Rentré Scolaire

La rentré scolaire. Il s'était passer beaucoup de chose pendant l'été . Sarah avait muris et malgré elle elle avait grandis. Elle était beaucoup moins innocente qu'il y a quelque mois, les récents événements y était pour beaucoup. L'espace d'un moments elle avait même penser à abandonné Poudlard et tout simplement essayer de vivre sans se retourner et de prendre la vie comme elle venait sans attache . Mais elle y avait renonçait car quoi qu'elle fasse ce lieu faisait partit d'elle et elle n'était pas encore prête à l'abandonner. Bien sûr avec le chaos qui faisait rage à l'extérieur elle savait que ça ne serait pas facile . Elle savait qu'elle devrais se battre pour récupéré ce qu'elle avait perdu et pouvoir continuer sa vie avec le sourire. Mais elle gardait la tête haute et elle avait bon espoir, sûrement en grande partie grâce a son père. Ces derniers mois elle avait appris à le connaitre et s'il n'avait pas était là elle n'aurait sûrement pas était aussi confiante aujourd'hui.

Voilà pourquoi elle le voyait régulièrement ses derniers malgré les réticences de Alec, son grand frère. Alec, leurs relations s'étaient un peu dégrader a cause de ça et Sarah garder encore en mémoire une dispute qui l'avait profondément blesser. Depuis ils étaient plus distant l'un envers l'autre et la jeune blondine le regrettait. Elle aurait aimer que tout redevienne comme avant et lui sauter de nouveau dessus pour lui faire un bisou sur la joue, tandis que le jeune homme faisait une grimace. Elle en était capable mais l'ancien rouge et or l'aurait sûrement envoyer promener. Mais Sarah garder le sourire malgré la situation ( comme toujours d'ailleurs ) car elle savait que malgré tout elle pouvait comptait sur lui et qu'il veiller sur elle et inversement . Parce que malgré tout ce qu'il avait put lui dire elle tenait toujours à lui. Il aurait put la trahir et l'insulter de tout le noms elle aurait sûrement continuer de l'aimer parce que c'était son frère et que ça ne changerai jamais. Il était le seul qui savait pertinemment quoi faire pour la faire sourire ou la faire sourire. L'un des seul qui la connaissait par cœur ( parker xD ) . Puis la rancœur n'apporte jamais rien de bon.....

La blondine ce trouvait donc dans la grande salle avec les autres élèves en entendent du début de la cérémonie des répartitions, des regret et des pensée plein la tête.....

Une nouvelle année commenca pour Stela, une année qui sera comme celles d'avant monotone et sans histoire, tout du moin c'est ce qu'elle esperait.
Elle avait passée l'étè a l'orphelinat, a ne rien faire d'autre que lire et écrire des lettres, qu'elle n'envoyait jamais de toute façon. Elle avait pris l'habitude d'être seule et pour elle l'étè c'etait bien passer.
La directrice de l'orphelinat avait tentée cette année d'empecher Stela d'aller à Poudlard mais comme cette derniere connaissait toute les sorti possible et inimaginable de l'orphelinat elle avait put partir tranquillement.

Arrivé à Poudlard elle regarda les élèves tous en groupes aller vers la salle commune. Elle suivit et se mit au bout de table. Comme chaque année le Choixpeau fit son travail et les nouveaux rejoignaient leurs maisons respectif.
Ensuite le directeur fit son discourt et fit apparaitre la nourriture sur les table. Pourquoi devait elle se taper ca chaque année elle ne le compris pas.
Une année elle avait tenter d'y échaper mais elle avait éclopper cinq heures de colle. Pas bonne idée en fait...

Ah...Septembre.

Le mois qui sent le papier neuf, le parchemin frais, les plumes toujours en état d'écrire, les uniformes sans trous et les chemises immaculées, c'était rare chez Saturnin vu ses fréquentations...Mais si il n'avait pas ces fréquentations...Que ferait-il? Il avait passé une partie de l'été chez les Rocstone, puis était retourné chez ses parents où il avait fait connaissance avec deux agneaux noirs adorables qu'il avait fait jurer à ses parents de ne pas transformer en gigot. De retour en pension chez ses "tantes" moldues, le revoilà sur entre les murs de pierre de Poudlard...

