Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 To be Continued - PV *

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MessageSujet: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeSam 15 Déc - 22:52

    « Autumn, action ou… »
    « Bouclez là, avec votre jeu débile. »
    « Pourquoi tu prends la mouche, Perkins ? T’as quelque chose à cacher ? »
    « Nothing. Alors foutez moi la paix avant que je vous transforme en citrouille. »
    « Ouais, c’est ça. Avoue quand même que t’as le béguin pour… »
    « Contrairement à toi, j’ai pas le béguin pour cette saleté de Bouffondor. Comment il s’appelle, déjà ? Jason. Ah oui, c’est ça, Jason… »
    « Comment tu… »
    « T’as jamais été crédible, Mindley. Jamais. »

    Merde. Autumn se leva, lançant un regard noir à cette Mindley. Au passage, elle prit son sac en bandoulière et claqua la porte. Inutile de rester, elle savait ce que les filles de son dortoir allaient dire. Les conversations typiques des adolescentes en manque d’animation. Potins et rumeurs à gogo, et Autumn ne pouvait en supporter d’avantage. Enchaînant les pas de plus en plus vite, elle esquissa un bref sourire au jeune Dante. Tous les deux étaient très proches, et la Septième Année n’avait pas hésité à le prendre sous son aile. Puis, il faisait fureur avec les jolies minettes. Mais il n’était pas question de lui, en ce moment. C’était quelque chose d’autre qui tracassait son esprit, qui prenait même possession de son cœur. Pas une minute à perdre, il fallait qu’elle parte de cette salle commune, sinon elle risquerait d’être retrouvée morte à cause de l’ambiance qui y régnait. Des dizaines d’élèves entassés, criant à s’en briser les tympans, jouant à toutes sortes de jeux et en s’y donnant à cœur joie. Et blah, blah, blah. C’était caricatural, mais tellement vrai. Ca lui donnait une soudaine envie de vomir le peu de choses qu’elle avait manger ce midi. Carrément dégoûtant. Voilà ce qui résumait l’instant présent. Quelque chose de dégoûtant, d’ignoble, d’infecte. Elle avait cette envie de partir au plus vite, de rejoindre quelque chose de meilleur, quelque chose loin des banalités de ce monde. Mais il fallait être réaliste, c’était impossible. En cherchant dans sa mémoire, Poudlard était le Paradis comparé à ce qu’elle avait vécut. Mais il lui fallait toujours plus, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle meurt d’avoir était trop exigeante envers les autres et elle-même. Stop. Pourquoi elle ressentait tout ça ? Elle était la seule personne à le savoir, avec cette Mindley. Bientôt, il l’apprendrait. Et bientôt, elle pourrira dans un fossé pour avoir trop espérer. Car la mort n’est pas que physique, elle peut être aussi psychique. Mais tout ça, c’était une question d’habitude.

    Cendrillon. La belle Cendrillon partait seule, et contre toute attente, elle le restera jusqu’à sa prochaine destination. Habituellement, tous les contes pour enfants commencent par « Il était une fois ». Smiley était bel et bien une exception à la règle. Son conte, lui, commençait par « Un jour Viendra ». Et la fin ? Par « On vous avez prévenu ». Certes, elle dramatisait la chose, mais la réalité n’était pas aussi rose qu’on pouvait le croire, même à travers ses sourires aussi faux que sa couleur de cheveux. On en déduisait facilement que c’était de « sa » faute à lui. Mais personne ne savait, personne ne devait être au courant. Et parce que le silence était le plus criant des mots, elle n’avait rien dit, s’enfermant dans un mutisme des plus complet. Elsewhere. La jeune Septième Année continua sa route, poussant la porte d’entrée de toutes ses forces. L’air frais, le chant des oiseaux, le paysage sublime… Quoi de mieux pour pouvoir faire le vide ? Le lac était l’endroit idéal, surtout qu’il n’y avait presque personne. Mais malgré le peu d’élèves, on trouvait toujours le moyen de la déranger. Pas une minute qu’elle était là, et une voix avait déjà retentit derrière son dos. Elle entendait ses pas, ne se doutant pas une seule seconde que Mindley l’avait suivit. Tout ça pour quoi ? Pour qu’Autumn s’énerve ? Non. Elle était ici pour autre chose, ça se sentait rien qu’en voyant l’expression de son visage. Smiley se retourna en silence, et dans un rictus, elle afficha un sourire bref. Plus vite ça sera finit, plus vite elle pourrait partir et ne plus voir son visage. C’était mieux pour elles deux…

    « Comment tu sais pour Jason ? »
    « J’ai deviné. »
    «« C'est Amber qui te l'a dit, pas vrai ? »
    « Je l’ai deviné. »
    « Tu me le promets ? »
    « J'ai jamais fais de promesse, et c’est pas parce que tu me le demandes que je le ferait. Mais si tu y tiens, j’le promets. »
    « Je sais pour Aaron. »
    « Y'a rien à savoir. »
    « Si tu le dis… Si tu veux, ça restera entre nous. Je te laisse ! »

    La jolie brune tourna le dos à la blonde. Un sourire en coin, elle avait disparu aussi facilement qu’elle avait fait son apparition. Autumn n’en croyait pas ses yeux, ni même ses oreilles. Qu’est ce qui la poussé à croire qu’elle ressentait quelque chose pour ce…Gryffondor ? Non, pas question. Il fallait qu’elle cesse ce jeu minable, qu’elle revienne sur Terre et qu’elle reprenne ses esprits. Autumn n’était pas amoureuse, c’est juste qu’elle l’aimait bien. On ne pouvait voir aucune tentative d’approche, aucune excitation à le voir, aucun sourire sincère à son égard, rien qu’y pourrait mettre la puce à l’oreille. Alors pourquoi tout le monde croyait qu’elle avait des sentiments pour lui, alors qu’elle-même n’en savait rien ? Bwarf. Tout ça lui torturait trop l’esprit, il fallait que ça cesse sinon elle allait perdre pied. Tranquillement, elle se plongea dans l’herbe fraîche, fermant peu à peu les yeux. Elle essayait d‘oublier ce mal de tête atroce, mais tant de choses la retenaient…

    « Smiley. »
    « Oui ? »

    Un, deux, trois. La brune était revenue au galop, essoufflée. Autumn n’avait pas prit la peine d’ouvrir les yeux, elle écoutait simplement ce que la Serpentard avait à dire.

    « Merci. »

    Puis Autumn entendit ses pas, incapable de réagir autrement qu’en se relevant. Ses yeux de nouveau ouverts, elle scruta l’horizon pour pouvoir voir où la jeune Mindley était partie. Mais rien, à part ce bruit derrière. Puis ce souffle qu’elle reconnaîtrait entre milles. To be continnued…
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Aaron Vanna Syl
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Aaron Vanna Syl


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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeDim 16 Déc - 2:30

    « Répètes après moi : Je suis une sous merde de moldu. »
    « Je t'emmerde, espèce d'enc**lé ! Gloups... ! »
    « Voyons, Ruth. Ne soit pas vulgaire, et fais la queue comme tout le monde. »

    A ces mots, Aaron explosa de rire. Ruth Adams était un Serdaigle ayant une langue trop pendue au goût du jeune Vanna Syl. Et les langues pendus se devaient d'être nettoyer... Dans les chiottes. Of course. Un mauvais sourire, le Gryffondor appuit sur la chasse d'eaux. Jouissif. Il en aurait presque la trique. Il la retire encore. Ruth tire au violet. C'est qu'il est fragile, le petit. Il mélange l'amour et l'humour. Il chuchote doucement des phrases dans laquelle s'étouffe la peur et l'angoisse de Mister Adams, mais ça, Aaron n'en n'a rien a faire. Il appuit encore sur le crâne du Serdaigle, il boit la tasse et les reflux d'excréments. Ruth perd alors conscience, si c'est ce que l'on peut appeler ainsi. A quatre pattes sur le sol, le pauvre Aigle était comateux, et dans un piteux état. Encore un. Aaron resta debout, devant lui, le regard posé sur le vallon qu'avait creusé ses reins quand son corps souple s'était cambrer. Une croupe comme ça... Le gryffondor donna finalement un coup de pied dans l'estomac de la loque, avant de partir en lançant le dernier :

    « A la prochaine, Adams. Et n'oubli de mettre une petite culotte. »

    La Nymphomane sortit finalement des toilettes pour dame, abandonnant le jeune et viril homme qu'était Ruth en sous vêtement féminin, mouillé et violé, en plein milieux des toilettes. Ca n'était pas digne d'un Gryffondor. Et alors ? A ce moment là, Aaron aurait voulu tout prendre et tout détruire. Il était d'humeur massacrante. Il regarda dans les couloirs, mais tout le monde semblait préoccuper par autre chose. Lui, ce qui le préoccupait, c'était lui même. Il s'inquiétait pour lui, pour ce qu'il racontait, à qui il parlait et de son futur. Il était intelligent, il réussirait, c'est certains, mais dans quel domaine ? Embômeur ? Risible. Il frappa dans le mur avec son poing, furieux à l'idée que ce Serdaigle ait pu toucher à sa Rose, et que cet enfoiré d'Eden se tappe une autre fille. Il prit quelques minutes pour reprendre son souffle, sentant son coeur ratait certains battement, ou en affiler d'autre trop rapidement. Il était vieux et gâteux, ce myocarde, de toute façon.

    Il voulait en finir, et tout recommencer. Ou bien continuer, mais différement. Sa raison lui dictait d'aller aux dortoirs, une autre voix venait pertuber sa propre matière grise lui ordonnant de fuir, de courir et de gueuler combien il en avait marre, combien son myocarde était serré, combien ce petit coeur rachétique avait été déchirer. Tuez moi, enterrez moi. Il se gratta la tempe, essayant de suivre un bon conseil de sa propre part. Il continua à longer le couloir, a descendre les escaliers capricieux et finit alors dans le hall. Là, personne. Il était seul, avec son sac et... Lui. Lui. Lui. Selfish. Il ne l'était pas pourtant, mais il avait comme un désir irrésistible de penser à lui, rien qu'à lui. Au moins cette fois. Il poussa la porte du Hall, le quittant dans la plus grande noblesse d'âme. Il était de ces hommes dont le sang et la culture leur donnent des airs étranges en vue de leur personnalité. Il battit des cils en voyant passer Rose et Sugar. Elles n'avaient donc jamais cours, ces deux là ?!

    Aaron passa indéfirement devant elles. A ce moment là, c'était comme si rien n'existait. En réalité, rien n'avait réellement existait pour Aaron, si ce n'est sa famille, et là, elle n'était pas là. Il n'attendait qu'un signe, un signe d'Eden, mais ce dernier semblait d'un avis contraire. A cette pensée, il eut une grimace. Il était bête. Le Fils de Dieu, pas l'Ange. On ne pouvait pas être un ange sans être intelligent. Il attrapa dans sa poche une cigarette, l'amenant entre ses lèvres et l'alluma. Que le petit poison ranime son coeur et l'affole, pour quelques battements, ne serais-ce qu'une dizaine. Qu'il se sache en vie. Pour l'instant, seul le douloureux enflement de ces poumons lui indiquaient la vie... La douleur était une vie ? Certainement, pour le jeune Vanna Syl.

    Il commença alors à marcher tranquilement dans le parc, se sentait une fois de plus libre, mais seul. Pourquoi son âme s'était elle tant accrochée à Eden et pas à un autre ? N'avait il pas pu s'accrocher à quelqu'un d'autre, était-ce trop demander un amour non incestueux ?! Aaron se sentait coupable, coupable d'aimer et de salire Arrogance. Coupable de tout dans cette vie de misère, en réalité. Du malheur de sa mère, et de sa généréscence aussi. Il n'aimait pas dire ça, mais parfois, elle lui faisait peur. Ca n'était qu'une passe... Et ça, ça n'était que le désir hardi d'un fils qui aimait sa mère comme une mère, et qui aurait tant voulu l'aider.

    Il regarda au loin de Lac. Magnifiscience de l'eau. Tant mieux, ça lui changerait les idées. Il traina le pied et la clope doucement jusqu'au lac. Les reflets étaient magnifiques, certes, mais trop calme. De loin, il aperçut deux masses diformes, puis deux silhouettes, et plus les pas se faisaient près, plus la netteté venait. L'une était Middley, l'autre Smiley. Aaron les connaissait, de loin. C'était... Comment dire. De longues conaissances. Middley passa près de lui, un semblant de sourire sur la face. Joyeuse la petite. Il s'avança et découvrit donc Smiley. Plus jolie ? Mh. Fâde. Blonde. Certes, elle avait des yeux magnifiques. Et après ? Entrée dans le jeu. Il se rapprocha de la jeune fille, toute sourire.


    « Miss Perkins ! Quelle joie de vous voir ! »

    Erreur de sa part. Ca n'était ni une joie, ni une Miss. Perkins, selon Aaron, était le genre de personne frigide qui ne voulez jamais écarter les cuisses sous prétexte que c'est sale. Pour refuser à Jason, après tout... Quoi que, ça n'était pas si dur. Il lui tendit sa main, toujours le sourire aux lèvres.

    « Que fais une petite fille comme toi dehors ? »

    Il eut un petit sourire, tout petit. Il aurait bien rajouté " Tu risques de rencontrer des vilains monsieurs ". Mais ça, ça aurait été un euphémisme en vu de ce qu'elle avait devant elle.

    Smile. To be continued...


Dernière édition par le Mer 19 Déc - 23:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeDim 16 Déc - 13:42

    « Miss Perkins ! Quelle joie de vous voir ! »

    Gardes ton calme, Cendrillon. La belle afficha un sourire presque niais, s’empêchant de rire. Rire à quoi, me direz-vous ? A cette situation. Le hasard avait fait qu’il était venu au mauvais moment, et au mauvais endroit. Mais stop. Autumn lui accorda un seul regard, positionnant ainsi ses deux iris bleus sur un point inexistant. Le vide total. La journée s’annonçait pleine de surprise, elle le savait. Mais la jeune Perkins haïssait les surprises. Prise au dépourvue, elle fit un signe de la tête en guise de bonjour, mais savait que ce n’était pas suffisant pour le Gryffondor. Pas de soucis, elle allait parler, il lui fallait juste du temps pour trouver ses mots. Elle se voyait mal le remballer pour qu’il parte au plus vite, et quitte à paraître pour une cruche complètement empotée, il fallait qu’elle réagisse comme une Poufsouffle l’aurait fait. Etre aimable, gentille, c’est vrai que ça n’était pas vraiment son domaine. Et si elle jouait la provocation, il croirait n’importe quoi. Et ce n’est pas ce que voulait la jeune Serpentard. Vanna Syl était plus malin qu’on le croyait ; non seulement il jouait le jeu de la galanterie, mais en plus ne faisait en aucun cas paraître sa Nymphomanie (tout du moins, avec elle). Aucun problème, la jeune femme lui laissa champ libre pour s’asseoir à ses côtés, même si elle savait qu’il ne le ferait pas. Tant pis pour lui, il restera debout.

    « Mais moi de même, Vanna Syl… »

    C’était bref, et ça avait le mérite d’être clair. D’un côté, il y avait une part de vérité dans ce qu’elle venait de dire. Quel bonheur de voir Aaron en ce jour ensoleillé, oh oui, quel bonheur. Mais elle ne s’attarda pas sur des détails, car même si au fond elle voulait partir, elle avait quand même une once de respect à l’égard du jeune Vanna Syl. Sans attendre une quelconque réaction de sa part, la Serpentard se laissa aller et s’allongea sur l’herbe, les yeux rivés sur le ciel nuageux. Au loin, elle avait cru entendre Mindley. Mais elle ne fit rien, elle resta allongée, immobile et incapable de dire autre chose que des « Mouais ». Le silence imposant venait d’être coupé net, laissant la jeune Perkins perplexe. Elle l’aimait pourtant, ce silence. Il lui avait empêché de se lever et de partir s’enfermer dans les toilettes. Il lui avait aussi empêché de dire quoique ce soit qui aurait pu nuire à la réputation d’associable qu’elle s’était faite. Certainement. Elle aurait pu enfin dire la vérité, mais ce n’était pas son domaine. L’imagination, encore et encore. Y’a que ça de vrai. Mais cessons de parler de ce qui aurait pu être fait, et parlons de ce qui était en train de se produire. Vanna Syl avait prit la parole, avec un petit sourire aux lèvres. Et quand je vous dis petit, je ne mens pas. Smiley ne l’avait même pas aperçut tellement il était inexistant. Mais bon, les détails…Les détails.

    « Que fais une petite fille comme toi dehors ? »
    « La petite fille réfléchis, Vanna Syl. »

    Cendrillon priait pour ne pas en dire plus. Et plus les secondes s’écoulaient, plus son envie de partir était intense. Mais au fond d’elle, elle était bien, ici. Plus qu’on pourrait le penser, d’ailleurs. Autumn n’attendit pas une minute de plus pour répliquer quelque chose. C’était du tac au tac, mais elle avait essayé de paraître aimable, voir amusée. Car en vérité, elle l’était réellement.

    « Et toi, grand garçon, tu cherches quoi ici ? Une prochaine victime ? »

    Ca avait le mérite d’être dit. La jeune Perkins émit alors un petit rire, jusqu’à passer une main sur son front. Il était brûlant. Ca pouvait être une excuse pour s’enfuir. Mais non, elle était bien décidée à rester avec lui. Et sans savoir pourquoi, elle tapota le sol en guise « d’invitation ». Pas sûr qu’il avait compris qu’elle l’invitait à s’asseoir à ses côtés. Mais qui ne tente rien n’a rien. Un sourire aux lèvres, elle ouvrit doucement les yeux, éblouie par le soleil qui se faisait de plus en plus présent. Son regard fut porté à sa droite, où elle apercevait Mindley. Merde. Et si elle revenait ? Et si… Assez. La jeune Serpentard referma les yeux, incapable de voir la vérité en face. Sa vérité.
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Aaron Vanna Syl
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeDim 16 Déc - 14:48

    « Mais moi de même, Vanna Syl… »

    Sourire. C'était sympathique pour une Serpentarde de dire ça. Aaron resta debout, à la regarder. Pourquoi n'avait il jamais osé poser ses mains sur elle ? C'était sûrement comme Rose, ou comme Amaranth. Sa libido le lâchait. C'était comme ça : l'esprit humain est indomptable. Il laissa choir sa cigarette, cette dernière finissant comme ses précédentes sous le pied du Lion. Aaron plongea une nouvelle fois sa main, retraçant lentement le même schéma qu'il effectuai une trentaine de fois par jour. Il était accro. C'était sa drogue, ce qu'il aimait inspiré. Avec un autre sourire, plus petit et voilé par des centaines de sentiment et de pensées qui se bousculaient, il réussis pourtant à articuler :

    « Que fais une petite fille comme toi dehors ? »
    « La petite fille réfléchis, Vanna Syl. »

    Et réfléchis à quoi ? Aaron ne posa pas la question, ça n'était pas important. C'était ses problèmes, et tout le monde en avait, même le Grand Vanna Syl. Malheureusement. Et le plus gros problème qu'il soulevait été bien Eden et ses humeurs. Etait-ce possible d'aimer autant ? Aaron ne savait pas. Pendant un moment, il avait été déconecter du monde, perdu. Perdu. Tout simplement perdu entre les limbes les plus profondes de ses envies et les désirs hardents qu'il refoulait sans cesse. Le monde se foutait bien de sa gueule. Aaron en aurait presque gueuler à ce moment s'il avait été seul. Seul. Il ne voulait pas à ce moment. Il lui fallait quelqu'un avec qui parler ou sur qui se défouler. La Serpentarde ferait très bien les deux. Aaron ne s'en voulait presque pas d'être aussi égoïste, de ne penser qu'à sa propre vie plutôt qu'à celles des autres. Seuls ses frères l'intéressaient. Ils étaient tout pour lui, si ce n'est pas plus.

    « Et toi, grand garçon, tu cherches quoi ici ? Une prochaine victime ? »
    « Mais je crois que je l'ai déjà trouvé. »

    Sourire galant, plein d'émotion. Pas d'amitié, ni de lien plus fort, non. Juste de galanterie. Il accepterait l'invitation, marquant pourtant une pause de réflection. Etait-ce une bonne idée ? Certainement. Aaron se laissa tomber sur le sol à côté de Miss Perkins. Il était bien là. Il était au calme, avec ce silence tout aussi paisible. Tiens Midley. Aaron n'en tint pas compte, après tout, elle n'était qu'une petite de plus dans ce monde de grand.

