Bon'jour [PV Iranoe]

* TOC TOC TOC *

Les bruits du poing de Benjamin cognant la lourde porte en chène qui se dressait entre lui et la directrice de Poudlard résonna dans tout l'étroit couloirs. Il attendit patiemment que cette porte s'ouvre.
Qu'est ce qu'il faisait ici? Comment était-il arrivé ici? Les réponses étaient en faite assez simple. Le jeune professeur était en Angleterre comme représentant de Beauxbatons auprés de Poudlard. En effet Ryxie de Bel'Ange n'avait eu la chance d'avoir le temps de faire le voyage, et elle devait à tout prix discuter du futur bal organisé en commun par Beauxbatons et Poudlard. Elle envoyait donc une personne qu'elle devait juger assez à même de pouvoir représenter l'école tout en ayant une vrai force de dialogue, elle avait surement du se dire qu'étant directeur d'un établissement nocturne Benjamin avait la fibre social et la capacité de négociations propres aux commerciaux. Quoi qu'il en soit celui-ci n'avait pas vraiment opposé de resistances, ça lui faisait même plutot plaisir d'avoir une raison pour partir quelques heures loins de la France, de Paris, de St Tropez ou de Beauxbatons, là où il passait ses journées et ses nuits entre les cours de Défense Contre les Forces du Mal qu'il assurait à l'Académie de Magie Française, les Galeries Labaguette centre commercial Parisien pour sorcier, et le Mago's Night une boîte de nuits bien evidemment reservé aux sorciers.
Il envoya donc dès l'annonce de Ryxie un hiboux à Iranoe S. Pravda qui était la Directrice de l'Ecole de Sorcellerie de Poudlard confirmant que ça serait lui qui se déplacerait pour la rencontre, l'heure de son arrivée, lui demandant donc d'ouvrir si necessaire une cheminée à Poudlard pour qu'il puisse effectuer rapidement le trajet.
Le jour dit il c'était préparé comme à son habitude. Ses longs cheveux brun était parfaitement peigné, sa barbe rasé de prés. Il avait revetu en guise de bas un pantalon en tissu noir, pour le haut une chemise recouverte d'un pastron rouge bordeaux, et par dessus une grande cape noir. Tous les tissus étaient visiblement d'une excelente qualité, Benjamin ne regrettait pas de beaucoup travailler car en effet il faisait attention à son image et payé souvent trés cher sa garde robe. Une fois préparés il prit les documents dont il avait besoin, fit ses dernières salutation à Ryxie qui profita au passage pour lui faire répeter une nouvelle fois les termes qu'elle exigeait, termes qu'il conaissait par coeur, vraiment elle se stressait pour rien selon lui. A leurs dit il lança un peu de poudre dans sa cheminée et prononça clairement "Ecole de Poudlard". Comme prévue une cheminée était ouverte et il avait été acceuillit par un charmant professeur qui visiblement n'avait pas comprit que Benjamin bien que parlant Anglais avait du mal à suivre une conversation lorsque son interlocuteur parlait trop vite. Celui-ci le conduisit grace à un esclalier à gargouille jusqu'au bureau de la Directrice.
Et le voila aprés avoir frappé, attendant devant la porte. Celle-ci d'ailleurs ne tarda pas à s'ouvrir, le professeur pénétra donc dans le grand bureau.

Bon'jour...

Dit-il de son Anglais en proie à un fort accent français.

*TOC TOC TOC*

Haussement de sourcil. Qui pouvait bien venir à une telle heure? Surtout qu'elle était censée attendre un rendez vous somme toute suffisamment important pour qu'elle réclame qu'on la laisse tranquille et qu'on aille voir chez Khâl si elle y était en cas de problème. Coup d'oeil à l'horloge. Hem... pas la peine de se poser plus de questions. C'était son fameux rendez vous. Elle était quelque peu impatiente de voir à quoi ressemblait l'émissaire de Ryxie, sa "collègue". Elle la considérait plus comme une amie que comme une collègue. C'était avec plaisir qu'elle avait accepté la proposition de la directrice de Beauxbâtons concernant la possibilité de faire un bal commun.

Pourquoi pas? En plus cela lui retirait un grand poids des épaules. Elle était bien trop épuisée par sa grossesse qu'elle gardait invisible pour tous ceux qui la côtoyaient et qui ne faisaient pas partie de ses proches; pour pouvoir organiser quelque chose de correct. La seule chose dont elle devait se soucier, c'était de trouver un moyen d'acheminer les élèves avec suffisamment de sécurité pour ne pas avoir à subir les hurlements des parents trop inquiets pour leur (trop) précieuse progénitures. Elle espérait qu'elle ne ressemblerait pas à cela, une fois mère.

Soupire. Il fallait peut être qu'elle lui ouvre. Un simple mouvement de la main et c'était fait. Elle se leva et s'avança pour l'accueillir. Elle était vêtue simplement, comme à son habitude mais... ce qui était nommé simplicité par ses collègues lui allait à merveille. Elle tendit gracieusement une main pour la saluer tandis qu'il lui disait bonjour avec un accent pronnoncé. Elle eut un sourire neutre. De toute manière, elle ne faisait que ça. Elle était neutre, son attitude était neutre, ses sourires étaient neutres mais polis. Il était difficile de savoir ce qu'elle pensait réellement. Mais elle avait toujours été ainsi. D'un geste, elle l'invita à s'asseoir et en fit de même, intérieurement ravie de pouvoir à nouveau s'asseoir.

