Diego A. Sanchez - A Capricorn

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CHAPITRE I : A BEAUTIFUL MEMORY

- ENCORE UN ESSAI DE SANCHEZ ! C’EST AU MOINS SON 7ème !

Les supporters brésiliens explosèrent dans les tribunes. Les cris d’encouragement, de joie et de victoire ne cessaient de se faire entendre dans les tours Brésiliennes. On arrivait même plus à en entendre les supporters Français qui se faisaient littéralement écrasé. Le poursuiveur nommé précédemment vint faire un tour d’honneur jouant de ses bras comme si il animait un chœur tandis que les supporters scandaient des chants de victoire. Son regard bloqua un petit être dans les bras d’une ravissante femme aux longs cheveux noirs, une jeune femme qu’il avait rencontré, il y a de cela 5ans, à peu près. Le petit lui fit un signe auquel Américo répondit. Diego eut un sourire lorsqu’il croisa le regard de sa mère qui le tenait dans les bras. Talia, le nom de cette fameuse jeune femme, embrassa la joue de son fils, les yeux brillants de joie. Diego reporta son regard sur le terrain, descendant des bras de sa mère pour s’approcher de la rambarde pour mieux voir les joueurs.

Le Quidditch… C’était quelque chose de grandiose. Le regard du gamin étincelait de milles feux. De la joie, de la fierté, et ce petit air encourageant qu’il arborait, suivant son père des yeux. Le jeux brésilien se faisait rapide, et il était assez dur de les suivre du regard, mais le visage de Diego se mouvait parfaitement dans le but de visualiser tous les passages de balles, tous ce qui faisait visiblement la fierté du pays d’origine qu’il avait hérité du côté de son père. C’était grandiose. Les enchaînements parfaits, la précision des passes, et les tirs de folie… Diego avait croisé le regard de son père qu’il l’avait frôlé de peu, lui passant doucement les doigts sur sa joue, avant de faire une passe à l’un de ses collègues d’équipe qui lui refit la passe. Américo monta en piquet, sautant à bas de son balai pour le prendre par le manche en guise de batte de base-ball pour frapper de toutes ses forces dans le souaffle qui entra dans le cerceau avec une facilité déconcertante. C’était tout simplement fabuleux. Diego se retourna vers sa mère qui s’était rapproché de lui.

- Je veux faire comme papa !

Talia eut un sourire tout en le serrant près d’elle, pour relever la tête et voir le jeu continuer. Cette dernière semblait être devenue une mordue de ce sport que depuis qu’Américo et elle, étaient ensemble. Diego avait toujours pensé cela du haut de ses 8 ans. En son maigre vécut, il avait toujours grandit dans une ambiance assez particulière qui le poussait plus à devenir un artiste qu’un simple homme qui suivrait les cursus dans le genre du droit, etc… D’ailleurs, il avait toujours montré depuis tout petit qu’il ne pouvait tenir derrière un bureau. De nature hyperactive, Diego avait toujours montré un débordement d’énergie qu’il n’arrivait pas à canaliser autrement que par ce qu’il aimait. Parce qu’il appréciait faire, regarder, ou pour faire des conneries que ses oncles lui disaient de faire pour faire chier sa mère. C’était à rendre ses parents totalement barge. Il ne cessait de bouger dans tout les sens, et depuis même le ventre de sa mère lui donnant des douleurs phénoménales au bas du dos… Américo et Talia avaient été conseillé par un guérisseur de lui faire faire du sport pour son bien, mais également pour le leur. En effet, en le fatiguant, ils avaient peut être une chance de pouvoir faire des nuits de 8h ou tout simplement dormir l’espace de quelques heures consécutives. Même si c’était Talia qui s’en occupait le plus pour laisser à Américo le soin de se reposer pour son sport, c’en était crevant pour les deux. Ils n’avaient plus trop de vie. C’est une fois en passant sur la plage de São Paulo, qu’il eut l’envie de refaire ce que deux hommes étaient entrain de faire. La Kapoera, l’une des danses des plus populaires du monde qui à la particularité d’être une sorte de combat fait sur une musique plus ou entraînante sans pour autant touché son « adversaire ». Talia et Américo qui avait tout essayé, décidèrent de mettre en pratique les conseils du guérisseurs, et le père de Diego l’intégra chez l’un de ses amis qui prenaient quatre ou cinq gosses pour leur en apprendre leur art. C’est là qu’il prit son premier cours.

