Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 LE CHALET – PRAVDA

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Andreas Pravda
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Andreas Pravda


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MessageSujet: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeDim 24 Fév - 17:45

    UC.
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeDim 24 Fév - 18:12

    « Fumer nuit gravement à votre santé et à celle de cotre entourage. »

    Peut être était-ce pour cela qu’Iranoe rentrait moins souvent à la maison. Peut être était-ce pour cela qu’il ne voyait plus ses enfants. Peut être que cette substance était en train de détruire sa vie de famille. Qui vivra verra. De sa main libre, il aspira une longue bouffée et la recracha aussi vite. La chaleur de la cheminée se perdait dans cette grande pièce qu’était son bureau. Des papiers étaient sans dessus dessous, et le cendrier était rempli à ras bord. Autrefois, le bureau était en ordre. Autrefois, Andreas ne fumait pas. Autrefois, sa vie ne ressemblait pas à un chaos. Les aléas de la vie.

    « Fumer peut diminuer l’afflux sanguin et provoque l’impuissance. »

    Sur son bureau, se trouvait une photo. Une magnifique photo de famille. Un geste rapide et considéré la renversa et celle-ci s’écrasa sur le sol. Les morceaux de verre volèrent sur la moquette. En prenant tout ce qu’il y avait à prendre, Andreas avalait les joies et les larmes. Sur sa chaise, l’homme se bascula. Les yeux fermés, il se demandait d’où venait le problème. Ne sachant plus quoi faire, il devait se résigner à quelque chose de concret. Un poing sur la table. Il prit son cendrier, et celui-ci vola et percuta un cadre. La descente était lente, la remontée serait plus rapide. Son bras sur le bureau, il renversa tous les papiers sur le sol. De même pour la bouteille de Whisky. Son châtiment à elle, allait être rude. Il l’ouvrit et renversa son contenu dans la cheminée. Les flammes redoublèrent de volume.

    « Les fumeurs meurent prématurément. »

    Voulait-il vivre où voulait-il mourir ? Secouant la tête, il poussa un cri de rage. Des larmes coulaient le long de ses joues. Se laissant tomber à genou. Il prit la photo dans ses mains, et la porte contre son cœur. Devait-il faire des excuses ? Une fois de plus. Depuis la naissance de ses enfants, il n’était plus le même. Faith possédait le visage d’ange de sa mère, et Matthias les yeux bruns de son père. Ils étaient le fruit d’un amour trop fort. Maladroitement, mais avec tant d’acharnement, Andreas aimait cette famille qui était la sienne. La porte du chalet s’ouvrit. Des voix résonnèrent. Ils étaient là. Iranoe, Faith et Matthias. Lâchant la photo qui était contre lui, il se releva et d’un geste rapide il chassa ses larmes. Plaqua sur son visage un sourire plat, et revint à sa place. Il savait pertinemment qu’Iranoe allait enter dans le bureau, puisque la porte de leur chambre se trouvait dans cette pièce. Faith et Matthias allaient-ils être témoins de la descente de leur père ? Qui vivra verra.

    « FUMER TUE. »
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Iranoe S. Pravda
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeDim 24 Fév - 19:22

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    Que dire d'une vie qui peu à peu partait en fumée? Rien... Parce qu'il n'y avait rien à dire. Elle se débattait contre quelque chose qui semblait inéluctable. Elle travaillait, gérait sa vie de mère... Seule sa vie d'épouse pêchait. Elle avait l'impression de se battre contre un filet, les poumons remplit d'eau et elle ne savait pas quoi faire pour changer cela. Elle rentrait le soir, le côtoyait mais rien. Elle sentait que quelque chose s'était brisé ou avait changé. Mais quoi? Aucune idée. Elle voulait... elle voulait ... Lui. Son mari... Sa vie...

    Sans lui... Sans un contact avec lui... Sa vie était en déséquilibre. Elle avait perdu ce qui faisait son âme depuis bien des années désormais. Elle avait mal. Et lui aussi. Elle le savait mais ne savait pas vraiment quoi lui dire ou quoi faire pour briser la glace qu'il y avait entre eux. Un esprit en perdition. Son esprit. Elle. Soupir. Elle sentait que tout était sur le point d'exploser. Allait elle y survivre? le voulait elle vraiment? Sans lui...

    Portant ses deux enfants, leurs enfants, elle pénétra chez elle. Il était tôt. Bien plus tôt que son horaire habituelle. Elle s'immobilisa sur le pas de la porte. Son intuition s'était accentuée. Elle frémit.


    Iranoe -Chris?!

    Chris -Oui, Mrs?

    Une femme d'un certain âge sortit de la cuisine tout en se séchant les mains. Iranoe lui devait une fière chandelle. Elle lui fit un sourire.

    Iranoe -Est ce que vous pouvez me prendre les jumeaux pour ce soir?

    Chris -Euh... Oui...

    Brave fille. Iranoe la laissa prendre les jumeaux puis l'aida à préparer les affaires pour les petits. Vu l'orage qui se préparait, il était impensable que les enfants restent présents. Elle les embrassa quelques minutes plus tard avant qu'ils ne disparaissent... A l'Île de Nuit. Parce que oui... Chris était simplement une membre de l'Ile, comme elle... Et c'était l'endroit où les enfants Pravda étaient amenés dès qu'ils n'étaient pas sous la garde de l'un de leurs parents.

    Elle finit par se diriger vers le bureau. Elle savait qu'Andreas était là. Elle sentait sa présence. Elle s'immobilisa devant la porte et en caressa le bois avant de repartir pour aller vers la cuisine. Elle attrapa deux verres et une bouteille de vin. Souvenir. Elle frémit une nouvelle fois en reprenant le chemin du bureau. Doucement, elle ouvrit la porte et se glissa à l'intérieur de la pièce. Elle fit en sorte que la porte se referme puis posa ce qu'elle avait amené avec elle sur la table. Elle frisonna encore avant de lever les yeux sur lui. Vague d'amour. Le coeur serré. Elle murmura.


    Iranoe -Je suis rentrée, Andreas.
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeDim 24 Fév - 20:32

    Et son cœur s’ordonna une pause. Immobile, il fixait un point imaginaire au mur. Il n’y voyait pas l’avenir, il y voyait juste des ombres. Les flammes de la cheminée battaient de l’aile. Lui qui avait toujours le contrôle de tout, aujourd’hui et à cette instant, il ne contrôlait plus rien. Comme une cigarette qui se consume, sa vie de couple tombait en cendre. Peut être pourrait-il les récupérer afin de les reformer. Des bruits, des voix. Il se mit les mains sur les oreilles. Andreas savait que ce soir, allait être un soir dur. Il ne voulait pas baisser les bras. Le point imaginaire s’effaça. La porte s’ouvrit. Iranoe plus magnifique que jamais apparu. Son sourire était si insolent qu’Andreas aurait voulu en souffrir.