Se demandant bien ce qu'il vivrait cette année, il s'avança dans la grande salle avec un groupe de jeune filles gloussantes de deuxième année qui se croyaient déjà assez grandes pour vanter leur beauté de d'adolescente pré-pubère boutonneuse aux bras trop longs qu'elles imaginaient comme svelte. Un sourire en coin alors que l'une d'elles lui lance un clin-d'oeil...Tentative de séduction?...Raté. Il était toujours fou de sa belle Edith, pas question qu'une rousse aux cheveux gras le fasse dévier de son couple qui fonctionnait déjà bien malgré leur jeune âge. Un pas dans la pièce immense pour voir de vieux camarades comme de nombreux petits nouveaux.

La cérémonie des répartitions commençait mais Saturnin n'écoutait pas...Il cherchait plutôt ses amis des yeux...

Et bien justement, en voilà un qui arrive. Le torse bombé, fier comme un paon, Solean débarque comme un prince des escaliers... Menant en bas. Et oui, comment avoir de la classe même en montant les marches.

Eh Saturne!!!!

Crie t il à la cantonade en se précipitant vers son copain, évitant par ce fait même une Griff de troisième année qui le gratifie d'un regard éperdu d'amour pendant que sa valise se déverse au sol. Eh, oui! Que voulez vous, le sex appeal des Poufsouffle est vu, reconnu et attire la convoitise des dames et l'envie des hommes. Rien < voir avec le style bad boy des prétendus tombeurs de Serpentards, Solean et Saturnin ont la classe, une classe indéniable.

Une retrouvaille typiquement mâle, la poignée de main secrète obligatoire.

Alors vieux, je t'ai manqué?

Sourire ravageur. Suivit de l'observation fatifdique.

On est en retard, mais ils nous ont laissés la porte d'ouverte. Avec un peu de chance on se fera pas remarquer.

Suivit d'un tout autre ordre d'idées.

Dit, t'a vu Dith ou Léandre?

Eh Saturne!!!!

Ah! La tonalité d'une voix bien familière. Celle qu'il cherchait en fait sinon celle d'Edith. Poignée de main typiquement masculine...

Alors vieux, je t'ai manqué?

Comme toujours vieux!

Les mains sur les hanches, il observe du pas de la porte la grande salle remplie de petits nouveaux qui stressent à l'arrivée du choipeau vers eux. C'est vrai qu'il était pas commode ce vieux chapeau tout rabougri.

On est en retard, mais ils nous ont laissés la porte d'ouverte. Avec un peu de chance on se fera pas remarquer.

Ah tu crois toi? Permets moi d'en douter vieux.

Fait-il remarquer alors qu'un groupe de jeunes Gryffondor les saluent du bout des doigts d'un air timide...Beaucoup de filles les regardaient toujours puisqu'ils n'étaient pas encore assis. Les plus sages les regardant d'un oeil plein de reproches et les...Disons moins sages, d'un oeil plein de...clin d'oeil.

Dit, t'a vu Dith ou Léandre?

Pas encore. Justement je me demandais si toi tu les avais vues.

Un toussotement leur proviens alors du bout de la table des Poufsouffle...Provenant sans doute de la Préfète. Enfin il n'avait pas trop remarqué mais c'était signe qu'il valait mieux aller s'assoir parce que plusieurs gamines les regardaient plus qu'elles ne portaient attention a la cérémonie du Choipeau. Saturnin s'avance vers la table à pas de loups pour y prendre place alors que plusieurs les regardent avec un certain amusement ou un certain malaise, tout dépends.

Edith a passé quelques jours... enfin, quelques semaines durant l'été chez les Rocstone, mais papa et maman Arweiller voulaient aussi leur fille avec eux. Enfin, papa Arweiller aurait été d'accord pour passer l'été au domaine, mais Maman Milford avait d'autres idées jardinières en tête. Papa Arweiller a beau être avocat, maman Milford a toujours su mener papa Arweiller comme elle l'entend. Edith a donc dû coopérer. Mais enfin, trois trop courtes semaines, c'est... déprimant... et le Londres moldu, c'est... déprimant... par chance, Ann avait de quoi faire et Edith a bien travailler. Elle a approfondit ses activités à des trucs beaucoup plus sombres. Ann était de ceux qui voulaient tout essayer, même si c'était loin d'être recommandé... et malheureusement pour Ann, elle est cracmol... heureusement pour Ann, sa fille ne l'est pas. M'enfin... passons l'été et revenons à la rentrée.