- Mais… Nom de nom… Serait le vif d’or qu’aurait repéré les deux attrapeurs ?

Sur le terrain, tout le monde retint son souffle. Il eut une vague de mouvement en direction des rambardes et Talia souleva Diego du mieux qu’elle pour le mettre en appuie contre la rambarde tout en le serrant contre elle pour éviter qu’il ne tombe. Gonzalez, l’attrapeur Brésilien, ne cessait de tamponner Dupont pour le déstabiliser car ce dernier ne semblait pas tant à son aise qu’il n’aurait aimé le faire paraître. Cela se jouait entre ses mains, si il attrapait le vif d’or, il pouvait faire gagné la France car le Brésil menait à 180 à 40 contre son pays. Gonzalez jouait là dessus, cela se voyait. Les cognards fusaient en leur direction et au moment où Gonzalez se démarqua de Dupont, un batteur français lui envoya un cognard avec tout le jus dont il était capable. Talia cacha les yeux de son fils comme pour éviter de lui faire voir une défaite particulièrement horrible, mais ce dernier tenta de retirer la main de sa mère lui empêchant de voir le jeu. Lorsqu’il parvint à retirer la main de sa mère, la vision du jeux qui s’offraient à lui fut accompagné d’un grand martèlement de cris et de sirènes de fusées de couleurs brésiliennes et des chants en portugais. Diego sentit une sensation de joie à l’état pur lui montait du ventre jusqu’à la tête et lorsqu’il alla pour se mettre à chanter, cherchant son père du regard, il crut que son cœur allait s’arrêter de battre. Son père était au sol, des médicomages l’aidant à se relever tandis qu’il y en avait un qui lui lançait des sorts à répétition pendant que l’un d’entre eux appliquaient une pâte orangée sur les cheveux de ce dernier. Américo leva la tête à ce moment là, et il leur fit un signe de la main. Talia et Diego eurent un soupir de soulagement, puis ils prirent le chemin de la sortie de la tour pour rejoindre Américo qui était transporté à la tente des premiers secours.

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- Ce n’est pas le moment pour des…

- Laisse les passer, Ruìs, c’est la femme de Sanchez !

- Désolé, allez y, il est dans la tente 4.

- Merci, att… Diego ! Viens là !

Diego était partit comme une furie, levant tout juste la tête pour observer le numéro des tentes. Il trouva rapidement la tente n°4 au couleur brésilienne, et il entra dedans en soulevant tout juste le pan de la tente. Son père était entrain de se faire installer un bandage au niveau de ses côtes. Ce dernier se leva pour attraper son fils qu’il lui sauta dessus. Américo ne put s’empêcher de pousser un petit grognement de douleur tandis qu’une infirmière secouait la tête en voulant dire « c’est une façon de voir son père dans un état pareil ? ». Mais Diego s’en fichait, il tenait son père dans ses bras avec joie, et lorsqu’il repoussa sa tête ce fut pour lui dire :

- Heureusement que t’as gagné, parce que je me serais demandé pourquoi tu puais autant…

- Petit con, va ! Pas de ma faute si je fouette des dessous de bras ! Va jouer sous un soleil à 40° C toi, sans transpirer ! Heeey… Talia…

Il posa son fils sur le lit d’auscultation, tandis que Talia s’approchait de son mari avec un petit sourire qui ne pouvait trahir sa joie qu’elle devait sûrement tenter de caché pour le réprimander de son acte totalement débile pour gagner ce match. Américo l’a prit dans ses bras, passant doucement sa main dans le cou de sa belle, avant de l’embrasser tendrement et avec passion. Diego les regardait en souriant. Il ne pouvait s’empêcher d’avoir ce petit sourire qu’ont les enfants quand ils joignent leur index et qu’ils crient « Hou ! Les amoureux ! » Américo se recula doucement comme pour la faire languir, tandis que Silva, l’un des batteurs de l’équipe entrait en trombe sous la tente en l’interpellant :

- Oh, la chochotte ! Bouge qu’on aille chercher c’que tu nous à fait gagné !