    « Je suis rentrée, Andreas. »

    Et son cœur reprit ses battements. Sa cage thoracique se soulevait si violement qu’il en eut des crampes. Il respirait comme un bœuf. L’exaspération coulait en lui. Il était volcan, allait-il être éruption ? Restant de marbre, il croisa les bras. L’état du bureau reflétait sa colère, sa rage, et son envie de tout détruire. Faire la paix n’allait pas être rentable. Comprenez. Le poids des mots.

    « Plus tôt que d’habitude. »

    Sa voix était froide. Elle était inaccessible. Comme les barrières d’une prison, elle claquait si fortement qu’elle s’évaporait en laissant des traces. Certains seraient prêts à tout pour avoir Iranoe, Andreas savait cela. Il savait aussi à quel point sa femme était forte, et à quel point elle savait souffrir en silence tout comme lui. La glace devait être brisé. Les scores étaient encore à zéro. Le match n’avait pas encore débuté. Il fallait avoir du savoir faire pour commencer la partie correctement.

    « Où sont les enfants ? »
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeDim 24 Fév - 21:06

    Andreas -Plus tôt que d’habitude.

    Les prunelles argentées rétrécirent légèrement sous le ton de sa voix. Inaccéssible. Tout comme lui. Tout comme elle. Un monde tombait en ruine. Etaient ils capables de le reconstruire? Doute. Elle le sentait sur le point d'exploser. Une partie d'elle même ne voulait pas qu'il explose. Elle voulait se blottir contre lui et le retrouver sans qu'ils n'aient pas à subir le poids des repproches. Mais... Il fallait passer par là. Tout détruire. Toute cette glace, tout ce froid qui les engourdissait. Posément, maîtrisant le tremblement de ses mains, elle versa le vin dans les verres, se foutant littéralement du bordel de la pièce. Cela ne ressemblait pas à Andreas, elle le savait. Synonyme de colère, de révolte. Elle frémit en attrapant les verres.

    Iranoe -Je sais. J'ai pu me libérer.

    Lentement, elle s'approcha de lui pour lui tendre un verre. Pas de geste tendre. Rien. La voix d'Andreas cinglait encore dans son esprit. Elle attendit qu'il ait prit le verre.

    Andreas -Où sont les enfants ?

    Iranoe -J'ai demandé à Chris de les garder pour cette nuit. Tu y vois un inconvénient?

    Silence. Elle le regarda un moment avant de boire une gorgée du vin et de s'en détourner. Retour au bureau. Elle déposa son verre sur le bois puis commença à ranger les papiers. Signe qu'elle voulait tout arranger, faire en sorte que tout reprenne. Elle finit par marcher sur les éclats de verre... La photo... Andreas... Elle... Leurs enfants... Lentement, elle s'agenouilla pour récupérer la photo. Miroir de ce qu'avait été leur vie. Attrapant l'image, elle la caressa du bout des doigts avant de lancer un reparo sur le cadre. Elle se redressa et posa le cadre sur le bureau. Sans lever les yeux sur lui, elle demanda.

    Iranoe -Tu... as passé une bonne journée?

    Changement de question au dernier moment.

    Tu veux partir?
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeDim 24 Fév - 21:54

    « Je sais. J’ai pu me libérer. »

    Irrévérence. Il s’en mordit les lèvres. Sur son fauteuil, il se sentait haut. Il se sentait important. Personne ne pouvait l’atteindre. Lui était roi, les autres étaient esclaves. La mélancolie d’un amour qui glissait sous la glace. Peut être était-il trop perdu en elle. Il n’en savait rien. Maladroitement, et démesurément il l’aimait. Mais il ne savait comment lui dire. Il voulait lui cirer tout son amour, mais en cet instant, il devenait fou. Un déferlement de question s’entassait dans sa tête.

    « J'ai demandé à Chris de les garder pour cette nuit. Tu y vois un inconvénient? »
    « Oui. » Il marqua une pause. La folie se perdit en lui. « Je n’aime pas cette femme. »

    Remarque totalement stupide. Puisque Chris était une femme en or. Elle s’occupait de Faith et de Matthias comme-ci sa vie en dépendait. Pour eux, elle faisait tout. Ce n’était pas une deuxième mère, mais elle occupait la place du père. Iranoe s’avança. Portant en ses mains deux verres de vin. Elle tendit à Andreas son verre. Il se pencha et regarda la substance comme-ci ce verre allait être son dernier. D’une traite, il avala le contenu et lâche le verre qui se brisa sur la moquette. « Regarde ce que je deviens sans toi. » Il aurait voulu se briser, comme ce verre. Quant à elle, elle prit une simple gorgée et déposa calmement le verre sur le bureau. Se baissant, elle fit un tas avec les papiers qui trônaient sur le sol, et s’approcha de la photo. Il fut prit d’un pincement au coeur Il avait honte. Sa famille se retrouvait à ses pieds. Elle la caressa du bout des doigts et Andreas se remit à fixer ce point imaginaire. Il tentait de rester insensible à la situation, mais son cœur criait. Iranoe lança un reparo, prit le cadre, et le déposa sur le bureau. Sa place.

    « Tu... as passé une bonne journée? »
    « Merveilleuse. Comme tu as pu le constater, j’ai fais de l’ordre dans mes papiers. Et toi ? Comment ça se passe au Ministère ? Pas trop de souci, j’espère ? »

    La clef de l’ironie. Il n’en pouvait plus. D’un bon, il se leva. Iranoe recula. Elle ne s’y attendait pas. Il s’approcha d’elle, et la prit par les poignets. Il aurait voulu la secouer, mais jamais il ne lui aurait fait du mal. Il retourna la situation contre lui.

    « Tu n’es plus qu’un fantôme. D’où vient le problème ? Faith et Matthias sont aussi des fantômes, à quoi joues-tu ? As-tu une autre vie ? As-tu d’autre projet ? Explique-toi.»

    Tu veux partir ?
    Retiens-moi. Je te retiendrais. Tu es ma vie. Tu es mon sang. Cette promesse : « Amour jusqu'à la mort. » La tiendras-tu ?
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeLun 25 Fév - 1:20

    Andreas -Oui... Je n'aime pas cette femme.

    Surprise. C'était la première fois qu'il en disait du mal. Elle redressa les yeux vers lui, ne comprennant vraiment pas ce qu'il pouvait lui reprocher. Par delà cette remarque, elle sentait qu'il lui reprochait la même chose. Trop présente ou trop absente? Que voulait il? Elle finit par reprendrele versement du vin dans les verres.

    Iranoe -Je te laisserais choisir la prochaine nourrice dans ce cas. Tu veux que je lui demande de ramener les enfants?

    T'es père? Assume, alors. Sans lui montrer une once des pensées qui menaçaient de la noyer, elle lui tendit son verre de vin et ne fut pas vraiment étonnée de le voir l'avaler d'un trait d'un seul. Lorsqu'il lâcha le verre, elle suivit sa trajectoire sans faire signe de le retenir et quand il se brisa sur le sol, elle sentit un frisson lui parcourir l'échine. C'était terriblement annonciateur à ses yeux et cela lui ressemblait énormément. Brisée... Brisée sur l'autel d'un amour qui avait l'air de s'être achevé sans qu'elle ne comprenne vraiment comment. Elle écarta une mèche de son visage puis s'attacha à ranger les papiers. Histoire d'avoir quelque chose à faire, histoire d'avoir une contenance face à lui et à son regard glacial. Andreas était le seul homme, avec son frère, qui était capable de la déstabiliser aisément. A eux deux, ils parvenaient à la comprendre dans sa majeure partie. C'étaient les deux êtres -enfants exclus- qu'elle aimait le plus au monde.