Iranoe -Bonjour, enchantée de vous rencontrer, professeur Haysev

Elle venait de lui répondre en français. Son sourire prit une légère teinte chaleureuse tandis qu'elle ajoutait, toujours dans la langue natale de Benjamin.

Iranoe -J'espère que cela ne vous dérange pas que je parle français... Il est tellement rare que je puisse avoir l'occasion de parler cette langue... Si cela ne vous gêne pas, j'aimerais que l'on continue ainsi... Avez vous fait bon voyage? Si tant est qu'un transplannage ou l'utilisation d'une cheminée puisse être agréable... Désirez vous quelque chose à boire?

Le professeur Haysev fit un sourire amical. Il s'avança dans le bureau de la directrice de Poudlard précédé par cette dernière. Elle était d'une beauté remarquable et semblait être quelqu'un de trés agréable, en tout cas d'aprés les decriptions de Ryxie c'était le cas. Benjamin éllégamment habillé de sa longue cape de sorcier noir par dessus un plastron prune écrasé s'assit derrière l'imposant bureau. Il passa sa main dans ses longs cheveux bruns afin d'éclaircir sa vision sur le sourire à la teinte chaleureuse de Iranoe.

- "Il en est de même pour moi Mlle Pravda."

Lorsqu'elle lui répondit en français le sourire du professeur s'accentua un petit peu prenant un aspect plus amical mais restant tout de même trés courtois. Benjamin était "so french" pour cela. Il inclina doucement la tête à la demande de la jeune fille. Il avait les jambes croisés, les mains liés sur ses genoux quelques mèches lui tombant sur le visage.

- "Non cela ne me dérange absolument pas, bien au contraire comme cela je vous épargnes mon piètre niveau en anglais. Mais sachez Mlle Pravda que votre français est tout à fait remarquable. J'ai fait bon voyage je vous remercie de m'en inquietter, et puis au file du temps et des affaires à regler je m'habitue aux moyens de locomotions magiques et je n'est plus trops à me plaindre des effets produits.
Non merci, ne vous dérangez surtout pas pour moi."

Dit-il d'une voix chaleureuse posant son regard bleu azur sur le visage d'Iranoe. Celle-ci semblait extrémement fatigué même si il était assez dure de le detecter, il fallait surement être Loup-Garou comme Benjamin pour pouvoir "sentir" se genre de choses, mais là en l'occurence ce n'était pas du tout évident à voir si bien que le professeur préféra passer à la suite.

- "Je pense que vous êtes au courant de la raison de mon déplacement. Je m'ose à vous permettre de reporter ce rendez-vous si votre emploie du temps vous permet de ne pas avoir du temps à m'accorder ne vous en inquietter surtout pas. Sinon je crois qu'en ce qui concerne le bal commun à nos deux établissements il y a un point essentiel que nous nous devons de traiter avec le plus d'interet c'est bien entendue la question du transport."

Il prit une grande inspiration, bien qu'assez nerveux à l'idée de voir autant d'élève passer d'un pays à l'autre en toute sécurité il paraissait devant la directrice d'un calme et d'une sereineté parfaite.

- "Je ne pense pas vous faire découvrir qu'il y a nombre de personnes qui rêve d'une occasion pareille. Nous nous devons donc de trouver un moyen des plus secrets et radicals pour veilleir à l'intégriter physique et morale de nos chérubins."

Benjamin -"Il en est de même pour moi Mlle Pravda."

Elle eut un léger rire tandis que son sourire s'accentuait. Mademoiselle... Cela faisait des années qu'elle n'avait plus entendu ce genre de chose devant son nom de famille. Elle corrigea.

Iranoe -Vous avez le choix, professeur. Miss Sayuri ou bien Mme Pravda... Mais je crains qu'un mélange des deux soit inadapté... Mais merci de tenter de me faire croire que je ressemble encore à une jeune fille...

Ce n'était qu'une légère boutade. Elle continuait à lui sourire. Ryxie avait eut raison en décrivant son "envoyé". Il était agréable... contrairement à certains de ses rendez vous où elle retrouvait rapidement son habitude d'être glaciale... sans être impolie. Là... inutile. Il était courtois et un poil amusant. Pas dans le mauvais sens. C'était plutôt flatteur qu'elle parvienne à trouver quelqu'un amusant. Ils n'étaient pas nombreux et c'étaient les rares personnes à parvenir à avoir un véritable sourire de la part de la directrice.

Benjamin - "Non cela ne me dérange absolument pas, bien au contraire comme cela je vous épargnes mon piètre niveau en anglais. Mais sachez Mlle Pravda que votre français est tout à fait remarquable. J'ai fait bon voyage je vous remercie de m'en inquietter, et puis au file du temps et des affaires à regler je m'habitue aux moyens de locomotions magiques et je n'est plus trops à me plaindre des effets produits. Non merci, ne vous dérangez surtout pas pour moi."

Iranoe -Merci, professeur mais je n'ai aucun mérite... J'ai une bonne partie de ma famille qui est française, apprendre votre langue n'a été qu'un jeu d'enfant... Vous êtes sûr que vous ne voulez rien? Je vous promets que cela ne me dérange pas... Et puis... Nous avons beau avoir un rendez vous des plus professionnels, rien ne nous empêche de discuter autour d'un thé ou d'un café... Enfin... Faites comme vous le souhaitez, je ne vais pas vous forcer...

