[Flash: 1984] Give me an answer (Pv)

Quatre heures du matin... Elle se retourna pour la énième fois dans son lit. Pourquoi? Comment? Rien ne pouvait lui donner la réponse tant attendue. Même son insomnie ne voulait pas céder face à son épuisement... Et cela durait depuis qu'elle et son copain avaient rompu. Cette rupture avait rouvert le vide qui avait toujours été en elle, malgré sa relation fusionelle avec son ex. Il lui avait toujours manqué quelque chose malgré les sentiments qu'elle avait eut pour lui. Elle savait d'où venait ce vide, ou du moins, pensait le savoir. Et c'était à cause de cela qu'elle ne dormait plus... Son ex avait finit par le lui crier dessus, pour qu'elle le voit.

C'était d'ailleurs pour cela qu'ils avaient rompu. Elle lui avait aussi pointé son propre vide et l'avait exclu de sa vie. Adieu les sentiments sincères mais insuffisants. Ne subsistaient que les souvenirs, quelques regrets et... une certaine amitié mêlée de respect. Enfin... Se remémorer tout cela ne lui réglait pas son problème... Elle soupira en se redressant. Il fallait qu'elle aille chercher sa réponse... Là où elle était au lieu de l'attendre désespéremment... ou presque. La couverture et le drap volèrent tandis qu'elle se levait. Aveugle, elle se dirigea vers la salle de bain après avoir récupéré ses affaires préparées la veille en vue d'une sortie entre "copines".

Une douche rapide et hyper silencieuse plus tard, elle s'habillait avant de retraverser tout le dortoir sans bruit. Ce ne fut que lorsqu'elle fut dans la salle commune qu'elle s'autorisa à avoir de la lumière. Elle écrivit une lettre rapide à celle qui faisait office de meilleure amie, lui expliquant qu'elle était désolée pour son départ mais aussi, qu'elle devait la couvrir jusqu'à ce qu'elle revienne et qu'elle lui expliquerait tout en revenant. Elle soupira en remontant dans le dortoir pour déposer le parchemin près de son amie. Si Yuki avait encore été là, elle n'aurait même pas eut besoin de demander à ce qu'elle soit couverte. La jeune femme l'aurait fait... sans rien lui demander.

Elle finit par être dans le couloir, vide et sombre. Sans lumière, elle se dirigea jusqu'à l'un des passages secrets que Yuki lui avait montré. Elle bénit une nouvelle fois la jeune femme avant de s'engouffrer à l'intérieur des ténèbres du tunnel. Elle finit par parvenir hors de l'école, hors des barrières qui l'empêchaient de transplaner. Ni une ni deux, enveloppée dans sa cape, elle transplanna: direction la jolie ville de New York. Elle réapparu dans une ruelle sombre. La journée n'était pas encore terminée là bas. Sans aucuns problèmes, elle trouva un moyen de parvenir jusqu'à son but.

6 heures du matin, heure anglaise. Elle faisait face à la porte de Chaz, au dernier étage de l'immeuble où il habitait. Elle venait de frapper à sa porte et personne n'avait répondu. Elle plissa le nez en s'apputant dos au mur. Lentement, elle se fit glisser jusqu'au sol et s'enroula dans sa cape. L'attendre. Voilà ce qu'elle allait faire. Elle n'était pas venue jusqu'ici pour des prunes. Sans qu'elle le veuille, cette fois ci, elle finit par céder au sommeil.

Ce ne fut que lorsqu'elle entendit des bruits de pas dans l'avant dernière volée de marche menant jusqu'à l'appartement, qu'elle s'éveilla. Encore à moitié dans les brumes de son sommeil, elle se redressa, s'éveillant un peu plus au fur et à mesure que les pas se rapprochaient. Elle finit par découvrir son cousin... euh non, Chaz, en train de monter ou du moins de tenter de monter les escaliers, accompagné d'une blonde à la beauté refaite et d'une bouteille vide. Elle l'observait s'avancer sans rien dire, écoutant distraitement la blonde glousser et manquer de se vautrer sur les marches à chaque pas. Peu à peu, elle sentait sa réserve éclater en voyant un tel spectacle.. Mais le summum fut atteint quand elle fut littéralement bousculée par Chaz qui venait tout juste de coller un baiser sur les lèvres de l'autre avant de tenter d'ouvrir la porte.

Sans rien dire, elle lui jeta un regard accusateur et se faufilla pour atteindre les marches qu'elle dévala.

Elle avait sa réponse.

Encore une soirée au bar le plus proche, pour se noyer dans l’oublie. Les samedi soirs s’enchainaient, les bouteilles de Whisky aussi, tout comme les filles. Cela n’y faisait rien, il passait son temps à déprimer, oubliant seulement l’espace d’un instant, lorsqu’il se donnait a fond pendant les entraînements. Il avait pris cette habitude, fuir ses propres pensée en les noyant dans l’alcool, et pour la première fois de sa vie, il profitait de son charme et de sa célébrité, changeant de fille comme de chemise. Mais cela n’y faisait rien, elle était toujours présente dans ses pensées, lorsqu’il fermait les yeux, lorsqu’il finissait par se retrouver seul alors que la fille qui l’accompagnait finissait par sombrer dans le sommeil, et il culpabilisait d’agir ainsi. Pourtant, cela ne changeait pas ses habitudes, et à nouveau, ce soir là, après s’être enfilé une bouteille, avoir choisit une fille, il rentrait l’emmenant avec lui, pour une longue nuit. Nuit ? Enfin, à cette heure ci, on peut dire matinée. Il était presque six heures, et malgré les vapeurs d’alcool, ils avançaient tant bien que mal tout les deux.

6H00. Il poussât la porte du Hall d’entrée, et la jeune fille qui l’accompagnait, gloussait bêtement, mais il n’y faisait plus cas. Comment s’appelait-elle déjà ? Peut importe à vrai dire. Il allait la faire monter chez lui, lui donner ce qu’elle voulait, et demain, elle repartirait, comme les autres. Elles voulaient toute la même chose, le beau Chaz, la star dans leur lit. Peut importe, il lui donnerait son moment de gloire, et demain elle disparaîtrait de sa vie.

Il laissât la porte claquer dans son dos, l’attirant à lui, pour poser ses lèvres sur les siennes. Au moins quand il l’embrassait, elle cessait ses gloussements un instant. La tenant sous le bras, ils commencèrent à monter les marches, elle manquant de s’étaler de tous son long chaque fois qu’elle levait le pied. Bon lui, c’était pas mieux, il se tenait à la rambarde pour ne pas repartir en arrière. Ils arrivèrent enfin sur le palier de son étage après bien des péripéties, et de nombreux gloussements. C’est fou ce que ca pouvait l’exaspérer ça, mais bon, on fait l’impasse. A nouveau, il l’embrassât, sans regarder ou il allait, et percutât quelqu’un. Il avait tendu la main vers la porte, mais il jetât un coup d’œil, pour voir disparaître une chevelure brune, accompagné de jolies bouclettes.

Il ne mit pas longtemps à comprendre. Elle était la ? Mais que faisait-elle-la ? Et pourquoi partait-elle ainsi ? Sans le moindre mot a sa partenaire du soir, il la relâchât, et parti a sa poursuite dans les escaliers. Ce n’était peut être pas elle, il l’avait peut être rêvée comme bien souvent, mais il devait en être sur. Il dévalât les escaliers au risque de se rompre le cou en tombant, se tenant au mur pour maintenir sa stature, et la rattrapât par le bras dans le Hall d’entrée. C’était bien elle, et lorsque ses yeux, malgré la brume qui dansait devant, il eut un sursaut de joie au niveau de son cœur.

Chaz : Lou… Je…

Il n’y croyait tellement pas, qu’il ne savait plus quoi dire. Le moment ou il la reverrait, il se l’était imaginé de nombreuses fois, mais il était loin de l’avoir imaginé ainsi, complètement plein, et avec une fille sur les bras en prime. Les vapeurs d’alcool remontant dans son esprit, il ne savait même plus comment trouver les mots. Ses yeux plantés dans les siens, il réussit cependant à faire le clair un instant, et a articuler quelques mots.

Chaz : Lou... Tu fais quoi ici ? Qu'e... Qu'est ce que...

Non rien de plus, il avait la tête qui tournait, pourtant, il ne la lâchait pas du regard, conscient qu’elle pouvait disparaître d’une seconde à l’autre. En gros, il avait merdé. Mais pourquoi d’ailleurs, elle était avec Loris, il n’avait rien à se reprocher. Trop de question, trop de truc qui tournent, ne sachant que rajouter, il restât la planté face à elle, sans ajouter un mot, attendant simplement une explication a sa venue ici, et a sa réaction.

Les marches et les étages se succédaient sans qu'elle y fasse vraiment attention. Elle ne compta pas le nombre de fois qu'elle trébucha, manquant de finir sa course en contre bas. Elle s'en voulait de ce qu'était devenu Chaz. Il n'était plus que l'ombre de lui même et jamais elle ne l'avait vu boire ou du moins boire autant. Elle savait qu'elle même en était la cause profonde. Elle et l'amour qu'il lui portait et plus elle descendait et plus elle s'en voulait. Et puis... même si elle ne le réalisait pas encore vraiment, elle souffrait de l'avoir vu avec cette fille qui n'avait pas cessé de glousser jusqu'à ce qu'ils parviennent à l'étage.