    Vint la photo. Cadre brisé.... Comme le verre. Elle répara le cadre et le posa à nouveau sur le bureau. Geste symbolique? Peut être... Oui.


    Andreas -Merveilleuse. Comme tu as pu le constater, j’ai fais de l’ordre dans mes papiers. Et toi ? Comment ça se passe au Ministère ? Pas trop de souci, j’espère ?

    Ironie. Les prunelles argentées devinrent franchement glacées. Mais elle lui répondit d'une voix calme.

    Iranoe -Oui, j'ai remarqué. Quant à moi... Je ne suis plus au ministère... Tu te souviens, Andreas? Je suis directrice de l'Ecole... Et pour mes soucis... Je ne suis pas sûre que tu acceptes de les entendre.

    Froid. A son ironie, elle n'avait opposé que des paroles calmes mais où la nuance polaire était parfaitement perceptible. Il voulait jouer, elle ne voulait surtout pas le décevoir. Pas encore. Lorsqu'il se leva d'un bond, elle se recula, prise par surprise. Mais la seconde d'après, elle se tenait droite, le laissant venir à elle. Tout son contrôle s'envola au moment même où il porta les mains sur elle pour la prendre par les poignets. Ses prunelles se mirent à tourbilloner. Melting pot d'émotions. Elle le défiait de la frapper tout en lui ordonnant muettement de la lâcher. Depuis sa disparition, bien des années plus tôt, elle ne supportait plus que l'on lève la main sur elle et elle avait du mal à ne pas considéré un geste banal comme tendre une main pour la serre comme n'étant pas une agression. Elle frissonna.

    Andreas -Tu n’es plus qu’un fantôme. D’où vient le problème ? Faith et Matthias sont aussi des fantômes, à quoi joues-tu ? As-tu une autre vie ? As-tu d’autre projet ? Explique-toi.

    Silence. Le tourbillon argenté s'est figé pour n'être que glace impénétrable. Qu'est ce qu'il voulait? Elle ne comprennait pas... Une autre vie? D'autres projets? Elle se contenta de retirer ses poignets d'un geste sec.

    Iranoe -Tu veux que je te dise quoi Andreas? Tu as besoin d'entendre quoi? Que j'ai un amant? Que je préfère aller vivre ailleurs qu'avec toi? Que je projete de divorcer et de me marier avec mon amant pour aller vivre dans un autre pays?!

    Silence. Respire.

    Iranoe -Et bien non! Je n'ai pas d'autre vie! Je passe mes journées enfermée en haut d'une tour à régler les mille et un problèmes de l'Ecole! Et quand je ne suis pas à l'Ecole, je suis en train de m'occuper de mes enfants! Tu penses à quoi, hein? Que ça m'amuse de nous voir dans cet état là? Que j'adore rester enfermée là bas? Par Merlin, Andreas! Regarde ce que tu es en train de penser !! Tu m'as quitté pendant six mois et même là, je te suis restée fidèle. Et tu crois que c'est maintenant que tu es revenu que je vais aller te faire cocu?! Mais pour qui tu me prends?

    Colère. Douleur. Elle prit une inspiration puis le contourna pour aller chercher son verre de vin dont elle en bu une nouvelle gorgée. Reprise du contrôle.

    Iranoe -Je sais que ce qui nous arrive est de ma faute. Je passe ma vie là bas. Ce n'est pas parce que je ne disais rien que j'étais aveugle...

    Finalement, elle ne lui dit rien de plus. L'orage ne fait que commencer. Elle le sait. Silencieuse, elle termina son verre et s'en servit un autre avant de réparer celui d'Andreas et de le servir à nouveau.

    Tu veux partir?
    Retiens moi. Je te retiendrais. Tu es ma vie. Tu es mon sang. Cette promesse : « Amour jusqu'à la mort. » La tiendras-tu?
    Je ne l'ai jamais trahie. Je ne compte pas le faire. Comment un fantôme peut te retenir?
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeDim 2 Mar - 23:11

    « Tu veux que je te dise quoi Andreas? Tu as besoin d'entendre quoi? Que j'ai un amant? Que je préfère aller vivre ailleurs qu'avec toi? Que je projette de divorcer et de me marier avec mon amant pour aller vivre dans un autre pays?! »

    En réalité, Andreas est juste une histoire comme ça, juste quelqu’un comme ça, et sûrement un garçon comme cela. Les paroles étaient insolentes, les tonalités étaient arrogantes. Il était là, restait de marbre sur sa chaise, et ses doigts se baladaient sur le bureau en bois de chêne. Des situations comme celle-ci, Andreas en avait déjà beaucoup vécu. Iranoe et lui ne se disputaient pas souvent, mais quand c’était le cas, tout volait en éclat. Des débris de verres, des blessures internes et externes, et au final, aucune conclusion n’était trouvée. Retirant ses poignets des siens, l’homme revint à sa place. Elle marqua une pause, il prit les devants.

    « Silence. Tait-toi. »
    « Et bien non! Je n'ai pas d'autre vie! Je passe mes journées enfermées en haut d'une tour à régler les mille et un problèmes de l'Ecole! Et quand je ne suis pas à l'Ecole, je suis en train de m'occuper de mes enfants! Tu penses à quoi, hein? Que ça m'amuse de nous voir dans cet état là? Que j'adore rester enfermée là bas? Par Merlin, Andreas! Regarde ce que tu es en train de penser !! Tu m'as quitté pendant six mois et même là, je te suis restée fidèle. Et tu crois que c'est maintenant que tu es revenu que je vais aller te faire cocu?! Mais pour qui tu me prends? »
    « ASSEZ ! »

    Avale. Encaisse. Respire. Une pause pour tout. Sa vie tombait dans le chaos. A qui la faute ? Secouant la tête, il pivota sur sa chaise, laissant tomber ses mains sur ses genoux. Les flammes de la cheminée diminuaient, il fallait remettre une bûche. Un temps pour tout, et chaque chose sera à sa place. Pour plus tard la bûche, à maintenant les paroles en l’air.

    « Je sais que ce qui nous arrive est de ma faute. Je passe ma vie là bas. Ce n'est pas parce que je ne disais rien que j'étais aveugle... »

    Plus Iranoe en rajoutait, plus Andreas souffrait. Il souffrait d’un manque affectif. Ses enfants, sa femme, sa maison. Tout était parfait. Mais là dedans quelque chose clochait. Comme dans toute famille, un problème se présente. Mais ici, le problème, doit se faire taire. Elle se servit un verre de vin, et répara celui d’Andreas. Aussi, elle versa la substance dans les deux verres.