    Et maintenant ? Sans doute aller t-il dormir... Non. Ca, c'était une utopie. S'évader par le rêve. Aaron laissa sa main remuer ces cheveux, les mettant encore plus en bataille qu'ils ne l'étaient déjà. Libre. Il aimait être libre, et à ce moment, il ne rêvait que de ça. Être libre, certes, mais pas seul. C'était là aussi toute la complication de l'esprit humain. C'était le paradoxe que menait Aaron. Il voulait être capable de se mouver suel, d'agir et de vivre seul, sans aucune contrainte, mais la solitude lui faisait peur. Il avait fait de grands efforts en première année pour s'arracher au cocon famillial, et ses peurs les plus profondes avaient ressurgis. Avec le temps, tout c'était calmer, mais ça revenait. Luz et Celio étaient sans cesse coller ensemble, et Arrogance... Ah ! Aaron avait réussi à le dégoûter, certainement.


    « Ma Victime semble heureuse. Jason aurait encore fait des siennes ? Quoi que... Il paraît qu'il ne ravit pas au lit. »

    Petit rire grisonnant. Tellement stupide, et pourtant Aaron le pensait Le sixième année lui tappait sur les nerfs avec son air supérieur et sa façon de faire. A passer derrière toutes les cuisses avant lui... Aaron défronça les sourcils, se rendant compte qu'il n'avait aucune raison de s'énever. Rester calme. Tout un exploit.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeDim 16 Déc - 18:35

    « Mais je crois que je l'ai déjà trouvé. »

    Regard suspect. Il parlait d’elle en disant « déjà trouvé » ? Oui, sûrement. S’il pensait qu’elle allait jouer à son jeu, il se mettait le doigt dans l’œil. Autumn n’était pas si naïve, et il était en train de la sous-estimer – ce qui ne lui plaisait pas du tout, il faut bien l’avouer. Smiley fronça légèrement les sourcils, essayant tant bien que mal de comprendre où il voulait en venir. Elle doutait, à présent, incapable de faire grand-chose. Courir ? Non. Fuir n’était pas la meilleure des solutions, autant affronter sa plus grande peur en face. Etre désarmé ; elle haïssait ça au plus haut point. Ne rien pouvoir faire, se laisser aller, rester silencieuse et presque de marbre. La jeune Serpentard émit un gloussement, les paupières toujours aussi lourdes. Elle réfléchissait aux propos du Gryffondor, elle y accordait trop d’importance. Une once d’espérance traversa son âme : rien de bien méchant. Cendrillon redescendit sur Terre, car elle savait au fond qu’elle n’était qu’une fille parmis des milliers. Qu’une seule pièce de l’immense puzzle que formait ce Monde... Stop. Assez. Trop de détails, trop d’espoirs, trop de désillusions. Il fallait qu’elle se rende à l’évidence au moins une fois dans sa vie ; quoi qu’elle entreprenne, sa destinée était vouée à l’échec total. Tant sur le point professionnel que personnel. Autumn ne fit aucun sourire, et ne bougea pas un cil. Elle restait allongée, immobile, sans trop se soucier de ce qu’il allait faire. Elle entendit simplement du bruit à ses côtés… Un simple détail.

    « Je devrais me sentir visé, Vanna Syl ? Fais gaffe, on dit que je mords plus qu'on ne le pense. »

    Ironie, quand tu nous tiens. La jeune Perkins se décida enfin et ouvrit les yeux dans la seconde qui suivit. Ses iris bleus se posèrent ainsi sur le Gryffondor, indifférents. Ses jambes frôlèrent l’herbe fraîche, mais malgré le froid intense, elle ne rétorqua rien. Elle était bien décidée à lui montrer qu’en aucun cas elle ne se plierait à ses règles, et qu’elle s’en fichait éperdument de sa galanterie. Elle en avait vu passé des types comme lui, dont ce Jason qui n’arrêtait pas de la regarder bizarrement. D’ailleurs, en parlant de lui, Vanna Syl devait être au courant. La Septième Année émit un soupir quand ce dernier parla de lui. Pas de quoi en faire un plat, mais la jeune Serpentard n’était pas là pour supporter ses sarcasmes. Affichant un bref soupir hypocrite, elle se tourna dans le sens opposé à celui d’Aaron, lui tournant ainsi le dos. Elle fut bien obligée d’écouter ce qu’il avait à dire, mais l’envie n’y était pas. Parler de ce Gryffondor n’était pas le sujet de conversation qu’elle préférait, mais bon, s’il fallait y passer…Elle y passerait. Puis de toute manière, elle ne lui avait adresser la parole qu’une ou deux fois, tout au plus. Merde. Smiley enfonça ses ongles dans la terre, s’empêchant d’hurler la mort. Pourquoi fallait-il qu’il parle de ça ? Le pire, c’était qu’il semblait amusé. Autumn se contrôla pour ne pas lui mettre une giffle, elle se contrôlait tellement qu’elle en avait presque les larmes aux yeux. Soupir.

    « Ma Victime semble heureuse. Jason aurait encore fait des siennes ? Quoi que... Il paraît qu'il ne ravit pas au lit. »
    « Si tu veux tout savoir, je suis folle de lui. »

    Paf ! Elle résonnait encore et encore dans sa tête, cette phrase mythique. Elle mourrait d’envie de voir la tête que faisait Vanna Syl, mais se retint. La jeune Perkins souffla sur l’une de ses mèches blondes, jusqu’à se remettre allongée sur le dos. Pas un seul regard échangé, ni même un sourire. Tout ça, ça n’était qu’un jeu. Celui de la provocation. C’était sûr, à présent ; il avait réussit à l’embobiné.

    « Tu crois vraiment que j’ai du temps à perdre avec ce type ? Eh bien détrompe toi. Le jour où je m’intéresserais à lui, c’est quand il n’y aura plus personne sur Terre. Et encore, j’ose espérer que je trouverais mieux. De toute façon, t’es mal placé pour parler, Vanna Syl. T’es exactement comme lui, si ce n’est pire. »

    Mais c’est ça qui fait tout ton charme ? Certes, elle le pensait, mais elle n’en dit rien. C’était assez pour le moment. La jeune Serpentard lui afficha un sourire sincère. Elle n’avait pas dit ça méchamment, bien au contraire. Ce n’était qu’un simple jeu, rien de plus… Mais la fin donnerait quoi ? Elle n’osait même pas y penser. Smile.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeDim 16 Déc - 20:12

    « Je devrais me sentir visé, Vanna Syl ? Fais gaffe, on dit que je mords plus qu'on ne le pense. »

    Mmh. Oui. Aaron eut un large sourire, et sans rien dire, on aurait facilement pu comprendre que la réponse était positive. Ca n'était pas méchant. Il aurait peut être du répondre qu'il aimait les filles qui mordaient, mais ça leur faisait tellement peur qu'il en oubliait ses rétorques. Il n'avait pas envie de faire fuir la seule fille qui restait avec lui dans les parages. Certes, c'était la réputation qui les faisait fuir, car en oubliant le nom et le personnage, Aaron n'avait rien d'effrayant. Personne ne devait comprendre le Gryffondor dans le fond. Peut être pour ça qu'il s'était monté un personnage, qu'il avait refoulé sa vraie nature et s'était fondue dans cette moitié de lui. Pervert Soul. Sûrement avait il eut peur de ce monde et s'était il enfuit, loin dans les abysses de son propre désarroie. A cette pensée, Aaron eut un sourire plus large encore. Le voilà en train de philosopher.

    « Ma Victime semble heureuse. Jason aurait encore fait des siennes ? Quoi que... Il paraît qu'il ne ravit pas au lit. »
    « Si tu veux tout savoir, je suis folle de lui. »

    Clash. Le choc. La rupture. Le fracas. Ca, ça fait mal à l'ego. Aaron semble de glace, mais à l'intérieur ça fait du bruit, ça se tord et ça se le démange. Tout rejeter. Il a envie de vomir cette pourriture. Il serre les poings, enfonçant ces doigts dans l'hebre sans rien laisser paraître. Il ferme les yeux, respire lentement. Comment peut être en être folle ? Elle se fout de lui ? Qu'importe. Il en a rien faire d'elle. Il se met alors à sourire, un sourire fou et sadique. Qu'elle souffe avec lui, qu'il se la fasse, de toute façon, il n'en n'a que pour les autres. Elle ne goutera pas au Fils de Dieu : Il ne ramasse pas les miettes de Jason. Il accompagne le sourire par un rire nerveux. Qu'importe ce qu'elle dit, rien ne le touche. Pas aujourd'hui. Il a reçut trop de coup pour s'arrêter à des petites paroles aussi basses que celle qui les emet. Il fixe l'horizon pour ne pas la frapper. C'est qu'il en serait violent le jeune Vanna Syl, même avec les filles.

    « Tu crois vraiment que j’ai du temps à perdre avec ce type ? Eh bien détrompe toi. Le jour où je m’intéresserais à lui, c’est quand il n’y aura plus personne sur Terre. Et encore, j’ose espérer que je trouverais mieux. De toute façon, t’es mal placé pour parler, Vanna Syl. T’es exactement comme lui, si ce n’est pire. »

    Soulagement. Il arrête de rire comme un idiot perdu dans le désert et qui se retrouve sans eau. Heureusement qu'elle n'appréciait pas ce mec. Il ne l'aimait pas, et qui ne pensait pas comme lui était considéré comme lui : chair à canon. Il s'allongea sur le sol, laissant ces mèches obstruées sa vision. Qu'il était bon d'être là, ne penser plus qu'à soit même. Pouvait elle comprendre que tout ça n'était pas qu'un jeu ? Ca ne l'était qu'une part. Il dévoilait ce qu'il avait envie de montrer, et cacher le reste. C'était un jeu d'illusion et de désillusion. Cacher le meilleur pour montrer le pire. Aaron avait beaucoup de défauts, mais il avait aussi des qualités que personne ne lui deviner. Il n'était pas Superman, il n'était pas bourré de vertus. Lui, il était vil, comme sa famille.

    « C'est ce qu'on aime chez moi, Miss Perkins. Si je suis le pire du pire, c'est bien parce qu'il en faut un. Un mouton noir qui ferait chier le monde jusqu'à la fin. Je suis né pour faire chier mon monde, et j'adore ça. »

    Large sourire. On n'était pas un Vanna Syl pour rien, après tout. Même si Aaron était très différent d'Arrogance, il en restait toujours qu'il était Vanna Syl. Il était, et il resterait. Il se tourna, s'allongea sur le ventre et pliant ces genoux, dardant son regard dans celui d'Autumn.

    « J'peux pas imaginer qu'une fille aussi jolie peut être seule. C'est pas normal. J'suis sûr que t'en pince pour moi ! ... Je rigole. Quoi que. De toute façon, ça doit être une personne folle. Avoir pour petite amie une fille aussi enquiquinante. »

    Aaron eut un sourire. Provocation, pure et dure. Il aimait se savoir aimer. Réciproque ? Non, il ne s'aimait que lui seul. C'était déjà dur de s'aimer. Son myocarde n'était pas assez grand pour plusieurs personnes. Ses Brothers prenaient déjà de la place, et son narcissisme mêlé de son orgeuil remplissait la dernière case vide.

    Il était plein. Plein d'Orgeuil.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeDim 16 Déc - 21:17

    « C'est ce qu'on aime chez moi, Miss Perkins. Si je suis le pire du pire, c'est bien parce qu'il en faut un. Un mouton noir qui ferait chier le monde jusqu'à la fin. Je suis né pour faire chier mon monde, et j'adore ça. »
    « C’est cliché, ça. Tu mérites mieux, Vanna Syl. Beaucoup mieux. »

    Parlons du temps. Pas du temps qu’il faisait, car ça n’avait pas d’importance, mais plutôt du temps qui passe. Celui qu’on a du mal à retenir, et une fois qu’il est passé, une fois que la dernière heure est venue, on se rend compte qu’on n’a pas assez profité de ce temps là. Autumn était bien décidée à en profiter : que ce soit avec lui ou pas. Ce qu’elle venait de dire, elle le pensait. Il méritait plus, beaucoup plus que ça. Beaucoup plus que ce visage qu’il laisse transparaître à longueur de journée. La Septième Année savait qu’il n’était pas comme ça, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais ce n’était pas son genre, de se soucier des états d’âmes des autres. Elle, elle voulait des choses concrètes et pas dissimulé comme le faisait parfaitement le Gryffondor. Dans un moment d’inattention, elle laissa transparaître son bien être par un sourire des plus naturels. Beurk. A ses risques et périls, elle tourna la tête en direction du jeune Vanna Syl, sortant ainsi ses doigts de la terre humides. Ses mains tremblaient, tout comme le reste de son corps frêle, mais elle n’en avait rien à faire. Elle fixait le Gryffondor, incapable de libérer ses iris bleus des siens. Non, impossible. Ca ne pouvait pas être ça, la fin. Pas de manipulation, c’était censé être son domaine à elle ! Merde. La voilà qui panique, et qui glisse discrètement sur le sol mouillé. Elle glisse, encore et encore, à quelques centimètres de son interlocuteur. Ses poings se resserrent, comme ci elle s’en voulait d’avoir approcher de plus près la tentation. Ses jambes effleuraient les siennes, mais elle était incapable de bouger. Merde. Autumn prit une grande inspiration, jusqu’à ce qu’il parle enfin.

    « J'peux pas imaginer qu'une fille aussi jolie peut être seule. C'est pas normal. J'suis sûr que t'en pince pour moi ! ... Je rigole. Quoi que. De toute façon, ça doit être une personne folle. Avoir pour petite amie une fille aussi enquiquinante. »
    « Ce côté enquiquinante, comme tu dis...C’est ce qui fait tout mon charme, pas vrai ? J’vais te dire un truc. La solitude et moi, c’est une grande histoire d’amour. Mais faut pas le dire, c'est censé être un secret. »

    Pitoyable. Elle n’avait pas trouvé mieux que l’ironie, encore et encore ? Sa tutrice avait raison ; un jour, elle crèvera à cause de cette satanée ironie. Mais c’était dans son caractère, et après tant de temps, elle ne pouvait pas changer. La jeune Perkins afficha un autre sourire, celui-ci un peu plus timide que le précédent, mais le cœur y était comme à chaque fois. Si vous saviez ce qu’elle ressentait à cet instant précis. L’envie de jouer au jeu encore longtemps, parce qu’elle aimait ça. La manipulation, la provocation : tout y était, tout ce qu’elle chérissait le plus. Pas une seconde à perdre, la jeune blonde tourna ensuite le dos au Gryffondor jusqu’à s’éloigner, se roulant ainsi dans l’herbe. Une sensation étrange lui parcoura le corps au fur et à mesure que ses membres touchaient ce foutu sol. Elle avait mal, des douleurs autant physiques que morales. Le froid la paralysait, mais elle appréciait cette sensation. Celle de n’être rien qu’un petit bout du monde, cette sensation qu’on a quand on est suspendu dans le vide. C’était quitte ou double. La jeune Autumn s’était retrouvée au même endroit qu’avant, et il y avait toujours ce bruit incessant dans sa tête. Elle allait craquer. Ces tic-tacs hallucinants qui ne cessaient de persister. Stop. Elle en avait assez. Il fallait que ça s’arrête maintenant, qu’il n’y ait plus de mensonge. Mais ce n’était pas nouveau : Autumn était incapable de dire la vérité.

    « Tu crois vraiment que j’ai une tête à être aimée ? Et surtout, tu crois vraiment que j’ai une tête à aimer ? Tu me connais mal. Ce n’est pas mon genre d’en pincer pour quelqu’un, et ce n’est pas nouveau. Je suis le genre de fille qui attend encore le Prince Charmant, c’est sans doute pour ça que je finirais ma vie toute seule. On s’y fait, à la longue. »

    Se confier à lui ? Certainement pas, c’était même pour ça qu’elle s’était stoppé dans sa lancée. La jeune Serpentard fit une moue surprenante, presque dégoûtée par ses propres propos. Puis, dans un murmure, elle se rapprocha à nouveau du Gryffondor. C’était un manège infernal, elle ne pouvait pas s’arrêter… Approchant ainsi ses lèvres de son oreille droite, elle lui susurra quelque chose. La provocation et elle, désormais, ça ne faisait plus qu’une et même personne. Smile.

    « Mais tout peut changé, hein Vanna Syl ? T’es bien placé pour le savoir, toi… »

    What else ?
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeDim 16 Déc - 21:58

    « C'est ce qu'on aime chez moi, Miss Perkins. Si je suis le pire du pire, c'est bien parce qu'il en faut un. Un mouton noir qui ferait chier le monde jusqu'à la fin. Je suis né pour faire chier mon monde, et j'adore ça. »
    « C’est cliché, ça. Tu mérites mieux, Vanna Syl. Beaucoup mieux. »

    Il aurait aimé penser pareil, mais il n'en n'était pas capable. Son sourire disparu. Toucher. Couler. Il aurait aimé simplement être meilleur. Mais il ne l'était pas. Il se l'interdisait. Il n'était pas Gryffondor pour rien, il aurait tellement voulu être comme les siens, n'être qu'un Serpentard de plus, avec une famille de fou, mais tout ça, c'était... Cliché. Lui, il était du sang des Gryffondors. Il soupira, puis son sang s'électrisa. Il sentit Smiley se rapprochait de lui. Provocation. Aaron tourna lentement sa tête, sentant ces jambes le frôlaient. Etait-ce lui ou elle ? Il n'en savait rien. Il ne voulait pas savoir. Ca ferait trop de mal. Eden. Eden. Le visage de son cousin attrapa son coeur et l'extirpa violement de sa carcasse, comme une douleur qui tue. Un Endoloris n'aurait pas fait plus de mal. Il fallait qu'il parle, qu'il tue ce silence comme il pouvait. Il n'avait plus envie d'entendre son coeur gueulait, plus envie de sentir ces intestints se révoltaient.

    « J'peux pas imaginer qu'une fille aussi jolie peut être seule. C'est pas normal. J'suis sûr que t'en pince pour moi ! ... Je rigole. Quoi que. De toute façon, ça doit être une personne folle. Avoir pour petite amie une fille aussi enquiquinante. »
    « Ce côté enquiquinante, comme tu dis...C’est ce qui fait tout mon charme, pas vrai ? J’vais te dire un truc. La solitude et moi, c’est une grande histoire d’amour. Mais faut pas le dire, c'est censé être un secret. »

    Il se tourna, se retrouvant dos à Autumn qui commençait alors elle aussi à rouler. Il s'arrêta pour voir ce qu'elle faisait, étonné et perplexe. Dis moi Aaron, te crois tu invulnérable ? Il avait arraché les ailes d'un ange, il avait pervertit l'enfer lui même. Il s'était damné pour des cuisses. Et maintenant ? La vérité s'arrêtait là. Elle était là. Les iris, les belles prunelles. Eden. Elle. Jason. Et maintenant ? Son myocarde se serra. Il était stupide de penser à tout ça. Ca n'était qu'un jeu, mais il n'aimait pas ce jeu. Il avait été blesser, profondément. Il avait mal. Trop mal pour jouer. Il garda pourtant son regard dans celui d'Autumn, soulevant la tête, fier et froid. Il n'aimait pas les jeux, et alors ?

    « Tu crois vraiment que j’ai une tête à être aimée ? Et surtout, tu crois vraiment que j’ai une tête à aimer ? Tu me connais mal. Ce n’est pas mon genre d’en pincer pour quelqu’un, et ce n’est pas nouveau. Je suis le genre de fille qui attend encore le Prince Charmant, c’est sans doute pour ça que je finirais ma vie toute seule. On s’y fait, à la longue. »

    Le Prince Charmant ? Qu'elle parte, vite. Aaron était un brise coeur, sans âme, sans état d'âme. Si, il en avait, mais il cachait. Il avait toujours souffert, et il jubilait les autres de partager sa douleur. En serrant le coeur des autres dans sa main, en les faisant pleurer, il s'identifiait. Eden lui avait attrapé le coeur, et il le serrait. Il en ferait alors autant pour les autres. C'était sa façon d'appeler au secours, mais personne ne savait, personne ne voyait au delà des apparences. Et ça le rendait dingue. Aaron n'était pas un mauvais garçon, malgré qu'il aimait se battre. Il n'était pas casse couille, il était tout sauf un enfoiré. Et pourtant, il s'en donnait les airs. Tout le monde le voyait ainsi, pourquoi ? Parce que personne n'avait de coeur, personne ne voyait plus loin que le bout de leur nez, et ça, ça tuait d'autant plus le jeune Vanna Syl.

