EPISODE 2 : L’Alchimiste
L’homme observait son plan de travail. Des plans, des centaines de calculs, de cercles de transmutations, des calculs arithmantiques. Il y en avait des heures de travail et d’étude. Tout avait été vérifié et re vérifié des centaines de fois. Pas une erreur, rien et pourtant…
Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule.
HOHENHEIM-Tu ne devrais pas être là.’, il eut un sourire très gentil.La petite fille était un peu timide. Il lui sourit pour la rassurer. C’est vrai que l’endroit n’était pas très rassurant pour une gosse de son âge. L’alchimiste jeta un regard circulaire sur son laboratoire avant de retourner à ses réflexions.
Il y a déjà longtemps qu’il travaille sur la transmutation et les hybrides. Il est allé plus loin que tous confrères dans le domaine. Mais le voilà arrivé devant un mur. Des manticores, des hippogriffes et autres il en a créé à n’en plus compter mais voilà bien vingt longues années qu’il se trouve face à un échec : la transmutation humaine. Autrement dit comment créer un être hybride à partir de l’homme. Jusqu’ici il a été le seul à pouvoir créer un hybride simple viable. Un faune et une sirène. Mais en bon chercheur il ne pouvait se satisfaire d’un résultat imparfait. 2 semaines. La transmutation humaine simple n’était jamais aller au-delà de ça jusque là. Il en a soulagé des orphelinats.
Il se fait vieux maintenant, il faut qu’il parachève son œuvre. L’ultime transmutation. Un hybride doué de compréhension, de parole. Un hybride si sembla à l’être humain. L’homonculus. Le but de sa vie.
Un sourire à la petite fille qu’il prépare un nouvel essais. L’Orphelinat ne c’est pas bien montré bien regardant. Les charités ne sont pas moins hypocrites que les mères qui abandonnent leur rejetons. Mais il faut de tout et chacun y trouve son compte finalement.
La Mère Ténare avait plutôt l’air contente de se débarrasser de la gamine. Apparemment le sac d’or lui avait paru plus alléchant que la maigre pitance qu’elle recevait pour nourrir cette petite bouche affamée. En même temps que voulez vous qu'un gamin puisse gagner, dans une de ses guildes où l'on vous paye moins qu'une bouchée de pain. En somme ça marche toujours ainsi…
Mais cette fois, l’Alchimiste a eu une nouvelle. Son nouvel homonculus commence déjà a montrer des signes de faiblesse mais il a peut –être trouvé une solution au problème.
Un regard au jeune hommme qu’il a fini par retrouver au coin d’un rue. Il devra peut-être faire avec un problème de vampirisme mais ça ne devrait pas trop le gêner dans ses projets.
Grâce à la Mère Ténare, l’Alchimiste a pu découvrir que son petit cobaye n’était pas dépourvue de toute famille enfin compte. C’est là que lui est venue l’idée. Déplacer le centre de stabilité de son homonculus non pas à son propre corps mais plutôt à celui d’un autre sujet. Celui là intact. Il a alors paru clair qu’un être du même sang donnerait de meilleur résultat.
Dans le dos de l’Alchimiste, l’homonculus approche de la table d’expérimentation. Sa petite main au teint terreux se pose sur le torse nu et fraîchement scarifié du jeune qui est toujours endormi. Quelque part dans les contreforts de sa mémoire, quelque chose demeure en éveil.
Alister~ Mélisande…L’homonculus ne semble pas comprendre. Elle regarde le jeune homme qui vient de se réveiller. Ses yeux comme deux grands lacs noirs vides. Peut-être même qu’elle ne comprends même plus le procédé de la parole. Tout est confus dans son esprit, sa conscience d’elle-même est déjà bien assez difficile pour qu’elle puisse avoir conscience du reste.
Homonculus~ Mélisande…Alister~ Qu’est ce qui t’arrive ? Où est ce qu’on est ?L’Alchimiste se retourne. Le garçon semble en meilleure forme qu’il ne l’espérait. Il a perdu beaucoup de sang. L’Alchimiste craque une allumette pour tester la réceptivité des pupilles. Un peu lente mais tout semble en ordre.
Alister~ Qu’est ce que vous nous avez fait ? Pourquoi elle est comme ça ?Alchimiste~ Ne vous inquiétez pas. Vous avez besoin de repos après tout ce qui vous est arrivé…Il ne pas l’intention d’expliquer quoique ce soit pour le moment. De toute façon le garçon est trop groggy, et les chaînes de fonte ne sont pas prête de céder. Il peut bien tirer, l’Alchimiste peu dormir tranquille. Il laisse son homonculus devant la table d’expérience. Il s’occupera de les étudiez tous les deux demain pour le moment il a besoin de repos. Ce n’est pas une mince affaire qu’il vint de mener à terme.