Elle était là depuis le début. Enfin, en même temps que les autres. Et elle, contrairement à Sol, Sat et Léandre, elle était à l'heure, presque toujours à l'heure. Elle se retrouvait donc pour l'instant assise avec ses... hum hum... camarades de Serpentard, coincé entre une fille de sixième qui aurait préféré être ailleurs et l'autre cinglée de Malkavian. Le bouquet, quand même. Elle était d'ailleurs une des rares à ne pas avoir peur de la Malkavian. Un truc pareil, ça ne lui faisait pas peur.

Mais bon, elle ne fait que surveiller une entrée en particulier.

Ah, voilà !

Saturnin !

Mince, pourquoi ils arrivaient toujours en retard... elle aurait aimé allé les voir avant... tant pis, ça ira à plus tard... mais quand même...

Ah!

Immense sourire, sourire lumieux, contagieux. Sourire qui illumine la pièce juste à sourire. Un sourire plein de dents blanches comme qui dirait une fille que je connais.

Ta douce est là, entre Malkavian et Herni. Ouioui, juste là... l'amour te rend si aveugle Saturne?

Solean rigole doucement.

Allez, viens, on la verra après. Masi pour Léandre c'est peine perdu, c'est elle qui nous trouvera vieux.

Arrivant en bout de table, il s'y assoit, aristocratiquement lumineux.

Hj : je prend les devants puisque la réponse ne vient pas. Bref, JMC. Si qqn a des objections, je me la jouerai usurpation du rôle.

Au bout de la table des Poufsouffles la plus jeune préfète de Poudlard toise les retardataires d’un œil mauvais. Malgré ses maigres 13 ans, Léandre a atteint la 5ième année en même temps qu’elle a acquis l’insigne de préfet.

Maman avait manifesté sa fierté de bien étrange manière. Maman faisait si peur parfois…

Les événements de l’été l’avaient d’abord inquiété, mais on ne s’inquiète pas de grand chose quand on a 13 ans et que toute ces histoires se passent dans le pays d’à côté.

Sol et Sat dérangeaient. Léandre chercha des yeux quelque chose sur la table qui lui permettrait d’intervenir sans avoir à attirer l’attention sur elle. ARF! Fine, ils étaient 2 après tout, elle allait se les faire à la Clara. Chacun des gamins qui lui tournait le dos reçurent une chaussure par la tête, lancée avec précision, des converses.

Ah!

Ah? Saturnin tourne la tête brusquement vers la troisième table au bout...Celle des Serpentards...

Ta douce est là, entre Malkavian et Herni. Oui,oui, juste là... l'amour te rend si aveugle Saturne?

Pas un instant de plus qu'il tombe sur la belle blonde. Un sourire éclatant alors qu'il lance un signe de la main pas très subtil à sa belle...

Allez, viens, on la verra après. Mais pour Léandre c'est peine perdu, c'est elle qui nous trouvera vieux.

Bah on finit toujours par la trouv- AIE!

Une semelle de caoutchouc viens heurter sa nuque violemment alors qu'il se rassoyait...Le regard vert cherche activement la source alors qu'un professeur devant les regarde sans la moindre trace de rire...à la limite du mépris. Puis son regard tombe finalement sur une petite métisse aux cheveux noirs plumeux...

Se frottant la tête, un sourire en coin en remarquant l'insigne sur la veste de Léandre...

Tiens tiens...Notre petite Léandre est figure d'autorité maintenant.

S'exclame Saturnin en direction de l'autre bout de l'interminable table...Un avertissement retentit dans la salle venant d'en avant, un enseignant qui hausse la voix en début d'année, mieux vaut se taire. Saturnin s'assoit en souriant...

Aïe!

Solean se frotte la tête tout en regardant les converses au sol. Se penchant, il les prends et les examinent avec tout le sérieux de ses 16 ans.

Et dieu seul sait comment à 16 ans Sol est sérieux....

Tiens tiens...Notre petite Léandre est figure d'autorité maintenant.

Parlant de figure d'autorité, il lui semble manquer quelque chose... Bah ca lui reviendra plus tard. Tassant un élève de l'autre côté de Léandre avec sa grâce et son charme coutumier, Solean s'asseoit.

Permettez ô divine princesse!

Prenant un des petits petons de Léandre, il lui remet sa première converse, l'attache soigneusement. Puis la deuxième, l'attache aussi. Et il prend son temps le salaud, sans se préoccuper du reghard de la prof plus loin.