Elle secoua doucement la tête alors qu'il enchaînait sur la possibilité qu'elle repporte le rendez vous. C'était hors de question. Même si elle était épuisée et que tout arrêter la tentait, elle se devait à cette école bien plus qu'à elle même. Déjà, la possibilité qu'Andreas la force à se mettre en "maladie" se faisait de plus en plus forte chaque jour. Alors, autant ne pas prendre de retard et faire ce qu'elle pouvait encore faire. D'un geste, elle écarta quelques mèches rouge sang de son visage.

Iranoe -Ne vous inquiétez pas... J'ai prit mes précautions, je peux vous consacrer tout le temps qu'il nous sera nécéssaire pour tout régler... dans les moindres détails... Pour ce qui est du transport, vous ne m'apprennez rien. Je pensais à mettre un adulte avec chaque élève pour faire le trajet... Mais cela incluerait beaucoup trop d'allers retours pour les adultes. Les faire transplanner demanderait tout autant de temps... L'usage du portoloin devrait être la meilleure... Mais, je n'ai pas encore bien réfléhit à la possibilité d'utiliser le magicobus ou de leur faire faire le voyage comme font les moldus: traverser la manche dans l'un des trains magiques qui font régulièrement l'aller retour... Qu'en pensez vous?

Benjamin sourit à la remarque de la Directrice. Les jambes pliés, ces deux mains croisées par dessus ses genoux il regardait l'anglaise à travers ses mèches de cheveux lui tombant devant le visage...

- "Mais je ne tente rien du tout Miss Pravda... La vrai beauté et la jeunesse ne doit rien à la superficialité du physique puisqu'elles résident dans le coeur."

D'un geste on ne peut plus calculé il passa sa main dans ses cheveux couleur ébène afin de ramerner quelques mèches vers l'arrière de son crane et ainsi lui permettre d'y voir plus clair au sens propre du terme. Iranoe était une belle femme, souriant gentillement au Français. Rien à voir avec la description que beaucoup de monde lui en faisait, une femme fermée, au visage neutre et aux attitudes strictes. Avec Benjamin elle semblait surtout ouverte, chaleureuse ponctuant ses phrases d'un brun d'humour. Le professeur comprenait pourquoi Ryxie était amie avec cette personne et lui en parlait avec tellement d'émotion.

- "Oh mais vous ne me forcez guère ne vous en souciez pas. Mais je ne me permetterez pas de vous déranger alors que vous m'accordez de votre précieux temps, ça serait irrespecteux de ma part. Néanmoins la proposition vous fait honneur et je vous en remercie."

Il repasa sa main dans ses cheveux afin de replacer ces folles mèches qui avait par légion déja élues domicile devant ses yeux azur l'empéchant d'avoir une vue net de la directrice de Poudlard. Voyant que les deux sorciers allaient maintenant en venir à l'essentiel Benjamin décroisa les jambes, adoptant toujours une attitude mi-décontracté mi-courtois. Un mélange d'une personne sur de soi et en même temps concencieuse de faire respecter une certaine politesse et courtoise à travers une recherche de l'élégance dans la tenue et les atitudes. Paradoxalement malgré une tenue assez simple la directrice de l'école de magie anglaise semblait traduire se même mélange de modernités et de respect des vieux principes.
Le professeur écouta les propositions de Iranoe prenant bien soin de ne pas la couper durant qu'elle parlait attendant même quelques secondes à la fin afin d'être bien sur qu'elle et bel et bien finie. D'une manière toujours aussi courtoise il dit d'une voix douce et posée.

- "Sauf votre respect Mme la Directrice, il me semble en temps que représentant de Ryxie de Bel'Ange pour l'Académie Beauxbaton, que l'utilisation d'un moyen de transports magique dit physique comme le magicobus ou un train ensorcelé soit trop dangereux pour la sécurité des élèves. En effet selon moi plus on expose les élèves plus ceux ci cours un grand danger, même si l'on tente de maquiller leur moyen de locomotions. Je ne crois pas vous apprendre quelque chose en vous disant qu'il y a des personnes dehors qui attende avec impatience cet évenement pour perpetrer un massacre."

Il coupa quelque seconde sa voix étant devenue peut être un peu plus tendue qu'auparavant. Il imaginait les mangemorts tomber à l'assaut d'un train rempli d'élève sorcier en plein milieu du monde moldu. Ca serait une double catastrophe. Une événement horrible. Non il vallait mieux mettre les élèves le plus vite possible en sécurité.

- "C'est pourquoi j'en arrive à la conclusion que plus vite les élèves pénetreront dans l'enceinte de leurs établissement d'acceuil mieux cela sera. Aussi en partant de se point de vue les portoloins me semblent le moyen le plus efficace. Cela demande juste plusieurs adulte réquésitionné ainsi qu'une organisation logistique. J'avais pendant un instant pensé à l'utilisation de notre carosse tiré par nos chevaux magiques, mais à bien y reflechir et en tentant de prendre du recul sur les choses, il est définitivement clair que le portolon serait la meilleur chose à faire."

Benjamin se recalma. Son ton courtois et polit n'avait pas changé, ces justes ses mouvements qui semblait être devenue un peu plus nerveux, son regard deviait souvent de directions aulieu d'être calmement posé sur celui d'Iranoe. Mais il c'était calmé à présent et avait reprit une attitude "normal".

- "Par contre dans ce cas de figure cela vient à dire qu'il faut durant un instant couper les protections de l'enceinte de l'Académie afin de laisser penetrer les portoloins..."

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-

- QUOI ?

- Oui, Dakota. Elle le reçoit en ce moment même.