- Oh, la tarlouze ! T’avais qu’à faire ton boulot ! J’aurais pas à me jeter sur le cognard !

Silva éclata de rire tout en tapant dans la main de Sanchez, puis, il s’en alla. Diego vint se poster à côté de sa mère, lui prenant doucement la main. Ils regardèrent Américo revêtir sa robe de quidditch, puis, ils l’accompagnèrent doucement jusqu’au reste de son équipe. Talia eut un autre sourire, visiblement trop joyeuse pour parler. Diego avait le regard plein de fierté et lorsque son père tourna son regard vers lui, il lui ébouriffa les cheveux avec affection, puis, se mettant doucement à genoux, il lui demanda :

- Tu voudrais y aller avec moi ?

Talia posa les mains sur les épaules de son fils avec un léger sourire. Elle s’agenouilla également, embrassant la joue de son fils.

- Mais je vais te gêner, non ? Puis, t’as des bobos de partout…

Son père éclata de rire. Les paroles de Diego démentait totalement ce qu’il voulait, car à l’instant même où son père lui avait proposé de monter avec lui sur le balai, il avait ressentit une profonde joie, ses yeux avaient étincelé d’une lueur si… Intéressé. Talia le poussa doucement vers son père, qui enfourchait le balai. Silva vint le soulever pour le mettre sur le balai volant qui s’était mis en stand by, et aussitôt, toute l’équipe décolla tandis que Talia leur faisait un signe de la main tandis qu’ils s’élevaient dans les airs. Talia transplana pour reprendre sa place dans la tour réservée aux membres de la famille de l’équipe Brésilienne. Jamais Diego n’avait ressentit pareil émotions. Certes, il avait déjà monté un balai, mais ce n’était pas du tout la même sensation que de voler en compagnie de son père et de l’équipe dont il en connaissait plus des trois quarts pour ne pas dire entière.

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CHAPITRE II : OBLIVION

NC- 17

- Bon, c’est bon, vous pouvez y aller. Suffira juste de croiser les doigts pour le match…

- Arrête de dire des conneries… T’as vu le coup qu’on a mis au point avec Diego et Kilàn ?

- A croire qu’on branle rien…

- Oué, mais bon, avec les joueurs de Noneway, je sais pas ce que ça va donner…

- On a bien explosé les icônes du Silkaqua…

- Oué, mais voilà le morceau d’équipe quoi…

- Bon, c’est bon ! On va pas polémiquer ! On a le match dans deux jours ! Demain, même heure sur le terrain.

- Ouep…

Diego prit directement la route vers le château de Salem, car étant venu directement en tenue de Quidditch de l’équipe de sa maison, il n’avait pas tellement pensé à prendre du rechange. Puis, vu comme il était arrivé en catastrophe à cause de Taylor qu’il l’avait retenue pour diverses explications langoureuses et particulièrement humides en émotions et en chaleur dans les gestes, il n’avait pas eut cette présence d’esprit… Il avait plus dans l’idée de la monter dans son dortoir qu’autre chose, mais le triste destin de participer dans l’équipe de sa maison en avait voulu ainsi. Entrant dans son dortoir après avoir pris une passage secret situé derrière la grande salle du château, il saisit des affaires propres pour aller se doucher dans les salles de bain des préfets auxquels il avait les accès grâce à son capitaine d’équipe qui leur avait donné le mot de passe. Le couloir était désert, et cela n’arrangea en rien la déception de ne pas avoir pu traîner Taylor en sa compagnie pour lui apporter un peu de soutien dans cette dur labeur qu’était le lavage corporelle… Il eut un léger sourire en se demandant comment la chose aurait pu se passer si elle avait été à ses côtés… Si ils auraient du mettre plus de deux heures avant de trouver le temps de s’y rendre, alors qu’ils se chercheraient dans les couloirs, s’embrassant à chaque angle de mur, se testant, s’amusant avec cette passion qu’ils avaient l’un pour l’autre. Finalement, il trouva en l’espace de 5 minutes la bonne statue auquel il donna le mot de passe. L’ouverture se fit, il entra.