Les gloussements l'avaient énervé, au point de lui donner envie d'égorger sur place la blonde et de pourrir Chaz pour avoir choisit cette fille... Comment pouvait il faire cela? Elle était trop vulgaire... trop... tout. Le fait qu'il le faisait pour l'oublier lui passait totalement à côté. Tandis que les images de lui en train d'embrasser la blonde refaite la secouaient au point de lui donner l'envie de vomir. Pour elle, il l'oubliait dans l'alcool. Mais jamais... il n'aurait pu la remplacer par "ça". Et pourtant... Il l'avait fait. Combien de fois? Combien de filles? Elle frémit de dégoût et de chagrin.

Elle allait sortir et se retrouver dans la rue lorsqu'il l'arrêta en l'attrapant par le bras. Elle retint juste à temps le réflexe de lui arracher son bras. Au moins, il l'avait reconnue... A moins qu'il l'ait poursuivit sans vraiment savoir que c'était elle.... Impossible à dire. Vive, elle se retourna pour lui faire face, le regard brillant et perçant mais non accusateur. Elle ne pouvait pas l'accuser de boire... ni de... coucher avec une autre. Elle n'avait pas le droit, il ne lui devait rien et encore moins... la fidélité.

Chaz -Lou... Je...

Pas de réponse. Au moins, il parvenait à lui dire son nom malgré tout l'alcool qui imbibait probablement la moindre de ses cellules. Elle ne broncha pas vraiment, le laissa faire le clair.

Chaz -Lou... Tu fais quoi ici? Qu'e.. Qu'est ce que...

Les prunelles bleutés flamboyèrent. Durant un instant, elle eut envie de déverser sur lui toute sa colère, toute sa douleur de le voir ainsi mais encore plus, de l'avoir vu avec elle. Elle finit par lâcher, sentant qu'il attendait une réponse.

Lou -Et bien... Je venais te voir mais visiblement... T'es bien trop occupé. Retourne la voir et ne t'en fais pas pour moi, j'vais parvenir à rentrer.

Sans rien ajouter, elle s'écarta de lui et lui tourna le dos et s'avança vers la sortie.

Lou -Et bien... Je venais te voir mais visiblement... T'es bien trop occupé. Retourne la voir et ne t'en fais pas pour moi, j'vais parvenir à rentrer.

Les mots raisonnaient dans sa tête, mais il avait du mal à les relier entre eux. Il ne comprenait pas son comportement, et les effets de l’alcool ne l’aidaient pas à réfléchir plus longtemps. Trop de questions se bousculaient dans son esprit sans qu’il parvienne à leur donner une réponse. Tout d’abord, elle était là, ça il l’avait bien remarqué, mais pourquoi ? Pour le voir simplement, rien de plus ? Et surtout pourquoi avait elle cette réaction envers lui. Etait ce réellement ce qu’il ressentait ? De la jalousie ? Venant d’elle s’était impossible, du moins c’est ce qu’il pensait. Il n’imaginait pas une seconde qu’elle ait pu venir le voir pour autre chose que pour lui parler, simplement. Il était tout de même tôt pour venir simplement discuter, mais il avait du mal à réfléchir sur l’instant. Il se devait pourtant de faire ressortir ses questions qui tournaient à lui en donner mal à la tête. Il essayât de faire le clair une seconde, pour pouvoir réussir à s’exprimer autrement qu’avec des borborygmes.

Chaz : Lou pourquoi tu réagis comme ça ?

Mais la réponse à l’ instant même lui semblât évidente. Ce ton dans sa voix, cette façon de parler de l’autre qui l’attendait en haut des escaliers. Tien elle avait du s’endormir contre la porte depuis. Il avait planté ses pupilles qui pouvaient sembler vitreuse dans celle de celle qu’il aimait, car oui malgré tout ses efforts pour l’oublier, personne n’avait réussit à trouver la même place dans son cœur. Il était tout à elle, et il comprenait qu’il ne pourrait jamais en être autrement. Pourtant, il sentait comme un reproche au fait qu’elle le trouve dans cet état. Il ne put s’empêcher de reprendre la parole avant qu’elle ne le fasse.

Chaz : Lou, tu crois quoi ? Que je suis comme ça par plaisir ? Si je fais ca c'est... Tu sais très bien Lou. Penser à toi ca me fait souffrir, et c'est tout le temps. J'ai le droit d'essayer d'oublier que je ressens pour toi un sentiment que je devrais pas ?

A nouveau, ses sentiments le débordaient. Il n’aimait pas se sentir ainsi, car il l’as désirait tellement, et pourtant, il se devait de ne pas la toucher, de rester loin d’elle pour la protéger de ses propres réactions. Il l’avait prouvé déjà à plusieurs reprises, qu’en sa présence il ne contrôlait plus rien. Par deux fois, il l’avait embrassé, sans vraiment se rendre compte que ce qu’il faisait n’était pas acceptable. Son cœur était déchiré entre l’amour qu’il lui portait, et la protection qu’il devait lui apporter. Et puis il s’en voulait maintenant d’avoir dit ça. Elle le savait, pas la peine de le lui répéter. Il se dégoutait lui même d’avoir des pensées pareilles. Ces idées malsaines qu’il tentait d’effacer à grand renfort d’alcool et de filles. Pourtant, il l’aimait, il était fou d’elle, mais ce qui le rendait malade c’était l’idée de lui imposer ça alors qu’elle… Non ne pense pas ça Chaz…

Loin... C'était tout ce qu'elle voulait. Etre loin de lui pour ne plus voir ce qu'il était devenu par sa faute. Merlin... Elle le voyait d'autant plus qu'il lui faisait face. Maintenant, elle comprennait beaucoup mieux pourquoi il ne lui avait plus donné de ses nouvelles durant tout ce temps. Obnubilée par son envie de partir loin d'ici, loin de lui, ce fut à peine si elle l'entendit lui demander pourquoi elle réagissait ainsi. Peut être parce qu'il l'avait bousculé comme si elle n'existait pas... Ou peut être parce qu'elle avait mal ou parce qu'elle était tout bonnement inquiète ou... Jalouse.. Oui oui, jalouse de le voir avec une fille qui ne le méritait pas et qui avait tout sauf un semblant de classe

Elle ne pouvait pas croire que c'était une telle "chose" qui la remplaçait près de Chaz... C'était un juste retour des choses. Lui avait eu du mal en la voyant avec son ex, elle réalisait qu'elle souffrait en le voyant avec une autre. C'était dur de réaliser cet état de fait. Et elle comprennait d'autant plus la "déchéance" de Chaz. Quand il la rattrapa, elle fut surprise de la violence de son geste. Aussitôt, ses prunelles se firent accusatrices tandis qu'elle s'écartait de lui dans un mouvement rapide mais gracieux.

Elle évita de lui faire remarquer qu'il lui avait fait mal. Elle planta son regard dans le sien puis l'écouta et au fil des mots du jeune homme, son regard s'assombrissait.

Chaz -Lou, tu crois quoi ? Que je suis comme ça par plaisir ? Si je fais ca c'est... Tu sais très bien Lou. Penser à toi ca me fait souffrir, et c'est tout le temps. J'ai le droit d'essayer d'oublier que je ressens pour toi un sentiment que je devrais pas ?

Elle frémit et resta un instant silencieuse avant de lâcher de but en blanc.

Lou -"Madre de Dios, Chaz! Dis tout de suite que c'est de ma faute! Tu crois que ça ne me fait rien de savoir que tu souffres? Tu crois vraiment que je suis heureuse quand je te vois dans cet état avec une fille qui te mérite même pas? Je pensais que tu allais te battre, Chaz! Mais au final... Tu bois pour m'oublier. Mais putin, demande un sort au lieu de te détruire! Oublie moi pour de vrai, si ca peut te faire vivre!"

Adieu sa compréhension. Même si elle venait de faire preuve d'impulsivité, elle ne regrettait pas ce qu'elle venait de lui dire..

Lou -"Madre de Dios, Chaz! Dis tout de suite que c'est de ma faute! Tu crois que ça ne me fait rien de savoir que tu souffres? Tu crois vraiment que je suis heureuse quand je te vois dans cet état avec une fille qui te mérite même pas? Je pensais que tu allais te battre, Chaz! Mais au final... Tu bois pour m'oublier. Mais putain, demande un sort au lieu de te détruire! Oublie moi pour de vrai, si ca peut te faire vivre!"

Cette fois la jalousie dans son ton se fit sentir plus intense, il ne pouvait plus avoir aucun doute. Alors elle était vraiment jalouse? Mais... Pourquoi donc? Il était totalement perdu. Pourtant il ne pouvait s’empêcher de ressentir un léger pincement au cœur, lui laissant rêver a une éventuelle… Non, il ne pouvait pas se le permettre. Il se rendait compte à l’ instant même que tout les efforts qu’il avait mit en œuvre pour effacer ses sentiments envers elle n’avait été qu’un pur échec. Il avait envie de pleurer, de la serrer contre lui, de se faire pardonner, pourtant, il n’avait commit aucune faute. Il l'attrapât par le bras et la ramenât vers lui.

Chaz : Mais tu t’attendais à quoi ? Tu voulais que je reste à me morfondre tout les soirs pour toi ? C'était trop dur pour moi... Je te vois partout, dès que je ferme les yeux, je ... Lou j'avait besoin de me changer les idées.