Le manque de réflexe de la petite fille est un peu gênant mais il trouvera bien le moyen d’améliorer ça ensuite.
Il va donc se coucher.
C’est le moment qu’attendait une silhouette tapis dans l’ombre depuis les premières heures de la nuit. Un Alchimiste qui travaille si dur ça a le sommeil profond. Surtout pour s’endormir malgré le raclement d’une chaîne en fonte contre une table d’acier trempé.
Vampire~ Alors… As-tu réfléchi ? Veux tu vivre… où mourir ?A en juger par le teint il se remet assez bien de sa petite morsure mais le vampire n’a pas un doute là-dessus, dans trois jours c’est la fièvre qui l’emportera si ce n’est pas lui. Il passe sa main d’albâtre sur le front de son repas d’hier. Ce dernier se dégage d’un mouvement de tête. Même là il a beaucoup trop de caractère pour finir aussi bêtement qu’en simple cobaye d’un espèce de tordus. De toute manière pour ce qu’il reste de l’espèce de tordus en question… Il plonge dans les pensées du jeune homme. Ca y réfléchit à toute allure. Le vampire va jeter un coup d’œil aux travaux de l’Alchimiste. Une nouvelle forme de damnation pour une gamine qui n’a rien demandé en somme.
Vampire~ C’est à toi de voir, si tu veux la libérer ou la sauver. Mais je perds vite patience…Le jeune homme semble avoir compris de quoi il retournait. Il faut dire que le vampire sait toujours prendre les gens dans leurs points de faiblesses. S'il a bien compris les notes de l'Alchimiste la vie de la petite ne tient qu'à celle de son frère. Le vampire sourit. Il ouvre son poignet d’un coup de crocs puis il applique la morsure nette contre la bouche du garçon qui commence par se défendre. Un mauvais rire raisonne dans l’espèce de crypte de l’Alchimiste. Se défendre. Comme si il lui laisser le choix. Il suffira qu’il ingère un peu de sang pour qu’il en veuille plus. Toujours plus. Il n’y a jamais eut d’exception à cette régle là. Le gamin serre déjà ses lèvres contre le poignet. Le vampire grimace un peu sous le désagréable effet de succion à son poignet, tandis que le jeune homme aspire le don en lui avec avidité, le vampire l’observe, soucieux de le stopper en temps.
Mais il a de la force dans la conviction, il en veut toujours plus comme tous les jeunes mais il a plus de vigueur qu’on en prête à d’autres.
Vampire~ Ca suffit !Le vampire tente de reprendre son poignet comme les premiers signes de faiblesse se font sentir. Un pli apparaît sur son front, le gamin rouvre les yeux, il tire toujours sur ses liens pour saisir le bras du vampire. Mais ce dernier est prudent. Il lui arrache la fontaine de jouvence, tourne le dos un instant pour masser sa plaie douloureuse. Il faut qu’il se sustente pour guérir. Le gamin à trop tirer. Un bruit métallique le fait se redresser soudain mais l’autre et déjà sur lui. Dans la violence du plaquage ils tombent tous deux au sol. L’un se débattant des assauts de l’autre.
C’est bien une première. Le vampire en a engendré de ses semblables avant cette nuit mais jamais avant la mort de leur propres corps ils n’avaient montré une telle rage de vivre, de prendre le don obscur jusqu’à la dernière goutte du précieux élixir.
Le vampire se sent en très mauvaise posture. Le jeune tente de l’immobiliser au mieux, plantant déjà ses dents qui sont encore celles d’un mortel dans la gorge roide du mort vivant pour en arracher la substantifique moelle.
Dans un coin sombre, là où toutes les autres créations d’Hohenheim on finit à en témoigner par les restes, Mélisande observe sans bien comprendre la mêlée des deux hommes. Elle ne comprends juste pas. Elle n’a que cette affinité pour celui qui est en train de tuer. Déjà l’autre blêmit à vue d’œil, il ne se débat presque plus. Ses doigts se crispent sur le bras gauche du premier.
Celui qui était attaché à la table d’expérimentation se retrouve propulsé en arrière comme par une décharge. Mais l’autre reste raide sur les pavés de marbres noirs. Un mince filet de sang coule aux commissures de ses lèvres. Il s’agite de spasme puis plus rien. Mélisande le regarde.
Puis un moment après, elle a moins peur. Elle ose approcher.
Le jeune homme pose son regard sur elle. Son visage semble crispé de douleur, ses doigts serrent à l’endroit de son cœur et les veines saillent à sa gorge. Comme si une immense douleur le tenait.
Il passe une heure d’intense souffrance pour lui. La petite homonculus attend simplement. Toujours muette et perdue.