    « Faites des excuses, toujours des excuses. Dans le vocabulaire n’y a-t-il pas un autre mot ? Des paroles en l’air, c’est bien ça la cause de cette dispute. Tu passes ta vie plantée derrière un bureau. Tu écris des milliers de lettres par jour, et quand tu rentres à la maison, tu te fais fantôme. Que dois-je faire ? Où est ma place dans cette situation ? Je devrais te soutenir, c’est bien vrai. Je te l’accorde, mais je ne le fais pas. Parce que je suis égoïste. Je pense d’abord à mon propre bonheur. »

    A la recherche du pur BONHEUR. Plusieurs spécialistes avaient déjà tentés de définir ce pur bonheur. Mais, en vainc, le pur bonheur restait indéfinissable. Il restait éphémère. Il ne durait qu’un instant, et s’en allait sans prévenir. Il était comme le vent, s’installait, et repartait. Il saisit son verre. Le porta à sa bouche, et en dernière minute, tourna la tête. Absence d’envie. Il reprit.

    « Après méditation, mes jugements sur toi, s’avèrent faux. Quel con ai-je bien pu être pour penser une seule seconde que tu me tromperais ? Car, avec réflexion, tu aurais très bien pu le faire pendant mon absence de six mois. Mais jamais, ô grand jamais tu ne m’as trahi. Mes pensées déboulent de nul pars, elles arrivent en blocs, et parfois, il m’est impossible de les contrôler, les paroles sortent plus vite. Je ne prends pas le temps de réfléchir. »

    Chaque chose à sa place. Le verre reprit sa place sur le bureau. Andreas se leva, et se mit à faire les cents pas. Les mains derrière le dos, il devait absolument apprendre à se contrôler, à dire des choses concrètes. Quant à elle, Iranoe. Celle qu’il aimait, vint s’assoire sur le fauteuil de son mari. N’ayant aucune envie de l’accompagner dans sa marche, elle se posa tranquillement. Son verre en main, elle était muette comme une tombe. Suffocation. Expiration. Absence de mots.

    Tu veux partir?
    Retiens moi. Je te retiendrais. Tu es ma vie. Tu es mon sang. Cette promesse : « Amour jusqu'à la mort. » La tiendras-tu?
    Je ne l'ai jamais trahie. Je ne compte pas le faire. Comment un fantôme peut te retenir?
    Absence d'amour, peut être? Réapprends-moi à aimer.
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeLun 3 Mar - 0:13

    Andreas -ASSEZ!

    Non, pas assez. Elle voulait encore crier sa douleur, son mal de lui. Le voir lui tourner le dos lui fit exploser le coeur. Elle voyait dans ce geste une négation de tout. Ce qu'elle lui disait. Ce qu'ils étaient. Elle ne parvenait plus à respirer. Une boule dans la gorge. Les pensées qui s'éffritaient au fil des secondes alors qu'elle observait son dos. Qu'avaient ils fait? Elle n'en savait rien. La cassure datait de longtemps et chaque dispute ne faisait que la mettre à jour... l'agrandir un peu plus. Elle souffrait mais de là naquit sa détermination à tout lâcher, à tout dire. A perdre enfin son contrôle. Mais pas maintenant. Trop tôt.... trop... tout. Posément, elle se servit du vin. Trouver quelque chose à faire pour meubler et se donner une contenance..

    Andreas -Faites des excuses, toujours des excuses. Dans le vocabulaire n’y a-t-il pas un autre mot ? Des paroles en l’air, c’est bien ça la cause de cette dispute. Tu passes ta vie plantée derrière un bureau. Tu écris des milliers de lettres par jour, et quand tu rentres à la maison, tu te fais fantôme. Que dois-je faire ? Où est ma place dans cette situation ? Je devrais te soutenir, c’est bien vrai. Je te l’accorde, mais je ne le fais pas. Parce que je suis égoïste. Je pense d’abord à mon propre bonheur.

    Mouvement de ses doigts qui ressérèrent le verre délicat. Simple indication de sa colère qui grimpait en flèche. Elle était cassée, détruite parce qu'ils s'étaient perdus. Sa faute? La leur? Peut être. Elle ne savait pas. Difficilement le vin passa dans sa gorge pourtant, elle força le passage. L'instant d'après, elle lâchait d'une voix faussement tranquille. Sa colère et sa douleur étaient bien présentes mais elle se fichait de les dissimuler.

    Iranoe -Je ne te demande pas d'excuses, Andreas. Je n'en veux plus. Tu t'excuses et comme tu le dis si bien, c'est du vent. Je passe ma vie dans mon bureau, merci je suis au courant. Et si je me fais fantôme quand je rentre c'est tout simplement parce que tu ne me vois pas. Et tu penses que je devrais te sourire sans arrêt et être complaisante pour toi? Pour ton bonheur? Mais Andreas, as tu pensé au mien, au notre? Je m'enferme dans mon boulot pour oublier ce qu'il me manque, pour oublier que t'as encore planté tes promesses!

    Stop. Elle arrêta volontairement le flot de paroles. Elle ne voulait pas tout lui dire. Trop peur de le faire mal. Malgré tout ce qu'il lui faisait, elle songeait encore à le protéger. Elle ferma les yeux, une expression douloureuse sur son visage. Elle finit par soupirer alors qu'il reprennait.

    Andreas -Après méditation, mes jugements sur toi, s’avèrent faux. Quel con ai-je bien pu être pour penser une seule seconde que tu me tromperais ? Car, avec réflexion, tu aurais très bien pu le faire pendant mon absence de six mois. Mais jamais, ô grand jamais tu ne m’as trahi. Mes pensées déboulent de nulle part, elles arrivent en blocs, et parfois, il m’est impossible de les contrôler, les paroles sortent plus vite. Je ne prends pas le temps de réfléchir.

    Iranoe -Je m'en suis rendue compte, merci. Dis moi... A quoi je te sers? A défouler tes nerfs? Je suis quoi pour toi? Celle que tu aimes? Simplement la mère de tes enfants? Dis moi?! Ca me tue de ne pas savoir. Ca me tue de voir qu'à tes yeux, je n'existe plus, que je ne suis plus rien. Je t'aime... Je t'ai toujours aimé... Tu peux le comprendre? Je suis perdue, détruite sans toi. Et toi, t'es assit là, tu m'accuses de tout et n'importe quoi et tu t'attends à ce que je ne dise rien. Je devrais me taire et subir, c'est ça? Comme toujours, évidemment. Je suis un fantôme à tes yeux parce que tu le veux bien. Depuis combien de temps tu ne m'as pas serré dans tes bras malgré mes approches? Combien de temps que tu ne m'as pas touchée? Com.... Pfff... Laisse tomber.

    Elle termina son verre en silence avant de s'asseoir dans le fauteuil d'Andreas. Sa chaleur... ça en était presque... trop beau pour être vrai. Elle l'observa déambuler dans la pièce, serant de plus en plus son verre qui finit par exploser, lui mettant la main en sang. Douleur. Elle ouvrit doucement la main, laissant tomber les morceaux de cristal qui ne s'étaient pas intégrés à sa peau.