Dakota sentait son coeur battre à dix milles. Depuis qu'il avait revu Yuki, il touchait beaucoup moins à la drogue. En effet, le faite de l'avoir retrouvé lui avait donné l'envie de se battre, de reprendre goûts à la vie. Ce qu'il croyait perdu, ne l'était, en faites, pas du tout ! Dakota ferma ses yeux doucement, se passant les doigts sur les tempes nerveusement. Bianca, qui lui faisait face, avait jugé bon de l'en informer. Même si il y avait des rumeurs sur ce sujet là, de partout dans Poudlard, et qu'il en avait entendu parlé tout l'été, Dakota pensait plus à une sorte de canular. D'ailleurs, il avait clairement dit qu'il ne voulait pas en entendre parler, et qu'il était hors de question que les élèves quittent le château. C'était suffisament le bordel en Angleterre pour les envoyer en France dans un pays instable, et si peu porter sur l'ouverture d'esprit. Dakota ne les supportait pas, et vu la façon dont été dirigé la France, mais surtout, les problèmes qu'il y avait, il était tout bonnement contre cette idée. Il se leva doucement de son bureau, le contournant pour poser sa main sur l'épaule de Bianca qui ne put reprimer un frisson. Elle se souvenait de ce baiser échangé, qu'ils avaient eut, et personnellement, elle aurait bien recommencer. Mais elle savait que Dakota ne pouvait pas oublié Yuki comme cela, et qu'il l'aimait... Elle avait donc, stopper la chose. Dakota n'était pas allé plus loin, et il l'en avait remercié. Elle en connaissait les raisons... C'était bon.

- Ils vont m'entendre... Je te jure, elle va m'entendre.

- Dakota !! NON !

Elle le connaissait comme mieux que personne, si ce n'est sa famille à lui, Yuki, et Reese. William également... Pourquoi n'était elle pas passé prendre Reese ! Il aurait pu contenir la force de Dakota ! Ce dernier venait déjà d'ouvrir la porte pour s'engouffrer dans les couloirs sombre du cachot de Poudlard. Sur les pas de Dakota, on aurait pu y sentir une étrange chaleur, c'était trés étrange... Bianca se mit à courir pour le rattraper, mais, le voyant marché de dos, elle crut voir l'espace de quelques instants un minautaure à taille humaine marchait à la place de Dakota. Elle se stoppa, les yeux grands ouvert. La prophétie des Anges... Javis lui en avait parlé... Enrique aussi... Similitude ? Elle se tut et le poursuivit.

Les portes du cachot qui donnaient sur le hall s'ouvrir d'un coup sec, claquant violement contre les murs attirant le regard de tous les élèves présents. Dakota Almadovar venait d'en sortir. Les élèves se poussaient devant lui tellement la colère dont il faisait preuve sembler s'être mis en place sur le corps de l'hispanique. Bianca le suivait derrière. Dakota n'avait pas à se retourner, il l'aurait vu. Ce qu'il aurait vu, c'aurait été un ange... Lui, le minotaure, elle l'ange. Pourtant, la Prophétie des Anges ne s'était pas encore mis en route... Etrange... Du moins, personne ici présent ne l'avait entendu. Il arriva rapidement au couloir du bureau de la directrice. Les gargouilles devant l'entrée lui ouvrèrent la porte s'en bronchait, et la porte du bureau d'Iranoe Pravda s'ouvrit à la volée laissant entré le directeur de Serpentard.

- C'est non. Interdiction d'y envoyer nos élèves ! Je refuse d'y envoyer ceux qui sont sous ma responsabilité ! Nan, mais on s'croit où là ? Ce pays de merde est instable comme un océan sous une tempête, et on veut y envoyé nos élèves ? Iranoe, t'as quoi dans la caboche ?

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QUOI ?

Oui, Dakota. Elle le reçoit en ce moment même.

Ils vont m'entendre... Je te jure, elle va m'entendre.

Dakota !! NON !

C'est non. Interdiction d'y envoyer nos élèves ! Je refuse d'y envoyer ceux qui sont sous ma responsabilité ! Nan, mais on s'croit où là ? Ce pays de merde est instable comme un océan sous une tempête, et on veut y envoyé nos élèves ? Iranoe, t'as quoi dans la caboche ?

Dakota... Elle... Iranoe, il faut vraiment qu'on parle en privée. L'école de Mme de Bel'Ange est peut être encore sûr, mais Dakota comme moi, pensions qu'il est dangereux d'envoyer nos élèves en Frances.

[Vu que ça devient bilingue lorsque Benji parle français le texte sera entre //, histoire que ça soit plus clair pour tout le monde...]

Benjamin fit un petit mouvement des épaules lorsque la porte s'ouvrit à la volée. Benjamin toujours aussi calme tourna doucement la tête vers un homme l'air assez en colère suivit d'une femme assez mignone derrière lui. Lui semblait être beaucoup plus agées que Benjamin, et devait avoir une place importante pour se permettre une tel impolitesse, elle devait avoir son age et semblait assez génée de ce qu'il se passait. Avec calme le regard de Benjamin se redirigea vers Iranoe. Il avait toujours ses jambes croisaient, ses mains jointent par dessus ses genous et des mèches de cheveux brun tombait encore devant ses yeux bleu azur qui regardait avec amusement la reaction de la directrice.

- C'est non. Interdiction d'y envoyer nos élèves ! Je refuse d'y envoyer ceux qui sont sous ma responsabilité ! Nan, mais on s'croit où là ? Ce pays de merde est instable comme un océan sous une tempête, et on veut y envoyé nos élèves ? Iranoe, t'as quoi dans la caboche ?