    Ces pupilles s'élargirent quand Autumn se rapprocha. Il rétracta son visage, rentrant sa tête dans ses épaules. Il ne voulait pas la savoir si proche. C'était le violer, la savoir si proche. Violer son cercle, ce cercle dont il avait besoin, autant de lui même. Très fin, mais elle était trop proche, et ça, ça lui faisait peur. Ces mains commencèrent à trembler. Qu'elle recule, vite. Il ne voulait pas.


    « Mais tout peut changé, hein Vanna Syl ? T’es bien placé pour le savoir, toi… »

    Que voulait elle dire ? Aaron ? Changer quelque chose ? Il avait lui même perdu son avenir, il avait coulé comme son amour propre. Il ne pouvait pas sauver quelqu'un quand il n'arrivait pas à se sortir de sa propre merde. Il se recula, s'éloignant de Smiley.

    « J'en sais rien Perkins. J'en sais strictement rien, et je m'en fou. L'amour et moi, le Prince Charmant et ses contes merveilleux, c'est pas pour moi. Je peux pas aimer, j'ai jamais aimer quelqu'un et je suis pas le personne qu'on aime pour ce qu'il est, alors je vais pas dire à une petite fille que le Prince Charmant va l'emmener sur son cheval blanc dans un château. C'est foutrement idiot. »

    Aaron n'était pas énervé, mais le sujet l'agaçait soudainement. Il se releva, restant assis sur le sol. Il quittait Autumn et sa carrure, il quittait tout. Il plongeait dans l'infini infernal. Qu'il se perde et qu'il se noie. Il torna furtivement son visage vers Autumn, relevant ses mèches au dessus de ces yeux pour mieux la voir.

    « Rien ne change, Perkins. Met toi dans le crâne que le Prince Charmant n'est qu'un connard qui cherche à sauter Cendrillon. Tout n'est qu'une histoire de cul de nos jours. Pure illusion l'amour. Ca n'a jamais fait tourner le monde. »

    Dure Désillusion.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeDim 16 Déc - 22:33

    « J'en sais rien Perkins. J'en sais strictement rien, et je m'en fou. L'amour et moi, le Prince Charmant et ses contes merveilleux, c'est pas pour moi. Je peux pas aimer, j'ai jamais aimer quelqu'un et je suis pas le personne qu'on aime pour ce qu'il est, alors je vais pas dire à une petite fille que le Prince Charmant va l'emmener sur son cheval blanc dans un château. C'est foutrement idiot. »
    « Quelque chose me tracasse, Aaron… Sais-tu qui tu es réellement pour dire des choses comme ça ? »

    La jeune Autumn avait cessé de l’appeler par son nom, parce c’était tout simplement débile comme habitude. Ca prouvait qu’elle était sérieuse, qu’elle voulait voir au dessus des « m’as-tu-vu ». Le prince Charmant, les contes pour enfants, tout ça n’était pas réel, elle le savait. Mais il n’était plus question de ça, mais de lui. Lui, ce Gryffondor qui occupait maintenant tout son esprit. Avait-elle bien fait d’aller chercher plus loin ? Peut être, mais la jeune Perkins ne tenait pas à mettre l’ego du jeune homme en miettes. Elle cherchait à comprendre ce qu’il se passait, refusant de croire aux foutaises que les filles de Poudlard ne cessaient de dire, de cracher même. Elle savait Aaron bien loin de tout ça, elle savait aussi que ce n’était qu’un masque. Ou alors elle espérait. C’était confus, comme situation. Ce qu’elle venait de dire résumait très bien sa façon de penser. Elle avait cessé de jouer, n’espérant plus rien à présent. Le plus important, c’était qu’elle trouve des réponses. Même décevantes, mais qu’elle sache au moins la vérité. Rien, rien du tout. Elle restait enfermée dans ce silence fracassant, un silence tellement criant qu’elle allait en devenir sourde. Impossible, ça ne pouvait pas être un mirage. Il fallait qu’elle arrête la discussion ici, qu’elle parte, qu’elle ne le revoie plus. Mais c’était tout simplement pas envisageable, pas pour l’instant, pas ici, pas maintenant… Assez. La voilà qui se torture l’esprit à nouveau pour un type qui ne lui a jamais fait bonne impression. Mais le jeu, les détails… Tout faisait qu’elle se sentait bien à ses côtés. Merde. La jeune Serpentard mit ses deux mains sur son visage, cachant ainsi toute parcelle de sa figure. Rien ne devait transparaître. Rien.

    « Rien ne change, Perkins. Met toi dans le crâne que le Prince Charmant n'est qu'un connard qui cherche à sauter Cendrillon. Tout n'est qu'une histoire de cul de nos jours. Pure illusion l'amour. Ca n'a jamais fait tourner le monde. »
    « Et à ton avis, qu’est ce qui fait tourner le monde, Vanna Syl ? Ouais, les belles paroles et les beaux discours sont plus de notre temps. Mais vois plus loin, encore plus loin que cette foutue école. Des gens vivent pour l’amour, parce qu’ils ont eut l’opportunité et qu’ils ont su saisir leur chance. Sache une chose, c’est que le monde ne tourne pas. Il subit seulement. Et puis, je suis loin d'être d'accord avec toi. Tout change, faut seulement le vouloir. »

    Quelques secondes s’écoulèrent, laissant la belle Cendrillon perplexe. Elle essayait de se persuader qu’elle avait raison, qu’il y avait toujours un peu d’amour quelque part. L’amour avec un grand A, celui qu’on trouve qu’une fois dans sa vie et avec lequel on passe le restant de ses jours. Celui qu’on appelle quand la voiture tombe en panne, celui qu’on regarde s’endormir après lui avoir gueuler dessus. Il y avait tant de chose à découvrir, tant de choses à vivre qu’il ne pouvait pas laisser partir sa chance. Non, Autumn ne le laisserait pas faire. Aaron devait être du genre coriace, mais il ne pouvait pas détruire le restant de ses jours sous le prétexte qu’il n’était pas comme les autres. La jeune blonde le regardait se mettre assis, elle émit brièvement un soupir. La Septième Année ne prit même plus la peine de se rapprocher, au contraire, elle semblait le fuir une bonne fois pour toute…

    « Cendrillon a des bons côtés. Avec elle, t’es sûr de finir heureux. Si tu crois vraiment que c’est qu’une histoire de galipettes, crois le. Mais ne compte pas sur moi pour me rendre à l’évidence. Parce qu’il n’y en a pas. L’amour existe encore, Vanna Syl. Seulement t’es jeune et tu crois juste ce que ton organe masculin veut te faire croire. Cherche beaucoup plus loin, parce que Cendrillon en vaux vraiment la peine. »

    Cendrillon, Blanche Neige, La Belle au Bois Dormant, Smiley. Elles étaient toutes les quatre pareilles. Autumn n’accorda plus un regard à Aaron. Elle avait refermé les yeux, comme d’habitude. La belle n’était plus d’humeur à se battre, parce qu’elle commençait à ne plus y croire. « Once Upon A Time… ». Ca sonnait faux.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeLun 17 Déc - 0:16

    « Quelque chose me tracasse, Aaron… Sais-tu qui tu es réellement pour dire des choses comme ça ? »

    Autumn. Autumn. Ta voix brise mon coeur. Il ne répondit pas, trop blessé pour rétorquer. Elle n'avait pas tord. Et c'est justement ça qui le déranger. Il avait avoir raison, et quand son petit paradis s'éffondrait, que lui restait il ? Rien. Juste ces yeux pour pleurer, et ces mains pour les essuyer. Une fois par terre, on ne se relève plus. C'était bien connu. Et un Vanna Syl ne tombe pas par terre. Mais lui, lui, il n'était qu'Aaron à ce moment là. Elle ne l'avait pas appelé Vanna Syl, et il l'avait remarquer. C'était touchant. Pas comme il aurait voulu, non, différement. Il aurait aimé qu'elle le jette, qu'elle le giffle et qu'elle parte, mais la princesse n'était pas violente. Qu'il se perdre, qu'il meurt.

    Il ne savait pas qui il était, et c'était bien la pire des illusions. On lui avait tant bassiné qu'il était grand, qu'il était fort, qu'il l'avait cru. Point final. Il aurait du être comme ça, mais au fond, il en était loin. Il n'était que l'enfant perdu qui dix sept ans plutôt avait poussé un hurlement de peur en sentant ces poumons se gonflaient et le froid lui glacer le coeur. Petit coeur qui n'avait jamais été réchauffer. Eden. Il avait été le seul à pouvoir caresser la fourrure du lion, à sentir son coeur battre. Il avait été tout. Et maintenant ? Maintenant il était seul, avec sa vérité. Il n'était pas un Ange. Et alors ? Il n'était un Prince Charmant. Et alors ? Il la regardait, là, si petite, si fragile. Pourtant tu te caches ? Il l'aurait bien prit dans ces bras, il lui aurait dit qu'elle avait de beaux yeux, mais il était Aaron Vanna Syl, et le Vanna Syl, ça voulait dire ne pas toucher à n'importe quoi. Il garda son regard sur elle, il essayait de la voir, son visage, ses iris, quelque chose comme ça, pour s'accrocher, pour ne pas tomber plus bas encore. Petit égo blessé.


    « Rien ne change, Perkins. Met toi dans le crâne que le Prince Charmant n'est qu'un connard qui cherche à sauter Cendrillon. Tout n'est qu'une histoire de cul de nos jours. Pure illusion l'amour. Ca n'a jamais fait tourner le monde. »

    « Et à ton avis, qu’est ce qui fait tourner le monde, Vanna Syl ? Ouais, les belles paroles et les beaux discours sont plus de notre temps. Mais vois plus loin, encore plus loin que cette foutue école. Des gens vivent pour l’amour, parce qu’ils ont eut l’opportunité et qu’ils ont su saisir leur chance. Sache une chose, c’est que le monde ne tourne pas. Il subit seulement. Et puis, je suis loin d'être d'accord avec toi. Tout change, faut seulement le vouloir. »


    Des gens vivent dans l'amour. Oui. Et lui ? Non. Il avait oublié la saveur des sentiments. Sa famille s'était déchirée. Sa mère avait tuée ses tantes. Son père l'avait abandonné avant même sa naissance. Son oncle était le loup garou le plus recherché en Russie et en Amérique, ainsi que tout l'Est du pays. Il couchait avec son propre cousin. Il avait pour cousin deux loups garous mangemorts. Où était l'amour ? Dis moi, Autumn, crois tu toujours à la raison quand le sang couvre mes mains ? Il ne savait plus quoi faire, plus quoi dire. Il était terrifié à l'idée même de bouger. Il sentait ces yeux se mouiller doucement à l'idée même qu'il n'avait jamais été aimer. Il n'était que le projet longtemps convoiter d'une mère aimante mais trop indigne. Il n'était pas né par amour, mais par necéssite. Et ça, il le savait, et ça le blessait. Il se laissa finalement retomber sur le sol, lourdement. Il ferma les yeux, accablé. Il n'en pouvait plus de se fuir, de se dire que demain serait meilleur, qu'Arrogance n'était que son pantin. C'était faux.

    Il était le pantin. Arrogance n'était qu'un maître de jeu tirant des ficelles dont il n'avait pas conscience de l'existence. Voilà ce qu'il en était. Il en était qu'Aaron n'était qu'un jouet cassé, juste désarticulé dont le coeur se retrouve rapidement en bouilli entre le cerveau et l'entre jambe. Il ouvrit les yeux, encore une fois, affrontant la dure réalité : Il était Aaron.


    « Cendrillon a des bons côtés. Avec elle, t’es sûr de finir heureux. Si tu crois vraiment que c’est qu’une histoire de galipettes, crois le. Mais ne compte pas sur moi pour me rendre à l’évidence. Parce qu’il n’y en a pas. L’amour existe encore, Vanna Syl. Seulement t’es jeune et tu crois juste ce que ton organe masculin veut te faire croire. Cherche beaucoup plus loin, parce que Cendrillon en vaux vraiment la peine. »
    « Faut il que je la trouve, ce qui n'est pas mon fort. J'ai déjà du mal à m'accrocher à quelqu'un, Autumn, ça n'est pas pour chercher désespérement ma Cendrillon. Et qui sait... Peut être l'ais-je déjà raté. Peut être ma vie est elle foutue. »

    Aaron ne parlait pas sérieusement. Il n'avait jamais eu l'impression d'être passer à côté de quoi que ce soit. Sa vie, il l'avait vécu pleinement. Il avait su doser famille et ami, et tout ça, grâce à une façon de pensée et une logique inébranlable. Aujourd'hui, se remettre en cause était la pire des choses. Avait il toujours fait les bons choix ? Il n'en n'était plus sûr, pourtant c'était du ressort d'un Gryffondor de savoir s'affirme dans ses choix et de les assumer. Là, Aaron n'y arrivait pas. Ca n'était pas toujours le cliché même du Lion qui reignait sur le petit corps du Prusse. Ca n'était pas pour rien qu'il était Vanna Syl. Allongé à côté d'Autumn, il laissa sa main glissée sur l'herbe et rejoindre celle de la Serpentarde. Qu'elle nele quitte pas, il divaguait trop. Il fallait qu'elle le soutienne. Ou du moins, qu'elle l'écoute, encore un peu. Sans demander sa permission, Aaron attrapa sa main, sans pour autant se rapprocher ou quoi que ce soit. Le contact seul d'une main lui suffisait. Ca le rassurait, d'une certaine façon.

    « J'la trouverais ma Cendrillon, en temps et en heure. Pour l'instant, elle ne m'intéresse pas plus que ça. J'ai de plus gros problèmes à mon actif... Et toi, Perkins, aurais tu déjà croiser ton Prince Charmant ? Tu sais, je ne suis pas un salaud, je vais te le dire franchement : si c'est vraiment Jason, alors sache que tu mérites mieux. »

    A ce moment là, Aaron parlait à Autumn comme si elle était Rose, sa petite protégée. C'était stupide, mais il ne s'en rendait pas compte. Il était resté allonger sur le dos, la main tenant celle de Rainbow. Il ne s'en rendait pas compte, mais ça le rassurait. Il se saurait assoupi s'il avait été fatiguer. Tout aller pour le mieux. Son coeur s'était calmé, les battements aussi. Plus aucune raison d'avoir les cheveux hérissés. Il aurait bien fumé.

    Douce drogue.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeLun 17 Déc - 19:52

    « Faut il que je la trouve, ce qui n'est pas mon fort. J'ai déjà du mal à m'accrocher à quelqu'un, Autumn, ça n'est pas pour chercher désespérément ma Cendrillon. Et qui sait... Peut être l'ais-je déjà raté. Peut être ma vie est elle foutue. »
    « Ce n’est le fort de personne, Aaron. Et ne me fais pas croire que tu l’as déjà raté, c’est impossible. On a tous du mal à s’accrocher. Tu sais pourquoi ? Parce que quand on retombe ou quand on perd une personne qui nous est chère, on souffre. Et c’est bien connut ; l’Humain déteste souffrir, il préfère laisser sa place aux autres. Dis toi juste que l’espoir est toujours là… Dans les yeux de quelqu’un. T’as toute une vie pour savoir qui est cette personne, Vanna Syl. Toute une vie, c’est suffisant, non ? »

    Regarde là, Aaron. Autumn souffre pour toi, parce qu’elle se rend compte qu’elle est comme toi. Incapable de croire encore à l’amour et à tous ces mensonges, mais elle s’accroche. La jeune Perkins fixa le Gryffondor, presque avec acharnement. Son cœur battait la chamade, ses larmes se battaient sous l’influence de ses paupières, mais elle résistait. Elle était là pour lui, et il fallait absolument qu’il le comprenne. C’était dur pour elle, parce qu’en même temps, elle essayait de se persuader que la vie n’avait pas que des mauvais côtés. Qu’il y avait encore des tas de choses à découvrir, des tas de choses à observer. Elle voulait vivre ces moments là, ces instants magiques que passent tous les couples dignes de ce nom. Elle voulait avoir ce sentiment d’être aimée, d’être apprécié à sa juste valeur. Elle voulait pouvoir compter sur quelqu’un jour et nuit, qu’il la berce comme une enfant, qu’il la réchauffe. Il y avait tellement de choses à ressentir, dans ces moments là. Tellement qu’elle ne pouvait pas laisser passer sa chance. C’était malheureux à dire, mais Autumn était égoïste. Elle aurait pu tout échanger, abandonner tous ses proches pour vivre ce bonheur. Ca bouillonnait, dans sa tête. Des dizaines et dizaines de questions s’acharnaient contre elle, se qui provoqua des maux de tête absolument insoutenables. Stop. La jolie blonde en avait marre, elle ne pouvait plus supporter ce silence froid. Celui qui voulait tout dire. Elle ferma les yeux, jusqu’à sentir quelque chose effleuré sa main. Aaron. La jeune Serpentard se sentait sourire, mais n’osait pas le montrer. Elle avait en partit réussit à le comprendre, et c’était déjà un grand pas pour elle. Ce qu’elle savait à présent ? Qu’il était exceptionnel. Smile.

    « J'la trouverais ma Cendrillon, en temps et en heure. Pour l'instant, elle ne m'intéresse pas plus que ça. J'ai de plus gros problèmes à mon actif... Et toi, Perkins, aurais tu déjà croiser ton Prince Charmant ? Tu sais, je ne suis pas un salaud, je vais te le dire franchement : si c'est vraiment Jason, alors sache que tu mérites mieux. »

    Cendrillon. La belle Cendrillon était déboussolée, incapable de réagir face aux dires du jeune Gryffondor. Elle tourna lentement sa tête vers lui, ouvrant peu à peu ses iris bleu gris. Elle le fixa un instant, puis lui fit un sourire des plus chaleureux. C’était ça, la vraie Autumn. Et il était le seul à la voir sous son grand jour, avec Isis. Elle serra d’avantage sa main comme pour le retenir au cas où il décide de partir. Elle voulait qu’il reste avec elle, que ce moment dure une éternité. Que ce sourire reste, puisqu’ils étaient si rares. Un instant de silence, puis elle remit son visage face au ciel, admirant ainsi les nuages gris. Autumn secoua légèrement la tête, cherchant une réponse à lui dire. Elle n’allait pas rester comme ça, il fallait qu’elle réplique quelque chose. N’importe quoi, mais qu’elle ne paraisse pas aussi désorientée qu’elle l’était réellement. Le prince charmant ? Il lui faisait peur. Mais ça, il ne fallait pas qu’Aaron le sache.

    « Jason ? Il aurait tout pour l’être, mon Prince. Il est beau, intelligent, adorable et drôle… »

    Elle ferma les yeux, toujours en luttant contre les larmes. Une d’entre elles se hissa le long de sa joue pâle, glissant jusqu’au coin de sa lèvre. Le goût amer lui donna des frissons, mélangé au froid qui persistait. Smiley venait de marquer une pause, laissant Aaron sur sa faim. La provocation, encore et encore. La preuve qu’elle ne pouvait jamais s’arrêter, même en étant la plus sérieuse du Monde.