Avec un sourire éblouissant, il la laisse redescendre les pieds avant de la gratifier d'un sublime baise-main.

Merci pour ce moment parfait gente dame, ce moment ou j'étais totalement et indubitablement à vos pieds.

Et il l'était au sens propre du terme. Elle ne peut pas le nier.

Si les portraits de la grande salle avait été attentif, ils n’auraient pas manqué de faire le rapprochement. Léandre était bien la fille de sa mère. En outre, elle avait son petit caractère, et puis elle était encore à l’âge où on déteste les garçons…

Les yeux noirs de la petite métisse miroitèrent comme de la lumière sur une glace noire. Non seulement il dérangeait, mais il sapait son autorité nouvelle et ridiculisait son intervention. Princesse? Soit. « Tu l’as cherché. »

Elle lui balança spontanément son poing en pleine figure. SBAFF

Est-ce qu’elle se contenterait de lui mettre les poings sur les " I "? Oh… Tant qu’à être si bien partie, autant continuer sur cette erre d’aller… Elle lui tomba dessus à bras raccourcit. On saurait à quoi s’en tenir avec l’autorité de la Préfète de Poufsouffle…

On garde une certaine distance?...

...

Pour qu'après il y ai retenue et qu'ils aient à écoper tout seuls? Il savait bien que Léandre répliquerait...Il se demandait aussi comment ça se fait que Solean n'ai pas pensé non plus à la réaction de la petite métisse...Il la connaissait pourtant! C'était à la limite de l'incompréhensible...MAIS...

C'était Solean. Y'avait pas d'autre explication.

Saturnin s'approche a grands pas...Il allait au moins les gratifier d'une bataille sans interruption d'autres élèves dans la mêlée. Alors qu'un jeune deuxième année avance d'un pas vers eux en relevant ses manches, le regard vert lui sourit en l'agrippant par le collet de sa chemise...Celui-ci se débat un instant avant de se rendre compte que c'est juste un élève qui le retiens...Visiblement c'était un bagarreur qui n'allait s'y mettre que pour s'amuser à leur éclater la gueule...

Aucune réelle raison? Chevalier servant comme Solean, il allait protéger Princesse Léandre et empêcher le..."dragon"...? D'aller se mêler à leur....Danse?...Enfin on s'comprends dans les métaphores?

Tu l’as cherché.

SBAFF

Il sent les os craquer, puis céder. Une rivière chaude lui inondesoudainement le menton. Il passe une main dessus pour s'apercevoir que c'est son propre sang.

Tu m'a pété le nez, sauvage!!!

S'exclame t il avant que Léandre ne lui tombe dessus à bras raccourcis et qu'ils ne basculent en arrière. Mais Solean a beau être con comme son père, il a l'impulsivité de sa mère.

C'est Léandre qui percute le sol en premier, au dessus, Solean, le nez en sang. Il a fait un revirement de situation spectaculaire. L'oeil vert est opalescent.

Merde, mais ca va pas dans ta tête toi? Pas moyen d'être seulement gentil sans se prendre une baffe... Tu connais ca la société?

Léandre est encore petite mais le professeur Almodovar aurait été fier d’elle. « Oh, pauvre petite chose, je lui ai peté le nez! » répéta-t-elle d’un ton fruité. Elle agita sa baguette vivement repêchée de la ceinture de sa jupe : « Laisse-moi t’arranger ça : EPISKAY! Que j’ai le plaisir de t’arranger le portrait une deuxième fois!! » Elle n’a pas l’avantage, elle est dessous… Qu’importe, il est penché sur elle pour mieux la maîtriser, sa figure est d’autant plus proche. Elle lui balança son poing dans la figure une nouvelle fois. CRAC « Sauvage! Tu m’as traité de sau-va-ge!! ARGL! »

Peut être est le le pied qui lui passe dessus qui précipîte le contact. Peut être est ce la seule chose qu'il a trouvé pour l'arrêter de le frapper. Peut-être veut il aussi la protéger contre les gens qui s'agitent autour d'eux et qui ne prêtent aucune attention à la dame.

Quoi qu'il en soit, la main de Solean se pose sur le dessus de la tête et recoit un coup de pied à la place du crâne dela métisse. Il s'affale à demi sur elle essayant de ne pas la faire suffoquer. Les lèvres de Solean se posent sur celle de Léandre.