Il ne savait pas pourquoi, mais il ressentait le besoin de se justifier face a elle. Il souhaitait qu’elle comprenne sa réaction même si elle avait été totalement idiote, car jamais rien n’aurait pu l’effacer de son cœur. Il s'approchât d'elle et dans un murmure repris. Son ton avait plus semblé agressif, mais il était sortit tout seul, il ne voulait pas lui faire porter la faute de sa propre connerie. Il parvint cependant à apaiser le ton de sa voix avant de reprendre.

Chaz : Tu comprends pas que t'aimer me détruit. Que je peux pas vivre avec ca sur le cœur? Je...

Mais il n'avait plus de mot qui venait a l'esprit, tout était flou. A croire qu’il ne pouvait pas effacer ce qu’il ressentait, que c’était encré au plus profond de lui, mais qu’en contre partie, il n’arrivait plus a les exprimer. Les mots restaient bloqués dans sa gorge, emmêlée dans son esprit. C'est à ce moment la que la fille qui l’avait raccompagné chez lui réapparut. Elle passât la tête par-dessus la balustrade, elle semblait exaspérée.

" Chaz, tu fais quoi, Vien laisse là celle là."

Chaz : Ta gueule, barre toi si t pas contente.

Il C'était retourné vers elle, le regard noir, sa colère prenant le dessus. Il essayait de comprendre, de savoir ce que Lou, une perfection à coté d’elle, et elle venait l’ouvrir, au risque de remonter un peu plus Lou contre lui. Se retournant vers Elle, et plantant son regard dans le sien, il lui dit le plus sincèrement possible.

Chaz : Lou pardonne moi, mais je ne peu pas continuer à t'aimer ainsi. C'est... Lou...

Il l’aimait le mot était lâché. Bien sur elle le savait, mais le fait de le prononcer pour lui rendait la chose encore plus réelle et douloureuse. Sans un mot de plus, il l'attrapât par les épaules, la pressant contre son corps. Il aimait ce contact avec elle, la sentir a nouveau près de lui, le comblait de bonheur, pourtant ses larmes le submergèrent, et il les laissât glisser sans retenu sur sa peau douce et délicate.

Décidément, il avait comme grand credo de l'attraper par le bras pour la ramener à lui. Où était passé la délicatesse dont il avait toujours fait preuve envers elle? Envolée, c'était visible... Pourquoi? Parce qu'elle était venue? Parce qu'il avait trop bu? Elle n'en savait rien et ne voulait pas savoir. Elle se retint néanmoins de lui dire qu'il était foncièrement désagréable, presque violent. Elle ne voulait pas ajouter de l'huile sur le feu, empirer cette crise qu'elle n'avait pas demandé.

Elle s'était imaginée venant le voir et avoir une discution des plus normales avec lui. Elle s'était vue avoir la réponse à sa question de manière normale et non brutale. Elle plissa le nez tandis qu'il lui parlait.

Chaz -Mais tu t’attendais à quoi ? Tu voulais que je reste à me morfondre tous les soirs pour toi ? C'était trop dur pour moi... Je te vois partout, dès que je ferme les yeux, je ... Lou j'avais besoin de me changer les idées.

Blessure. Il était aggressif, blessant. Il lui renvoyait le tableau de ses propres fautes... Mais elle n'avait pas demandé à souffrir en le voyant avec cette fille... Elle n'avait pas demandé à ce qu'il l'aime au point de se détruire... Elle n'avait pas voulu que... Elle n'avait rien voulu, sauf qu'il reste près d'elle. Mais elle avait comprit pourquoi il était partit... et naïvement, elle s'était imaginée que cela avait suffit. Visiblement... non. Et elle s'en voulait.

Chaz -Tu comprends pas que t'aimer me détruit. Que je peux pas vivre avec ca sur le cœur? Je....

Elle baissa les yeux, les sentant se remplir de larmes tandis qu'elle réalisait qu'elle l'avait détruit. Tout ce gâchi était de sa faute, de son unique faute.... Et elle ne savait pas quoi faire pour tout réparer... pourtant, elle le souhaitait.... Et pourquoi pas faire qu'il ne l'aime plus si cela le détruisait? Lorsque la fille se pointa, elle lui lança un regard glacial et franchement hostile. Elle lui piquait Chaz, elle n'allait pas non plus la faire chier alors qu'elle le voyait probablement pour la dernière fois?!

La réaction de Chaz lui arracha l'ombre d'un sourire mais les paroles qui suivirent lui arrachèrent un peu plus le coeur. Elle se sentit mourir dans ses mots et sans qu'elle ne le veuille, elle se mit à pleurer tout en murmurant.

Lou -"Tu veux quoi Chaz? Que je disparaisse de ta vie? Que je ne sois plus là? Je ne comprends pas. Je sais que ça te détruit, que je te détruis peu à peu, si tu savais combien je m'en veux... pardonne moi, Chaz..."

L'instant d'après, elle était contre lui. Elle l'avait laissé l'attirer à lui, avide de se retrouver dans ses bras. Cela lui avait tellement manqué. Elle laissa échappé un gémissement d'animal blessé avant de se blottir un peu plus contre lui.

Lou -Chaz... Pardonne moi...

Lou -"Tu veux quoi Chaz? Que je disparaisse de ta vie? Que je ne sois plus là? Je ne comprends pas. Je sais que ça te détruit, que je te détruis peu à peu, si tu savais combien je m'en veux... pardonne moi, Chaz..."

Ses mots le frappaient en plein cœur. Non ce n’était pas ce qu’il voulait. Ils étaient pourtant emplis de vérité. Il souffrait de son amour, il souffrait de sa présence, mais en contre partie, il souffrait tout autant de ne pas l’avoir à ses côtés. Il était déchiré entre son cœur qui lui disait de la garder près, de lui donner tout l’amour qu’elle méritait, et sa tête qui lui disait de fuir le plus loin possible. Pourtant, seul son cœur arrivait a prendre le contrôle. Il avait essayé, il avait tenté de se tenir éloigné, mais le seul résultat en avait été la souffrance, que ce soit pour lui comme pour elle. Elle avait cependant tort dans une seule chose, et il ne pouvait lui laisser croire cela. Ce n'était pas elle qui le détruisait, c'était lui même qui se détruisait tout seul.

Lou -Chaz... Pardonne-moi...

Chaz : Lou, ne dit pas ça, ce n'est pas toi qui me détruis. Je me détruis tout seul. Parce que je voudrais ne pas ressentir ça. Je voudrai m'arracher le cœur... Lou... Tu n'as pas à t'excuser, c'est moi qui...

Qui quoi ? Difficile à dire, du moins, il ne pouvait pas se le permettre. C’était lui seul qui s’infligeait cette souffrance, et il savait qu’il aurait beau boire a en rouler par terre, et ramener toute les filles de l’univers chez lui, il ne pourrait jamais l’effacer de son cœur. Il laissait silencieusement ses larmes rouler sur ses joues, tentant désespérément d’essuyer les siennes du bout des doigts. Il laissât glisser sa main sur son beau visage, un pincement au cœur. Il fallait qu’il arrête, il le savait cela ne le mènerait a rien. Il n’avait qu’une envie, mais il fallait la combattre, voilà pourquoi il tentait vainement de l’éloigner de lui. Il fermât les yeux un instant, et sans vraiment s’en rendre compte, il voulait la repousser, l’éloigner, trouver une raison, quelque chose qui la blesserait peut être au point qu’elle ne voudrait plus le revoir. Cette raison, il l’avait, il savait que ses mots ne seraient pas tendre, mais c’était la souffrance en lui qui s’exprimait, et non réellement lui. Il se reculat un peu, gardant prise sur ses bras avant de reprendre.

Chaz : Tu oublie ton petit copain dans toute cette histoire. Il est pas venu t'accompagner ? Ca te dérange apparemment que je sois avec quelqu'un, t'aurait pas du venir seule.

Il s’en voulait déjà d’avoir sortit ces mots, ils n’avaient qu’un seul but, la remonter un peu plus contre lui, pour que ce soit elle qui prenne la décision de le fuir et non l’inverse. Ainsi ce serait lui qui en souffrirait e non elle. A cet instant précis, l’autre revint a la charge, lui soutirant un soupir exaspéré.

"Bon Chaz, tu Vien oui ? Ou je m'en vais?"

Chaz : Tu sais quoi? Viens-la. Tu vois la porte, tu la prends et tu reviens pas.

Il lui lançât un regard noir, lui faisant comprendre qu’elle n’avait pas le choix. Face a Lou elle ne faisait pas le poids, et même si elle devait l’abandonner dans quelques minutes, il n’aurait plus le cœur a rien a part se morfondre, alors autant qu’elle s’en aille. Elle lui jetât un regard outré avant de passer la porte en courant, étouffant un sanglot. Il n’avait pas voulut la faire souffrir, mais il n’avait plus qu’une chose en tête rien d’autre ne lui importait.

Chaz : Lou je t'en pris, essaye de me comprendre. Je... Je t'aime, et je sais que ce ne sera jamais réciproque... Et c'est ca qui me détruit complètement...