La salle de bain des Préfets était vraiment une pièce majestueuse. En effet, toute couverte d’or et marbre blanc, Diego avait toujours apprécié la beauté de ses lieux si sensas, comme le disait Tetsuo, un pote de sa maison. Il n’y avait pas de portraits, ni de vitraux parlant, mais il y avait toujours cette espèce de magie qui semblait s’être installé dans cette pièce si magnifique. Il retira sa robe de quidditch, qu’il posa sur un petit banc, puis, il termina de se déshabiller tout en prenant sa serviette qu’il posa sur un rebord lorsqu’il entra dans le compartiment des douches. Il entra dans l’une d’elle et il se doucha sans trop de surprise quel quel soit. Ce n’est que lorsqu’il se retourna, qu’il ne put s’empêcher de sursauter comme un dément, se plaquant une main sur le cœur. Devant lui, il y avait l’attrapeur de son équipe, Guillén. Ce dernier le regardait avec une sorte d’insistance. Lorsqu’il vit le regard de Diego, il le vit rougir. Le fils d’Américo sortit du box tout en lui disant :

- Ca va, je te dérange pas trop… ?

- Désolé, Diego, je…

- Tu… ?

Ils se regardèrent quelques instants droit dans les yeux. Diego n’osait même pas baisser son regard de peur de voir que Guillén… Enfin, en pencher furieusement pour lui. Enfin, ce n’était pas tellement de la peur, mais… Comment expliquer ce qu’il pouvait ressentir ? Il n’aurait jamais pensé que Guillén soit… Et si… Et si il lui avait donné le passe, exprès pour l’y rencontrer un jour… Et si… Diego reporta son regard sur Guillén qui ne parlait pas, ne faisant rien. Ce dernier ne tentait même pas de se cacher. Il avait le regard vers ses pieds, et il semblait devenu amorphe.

- Bonsoir.

Diego se tourna, puis, alors qu’il prenait sa serviette, il sentit les mains de Guillén se posait ses épaules, puis une caresse se fit sentir le long de sa colonne vertébrale. Il ne put s’empêcher de frissonner, néanmoins, il se retourna, le bousculant tout en le regardant méchamment.

- Mais qu’est ce qui te prends ?

- Je sais pas… Je…

Diego le regarda s’avancer, ne bougeant pas d’un pouce. Il savait ce qui allait se passer. Guillén allait l’embrasser, mais pour une raison qu’il n’arriverait pas à expliquer, il ne pouvait plus bouger, son corps semblait s’être tétanique. Il n’arrivait pas à y croire. Comment Guillén pouvait il… Il avait un an de plus que lui… Que Diego et il… Etait ce parce qu’il était plus grand et plus fort ? Non, Diego devait avoir la même constitution physique que ce dernier, mais lorsqu’il sentit la main gauche de Guillén se posait sur son torse, et qu’il sentit la main droite se loger sur sa nuque, passant dans ses cheveux, il se laissa faire, et il sentit les lèvres de Guillén se posait sur les siennes. Diego ne bougeait plus… Il se laissa faire totalement. Une sensation de chaleur se fit sentir au niveau du bas de son ventre pour le prendre doucement. Guillén recula légèrement. Diego réouvrit les yeux doucement, sentant les lèvres de Guillén se décollait des siennes.

- Pourquoi Guillén ?

- Je sais pas… Je te jure… J’ai cette envie de… De toi.

- Mais… Et Eileen ?