Moment ou le vert des yeux de Solean ont une teinte brumeuse, surprise. Juste avant qu'elles ne s'embrasent comme le plus pur émeraude sous le feu d'un soleil ardent. C,est un chaste baiser, mais quel baiser!

Une surprise empreinte de perplexité fait place à l’outrage. Personne ne l’avait jamais embrassé. Oh, pas que c’était pas… ben… agréable ou… troublant, mais c’était Soléan… C’était son a-m-i… Et il était tellement vieux… Et devant tout le monde?? Ah ben YARK! Comme une naufragée, elle chercha quelque chose à quoi se raccrocher. Une diversion, elle avait besoin d’une diversion. Ses doigts rencontrèrent le textile soigneusement empesé par les elfes de maison de la nappe. Elle tira vivement dessus, déclenchant une avalanche de vaisselle sur eux deux.

Le rondouillard abandonne vite la partie contre Saturnin qui est plus vieux et visiblement plus doté de muscles que lui. L'ayant retenu par le collet malgré sa taille étant déjà un exploit, il avait abandonné à la première poussée que le Poufsouffle lui avait donné et était retourné s'assoir...Il n'avait pas suivi la petite histoire entre Léandre et Solean pendant ce temps là...Tout ce qu'il eut le temps de voir lorsqu'il se retourna fut Monsieur Soleil par dessus la petite Métisse qui tentant désespérément de se sortir des lèvres de son assaillant.

Saturnin hésite à aller l'aider...Elle est coincée ou c'est l'émotion qui a déclenché cet pluie d'assiettes et d'ustensiles...Évidement ils ne passent pas inaperçus...Et d'après la réaction de l'entourage, c'est la pression des années précédentes qui en ressort. À la table des Gryffondor, deux garçon hurlent à la bagarre générale...Beau début d'année finalement...Alors que celui de droite empoigne son voisin par le chandail, une fille de Serpentard tire les cheveux d'une autre violemment avant que le copain de celle-ci ne se venge avec un coup de poing à assommer un éléphant...

Saturnin reste sans voix...Il ne comprends pas ce qui a pu pousser tout le monde à s'arracher les yeux comme ça mais il préfèrerait sortir...Ce n'est pas un grand bagarreur mais à voir ce qui se passe à la table de Serpentards, Léandre lui sort vite de la tête pour penser à Edith qu'il cherche du regard...Bien vite il disparaît dans la mêlée de gamins qui s'entre-tuent presque pour se lancer à la recherche de sa belle en converses roses.

Il était là depuis un moment mais gardait un silence de plomb en observant tous les jeunes uns à uns dans la salle...C'était son boulot de les surveiller après tout...Mais il était bien loin des vieux Concierges de l'ancien temps...Ceux qui enfermaient les élèves dans son bureau avec des menottes rouillées...Déjà qu'il n'avait pas vraiment réagit aux conneries de Solean et Saturnin, on voyait bien que César avait une autorité à tout casser. Il était arrivé quelques minutes avant eux et avait été indulgent...La chaussure derrière leur tête l'avait fait ricaner...

Mais la suite commençait à lui hérisser les cheveux sur la nuque...Solean n'avait pas été méchant avec Léandre mais connaissant la provenance de l'éducation de la petite, il n'était pas surpris de sa réaction. D'ailleurs il avait été étonné qu'elle le laisse faire jusqu'à la fin avant de le frapper...Il hoche imperceptiblement la tête avant de s'avancer pour passer tout près de se prendre un poing dans le ventre. Une fillette de Poufsouffle qui s'était donné un élan pour courir vers la table des Serpentards et avait failli le percuter.

César dévia sa route pour la faire rassoir à sa table pour reprendre son propre chemin vers Solean et Léandre. Elle lui avait rabattu le nez deux fois déjà...Puis c'était la goutte qui faisait déborder le vase...Quoi!?...Il gardait son sang froid...après tout c'était le naturel de César de rester calme malgré tout...Mais ce qui le mettait dans un autre état, c'était que Léandre...Était sa fille. Et un père ne laisserait pas normalement sa fille dans cette situation...Il ne savait pas si il devait y faire quelque chose mais avant même qu'il n'ai pu se rendre compte qu'il réagissait, il avait une main au collet de Solean...