- Dakota... Elle... Iranoe, il faut vraiment qu'on parle en privée. L'école de Mme de Bel'Ange est peut être encore sûr, mais Dakota comme moi, pensions qu'il est dangereux d'envoyer nos élèves en Frances.

Benjamin ne dit rien ne fit aucun mouvement. Il se contenta à un moment de tourner légerement le regard vers la jeune femme qui venait de parler mais il resta immobile dans la même position observant Iranoe. Peut être pensait-il qu'il ne comprenait pas l'anglais, enfin il fallait quand même osé ou trés peu diplomate pour dire cela devant un Français, ou penser qu'il ne parle pas anglais.. En tout cas une reaction aussi calme était surement étonnante. Ses doigts entrelacés, jouant avec ses deux pouces Benjamin se contenta de dire en Français de façon coupé et d'une voix assez calme, voir interogative à Iranoe.

// Pays de merde instable comme un océan sous une tempete? //

Il n'avait pas comprit la fin de la phrase, c'était surement des mots d'argot en anglais, bref cela sortait trop du scolaire pour qu'il puisse comprendre ce que l'homme avait dit ensuite. Mais la jeune femme semblait vouloir que Benjamin sorte. Il avait répété les mots du professeur avait une certaine lueur dans les yeux, était-ce de la provocation? Il n'en savait rien mais la façon dont il avait de regarder Iranoe et de passer sa langue sur les lèvres montrait que la remarque n'était pas forcément trés bien passé chez le Français.

// Sauf votre respect Miss Pravda je doute qu'un autre l'aurait prit avec autant de calmes et de retenue que moi. D'un point de vue diplomatique c'est assez... facheux mais aprés tout c'est vos employés je vous laisses donc prendre en compte leurs considérations... //

Le professeur sourit à Iranoe, un sourire franc et chaleureux. Il se leva ensuite et se retourna ses mains toujours l'une dans l'autres, parlant d'un anglais teinté d'un fort accent anglais.

- "Et bien je vais vous laissez. Mademoiselle, Monsieur. Désolé que nous nous soyons rencontré dans ces circonstances. Je vais retourner dans mon pays de merdes..." Il se retourne en direction du bureau d'Iranoe. "Mme la directrice."

Il inclina élégament la tête à Iranoe, se retourna faisant un sourire courtois aux deux nouveaux venues avant de prendre la direction de la sortie quand il fut sur le pas de la porte il se retourna une dernière fois.

- "Sachez seulement, qu'avec votre directrice, nous étions entrain de prendre toutes les précautions pour que les élèves se rendent sans guère de soucis à Beauxbaton... Puissiez-vous ne plus douter de ses compétences et de celles de Mlle De Bel'Ange..."

Au fur et à mesure qu'elle parlait à Benjamin, elle sentait à quel point elle ne s'était pas penchée avec sérieux sur cette affaire. Trop de choses à penser, trop de choses à faire et une fatigue chaque jour plus grande ne l'aidaient pas vraiment. Néanmoins, face à l'envoyé de Ryxie, elle ne bronchait pas d'un poil, son sourire chaleureux et sincère toujours accroché sur son visage qui ne trahissait que très légèrement son état. Elle ne pu qu'acquiesser quand il lui parla à nouveau des mangemorts qui attendent avec impatience un évènement de ce genre pour faire un jeu de massacre ce qui aurait du être une activité... plaisante.

Elle l'écouta parler, notant sa nervosité mais prenant soin de ne pas lui en faire la remarque. Néanmoins, son sourire s'accentua sensiblement quand il redevint calme.

Benjamin - "Par contre dans ce cas de figure cela vient à dire qu'il faut durant un instant couper les protections de l'enceinte de l'Académie afin de laisser penetrer les portoloins..."

Iranoe -Plus d'un instant, professeur mais.... Nous serons d...

Coupure. Elle n'avait pas eut le temps d'aller plus loin que sa porte s'était ouverte à la volée. Elle n'avait pas sursauté mais s'était promit intérieurement de trucider celui ou ceux qui passeraient cette porte. Au fur et à mesure qu'elle découvrait Dakota suivit de Bianca, son sourire perdait de sa chaleur pour devenir neutre tandis que son regard devenait tout bonnement inexpressif. Les prunelles argentés se posèrent sur le Mexicain.

Dakota - C'est non. Interdiction d'y envoyer nos élèves ! Je refuse d'y envoyer ceux qui sont sous ma responsabilité ! Nan, mais on s'croit où là ? Ce pays de merde est instable comme un océan sous une tempête, et on veut y envoyer nos élèves ? Iranoe, t'as quoi dans la caboche ?

Bianca Dakota... Elle... Iranoe, il faut vraiment qu'on parle en privé. L'école de Mme de Bel'Ange est peut être encore sûre, mais Dakota comme moi, pensions qu'il est dangereux d'envoyer nos élèves en France.

Furtivement, le regard métallique de la directrice de Poudlard s'éclaira d'une lueur indéchiffrable. Pour quelqu'un qui la connaissait vraiment, ce n'était pas vraiment bon signe. Elle ne dit rien, se contentant d'observer les deux "intrus", le menton délicatement posé dans la paume de l'une de ses mains dont le coude était appuyé sur son bureau. Elle eut un sourire amusé à la question de Benjamin. Non pas pour se moquer de lui mais tout simplement parce qu'elle saissait une certaine touche d'humour dans la situation. Elle lui traduit d'une voix posée, neutre... Celle qu'elle avait toujours utilisé.