    Tu veux partir?
    Retiens moi. Je te retiendrais. Tu es ma vie. Tu es mon sang. Cette promesse : « Amour jusqu'à la mort. » La tiendras-tu?
    Je ne l'ai jamais trahie. Je ne compte pas le faire. Comment un fantôme peut te retenir?
    Absence d'amour, peut être? Réapprends-moi à aimer.
    Comment? Pourquoi? Je n'ai jamais eut de cesse à te réapprendre...
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeLun 3 Mar - 20:45

    « Je ne te demande pas d'excuses, Andreas. Je n'en veux plus. Tu t'excuses et comme tu le dis si bien, c'est du vent. Je passe ma vie dans mon bureau, merci je suis au courant. Et si je me fais fantôme quand je rentre c'est tout simplement parce que tu ne me vois pas. Et tu penses que je devrais te sourire sans arrêt et être complaisante pour toi? Pour ton bonheur? Mais Andreas, as tu pensé au mien, au notre? Je m'enferme dans mon boulot pour oublier ce qu'il me manque, pour oublier que t'as encore planté tes promesses! »

    Irrévérence. Andreas s’arrêta. De dos, il regardait les cadres accrochés au mur. Il n’y accrochait aucune importance. Il posait juste son regard sur quelque chose de mort, sur quelque chose qui jamais ne parlera. Silence. Il prit un souffle, et le rejeta aussitôt. Peut être avait-il planté ses promesses, mais il avait réussi à faire de sa vie ce qu’il avait voulu en faire. Tout n’était donc pas perdu. La situation, comme à son habitude, tournait en rond. Iranoe lâchait comme des balles de tennis tout ce qu’elle avait sur le cœur, et Andreas avalait, encaissait. La seule chose qu’il savait bien faire. Il reprit :

    « Mes promesses. Pathétique. Tu te vides le cœur comme-ci, moi je n’avais aucun sentiment. Penses-tu que je ne suis pas humain ? Que je ne ressens rien ? Penses-tu que la situation me plait ? J’en doute, en réalité, tu sais ne rien. Tu te vides le cœur, comme on écrit sur des bêtes parchemins, tu effaces tes douleurs, mais augmente les miennes. Regarde-toi, tu es aussi égoïste que moi. »

    Du bourrage de crâne, vous dites ? Souriez. Il est machiavélique, et sans scrupules en ces moments-là. Il est une personne qui n’a plus la forme. Autour de lui, tout par en vrille. Il y a vraiment de quoi se faire du soucis. Fallait-il penser au futur ? Se dire que plus tard la vie sera pure et pleine de charme ? Il se remit en marche. Les mains toujours derrière le dos. Il s’en fichait, qu’elle soit là. Elle avait prit sa place, sur ce fauteuil. Efforces-toi de sourire, Andreas.

    « Je m'en suis rendue compte, merci. Dis moi... A quoi je te sers? A défouler tes nerfs? Je suis quoi pour toi? Celle que tu aimes? Simplement la mère de tes enfants? Dis moi?! Ça me tue de ne pas savoir. Ça me tue de voir qu'à tes yeux, je n'existe plus, que je ne suis plus rien. Je t'aime... Je t'ai toujours aimé... Tu peux le comprendre? Je suis perdue, détruite sans toi. Et toi, t'es assit là, tu m'accuses de tout et n'importe quoi et tu t'attends à ce que je ne dise rien. Je devrais me taire et subir, c'est ça? Comme toujours, évidemment. Je suis un fantôme à tes yeux parce que tu le veux bien. Depuis combien de temps tu ne m'as pas serré dans tes bras malgré mes approches? Combien de temps que tu ne m'as pas touchée? Com.... Pfff... Laisse tomber. »

    Carence. Les mots lui manquaient, encore une fois. Lentement, il laissa tomber ses mains le long du corps. Comme un pantin, il s’avança près d’elle. Ses yeux lui racontaient toute la peine qu’elle éprouvait en cet instant, en ces moments, en ces derniers temps. Lui, la mine dépravée, la barbe mal rasé, prouvait ce manque. D’un geste lent et mal assuré, il la saisit par la taille, et l’embrassa. Langoureusement, puis fortement. Le manque de force de sa pars, l’empêcha de le repousser. Ô qu’il la désirait. Depuis la naissance de ses enfants, il ne l’avait plus touché, et ce manque lui rongeait. Ses mains se posèrent sur ses hanches. Il la saisit et la coucha sur le bureau. Une fois de plus, les verres, les bibelots, et les feuilles s’écrasèrent sur le sol. A la volée, tout s’éparpilla. Sa respiration s’accéléra, ses sens étaient tous en éveil. Il s’arrêta.

    « Peut être que je veux que tu sois fantôme, mais jamais, ô grand jamais, je n’aurai cru que cette situation allait prendre un telle ampleur. Tu es ma femme, ma raison de vivre, la mère de mes magnifiques enfants. Celle à qui j’ai dit oui à la vie à la mort, et à la raison ou au tort. Nos disputes sont stupides, elles sont toujours sans fins, et rajoutent une tension inutile à notre vie de famille. Le mal que j’ai pu te faire est involontaire. » Il s’arrêta. La prenant par les épaules, il la redressa. Les yeux dans les yeux, il tomba à genou. Le cercle vicieux recommence. Il sera une fois de plus, sans fin. « Je suis un enfant, Iranoe. Je ne peux survivre seul. J’ai besoin de quelqu’un qui m’épaule chaque jour. Peut être que toi aussi tu as besoin de cela, mais je ne le vois pas. Se soutenir, pour ne plus que cela recommence, voilà la solution. »


    Tu veux partir?
    Retiens moi. Je te retiendrais. Tu es ma vie. Tu es mon sang. Cette promesse : « Amour jusqu'à la mort. » La tiendras-tu?
    Je ne l'ai jamais trahie. Je ne compte pas le faire. Comment un fantôme peut te retenir?
    Absence d'amour, peut être? Réapprends-moi à aimer.
    Comment? Pourquoi? Je n'ai jamais eut de cesse à te réapprendre...
    Je suis la preuve vivante de l’humain insatisfait, j’ai toujours besoin de changement, de piment. Je suis dingue sans toi, et avec toi, je redeviens moi. Je te tiens, me tiendras-tu ? Embrasse-moi, une seconde fois.
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeLun 3 Mar - 22:41

    Andreas -Mes promesses. Pathétique. Tu te vides le cœur comme-ci, moi je n’avais aucun sentiment. Penses-tu que je ne suis pas humain ? Que je ne ressens rien ? Penses-tu que la situation me plait ? J’en doute, en réalité, tu sais ne rien. Tu te vides le cœur, comme on écrit sur des bêtes parchemins, tu effaces tes douleurs, mais augmente les miennes. Regarde-toi, tu es aussi égoïste que moi.

    Les prunelles grises éteincellèrent. Elle secoua la tête. Incompréhension. Douleur. Il ne comprenait rien. Depuis quand? Depuis quand ils n'étaient que des inconnus l'un pour l'autre? Allez savoir. Indifférente, elle baissa les yeux sur sa main ensanglantée. Posément, elle retira les éclats de cristal et les fit tomber nonchalemment sur le sol. Chaqun tintait, marquant chaque étape de sa colère, de sa douleur qui ne cessait pas et qui ne demandait qu'une seule chose... sortir. Le dernier morceau de verre s'éclata au sol. Au même moment, elle lâcha, polaire.