Qui d'ailleurs avait pris quelques pouces pendant l'été...Le remettant sur ses pieds, comme par réflexe, il attrape Léandre par les bras pour l'aider à se relever...Autour d'eux déjà c'est la débandade... Tout le monde se fout sur la gueule et les professeur ont complètement perdu le contrôle sur la situation. Comme pour l'instant mieux vaut se mettre a couvert, il pousse ses deux protégés vers la sortie...Déjà hors de la grande salle se trouve une bonne quantité d'élèves effrayés par les évènements...

C'est l'enfer là dedans...J'y crois pas qu'a vous deux vous ayez mis un bordel pareil dans toute la Grande Salle...

Sortant sa baguette de sa poche, il la pointe sur Solean...

Episkey.

Dit-il sur un ton calme...Comme si tout était normal.

Il se fait prendre au collet, mais c'est seulement oncle Zar. Il se laisse faire donc et mener dehors.

Pour toute réponse, Solean a un sourire aussi lumineux et chaud qu'un soleil de midi d'un 24 juin sur les plaines d'Abraham. Il tâte son nez.

Merci mais ce n'était vraiment pas nécessaire tsé... On se débrouillait bien. Tr`s bien même.

Sourire ravageur.

Je pourrais dire, qu'a deux préfets, en en jette.

Ah oui! C'est ca qu'il oubliait. Sortant l'épinglette, il la place sur sa robe de sorcier toute chifonnée.

Au moins ca va être une rentrée mémorable.

Des converses derrière la tête, ça c'était bine une idée de Léandre. Elle seule pouvait faire des trucs pareils et... et surtout réussir parfaitement bien son coup. C'était presque choquant des fois. Juste des fois. Mais il se passe quelque chose qui lui échappe, quand Solean se lève et va voir Léandre. Ed ne sait pas trop ce qui se passe, elle n'a pas le temps de tout saisir, elle ne voit pas très bien d'où elle est, mais des cris d'alertes retentissent, suivi rapidement d'un fracas de couverts.

- Minssalor, c'est Léandre et Solean...

Ils disparaissent de sa vue. Pour mieux voir, elle ne fait ni une ni deux et grimpe sur le banc, question de mieux voir. Mais bon, la plupart des élèves ce sont levés aussi et ça commence à jouer les gros bras... ça se bouscule, ça se pousse, puis ça se tape dessus. Et tire les cheveux, évidemment, c'est un incontournable. Quand des élèves commencent à affluer pour tabasser les Serpentard, Edith, qui n'est pas vraiment une bagarreuse style rixe de taverne manque de tomber de son perchoir. Bah quand ça se bouscule autour, c'est facile de se faire bousculer aussi. Elle se glisse rapido sous la table et, à quatre pattes, en parcours la longueur la plus calme, jusqu'au bout. Déjà, y a de la bouffe partout. Mwahahaharf... sa première robe de sorcier bousillée de la nouvelle année et elle n'est même pas à Poudlard depuis 24h. Ça commence bien.

D'où elle est, elle a une pas pire vue de la table des Poufsouffle. L'intervention de Cesar et Léandre et Solean sont expulsés de la Grande Salle. Minssalor, c'est injuste ça... hum.. mais où est Sat ? Il était avec Solean, pas longtemps avant... merde... elle ne le voit nul part... il a peut-être des ennuis... genre un colosse qui le tabasse ? Nan, personne touche Sat, et surtout pas pour le tabasser. Non, mais...

Elle sort de sa cachette et évite soigneusement tous les petits groupes. Puis, elle voit Saturnin.

- Sat, crie-t-elle avant de pousser un bleu parce qu'il allait lui rentrer dedans. Elle réussit à sa faufiler jusqu'à Saturnin et lui saute dans les bras. On s'en va ailleurs ? lui demande-t-elle en lui offrant son plus beau sourire.

Léandre se tient là, petite silhouète noire aux cheveux plumeux largement ébouriffé. Elle fixa son regard noir sur César. « On va se faire réprimander, c’est ça? » Léandre savait compter. « Tu crois que ça peut avoir passé inaperçu? » Elle eut un bon sourire face au commentaire du concierge. Un sourire qui laissait planer un doute sur le sens de l’interprétation de ses propos.

« Tout ça à cause de nous… Et tu es préfet toi aussi? Waaaaa » fit-elle posément. « À quoi ont-ils bien pu penser. » Elle saisit la main de Solean et l’entraîna dans la direction de la porte de la grande salle. « Vient! Faut qu’on aide à ramener l’ordre!!! »

Léandre était un petit chef, une véritable leader. Ce petit quelque chose qui ferait s’arrêter net une révolution, cet étrange pouvoir qui vous fait suivre de tous les rats d’un village, cette étincelle qui vous ferait renier père et mère pour une position, même subalterne, dans sa petite bande à elle. Elle avait qqchose d'implacable, une force tranquille, comme la mort...