Iranoe -Le professeur Almadovar et Miss Mercado pensent que votre pays n'est pas sûr. Ils ne veulent pas y envoyer les élèves de Poudlard. Et le professeur Almadovar m'a demandé ce que j'avais dans la tête.

Son regard passait de Benjamin à Dakota à Bianca et inversemment. Il ne fallait pas sortir de St Cyr pour savoir que l'intervention de Dakota allait lui demander encore plus de travail. Il y avait des jours où elle le haïssait pour être aussi impulsif... quoique ces fois là, comme cette fois ci, cela confinait à de l'idiotie pure et dure.

Benjamin -Sauf votre respect Miss Pravda je doute qu'un autre l'aurait prit avec autant de calme et de retenue que moi. D'un point de vue diplomatique c'est assez... facheux mais aprés tout ce sont vos employés je vous laisses donc prendre en compte leurs considérations...

Ben tiens, elle s'en doutait par avance. Posées sur Dakota, les prunelles se firent glacées. Elle répondit simplement par un mouvement de la tête à Benjamin qui prenait congé. Elle comprennait. Elle le laissa dire, continuant à observer Bianca et Dakota. Ce ne fut que lorsque Benjamin fut sur le point de partir qu'elle se leva. Sans rien dire, encore, elle se dirigea vers la porte et la referma devant Benjamin. D'un léger sourire elle lui demanda.

Iranoe -Retournez vous asseoir, s'il vous plaît, professeur Haysev.

Elle eut un léger mouvement de la tête puis s'écarta pour retourner à son bureau. D'un geste négligeant de la main, elle fit apparaître deux autres fauteuils.

Iranoe -Puisque vous êtes là, asseyez vous. Et c'est un ordre.

Indifférence, froid... Valait mieux pas lui désobéir. Même son aura s'était légèrement modifiée. Elle était... agacée. Elle finit par leur faire face. Posée, parlant à une vitesse suffisante pour que Benjamin puisse comprendre, elle reprit.

Iranoe -Depuis quand vous permettez vous d'entrer ici comme si vous êtiez dans un endroit quelconque? Pour qui vous prenez vous? Vous entrez sans la moindre politesse et vous insultez le professeur Haysev et je ne parle pas de Rixye ou même moi. Imaginez vous ce que cela va me demander pour réparer vos bêtises? Vous êtes des élèves ou des adultes?

Respire. Elle était tendue. Elle continua.

Iranoe -De plus, il serait temps de vous réveiller! Tout a déjà été prévu, j'ai eut l'accord du Ministère. Nous réglions le problème de transport.

Respire encore. Son visage se ferma un peu plus tandis qu'elle sentait une douleur sourde naître au creu de ses reins. Elle demeura un instant silencieuse, luttant pour ne pas montrer qu'elle avait mal et quand elle reprit, se fut de manière légèrement plus aggressive.

Iranoe -Je pensais être claire, la dernière fois Dakota. Mais je présume que t'es incapable de t'en souvenir. Je ne veux plus que tu me manques de respect! Ancres toi dans la tête que tu n'es pas le maître ici. Tu ne m'interdis rien, est ce clair? Tu me prends pour une idiote ou quoi? T'es censé m'épauler et tu me fous encore plus dans les problèmes dès que tu sors de ta torpeur! Et toi Bianca. En quel honneur tu parles de tes élèves? T'es simplement un membre du Magenmagot, pas un professeur. Tu as ton mot à dire parce que je le veux bien, rien de plus. C'est même pas la peine que je demande qui a prévenu qui dans cette histoire...

Elle se tu, la respiration coupée par une vague de douleur encore plus intense. Son visage se fit plus pâle, dévoilant légèrement son épuisement. Néanmoins, elle resta debout et termina.

Iranoe -Et je ne veux rien entendre de plus que des excuses de votre part. Je me fiche de savoir que tu ne supportes pas les Français, Dakota. Tu t'excuses point. T'es pas un gosse que je sa...

Rien, le vide. La fin de la phrase mourru sur ses lèvres tandis qu'elle sombrait. Douleur. Elle venait de s'effondrer sur elle même et sa tête avait heurté le bord de son bureau.

-
-

- Sauf votre respect Miss Pravda je doute qu'un autre l'aurait prit avec autant de calme et de retenue que moi. D'un point de vue diplomatique c'est assez... facheux mais aprés tout ce sont vos employés je vous laisses donc prendre en compte leurs considérations...

- Et la france montrerait un signe d'intelligence ? On vous rend même intelligent, c'est pas beau ça ?

- Dakota, calme toi ! Il y est pour rien !

- Il est français oui ou merde ?

Visiblement, Dakota ne les aimait pas. En effet, Dakota ne les avait jamais aimé. Ce n'était pas un pays qu'il chercherait particulièrement à visiter... Oué, ok, ils ont une putain d'histoire, mais après, stop ! Ce pays est pire que tout ! Enfin, Dakota ne l'aimait pas, il n'y pouvait rien, c'était ainsi. C'était comme ça... Il ne pouvait pas aimé tout le monde, hein ? Bon. Puis, ce pays... Stop, Dakota, on connait ton point de vue. Le Mexicain lança un regard de braise à Bianca qui fuya ce dernier pour se poser sur celui de la Directrice de Poudlard.

- Retournez vous asseoir, s'il vous plaît, professeur Haysev.

Dakota lança un regard polaire sur le français, puis, il reposa son regard sur Iranoe.

- Puisque vous êtes là, asseyez vous. Et c'est un ordre.

