Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 PERDUS CETTE NUIT *

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MessageSujet: PERDUS CETTE NUIT *   PERDUS CETTE NUIT * Icon_minitimeDim 18 Nov - 19:02

    HRP - Libre. Premier Post réservé a Ethan =)




    Une. Deux. Trois secondes. Mia venait de se réveiller brusquement, s'arrachant des bras de Morphée. Depuis deux ou trois jours la jeune Poufsouffle ne trouvait plus le sommeil, se réveillant toujours a des heures pas possible, comme cette nuit là, ou jetant un coup d'oeil vers son réveil, elle constata avec dépitement qu'il était deux heures du matin. Et bien sûr, comme toutes les autres nuits, elle était parfaitement réveillée. Silence. Elle se leva doucement de son lit a baldaquin, faisant glisser son petit corps sur l'un des côtés, elle finit par poser ses pieds par terre, sur le parquet froid du dortoir des Septième années, ou Mia, dormirait toute l'année. Encore fallait il qu'elle retrouve le sommeil me direz vous. Silence. Se dirigeant dans le silence le plus parfait, vers la salle de bain, elle referma avec douceur la porte derrière elle. Allumant la lumière, la jeune sorcière finit par voir son reflet dans le miroir. Se coiffant quelques instants, ses boucles blondes bien dessinée, lui tombant sur les épaules, elle enfila le slim et le haut qu'elle avait emmener avec elle, quittant par la même occasion son pyjama. Se rajustant quelques instants, elle se fixa encore quelques secondes dans le miroir en face d’elle, avant d’abandonner pour de bon son reflet, et se replonger dans la pénombre. Où allait elle ? Pourquoi ? Ne me le demandez pas, Mia elle-même n’en a aucune idée. Elle a cette mélancolie en elle, qui la guide, qui l’emmène a des destinations auxquelles elle ne pense même pas au début. Mia c’est un m »lange d’innocence, de franchise qui ne veut pas blesser, ainsi qu’une part de mélancolie qui vous retourne le cœur, tellement elle peut être intense. C’est de grands yeux bleus, qui vous implore a chaque seconde de lui expliquer sa présence dans ce monde, mais qui ne se plaint jamais. Mystère. Bref. Mia quitta la salle de bain, traversant a pas de loup son dortoir, descendant l’escalier en colimaçon, puis enfin, se jetant pas un seul coup d’œil a sa salle commune plongée dans la pénombre, elle sortit par l’interstice du tableau. Silence. S’engageant dans les cachots, elle croisa les doigts pour ne pas tomber sur un préfet. Se faufilant avec agilité dans les longs couloirs des cachots, le froid la transperçait de partout, l’attaquant jusqu'à l’os.

    Mia n’avait jamais eu de problèmes a Poudlard, elle était très discrète, peut être même effacée. Je ne serais pas vraiment faire la différence entre les deux dans son cas. Ce que je sais, c’est que cela ne la gêne pas, parce qu’elle a Ann, et que la présence de celle-ci, lui suffit à se sentir mieux. A avoir cette sensation étrange, cette chaleur qui lui anime le cœur, et qu’elle avait ressentit une autre fois dans sa vie, en première année, lorsqu’elle était tombée amoureuse de Nate. Lui, qui nous avait quittée l’année dernière dans un accident de voiture, en début d’année. Un an a présent, a quelques jours près et Mia ne s’en remet toujours pas. Silence. Elle continua encore d’avancée, perdue dans ses pensées, elle finit par arriver devant l’immensité de la porte qu’elle passait tous les jours. Une fois celle-ci, traversée, elle se retrouva dans le Hall d’entrée. Ne préférant pas restée trop longtemps ici, de peur de se faire prendre, la jeune femme de dix sept ans a présent, depuis le premier septembre, jour de la rentrée, monta un escalier. Puis deux. Plusieurs couloirs traversés. On tourne a gauche, puis a droite, sans jamais vraiment savoir ou on va, et surtout dans quel but. La vie n’est qu’une chaîne de questions, qu’on arrive à démêler au fil des années, en apprenant de ses erreurs, en grandissant. On apprend, on comprend, on évolue. Silence. Elle continua encore sa marche jusqu’a ce qu’elle entende des bruits de pas derrière elle. Tournant furtivement la tête, elle vit entre ses boucles blondes, une silhouette plus grande qu’elle. Silence. Peurs. Elle se mit alors a courir et s’engouffra dans la première salle qu’elle trouva, lorsqu’elle eu semer la personne qui la suivait. Sûrement le concierge pensa Mia, quelque peu effrayer d’ailleurs. Si elle commençait déjà a avoir des ennuis des la première semaine de la rentrée, elle était vraiment mal partie, pour réussir a tenir une année entière. Silence. Ses deux mains posées sur ses genoux, elle tentait avec difficulté de reprendre sa respiration. Lorsque ce fut chose faite, elle releva la tête, et remarqua avec surprise que ses pas, l’avaient guidés jusque dans la salle des trophées. Silence. Elle s’avança doucement des vitrines, commençant a regarder les divers prix qui y étaient exposés. Mais elle s’arrêta très vite dans sa lecture lorsqu’elle entendit, la porte de la salle s’ouvrir dans un fracas. Se retournant avec horreur, elle fit volte face à une personne qu’elle ne reconnaissait pas, de là où elle était, et avec la pénombre qui régnait. S’avançant de quelques pas, elle entendit des bruit dans les couloirs, décidemment, il n’y avait pas qu’une seule personne avec elle qui se promenait ce soir dans les couloirs. Silence. Elle leva alors sa baguette avec méfiance, murmurant un léger « Lumos » a peine audible, elle vit une petite flamme verte jaillir du bout de sa baguette et éclairant un tant soi peu la pièce obscure. Toujours méfiante de l’inconnu qui lui faisait face, elle finit par le reconnaître.