    « …Mais c’est pas lui. C’est pas moi qui mérites mieux, Vanna Syl, c'est plutôt lui. Mais bon, je prends ça comme un compliment… »

    Son cœur explosa. Illusion, tout n'est qu'illusion.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeMar 18 Déc - 23:06

    « Ce n’est le fort de personne, Aaron. Et ne me fais pas croire que tu l’as déjà raté, c’est impossible. On a tous du mal à s’accrocher. Tu sais pourquoi ? Parce que quand on retombe ou quand on perd une personne qui nous est chère, on souffre. Et c’est bien connut ; l’Humain déteste souffrir, il préfère laisser sa place aux autres. Dis toi juste que l’espoir est toujours là… Dans les yeux de quelqu’un. T’as toute une vie pour savoir qui est cette personne, Vanna Syl. Toute une vie, c’est suffisant, non ? »

    Il la sentait opressente, il la sentait proche et loin à la fois. Elle était là, pour lui. Une de ces personnes là, ça ne se compte que sur les doigts d'une main. Elle était spéciale, Aaron le savait à présent, il ne fallait pas l'abandonnait aux mains des autres. Elle était comme Rose, elle était un peu comme Dasha : elle était comme lui. Un peu, juste un peu, mais assez pour qu'il voit en elle cette personne tant cherchée, cette personne qui du revers de la main en caressant votre joue vous redonne le sourire des beaux jours, car elle sait dire les mots, ceux qui donne au coeur une nouvelle force, une nouvelle vigueur, plus forte justement. Aaron eut un sourire béa, comme si un ange était allongé à ces côtés. C'était peut être ça. Autumn et ses paroles apaisaient Aaron. Il saisit finalement sa main, rameutait par l'envie de sentir dans le creux de sa main un autre apaisement que celui des hormones. Non, à ce moment, il n'avait envie de rien d'autre que de rester là, à côté d'elle. Ca n'était rien de bien méchant, Aaron était lasse et languissait d'une autre vie. Il aurait aimé sentir un nouveau souffle en lui, mais les temps étaient durs, et rien de plus ne le blazer que cette impatiente impatience qui le ronger. Que le Très Haut est pitié de son âme, le pauvre Lion ne savait plus quoi faire. Il était là, plongeait dans le plus profond de son être. Il divaguait. Il imaginait. Un monde meilleur ? Non, ça c'était une Utopie. Il ferma les yeux, sentant toujours la fraîcheur de l'herbe et le chaud de la main de la Serpentarde.

    « J'la trouverais ma Cendrillon, en temps et en heure. Pour l'instant, elle ne m'intéresse pas plus que ça. J'ai de plus gros problèmes à mon actif... Et toi, Perkins, aurais tu déjà croiser ton Prince Charmant ? Tu sais, je ne suis pas un salaud, je vais te le dire franchement : si c'est vraiment Jason, alors sache que tu mérites mieux. »

    Il sentit de nouveau son regard sur lui, et comme un ami trop proche, il tourna à son tour son visage vers Autumn dévoilant un de ces plus tendres sourires. Aaron ne voyait plus que le ciel et Cendrillon. Il l'imaginait. Une comme elle, une tendre au coeur de Lion, une courageuse mais téméraire. Il l'aurait aimé, il l'aurait serré, il aurait arraché ces ailes pour elle et se serait crucifié. Mais rien. Qu'elle serre sa main, et qu'elle ne la lâche jamais. Aaron aimait ce contact, il aimait tout simplement se savoir proche d'une personne, physiquement, c'était pour lui le meilleur moment d'une vie : se sentir tellement proche à en sentir le souffle chaud galopait sur sa peau, à sentir les moindres frissons qui parcourent les colonnes vertébrales et hérissent alors les poils sur les bras. Aaron était une personne loin d'être attachante, mais il s'attachait, et parfois trop rapidement. Voir la Serpentarde lui sourire ainsi, lui serrer la main comme une gamine à son grand frère ayant trop peur de la lâcher, tout ça lui mettait du beaume au coeur. Elle tourna finalement son beau visage, et Aaron resta là, à contemplait son profil comme si c'était une déesse. La forme de son nez, le rebondis gracieux de sa joue, la pulpe rosâtre de ses lèvres, tout ça Aarn le voyait, et ça, ça le mettait de bonne humeur. Il tourna finalement son visage pour fixer le ciel gris. Qu'il était beau. Le ciel était changeait, comme dans de ces films où l'image est accelérée.

    « Jason ? Il aurait tout pour l’être, mon Prince. Il est beau, intelligent, adorable et drôle… »

    Petit creux dans le ventre. Autumn, Autumn, pourquoi ça ? Aaron force un peu sur la main, l'enfermant. Elle ne pourra pas la lâcher, qu'elle reste là comme la Columbine reste toujours au cou de son Arlequin. Non, Autumn. Elle est un peu comme Columbine, un peu naïve, un peu triste. C'est sa beauté qui semble rendue plus touchante par la mélancolie qui anime le petit coeur d'Aaron. Le myocarde gelé battait lentement, dans un tintement sourd. Pourquoi tu pleures ? Il sent son coeur partir en miette, encore une fois, comme lors d'un de ces enterements qu'il prenait trop à coeur. Semble lui revenir en tête l'image des veuves défastées par la mort des siens, les enfants aux yeux mouillés.

    « … Mais c’est pas lui. C’est pas moi qui mérites mieux, Vanna Syl, c'est plutôt lui. Mais bon, je prends ça comme un compliment… »

    Offrusqué. Il plisse le nez. Ca le surpasse. Il lâche soudainement la main, dévasté, la mine défaite. Putain. Il se relève, assassiné en plein coeur. Il comprends pas, il comprend aussi, mais ça le surpasse. Il n'est pas blessé, ça n'est pas son égo qui pleure, non, c'est son coeur. Plaie à vif, ça le surpasse, ça le dépasse et ça le tue. Il la regarde, furieux. Ca ne se passera pas comme ça ! Il se met aussitôt à genoux devant elle, l'attrapant par l'épaule et la saisissant, l'enlaçant dans ces bras. Il enfuit sa tête dans le cou de cette dernière, cherchant du bout du nez l'oreille de la Serpentarde. Trouver. D'un souffle chaud, il murmure doucement, langoureusement :

    « Tu ne vas pas me la joueur Cosette, Autumn ? Tu vaux bien mieux que Jason, et tu le sais très bien. Il n'est rien comparé à toi. Il n'a qu'un neurone, et physiquement, il est bien bas. Autumn, petite Autumn, le mec qui t'aura aura plus de chance que la fille qui m'aimera. Ton petit coeur est bien plus gros qu'un testicule de Jason, seule chose qui semble avoir de l'intelligence chez lui. Arrête donc de pleurer, allez... »

    Petit sourire, qu'elle parte si elle veut, qu'elle le giffle aussi, il ne reviendra pas sur ce qu'il vient de dire. Ca vient du coeur.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeMer 19 Déc - 0:54

    Cendrillon, la belle Cendrillon se perdait dans ses rêves les plus fous. Rien que de penser au bonheur, elle avait les larmes aux yeux. Cendrillon, Cendrillon. La belle divague, devient mélancolique, voir nostalgique de l’innocence qu’elle a perdue à tout jamais. Elle se sentait revivre avec lui, et ça faisait d’autant plus mal. Pas lui, Cendrillon. La jeune femme ferma les yeux quelques secondes, refusant de voir la vérité en face. Malgré ses beaux airs, ce Gryffondor était attachant. Plus qu’elle ne le pensait. Adieu les contes, ma belle. Adieu les belles paroles, la galanterie, les bouquets de fleurs. Adieu les « je t’aime », adieu les illusions. Tout disparaissait au moment même où il souriait. Parce qu’il était sa réalité, celle d’Autumn, celle de cet ange aux allures de petite fillette. Aucun mot n’aurait pu décrire ce qu’elle ressentait à cet instant précis. Aucune expression, aucun sourire, aucune larme. Rien ne venait ; c’était le vide total. Elle restait neutre, incapable de réagir face à tout ça. Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi maintenant ? Elle lâchait prise, repensant à ce que Mindley lui avait dit un peu plus tôt. Il fallait qu’elle contrôle ce cœur qui battait trop vite pour elle. Il fallait qu’il s’arrête, il lui faisait trop mal. Elle souffrait trop. Une, deux, trois secondes s’écoulèrent. Voir plus. Autumn avait perdu la notion du temps. Elle ne pensait plus à rien, était complètement submergée par la beauté du ciel. Si gris, si réel… A tel point qu’elle voulait partir, s’envoler comme l’avait fait sa mère. Triste destinée.

    Même les pires mensonges ne peuvent pas soigner tes blessures, Cendrillon. Parce que le temps court plus vite que toi, et qu’il te rattrape sans arrêt. Belle Cendrillon, ne croit pas que les rêves sont faits pour êtres réalisés. Ils sont surtout là pour ne plus te faire penser à la réalité que tu trouves atroce. Il serait temps de se rendre à l’évidence ; il n’y a pas de vie sans espoir. Car l’espoir fait vivre, Cendrillon : ne l’oublie jamais. Il était là, devant elle. Il la prenait dans ses bras, elle se laissait faire. Autumn ne pouvait résister à son sourire. Il était magnifique, et c’est là qu’elle s’en rendait compte. Quelle belle connerie. C’était comme un crime de se sentir bien avec lui. Pourquoi ? Parce qu’elle rejetait le bonheur, elle ne voulait même pas en entendre parler. Smiley, Smiley. Ne jamais perdre courage, ne jamais voir tout en noir. C’est ce qu’aurait dit ta mère. Faire confiance aux gens, c’est se faire confiance à sois même. La jolie blonde ne pouvait résister à l’envie de le serrer encore plus fort. Il fallait qu’il reste, qu’il soit toujours près d’elle, qu’il en fasse au moins la promesse. Elle refusait de croire qu’il se servait d’elle, c’était tout bonnement impossible. Aaron avait vu ses larmes, il avait vu qu’elle pleurait. La jeune Serpentard cligna des yeux. Alors c’était ça ? Il avait pitié d’elle ? Quand la réalité fuit, c’est les espérances qui s’en vont avec… Impensable.


    « Tu ne vas pas me la joueur Cosette, Autumn ? Tu vaux bien mieux que Jason, et tu le sais très bien. Il n'est rien comparé à toi. Il n'a qu'un neurone, et physiquement, il est bien bas. Autumn, petite Autumn, le mec qui t'aura aura plus de chance que la fille qui m'aimera. Ton petit coeur est bien plus gros qu'un testicule de Jason, seule chose qui semble avoir de l'intelligence chez lui. Arrête donc de pleurer, allez... »
    « Non, dis pas ça… Parce que la fille qui t’aimera, ce sera la plus heureuse au monde. Tu es quelqu’un de merveilleux, Aaron… Prends en conscience, s’il te plait… »

    Cendrillon se rattache au moindre espoir. Et cet espoir, c’était lui. La jeune Perkins le serra encore plus fort, jusqu’à se détacher de lui. Elle s’en voulait, tellement qu’elle était capable de s’enfuir. Mais non, il fallait qu’il reste, il fallait qu’elle voit encore ses yeux. Jusqu’au bout, jusqu’à la fin… La jeune femme plissa les yeux, éprise d’un mal de crâne pas possible. En plus d’avoir mal physiquement, c’est aussi son cœur qui la faisait souffrir. Il battait à tout rompre, incapable de se stopper. Elle voulait se l’arracher, le balancer à l’eau comme on l’aurait fait avec une simple bouteille. Mais c’était techniquement irréalisable. Autumn approcha ses mains de son visage, l’enfermant ainsi entre ses doigts. I ne fallait pas qu’il voit ces larmes, ni même ce regard. Ses cheveux blonds retombant sur sa figure, la jeune Serpentard ne prit même pas la peine de les repousser. Au contraire, ça l’arrangeait. Mais le silence ne pouvait pas persister. Il fallait qu’elle le rompe, quelque en soit sa façon de le faire.

    « Le Prince Charmant m’a toujours fuit. A croire qu’il joue à cache-cache… Mais j’en ai assez de jouer, Aaron. J’en peux plus. Je n’vis même plus maintenant, je subis… »

    Apologize.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeJeu 20 Déc - 0:08

    « Tu ne vas pas me la jouer Cosette, Autumn ? Tu vaux bien mieux que Jason, et tu le sais très bien. Il n'est rien comparé à toi. Il n'a qu'un neurone, et physiquement, il est bien bas. Autumn, petite Autumn, le mec qui t'aura aura plus de chance que la fille qui m'aimera. Ton petit coeur est bien plus gros qu'un testicule de Jason, seule chose qui semble avoir de l'intelligence chez lui. Arrête donc de pleurer, allez... »
    « Non, dis pas ça… Parce que la fille qui t’aimera, ce sera la plus heureuse au monde. Tu es quelqu’un de merveilleux, Aaron… Prends en conscience, s’il te plait… »

    Arrache moi une aile. Et je sombre. Aaron ne bougeait plus, figé dans son mal être. Elle ne savait pas qui il était, ça se sentait. Il avait frappé, il avait cassé le nez, le crâne, avait tellement frapper dans le seul espoir de tuer. Aaron Vanna Syl était un tueur né. Il avait ça dans le sang. Misha regrettait, Vitaly avait été en prison pour cela et Jake redoutait le moment où il fallait sortir sa baguette. Pour Aaron, c'était différent. Aaron avait sans doute le coeur le plus en pierre que le monde ne conaisse après celui d'Heinrish, mais cet homme avait une raison. Il avait perdu sa femme, et lui ? Aaron, qu'avait il perdu pour rendre son myocarde ainsi ? Rien. Aaron n'avait rien perdu, et c'est bien pour cela qu'il était le plus terrible des adversaires. Il était là, tranquille, la seconde d'après à cogner de toutes ses forces pour sentir le sang sur son visage, sur ses mains, sentir un os craquer. Il aimait ça. Ca l'excitait, et ça, c'était malsain.

    Aaron était malsain. Il avait perdu toute sa petite innocence quand il était entré dans le monde des grands, il avait tout de suite compris que le monde n'était pas comme il le voulait, et qu'il ne le serait jamais. Vitaly lui avait souvent dit « Impose toi par la crainte, et enfin tu te sentiras homme. » C'était le plus merveilleux conseil que l'on lui ai donné, et le Fils de Dieu l'avait appliqué. Il avait frappé homme, femme et enfant. Les filles, ça n'était qu'un amuse gueule, et le pire dans tout ça, c'est qu'il aimait cette soumission, il aimait cette terreur dans les yeux de ces sales traînées qu'il avait souvent rencontrer. Mais Autumn, elle, elle était différente. Elle n'était pas comme ça, à s'écarter pour le premier venu dans l'espoir de se sentir en vie. Aaron comprit, et serra un peu plus. Il était crispé, tendu, mal à l'aise ici, avec elle. Tout ce monde était pourri jusqu'à la moëlle. Il aurait du le comprendre, il n'aurait jamais du s'arrêter et lui parler. Tout ça tourner mal, et le coeur d'Autuln pleurait. Aaron l'avait fait pleurer. Et Autumn se cachait. Ca n'était pas de la pitié, c'était plus fort, plus glorieux que ça. C'était cette admiration étonnante face à la désolation de l'être humain. Il ne se sentait pas fort devant une situation, et pour la première fois de sa vie, il s'en voulait d'être autant impuissant.

    Il se décolla peu à peu d'Autumn, ces mèches brunes cachant son regard d'un saphir translucide. Il cherchait en vain les prunelles de la belle Cendrillon, ainsi cachait, ainsi peureuse. Il aurait lui dire des mots doux, mais il en était incapable. Tout se chamboulait en lui, mélange de colère, mélange de compation. Pouvait elle comprendre ce qu'il ressentait, ce déchirement si prochain, si soudain en lui ? Il avait été foudroyer. Que le Très Haut est pitié de son âme, Aaron était perdu, désorienté. Pourquoi se cachait elle ? Pourquoi ? C'était ce pudisme qui rendait plus touchant la beauté de la Princesse Oubliée. Où était ce putain de Prince Charmant ?! Aaron s'en voulait de ne pas l'être, et il aurait aimé en connaître un, mais qui ? Personne ne conviendrait à la Princesse, elle avait trop de grâce, trop de beauté pour qu'un homme lui arrive à la cheville. Qu'elle le tue s'il pensait le contraire.


    « Le Prince Charmant m’a toujours fuit. A croire qu’il joue à cache-cache… Mais j’en ai assez de jouer, Aaron. J’en peux plus. Je n’vis même plus maintenant, je subis… »

    Subir chaque jour les même douleurs, ce dire que demain sera identique, et savoir que ce même jour, les douleurs reviendront, et que l'on les subira avec la même intensité. Aaron rejetta sa tête en arrière, agenouillé sur le sol. Ces yeux se mouillaient. Que Dieu le crève s'il ne s'en voulait pas d'aimer un être interdit quand un amour propre et prospère lui ouvrait les bras. Qu'il s'en voulait de ne désirer qu'un corps plutôt qu'un coeur. Les larmes coulèrent. Une, puis deux, et trois. Elles roulèrent, insolentes, sur les joues du Gryffondor, s'insinuant dans la comissure de ces lèvres, le gout amer le rappelant à la dur réalité de la chose : aimer quelqu'un qui nous aime, n'est ce pas le narcissisme ?

    Putain. Et maintenant ? Tu vomirais bien, Aaron. Il remonta ces mèches, esuyant aux passages la larme qui ne voulait coulait du bout de son nez, et esquisa un sourire. Une lueur d'espoir dans l'abssice de ses soucis. Ne jamais abandonnait, toujours sourire. En voilà une philosophie nouvelle. Il lève sa main, elle tremble doucement. Peut être le froid. Peut être l'anxieté. Il la pose délicatement sur une des mains de Cendrillon, en retrousse le bout, décolle les phalanges de son beau visage et prend celles-ci dans les siennes. Il les garde là, entre ses mains, comme le plus beau des cadeaux.


    « On s'en fout du Prince Charmant, Autumn. Je serais ton Chevalier, je te protégerais contre les Vilains. T'entends ? Le Prince Charmant n'a qu'à bien s'tenir face à Aaron le Preux Chevalier de Dame Autumn ! Attention ! »

    Ce sourire enfantin, ce plissement de nez désinvolte, tout faisait qu'Aaron semblait sérieux à ce ton, et il l'était. Il n'espérait qu'une chose, qu'Autumn puisse elle aussi goûter au bonheur que le Fils de Dieu ne trouvait pas. Il lâcha une des mains d'Autumn, reportant son index sur le rebondi de la joue de cette dernière. Le velouté de la joue sembla peau de pêche au jeune Vanna Syl qui passa lentement son doigt sur le rebondi, essuyant alors les larmes presque sèchent.

    « Je te jure Autumn que tu mérites mieux qu'un Prince Charmant qui cherche qu'à sauté la belle. Tu mérites beaucoup mieux, je te l'assure. Et si quelqu'un venait à venir, se disant beaucoup mieux, et qu'il ne l'ai bien, je te jure sur le peu d'honneur qu'il me reste que je lui referais les yeux. »

    Smile. Ne perd jamais ton illusion. Ca serait le début de la fin.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeJeu 20 Déc - 13:27

HRP - J'ai le crâne en miettes, mais ça m'empêche pas d'y répondre. Si tu savais comme je tiens à ce RP. C'est sans doute le meilleur que j'ai pu faire avec quelqu'un, et je t'en remercie milles fois (L)


    Tu vois, Cendrillon. La vie te trompe, t’arrache le bonheur, et elle devient vite hypocrite. Ton enfance, tu la passes dans de beaux draps blancs, à croire encore à toutes les niaiseries qu’on a pu t’enfourner dans le crâne. Puis tu sombres peu à peu dans la réalité qui est des plus horrible. C’est le cercle de la vie, et jamais ça ne changera. Cendrillon, dis toi que tout n’est qu’illusion et qu’il serait temps de voir la vérité en face ; l’innocence, le bonheur, les espérances. Tout ça sont des choses qu’on donne aux enfants pour qu’ils puissent rêver. Dis toi que tu n’y as plus le droit, que la seule chose que tu dois faire c’est mentir. A toi-même, aux autres. A tout ce qui t’entoure, pour prouver que le bonheur existe belle et bien dans le monde où tu as mit les pieds. Impossible. Pourquoi se voiler la face ? Quand tu vois le jour, ta destinée est déjà de mourir. Que ce soit dans quelques jours ou quelques années, ça en revient au même. Belle Cendrillon, chasse tes idées noires et reviens dans le monde réel. Celui où tu es avec lui, celui où tu te rends compte qu’il y a toujours une part d’espoir dans ses yeux. Laisse le temps faire, car rien n’est jamais dû au hasard. Elle sombre, quelques secondes de plus et elle meurt. Elle se noie dans ce qui reste de son désespoir. Elle rend l’âme durant quelques instants pour ne le voir que lui, pour qu’il comprenne qu’elle savait tout. Elle avait ce don de voir au de-là des apparences et des rumeurs qu’on colportait. S’en était trop ; il fallait que ça s’arrête sinon la belle se rendrait malade. Une goutte, puis deux… Il pleuvait.