    Iranoe -Tu vois ton problème Andreas, c'est qu'au bout de tout ce temps, tu crois franchement pouvoir me manipuler et me bourrer le crâne. Crois tu que mes douleurs s'effaçent simplement parce que je t'en fais part? Tu te leurres toi même. J'augmente les tiennes? Et toi donc... Que fais tu? Tu me rejette encore et cherche encore à me faire souffrir un peu plus. Si tu as besoin d'avoir mal pour te sentir vivant, ca n'a jamais été le cas. Je n'ai pas besoin de toi pour avoir mal. On s'est parfaitement débrouillé pour que je souffre toute ma vie.

    Silence. Elle ne l'a même pas regardé. Posément, elle fait apparaître une bandage pour recouvrir sa blessure. Ca au moins... Elle pouvait le soigner. Le reste... Trop besoin d'amour... Trop besoin de lui. L'instant d'après, elle explosait après les énièmes mots blessant qu'il pouvait lui dire. Elle lâcha le reste, ou presque, d'une voix passionnée en se disant que c'était la dernière fois qu'elle allait vers lui. Qu'il la rejette et elle s'en allait. Quitte à avoir mal... Mais une douleur vive finissait par s'effacer. Ce qu'elle vivait était bien pire. Arracher le pansement d'un coup et ne pas faire durer. Sa dernière chance. Leur dernière chance. Elle avait levé les yeux vers lui et l'observait s'avancer. Et bien quoi? Elle était allé trop loin? Qu'est ce qu'il voulait? Elle ne comprennait pas.

    Quand il fut près d'elle, elle se leva. Au moins qu'elle se prenne sa réponse debout. Mais ce n'était pas ce à quoi elle s'attendait. Ses mains sur ses hanches. Qu'est ce qu'il voulait? Ses lèvres sur les siennes. Surprise. Elle mit quelques instants à s'y faire et de lui répondre. Cela faisait si longtemps... Combien de temps exactement? Aucune idée. Frisson. Avec hésitation, elle posa ses mains sur lui et elle entoura son cou de ses bras et se laissa emporter vers le bureau. Appel de l'âme à l'âme. Désir du corps. Elle se laissait porter vers lui, faisant fi de sa douleur. Elle l'aimait. Elle le voulait. Elle glissa ses doigts sur ses cheveux. Andreas.


    Andreas -Peut être que je veux que tu sois fantôme, mais jamais, ô grand jamais, je n’aurai cru que cette situation allait prendre un telle ampleur. Tu es ma femme, ma raison de vivre, la mère de mes magnifiques enfants. Celle à qui j’ai dit oui à la vie à la mort, et à la raison ou au tort. Nos disputes sont stupides, elles sont toujours sans fins, et rajoutent une tension inutile à notre vie de famille. Le mal que j’ai pu te faire est involontaire.

    Ses pupilles s'écarquillèrent. C'était ce qu'elle voulait entendre depuis longtemps. Vivre à nouveau avec lui et pas à côté. Elle se laissa redresser, le regard brillant et planté dans le sien. Elle se laissa glisser devant lui quand il tomba à genoux. Elle ne voulait pas qu'il soit ainsi devant elle. Il n'était plus temps pour ce genre de jeu.

    Andreas - Je suis un enfant, Iranoe. Je ne peux survivre seul. J’ai besoin de quelqu’un qui m’épaule chaque jour. Peut être que toi aussi tu as besoin de cela, mais je ne le vois pas. Se soutenir, pour ne plus que cela recommence, voilà la solution

    Elle posa sa main blessée sur sa joue et murmura.

    Iranoe -Je ne veux pas être un fantôme pour toi Andreas. Laisse moi redevenir ta femme comme je veux te laisser redevenir mon mari. Je veux t'épauler, être là... Mais je ne peux pas deviner ce qu'il se passe dans ta tête si tu ne me le dis pas. J'ai besoin de toi, de ton soutient. Je rêve de te voir débarquer dans mon bureau comme j'aimerais débarquer dans le tien. Débarquer dans ta vie et t'apporter un rayon de soleil. C'est ridicule, non?

    Elle laissa échapper un rire presque amusé juste avant de reprendre, avec sérieux, en faisant glisser ses doigts sur sa joue mal rasée.

    Iranoe -Excuse moi, Andreas... Si je t'ai fait souffrir, si je n'ai pas été à la hauteur. Peut être t'attendais tu à autre chose... Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que je veux que ça change. Je veux être à toi et vivre. Mais pour cela, il faut que l'on se parle et que l'on cesse de s'éviter. Le veux tu, Andreas?

    Sourire. Elle avait des choses à ajouter mais il n'était pas temps. Elle finit par se pencher vers lui. Envie de... lui. Trop de temps s'était écoulé depuis la dernière fois. Presque un an. Soupir. Juste après, elle posa ses lèvres sur les siennes. Passion.

    Tu veux partir?
    Retiens moi. Je te retiendrais. Tu es ma vie. Tu es mon sang. Cette promesse : « Amour jusqu'à la mort. » La tiendras-tu?
    Je ne l'ai jamais trahie. Je ne compte pas le faire. Comment un fantôme peut te retenir?
    Absence d'amour, peut être? Réapprends-moi à aimer.
    Comment? Pourquoi? Je n'ai jamais eut de cesse à te réapprendre...
    Je suis la preuve vivante de l’humain insatisfait, j’ai toujours besoin de changement, de piment. Je suis dingue sans toi, et avec toi, je redeviens moi. Je te tiens, me tiendras-tu ? Embrasse-moi, une seconde fois.
    J'ai besoin de quelqu'un qui me soutienne autant que je le soutiens. Es tu prêt à l'être? Je veux te tenir comme comme tu me tiens. Sois là, s'il te plaît...
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeMer 5 Mar - 20:57

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    « Je ne veux pas être un fantôme pour toi Andreas. Laisse moi redevenir ta femme comme je veux te laisser redevenir mon mari. Je veux t'épauler, être là... Mais je ne peux pas deviner ce qu'il se passe dans ta tête si tu ne me le dis pas. J'ai besoin de toi, de ton soutient. Je rêve de te voir débarquer dans mon bureau comme j'aimerais débarquer dans le tien. Débarquer dans ta vie et t'apporter un rayon de soleil. C'est ridicule, non? »

    Le pur bonheur, il le vivait. Lunatique. Andreas passait d’un état à un autre aussi vite qu’une cigarette. Iranoe émit un rire. Une douleur atroce renversa Andreas. Elle rirait. Depuis combien de temps ne l’avait-il pas entendue rire ? Ô depuis trop longtemps. Il esquissa un large sourire, ceux qui filent jusqu’au derrière des oreilles.

