muscles était parvenue à les détendre, il ne ressentait plus aucune fatigue, prêt à courir un marathon s’il le fallait, mais bien sur il y avait des choses bien plus agréables…Quelques minutes plus tard, elle lui fit rejoindre le mur à son tour. Le contact froid dans son dos le fit frissonner alors qu’un sourire parcourait ses lèvres. Il laissât sa tête partir en arrière alors qu’elle quittait ses lèvres pour faire glisser les siennes dans son cou.

Les yeux fermés, il savourait les vibrations qu’elle faisait naitre en lui peu à peu. Ses mains l’attrapèrent par les hanches pour la maintenir toujours serrée contre lui, alors qu’il laissait échapper un soupir lorsqu’elle le mordit. Il croisât son regard, elle semblait endiablée. A nouveau, elle parcourut chaque recoin de sa peau de ses lèvres, e faisant vibrer plus encore alors qu’elle effleurait ses parties intimes. Elle le rendait fou, fou d’elle, ses assauts plus sur chaque seconde, alors qu’il savourait tout simplement avec bonheur. Alors qu’elle s’écartait, il tentait de reprendre sa respiration, mais le sourire de Lou en disait long. Il la regardât l’air incrédule se saisir du savon avant de lui dire :

Lou -Tu te tournes que je te lave ?

Il laissât échapper un petit rire. Elle voulait jouer avec lui, ce n’était pas possible. Il la regardât faisant mine de réfléchir quelques secondes, avant de la saisir au poignet. D’un geste , il fit tomber le savon au sol, et avec un sourire des plus taquins, il murmurât simplement :

Sans attendre plus, il lui imposât son mouvement, la faisant à nouveau rejoindre le mur. Plus de fougue dans le geste, mais il protégeait son dos de ses mains pour qu’elle ne se fasse pas mal. Il fit mine de rejoindre ses lèvres, et alors qu’elle s’apprêtait à recevoir son baiser, il déviât le tir, et partit savourer son cou. C’était à son tour de savourer avec plaisir sa belle peau de pèche. Ses mains accompagnés ses baiser alors qu’ils glissaient sur sa poitrine, ou il s’attardât plus longuement qu’auparavant. Ses mains parcourait le moindre centimètre de sa peau, et alors qu’il remontait rejoindre ses lèvres, il laissât glisser sa main jusqu’à son intimité, la caressant lentement, mais fermement, pour lui faire atteindre un palier supplémentaire sur l’échelle du plaisir qu’il mettait en œuvre de lui offrir.

Sa taquinerie avait fonctionné. Simple provocation dont la seule destination était de lui laisser reprendre les rennes du jeu. Sans se débattre, elle le laissa attraper son poignet et faire tomber le savon au sol. De toute manière, elle s'en foutait littéralement de ce savon. Tout ce qui l'intéressait, c'était de savoir ce qu'il comptait faire après qu'il ait murmuré un simple non.

Elle n'eut pas à attendre bien longtemps avec un soupir ravit, elle le sentit la repousser vers le mur avant de lui faire croire qu'il allait l'embrasser. Elle laissa échapper un léger grognemment de mécontentement avant de frémir sous ses lèvres. Elle ferma les yeux sous ses caresses, se sentant bouillir de plus en plus. Elle s'était attendu à ce qu'il cherche à assouvir leur désir le plus... "rapidement" possible mais non... Avec plaisir, elle le sentait jouer avec sa peau comme elle avait joué avec la sienne quelques instants plus tôt. Et quand il fit glisser sa main jusqu'à son intimité, elle laissa échapper un râle de plaisir.

Elle s'abandonna à sa caresse, perdant un peu plus pied à chaque seconde qui s'écoulait. Les vagues de plaisir se firent de plus en plus intenses au fil des secondes, la laissant haletante et un peu plus folle de lui à chaque fois. Mais elle finit par attraper sa main et l'interrompre, un léger sourire aux lèvres tandis que son regard se plantait dans le sien pour lui dire "pas sans toi". Elle se pencha lentement vers lui pour l'embrasser tout en faisant glisser sa main vers son bas ventre. Quelques instants plus tard, ce fut à son tour de le faire vibrer.