    « Ethan ? Tu m’as fait une de ces peurs. Ne refais plus jamais ça s’il te plait. »

    Elle abaissa alors très vite sa baguette, étant rassurée que ce soit quelqu’un de sa maison, et qu’elle connaissait un peu, puisqu’il était en septième année, d'une année plus vieux qu'elle, mais dans la même maison, a qui elle faisait face. Elle n’était pas du tout d’humeur à avoir des problèmes. De toute façon, la jeune Cartwright, détestait les conflits. Silence. Elle continua de s’avancer encore de quelques pas, écoutant doucement les bruits qui se faisaient entendre dans les couloirs. Silence. Reportant son attention sur Ethan, une question lui vint soudain à l’esprit. Que faisait il ici ? Et est ce que c’était lui qui l’avait suivit tout à l’heure ? Silence. Mia fit claquée sa langue contre son palet, avant de reprendre la parole, et de casser par la même occasion le silence assourdissant qui s’était installée, bercer par des bruits de pas dans les couloirs. Silence.

    « C’est toi qui m’as couru après tout à l’heure ? »

    Perdus cette nuit.
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Ethan Stewart
Elève en 7ème Année à Poufsouffle
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Ethan Stewart


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MessageSujet: Re: PERDUS CETTE NUIT *   PERDUS CETTE NUIT * Icon_minitimeMar 20 Nov - 20:34

Le dortoir des garçons de septième année à Poufsouffle dormait profondément depuis quelques heures maintenant. Comme souvent le samedi soir, ils avaient joué aux cartes et comme d’habitude, ça avait finit en bataille de polochon ou de tout ce qui pouvait leur passer sous la main. Le dortoir était donc dans un piteux état, mais tous les garçons dormaient à présent paisiblement. Tous sauf un. Ethan était assit dans son lit, sa baguette dans la bouche, de laquelle émanait une faible source de lumière jaune. Il faisait chaud dans le dortoir, une chaleur en partie due au chahut d’il y a quelques heures. Ethan dormait donc en caleçon, et la lumière jaune de sa baguette donnait une teinte mate à son torse. Ses yeux étaient blancs, non pas juste le contour, non il ne semblait plus y avoir d’iris dans ses yeux. Ils étaient entièrement blancs voire argentés et d’une nébulosité étrange. Son corps était humide et il avait la chair de poule malgré la chaleur environnante. Des sueurs coulaient le long de son visage et sa respiration était haletante.

Ethan était en train de dessiner. En effet plusieurs feuilles étaient éparpillées autour de lui. Des feuilles étranges où étaient dessinés des choses étranges. Des choses qui semblaient tellement vraies, on avait l’impression qu’elles étaient des fenêtres sur quelque chose de réel. Bien sûr, comme toute image chez les sorciers, elles bougeaient, mais là c’était encore différent, c’était surréaliste. La réalité traduite dans ces dessins en était… effrayante. Les sujets ne l’étaient pas vraiment, mais même le dessin d’une fleur aurait été… intriguant. Ethan avait un crayon à la main, un crayon de bois. Sa main bougeait à une vitesse irréelle et chaque passage de la mine du crayon sur la feuille blanche laissait apparaître une partie du dessin. Au fur et à mesure il prenait forme. C’était un dessin sombre, très sombre. Il n’y avait presque plus un endroit de blanc et tout était dans une nuance de noir ou de gris.

Toujours dans un état de transe, en réalité de crise schizophrénique, Ethan dessinait avec une habilité hors du commun. Il semblait retransmettre parfaitement ce qu’il voulait sur la feuille, le crayon était le prolongement de sa main, les détails naissaient d’une curiosité sans pareil. Puis plus rien. Il s’arrêta net de dessiner et lâcha son crayon. La respiration haletante comme s’il était en train de courir le 100 mètres/haies. Il pris le dessin à deux mains et le fixa intensément, celui-ci prenait progressivement vie. Il semblait représenter un long couloir presque totalement dans l’obscurité. Sur le mur gauche, un tableau représentait un chevalier en armure aux pieds de la tour de sa bien-aimée et lui chantant une déclaration d’amour. Enfin ça c’était quand il faisait jour, car pour le moment il était en train de roupiller profondément aux pieds de cette tour. L’obscurité du couloir ne laissait voir que ce tableau et un autre élément, dessiné plus profondément dans le dessin. Une personne de dos marchait vers le fond du cadre. On pouvait distinguer sa chevelure bouclée, soudain son visage fit volte-face et elle regarda derrière elle, vers Ethan… Tout bascula…