Cette fois, il la lâchât complètement, se reculant, lui laissant le choix. Il baissât la tête, fermant les yeux, ne retenant plus les larmes qui roulaient à torrent sur ses joues. Il avait peur, peur de la perdre, mais la faire souffrir serait encore plus insupportable. A choisir entre deux souffrances, autant choisir la moins pire.

Chaz -Lou, ne dit pas ça, ce n'est pas toi qui me détruis. Je me détruis tout seul. Parce que je voudrais ne pas ressentir ça. Je voudrai m'arracher le cœur... Lou... Tu n'as pas à t'excuser, c'est moi qui...

Elle retint un soupire. Elle sentait sa souffrance et cela s'ajoutait à la sienne. Et peu à peu, cela devenait trop intense. Elle n'en pouvait plus de le voir dans cet état, de le sentir lutter entre sa raison et son coeur. D'autant plus qu'elle ne parvenait pas à trouver la manière de lui dire ce pourquoi elle était venu. La situation se compliquait de plus en plus sans qu'elle puisse y faire quelque chose. Blottie contre lui, fermant à demi les yeux sous le contact de ses doigts tentant d'essuyer ses larmes. C'était agréable, comme une touche de douceur dans le capharnaüm de leurs émotions. Mais elle finit par murmurer.

Lou -"Tu te leurres toi même, Chaz. Je ne serais pas là, tu ne serais pas dans cet état. Sois réaliste".

Chaz -Tu oublies ton petit copain dans toute cette histoire. Il est pas venu t'accompagner ? Ca te dérange apparemment que je sois avec quelqu'un, t'aurais pas du venir seule.

Elle s'attendait à tout... Sauf à des telles paroles. Chacun des mots qu'il venait de pronnoncer mais surtout, la violence qu'ils portaient lui transpercèrent le coeur. Elle trésaillit et tenta de se reculer mais il continuer à la tenir. Pourquoi? Il ne voulait pas qu'elle parte? Elle ferma les poings. Cela faisait déjà quelques temps qu'elle était célibataire. Pourquoi? Comment? Cela ne le regardait pas. En revanche, elle parvint à dégager un bras avant de le giffler. Elle n'avait même pas prit le temps de réfléchir à la portée d'un tel geste. Mais le fait qu'il souffre ne l'excusait pas. Elle murmura entre ses dents, juste avant que sa copine ne se pointe à nouveau.

Lou -Je ne te permets pas, Chaz! Dis le si tu veux que je parte, mais jamais tu n'as eut le droit de me parler ainsi. Lâche moi.

Elle le laissa se débrouiller avec sa conquête du soir et ne réagit même pas à la manière dont il la chassa. C'étaient ses problèmes, pas les siens. Elle se contentait de l'observer attentivement sans parvenir à regretter son geste. Elle ne l'avait pas frappé fort, voulant simplement "marquer le coup" pour qu'il comprenne que jamais, il n'aurait dû lui parler de cette manière. Elle lui en voulait d'avoir mit son ex sur le tapis pour l'atteindre elle. Il avait voulu sciemment lui faire du mal. Et c'était cela qu'elle ne supportait pas.

Chaz -Lou je t'en prie, essaye de me comprendre. Je... Je t'aime, et je sais que ce ne sera jamais réciproque... Et c'est ca qui me détruit complètement...

Il la lâcha. S'en suivit un long moment de silence pendant lequel elle l'observa pleurer sans bouger ni dire un mot. Dans sa tête résonnaient ce qu'il venait de lui dire. Il se trompait sur toute la ligne, c'était l'idée qui s'imposait peu à peu à son esprit. Elle trouvait le moyen pour lui dire ce qu'elle venait faire chez lui, à une heure pareille. Elle finit par se décoller du mur et s'avancer vers lui. Délicatemment, elle glissa sa main sous son menton pour qu'il relève la tête. Elle lui sourit doucement et murmura.

Lou -Tu te plantes sur toute la ligne, Chaz Almadovar.

Sans rien ajouter de plus, elle déposa doucement ses lèvres sur les siennes, lui disant de manière détournée ce qu'elle était venue lui dire, la confirmation de quelque chose qu'elle avait obtenu en le voyant avec une autre. C'était lui... Et personne d'autre. Elle finit par se reculer en rougissant légèrement. Elle eut un sourire timide avant de susurrer.

Lou -Je...

Elle tentait de se dégager de son étreinte, mais il ne voulait pas la lâcher. Il savait que ses mots l’avaient blessé, il savait qu’il n’aurait pas du, pourtant s’était sorti tout seul. Il s’en voulait déjà, mais il ne voulait pas la lâcher, car il avait peur de la voir disparaître a jamais. Elle réussit cependant à se libérer une main, et le giflât. Sa tête semblât cogner un instant, il était plus abasourdi qu’autre chose, mais après tout, il l’avait mérité.

Lou -Je ne te permets pas, Chaz! Dis le si tu veux que je parte, mais jamais tu n'as eut le droit de me parler ainsi. Lâche-moi.

Il sentait toute sa colère dans sa voix, et il la lâchât, portant une main à sa joue, la fixant d’un regard embué de larme. Il venait de mettre toute les chances de son côté pour qu’elle s’enfui et disparaisse a jamais. Avec peu de douceur, il demandât à la fille qui l’avait accompagné ce soir de partir. Lorsqu’il reprit la parle, on pouvait sentir les sanglots dans sa voix, l’importance de se souffrance vis-à-vis d’elle, mais aussi a quel point il l’aimait.

Lorsqu’il la lâchât, il avait l’impression que le monde s’écroulait autour de lui. Bien sur il avait toujours su que cela ne serait jamais réciproque, mais le fait de prononcer les mots rendait las chose plus réelle. Il laissait les larmes couler à flots, n’osant plus la fixer, le visage baisé, les yeux fermés pour éviter de voir le monde tomber. Il la sentie se rapprocher, mais il gardait les yeux clos, ne voulant pas affronter son regard. Lorsqu’il sentit sa main relever son menton, il fut parcourût d’un frisson, mais il se laissât faire. Lentement ses yeux s’ouvrirent, et se plongèrent dans le bleu.

Lou -Tu te plantes sur toute la ligne, Chaz Almadovar.

Pour lui, cela n’avait aucun sens, il n’avait pas compris. Il l’avait entendu pourtant, mais c’était comme si une carapace invisible s’était construit dans son esprit, pour ne pas entendre se genre de chose, car il était évident que cela ne pouvait être qu’impossible. Lorsqu’elle déposât ses lèvres sur les siennes, ses yeux se fermèrent instinctivement, son cœur palpitant dans sa poitrine. Pourtant lorsqu’elle se reculât, il ne comprenait plus ce qui venait de se passer. Comment avait il pu encore une fois céder et lui infliger cela. Ses yeux se troublèrent, et il reculât d’un pas. Il fallait qu’il s’éloigne, il fallait qu’il soit loin, car la preuve était là, il ne pourrait jamais se retenir d’agir ainsi.

Un pas de plus en arrière, les questions se bousculaient dans sa tête. Mais soudain, une petite lumière apparut dans sa tête, et la situation reprit tout son sens. Ce n’était pas lui, non c’était elle qui avait agit. Il n’avait pas bougé, il l’avait simplement laissé faire. Cela voulait donc dire que. Il reposât son regard sur elle, une étrange lueur dans le regard. Il se rapprochât à nouveau d’elle, d’un pas hésitant. Il contemplât son visage, faisant glisser sa main sur son visage. Il passât l’autre main dans ses boucles noires, son cœur s’accélérait progressivement, a l’idée que cette fois, ils seraient deux et non plus seul à agir, tout deux, leur cœurs battant à l‘unisson.

Lentement, il rapprochât son visage du sien, et déposât ses lèvres sur les siennes. A ce contact, son cœur cessât cette fois tous battements. Il laissât glisser une main dans son dos, pour la serrer contre lui, la sentir partager se baiser. La tête lui tournait, alors qu’il laissait sa langue caressait celle de Lou, lentement, se délectant de chaque secondes. Lorsqu’il s’écartât, il reprit son souffle, ne la quittant pas du regard. Aucun mot ne lui venait, et déjà il n’avait qu’une envie. A nouveau, il plongeât sur ses lèvres, y mettant plus de fougue, lui faisant passer tout son amour. A nouveaux la tête lui tournait, mais il n’était plus tout a fait sur que seul l’alcool lui procure cet effet. Pour rien au monde il n’aurait cessé ce baiser, il attendrait à regret que se soit elle qui le stoppe.

En le gifflant, elle l'avait étonné... Un prêté pour un rendu. Il n'aurait jamais du lui dire cela, lui faire sentir sa jalousie... Il l'aimait, elle le savait. Elle se demandait encore comment elle avait pu faire pour que cela se fasse. Pendant une bonne partie du temps qu'elle était restée à Salem, elle l'avait vu comme son protecteur, l'une des personnes les plus proches d'elle. Durant tout ce temps, elle l'avait aimé... Comme son cousin, comme quelqu'un de sa famille. Et lentement, ce qu'elle ressentait pour lui s'était transformé sans qu'elle y fasse réellement attention. Et là... Alors qu'elle venait le voir, désirant en parler, il était... ainsi.