    Le ciel pleurait avec elle. Et Cendrillon était incapable d’avoir la moindre réaction ; elle était frigorifiée. Autumn descendit lentement ses mains de son visage pour pouvoir esquisser un regard à Aaron. Il était dans le même état d’esprit qu’elle, et il fallait absolument que ça cesse. Qu’elle parte, qu’elle s’en aille le plus loin possible ! Mais non, rien… Elle se sentait trop affaiblie pour bouger ne serait-ce que le pouce. Alors Cendrillon le regardait timidement, comme une petite fille pourrait le contempler. Elle se sentait sourire de plus belle, les mains tremblant toujours autant. La jeune femme se sentait en sécurité avec lui près d’elle, c’était comme ci il n’y avait plus rien autour d’eux. Le vide total. Pas de vie humaine, rien qu’eux et la nature. Une utopie qui disparaîtra au fil des minutes… Mais il n’était pas encore temps, il restait un espoir. Celui que tout disparaisse, et qu’enfin la pluie cesse. Pourtant Autumn aimait son odeur, cette sensation quand les gouttes tombent sur ses épaules complètement nues. Elle aimait aussi les entendre rebondir sur la Terre... Tout ça en si peu de temps, ça faisait peut être beaucoup pour son si petit cœur… La belle était complètement chamboulée. Elle ne savait pas s’il fallait en rire ou en pleurer, ni même si elle devait se sentir bien. La seule chose qu’Autumn savait, c’est qu’il était là, encore et encore, et qu’il comptait bien rester auprès d’elle. Cendrillon ne s’était pas trompé… Il est exceptionnel.

    Il avait réussit à lui prendre les mains, les serrant dans les siennes. Quelques frissons parcoururent le corps de la jeune Perkins. Elle avait mal. Son cœur battait toujours de plus en plus vite, se faisant plus fort à chaque battement. Ses jambes étaient presque pétrifiées, et même son visage était atrocement froid et pâle. Inerte, on aurait pu la confondre avec un cadavre, ses lèvres roses montrant quelques signes de vie parfois. Elle souriait, le contemplait. Mais Cendrillon ne pouvait rien faire d’autre à part se laisser faire. Le silence agissait comme un coup de poignard sur la jeune Septième Année. Il lui serrait le cœur, à tel point qu’elle suffoquait… Mais Aaron était là, toujours avec ce sourire aux lèvres.


    « On s'en fout du Prince Charmant, Autumn. Je serais ton Chevalier, je te protégerais contre les Vilains. T'entends ? Le Prince Charmant n'a qu'à bien s'tenir face à Aaron le Preux Chevalier de Dame Autumn ! Attention ! »
    « Aaron… »

    Elle soupira, l’air de rien, partagée entre l’envie de rire et celle de tout foutre en l’air. Elle le regardait toujours autant, un petit sourire suspendu sur ses lèvres. Aaron approcha ses mains du visage de la belle Cendrillon, séchant les larmes qui lui restait. Mais il ne savait pas que d’autres allaient revenir au galop, perlant sur les joues de la belle, se mêlant aux gouttes de pluie. Tout ça, c’était trop. Trop d’émotions, trop de sensations. C’était comme ci le temps s’était arrêté, laissant de côté les problèmes ou autre atrocité. Mais d’une minute à l’autre, tout pouvait revenir…Tout.

    « Je te jure Autumn que tu mérites mieux qu'un Prince Charmant qui cherche qu'à sauté la belle. Tu mérites beaucoup mieux, je te l'assure. Et si quelqu'un venait à venir, se disant beaucoup mieux, et qu'il ne l'ai bien, je te jure sur le peu d'honneur qu'il me reste que je lui referais les yeux. »
    « …Te soucis pas de moi, j’ai toujours été seule pour me défendre. C’que je te demande, c’est juste d’être là prêt de moi… Aaron, je sais que ça va te paraître bizarre mais… Quand t’es là, j’me sens en sécurité. T’es un ange, tu le sais ça ? »

    Autumn arrêta les sourires niais pour enfin redevenir sérieuse. Elle baissa la tête pour la énième fois, serrant les poings. Elle tremblait, incapable de lui dire ce qu’elle voulait. Mais il fallait qu’elle continue sur sa lancée pour que tout soit mit au clair, pour qu’il sache ce qu’elle avait sur le cœur. La jeune blonde ne se fit pas prier, retraçant sur ses lèvres un sourire chaleureux, presque tendre… Waw.

    « Ouais, c’est ça… En plus d’être un Chevalier, t’es un ange. Tu me crois maintenant si je te dis que t’es quelqu’un d’exceptionnel ? »

    Avec le temps va, tout s’en va.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeJeu 20 Déc - 22:40

HRP - C'est sans doute un des meilleurs que j'ai fait. Et je te le dois.
Grand merci Mel'. J'adore. J'en suis accro. C'est un post magnifique.


    Il pleut. Et toi Aaron, que crois tu faire ? Pouvoir faire ? Ou ne serais-ce qu'espérer faire ? Rien. Tu reste là, l'eau te glace les sangs mais ça n'est rien comparer à ce qu'elle devient pour toi. La Princesse Oubliée de ces temps mordernes, la petite princesse qu'il faut chérir et protéger, il l'avait trouvé. Sous ses doigts sa peau fraîche et mouillée se dévoilait, d'un blanc immaculé, mais tellement beau. Il rêvait un peu en la voyant. Ces cheveux, sa peau diaphane. Tout si blanc, tout si doux. Ca lui rapellait les hivers de sa Russie, de la belle putain. Il aimerait avoir plus, mes un Chevalier, ça ne fait que servir. Un Chevalier, ça ne trompe pas son Prince. Il baisse les yeux, le peau en feu. La douleur le ramène à la dur réalité : il fait froid, et il va la blessait.

    Car Aaron n'a rien d'un ange et qu'il est aussi cruel que les siens, il la ferait souffrir, et ça, il ne le veut pas. Il ne le supporterait pas. L'instant de génie, son petit sourire, tout en lui change soudainement. Il n'est plus l'enfant au sourire malicieu qui prépare ces mauvais tours, qui d'un coup se lève et en riant, dit alors ' C'était pour rire ! '. Non, il change véritablement, et la peste qu'il incarne devient peu à peu l'homme mûre et sensible qu'il aurait aimé incarner plus souvent. Cette sensibilité, ces larmes, pour lui ? Non, pour un autre, sûrement, mais tellement touchant. Il baissa la tête, le temps d'un battement de cil et son coeur rate un battement. Il n'a pas le droit de lui faire du mal, juste de la protéger. Il est né pour faire le mal, il n'est que l'immense projet de Dieu, elle ? Elle, elle a droit à mieux, à beaucoup mieux que lui. Il n'est pas apte à la rendre heureuse. Non, tout juste bon à l'engrosser et à la chagriner, et ça, il ne le veut pas. Non. Il se le refuse. Il n'a pas le droit de faire du mal à la seule princesse, avec Rose et Dasha, qui ont croisaient sa route. Elles, et elle surtout, valent mieux que tout au monde, que lui surtout.

    Il relève la tête, laissant son pouce gambadait sur sa joue, comme une mère protégerait son enfant, ce sourire enfantin. Qu'il ne le quitte pas, il aurait trop mal.


    « On s'en fout du Prince Charmant, Autumn. Je serais ton Chevalier, je te protégerais contre les Vilains. T'entends ? Le Prince Charmant n'a qu'à bien s'tenir face à Aaron le Preux Chevalier de Dame Autumn ! Attention ! »
    « Aaron… »

    Il lève les yeux et les plante dans les siens. Tellement tentant de la prendre dans ces bras, de l'emmener loin d'ici, de la soutenir n'importe quoi, contre n'importe qui pour n'importe quoi. Ô que t'arrive t-il Aaron ? Voilà qu'il sombre. Le monde est cruel. Lui aussi voulait le baiser ? C'est ça ? Et bien, qu'il fasse la queue, comme Ruth et tous ces bâtards qui ne cherchent qu'à le poignarder ! Non. Toi, Petite Cendrillon, tu mérites mieux que cet Arlequin mal foutu, au bonnet troué et au coeur en miette, dont l'égo trop gros ne pourrait prendre en compte ton coeur. Oublie le : c'est le meilleur choix. Pourtant il a envie d'y croire, au moins une fois, que quelqu'un l'aimera. Pas pour ce qu'il représente, pas pour cette tonne de fric qu'il a, ni pour cette satané popularité, mais pour ce qu'il est vraiment. Il a envie de faire quelque chose de sa vie, de se trouver un but et de le poursuivre. Il a tout juste envie d'être là pour la Princesse, en bon Chevalier qu'il rêve d'être. Au moins une fois.

    « Je te jure Autumn que tu mérites mieux qu'un Prince Charmant qui cherche qu'à sauté la belle. Tu mérites beaucoup mieux, je te l'assure. Et si quelqu'un venait à venir, se disant beaucoup mieux, et qu'il ne l'ai bien, je te jure sur le peu d'honneur qu'il me reste que je lui referais les yeux. »
    « …Te soucis pas de moi, j’ai toujours été seule pour me défendre. C’que je te demande, c’est juste d’être là prêt de moi… Aaron, je sais que ça va te paraître bizarre mais… Quand t’es là, j’me sens en sécurité. T’es un ange, tu le sais ça ? »

    Un ange. Il ne dit rien. C'est si triste. Si tu savais, Autumn, combien il est mauvais. Il baisse la tête, suivant le même trajet que la tête d'Autumn. Il a honte d'être ce qu'il est, d'être un Vanna Syl. Il n'est pas comme les siens, et ça, il le sait. Et il en souffre. Il serre un peu plus la main d'Autumn. Il ne veut pas qu'elle parte, pas maintenant quand les murailles qu'il a longtemps cherché à ériger tombe comme les paroies de Jericho. Qu'elle entende l'écho de ses pensées, au moins une fois, et qu'elle sache combien Aaron tient à elle, ô combien le jeune Gryffondor puisse penser à quelqu'un d'autre qu'à lui.

    « Ouais, c’est ça… En plus d’être un Chevalier, t’es un ange. Tu me crois maintenant si je te dis que t’es quelqu’un d’exceptionnel ? »

    Tu me fais mal, Autumn. Il remonte le menton, le visage abbatu, accablé par tant de sentiment, d'émotion. Il a tant mal, mais il est tellement heureux que tout se perd et s'embobine en lui, se mélange et lui fait mal à la tête. Il a envie de tout et de rien, de se lever, d'hurler qu'il serait toujours là pour elle, qu'il la protégerait contre tout, contre son destin s'il le faut. Qu'il serait là. Mais était-ce bien raisonnable ? L'illusion, c'est ce qu'il ne faut pas perdre de l'enfance. Aaron l'avait perdu, et dans sa déchéance, il ne voulait pas faire tomber son Ange, son Autumn. Il serra un peu plus la main de la Serpentarde, les larmes coulant de ses yeux, invicibles tristesses se faufilant comme les goutelettes d'eau sur ses joues.

    « Si je suis un Ange, alors je suis né pour te soutenir. Autumn... Tu sais... »

    Il eut un large sourire, un de ces sourire tendre qui font mal au coeur, qui étouffe et qui étrangle. Aaron n'était pas un enfoiré, loin de là, mais là il souffrait. Il ne l'aimait pas, il se le refusait. Il ne pouvait pas aimer, ça lui était interdit, comme la joie ou le bonheur. Lui, il était le Passeur, il était comme sa Mère, tout bon à souffrir toute sa vie en se créant l'illusion d'être utile. Misha Vanna Syl aurait mieux fait de garder ses cuisses closes quand elle pensa bon de vivre l'amour parfait avec un roublard.

    Les mains d'Aaron se mirent à trembler violement. Mélange de colère, de peur et de froid. Il avait froid, ces chairs étaient mouillés, ces habits aussi. Pourtant, il ne voulait pas bouger, il avait trop peur à ce moment, peur de la perdre, qu'elle se lève et qu'elle parte. Il savait qu'il n'aurait pas la force de la rattraper, de lui dire combien il tenait à elle, il savait que s'il la perdait maintenant, ça serait fini. Et cette colère, que venait elle faire ici ? Rien. C'était sa propre colère, contre lui, contre son égoïsme, sa mégalomanie. Il se haïssait d'être aussi fourbe, d'être aussi... Vanna Syl. Pourtant, après la pluie, vient l'arc en ciel. D'un sourire encore plus tendre, fondant comme neige au soleil, Aaron pencha légèrement la tête vers la droite, fermant ces yeux et souriant, murmurant alors, presque d'une voix inaudible :


    « Tu es la chose la plus merveilleuse qui me soit arriver. »

    La meilleur chose.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeVen 21 Déc - 16:02

HRP - (L)


    People always leave. Cette phrase nous hante jour et nuit, elle influence notre quotidien, jusqu’à nous rendre complètement fous. Nous sommes tous des pantins, des machines, des soldats au garde à vous. Notre destinée, c’est de mourir déçu de ne pas avoir accomplit l’impossible, l’impensable. Jamais un Homme ne peu baisser les bras ; ne serait-ce que par principe. Car il sait qu’il y aura toujours une échappatoire, quelque chose qui nous fera tenir jusqu’à jour fatidique. On sourit, on pourris, on s’imagine une fin plus belle tout en restant logique et réaliste. La fin n’est ni belle ni laide, la fin c’est juste le commencement d’une nouvelle histoire. C’est ce que Cendrillon se disait. Qu’on part tous un jour, mais qu’on se retrouve quelque part… Le soleil sourit, ma belle. June pense à toi, ta mère est là, elle te regarde gâcher le peu de bonheur qu’il te reste. La jolie blonde esquissa un sourire, luttant pour ne pas fondre en larmes et éclater en sanglot. Elle se bat, comme toujours, comme à chaque fois qu’elle a peur. Le bonheur, c’était loin d’être pour elle. La belle refusait catégoriquement de parler de lui, de le voir dans les yeux de quelqu’un. Le plus improbable, c’était que ce bonheur se reflète dans ses yeux, dans ceux du beau Gryffondor. Improbable, certes, mais c’était ce qui se réalisait… Comme une prophétie qu’on venait d’enclencher, comme une machine allumée sur le bouton « on ». Ca commençait, et elle savait que ça n’en allait plus finir. Il était la meilleure condamnation qui aurait pu lui arriver, et sans doute la seule. Une punition, un supplice que de respirer la joie dans son souffle ? Certainement pas. C’est pour ça que le soleil souriait, pour ça aussi que la pluie se mélangeait à la terre. Parce que June était émue.

    Vous croyez à la chance ? Autumn y avait cru pendant des années, mais avait finit par se rendre à l’évidence. Là, devant elle, elle avait la preuve que la chance existait bel et bien. Devant elle, elle avait la preuve que quelque chose sur cette foutue planète pouvait être merveilleux. La jeune Perkins avait dit adieu aux soucis, au lourd passé, aux douces déceptions. Il n’y avait que son prénom dans sa tête, il rythmait les battements de son cœur. Aaron, Aaron. Elle s’était mise à sourire soudainement, ses mains toujours dans celles du jeune Gryffondor. Que ce moment dure une éternité, qu’il ne s’arrête pas, qu’ils restent là durant des années et des années. Tant de choses trottinaient dans son esprit, trop de « pourquoi » et pas assez d’explication. Le hasard, elle n’y croyait pas. Tout ça rimait à quelque chose ; il fallait seulement qu’elle trouve des réponses. Perdant son regard dans celui de son interlocuteur, elle rêvassait. Cendrillon se sentait pousser des ailes, elle se voyait d’en haut, voyait son corps inerte devant celui du jeune Vanna Syl. Aucune réaction ; elle en était incapable. Juste le souffle chaud d’Aaron, juste le bruit qu’il émettait en respirant doucement. Elle se laissait faire, comme ces poupées moldues qu’on traîne et qu’on habille. Elle était à lui, et tout ça inconsciemment. Elle ne se rendait même pas compte à quel point elle prenait goût à cette sensation, celle qu’on éprouve quand quelqu’un est près de nous…Quelqu’un d’important à nos yeux.

    Etait-ce illégal de ressentir du bonheur ? Non, pourtant elle culpabilisait. Vis-à-vis des larmes qu’il venait de verser. Elle se rendait compte que c’était de sa faute, qu’elle allait peut être trop loin. La jeune Serpentard chassa ses mains des siennes, se rapprochant soudain de lui. Quelques millimètres, juste histoire qu’il sache qu’elle était là et qu’elle n’avait pas l’intention de le laisser seul. Elle était là, quitte à perdre ce qui lui restait, tant qu’il restait auprès d’elle. Plus rien n’avait d’importance à part son regard. L’idée qu’elle puisse être heureuse lui effleura à peine l’esprit. Aaron, Aaron. S’il se rendait compte qu’il était le seul à savoir comment la rendre heureuse. S’il savait à quel point elle aimait son prénom…


    « Si je suis un Ange, alors je suis né pour te soutenir. Autumn... Tu sais... »

    Ange Gardien. C’était ça, c’était lui. La jeune femme lui fit un sourire, reprenant soudain ses mains. Elle les serra comme ci la vie en dépendait, comme ci ça allait empêcher l’inévitable. Elle l’écoutait, le regardait, incapable de réagir autrement qu’en plantant ses yeux dans les siens. Son cœur battait, encore et encore, prêt à tout rompre sur son passage. Elle était décidée à se l’arracher pour ne plus rien ressentir, Autumn voulait que tout cela cesse sur le champ, qu’elle n’ait plus l’occasion de pleurer. Ne rien regretter, garder la tête haute, ne jamais baisser les bras. Comment voulez-vous qu’elle fasse si elle perdait pied ? La jeune blonde se noyait dans son propre chagrin, prête à mourir dans le seul but de ne plus rien ressentir. Trop de désillusions, trop d’espoirs, trop de sentiments… Elle aurait pu vomir tellement ça la dégoûtait. Mais non, elle resta figée sur place, regardant Aaron s’approcher. Elle fermait les yeux tellement fort qu’elle en avait mal. Baissant la tête, les larmes coulaient à flot, se mélangeant aux innombrables gouttes de pluie.

    « Tu es la chose la plus merveilleuse qui me soit arriver. »

    Le coup de poignard, ce qu’elle redoutait le plus. Adieu les belles promesses, il avait réussit à prendre son cœur en otage en quelques secondes. Elle venait de dire adieu à l’insouciance des jours de pluie, adieu à ces larmes qui coulaient. Elle allait être heureuse, et c’est ça qui la chagrinait le plus. Pourquoi elle ? Elle ne le méritait pas. Elle ne méritait rien, même pas une once de respect à son égard. Cendrillon serrait de plus en plus fort les mains du jeune Vanna Syl, comme pour lui dire quelque chose. Mais rien. Rien ne sortait de sa bouche ; aucun mot, aucune syllabes. Rien que des soupirs, des silences trop poignants et trop violents pour son si petit cœur. Il était là, devant elle, prêt à l’accepter et à la protéger…et elle attendait. Attendre quoi ? Le déluge, peut être, ou bien qu’il se rende compte qu’elle n’était pas ce qu’il croyait. Plus de sourire, plus de murmure, juste le bruit de la pluie qui venait la fouetter. Aaron, regardes la. Elle est anéantie, Cendrillon pleure et toi, tu la désarmes encore plus. Impossible. Il fallait qu’elle s’arrête, qu’elle se batte encore, qu’elle lutte…

    « On a tous besoin de quelque chose dans la vie… Un nouveau balai, une nouvelle plume, un nouveau livre, une nouvelle maison… »

    Elle marqua une pause, relevant peu à peu la tête. Ses iris bleus vinrent immédiatement à la recherche des siens. Autumn s’approcha de lui, posant ses lèvres à quelques millimètres de son oreille. Ses mèches blondes vinrent frôler ses épaules, puis son visage. Elle entendait son souffle, incapable de respirer à son tour.