Puis il finit par se redresser. Assis il est déjà presque aussi grand qu’elle debout mais curieusement elle ne sent pas cette peur qu’elle a des autres avec lui.
Son regard glisse sur l’inconnu. Sa peau est couverte de sang et de poussière. On ne voit même plus le travail de l’Alchimiste dans son dos, sur son bras gauche et son torse.
De sa petite main blafarde, elle essuie le sang noir. Un petit sourire paraît sur son visage. C’est la première fois qu’elle sourit même si c’est juste par imitation, sans comprendre toujours.
Les canines du jeune homme se sont un peu allongées. Ca se voit quand il sourit. Elle lève les yeux en même temps qu’il se lève et se laisse prendre dans les bras comme une petite chose.
Il y a comme une chaleur entre eux qui la fait se sentir en sûreté.
Elle parcoure en même temps que lui les parchemins qu’Hohenheim à laissé derrière lui.
Ca n’a pas d’intérêt pour elle, elle le fait sans façon , plus machinalement qu’autre chose et de toute façon même avant elle n’aurait pas pu comprendre ce à quoi tout cela rimait.
Qui sait combien de temps ils sont restés là à étudier avant qu’il l’emmène… ailleurs…
EPISODE 3 : Jack
9 novembre 1888-
Francis J. Tumblety~ Mary Ann,Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes, Annie Millwood, Ada Wilson, Emma Turner, Elizabeth Jackson,… où est-ce que tu m’emmène cette fois Jack…L’inspecteur en chef de Scotland Yard se prend la tête entre les mains. Il a beau se creuser, chaque fois qu’il croit être sur la bonne la piste de l’Eventreur il lui file entre les doigts. Combien d’autres avant qu’ils le coincent. Il croirait presque avoir à faire à un être surnaturel. Ce Jack est en train de ruiner la réputation du tout jeune Scotland Yard.
La nuit et il en tremble même.
Une qui ne s’en fait pas trop par contre c’est Mary Jane Kelly. Elle ne travaillera pas ce soir. Elle n’est quand même pas inconsciente. La rue est de moins en moins sûre, elle fera ses passes chez elle si il le faut, à Miller’s Court. Et d’ailleurs elle est fatiguée ce soir, elle va aller se coucher…
……………………………………
Sir Melville Macnaghten~ Voilà votre du…Scar~ J’ai déjà pris mon du…Le notable regarde l’assassin. C’est bien la dernière chose à laquelle il s’attendait. Qu’il ne veuille pas de ses livres. Depuis le début il le trouve bizarre, avec ses airs de grand seigneur sur un minot qui ne doit pas avoir plus de 20 ans, son teint blafard, et le fait qu’il ai toujours décliné de régler leurs affaires autour d’un repas. Mais puisqu’il a fait le boulot qu’on lui a demandé. A l’instruction près. Comment il avait bien pu se rappeler de tout sans rien noter ? Mystère.
Sir Melville commence avoir sérieusement la frousse de son Jack l’Eventreur.
Jamais ils n’avaient été en vis-à-vis si longtemps auparavant. Et si il lui prenait d’élargir son répertoire aux notables ? C’est qu’en le regardant de près il a un sourire inquiétant et carnassier, et des yeux gris et froids. Des yeux pour commettre les meurtres de sang froid.
Scar~ N’oubliez pas de jeter un coup d’œil au journaux demain matin… Vous n’allez pas être déçu.L’homme ne peut réprimer un frisson dans son dos, en entendant ce ton calme et posé. Une pointe d’ironie dans cette fois aussi. Sir Melville a un sourire forcé, il ne va pas le retenir. Qu’il s’en aille le plus vite possible.
………………………………………
10 NOVEMBRE 1888-
Francis J. Tumblety~ Mary Ann,Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes, Annie Millwood, Ada Wilson, Emma Turner, Elizabeth Jackson,Mary Jane Kelly, Sir Melville Macnaghten… pourquoi avez vous place ce cas avec l’affaire de l’Eventreur Crane ? Ca rien à foutre là ! Vous croyez pas que cette affaire est déjà assez compliquée comme ça…Mélisande pris la main de Scar. Il observait les derniers rayons du soleil, inoffensifs. Ils allaient partir, comme chaque fois peut-être qu’ils reviendraient… un jour… une nuit.
[/list]
VII. HRP.
- Prénom :élo ^^
- Age HRP :20 ans
- Comment trouvez vous le forum ? pour la énième fois :ecole:
Sujet: SCAR 
Jeu 13 Mar - 0:52
) et son calme. Il peut paraître très froid, ce n'est pas quelqu'un qui s'ouvrira aux autres facilement, en revanche il est très à l'aise dans toutes les situations.