Même s'il n'y avait plus qu'elle qui agissait à ce moment là, le sentir vibrer sous sa main, son visage caché au creu de son cou et son corps abandonné contre le sien, lui donnaient une autre version du plaisir et du désir. A quelque part, elle trouvait ça tout bonnement excitant de sentir que le plaisir de Chaz ne dépendant que du mouvement qu'elle faisait, alternant les rythmes. Elle jouait avec son corps et son plaisir avec délicatesse et envie. Elle allait pour déposer ses lèvres sur son épaule quand il attrapa sa main. Elle lui jeta un regard accusateur. Il la privait de son "jeu".

Mais son "jeu" à lui était plus... passionné et passionnant et en plus... il se jouait à deux. Un sourire appréciateur aux lèvres, elle le laissa maître de ses poignets tout en recevant avec passion son baiser. Néanmoins, dès que ses mains glissèrent le long de son corps, elle abaissa ses bras pour entourer son cou. Occupée par le baiser, elle suivait néanmoins attentivement le trajet des mains de Chaz sur son corps qui frissonnait et se pressait instinctivement un peu plus contre lui. Quelques instants plus tard, elle laissa échapper un soupir de plaisir en écho du sien, alors qu'il venait de prendre possession de son corps.

Avant de le rejoindre dans leur danse, elle fit en sorte que son autre jambe vienne entourer les hanches de Chaz. Elle le rejoignit alors dans ses mouvements qu'elle suivait le mieux qu'elle pouvait, ondulant, se cambrant à son rythme. Les vagues de plaisir ne tardèrent pas à ravager de nouveau son esprit qui perdit le pas sur son corps. Elle fit glisser ses ongles sur la peau fine du dos de Chaz tout en l'embrassant passionément.

Elle vibrait au rythme de ses assauts, se sentant partir un peu plus loin à chaqun de ses mouvements. Elle suivait leur danse avec intérêt, avec passion même. Elle soupirait, gémissant son plaisir le plus souvent, elle appréçiait le moindre des gestes de Chaz. Douceur ou passion... Un mélange ardent dont elle était déjà accro. Le ralentissement de la cadence lui permit de reprendre un peu son souffle, d'espérer un peu de répit dans leur recherche de l'accomplissement. Mais à peine eut il reprit ses assauts de manière plus... intense, elle laissa échapper un gémissement de plaisir qui fut à peine couvert par le bruit de l'eau. Elle était un instrument de musique sur lequel il jouait à la perfection.

Et elle ne s'en lassait pas. Son corps était en ébullition, son esprit complètement perdu dans son océan de plaisir et se disloqua totalement quelques instants plus tard alors qu'elle s'abandonnait totalement à lui, laissant échapper son prénom dans un gémissement. Son corps auparavant extremement tendu se relachâ d'un coup, alors qu'elle laissait aller son visage contre lui. Les yeux fermés, elle cherchait son souffle, alors qu'elle ne semblait pas vouloir redescendre. Mais il finit par la libérer et elle se laissa glisser le long du mur et de son corps. Quand ses pieds touchèrent le sol, elle vacilla un instant avant de retrouver son équilibre. Retour sur terre plutôt mouvementé. Mais les lèvres de Chaz et la douceur de son baiser prolongèrent son état béat. Elle se blottit contre lui, un sourire éclatant dansait sur ses lèvres. Elle resta ainsi un long moment, flottant entre deux mondes.

Elle finit par se détacher doucement de lui, et fit voler le savon jusqu'à elle.

Lou -Je peux?

Lorsqu’elle touchât le sol, il la retint au moment ou elle vacillait. Il était lui aussi dans un état second, son corps ne le portant que légèrement. S’ils maintenaient une cadence pareille, ils finiraient tout deux par mourir d’épuisement. Il restait là, appuyé contre son corps, de peur de flancher s’il s’en décollait. Il la serrait dans ses bras, lui offrant ses dernières forces, pourtant, il ne voulait rompre ce contact dont il avait longtemps rêvé. Elle finit tout de même par s’écarter légèrement de lui, faisant voler le savon à elle. Il quittât un instant ses yeux, laissant échapper un petit rire. Il acquiesça d’un signe de tête, un léger sourire en coin.