    « Moi j’ai juste besoin de toi, Aaron. »

    Assez. Cendrillon lâcha les mains du jeune Gryffondor, hésitant entre l’envie de se perdre dans ses bras ou de filer s’allonger sur le sol. Mais elle s’éloigna un peu, prenant assez de recul pour le regarder à nouveau dans les yeux. Un petit sourire vint s’imposer sur ses lèvres, un sourire qu’elle n’arrivait plus à faire disparaître. C’était lâche de vouloir fuir, lâche de vouloir se cacher, mais elle en avait assez de se cacher… Autumn se leva, accordant un dernier regard à son interlocuteur. C’était là que tout allait se jouer. La suite dépendait uniquement de lui…

    « Je…Il faut que tu saches que… T’es vraiment important pour moi, mais…J'ai peur, Aaron... »

    People always leave…
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeSam 22 Déc - 20:46

HRP - Wubation.



    N'y a t-il jamais eu un rêve qui ressemblait à cette déesse ? Non. Rien n'égalait en beauté cette sensation qu'il avait près d'elle. C'était comme si la pluie n'avait plus d'effet, comme si son âme n'habitait plus ses chairs et qu'il ne ressentait plus rien d'autre que ce bien être. Pourtant, il s'en voulait. Elle était si mal, et lui était si bien. Ca ne tournait pas rond. Il s'en voulait tout simplement, culpabilisait. Si elle pleurait, était-ce car il était heureux de la sentir là, près de lui, tellement proche ? Pour une fois, pouvait on lui reprocher ces sourires trop discrets, trop infidels ? Il ne savait pas, il l'ignorait, ce qu'il savait c'est qu'il avait essayé d'être parfait, mais que rien n'avait marché, que ça ne lui faisait que du mal. Il n'aimait pas ce mal, il le haïssait, et au plus profond de lui, il s'en voulait d'être heureux. Il aurait mille fois préféré l'échanger avec le bonheur d'Autumn. Il ne voulait que ça, il ne voulait que son bonheur. Tout le monde a le droit d'être heureux, et la Serpentarde méritait mieux qu'un ciel nuageux. Mieux qu'un Aaron pleurant à chaude larme.

    Putain. Ca fait mal. Où est le soleil quand il le faut ? N'y a t-il rien pour guérir les blessures les plus profondes ? Rien ? Niet. Il se tait, regardant face à lui. L'herbe se mouille, tâche son jeans, l'allourdit, le colore et rend alors le sol boueux. S'il se relève, il aura le pantalon sûrement tâché de vert et de marron. Pas très ingénieux pour un Préfêt. Mais c'est qu'il s'en veut. Il aurait voulu changer ce temps, donnait un peu de sourire à cette rencontre qui se le devait, il aurait aimé tout changer. L'ambiance. Lui. Surtout lui. Qu'il soit meilleur, à la hauteur de sa Princesse. Il se devait de la protéger, comme un être normal l'aurait fait, comme à un chevalier à sa Reine. Elle l'était. Belle comme une reine, mais déchue. Qu'importe, lui était fidel, et jusqu'au bout il serait là, sous la pluie, même pour une pneumonie. Être avec elle, tout ce qui comptait à ce moment. Sa voix le trahit, vascillante, engourdie et facheusement basse :


    « Tu es la chose la plus merveilleuse qui me soit arriver. »

    Elle est là, et lui, il se retrouve nu à ses pieds. Aucune femme n'avait réussis à franchir les murailles, aucune. Rose avait bien essayé, mais elle n'était arrivé qu'à le faire sourire. Elle, la toute première, elle avait réussis à le faire pleurer. Jamais au grand damne de ces dames Aaron n'aurait pleuré, mais pour elle, pour son bonheur, pour tout ce qu'elle représentait à ce moment, il aurait fait n'importe quoi. Son destin était tout tracé : Suivre Autumn. Jusqu'au bout du monde s'il le fallait, et puisqu'il le faudrait, autant que ce soit avec elle.

    Elle lui serrait les mains, et étrangement, il aimait cette sensation. Qu'elle ne le quitte jamais, qu'il soit dans son coeur, tout ça il s'en foutait. A cet instant, il avait eut la merveilleuse émotion d'être quelque chose pour quelqu'un. Il a beau la regardé, il comprends, mais il veut à tout prix éviter l'évidence. Ca ne se pourrait pas. Elle est trop fragile, elle ne comprendrait pas à quoi il est destiné. Ce silence pieux lui tuait. Il voulait savoir si il pouvait être là pour elle, s'il ne serait pas de trop, tout ça. Et ça, ça le tuait.


    « On a tous besoin de quelque chose dans la vie… Un nouveau balai, une nouvelle plume, un nouveau livre, une nouvelle maison… »

    Il croisa son regard. Il plongea, et meurt, meurt d'amertume. Il a passé tant de temps à la voir de loin, à la protéger de loin, un peu, rétorquant avec hardiesse des jurons contre les hypocrisies dont elle était l'objet. Elle s'approche, comme un félin, de cette langueur terrible. Il tremble doucement, des petits frissons électriques lui remontant la nuque. Terriblement terrible. Il ferme les yeux, déglutit.

    « Moi j’ai juste besoin de toi, Aaron. »

    Ne le lâches pas, il meurt ! Terrasé. Pourquoi elle le lâche ? Pourquoi elle recule ? Peur ? A t-elle peur de lui, comme les autres ? C'est ça ? Il reste impassible et froid. Il a peur d'ailleurs, peur de la perdre et qu'elle parte. Son coeur s'affole. Prefère t-elle partir que de rester ici, avec lui ? Pourquoi sourit elle ? Les questions de mélangent, s'affolent dans son crâne et lui font mal. Il tremble doucement, et ses yeux se mouillent. Il reste là, interdit, dépité et abbatu. Il ne voit rien, il ne voit plus qu'elle. Autour, le vide. Un vide ancestral qui ne la fait que plus briller à ces yeux. Elle mérite mieux que lui, que tout au monde d'ailleurs. Fille d'une société déchue, pourrie.

    Pourquoi te lèves tu ? Il la regarde, la suit du regard comme un spectre. Celui-ci a capturé bien plus que le coeur d'Aaron : sa raison. Toutes les personnes le quittent. Il ne peut pas la laisser partir, non, il ne le peut pas. Ca serait perdre la chose la plus merveilleuse qu'il est rencontré, la laissait aux autres, la partageait. Pas question. Elle était trop précieuse. L'idée qu'un Bogemoy est de mauvaises pensées sur elle lui donner envie de gerber. Pas question de la laisser filer, pas comme ça. Il n'était pas question de laisser un Ange se faire arracher les ailes par ces charognards. Il se leva lentement, faisant face à Autumn. Il la dépassait, certes, et alors ? En coeur, elle était gagnante. Aaron n'avait rien d'exceptionnel, il n'était que le rejeton de Dieu. Tout simplement.


    « Je… Il faut que tu saches que… T’es vraiment important pour moi, mais… J'ai peur, Aaron... »

    Il ne s'approcha pas d'elle, il savait que c'était inutile, que même d'ici, sans mot, elle comprendrait. Il tendit sa main, tout simplement vers elle. Son coeur était offert dans cette main, une ouverture dans son monde à lui. Il eut un petit sourire, très petit, et releva la tête, croisant les prunelles de son Ange, de sa Princesse.

    « N'aie pas peur, Princesse, je suis là. Pour l'éternité je serais là pour te protéger, contre tout ce qui peut te faire peur. Où que tu sois, je serais là. Je te suivrais s'il le faut pour que rien ne t'arrives. Autumn, princesse Perkins. Qu'importe, moi je suis Aaron, et je jure fidélité. »

    Il s'agenouilla devant elle, gardant son regard dans les prunelles de la Blonde Serpentarde. Il voulait qu'elle y croit, qu'elle aime ce bonheur qu'il voulait lui offrir, qu'elle comprenne que lui, son bonheur se résumait à la rendre heureuse, et à la protéger. C'était son monde, son coeur.

    « Autumn Perkins, acceptez vous de me prendre comme Chevalier ? »

    Sourire enfantin, mais ça n'était pas un jeu pour lui. Il était bien là, il était bien à genoux pour elle. Il était pourtant comme les Russes, se disant sans cesse Jamais à genoux devant personne mais pour elle, il en oublieait sa patrie.


Dernière édition par le Sam 22 Déc - 23:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeSam 22 Déc - 23:33

    HRP - J'aurais pu faire mieux u.u'


    Ouvres les yeux, Cendrillon. Le temps grandit à chaque fois que tu prends un centimètre, il te vieillit, te change, te détruit et t’enlève le peu d’estime qu’il te reste. Le temps est un salop, ma belle. Il te consomme comme une vulgaire cigarette, se sert de toi pour apaiser ses souffrances… Et qui te dis que le monde ne cherche pas à faire de même ? Tu te revois encore dix ans en arrière, en train de souffrir à sa place, en oubliant tes propres peines. La jolie petite fille refait surface, ma jolie. Elle prend soudain possession de ton corps sans te demander ton avis. Tu n’as plus le choix, dorénavant. Arrêtes tes sanglots, sèches tes larmes. Le bonheur te sourit, le temps s’en va vers de nouveaux horizons. Tu es seule avec lui, maintenant, alors sourit. Profites de ce qu’il te reste, de ses moindres soupirs. Au fond, on sait tous ce qu’on cherche depuis le départ ; ne fait plus semblant, Cendrillon. C’est lui que t’attends depuis le début, lui et seulement lui. Tu n’arriveras pas à l’oublier, tu auras beau essayé, rien n’y fera. Ta destinée est toute tracée, jolie princesse. Tu grandiras près de lui, tu feras tout pour que ton sourire reste avec le sien. Tu sens les battements de ton cœur ? Ils sont là uniquement pour lui. Dis lui de les écouter, Cendrillon. Dis lui, car en ce moment même, ton cœur chante pour lui.

    La pluie dévisage le Monde entier. En ce moment même, elle se balançait le long de la nuque de la jeune Serpentard, divaguant vers le milieu de son dos. Les gouttes coulaient lentement, se mélangeant aux larmes et aux tremblements. Elle le regardait, ne se sentant capable de rien d’autre. Son cœur galopait, tout comme ces dizaines de questions. La petite blonde restait là, figée, comme pétrifiée par un quelconque sortilège... Elle avait mal, mal d’être face à lui, de ne pouvoir rien faire, pourtant elle savait que tout ça, c’était pitoyable. Autumn se laissait trop faire, le jeune Gryffondor l’avait complètement déboussolée. Pourquoi s’en vouloir ? Aucune raison ne la poussait à culpabiliser. Mais le fait était là : elle s’en voulait énormément. Cendrillon, la belle demoiselle restait là, presque de marbre devant celui qu’elle chérit tant. C’était loin d’être normal, loin d’être ce qu’elle voulait. Il fallait que tout ça cesse, et c’était la raison pour laquelle la jeune Perkins s’apprêtait à fuir. Partir pour mieux revenir, sans doute. Ce bonheur soudain était trop douteux pour qu’elle lui fasse confiance, pourtant c’était Aaron, et rare étaient les fois où quelqu’un avait su capturer son cœur de la sorte. C’était même la première fois. La revoilà qui pleure, se dépêchant de respirer une dernière fois son odeur. Plus jamais elle ne le regarderait comme ça, plus jamais elle ne sentirait son souffle de cette façon. Il fallait qu’elle abandonne ; elle avait perdu la partie.

    Mais il s’était levé, il la regardait. Son cœur battait la chamade menaçant de s’enfuir de son corps, mais elle était bien. Elle quitta quelques secondes ses idées idiotes pour plonger dans les iris du jeune Vanna Syl. Comment pouvait-elle avoir envie de partir ? C’était complètement fou. Pourquoi fuir le destin, pourquoi abandonner le tout dernier espoir ? Elle avait besoin d’un nouveau souffle, et il était le seul qui pouvait tout changer. Il allait l’aider, la protéger et ce coûte que coûte. Elle savait, au fond d’elle, qu’elle pouvait lui faire confiance. Pendant qu’Autumn se perdait, la pluie continuait de la faire flancher. Plusieurs gouttes vinrent se nicher sur ses pieds à présent complètement nus, se faufilant entre l’herbe glaciale. Cette sensation, cette douleur atroce la fit sourire. C’était la seule preuve qu’elle avait trouvé pour se savoir en vie, car après tout, tout ça ne pouvait être qu’un mirage. Ceux qu’on imagine en plein désespoir pour apaiser nos souffrances, pour se prouver que tout n’est pas finit, qu’il reste encore du temps. Cendrillon était loin de regretter d’être venue ici, au contraire. Ca expliquait énormément de chose, même si c’était certainement trop d’un coup.


    « N'aie pas peur, Princesse, je suis là. Pour l'éternité je serais là pour te protéger, contre tout ce qui peut te faire peur. Où que tu sois, je serais là. Je te suivrais s'il le faut pour que rien ne t'arrives. Autumn, princesse Perkins. Qu'importe, moi je suis Aaron, et je jure fidélité. »

    Il était en face d’elle, il restait là sans se soucier du reste. Autumn, belle Autumn. Comment peux-tu douter de cette évidence ? Et le comble de tout, comment peux-tu laisser passer l’occasion d’être enfin quelque chose pour quelqu’un ? Assez. La jeune femme s’approcha d’Aaron, le fixant de ses iris bleu gris. Jamais, ô grand jamais, elle ne laissera passer cette chance. C’était trop rare et trop beau pour qu’elle laisse filer tout ça sous le coup de l’émotion. Il était le plus beau des trésors… Et ça, il lui avait fallut que quelques minutes pour qu’elle s’en rende compte…Smile.

    « L’éternité, tu dis ? Tu es prêt à prendre le risque, à supporter mon mauvais caractère jusqu’à ce que je rende l’âme ? C’est ce qu’on dit, Aaron. Crois moi, tu te lasseras très vite ! »

    Elle eut un léger rire, sa main essayant toujours d’attraper celle de son interlocuteur. Elle luttait, encore et encore. Les larmes coulaient à n’en plus finir, mais elle n’était pas prête à abandonner. L’espoir était là, encré dans les yeux du jeune Gryffondor. Il était sa seule échappatoire, le remède à la douleur qu’elle éprouvait depuis si longtemps. C’était lui, et lui seul, qui allait l’aider à s’échapper de sa tour…De cette tour qui la gardait depuis si longtemps prisonnière ; elle-même. Ce corps qu’elle déteste, celui qu’elle ne peut plus voir sans avoir cette soudaine envie de vomir. Il était celui qui allait la guérir. Elle le savait.

    « Autumn Perkins, acceptez vous de me prendre comme Chevalier ? »

    Cendrillon était émerveillée, tel une petite fille devant un magasin de jouet. Elle sanglotait toujours autant, mais le fait qu’il se soit mit à genoux devant elle l’avait rassuré. Ce moment était magique, à tout jamais encrer dans sa mémoire. Le moment où elle avait prit conscience qu’il n’y avait rien de plus beau que son sourire à lui. Comme un déclic, elle s’approcha encore un peu plus de lui, ne pouvant se résigner à partir. Il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis…Pas vrai ? Vous y croyez, vous, à ce bonheur soudain ? Autumn essayait, elle y croyait dur comme fer. Partir pour ne plus revenir ; c’était impensable. Aaron, Aaron. Il avait réussit à la rendre complètement folle. Une overdose de sentiments… C’était ça. Elle ne devait cette joie qu’au jeune Vanna Syl. Lui, encore, toujours lui. Il était le seul à hanter son esprit, le seul à la faire sourire et espérer si facilement. Ne voir que par lui… C’était si facile à dire, mais tellement difficile à mettre en œuvre.

    « On ne peut rien te refuser… »

    Sourire. A présent, ils se multipliaient. La jeune Serpentard ne pensait même plus au froid, ni même à la pluie battante. Elle se sentait bien, le cœur léger, oubliant les atrocités qui font tourner le monde. D’un geste machinal, elle se pencha vers lui, tendant sa main vers la sienne. Elle avait eut du mal à la prendre et à la serrer contre elle, mais malgré les tremblements, elle y était arrivée. Le temps défilait devant eux, mais elle n’avait d’yeux que pour lui. La belle Autumn approcha son visage de celui du jeune Vanna Syl, déposant sur l’une de ses joues un baiser presque volé. La pluie fait faire de drôle de chose, parfois.

    « En te regardant, je sais maintenant pourquoi j’ai atterrit ici… Rien n’est dû au hasard, et ça, tu viens de me l’apprendre… Tout comme tu viens de m’apprendre à vivre. Merci, Aaron…merci pour tout. »

    On s’accroche à demain, mais on n’oubliera jamais hier.
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Aaron Vanna Syl
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeDim 23 Déc - 0:51

HRP - Tout a été dit sur Mémésenne. (L)


    Tu as été maudit, Aaron, dès ta naissance la souffranche était ton destin. Aaron, qui vient après dieu. Pourquoi ne veux tu pas comprendre et l'accepter ? Tu n'es pas comme les autres, tu es spécial, c'est tout. Pourquoi ne le vois tu pas ? Pourquoi n'accepte-tu pas cela ? N'aimerais-tu pas te perdre quelques minutes près d'elle, avec elle, plutôt que de rester ici, sous cette pluie froide, à te morfondre ? Tu meurs, je sais, et alors ? Tu es mord dans tu es né, mais tu t'es toujours relevé. C'est elle qui t'as enterré, Aaron ? C'est son regard qui transperce ton âme et l'envoit au Très Haut ? Non. Aaron, tu es bête. Tu passes à côté de la rédemption, à côté de cette tendresse que le Monde ne t'as pas accrodé. Aaron, tu es comme un petit animal blessé : bien trop méfiant et faible devant elle. Tout n'est qu'une question de volonté : veux tu la partager ? La leur laisser ? Bien sûr que non, rien que cette idée te fait monter tous les sangs dans le crâne et t'énerve, oui, bien sûr. Et maintenant, Aaron, dis lui : Tu peux marcher sur mon coeur, car mon coeur est à tes pieds.

    Le temps donne à chaque chose une forme. Avec le temps, Aaron avait grandit, et en grandissant, il avait commencé à comprendre ce qu'on lui disait de découvrir seul. Avec ce temps, il avait appris la bagarre, il avait appris que le monde n'est pas une petite bulle joyeuse qui s'élève légère dans l'air. Non, le Monde, ça n'est pas ça. Le Monde, c'est une société qui crève, une société déchirée entre possibilité et raison. La pluie, elle, avait comprit tout ça. Bien sûr. Elle ne se versait pas pour les deux coeurs de nos jeunes gens, non, si elle se versait, c'était tout simplement car elle était triste. Le Ciel est triste, alors il pleure et il donne la seule chose qu'il peut à la Terre : ses larmes. Il nettoie les hommes de leurs péchés, il les nettoie de tout ce qu'il peut, et amasse vers le sous-sol une eau souillée. Aaron, lui, n'avait pas été nettoyer, car il n'avait rien fait. A ce moment là, il ne pouvait rien faire d'autre que de la regarder, dans toute sa splendeur, dans toute cette beauté rendue plus touchante par ce paysage et cette ambiance. S'en serait presque touchant. Mais le Gryffondor avait bel et bien était touché, au plus profond de lui, de ses chairs : ses sangs avaient été glacer. Il savait bien qu'il avait succombait là, non pas à une de ces filles faciles, mais à un ange ; il avait plié devant les plumes blanches d'Autumn ; son Ange.

    Pourquoi à ce moment il s'était levé ? Il l'ignorait. Ce qu'il savait, c'est qu'il l'avait fait, et que ça avait une signification. Il ne voulait pas abandonner Autumn, il ne le pourrait et ne se le pardonnerait pas, jamais. Voilà pourquoi ; Evidence.


    « N'aie pas peur, Princesse, je suis là. Pour l'éternité je serais là pour te protéger, contre tout ce qui peut te faire peur. Où que tu sois, je serais là. Je te suivrais s'il le faut pour que rien ne t'arrives. Autumn, princesse Perkins. Qu'importe, moi je suis Aaron, et je jure fidélité. »
    « L’éternité, tu dis ? Tu es prêt à prendre le risque, à supporter mon mauvais caractère jusqu’à ce que je rende l’âme ? C’est ce qu’on dit, Aaron. Crois moi, tu te lasseras très vite ! »

    Il eut un petit sourire. Le rire d'Autumn lui mettait comme un beaume au coeur. Il était heureux ; tout simplement. Pouvait elle seulement le comprendre ? Comprendre qu'il aimait se sentir avec elle, qu'il aimait tout simplement être ici, pluie ou pas, en sa compagnie ? Oui. Elle pouvait le comprendre. Qui ne le pourrait pas ?

