Quoi ma Gueule .. qu'est-ce qu'elle à ma gueule [PV Jared]

J'ai envie ... de commettre un meurtre ...

V

* Rage ... colère ... *

P

* Rage ... haine ... solitude...*

S

Citation :: Chère Mademoiselle Leafgreen,

J'ai le regret de me faire émissaire de la police nationale canadienne et de joindre toutes mes condoléances et celles du département des affaires étrangères... votre mère est morte.
Je ne sais comment vous le formuler plus formellement que cela, mes sentiments vous accompagne.

Mademoiselle, je vous prie de vous rendre aux ministère le plus rapidement possible, au département des relations internationales afin que la lecture du testament de votre défunte mère vous soit lue devant le notaire de votre famille.

Je vous reformule mes plus sincères condoléances.

Bureau de coordination des Relations Internationales Canadiennes,

Terry R. Merlijna.

Sweet-" ... je ... suis ... Orpheline ... "

M

Être un petit con prétentieux, ça vous apporte quoi ? Il avait toujours ce qu’il voulait. Sauf une.

Il marchait à grands pas. Sa patiente commençait à le quitter. Une patiente rare, pour quelqu’un qui n’avait jamais eu à attendre. Samedi. Y’a rien à faire le samedi. La pluie éclatait en « pop » sourds. Bye bye l’air frais. Devoirs : déjà fait. Jared ne voulait personne pour s’amuser. Grand amateur de flatteries, il se lassait pourtant de ces petites connes. Putain ce qu’il s’ennuyait.

Il marchait sans vraiment savoir. Ca le rendait dingue, aussi barge soit-il. « Bonjours Jared », en masse. Aha. Il s’en foutait royalement. Les élèves le dévisageaient avec des yeux ronds. Il n’était pas dans son état normal. Toujours indifférent mais… agressif. Il parcourait les couloirs de Poudlard de long en large. Jetant des regards de fou furieux partout. Putain elle se trouve où ? Il l’a aperçu dix, vingt fois, sans pouvoir lui parler. L’évitait-elle ? Ca le faisait rager. Le vert et argent avait horreur de l’ignorance. Jamais, il n’avait été évité.

Petit con prétentieux fils à maman. Il portait son polo vert pomme, boutonné jusqu’en haut. Un polo que lui avait envoyé sa mère, ce matin même. Avouez que vous auriez honte si jamais maman vous envoyait un colis avec des chemises. Jared non. Il les portait toujours. Ils sentaient le propre et la poudre de sa mère. Sa mèche châtain lui tombait devant ses yeux bleus limpides, se balançant de droite à gauche au rythme de sa marche effrénée.

Il pourrait retourner tout Poudlard. Rien que pour la voir. Lui parler ? Hum. Que pourrait-t-il lui dire ? Petit con prétentieux fils à maman coincé. Il l’avait rencontré bourré. Et si il devait se saouler à chaque fois qu’il la voyait, il serait mal barré le pauvre. Il était dans les cachots, tout seul comme un con. Un couple s’embrassait au loin. Il faisait froid et humide. Il adorait les cachots, les connaissait comme sa poche. Mais il ne désirait pas y rester.

Il remonta, il marchait moins vite. Dans la grande salle, les plus affamés prenaient déjà leur dîner. L’odeur de ta tarte à la mélasse mêlée à celle du bacon frit lui effleurait les narines, sans lui donner la moindre envie. Il ralentissait, avec un espoir vînt de la voir débouler au tournant d’un couloir, ses cheveux noirs balayant son visage pâle… Gloussements. « Tu viens avec nous Jared ? ». Il grogna. Nan, il ne peut pas vous voir. Et si il allait à la bibliothèque ? Lire un bon livre. Sans conviction, il monta les marches de marbre, jusqu’au 4^e étage. Les mains dans les poches, les cheveux devant les yeux. Ah ce qu’il détestait ne pas avoir la situation en main. Il songea à son chat, confortablement lové devant la cheminée de la salle commune. Putain d’enflure de chat.

Sanglots. Cheveux roses éclairés faiblement. Une masse noire informe. Plus il s’avançait dans ce couloir sombre, qui ne menait pas à la bibliothèque, plus le rose lui sautait aux yeux. Reconnaissable entre mille.

Sweet-" ... je ... suis ... Orpheline ... "

Evidement que c’était sa chère camarade. Il se tenait devant Nyla, sans qu’elle le remarque. Papier froissé entre ses doigts. Son amie ? Il ne pouvait pas définir les liens qu’il entretenait avec elle. Jared pouvait juste affirmer que c’était certainement une personne qu'il ...Appréciait ? Il avait dût avoir 2 ou 3 fois une conversation réelle avec elle, et Jared c'est pas le genre à vous chercher des ennuies.. Malgré ses cheveux roses perturbateurs. Il s’adossa contre le mur, à côté d’elle. La lumière fit briller son sourire félin et charmeur aux dents blanches et ses yeux bleu clair.
« Que t’arrive-t-il ma princesse ? Tu veux un bonbon ? »

Son ton était rieux, comme enjoué. Enfoiré de Jared, peut pas comprendre le malheur des gens. Il s’en fout, tant que ça le touche pas. Egoïste. Il sortit une sucette de son jean foncé et lui tendit, la main sur son épaule..