Elle attrapa un septième année par le collet et d’une secousse amena sa figure proche de la sienne. « Toi, tu rejoins la table des Gryffondor et tu y restes sagement assis, c’est compris? » Elle grimpa ensuite sur l’une des longues table du banquet. « HEY! Les poufsouffles autour de moi, ICI!!! On se rassemble et on vire les autres maisons de notre table!!! » Mais qu’est-ce qu’ils attendaient les professeurs?

Ouais ben décidément, cette année n'allait pas être de tout repos. Il ne les retint pas plus longtemps, c'était vraiment juste pour les faire respirer deux minutes. Après tout, il n'était pas vraiment autoritaire...César aurait fait un bien mauvais papa finalement...C'est maman qui se serait coltiné tout le boulot de l'éduquer alors au final c'était mieux comme ça. Il la regarda s'éloigner...Elle était moins silencieuse, moins perfide que Samuelle mais tout aussi dangereuse. Elle était le portrait tout craché de sa mère, vraiment. Il croisa les bras et s'appuya à la porte...

Quand elle agrippa au collet cette grande fille de Gryffondor, César n'en resta pas vraiment surpris, ensuite elle grimpa sur la table pour parler à sa maisonnée. Sourire en coin tandis que devant lui passe un élève de Poufsouffle et une Serpentard...Ils allaient où ces deux là...? Un bras s'étire devant eux.

Ah non. L'ordre reviens, je suis désolé mais sans l'avis des professeurs j'peux pas vous laisser sortir.

Puis il se retourne pour faire entrer les élèves qui étaient sortis...Les professeurs commençaient enfin à reprendre le contrôle sur les enfants devenus fous...

Sat

La voix de la jolie blonde retentit à ses oreilles comme un tintement qu'il reconnaîtrait entre mille. Un sourire alors qu'elle se jette dans ses bras...

Bêh, ta robe est toute...pleine de...trucs.

Remarque t-il en frôlant quelque chose sur la robe noire qui ressemble à du caramel...Ou alors c'est de la sauce brune?...C'est collant, c'est du caramel.

On s'en va ailleurs ?

Avec joie.

Répond t-il en prenant sa main pour l'entraîner à l'extérieur...Mais au moment ou ils passent la porte, le concierge les stoppe dans leur élan...

Ah non. L'ordre reviens, je suis désolé mais sans l'avis des professeurs j'peux pas vous laisser sortir.

Arf...

Grogne t-il en fronçant les sourcils...Zut alors...Puis se tournant vers Edith, il reprends son sourire.

Tu viens? Les professeurs ne remarqueront pas que t'as changé de table. Viens t'asseoir avec nous.

Puis sans lui laisser vraiment le temps de répondre, il l'emmena avec lui vers les tables des Poufsouffles...Devant, les professeurs commençaient à remettre l'ordre avec l'aide des préfets de chaque maison qui prit le bon exemple sur Léandre...

HEY! Les poufsouffles autour de moi, ICI!!! On se rassemble et on vire les autres maisons de notre table!!!

Tel le bon chevalier servant qu'il est, Solean ne perd pas de temps. Les étudiantes sont prestement réescortées à leur table. Mais un gros balèze griffondor de 7e N'apprécie pas l'attention dont il gratifie sa petite amie, une belle rousse plantureuse au regard aussi noir que Léandre.

Il prends Solean au collet et lui balance son poing sur la gueule. Les griff, c'est connu, ne sont pas réputé pour leur faculté de penser avant d'agir. Mais Solean en a assez. Pour al troisième fois, un flot de sang lui coule sur le menton.

L'air qu'il arbore en ce moment est très explicite. Zar peut y revoir Lareless trait pour trait. Les prunelles sont d'un vert menthe très explicite.

Non mais ca va faire!

Utilisant d'une tactique indigne d'être racontée, il se libère avant d'être noyé sous une masse de rouge patriotique. Ca joue des poings et des pieds, il se débrouille pas mal, mais il est noyé sous le nombre.

Reste à savoir si Léandre va envoyer ses troupes à sa rescousse.