    « Laisse moi redevenir ton homme, et je débarquerai dans ton bureau pour t’apporter fleurs et rayons de soleils. Je serais présent à partir de maintenant pour sécher tes larmes, assouvir tes envies et pour t’offrir tout ce que tu désirs. Simplement, parce que tu le vaux, Iranoe Sayuri Pravda. »

    Quand elle glissa ses doigts sur la joue d’Andreas, l’homme fut pris d’un frisson. Sa peau était si douce, son touché si agréable qu’il voulait encore en redemander. Il ne s’en était pas rendu compte, mais dans la décadence, sa femme s’était blessée la main. D’un geste tendre, il la lui prit, et déposa un baiser. Sortant sa baguette il fit disparaître la blessure.

    « Excuse moi, Andreas... Si je t'ai fait souffrir, si je n'ai pas été à la hauteur. Peut être t'attendais tu à autre chose... Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que je veux que ça change. Je veux être à toi et vivre. Mais pour cela, il faut que l'on se parle et que l'on cesse de s'éviter. Le veux tu, Andreas? »

    Être à la hauteur. De ce qu’on vous demande, est-ce possible ? Tout est possible, il suffit d’y croire. Andreas y croyait. Mais parfois le doute prenait le dessus. Il était touché. Touché par ce que sa femme venait de lui dire. Elle semblait si fragile. Elle ressemblait à une rose fanée en manque d’eau. Andreas se releva. Assise sur le bureau, il se fraya une place entre ses jambes. Déposant ses mains sur sa nuque, il lui releva la tête. Son cœur battait si fort qu’il en eut mal un instant.

    « Comme cette promesse que je t’ai faite. Oui, je le veux. Je ne suis pas parfait, Iranoe. Tu le sais, il m’arrive quelque fois de me perdre. De m’égarer et dans ses moments là, j’ai besoin de toi. Pour me remettre sur le bon chemin. Je dois être un guide pour toi, je dois être un mari, et être un père. Tu accomplis si bien tout ses rôles, toi. »

    Son visage recouvrit celui d’Iranoe. Il l’embrassa. Ses mains se baladaient sur le corps de sa femme. Ils n’avaient plus aucun complexe, ils se connaissaient par cœur.

    Pour ce soir, quels sont tes envies ?
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeMer 5 Mar - 22:53

    Le sourire d'Andreas. Combien de temps s'était il écoulé depuis son dernier? La naissance des jumeaux. Il avait été si fier... si... visiblement heureux. Elle ne l'avait jamais vu ainsi et là, avait l'impression de le retrouver ou d'avoir sa seconde d'éternité avec lui. Instinctivement, elle lui offrit son plus beau sourire. Elle eut un frisson qui lui grimpa le long de sa colonne vertébrale.

    Andreas -Laisse moi redevenir ton homme, et je débarquerai dans ton bureau pour t’apporter fleurs et rayons de soleils. Je serais présent à partir de maintenant pour sécher tes larmes, assouvir tes envies et pour t’offrir tout ce que tu désires. Simplement, parce que tu le vaux, Iranoe Sayuri Pravda.

    Encore un frisson. Encore un sourire. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle se pencha vers lui, son regard planté dans le sien.

    Iranoe -Redeviens mon homme... Andreas... C'est la première chose que je désire...

    Ses doigts sur sa peau. Agréable... Même s'il était pas rasé. Qu'importe. Elle ne s'en lassait pas. Elle ne l'avait pas touché depuis si longtemps... Elle frémit alors qu'il lui prenait la main pour déposer ses lèvres dessus. Durant un instant, elle eut envie de murmurer son envie de le voir poser ses lèvres sur les siennes. La crise semblait être passée et elle se livrait corps et âme à cette accalmie qu'elle espérait voir durer longtemps.... très longtemps... La blessure disparue, elle retira doucement le bandage en le remerçiant d'un geste de la tête. Elle finit par ajouter quelque chose, dévoilant une partie de ses craintes et de ses espoirs. Elle voulait l'entendre dire oui. Oui, il voulait tout arranger. Anxieté. Elle l'observa se lever, sa crainte de le voir la rejeter parfaitement visible dans ses prunelles argentées. Elle le laissa s'approcher d'elle, frémissant en sentant ses mains sur sa nuque. Son coeur battait la chamade alors qu'elle plantait son regard dans le sien.

    Andreas -Comme cette promesse que je t’ai faite. Oui, je le veux. Je ne suis pas parfait, Iranoe. Tu le sais, il m’arrive quelque fois de me perdre. De m’égarer et dans ses moments là, j’ai besoin de toi. Pour me remettre sur le bon chemin. Je dois être un guide pour toi, je dois être un mari, et être un père. Tu accomplis si bien tout ses rôles, toi.

    Sa respiration s'arrêta et son coeur rata un battement... puis un autre... Et encore un... Jusqu'à ce qu'il l'embrasse, ses mains parcourrant son corps. Elle frémit et glissa ses mains sous sa chemise. Recherche du contact. Celui ci fut presque électrique quand ses doigts froids touchèrent sa peau. Elle devait lui répondre. Lui dire qu'elle savait qu'il n'était pas parfait, qu'elle n'ont plus et qu'elle l'aimait et surtout... qu'elle tenterait de le guider. Mais... Elle était poussée par autre chose qui occultait tout le reste. Seul mot d'ordre: lui. Elle finit par retirer ses mains et détacha doucement son visage du sien. Le regard trouble, elle eut un sourire avant de s'amuser avec les boutons de sa chemise.

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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeMer 5 Mar - 23:31

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    Les passagers en destination du plaisir sont priés d’attacher leur ceinture, départ imminent. Pendant qu’Iranoe déboutonnait les boutons de la chemise d’Andreas, celui-ci jouait avec le débardeur de la jeune femme. Ses lèvres ne cessaient d’embrasser son décolleté. Dans la finesse, les mains d’Andreas se posèrent sur les épaules d’Iranoe. Il fit glisser les bretelles de son sous pull, et lentement détacha son soutien-gorge. Celui-ci tenait encore sur le corps d’Iranoe, mais sa poitrine était mise à nu. Le cœur d’Andreas s’emballa. Il repoussa les mains d’Iranoe, et calmement la coucha sur le bureau.

    « Je t’aime, je t’aime. » Dit-il d’une voix douce.

    Prenant les jambes d’Iranoe, il les passa autour de sa taille, et baissa la garde. Son visage devenait de plus en plus doux, ses yeux de plus en plus brillants, et son cœur frappait de plus en plus fort. Inspire. Les mains d’Andreas vinrent caresser lentement le ventre d’Iranoe. Sa bouche se baladait sur la poitrine de la jeune dame, suçant la pointe de son téton droit, Iranoe émit un gémissement, se qui fit sourire Andreas. Il n’avait pas perdu le tact. Le bureau n’était peut être pas l’endroit le plus confortable, il décida donc de changer d’optique. Soulevant Iranoe comme une princesse, il traversa le bureau et la coucha sur le sofa. Juste en face de la cheminée. A l’aide de sa baguette, il baissa la lumière et des bougies s’allumèrent, des coupes de champagnes vinrent se posé sur la table.