    « L'éternité à tes côtés sera loin d'être lassant : je n'attends que ça. »

    Pourquoi il s'était agenouillé ? Parce que c'était bien plus rassurant, car celà marquait bien mieux le sérieux du jeune homme : Aaron était sérieux. Ca n'était pas qu'un simple jeu, pas comme celui qu'il jouait avec Arrogance, non, là c'était plus précieux, plus intéressant. Il la regardait, il ne pouvait faire que ça. L'instant était trop précieux pour qu'il se perde dans ses rêves, car il en avait un en chair et en os juste devant lui : un rêve bien réel. Lui aussi était réel, et il le savait.

    « Autumn Perkins, acceptez vous de me prendre comme Chevalier ? »

    Son émerveillement était le plus beau cadeau que pouvait recevoir Aaron. Se sentir fascinant, se sentir important. Il aimait ça. Il aimait se dire qu'il était la Chose à Autumn, qu'il l'était au moins pour cet instant-là, et si possible, pour l'éternité qu'il désirait. Le sourire de Perkins donnait un nouveau but à Aaron. Le sourire de Perkins deviendrait dès maintenant le seul bonheur qu'Aaron pouvait avoir. Cette sensation d'être important... Ô oui, il adorait ça. Oui. Il ne voulait que ça, il voulait absolument que la belle Perkins comprenne qu'il était fait pour la rendre heureux, pour la protéger de ce qui blesse. Il lui offrait son coeur, il lui offrait un bonheur direct, un bonheur soudain et chaleureux. Elle était la seule a avoir su faire tomber les murailles du myocarde gelé de Fils de Dieu, coeur qui vai dégelé et qui battait fort dans sa poitrine, à en rompre ses liaisons. Il ferma les yeux, son coeur battait de plus en plus fort. Il aurait aimé se rassurer, se dire que tout irait bien, mais il avait peur. Peur de la perdre. Mais il n'avait pas le droit d'avoir peur, pour elle, pour lui aussi, pour eux sûrement.

    « On ne peut rien te refuser… »

    Ton sourire éclaire ma vie. Ton sourire est ma vie. Qu'il ne quitte jamais tes lèvres quand tu es près de moi. Il sentit sa main glissait dans celle de Perkins, comme si leurs deux âmes avaient euent le plus profond des contacts. Il sentait, il vivait, et son coeur chantait comme jamais une nouvelle sérénade. Qu'elle cesse, elle lui faisait tant mal au crâne mélangeait à ces questions, à ces peurs, à ces angoisses. Il ferma les yeux sentant le souffle chaud de Perkins sur lui, caressant, frôlant son épiderme. Il aimait cette sensation de bien être, de chaleur et de simplicité. C'était tout simplement beau, bon.

    « En te regardant, je sais maintenant pourquoi j’ai atterrit ici… Rien n’est dû au hasard, et ça, tu viens de me l’apprendre… Tout comme tu viens de m’apprendre à vivre. Merci, Aaron… merci pour tout. »
    « Autumn... »

    Le petit murmure devint soupire, comme un gémissement étourdi et mal assuré. Il se perdait. Pourquoi merci quand il n'avait fait que lui ouvrir les bras ? On dit souvent que parfois les mots ne sortent pas, et c'était bien et bien le cas pour Aaron. Ca restait bloqué, pourtant c'était là. Il savait ce qu'il avait à dire, à faire, exactement, mais ces jambes tremblaient tellement, et sa gorge était tellement serrée... Il se releva doucement, tenant toujours dans sa main les doigts fins et fragiles d'Autumn. La Blonde Serpentarde. Il la fixait, ses prunelles d'un bleu d'orage, finissant dans le fond des yeux du Serpent. Ca n'est pas un défis, non, c'est le début d'une longue histoire.

    « Nous devrions y aller. Surtout toi, Princesse. Tu risques d'attraper froid, et je m'en voudrais. »

    Il a alors un tout petit sourire, puis enlevant lentement sa veste noire, il la pose sur les épaules de la jeune fille, quittant le contact de sa peau quelques instants. Le sourire se fait plus persistant. Plus doux. Plus tendre.

    Car hier est aussi important que demain.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeDim 23 Déc - 2:11

    HRP - To be Continued - PV * 322925


    Aaron, tu lui décroches le cœur, la suspend dans le vide. La belle Cendrillon se meurt, imaginant quelque chose d’autre que ce foutu paysage. Elle voulait voyager plus loin que cette Angleterre qui lui donnait le tournis, s’engouffrant dans les endroits les plus délirants de son imagination. Etait-ce un crime de le vouloir à elle seule et pour toute la vie ? Elle se sentait pousser des ailes avec lui, n’était-ce pas la plus belle des punitions que de se sentir bien auprès de quelqu’un ? La chaleur que produisait son souffle, ses mains moites sur celles de la jeune Serpentard… Tout ça, elle ne pourrait plus s’en passer ; c’était trop important, à présent. Il était devenu sa drogue, sa raison de tenir encore un peu plus dans cette vie. En quelques secondes, sa vie entière avait basculé. Elle avait eut la preuve que les gens n’étaient pas tous fous à liés, qu’il y avait encore une part de merveilleux sur cette planète. Et tout ne se résumait qu’en un prénom. Aaron, Aaron. Il résonnait encore et encore, ne pouvant s’enlever de son esprit. Malgré le froid et sa lutte acharnée, elle ne pouvait se résoudre à l’oublier ne serait-ce qu’une demie seconde. Il était là, avec elle, et ça, ça avait le mérite d’être reconnut. Même son propre père n’avait jamais fait l’effort de la comprendre… Pourtant elle n’attendait rien d’Aaron, à part qu’il reste lui-même. Pas de belles promesses, juste des paroles qui visent droit au cœur. C’était ça la raison de ses larmes.

    Autumn était devenu folle, c’était ça l’explication. Car là, elle n’avait d’yeux que pour lui, oubliant son mauvais caractère et sa manie de ne faire confiance qu’à elle. Il avait su lire en elle ce que d’autres n’avaient pas réussit à voir, il semblait même la comprendre. Ce doux rêve, cette douce illusion était bien réelle. Aaron avait apprit à la connaître et à la cerner en seulement quelques regards. Etrange ? Plus que vous ne pouvez le penser. Elle avait peur, doutant que le rêve persiste. Car un beau jour la réalité referait surface, il l’oubliera dans le regard de quelqu’un d’autre. N’y pense pas, Cendrillon… Faire confiance à quelqu’un, c’est franchir la première étape. Regarde le, bon sang ! Il est à genoux devant toi, ça devrait te prouver à quel point il tient à toi, non ? Crois au bonheur, ma belle ! Crois en lui… Elle voyait son sourire, serrant toujours ses mains. Est-ce qu’il pouvait comprendre cette peur omniprésente ? Question existentielle, puisqu’elle se dissipait peu à peu… La jeune blonde frissonna pendant quelques secondes, les yeux remplis de larmes. Elles coulaient toujours au rythme de la pluie, se croisant parfois et même en se posant sur les lèvres de la jeune Septième Année. Ce goût, cette sensation, ces frissons ; c’était comme un retour en arrière, quelques instants auparavant. Avant qu’elle ait cette idée stupide de vouloir partir


    « L'éternité à tes côtés sera loin d'être lassant : je n'attends que ça. »

    Elle attendit quelques secondes avant de dire quoique ce soit, esquissant un sourire des plus sincères. Il comprenait, maintenant ? Autumn ferma les paupières durant un petit instant, croyant que cette action allait faire disparaître son mal de crâne. Mais rien. Elle devait se résoudre à subir ça jusqu’à la prochaine fois. D’ici, elle sentait la respiration du jeune Vanna Syl, elle l’entendait presque au milieu du vacarme que produisait la pluie. Ou alors était-ce le fruit de son imagination… Elle n’en savait rien, à vrai dire… Trop perdue pour accorder de l’importance à ces détails.

    « Tu m’envois ravie, puisque c’est aussi ce que je veux. »

    Elle avait perdue toute notion du temps, se perdant tout à coup dans ses propres pensées. Qu’est-ce qu’elle attendait de plus pour avoir la preuve que c’était lui et pas quelqu’un d’autre ? Pourquoi tenait-elle tant à douter ? C’était n’importe quoi, ce qui n’arrangeait pas ses affaires. Autumn avait la sensation que son crâne avait doublé de volume tellement il lui faisait mal. Que ça cesse, qu’elle puisse enfin réfléchir tranquillement ! Cette pluie, ce brouhaha infernal dans sa tête, ce froid horrifiant… Il fallait que tout ça s’arrête, histoire qu’elle reste tranquille ne serait-ce qu’une minute. Pourquoi souffrir alors que le bonheur te sourit, Cendrillon ? Pourquoi la douleur persiste alors que tu as tout pour être heureuse ? Tant de questions, si peu de réponse… Dure réalité.

    « En te regardant, je sais maintenant pourquoi j’ai atterrit ici… Rien n’est dû au hasard, et ça, tu viens de me l’apprendre… Tout comme tu viens de m’apprendre à vivre. Merci, Aaron… merci pour tout. »
    « Autumn... »

    Elle avait réussit à dire ce qu’elle avait sur le cœur. Rien qu’en entendant Aaron murmurait son prénom, la belle Autumn sentit des frissons lui parcourir tout le corps. Elle le regardait toujours avec cette douceur et cette innocence d’une enfant ; parce qu’elle était une enfant. Avec lui, elle renaissait, elle redevenait la fille qu’elle avait toujours été, au fond. Il avait un tel pouvoir sur elle qu’elle n’arrivait plus à bien comprendre ses sentiments. En plus de la chambouler, il pouvait lui redonner le sourire en un rien de temps, effaçant d’un sourire les soucis du quotidien, effaçant aussi les mauvais souvenirs d’antan… Tout ce que Cendrillon faisait à présent, c’était uniquement pour lui. Lui qui est son Chevalier, son Pince Charmant, son rêve, son ange. Lui qui est tout à la fois. Autumn, contrôle toi. Il ne faut pas flancher ; pas ici, pas maintenant, et encore moins devant lui. Son sourire ne pouvait s’effacer, elle aurait voulut, mais rien ne se fit. Elle continuait de lui montrer à quel point elle était bien avec lui, à quel point il était son second souffle.

    « Aaron… Promet moi que tu ne partiras pas, que tu resteras avec moi… »

    Stop. Arrêtes toi, Autumn. Tout le monde part un jour : ta sœur, ta mère. Aaron ne pouvait pas être une exception, d’autant plus qu’il était Humain. Faire ce genre de promesse, c’était totalement incohérent. Mais il fallait qu’il la rassure, qu’il lui prouve qu’elle ne s’était pas trompée en lui donnant son cœur. Car il l’avait pour lui tout seul, capable de faire tout et n’importe quoi avec. Cendrillon avait prit le risque, à présent, c’était quitte ou double. Un dernier soupir, puis elle se glissa dans les bras d’Aaron, posant sa tête contre son buste. Elle était prête à s’endormir, fatiguée de coup, fatiguée de se battre contre cette foutue vie. Le temps se joue de nous ; méditez.

    « Nous devrions y aller. Surtout toi, Princesse. Tu risques d'attraper froid, et je m'en voudrais. »

    Aaron enleva sa veste, la glissant sur les épaules de la petite blonde. Elle le regardait faire, incapable de faire quoique ce soit à part lui sourire. Son cœur battait toujours autant, mais elle résistait. Pour lui, pour ce qui s’annonçait être un bon choix. Le premier de toute sa vie…

    « Ne t'en fais pas pour moi, je survivrais. Tu as vraiment envie de partir maintenant ? »

    Sa réalité ne tenait plus que dans un prénom : Aaron.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeJeu 27 Déc - 5:29

HRP - Just In Love (L)


    Tu as parfois rêvé à un repos, comme celui dont parle les Japonais. Rappelle toi. On appelle celà le repos de l'âme du guerrier. Tu sais, avec elle, tu l'as trouvé. C'est un apaisement concret et étrange, une chose qui adoucit les moeurs et qui donne à ton coeur une nouvelle vigueur. Elle est ta force et ton courage, c'est elle qui à son contact te donne cette euphorie particulièrement agréable. Ouvre les yeux et comprends : c'est ta Cendrillon. Non, bien sûr que non. Tu en as toujours eu peur. C'est tellement plus facile de fuir que d'affronter la douleur en face, tellement plus facile d'être lâche. Pourquoi es-tu Gryffondor si tu ne peux pas assumer tes sentiments, Aaron ? Qu'est ce qui fait que tu es Fils de Dieu ? Tu le sais, mais tu ne veux pas dans le fond. Elle te fait peur. Tu as peur toi aussi, de lui faire mal. Tu la sens si fragile sous tes doigts, comme une coupe de champagne. Tellement fragile et belle. Le moindre mouvement la brisera. Comme une rose aux pétales frêles et chétives. Tu as raison d'avoir peur, tu lui ferais du mal.

    Peut être était il devenu fou d'elle, fou de ces yeux et de son touché. Tout simplement fou. Peut être que tout cela était un rêve, un rêve délicieux dont il fallait profité, ou la cruelle illusion que s'en était un. Son coeur se serra, il ferma les yeux, affligés. Il avait tant mal, un peu partout. Sa tête allait exploser, il l'aurait tant souhaiter, abréger ces souffrances. Il glissa sa main moite dans celle d'Autumn, cherchant dans ce contact d'épiderme une sorte de sécurité. Il avait besoin de savoir qu'elle était là, avec lui, pour lui, car lui était là avec elle et pour elle. C'est ce réconfort qui donnait au Gryffondor toute son assurance, mais là, il n'avait rien d'assuré, bien au contraire. Son corps entier tremblait, fébrilité extravagante qui lui tournis presque le tournis. Mais elle était là, et toute de suite tout allait mieux, comme un rayon dans les cieux, transperçant ces nuages, transperçant tout... Lui, son coeur, son corps. Souffle chaud au creux de sa nuque, un long frisson lui remonte alors l'échine, lui arrachant un petit soupire de bien aisance. Dit lui qu'il ne faut jamais désespérer, qu'il faut toujours croire... Bien sûr que non. Autumn. Toi même tu n'y crois pas. Trop beau.


    « En te regardant, je sais maintenant pourquoi j’ai atterrit ici… Rien n’est dû au hasard, et ça, tu viens de me l’apprendre… Tout comme tu viens de m’apprendre à vivre. Merci, Aaron… merci pour tout. »
    « Autumn... »

    Ces poumons s'emplissent d'un nouvel air. Les cheveux d'Autumn, mouillés, sentent bons. Il n'a jamais réellement réalisé ça auparavant. Il n'a jamais attaché de réelle valeur aux parfums du corps humain. La seule odeur qui l'est vraiment repéré était celle de la peau d'Arrogance, cette peau à la fois chaude et humide. Il s'en rappelle, tant de fois passé sous ses doigts, mais là, cette odeur de cheveux propres, ce parfum de fleur... Non, jamais il ne l'avait remarqué. C'est troublant. Pourquoi ferait il attention à ces détails quand son monde s'écroule ? Son illusion percute sa raison de plein fouet : il attache de la valeur à Autumn, alors il cherche des détails à lier, dans son esprit, des petites choses qui lui rappeleront ce moment, à tout jamais. Oui, il a envie de se rappeler de ce ciel qui vomissait sur eux, quand eux s'apprécier, se serrer pour ne plus jamais se quitter. Pour rien au monde Aaron aurait voulu partir. Non, il voulait rester là, avec elle, jusqu'à que l'on vienne les séparer, pour le couvre feu. Qu'importe. Il avait envie d'être avec elle, juste ici, sous ce torent, pour elle, avec elle.

    « Aaron… Promet moi que tu ne partiras pas, que tu resteras avec moi… »

    Partir sans elle ? Foutaise. Aaron ne pouvait pas. Il était là, comme un chevalier en armur, le dos légèrement en arrière, cambré, cherchant de ses mains les cheveux de la belle. Il avait ce besoin étrange de toucher sa protégée, de la comprendre et de s'y fondre. Il aurait aimé que son âme quitte son corps, qu'il les voit de loin, qu'il observe ces deux corps enlacés au milieu du parc, près du lac, pour mieux s'en souvenir. Glissement. Autumn se colla à lui, il le savait, impression de déjà vu. Il aimait sentir sa tête contre son torse, sentir leurs bustes proches. Le simple contact, aussi simple fut il, ranima en Aaron une flamme qui fu longtemps endormit, une flamme étrange, celle d'un enfant qui a grandit trop vite. A cet instant, Aaron était redevenu le petit enfant fougueux qu'il avait été, le petit casse-coup qui grimpait aux arbres sous les yeux ébahis de sa jeune mère. Il releva doucement les bras, ceux-ci enlaçant Autumn. Une de ces mains se posa sur le crâne de celle-ci, caressant avec une langueur indéfinissable les cheveux trempes de Cendrillon. L'autre se posa tout simplement sur elle, pour se rassurer. Elle était là. Avec lui.

    « Jusqu'à mon dernier souffle je serais là, avec toi, Autumn. Toi et moi, c'est à la vie, à la mort. Si tu tombes, je tombes. Toi et moi, à l'infini... »

    Petits mots du coeur, comme un murmure doux qui s'insinues dans les vallées désertiques des myocardes gelées. Qu'Autumn l'entende, c'était son seul problème, mais il n'avait pas eut la force de répéter. Certainement qu'elle l'avait entendu. Il le savait.

    « Nous devrions y aller. Surtout toi, Princesse. Tu risques d'attraper froid, et je m'en voudrais. »

    Il retira ses mains de sur elle, les laisant glisser le long de sa nuque et de son épaule, lassivement, tardant à quitter l'épiderme, le quittant finalement à contre coeur. Il retire sa veste, d'un même geste nonchalant, la posant alors délicatement sur les épaules de la belle blonde. Ces yeux n'ont pas quittés ceux d'Autumn, ils n'arrivent pas à les quitter de toute façon. Et pourquoi vouloir les quitter ? S'y perdre serait tellement mieux. Son torse revient en soutient au visage fin et frais de la jeune sorcière. Il reposa finalement sur elle ces mains, l'une dans ces cheveux, l'autre sur son épaule. Il aime ce contact... Tellement bon.

    « Ne t'en fais pas pour moi, je survivrais. Tu as vraiment envie de partir maintenant ? »
    « Je n'irais nul part sans toi. »

    Il eut un petit sourire. Qu'importe où il irait, il fallait qu'elle vienne, sinon à quoi bon ? Il n'était pas son Chevalier pour rien. Il fallait maintenant qu'elle supporte, lui et ses honneurs, lui et sa galanterie et toutes ces petits qualités si bien cachées.

    Autumn's Knight.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeVen 28 Déc - 1:09

    HRP - C'est juste M A G N I F I Q U E (L)


    « Jusqu'à mon dernier souffle je serais là, avec toi, Autumn. Toi et moi, c'est à la vie, à la mort. Si tu tombes, je tombes. Toi et moi, à l'infini... »

    Tu vois, Autumn, tu pleures pour rien. Il est là, et il le sera toujours, malgré ce que tu pourras dire. Alors sèches tes larmes de petite fille, et grandit un peu. Montres toi plus forte, plus courageuse que ce que tu ne l’es déjà. La jolie blonde esquissa un sourire presque admiratif devant le jeune Vanna Syl. Dis lui que tu t’accroches, dis lui que tu tiens à lui plus que quiconque au monde. Dis lui simplement que sans lui, tu es une cause perdue. Non, elle ne pouvait pas, elle restait silencieuse, incapable de dire quelque chose de censé. Pourtant l’envie était présente, mais elle n’y arrivait pas. Son cœur battait, et à chaque battement décalé, elle se sentait mourir une nouvelle fois. Puis ça se répétait jusqu’à ce qu’elle ne ferme les yeux, fatiguée de tout ce qui avait pu se passer. La pluie battait de plus en plus fort, mais elle ne lui accordait aucune importance. Il était là, avec elle. Sans savoir pourquoi, la jeune vert et argent voulait sourire à tout bout de champ… Etait-ce ça, le bonheur ? Non, c’était une notion trop égoïste pour qu’elle y fasse attention. La seule chose qu’elle ressentait, c’était des choses différentes des autres jours. La joie, l’envie que l’instant dure encore et encore. C’était difficile pour la jeune Autumn, elle qui s’était promis de ne jamais tomber dans le panneau. Là, elle avait lamentablement échoué. Il avait réussit à la prendre dans ses filets, et elle en était presque ravie et rassurée. Comme quoi, tout change.