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U

« Que t’arrive-t-il ma princesse ? Tu veux un bonbon ? »

S

DarkSweet-" Casses toi ... ou je te défigure..."

C

** Souffrance ... désespoir ... **

H

Tête baissée&sanglots. Et lui, il était là. Avec son beau petit sourire. C’était pas un gosse perdu, avec le malheur pour religion. Lui, il sortait de chez lui, ses cheveux bien en place, son sourire hypocrite rayonnant, ses chaussures cirées, sa chemise éclatante bien repassée et on le regardait. Il est sublime. Petit con. Il a rien, il connaît pas la vie

Nyla relève la tête, ses yeux bleus grands ouverts. On pouvait y encore y voir une larme perler. Jusqu’à ce que la méchanceté la tue. Son regard cruel. Jared resta de marbre. Elle pris la sucette. La jeta contre le mur. Le vert&argent reçut une pluie de sucre rouge sur son épaule vert pomme. Sa camarade était maintenant face à lui. Il la fixait toujours, son sourire n’avait pas fané. Elle était face à lui. Se colla contre son corps froid, le sien Il plongea alors ses yeux clairs dans les siens. Il y remarqua quelques marques de larmes. Il se demanda vaguement si elle se mettait sur la pointe des pieds, pour que ses lèvres soient à même hauteur que les siennes. Il ne chercha pas à se défiler. Elle prit son poignet et le tourna violement. Il avait mal et il ne grimaça pas. Il souriait toujours. Jared ‘est un défouloir humain. Gueulez lui dessus, explosez vous les cordes vocale. Il s’en tapera.

DarkSweet-" Casses toi ... ou je te défigure..."

Aha. Ca ne lui fit aucun effet mais il haussa les sourcils et son sourire se fit moqueur. Il ne la repoussa pas, elle le lâcha d’elle-même, juste après avoir murmuré ses paroles. La jeune femme était réputée pour ses colères. Il la regarda s’éloigner. Elle fourra la lettre dans sa poche. N’étant pas de nature curieuse, il ne se questionna pas sur la nature de la lettre et un quelconque rapport avec l’état de la jeune femme. Il pouvait nommer les sentiments, en mimer les expressions mais il ne les ressentait pas. Jared était composé de trois couches. Il y avait celle qu’on voit d’habitude. Ôtez la et vous ne verrez que du vide. Mais si on creuse plus profond, dans les abysses de son âme, on y trouvera que des sentiments enfouis, tassés, ceux qui ne sont jamais sorti, prêt à l’emploi. Y’en a un près de la sortie. Amour. Cet été, il fut réveillé. Y’en a un juste derrière : espoir. Or les couches « indifférence » et « prétention » sont tellement épaisses. Moelleuses et chaudes, comme un bon manteaux qu’on a peine à quitter en hiver. Il n’avait rien vu dans sa vie. Londres – ses bars et magasins, l’école, l’Irlande Poudlard. Sa mère l’avait préservé du monde. Il la regardait s’isoler. Au bout du couloir, raisonnaient des rires. Gryffondors ou Serdaigles, allant se coucher sûrement.

Il a beau être bon en métamorphose, sortilège ou autre cours, il ne sera jamais bon en relations humaines. De sa démarche souple, il s’approcha sans bruit de Nyla. Il voyait sa tête baisée. Il la prit entre ses mains et la releva.

« - Tu es bien plus belle ainsi »

Il garda ses mains sur ses joues. Il aurait pus l’enlacer. Lui tapoter le dos. La sortir d’ici. Il commençait à faire froid dans ce couloir sombre. La lumière de la torche faiblissait. Le couvre-feu allait tomber. Tout allait s’endormir à Poudlard. On y verrait plus que les jambes graciles et parcheminées des elfes de maison parcoururent le château, avec moult tâches à executer avant le levé des élèves. Et ils étaient là. Plantés de ce couloirs quelconque, avec pour compagnie une armure un peu rouillée. Une main tomba. Elle se posa sur sa cuisse, là où dans une poche sa baguette en ébène se trouvait. Le temps semblait long. Jared n’avait aucune douceur, chaleur. Il entrouvrit la bouche. Il aurait voulu murmurer « Raconte-moi » mais ses lèvres se refermèrent. Sa main gauche, toujours sur la joue de sa camarade glissa sous son menton. Comme pour retenir son visage.