Dakota entendit Bianca tirer une chaise. Dakota, quant à lui, ne bougea pas d'un pouce. Qu'est ce qu'elle avait elle ? Il s'était battut contre Heinrish, il lui avait résisté, il n'allait certainement baissé le regard devant le directrice de Poudlard qui s'était marié avec un suspecté proche à Mustang. Tsss... Une colère enflamait le regard de Dakota, qui sentait son coeur le tiraillait. Sa main se mit à bouger furieusement de façon nerveuse. Il mit la main dans sa poche, pour en ressortir une petite bille de relaxation qu'il se mit à jouer avec.

- Depuis quand vous permettez vous d'entrer ici comme si vous êtiez dans un endroit quelconque? Pour qui vous prenez vous? Vous entrez sans la moindre politesse et vous insultez le professeur Haysev et je ne parle pas de Rixye ou même moi. Imaginez vous ce que cela va me demander pour réparer vos bêtises? Vous êtes des élèves ou des adultes? De plus, il serait temps de vous réveiller! Tout a déjà été prévu, j'ai eut l'accord du Ministère. Nous réglions le problème de transport.

- Ce n'est pas de ça qu'on veut vous... Mais qu'est ce que...

Mais qu'est ce qu'il s'en foutait... Pour lui, c'était non ! Un point, c'est tout ! Qu'est ce qu'elle avait à lui dire ça ! Puis, ce Svantovit... Un vrai connard... C'était qui ce ministre de ses deux là ? Il se la joue moi je foue la paix, mais il y envoie des élèves en France ? Oh OH ! On se réveille ! Que c'était il passé y a 17 ans ? Dakota explosa d'un rire sans joie, regardant Bianca, qui semblait révolté mais beaucoup moins que Dakota, néanmoins. L'hispanique reposa son regard sur Iranoe puis, il ajouta, montrant Haysev comme si cela avait été un tas de merde repoussant.

- Votre réputation ? VOTRE REPUTATION ? J'm'assois littéralement dessus, ma belle. Tu étais des notres, hein ? Y a 17 ans ! Tu sais très bien qu'il ne faut rien laisser à la légère ! J't'en avais parlé pendant les vacances, mais à ce que je vois, c'est sortit d'une oreille pour ressortir dans l'autre... Tsss... Demerdez vous bande de con !

Il cracha au sol, s'en foutant royalement. Qu'elle le renvoie... Elle oserait même pas. Aussitôt, il se retourna et s'en alla comme il était venu, laissant Bianca en plan. Cette dernière les regardait avec une sorte d'excuse.

Invité

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- Il est français oui ou merde ?

Bianca lança un regard en direction de Dakota, puis d'Haysev. Visiblement, les deux hommes commençaient une relation basée sur la haine et la colère des choses. Cette dernière ne savait trop quoi dire pour tenter de calmer Dakota. Elle avait eut l'idée de venir lui en parler, elle en avait même soulevé l'hypothèse que ce dernier allait sûrement s'énervé et qu'il en serait incontrôlable, mais elle avait décidé d'y aller quand même. Le problème, c'est qu'elle n'avait pas pensé au retombé que cela pourrait avoir. Tout d'abords, Dakota osait complètement mettre en déroute ce que la directrice de Poudlard disait en restant debout, refusant ainsi de s'assoir tout comme Bianca venait de le faire. L'EX_ Poufsouffle se faisait tout aussi petite qu'il était possible pour une femme de le faire. Un regard vers la fenêtre, elle se prit à penser que finalement, elle aurait préféré passé dix minutes avec Svantovit qu'une heure avec Dakota en furie, proche d'une Iranoe Catclysmique. Le regard dans le vague, elle fut rappelée à l'ordre lorsqu'elle entendit Dakota levait la voix de façon assez aggressive.

- Votre réputation ? VOTRE REPUTATION ? J'm'assois littéralement dessus, ma belle. Tu étais des notres, hein ? Y a 17 ans ! Tu sais très bien qu'il ne faut rien laisser à la légère ! J't'en avais parlé pendant les vacances, mais à ce que je vois, c'est sortit d'une oreille pour ressortir dans l'autre... Tsss... Demerdez vous bande de con !

Ce dernier se retourna et s'en alla comme il était venu, laissant Bianca en plan, comme ça, sans qu'elle ne puisse faire quoique ce soit. Un regard vers ses chaussures de cuires, elle releva le regard pour regarder Iranoe, la questionnant mentalement. Un regard vers le Français, elle n'eut qu'une façade grise et glaciale dans le regard. Bianca n'était plus le genre de femme naïve et qui se laisserait avoir par un nouveau venu, bien qu'il soit assez charmant. Mais il n'avait pas ce petit quelque chose qu'il faisait que Bianca pouvait en tomber amoureuse. Elle revoyait toujours Dakota partir de la pièce comme dans un film au ralentir se passait devant ses yeux. Elle s'étonna même de voir à quel point, elle avait retenu autant de détails sur le physique de l'homme. Elle était attirée, Mercado ne pouvait le nier. Elle reporta son regard vers Iranoe, tout en se levant. Dakota ne s'était pas excusé. Bianca allait le faire, même si son opinion lui demandait le contraire.

- Excusez moi, Mr Haysev. Mon comportement est désagréable pour la relation entre les deux écoles. Néanmoins, je devais vous le dire. J'en ai parlé au Ministre, Mr Svantovit, et il m'a carrément congédié sur cette affaire. Je pense qu'il serait mieux pour moi de venir en visite diplomatique, ou d'une quelconque autre façon. Quant à Dakot... Iranoe !

