Réflexion au clair de lune

En haut, encore plus haut que la tour d'astronomie. Sur le faite de Poudlard. Juché sur un petit balcon ayant une vue imprenable sur toute la région alentours.

Jadis, on appelait ce genre de lieu, le balcon de la veuve... Celui ou les épouses guettaient le retour de leur mari parti à la guerre.

Une silhouette y est. Vâtue du lourd manteau de cuir rouge sang battant violemment autour de ses chevilles sous l'effet du vent violent. Il vient de quitter une Xoramen endormie pour aller voir les terres alentours sous l'effet de l'instinct. Une excitation intérieure qui n'a strictement rien à voir avec le sexe...

Mais récapitulons. Après avoir tenu sa promesse et fait s'endormir la belle, il s'est accordé un moment de somnolence, les sens repus... Trop tard. Il n'est pas fait pour dormir profondément... Des flashs sans significations précises mais annonciatrices de sang dansent devant ses yeux. Des flash mettant en scène les détraqueurs certes. Même après toutes ces années, c'est aussi clair net et intense. Il ne s'en sortira jamais...

Un sursaut, deux yeux gris qui contemplent le plafond de la chambre... La gitane doit avoir senti son sursaut, parce qu'elle s'écarte de lui en grommelant. Une inspiration, deux... trois... Il se lève sans rien déranger et la couvre chaudement avant de s'habiller. Il faut qu'il voit son territoire provisoire. L'urgence se fait sentir.

Voici donc pourquoi il est là, à se les geler sous la lune ronde et pleine, à humer la brise... Il se sent sur le point de hurler à la lune pour annoncer le début de la curée.

Le vent tourne et il sent le sang...

Sombre et digne figure, il ne monte pas nécessairement la garde mais essaie de deviner la nature de cette excitation. Il continue donc sa veille, oiseau de ténèbres aux cheveux de cristal.

Voyons voir... ou plutôt, ne voyons pas ... Au début, la sensation de quelque chose de connu. Encore flou et indéfini. Au début, il soupconne que ca l'a rapport avec Heinrish Mustang.

Pourquoi? Disons L'instinct. Il se perd dans ses pensées, évaluant, soupesant les implications que ca peut avoir sur les siens... Comment il peut les protéger.

Mais pendant que certains courants s'agitent plus en surface, d'autres agissent dans les bas fonds... Comme lui et Xoramen. D'abord tout à son examen de la surface, il ne prête pas attention à la brume. Quoi de plus normal que la brume à Poudlard... On est en Ecosse je rappelle. De toute facon à la hauteur qu'il est, la dite brume a du chemin à faire.

C'est le phoenix qui lance une vague exclamation soupconneuse. La dite brume s'immisce dans son esprit, semble se diriger droit vers le lac de sang représentant ses forces vitales. Ce n'est pas comme un legilimens, mais quelque chose de pas mal plus sournois et insidieux. Ce n'est pas un individu, mais commandé par quelqu'un.

Il se concentre, grognant une insanité... Repousse la dite brume assez facilement. Une fois cela fait, il se concentre sur le dehors... Une lueur bleur dans la brume.

Un bruissement de manteau, puis il s'agenouille au sol. La pointe de la lame grave dans la pierre un cercle parfait entourés de symboles étranges. Un mot de pouvoir et une trainée de sang fuse de la lame noire, forme un miroir.

Focalisant sur la lueur bleur, il tâche de voir, même si c'est flou. Qui ose...

Vous avez vu ?
- Oui, trop... vraiment génial... faudra que je...
- Mais fermez-la ! Tant que ce sera pas une menace imminente, vous vous taisez, c'est simple, non ?

Il ne voit pas, mais il entend... ca viens du miroir, des voix étouffées par la brume magique... Il voit les crépitements d'énergie. Interroge la caonnaissance du phoenix qui lui n'est pas sûr du tout de ce qui se passe.

La meilleure défense c'est l'attaque alors. Prenant son propre sang, il en projette des gouttelettes sur son ombre et sur les ombres du balcon. Concentré sur le miroir, la dague décrivant d'élégantes arabesques dans l'air noir, il fait son enchantement.

Puis, d'un geste ample, il les envoie directement sur la lueur bleue. Obéissant à son injonction, les ombres invoquées se détachent et prennent ds formes indéfinies, mais fichtrement menacantes. Silencieusement, elles glissent alors vers la lueur bleue.

Les yeux toujours fixés sur le miroir de sang au sol, les bras croisés, la lame noire pointée vers l'ennemi, il marmonne, concentré.