Ethan se trouvait dans un couloir sombre du château. Il entendit des pas courir devant lui puis disparaître dans l’immensité des couloirs. Il était planté là, la respiration toujours aussi saccadée, toujours en caleçon, toujours avec ses yeux couleur nacre dans leur totalité. Il avait les bras le long du corps, dans sa main gauche se trouvait le dessin du couloir même dans lequel il se trouvait. Dans sa main droite se trouvait maintenant sa baguette. Sur le mur à sa gauche se trouvait le tableau du chevalier assoupit aux pieds de la tour de sa bien-aimée. Ethan se mit à courir tout droit après un moment de pure inactivité. Une fois au bout du couloir, deux chemins s’ouvrirent à lui, à gauche ou à droite. Son visage regardait des deux côtés, il avait l’apparence de loup affamé cherchant sa proie. Soudain il regarda son dessin, il était différent à présent, et sans attendre il tourna à gauche. Il continua de marcher d’un pas déterminé et puissant. Il se pointa devant une porte et resta figé devant elle, il afficha un sourire sardonique lorsqu’il regarda de nouveau son dessin.

Il avait encore changé et cette fois représentait détails pour détails la porte devant laquelle Ethan se trouvait. La Poufsouffle, toujours dans un état de transcendance psychique, pointa sa baguette sur la porte et celle-ci s’ouvrit en un fracas tellement gigantesque que les gonds manquèrent de sauter. Au même moment sur le dessin la porte s’ouvrit également… Toujours à moitié nu il s’avança d’un pas décidé dans la pièce, la Salle de Trophées. Quelques pas vinrent dans sa direction puis une faible lumière apparut, une lumière qui ne l’éclaira presque pas.


« Ethan ? Tu m’as fait une de ces peurs. Ne refais plus jamais ça s’il te plait. »

Tout sembla basculer une nouvelle fois. Ethan sembla prendre conscience de sa situation, ses yeux reprirent très vite leur teinte normale. Il regardait autour de lui, il était perdu.

*Qu’est-ce que j’fous là ?*

Il reprenait petit à petit sa respiration tandis que de spas se rapprochèrent avec la lumière. Celle-ci éclaira maintenant le visage tout entier du jeune homme. Celui-ci ne bougeait pas, il était dans l’incompréhension la plus totale. Soudain il sentit sa main se refermer sur un morceau de papier dans sa main gauche.

*Ho putain…*

Il comprit. Sa main se referma furtivement et définitivement sur le papier et le froissa en boule. Enfin, il porta son attention sur la personne qui était en face de lui. Une Poufsouffle, elle aussi, en sixième année. Elle s’appelait Mia.

« C’est toi qui m’as couru après tout à l’heure ? »

Ethan mit du temps à comprendre la question. Il venait de se rendre compte qu’il était en calbute et cela le perturbait un peu malgré son aisance légendaire avec l’impudeur. En fait ce qui le perturbait surtout c’était le fait qu’il ne savait strictement rien de ce qu’il faisait là, il se souvenait s’être couché il y a deux minutes après une bataille avec ses potes de dortoirs mais rien d’autre. Il aurait pu virer complètement fou si c’était la première fois que ça lui arrivait. Il fixa donc définitivement son attention sur Mia, elle habillé bien évidemment.

« N… Non… Je… J’crois pas… »

Un sourie un coin était réapparut sur le visage du beau gosse de Poufsouffle. Il essayait de trouver une connerie à dire et qui pourrait en même temps expliquer ce qu’il pouvait bien foutre ici. Il aurait pu mentir, mais pour mentir il fallait savoir la vérité hors il n’avait strictement aucune idée de ce qu’il foutait là.

« Je… J’ai… Je… J’ai bu… »

Première connerie qui lui vient à l’esprit et bizarrement la plus plausible dans la situation. Il sourit largement en se grattant la nuque.

« Je suis… complètement torché. C’est samedi soir, alors tu sais avec les potes, on… enfin bref. Du coup… »

Il hausse les épaules et rigole.

« J’sais absolument pas c’que j’fous là. »

Son mensonge se tenait, de toute façons il était tout à fait crédible qu’Ethan Stewart soit défoncé un samedi soir, voire même plusieurs autres jours dans la semaine. Toujours à moitié à poil et comme si de rien était il fixait la jeune fille puis sortit au bout d’un moment un…

« Et toi ça va ? »

Quelques mots sans intérêt qui sous-entendaient entre autre ‘Kestufoulà ?’ ou encore ‘Taunenouvellepassionpourlesvieuxmachins ?’ ou voire même ‘Tuaimelesfrites ?’…
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