A cause d'elle. Rien d'autre à dire. Il finit par la lâcher.... Enfin, elle l'avait plus l'impression d'être prise dans un carcan. Il la laisserait partir si elle le souhaitait... si seulement elle le souhaitait. Mais elle ne le voulait pas. Elle voulait rester ici, à discuter avec lui et à tout faire pour qu'il cesse de pleurer, pour qu'il aille mieux et arrête de croire que jamais... Ce ne sera réciproque. Elle frémit tandis qu'il gardait le visage irrémédiablement baissé. Mais elle s'approcha. Elle avait quelque chose à faire... Quelque chose qui allait décider de leur avenir à tous les deux. Délicatement, elle lui releva le menton et eut un sourire quand son regard plongea dans le sien.

Elle finit par déposer ses lèvres sur les siennes, comprennant que si elle ne le faisait pas, il n'allait jamais comprendre pourquoi elle était réellement présente. Ce fut hésitant mais si... Tout. Elle espérait vraiment qu'il allait comprendre mais elle sentit ses espoirs s'effondrer sous l'incompréhension quand il se recula. Pourquoi? Il lui avait répété tant de fois qu'il l'aimait... Il l'avait embrassé, serré contre lui et là... Rien... Et en plus il la fuyait. Elle frémit. Pourquoi la rejettait il? Un regard à gauche puis à droite... Devait elle partir?

Elle était en train de débattre de cette possibilité quand il se rapprocha d'elle, glissant une main dans ses cheveux et l'autre sur son visage. Elle ne pu s'empêcher de sourire. Il avait comprit...enfin. Elle le laissa venir à elle, déposer ses lèvres sur les siennes avant de se presser contre lui et de glisser ses bras autour de son cou. Elle le laissa prendre les devants mais participa autant que possible au baiser, son coeur s'accélérant peu à peu. Leur premier baiser, leur premier vrai... celui où ils avaient été deux à agir... Elle frémit alors qu'il s'écartait.

Sourire. L'instant d'après, il l'embrassait de nouveau. Elle glissa une main dans ses cheveux pour l'amener un peu plus près d'elle mais elle finit par s'écarter délicatement de lui. Une main posée sur la joue qu'elle avait frappé quelques instants plus tôt, elle demanda d'une voix sereine.

Lou -Tu as enfin comprit?

Question inutile. Elle l'attira de nouveau à elle et déposa tendrement ses lèvres sur les siennes...encore.

A l’intérieur de son corps, c’était une explosion de joie. Son cœur battait a tout rompre, sa tête était dans les nuages, tous ses sens étaient en éveil. Elle partageait ce baiser, leur baiser, leur premier. Il la tenait tout contre lui, ne voulant plus la lâcher, souhaitant plus que jamais la garder auprès de lui pour l’éternité. Pour rien au monde il n’aurait stoppé son geste, il était heureux, simplement. Lorsqu’il s’écartât de son visage, un sourire radieux illuminait ses lèvres, ses yeux pétillaient, et déjà il repartait a l’assaut de ses lèvres. Le contact de sa main dans ses cheveux le fit frissonner, et il la serrât d’encore plus prêt, mais sa main se posât sur la joues qui quelques minutes avant s’était enflammé après sa gifle, et il plantât son regard dans le sien.

Lou -Tu as enfin comprit?

Il s’apprêtait à répondre, mais déjà elle le ramenait à lui pour un nouveau baiser. Il n’allait tout de même pas s’en plaindre. Il fit glisser ses mains sur ses hanches, la soulevant légèrement du sol. Il l’embrassât passionnément, avant de la reposer au sol. Il décollât ses lèvres des siennes, et la serrât contre lui. Que dire, par cette étreinte il lui faisait comprendre son bonheur de l’avoir avec lui, tout l’amour qu’il ressentait pour elle, et sa joie profonde. Il nichât sa tête au creux de son cou, se laissant envahir par cette odeur douce et sucrée qu’il aimait tant. Il déposât ses lèvres sur sa peau douce et délicate, et se redressât pour à nouveau fixer ce visage qu’il aimait tant.

Chaz : Je suis pas sur. Tu peux réexpliquer ?

Il laissât échapper un petit rire avant de l’embrasser à nouveau passionnément. Il sentait les vapeurs de l’alcool le quitter peu à peu, pourtant une étrange chaleur montait en lui. Elle était la, elle était a lui, et a personne d’autre. Lorsqu’il s’écartât de son visage, il observât la cage d’escalier. Pas très romantique en somme. Ils n’allaient pas rester la toute la soirée, cependant il craignait de lui demander de monter, ne voulant pas la brusquer. Il fit une petite moue timide et demandât :

Chaz : Tu… Tu veux monter ? Par contre si tu veux, il va falloir que tu m’aide un peu.

Il lui fit un petit sourire timide. En effet, même si l’alcool avait commencé à baisser dans son sang, il savait qu’il aurait toujours un peu de mal à monter seul les marches.

Ses lèvres contre les siennes... Elle frissonnait sous son baiser et la proximité de son corps. Elle y était... enfin... Peu à peu, un sentiment de plénitude se faisait sentir en elle. Elle commençait à se sentir complète. Elle soupira quand il la serra contre elle. Elle était bien, rien de plus à dire. Elle posa son visage au creu de son cou, comme lui. Instant de délicatesse. Elle frissonna quand il déposa ses lèvres sur son cou. Un léger sourire naquit sur ses lèvres tandis qu'elle relevait la tête pour le regarder à nouveau.

Chaz -Je suis pas sûr. Tu peux réexpliquer?

Elle éclata de rire avant de lui offrir à nouveau ses lèvres. Elle Fit glisser ses mains le long de son dos, le faisant venir un peu plus près d'elle. Toujours plus près, question de principe mais surtout... d'envie. Lorsqu'il s'écarta pour observer la cage d'escalier, elle ne put s'empêcher de laisser filer une lueur amusée dans ses prunelles bleutés. L'endroit était... comique ou du moins inattendu.

Chaz -Tu... Tu veux monter? Par contre si tu veux, il va falloir que tu m'aides un peu.

Encore un sourire amusé. Mais elle était touché par la délicatesse qu'il avait mit sa demande. Elle caressa sa joue avant de se diriger vers les escaliers. Elle lui tendit la main en lui demanda.

Lou -Tu viens? Je crois que tu as besoin d'aide, non.

Sourire ... mais doux cette foi ci. Elle le laissa venir vers elle puis l'aida à grimper les marches, riant de temps en temps à ses maladresses. Elle ne se moquait pas de lui mais trouvait la situation assez cocasse... Et si l'on ajoutait l'euphorie qui l'avait peu à peu gagné depuis qu'elle l'avait embrassé... Il n'en fallait pas plus pour qu'elle rit à la moindre occasion. Elle était heureuse... cela se voyait. Une fois en haut, elle lui jeta un regard et demanda, mutine.

Lou -Tu as besoin d'aide pour trouver ta clé?

Simple question... agrémentée d'un léger sourire taquin... et coquin.

Il était gêné de lui poser cette question. Ce n’était pas une vulgaire fille quelconque. Il ne voulait pas qu’elle pense que derrière sa proposition se cachait plus. Enfin, il ne niait pas cette tension qui s’était installé dans son corps, mais c’était Lou. Il ne voulait la brusquer en rien, c’était elle, la seule, l’unique, et il voulait simplement l’avoir a ses côtés. Bien sur, il ne serait pas contre plus, mais il était normal qu’il se retrouve comme un gamin ne sachant comment agir. Sa main sur sa joue était déjà u grand bonheur, ce visage, ce sourire. Il la vit s’éloigner vers l’escalier et lui tendre la main.

Lou -Tu viens? Je crois que tu as besoin d'aide, non.

Il attrapât sa main, liant ses doigts au sien, et se lançât grâce à son aide dans le périple de la montée des escaliers. Le pas mal assuré, il trébuchait de temps en temps Sa vison n’étant pas des plus claires. Il leurs fallut du temps, mais ils parvinrent a destination sans la moindre chute ce qui en soit était un exploit. Il cherchât sa clef, s’approchant de la porte lorsqu’elle lui fit une remarque.

Lou -Tu as besoin d'aide pour trouver ta clé?

Chaz : C’est ca moque toi de moi.

Il se mit à rire, trouvant ses clefs au fond de sa poche. Il s’y reprit à deux fois pour trouver le trou de la serrure, et ouvrit enfin la porte de son appartement. Il la laissât rentrer, et refermât la porte. Il posât ses affaires avant de l’inviter a faire comme chez elle.

Chaz : Assied toi, j’arrive dans deux minutes.

Il lui désignât d’un geste de la main le canapé, et se dirigeât vers la salle de bain. Lorsqu’il refermât la porte, malgré sa vue peu assurée, il vit son sourire dans le miroir, il était heureux sans aucun doute, mais il avait aussi une mine affreuse. Il se passât un coup d’eau sur le visage, et attrapât une petite fiole remplie d’un liquide vert. Il l’avalât avec une grimace. C’était dégueulasse, mais ca avait l’avantage de faire disparaître les effets de l’alcool rapidement. Un dernier regard dans la glace, s’était déjà mieux. Il sortit de la salle d’eau, et vint se poser a ses côté dans le canapé. Il enserrât son épaule d’un bras, l’attirant contre lui. Il la contemplât un instant, et ne trouvant rien a dire, il lui fit un simple sourire, et déposât un baiser sur ses lèvres. Il éalisât alors que vu l'heure, elle devait certainement avoir faim.

Chaz : Tu veut quelque chose ? Efin... Tu aspeut être faim...