    La jeune femme laissa ses yeux plantés dans ceux du Gryffondor. Il lui était impossible de bouger à tel point qu’elle se débattait pour ne pas trembler. Que tout ça s’arrête, que le temps stagne quelques minutes, histoire qu’elle comprenne ce que son cœur souhaitait lui dire depuis déjà quelques minutes. Malgré tous les efforts possibles et inimaginables, la belle Cendrillon n’arrivait pas à comprendre. En un rien de temps, elle avait su apprécier Aaron, elle avait même réussit à lui accorder de l’importance. Surprenant pour une petite fille qui fuit ses propres sentiments. Cendrillon s’éloignait, elle faisait naufrage dans ses yeux. Son souffle était devenu son oxygène, il était en train de la prendre en otage doucement, et c’est ça le pire. Elle se laissait faire sans rien dire, elle se laissait prendre au jeu, restait blottit contre lui comme ci il était le seul à pouvoir empêcher l’Apocalypse, comme ci il était le seul à pouvoir la protéger. Qui pourrait comprendre ça ? Personne. Ce genre de chose ne se comprend pas, elles se vivent. C’est grâce à ce genre d’émotions qu’on réussit à survivre, qu’on réussit à vivre. Autumn avait la preuve qu’il n’était pas encore d’une fin, mais plutôt d’un début. Comme ci l’histoire se répétait, qu’on reprenait tout à zéro. Comme une seconde chance. Elle espérait enfin son début digne des plus beaux contes de fées. « Il était une fois… ». Tellement banal, mais tellement magique aussi.


    « Tu crois à la vie après la mort, Aaron ? »

    Elle fixait à présent le ciel, les yeux pleins de larmes. Sous le coup de l’émotion, elle venait de parler, repensant à sa famille. Sa mère, sa sœur, son père. Puis sûrement Aaron, un jour. Tout le monde part, certains trop tôt, certains trop tard. C’était le mélodrame de la vie, l’ironie du sort, le destin qui s’acharnait un peu trop sur la belle Cendrillon. Mais elle n’était plus toute seule dans cette existence puérile : il y avait Aaron et Elle. Deux ayons de soleil dans un ciel nuageux. Deux étoiles qui gardent un œil sur elle. Puis aussi Jake, mais avec lui, c’était différent. En y réfléchissant, elle avait de quoi être heureuse et se permettre de vivre ce bonheur amplement. Durant des années elle s’était interdit tout ça, il était que ça change, qu’elle reparte du bon pied. Avec lui, toujours avec lui, toujours avec son sourire protecteur et son épaule où elle pourra se reposer. Certains se droguent avec des médicaments, d’autres avec des substances illicites. Elle, elle se droguait aux rêves. A ces rêves éphémères qui se détruisent en un rien de temps, des rêves fragiles, trop merveilleux pour pouvoir se réaliser. C’était tout aussi néfaste, surtout le jour où la belle Cendrillon remettra les pieds sur Terre.

    « Ne t'en fais pas pour moi, je survivrais. Tu as vraiment envie de partir maintenant ? »
    « Je n'irais nul part sans toi. »

    La jeune vert et argent se serra un peu plus contre le jeune Vanna Syl, partageant la veste avec lui. Cette phrase l’avait touché en plein cœur, pourtant, c’était assez rare que ça arrive. Il avait les mots qu’il fallait, y mettait la dose suffisante pour qu’Autumn y croit. Devant ses yeux, elle n’était rien d’autre qu’une petite fille fragile et innocente. Celle qu’on a envie de protéger jusqu’au bout, qui nous déchire le cœur en quelques larmes. Pourtant, malgré ses pleurs, elle souriait. Elle était heureuse, et ça se voyait. La jeune Perkins frémit alors durant quelques secondes, la brise fraîche pénétrant même à l’intérieur de la veste. Elle serrait la main d’Aaron de plus en plus fort, sentant ainsi la chaleur sur sa peau. Cette sensation qu’elle adorait plus que tout au monde. Les paupières lourdes, elle se laissa faire, presque prête à s’endormir et à tomber dans les bras de Morphée.

    « Sans toi, Aaron… »

    Elle s’arrêta, marquant une pause qui ne dura qu’un temps. Même avec les yeux fermés, les larmes arrivaient encore à se libérer. Un nouveau sourire, et son mal de tête avait disparu. Plus rien n’aurait pu empêcher son bonheur, pas même la dernière des catastrophes.

    « …J’suis plus rien… »

    Oui mais, les Princes n’enchantent plus personne.
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Aaron Vanna Syl
|Préfet| Elève en 7ème
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Aaron Vanna Syl


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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeDim 30 Déc - 4:39

HRP - Mia Cara. (L)



    Dans le coeur d'Aaron Vanna Syl, on jouait une bien étrange mélodie. La lettre à Elise, de Beethoven. C'est cette mélodie que Beethoven écrivit, joua de longues années. Un triomphe. Magnifiscience dans le genre. A l'égale du maître, sûrement. C'était une déclaration d'amour muette, sans parole, sans regard, sans mot. Il n'y avait que la mélodie qui rappelait sans le savoir à l'amour. La douceur, pusi l'extravagance, et encore cette langueur amoureuse. Aaron en avait la tête qui tournée. Il la sentait là, si proche de lui, collée à lui, et étrangement, ça lui plaisait. Jamais dans sa vie, il n'avait ressortit cette douleur dans le creux de l'estomac qui rappelle que l'on est bel et bien vivant. C'était étrange, vif comme douleur. Une fille comme Autumn faisait souffrir Aaron sans même le savoir. En quelques minutes, en une heure, en une dizaine de millions de seconde elle avait réussis à faire chuter les murailles qui l'entourait, mais aussi lui. Elle l'avait à genoux sous ses pieds, rampant comme un cloporte. Il ne la méritait pas, c'est ce qu'il se répétait, et bien ce qu'avouait la lettre à Elise, page vierge de tout mort, mais débordante de sentiment. Pourtant il avait peur, peur de la blesser, elle comme les autres. Mais les autres et elle, c'était différent. Il avait peur d'elle. Les autres, ça n'était que des pantins, des jouets.

    C'était certes malsain, mais les posséder une nuit, c'était tout juste ce qu'il voulait. Non, il ne désirait pas tenir leur coeur ou leur âme entre ces mains, avec elles, il ne voulait que goutter au plaisir défendue, à la chair tendre. Tout ça. Mais Autumn. Avec elle, c'était différent. Il ne voulait pas y toucher, c'était un peu comme une poupée fragile dont la porcelaine, à la moindre érraflure, venait abîmer le vernis blanc de sa peau. Non, il ne désirait pas ça. Il voulait la protéger de ces érraflures, de ces enflures. A la seule pensée que l'un d'eux est pour Autumn le seul désir de la chair comme lui avait pour les autres, ça le mettait en rogne. Autumn n'était pas les autres, elle était mieux qu'elles, elle était fragile et il fallait être doux, pas une brute avec tout juste assez de cervelle pour en écarter les jambes. Non, tout ça le mettait en colère. A mesure qu'il restait là avec elle, il comprenait. Elle, son coeur. Une héroïne. Elle était comme cette drogue, qui dès la première utilisation rongée les veines. Après ça, impossible de s'en séparer. Ca reste encrer et ça ronge, doucement, douloureusement, amoureusement. Non ! Aaron s'y refusait. Il n'avait pas le droit, elle n'avait rien fait pour souffrir à ces côtés. Sa destné à lui n'était pas rose. Non, il terminerait comme les autres, en prison, ou fou. Comme les siens, sans doute. Il la serra un peu plus à cette idée, pensée d'être séparer d'elle par le temps. Non, il ne voulait pas. Ca lui ferait bien trop de mal. La voix de la jeune fille le cloua au sol, le ramenant à la réalité, triste et dure réalité.


    « Tu crois à la vie après la mort, Aaron ? »

    Aaron resta sous le choc. A vrai dire, il n'y avait jamais penser. La mort. C'était une chose taboo, un sujet délicat et ambigu. Sa famille la donnait à tord et à travers. Sa propre mère l'avait sûrement déjà donner. Nouchka en avait été frapper. Mais lui, Aaron Vanna Syl, jamais il n'eut la moindre pensée vers cela. Tout ça, c'était bien loin de lui. Il remarqua les larmes dans les yeux d'Autumn. Son coeur se serra douloureusement. Peut être aurait il du y penser avant, pour pouvoir lui répondre. Mais pouvait il seulement imaginer cette question ? Non. Jamais il ne l'aurait imaginé, pas de sa bouche, pas maintenant. Tragique instant. Peut être aurait-il du lui répondre, mais il ne fit rien, car il ne savait pas quoi faire. Lui avait on apprit les sentiments ? Non. Ca n'était qu'aujourd'hui qu'il les développait, comme une graine laissait sous célophane qu'un jour l'on aurait planté. Dans le fumier. Il n'était que ça. Qu'un fumier... Qui aurait voulu aider cette graine pour qu'elle deviennne fleur. De toutes ces fleurs, Autumn était sûrement la plus joli. Ces airs rendues magnifiques, non, elle était magnifique même sans ces airs. Il laissa son pousse essuyer ces larmes, en vain en voyant la pluie les tambouriner et les faire couler plus vite qu'il ne les aurait essuyait. Qu'importe, il aurait eut le contact délicieux avec le rebondis de la joue d'Autumn. Voilà ce qu'il lui fallait : elle.

    « Ne t'en fais pas pour moi, je survivrais. Tu as vraiment envie de partir maintenant ? »
    « Je n'irais nul part sans toi. »

    Il sentit la Serpentarde se serrait un peu plus contre lui. C'était sûrement sa phrase qui l'avait transpercé. Il la serrait à son tour un peu plus. Comment ça, dans ce calme morbide, il entendit le coeur battre de la jeune Serpentarde. Peut être était-ce le sien ? Qu'importe. Ils battaient à l'unisson, de toute façon. Le sien était partagé, et il le savait. Autumn le lui avait arraché, en quelques minutes, de sa propre carcasse. Chose dure. Dans ce geste, dans ces sourires, dans ces pleurs, jamais Aaron n'avait vu chose pareille. Ca n'était pas de la pitié, il le savait. Il n'en n'éprouvait plus depuis la mort de Nouchka. Il remonta un peu son bras, longeant doucement le dos d'Autumn pour venir la poser sur sa tête. Il aurait aimé la prendre et la soulever, l'emmenait loin de toute cette merde, dans un monde meilleur. Il ne savait rien d'Autumn, il ne connaissait ni son histoire, ni sa vie. Mais de ça, il s'en foutait bien. Lui, il ne voyait plus que le présent. Il avait assez perdu dans le passé pour vouloir y repenser. Sa main caressa doucement les chveux de la blonde, il gardait un oeil sur le haut du crâne, seule chose qu'il pouvait alors voir de la petite silhouette contre lui. Il ferma les paupières, apaisé. C'était différent. Il était transporté dans un autre monde, ailleurs. Sans mangemorts. Sans aurors. Sans guerre. Sans mort.

    « Sans toi, Aaron… »

    La pause fut fatidique. Le coeur d'Aaron sembla s'arrêtait un moment, comme lui. Tous ces muscles se contractèrent. Il n'attendait que ça, que l'opportunité à prendre, cette moindre chance de la rendre plus heureuse que toutes les autres, que toutes celles qui ne le méritaient pas.

    « …J’suis plus rien… »

    Petit sourire. Il la serra un peu plus, posant à son tour sa tête contre la sienne. Un couple enlacé n'aurait pas été aussi proche. Son coeur se remit à battre lentement, sur les pas de Beethoven. Il l'entandait à nouveau : la mélodie. Elle jouait, il jouait. Son piano émettait ce son particulier qui le rendait si heureux. La Lettre à Elise. Il aurait aimé la jouer à la Serpentarde, encore et encore, lui avouer juste et ô combien il pouvait aimer cette chanson. En beau chevalier qu'il était, certainement. Son bras, autour des épaules d'Autumn, se serra un peu plus quand il murmura dans un son presque inaudible.

    « Alors tu seras toujours quelque chose, car j'pourrais pas t'laisser seule... »

    Son pauvre myocarde se mit à battre à une vitesse affolante, si bien que le gryffondor crut qu'il se libérerait de ses artères et de ses veines pour couler dans sa cage thoraxique. Il ne voulait pas perdre Autumn. C'était son angoisse. Il refoula des larmes de joie, trop heureux mais trop fier, et souffla ensuite.

    « Ne dis plus jamais que tu es seule, Autumn… »

    Car je serais toujours avec toi.
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MessageSujet: Re: To be Continued - PV *   To be Continued - PV * Icon_minitimeLun 31 Déc - 2:30

    HRP - Je m'en lasse pas. To be Continued - PV * 322925


    Des milliers de gens seraient prêts à sacrifier tout pour ressentir ne serait-ce qu’une seule fois cette sensation. Celle d’avoir des ailes, d’avoir arrêter le temps pour ne voir qu’un seul et même regard. Cette sensation qu’on ressent quand notre cœur est comprimé, qu’il lutte pour ne pas pleurer mais qu’il le fait sans même le savoir. Celle d’être embrigadée dans un tourbillon infernal, de ne plus avoir envie d’en ressortir. Ces émotions se trimbalaient dans le corps de la belle vert et argent, la faisant douter un peu plus chaque minute. Douter sur ce qu’elle ressentait, puis sur ces instants magiques qui paraissaient irréels. Stop. Voilà pourquoi elle avait peur du bonheur, parce qu’au final, il ne nous apporte que des questions sans réponse. Un sourire, c’est tout ce qu’elle pouvait faire sans avoir peur de ressentir le moindre sentiment. Il avait prit le contrôle de tout ce qui se passait en elle, et c’était inutile qu’elle le lui dise. Il semblait l’avoir comprit. Il semblait savoir qu’il la faisait souffrir, qu’il était impossible pour la jeune Perkins de dire autre chose que des mensonges. Mentir, encore et encore pour lui cacher la vérité, si profonde et enfouie soit-elle. Même Elle ne savait pas, même sa Nightmare n’avait pas remarqué à quel point la belle blonde était perdue, paumée au beau milieu des gens qu’elle ne comprenait plus. Etait-ce lui, la solution ? Avait-il le pouvoir de l’emmener où elle devait aller, sans qu’elle ne se soucie du pourquoi et du comment ? Etait-ce lui, et personne d’autre ? Non, impensable. Il ne savait rien d’elle à part son nom. Rien à part cette apparence de fille facile et cette carapace d’une des plus grandes manipulatrices. Elle était un monstre, un monstre sans cœur. Et les rares fois où elle le retrouvait, il lui était impossible de s’en servir. Il battait trop vite.

    Un murmure, et la belle Autumn se défait de ce visage. Il fallait qu’elle arrête ce double jeu, qu’elle lui montre qui elle était réellement. Se dévoiler ; voilà ce qu’elle devait faire. Mais elle n’en trouvait pas la force, trop accablée par ce qui était en train de se passer. Les questions, encore les questions. Le sourire de la belle blonde se dissipait peu à peu, ses mains tremblaient, mais elle restait, se battant pour ne pas partir. Elle souffrirait trop, mais de devoir affronter ses sentiments en face…Non, c’était trop difficile. La jeune Autumn sentait le souffle d’Aaron de plus en plus près d’elle, fermant les yeux en pensant qu’elle l’entendrait un peu plus. Le rêve s’écoulait doucement, jusqu’à ce que Cendrillon prenne conscience que sa réalité était tout aussi identique. Elle était bien là, au milieu de ce paysage magnifique, la pluie battant sur son corps frêle, dans les bras de son Chevalier. Que pouvait-elle demander de plus ? Rien, absolument rien. Pourtant, la jeune Perkins était connut pour être une éternelle insatisfaite, mais là, avec lui, c’était différent… Elle était la petite fille fascinée d’avant, elle sentait son passé disparaître, revivre une enfance tout aussi différente. Elle était bien, presque délivrée. Comme cette Princesse qui est prisonnière dans cette haute tour, attendant son Prince. Il semblerait qu’elle venait de le trouver, lui qu’elle attendait depuis son plus jeune âge, lui qu’elle imaginait moins merveilleux… Beaucoup moins merveilleux… Le jeune Vanna Syl ne semblait pas voir à quel point il était, en quelques minutes, devenu important pour elle. Il était son avenir, puisque jamais elle ne pourrait quitter ses bras… Trop en sécurité pour s’aventurer autre part.


    « Sans toi, Aaron… »

    Elle venait de parler, délivrant ainsi son cœur des atrocités qu’elle pouvait s’imaginer. Elle était libre, elle s’apprêtait à lui dévoiler ses plus belles pensées. Sans savoir où elle mettait les pieds, elle fonçait tête baissée, incapable de retenir tout ça encore plus longtemps. Elle souffla quelques secondes sur sa mèche blonde, les yeux toujours fermés, luttant contre les larmes. Puis, au bout d’un certain temps, elle se décida de continuer sur sa lancée.

    « …J’suis plus rien… »

    Comme une prophétie, elle sentait son sourire. Le disque se répétait chaque seconde, comme rayé par le temps. Il la serrait, posant ainsi sa tête sur celle de la vert et argent. La jolie blonde ne pu s’empêcher de serrer d’avantage sa main, se laissant faire comme une vulgaire poupée. Ce simple geste lui montrait à quel point ses propres mots l’atteignaient. Son cœur battait d’avantage, laissant Autumn sur sa faim. Et maintenant, qu’est-ce qu’elle devait faire ? S’évanouir ? Trop peu pour elle. A mesure qu’Aaron mettait son bras autour d’elle, la jeune Anglaise se serrait contre lui. Elle n’avait plus aucune notion du temps, trop occupée à rouvrir ses yeux pour le contempler. Avant même qu’elle ne puisse dire autre chose, le jeune Gryffondor prit la parole, noyant la jeune vert et argent dans ses paroles. Qu’elle meurt tout de suite, avant qu’il ne la tue de chagrin. Ses mots étaient devenus des coups de poignards en plein cœur, pourtant, elle les aimait. Profondément.

    « Alors tu seras toujours quelque chose, car j'pourrais pas t'laisser seule... »
    « De toute façon, ce qui compte aujourd’hui, c’est que je sois quelque chose pour toi…Le reste n’a plus d’importance. »

    Un autre coup de poignard. La jeune Serpentard leva la tête en direction du jeune Vanna Syl, lui affichant un regard presque invisible. Elle resta ainsi durant plusieurs minutes, plantant ses iris bleus dans ceux d’Aaron. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle était émue. Emue de ressentir ça pour lui, émue de ce qu’il pouvait lui dire. Elle voulait y croire, ne serait-ce que durant quelques secondes. Croire qu’il y avait encore un mince espoir, croire qu’on n’est jamais seul…

    « Ne dis plus jamais que tu es seule, Autumn… »

    Cendrillon cessa ses larmes, comme figée sur place. Jamais ? Elle ne croyait pas à ce mot, c’était comme « toujours », des notions inexistantes. Quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse, Autumn ne pouvait s’empêcher de paniquer. C’était trop important pour que ces paroles passent à la trappe. Il fallait qu’elle s’en souvienne, qu’elle y repense à chaque fois que la solitude la guette. Un bref silence s’interposa entre les deux jeunes élèves, mais la jeune Perkins ne pouvait détacher ses yeux de ceux du jeune Gryffondor. Peut être qu’il comprendrait enfin, peut être que par le regard, il se rendrait compte de l’importance que lui accordait la jeune vert et argent. Mais c’était trop beau, elle nageait en plein rêve. Là, elle n’avait pas qu’à claquer des doigts pour qu’il sache. Il fallait qu’elle dise quelque chose, qu’elle ne lui montre pas à quel point elle était touchée en plein cœur. Peut être qu’il saura, comme ça. Peut être qu’il se rendra compte que Cendrillon a trouvé son Prince. Qu’il est plus que son Chevalier.

    « Mais il y a bien un jour où on sera séparé… C’est une évidence Aaron… »

    Non. Tu t’égares, belle Princesse. Bien loin de l’endroit où tu souhaites arriver.
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