Il la laissât agir, son esprit totalement ailleurs. Il en profitait pour laisser glisser ses mains une nouvelle fois sur son corps, savourant avec délice ses courbes. Cependant il ne fallait pas que cela dure trop longtemps sous peine que son cœur explose. Il déposât à nouveau ses lèvres contre les siennes, avant de murmurer :

Il laissât échapper un petit rire alors qu’ils se rinçaient. Lorsqu’il sorti de la douche, il l’enroulât dans une serviette, avant de l’entrainer à nouveau dans la chambre. Il l’allongeât délicatement sur le lit avant de la rejoindre. Une caresse sur sa joue, accompagnée d’un simple sourire.

Il la prit alors dans ses bras, et poussât un soupir. Il tait reposé, son corps épuisé par sa belle. Il était aux anges, et tenait le plus beau dans ses bras.

Invité

Elle était épuisée mais provisoirement rassasié de lui. Néanmoins, elle ne pouvait s'empêcher de le toucher, comme s'il était l'incarnation de ce qu'elle avait désiré pendant longtemps sans pouvoir y mettre un nom ou une apparence.... En réalité, c'était ce qu'il était. Un rêve inconscient devenu réalité... Et quelle réalité! Doucement, ses mains parcouraient son corps, le contour du moindre de ses muscles, l'enduisant peu à peu de savon. Elle frémissait sous les mains de Chaz qui lui rendaient la pareille. Lentement, elle les sentait dévier vers autre chose mais, elle ne voulait pas. Une autre étreinte comme celle qu'ils venaient de vivre la laisserait morte d'épuisement.

Chaz -Si tu continues à me toucher comme ça, je vais finir par mourir...

Lou -Mais c'est le but, Chaz...

Elle éclata de rire tandis qu'il la rinçait. Elle le laissa prendre soin d'elle, l'emitouffler dans une serviette et l'entraîner de nouveau dans la chambre. Elle lui lança un regard taquin tout en sachant très bien qu'il n'y aurait rien de plus qu'un câlin. Avec bonheur, elle se blottit contre lui et posa ses lèvres sur les siennes.

Lou -Je t'aime aussi, mon ange.

Sans rien ajouter de plus, elle cala son visage sur son épaule et ferma les yeux, un sourire béa aux lèvres.

Le corps tranquillement reposé, cette sensation de béatitude qui parcourait sont corps. Que rajouter de plus à cela. Peut être juste, la plus belle femme du monde à ses côtés. C’était tout ce dont Chaz avait besoin pour être heureux. Peut importe ce qui l’entourait, peu importe ce qui allait arriver par la suite. L’important c’était elle. Il savait que leur futur ne serait pas simple. Ils devraient garder le secret sur cette relation un certain temps, et cacher ça à ses deux frères ne serait pas chose aisée. La famille ne l’accepterait certainement pas. Mais il n’en avait que faire. Peu importe les réactions qu’il en résulterait, il resterait sans broncher à ses côté. S’il le fallait même, il partirait avec elle à l’autre bout du monde. Il la tenait délicatement dans ses bras. Cela faisait quelques minutes déjà qu’elle s’était endormit, paisible, tel un ange. Mais lui avait eu du mal à trouver le sommeil. Comment l’aurait il put alors qu’il vivait déjà un rêve éveillé. Cela lui avait en effet permis de penser à tout cela. Des questions restées muette pour l’instant, mais dont il faudrait qu’ils parlent un jour. Pour l’instant, ils étaient bien loin de tout ça. Ce n’était que le début. Pourtant, il était persuadé que cela durerai. Pourquoi ? Tout simplement, quand vous rencontrez votre âme sœur, vous le savez de suite. C’est ainsi qu’il s’endormit, une main dans ses belles boucles, la tenant dans ses bras comme si plus jamais il ne la lâcherait.

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