    Pour ce soir, quelles sont tes envies?
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeJeu 6 Mar - 0:13

    Un léger air gourmand dansait sur son visage alors qu'elle défaisait un à un, les boutons de sa chemise. Elle était presque identique à une enfant qui déballait son cadeau. Le corps d'Andreas... Ses lèvres... Et ses mains qui jouaient allègrement avec son haut. Frémissement. Elle le laissa faire, fermant les yeux à demi. Le dernier bouton de la chemise sauta. Elle fit glisser ses mains sur son torse, jouant avec sa peau comme il jouait délicatement avec la sienne. Elle laissa échapper un grognement de frustration quand il repoussa ses main et elle s'apprêtait à faire revenir ses mains à sa peau mais il avait l'air de trouver bien plus drôle et passionnant de l'allonger sur le bureau. Sourire amusé. La situation était... exceptionnelle.

    Andreas - Je t’aime, je t’aime.

    Iranoe -Je t'aime aussi.

    Sourire. Sans complexe, elle entoura sa taille de ses jambes, haussant un sourcil, comme pour lui demander ce qu'il comptait faire. Elle se mordilla la lèvres inférieure. Un jeu... D'adulte mais un jeu. Lentement, elle le sentit baisser la garde et en fit de même au fur et à mesure que son visage devenait de plus en plus doux. Sa peau s'illumina au fil de ses respirations qui se faisaient de plus en plus courtes. Au final, elle lui apparu comme elle était réellement. Sans fards. Elle avait prit cette habitude avec Andreas. Comme pour lui montrer son honnêteté. Elle frisonna sous ses lèvres qui se balladaient, se mêlant à sa propre lumière douce. Un gémissement s'échappa de ses lèvres alors qu'il jouait avec son téton. Elle le laissait faire, s'abandonnant à lui et lui laissant le temps de se réhabituer à ce qu'elle était.

    Elle laissa échapper un rire quand il la souleva et la coucha sur le sofa. Elle le laissa à s'occuper à modifier l'ambiance de l'endroit alors qu'elle se redressait et reprenait l'exploration de son corps. Elle fit glisser sa chemise le long de ses bras, jouant de ses lèvres sur sa peau. Elle le redécouvrait lentement. Ses sensations, ses émotions. Lui. Ses mains glissèrent jusqu'à son pantalon et elle joua avec sa ceinture avant de la défaire en lui mordillant la peau tendre de l'épaule. Elle fit remonter ses mains et murmura à son oreille.


    Iranoe -Tu m'as manqué mon coeur.

    Elle laissa échapper un rire avant de chercher ses lèvres pour lui offrir les siennes. Embrasse moi.

    Pour ce soir, quelles sont tes envies?
    T'aimer? Te redécouvrir? Te parler? ... Devine.
    Je ne veux pas te décevoir. Nous avons toute la nuit devant nous.
    Toi et moi... Seuls... Faisons durer cette nuit...
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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeDim 9 Mar - 21:16

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ANDREAS PRAVDA



    « Tu m’as manqué mon cœur. »

    cette phrase, Andreas esquissa un sourire. Détendu, il se laissa faire. Iranoe jouait avec sa ceinture, pas d’équivoques, aucune sortie possible. La porte du désir. Quand elle remonta vers lui, les mains d’Andreas s’agrippèrent à son corps. Avec classe, il lui saisit la nuque, et l’embrassa. L’acharnement s’était vu remplacé par la douceur.

    « Tu es magnifique. »

    Reculant son visage, Andreas caressa les cheveux d’Iranoe. Il représentait à ses yeux de la soie. Ils étaient doux au toucher, et leur odeur, il ne cessait d’y penser. L’opium d’un amour. Les mains d’Andreas se baladaient toujours sur le corps soyeux et lumineux d’Iranoe.

    Son souffle se perdait dans les creux et recoins de ce corps qu’il explorait. Les préliminaires, ils étaient les excitants d’un couple. Ils permettaient de mettre les deux personnes hors d’haleine avant le rapport sexuel. Couvrant son ventre de baiser, les mains d’Andreas se posèrent sur la poitrine d’Iranoe. Pendant que ses lèvres s’abandonnaient, ses mains caressaient délicieusement son buste.


    Pour ce soir, quelles sont tes envies?
    T'aimer? Te redécouvrir? Te parler? ... Devine.
    Je ne veux pas te décevoir. Nous avons toute la nuit devant nous.
    Toi et moi... Seuls... Faisons durer cette nuit...
    J’ai peur de te décevoir. Tu es parfaite. Tu as avoir, ce soir, la perfection.
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Iranoe S. Pravda
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Iranoe S. Pravda


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MessageSujet: Re: LE CHALET – PRAVDA   LE CHALET – PRAVDA Icon_minitimeVen 14 Mar - 20:56

    Les mains d'Andreas sur son corps. Elle avait l'impression d'avoir embarqué sur un bateau dont il était l'unique maître. Il était le seul apte à décider de la direction à prendre. Mais ce soir, pas de fougue, simplement de la tendresse et de la douceur pour reconstruire, pour recréer le lien profond qui les unissait depuis des années. Elle frissonna à nouveau sous ses lèvres. Elle lui rendait ses baisers, assoifée de lui après une trop longue période passée. Près d'un an qu'elle ne l'avait pas touché et qu'il n'en avait pas fait de même. Elle frémissait, son corps en attente.

    Andreas -Tu es magnifique.

    Touchée en plein coeur. Son sourire n'en est que plus lumineux. C'était l'une des choses qu'elle aimait chez Andreas: le fait qu'il l'accepte comme elle était. Créature lumineuse dont l'identité complète était inconnue. Ses mains exploraient la moindre parcelle de son corps, retrouvant avec plaisir les endroits qui le faisait réagir à la moindre caresse. Elle aurait voulu jouer un peu plus avec sa peau et ses sens mais il avait l'air d'avoir décidé de prendre les choses en main. Elle le laissa faire, sans pour autant détacher ses doigts de sa peau. Elle se livra avec délice à la douce torture qu'il lui infligeait. Il était loin d'avoir perdu l'habitude de faire vibrer son corps et de jouer avec lui comme d'un instrument de musique. Lui seul connaissait la mélodie à jouer pour la faire haleter... et il y parvenait terriblement bien.

    Elle ferma les yeux, un gémissement s'échappa de ses lèvres et elle sentit son corps s'embraser un peu plus au fil des secondes. Elle finit néanmoins par l'inviter doucement à remonter. Pas qu'elle ne voulait pas qu'il continue mais simplement qu'elle ne voulait pas le laisser en reste. Quelques instants et manoeuvres plus tard, elle se retrouvait à califourchon sur ses hanches. Un sourire mutin aux lèvres, elle retira son haut devenu largement inutile. Elle se pencha vers lui et se lança dans l'exploration de son corps avec délicatesse.

    Pour ce soir, quelles sont tes envies?
    T'aimer? Te redécouvrir? Te parler? ... Devine.
    Je ne veux pas te décevoir. Nous avons toute la nuit devant nous.
    Toi et moi... Seuls... Faisons durer cette nuit...
    J’ai peur de te décevoir. Tu es parfaite. Tu vas avoir, ce soir, la perfection.
    Tu ne me décevras pas. Je te veux toi. Tu es ma perferction.
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