Chaz -C'est ça, moque toi de moi.

Sourire tandis qu'il s'y reprenait à deux fois pour trouver le trou de la serrure. Elle ne pouvait pas s'empêcher de trouver la situation drôle. Et quand, enfin, il parvint à ouvrir la porte, elle était à deux doigts d'éclater de rire et seul son regard pétillant en témoignait. Elle passa à côté de lui sans néanmoins éviter de le frôler volontairement. A son invitation, elle s'assit sur le canapé avant de le suivre attentivement du regard jusqu'à ce qu'il sorte de son chant de vision.

L'instant d'après, elle observait la pièce, attentivement. Le décor de l'endroit respirait la personalité de son... petit ami... Parce que désormais, il l'était. C'était bizarre, nouveau mais... vraiment plaisant. Un sourire presque béa, limite stupide orna son visage tandis qu'elle l'attendait. Elle appréçiait ce nouvel état de fait. Il était à elle... Il l'avait toujours été mais là... elle comprennait ce que cela voulait vraiment dire. A lui... A elle... Elle avait vraiment sa réponse.

Enfin, il finit par revenir vers elle. Aussitôt, son regard se posa sur lui. La différence entre maintenant et quelques temps auparavant était flagrante. Il était heureux, c'était vraiment visible. Elle lui fit une petite place à ses côtés, geste totalement inutile puisqu'il prit place à ses côtés, elle se blottit contre lui et ferma les yeux pendant quelques instants, profitant de son odeur et de sa présence. Elle finit par soupirer, de bien être.

Chaz -Tu veux quelque chose? Enfin... Tu as peut être faim...

Lou -Na... ça ira...

Mensonge. Elle avait à peine achevé sa phrase, que son estomac se fit entendre. Elle rougit en baissant la tête.

Lou -Na... ça ira.

Il lui jetât un regard suspicieux. Sa façon de dire, de faire. Il n’y avait aucun doute, Elle mentait. De plus le gargouillement qui s’échappât de son ventre ne laissait plus de place au doute. Il se mit à rire en voyant ses joues rougir. Il passât une main sur son visage avant de répondre.

Chaz : Tu m’as toujours très mal menti Lou. Allez mange un bout.

Il enlevât son bras de ses épaules pour attraper sa baguette, et faire apparaître un sandwich sur la table. Il attrapât l’assiette et la tendis a Lou. Mais lorsqu’il se réinstallât, i gardât ses bras le long du corps. Allait savoir pourquoi il se sentait gêné. L’alcool disparaissant de son sang, son esprit devenait peu à peu plus clair. Un tas de questions s’imposaient à son esprit. Pourquoi maintenant ? Il n’en savait rien, hormis le fait que ses doutes faisaient surface. Rien n’aurait pus lui faire plus plaisir que ce qu’il venait se passer, pourtant, il préférât garder ses distances. Ca n’allait peut être pas être un moment très agréables, mais avant de pousser plus loin, il fallait une petite discutions, pour que chacun puisse poser les questions qu’il fallait. Certes oui il était amoureux, mais il n’en oublié pas qu’il l’avait toujours considéré comme sa cousine, et que ce qu’il faisait n’était pas très catholique. Il se raclât la gorge avant de lancer.

Chaz : Lou avant de… Enfin, je veux qu’on parle, je veux savoir… Tu viens, tu m’embrasse, j’ai rien contre bien sur, mais ton copain dans tous ça, tu m’as rien dit. Je… Je veux pas que tu gâche quelque chose… pour rien.

Il baissât son regard. Il savait qu’elle n’apprécierait pas forcement qu’il parle de ça, mais c’était le moment ou jamais. Etre sur que ce qu’elle faisait, elle le faisait réellement parce qu’elle le voulait et non pas parce qu’elle avait pitié. Le mot rien, il l’avait prononcé uniquement parce qu’il ne pouvait pas se résigner à dire pour moi. Il relevât son regard vers elle, l’air penaud, s’attendant à la pire des possibilités, pensant qu’un si beau rêve ne pouvait être réel.

Chaz -Tu m’as toujours très mal menti Lou. Allez mange un bout.

Elle plissa le nez en acquiessant de mauvaise grâce. Oui, elle savait qu'elle n'avait jamais su lui mentir, tout comme elle n'avait jamais su vraiment mentir à Dakota ou même Enrique...Elle l'observa faire apparaître un sandwich puis lui tendre, consciente de la tension qui pouvait l'habiter tout en restant quasi ignorante des questions qui pouvaient bien l'assaillir. De son côté, tout allait "bien". Elle avait la réponse qu'elle était venue chercher et ne regrettait pas le moins du monde d'avoir collé ses lèvres à celle de Chaz, donnant ainsi naissance à leur premier vrai baiser. Pas un baiser volé... Non, un vrai baiser. Un deux ceux qui laisse haletant, le coeur sur le point d'exploser et donne l'impression d'être sur un nuage.

Elle soupira légèrement en mordant à pleines dents dans son premier repas de la journée. Elle avait faim, elle aurait dû déjeuner avant de partir... mais l'aurait elle eut avant qu'il ne s'enferme avec sa glousseuse professionnelle? Elle en était à la moitié de son repas quand elle se rendit compte qu'il avait prit ses distances avec elle. Elle haussa un sourcil. Doucement, elle avala sa bouchée avant de reposer son sandiwich sur la table. Visiblement... il voulait parler.

Chaz -Lou avant de… Enfin, je veux qu’on parle, je veux savoir… Tu viens, tu m’embrasses, j’ai rien contre bien sur, mais ton copain dans tous ça, tu m’as rien dit. Je… Je veux pas que tu gâches quelque chose… pour rien.

Silence. Lentement, elle repoussa les quelques miettes parsemées sur sa jupe avant de se relever. Elle fit quelques pas dans la pièce, jouant vaguement avec l'une de ses boucles noires. Elle finit par se retourner vers lui. Pendant un instant, elle plongea son regard dans le sien avant de briser le silence.

Lou -C'est pour lui ou pour toi que tu t'inquiètes, Chaz?

Un pas. Elle relâcha sa boucle et écarta les autres d'un geste souple.

Lou -Tu as peur que je gâche quoi? Une histoire achevée ne peut pas être gâchée par ce qui suit. Et excuse moi, mais tu n'es pas rien à mes yeux. Je suis venue pour avoir une réponse qui était importante à mes yeux. Tu me l'as donnée, cette réponse... Mais tu veux que je te dise quoi de plus?

Lorsqu’elle se levât, il s’attendait au pire. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce qui lui arrivait était trop beau pour être vrai. Ils s’étaient embrassé, elle lui avait montré par ce baiser ce qu’elle ressentait, pourtant, il ne pouvait y croire. Il relevât la tête alors qu’elle parlait enfin. Elle était si… Trafiquant une de ses boucles, un geste qui l’avait toujours fait craquer. Un petit sourire s’affichât sur son visage, pourtant, il n’était pas approprié à la situation, mais que voulez vous, quand on aime, un simple petit geste peu prêter a sourire.

Lou -C'est pour lui ou pour toi que tu t'inquiètes, Chaz ?

Il baissât à nouveau son regard. Non elle ne comprenait pas. L’autre il n’en avait rien à foutre, et lui même encore moins. Ce n’était pas son propre bonheur qu’il recherchait. Relevant son regard vers elle, il murmurât simplement :

Chaz : C’est pour toi…

Lou -Tu as peur que je gâche quoi ? Une histoire achevée ne peut pas être gâchée par ce qui suit. Et excuse moi, mais tu n'es pas rien à mes yeux. Je suis venue pour avoir une réponse qui était importante à mes yeux. Tu me l'as donnée, cette réponse... Mais tu veux que je te dise quoi de plus ?

A sa première réponse, ses yeux se remplirent à nouveau de joie, qu’il tentât de cacher tant bien que mal. Donc leur histoire était bel et bien finie, et elle était venue le voir lui. Alors peut être que ce rêve était bel et bien réel. Il l’écoutât parler jusqu’au bout, et se levât pour la rejoindre. Elle était venu pour lui, pour ça, il n’en avait plus aucun doute. Il prit une de ses mains dans la sienne, et glissât l’autre dans ses cheveux.

Chaz : Ne dit rien…

Il rapprochât enfin son visage du sien, déposant un baiser sur ses lèvres. Avec un sourire, il la fit revenir sur le canapé, l’observant toujours avec se même sourire, celui d’un homme heureux, tout simplement. Il aurait bien voulut lui dire quelque chose, mais il n’y tenait plus, cela attendrait, pour l’instant, il ne voulait plus qu’elle. Il la prit dans ses bras, l’embrassant avec passion, et se laissant emporter par sa propre envie, il la fit s’allonger délicatement sur le canapé, une main glissant sous son t-shirt pour frôler sa peau de pèche, pressant son torse contre le sien, et se lançant dans une étreinte plus passionnée.

Chaz -C'est pour toi...

Elle savait. Elle n'avait posé la question que pour dire quelque chose. C'était méchant, presque violent. Mais sa question... quoique compréhensible était pour elle avait été assez agaçante, presque blessante. Sans prendre en compte sa réponse, elle continua sa réplique. Autant tout lui dire... Au moins, il ne lui poserait plus de questions idiotes. La joie qui innonda son refard quand elle lui annonça qu'entre elle et son ex, c'était terminé. Evidemment... il n'allait pas avoir une tête d'enterrement alors que cela ouvrait tant de possibilités....