Bianca venait de tourner la tête en direction d'Iranoe pour lui demander de l'excuser mais cette dernière semblait se trouver mal. Un regard vitreux, l'air étrange, elle s'écroula sur le bureau. Le femme du Magenmagot Anglais s'approcha rapidement d'Iranoe, puis, levant son visage vers Haysev, elle lui dit :

- Bah, faites quelque chose bon dieu ! Trouvez un truc, n'importe quoi !

Il n'était pas venu à l'idée de Bianca qu'il faudrait peut être allé à l'infirmerie. Néanmoins, Bianca avait tout de même des bases. Elle avait fait une année en médecine pensant que c'était sa filière avant de se rendre compte qu'elle n'avait rien à y faire, sinon, que d'aller en droit. Bianca fit apparaître à l'aide de sa baguette un divant, puis, encore un coup de baguette et le corps d'Iranoe Sayuri épouse Pravda, qu'elle allongea sur le divan aux couleurs sables. Elle s'en approcha, puis un autre coup de baguette, et elle fit apparaître une serviette humidifié qu'elle appliqua sur le front de la Directrice de poudlard.

Iranoe -Retournez vous asseoir, s'il vous plaît, professeur Haysev.

Benjamin s'avança vers son ancien fauteuil la tête haute regardant Dakota droit dans les yeux. Néanmoins une fois parvenue à son fauteuil il resta debout écoutant ce qu'Iranoe disait avec une infinie lenteur ce qui arrangeait bien le Français à comprendre ses propos. Il se doutait qu'elle faisait surement exprés, c'était vraiment une femme bien. L'homme lui ne bougeait toujours pas alors que la directrice lui avait demander de s'assoir. Bien étrange manière de tenir ses employés que de ne pas se faire respecter. Malgré le fait qu'il est le même age qu'elle Benjamin n'aurait lui jamais désobéit à Ryxie, c'est la Directrice point barre, il n'y a rien d'autre à savoir.

- Votre réputation ? VOTRE REPUTATION ? J'm'assois littéralement dessus, ma belle. Tu étais des notres, hein ? Y a 17 ans ! Tu sais très bien qu'il ne faut rien laisser à la légère ! J't'en avais parlé pendant les vacances, mais à ce que je vois, c'est sortit d'une oreille pour ressortir dans l'autre... Tsss... Demerdez vous bande de con !

Il avait dit cela en criant sur Iranoe, se foutant largement que le professeur de DCFM soit là. Benjamin était resté debout impassible, il n'avait pas bougé. Ce n'est pas qu'il n'en avait pas envie, mais ce n'était pas à lui de le faire. Il ne pouvait se permettre de remettre à sa place l'employé de son hôte, c'était étrange mais il était trés ataché à certaine coutumes et valeurs et cela en fesait partie. En tout cas il ne se serait jamais amusé à cracher par terre dans Beauxbaton, ni dans les cachots ni ailleurs alors dans le bureau de la directrice... Mais peut être que ce Dakota avait ses raisons, aprés tout il n'avait strictement rien comprit de ce qu'il avait dit. Il parlait bien trop fort et trop vite pour que Benjamin puisse comprendre plus qu'un traitre mot. Quand le professeur partie comme il était venue soit enervé, Benjamin posa son regard bleu azuré sur la jeune femme qui l'accompagnait et qui à présent le regardait aussi tout en se levant avant de déporter son regard sur Iranoe.

- Excusez moi, Mr Haysev. Mon comportement est désagréable pour la relation entre les deux écoles. Néanmoins, je devais vous le dire. J'en ai parlé au Ministre, Mr Svantovit, et il m'a carrément congédié sur cette affaire. Je pense qu'il serait mieux pour moi de venir en visite diplomatique, ou d'une quelconque autre façon. Quant à Dakot... Iranoe !

Elle avait parlé plus longtemps acquieçant d'un mouvement de la tête aux excuses de Bianca. Quand soudain la directrice sembla tomber dans les pommes se cognant la tête contre son bureau. Le français accourut auprés d'elle en même temps que la jeune femme.

- Bah, faites quelque chose bon dieu ! Trouvez un truc, n'importe quoi !

Le professeur toujours silencieux acquieça d'un signe de la tête mais une fois sa baguette sortie la jeune femme avait déja fait apparaitre un divan. Benjamin se recula un peu laissant mettre Iranoe dessus une serviette humidifé sur la tête. Benjamin s'approcha ensuite mettant sa main sur la joue de Iranoe. Elle était brulante. Il plongea son regard azuré dans celui de Bianca passant sa main dans ses mèches brunes afin d'enlever ses mèches de son champs de visions, et il dit à la jeune femme de son anglais hésitant.

- "Hum vu n'avé pô une infirmerrrie ouh quelque chôse commeuh ça icci?"

Il déporta son regard vers Iranoe, il n'y avait strictement rien à faire à moins qu'elle se repose. Il s'inquietait néanmoins pour le choc qu'elle avait reçue à la tête. Il posa sa baguette contre le bleu faisant ainsi disparaitre l'hématome esperant tout du moins que rien en soit plus grave.

- "Je neuh croie riien vous apprendre en vous disaant que votreuh directrice est épuisé en se moment! Je n'sais pos ce quii se passe mais je les sentit dès mon entrée dans ce buro!"

Dit il pendant qu'il passait la serviette glassé sur le visage d'Iranoe. Ce n'était pas normal une fièvre comme ça. Il rémouillé la serviette en atendant la réponse de Bianca.

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