- Si j'vous disais que c'est vaguement humain ?
- C'est humain, on nous espionne.
- Mais fait chier, vraiment. Hey, toi, si tu veux de la brume, fais-en toi-même, viens pas me piquer la mienne. Non mais, plus personne prend la peine de bien faire les choses, c'est plus facile la piquer.

Il gronde sourdement. Une voix résonne aux oreilles des intrus.

T'a essayé de prendre ce qui m'appartiens et t'a plus que probablement touché à un truc que t'aurais pas dû. T'es sur mon territoire... Dégage connasse.

Il a un mouvement brusque. Les ombres s'approchent. Monstrueuses, déformées. Une va devant la grande silhouette, l'autre devant la plus petite. Halewyn a un ricanement et marmonne quelque chose. Deux paires d'yeux démoniaques paraissent. Intimidation pure et simple.

Et prie pour que je ne me lance pas à vos trousses...

Oui, priez pour ne pas avoir touché à son trésor... A sa chèvre... Parce que si c'est le cas, vous vous serez fait un ennemi mortel. On ne touche pas ses possession.

Je suis terrifiée... non, mais vraiment...
- J'savais pas que Poudlard avait son Dragon protecteur.
- Sayuri est de plus en plus paranoïaque. L'effet aurait été plus saisissant avec un qui ose venir déranger notre repos.
- Tout à fait à propos. Allez, fout le camp, on finit et on s'en va.

Les yeux prennent une teinte incandescentes. La dague fait un mouvement ascendant, agrandissant les ombres. Le nuage au ciel descend vers les trois jeunes gens, se fait plus menacant. Les ombres se coulent dans le sol, dans la terre.

Avec un grognement d'effort, il s'agenouille et pose ses mains bien à plat de chaque côté du miroir de sang, la dague en trait d'unions entre elles. Une goutte de sueur perle sur sa tempe. Ca lui coûte beaucoup d'énergie, mais ce qu'il ne ferait pas pour sa chèvre....

Du nuage, de la pluie commence à tomber. Mais de grosses gouttelettes rouges, chaudes et visqueuses qui sente le fer. Du sang...

Pendant un court moment, il pleut. Le trio peut commencer à penser que c'est du bluff, la terre s'imbibe doucement. A part devenir rouge et gluant de la tête aux pieds, il ne se passe rien non?... non...

La terre trempée commence à bouger, à s'ameublir. Les volûtes des ombres sont parfois visibles... Comme si celles ci travaillait à changer l'humus en boue profonde et mortelle.

Halewyn continue à se concentrer sous l'effort. Il n'utilise jamais sa magie d'habitude. Mais les sortilèges à la baguette à pareille distance sont inutiles et inefficaces.

Elle se fout au milieu d'un feu.... Il y en a un de parti et le 2e il ne le voit pas. Mais c'est elle la plus dangereuse....

Elle croit qu'il ne peut rien faire... C'est faux. Il évalue les risques d'interrompre un rituel à cette distance. Selon les probabilités, la forêt devrait agir de barrière de sécurité.

Tapant le sol d'une main, grondant sauvagement, il lève sa main à 4 doigts, empoigne des jambes imaginaires et les tire brutalement vers le bas.

Il ne s'attend pas à ce que ce soit facile... La menace se doit d'être éliminée...

Raffermissant sa prise imaginaire, Il tire encore plus bas.

La tabar*****

Pense Halewyn en relâchant sa prise un bref instant. Il ne laisse cependant aps cette douleur le détourner de son but. Secouant sa main, il réfléchit rapidement. Un ricanement et il interromp son rituel.

Autour de l'intruse, la terre se resolidifie. Enterrée jusqu'à la taille. Un hurlement s'élève dans l'air. Non pas un hurlement de rage ou d'agonie, mais plutôt comme le rugissement du lion affirmant son territoire. Un cri rauque et grave. Plein d'autorité et de défi.

C'est quand même assez bref... Ca semble tout près en plus... Ca veux dire. Attache ta Tuque sale pute, j'arrive.

Un moment plus tard, après un saut de l'ange splendide avec un atterrissage parfait et en douceur grâce à miss magie en personne. Halewyn s'arrête. Un battement de coeur, une pause...

Une écoute... Aucun bruit anormal d'ici. Une grande inspiration qui lui pique les poumons et qui lui colle les narines ensembles et il s'élance sur le mince tapis blanc.

Directement vers ou il a vu la lueur bleue.

ce rp est-il toujours d'actu?

fini tu peux déplacer.

jattends la suite des potions avec intéret