Elle l'observa se lever pour venir vers elle sans broncher. Insensiblement, elle sentit son coeur s'accelérer. Elle y était. Elle venait de lui dire - à mots couverts, certes - ce qu'elle voulait. Elle serra sa main dans la sienne, fermant à demi les yeux quand il glissa sa main dans ses cheveux. Le geste l'avait toujours apaisé. Elle soupira doucement.

Chaz -Ne dis rien...

Comme si elle avait quelque chose à dire de plus. Tout avait été dit... pour quelques temps du moins. Elle se pressa contre lui alors que leurs lèvres se pressaient les unes contre les autres. Elle le suivit jusqu'au canapé et se laissa entraîner dans ses bras. La passion qu'il mit dans leur baiser l'effraya quelque peu mais elle ne dit rien, préférant ressentir et le laisser faire. Mais au final, elle se laissa entraîner bien plus loin que "prévu" et se retrouva sans trop savoir comment, allongée sous Chaz, l'une des mains du jeune homme effleurant sa peau.

Frisson, tandis qu'elle faisait glisser ses mains sur sa nuque. Elle finit par libérer ses lèvres, haletante. Les joues légèrement roses et le souffle court, elle murmura dans un sourire.

Lou -C'est pour cela que tu voulais que je me taise?

Toujours préssé l'un contre l'autre, l'une de ses mains parcourant sa peau, sans vraiment aller trop loin, juste de quoi y goutter du bout des doigts, son baiser se faisait cependant plus fougueux, plus pressant. Il ressentait l'envie monter en lui, pourtant il savait au fond de lui que ce n'était peut être pas encore le moment de se lancer dans se genre de chose, et surtout pas avec Lou. Pour lui s'était une envie indomptable, mais pour elle, cela allait certainement beaucoup trop vite. Pourtant, impossible de se décrocher de ses lèvre, et de mettre fin a ce baiser qu'elle lui rendait si bien. Ce fut donc elle qui y mit un terme, et qui la voix haletante reprit enfin la parole.

Lou -C'est pour cela que tu voulais que je me taise ?

Les yeux a demi fermés, il tentât de calmer son coeur qui s'était largement emballé. Et voilà l'acalmie qu'il lui fallait pour faire redescendre la pression, et lui faire comprendre que peut être qu'il allait trop vite pour elle. Certes, elle se laissait faire, mais il savait ce qu'elle avait enduré, et ne voulait pas la pousser a faire quelque chose dont elle n'aurait pas envie. Délicatement, il posât ses lèvres sur les siennes, avant de la redresser et de la prendre dans ses bras. Comment lui faire comprendre autrement que par des mots ce qu'il ressentait. Il mourrait d'envie de la serrer contre lui, voir même plus, mais c'était Lou et il ne voulait pas la brusquer. Il prendrait son temps pour elle si elle le lui demandait. Mais il voulait qu'elle sâche que quoi qu'il arrive, il attendrait qu'elle soit prête, tout simplement.

Chaz: Lou, je ne veux pas que tu te force a quoi que se soit avec moi. Je veut que tu prenne le temps qu'il te faut, et que tu réfléchisse bien avant de faire... Ca... Enfin, tu voit... Jamais je te forcerai a quoi que ce soit, tu est libre, et j'attendrais le temps qu'il faudras...

Par ses mots, il n'était pas bien difficile de percevoir la peur qui l'animait. Tout simplement, celle qu'il avait ressentit depuis le début, depuis qu'il avait ses sentiments pour elle. Celle d'être comme son frère. Jamais il ne voudrait lui faire du mal, c'était elle qui déciderait, tout simplement, pour que cela se passe dans les conditions qu'elle désirait, et surtout, qu'elle ne se sente pas forcée. Il n'oubliait pas qu'ils étaient toujours censé se considérer comme des cousins, et cela l'effrayait un peu tout de même, ce n'était pas n'importe qui... C'était Lou, celle qu'il aimait... Une déesse parmis les hommes. Il pressât son front contre le sien, fermant les yeux, avant de murmurer :

Chaz: J'attendrais s'il le faut parce que... Je t'aime...

Il ne fallait pas être sortit de l'Université pour comprendre ce qu'il se passait. Allongé plus ou moins sur elle, Chaz gardait les yeux à demi clos et reprenait quelque peu ce contrôle qui leur avait quelque peu échappé durant les dernières secondes. Entre ses bras, elle tentait de reprendre sa respiration, de lui faire retrouver son calme et surtout, de faire taire cette envie qu'elle avait de lui. Tout allait vite... Trop vite peut être mais il ne semblait pas vraiment être contre... Ou peut être ne s'en rendait il pas compte... Que dire? Elle eut un sourire quand il déposa un chaste baiser sur ses lèvres avant de la redresser et de la serrer contre lui.

Comme s'il en avait l'habitude, son visage trouva sa place contre son épaule où elle respirait son odeur. C'était quelque chose qui avait le don de la calmer mais cette fois ci... Le souvenir de ses doigts effleurant sa peau, de ses lèvres sur les siennes et de la proximité de son corps était trop... présent pour qu'elle le zappe en restant ainsi.

Chaz -Lou, je ne veux pas que tu te forces à quoi que ce soit avec moi. Je veut que tu prennes le temps qu'il te faut, et que tu réfléchisses bien avant de faire... Ca... Enfin, tu vois... Jamais je te forcerai à quoi que ce soit, tu es libre, et j'attendrais le temps qu'il faudra...

Ah si... Il s'en était rendu compte... que ça allait trop vite... Enfin un peu... Ou pas assez. Mais ce qu'il n'avait pas comprit c'était qu'elle était purement et simplement conssentante. Il y avait longtemps désormais qu'elle avait passé l'étape des questions et des doutes quand à ce qu'il nommait pudiquement "ça". Elle savait ce qu'elle voulait et c'était déjà tout réfléchit.

Chaz -J'attendrais s'il le faut parce que... Je t'aime...

Lou -Tu sais quel est ton problème, Chaz Almadovar?

Sourire. Elle se redressa afin de pouvoir lui faire face et revint s'asseoir sur ses genoux, une jambe de chaque côté des siennes. Elle posa une main sur sa joue et lui fit relever le visage pour planter son regard dans le sien. Elle se pencha vers lui et murmura contre ses lèvres.

Lou -Tu parles beaucoup trop !

Comme pour appuyer ses paroles, elle l'embrassa avec passion.

Il était toujours emplis de cette crainte de la froisser, de la forcer, d’aller trop vite pour elle. Il la désirait a en mourir, il avait même souvent rêvé de cet instant, les entrainant dans une passion réciproque, sans barrières, sans retenu, mais maintenant qu’il était sur le fait accomplis, il se sentait plus tendu, mais elle apaisait ses doutes a s façon.

Lou -Tu sais quel est ton problème, Chaz Almadovar ?

Son sourire le faisait littéralement fondre. Il l’observât, se rapprocher, se positionner sur lui à califourchon. Il laissât glisser ses yeux sur son corps, se mordant la lèvre pour ne pas craquer trop tôt, mais il senti sa main sur son visage, et instinctivement, il suivit le mouvement qu’elle lui imprimait, pour planter son regard dans le sien. Son cœur s’accélérât, alors qu’elle frôler ses lèvres du bout des siennes, tout en murmurant :

Lou -Tu parles beaucoup trop !

Leurs lèvres se joignirent alors dans un baiser ampli de passion. Ses mains qu’il avait laissée reposer sur le canapé tout le long, glissèrent lentement sur ses cuisses, remontant d’une douce caresse, glissant dans son dos, pour pouvoir la saisir à la nuque d’une main, et la serrer plus fort, plus prêt, plus… Déjà, il la savourait dans chacun de ses gestes, chacun de ses frissons, sa langue frôlant la sienne avec tendresse et fougue à la fois.

Il avait attendu une réponse, elle la lui avait donné a son tour. Ils pouvaient maintenant se laisser aller a vivre leur passion commune, n’ayant plus aucune retenue. Il laissât à nouveau ses mains glisser le long de son dos, la frôlant du bout des doigts, effleurant ses courbes d’un geste rapide, avant de les glisser sous son tee-shirt. Sa prise se fit plus ferme, alors que le baiser lui faisait perdre la tête, ses mains devenant plus ferme, la pressant contre son torse.

D’un geste vifs, il retirât son haut, ses lèvres la quittant un instant. Il l’envoyât valser plus loin, retournant à l’assaut de son cou. Les yeux fermer, pour savourer son odeur, ses lèvres déposant des torrents de baiser, partant du creux de son oreille a son épaule, sa langue se mêlant parfois au ballet. Il joignit ses mains aux siennes avant de plonger une nouvelle fois dans le bleu de ses yeux. Il aurait voulut parler, lui dire au combien elle était belle, lui dire a quel point il l’aimait, mais il restait sans voix devant tant de beauté, son désir prenant totalement le pas sur son cerveau, sa respiration rendu haletante par tant de sensations, d’excitations d’un coup. Un simple sourire s’affichât sur ses lèvres, expliquant tout cela aisément.