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D

U

Q

« - Tu es bien plus belle ainsi »

B

Sweet-" Pourquoi ... te préoccupes tu de moi ?!"

L

Sweet -" ... je ... je crois que je vais te laisser ... je ... "

* Fuis ! Fuis !!! *

{ Avec un retard honteux Embarassed

}

Jared ferma lourdement ses paupières un instant. La chair de poule commençait à se répandre sur ses longs bras fins, sans qu’il ait froid. Sa main gauche retenait toujours le visage de Nyla. Il ne savait pas quoi faire. Elle avait la peau douce. Il semblait réfléchir. Il n’avait jamais cru en personne ni porté son attention sur quelqu’un, mis à part sa mère. Il n’en avait vu l’intérêt ni ressentit le désir. Hélas, une fille aux longs cheveux noirs l’avait sortit d’un bar un jour. De son trou, là où il aimait vivre seul mais adulé. Il avait presque compris le sens du mot amour et celui du désir ne lui était plus inconnu, étrange. Il garda ses yeux clos. Il le savait, elle était partie. Il n’avait jamais aimé les illusions, les mondes imaginaires et les espoirs. Il vivait dans le concret.

Il se sentait seul, tout d’un coup. Il était seul. Mais un solitaire heureux. Il croyait dur comme fer à la perte du monde. L’Apocalypse selon Jared. Il crevait aigri, radin, sans amour, avec quatre chats et un portrait de sa mère face à lui.

Il ouvrit ses yeux brillants. Elle rougit. Etait-ce dû à ses mots prononcé avec une douceur rare et étonnante ?

Sweet-" Pourquoi ... te préoccupes tu de moi ?!"

Hum. Il plissa son nez droit. Elle lui posait une colle. Il se préoccupait d’elle ? Il pencha la tête en arrière. Il n’avait jamais été amical, fraternel ou même patriote. Il était contre tout. Les élèves de Poudlard ont toujours un fort attachement à leur maison, Jared, lui, était fier d’être à Serpentard mais, par exemple, il n’encourageait jamais sa maison au match de Quidditch, ne portait pas l’écharpe au couleurs vert et argent. Il était détaché de tout. Il agissait avec son cerveau, pas avec son cœur. Il n’y avait que lui, lui, lui - son chat et sa maman – lui et lui. Le vert&argent laissa la perplexité et l’étonnement gagner ses yeux.

« Hum. Je… Je ne sais pas. »

Avant, il aurait plutôt voulu crever que de prononcer cette phrase. Pour lui, elle signifiait l’ignorance, la faiblesse. Or, il était ignorant, il n’y a pas que les sorts, les noms d’auteurs, les dates dans la vie. Il fixait toujours Nyla. Il se mordit légèrement la lèvre. Pourquoi ? Pourquoi ? Quelle question ! Il passa sa main droite dans ses cheveux et remis ses mèches en place. Les vielles habitudes ont la peau dure.

C’est bon, la torche venait de s’éteindre. Il ne pensa même pas à user du sort lumos. Il baissa la tête. Alice. Alice. Un simple prénom, commun et pourtant si beau. Alice au pays des merveilles. Ce fut si prometteur, si attirant pour après se rendre compte que ça n’est qu’une illusion. Il se souvint que, petit, il adorait le chat, avec son grand sourire et ses yeux démoniaques. Il n’aimait pas les moments de nostalgie et il n’avait pas eu une histoire réellement marquante. Il n’arrivait pas à définir l’expression de Nyla. Troublée ? Surprise ? Pourtant elle se détacha de lui.

Sweet -" ... je ... je crois que je vais te laisser ... je ... "

Il aurait voulu remettre son autre main sur son visage. Lui dire de rester. Avec son beau sourire. Mais il se tenait là, seul et paumé dans ce couloir. Il baissa sa tête brune. On aurait dit un gamin dans son polo vert, malgré sa grande taille. Il n’avait jamais rien su garder, même pas une amie. Allait-elle réellement partir, elle aussi ? Il n’avait pas envie de retourner dans son dortoir avec ces gens inconnus. Il aurait voulu savoir la raison de la tristesse de Nyla mais, égoïste, il murmura :

« J'ai mal au pieds. »

Il secoua sa tête de crétin. Priant pour que ses paroles soient étouffées par les pas de la jeune fille. Il se remit droit. Un grand sourire.

« Reste. »

Il se pinça la main, là où le bleu des veines est voyant. Avant même que la jolie fille puisse se retourner, il avança vers elle. Ses yeux brillaient. Il avait envie de courir. Il se passait quelque chose. Il avait envie d'être la pour Nyla. Que ça se ressente. Il souriait comme un con, un vrai sourire, qu'on a du mal à décrocher.

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