Une caresse sur sa joue et il suit le mouvement. C'était agréable comme sensation. Le voir apprécier cette caresse, aussi infime fut elle. Passionnément, elle finit par l'embrasser alors qu'enfin, il pose ses mains autre part que sur ce fichu canapé. Elle frémit sous ses caresses, se laissant presser de plus en plus contre lui. Il était là... enfin. Ils s'embrassaient avec toute leur passion et elle adorait cela. A vrai dire, elle en avait rêvé... ou du moins, elle l'avait espéré.

Les mains de Chaz sur sa peau. Sans qu'elle ne puisse le contrôler, elle fut parcourue d'un long frisson tandis qu'il affermissait sa prise et la pressait un peu plus contre lui... Si cela était possible. Elle laissa échapper un léger cri quand il lui retira son haut. L'instant d'après, elle rougissait violemment, luttant contre l'envie de dissimuler sa poitrine au regard étincellant de Chaz. Mais il ne lui en laissa pas vraiment le temps. Les lèvres de Chaz collées à sa peau et faisant naître une multitude de sensations, elle serra ses mains en fermant à demi les yeux.

C'était... bon. Elle se mordilla la lèvre inférieure tout en rouvrant les yeux pour plonger son regard dans le sien. Elle lui sourit doucement, comprennant ce qu'il tentait de lui dire par ses gestes et surtout, pas son sourire. C'en était adorable. Lentement, elle finit par détacher ses doigts des mains de Chaz. Son sourire devint malicieux tandis qu'elle glissait une main, puis deux sous la chemise du jeune homme. Pendant un instant, elle joua avec sa peau, faisant lentement remonter le tissus le long de son torse.

Elle ne pu dissimuler la lueur appréciative qui traversa ses prunelles bleues tandis qu'elle découvrait ce qui était dissimulé. Certes, elle avait déjà vu son "cousin" torse nu mais cette fois ci... c'était différent. Il était à elle... Et elle ne le voyait plus comme son "cousin" mais comme... un homme. Elle eut un rire léger avant de retirer ses mains et d'entreprendre de défaire les boutons un à un, sans trop se presser. Au fur et à mesure qu'elle découvrait une parcelle de peau, elle y déposait une caresse légère et un baiser sur ses lèvres puis son menton puis la ligne de sa mâchoire puis...

Enfin, elle finit par pouvoir envoyer ballader le morceau de tissu plus qu'inutile. Elle eut un regard gourmand avant de lancer.

Lou -Egalité...

Sans rien ajouter de plus, elle partit à l'assaut de la peau de Chaz.

La sentir frémir sous ses doigts, sentir le frisson qui la parcourait alors qu’il resserrait sa prise sur elle, tout ceci n’était que pur bonheur. Il eut un léger sourire, lorsqu’elle laissât échapper un petit cri, alors qu’il lui retirait son haut. Il avait vu le léger rougissement sur son visage, et cela était tout à fait normal, et la voir réagir ainsi la rendait encore plus craquante à ses yeux. Après tout, ce qu’ils allaient faire n’était peu être pas très orthodoxe, mais maintenant qu’ils avaient compris, plus rien ne pouvait les arrêter. Et puis après tout, non. Il n’y avait vraiment aucun mal à cela en y réfléchissant bien. Il n’avait aucun lien de sang, même s’ils l’avaient cru de longues années.

Sans lui laisser le temps de réagir, il reparti a l’assaut de sa peau. Ses main se resserrèrent sur les sienne au même instant qu’elle, et il se perdait dans son regard, dans son sourire, sachant que même s’il n’arrivait pas à sortir ce qu’il ressentait, elle pouvait le ressentir par se simple regard. Lorsqu’il sentit glisser ses mains sur son torse, il ne peut retenir un petit rire de contentement. Il la laissait s’amuser, avec se petit air espiègle qui lui allait si bien, laissant son cœur s’emballer un peu plus chaque seconde.

Un a un, elle fit sauter les boutons de la chemise, prenant son temps pour effectuer la tache. Elle ne se rendait pas compte de l’effet qu’elle avait sur lui. Il était fou d’elle, il la dévorait du regard, et il ne savait pas s’il arriverait à se retenir encore de la dévorer totalement. Il voulait qu’ils prennent leur temps, pour pouvoir retirer plus de plaisir encore qu’ils ne pouvaient l’imaginer, car ils l’avaient tout deux ardemment désiré. Mais cela devenait plus difficile à chaque seconde. Chaque caresse faisait naitre en lui un long frisson, et ses baisers le rendaient d’autant plus fou. La chemise disparut enfin pour retomber au sol.

Lou -Egalité...

Il se mit à rire, alors qu’elle repartait à l’assaut, ses lèvres entrant en contact avec sa peau. Il laissât sa tête partir en arrière, fermant les yeux un instant pour savourer ses délices, la laissant maître de son corps, ses mains glissant simplement dans son dos. Mais cette fois, il n’en pouvait plus, elle allait le rendre fou. Il glissât ses mains au niveau de ses cuisses, et il se relevât brusquement, la maintenant contre son corps. Il lui adressât un sourire ravageur avant de joindre à nouveau ses lèvres au siennes. Lentement, la tenant fermement, il se dirigeât vers sa chambre.

Il l’allongeât délicatement sur le lit. Il voulait que tout soit parfait pour elle. Il voulait redécouvrir ce que c’était avec elle, comme si jamais rien n’avait existé avant elle. Il vint se coller à elle, couvrant son cou de baiser. Lentement, il commençât à descendre, faisant glisser ses mains parallèlement à ses lèvres. Effleurant sa poitrine, glissant voluptueusement sur son ventre. Lentement, il fit glisser la fermeture éclair de sa jupe, qui glissât a son tour le long de ses jambes. Juste un regard pour admirer une telle beauté, sa raison de vivre à présent, et il remontât, pour a nouveau rejoindre ses lèvres. Sans se décoller d’elle, il murmurât :

Chaz : Voilà qui me donne un cran d’avance…

Défaire un à un les boutons de sa chemise. Le sentir frémir sous le bout de ses doigts qui l'effleuraient plus ou moins régulièrement. Sentir son regard de plus en plus emplit de désir peser sur sa peau aussi sûrement que s'il s'était agit de lèvres. C'était quelque chose dont elle ne se lassait pas. Enfin, elle laissa tomber sa chemise sur le sol avec un geste sensuel et le regard avec lequel elle le caressa informait très bien sur ce qui animait ses pensées à ce moment là... Lui... Lui.... lui et sa présence, ses mains sur sa peau.

Elle lui murmura quelques mots avant de satisfaire son envie de poser ses lèvres sur sa peau. Elle s'y ballada un court instant qu'elle aurait voulu bien plus long mais... Il était impatient ou autre chose... Toujours était il qu'il avait glissé ses mains sous ses cuisses pour ensuite la soulever en se redressant. Elle laissa échapper un rire léger avant d'entourer ses hanches de ses jambes. Oui, il la tenait mais on était jamais trop prudent. Et puis... La position... Hm... Enfin, bref.

Elle profita de sa position pour glisser ses mains sur ses épaules nues, sentant ses muscles rouler sous sa paume. Lentement les doigts atteignirent ses cheveux et au moment où il l'embrassait, elle se pressa un peu plus contre lui... si cela était possible. Elle ne faisait pas vraiment attention à l'endroit où il l'emenait, s'en doutant plus ou moins. Aussi, quand il l'allongea délicatement sur le lit, elle laissa échapper un soupire heureux.

Elle profita du court instant de répit durant le moment où il se serra contre elle. Elle sourit, caressant lentement son dos puis fit en sorte qu'il ne soit pas vraiment gêné dans l'exploration de son corps. Les sensations qui la parcouraient étaient indicibles. Elle attendait le moindre de ses mouvements avec impatience, se demandant si le prochain contact de ses lèvres, de ses mains allait être aussi bon que le précédent. Et visiblement, il prenait un grand plaisir à lui montrer qu'elle n'avait pas atteint la limite des sensations.

Trop embourbée dans sa brume de désir et de sensations, elle ne fit pas vraiment attention à sa jupe que Chaz faisait glisser le long de ses jambes. Se fut le regard qu'il lui jeta qui lui fit réaliser que, soudain, elle était en sous vêtements. Elle rougit un peu mais préféra nettement l'embrasser.

Chaz -Voilà qui me donne un cran d'avance...

Elle rit doucement avant de mordiller sa lèvre.

Lou -En es tu bien sûr?

Sans lui laisser le temps de répondre, elle le fit basculer sur le dos et d'un mouvement souple, parvint à se positionner à califourchon sur ses hanches. Elle lui dédia un sourire à la fois gourmand et taquin avant de se pencher vers lui et de laisser ses mains et ses lèvres partir à l'assaut de sa peau. Mutine, elle n'épargna aucune parcelle de peau, s'amusant à le mordiller de temps à autres, histoire de le faire réagir un peu plus... intensément. Elle finit par parvenir à la lisière de son pantalon.

D'un mouvement tranquille mais indéniablement sensuel, elle se redressa, lui adressa un regard incandecent puis lentement, tâcha de défaire ce qui retenait le tissu puis de le faire glisser le long de ses jambes. Quelques secondes plus tard, elle laissait tomber le pantalon sur le sol, un sourire vaguement provoquant dansait sur ses lèvres. Elle murmura.

Lou -Egalité... quoique... Je dirais que j'ai de l'avance.