- Je sais… C’est pour ça que je comprends pas… Je l’aime à mourir et… Y a toi…

- J’arrive pas à comprendre ce que tu peux me trouver. Je… Puis, j’aime Taylor…

Guillén l’embrassa à nouveau, entrouvrant doucement ses lèvres. Diego se laissa à nouveau faire et lorsqu’il sentit la langue de son capitaine d’équipe dans sa bouche, il ne put s’empêcher d’avoir un frisson de dégoût avant de se laisser donner au jeu. Il leva doucement sa main, pour la poser sur le torse de Guillén, avant de passer son autre main dans les cheveux de Guillén, remontant l’autre au même niveau tout en faisant durer le baiser. C’était une sensation étranger que ce dernier ressentait. Il n’avait pas particulièrement envie. Mais quelque chose lui disait de le faire, de l’embrasser… Guillén posa ses deux mains sur le torse de Diego, le plaquant contre le mur, le reculant ainsi. Diego le regarda, interloqué. A quoi jouait il ? Etait ce une connerie ? Une blague ? Il jeta un regard en dessous de la taille de Guillén, et il ne put constater qu’une chose. C’était que ce dernier n’était visiblement pas entrain de mentir. Il le vit s’approcher de lui, sentant l’une de ses mains descendre le long de son torse, l’effleurant comme lui, il avait effleuré le tronc avec tendresse de Taylor, puis, il sentit sa main sur son instrument qui se dressa doucement effleurant celui de Guillén par la même occasion. Il eut un léger frisson, puis, il sentit ce dernier le lui caresser doucement tout en lui mettant son autre main dans ses cheveux pour l’embrasser avec passion. Diego était comme subjugué. Ca allait trop loin pour lui… Il tourna la tête violemment vers la gauche, cessant le baiser de Guillén, qui stoppa ses caresses par la même occasion, posant ses mains sur le bassin de Diego qu’il rapprocha près du sien, leur bijou de famille s’entrechoquant. Guillén leva l’une de ses mains, la posa sur le menton de Diego pour lui tourner à nouveau la tête pour le regarder droit dans les yeux. Diego s’aperçut que les yeux de son capitaine de Quidditch était d’un vert intense… Il soutint son regard, tandis que Guillén disait :

- Qu’est ce qui ne va pas ?

- Je sais pas… Je… Je comprends pas pourquoi je…

- Tu te demandes si tu es gay ?

- Oué, en gros…

- Tu ne l’es pas.

Coupa Guillén, un sourire aux lèvres.

- Alors pourquoi je… Pourquoi j’ai le barreau ?

- J’ai juste excité tes hormones. C’est tout.

- Ca revient à dire que je le suis.

- Est ce que je le suis ?

- Visiblement, oui.

- Non, je suis juste bi.

- Donc ?

- A toi de voir…

- C’est répugnant…

- Je vois ce que tu veux dire…Tu n’as qu’à être ce que j’ai besoin…

Diego lui lança un regard surpris, déglutissant péniblement.

- Tu entends quoi parce que « j’ai besoin » ?

- De ça…

Lui fit en souriant tout en lui caressant son instrument. Diego sentit une contraction se faire au niveau de celui ci.

Ca peut être un jeu… Notre jeu…

- Notre jeu ?

- Oui… Tu ne fais que ce que tu as envie… Si tu ne veux rien faire, laisse moi abuser de toi…

- C’est déguelasse ! Chui pas un trou !

Répliqua Diego, dégoûté, une envie de vomir se faisant sentir.

- Rien n’y rentrera. Je parle juste de ça…

La main de Guillén sur son instrument du plaisir exerça une certaine caresse tout en reproduisant le même geste que Diego exerçait lors du va et vient qu’il faisait en compagnie de Taylor. Diego ne put s’empêcher de laisser échapper un soupir de plaisir tandis que Guillén vint déposer ses lèvres pour l’embrasser à nouveau avec plus de fougue à laquelle Diego répondit cette fois. Autant le prendre pour un jeu, puis, il n’avait rien à faire si ce n’est lui prêter ses bijoux de famille. Diego eut un léger sourire que Guillén sentit lorsque ce dernier retira sa main de son sexe pour lui prendre sa main et commencer à l’embrasser dans le cou. Le fils de Sanchez se laissa faire tandis que Guillén descendait doucement le long de son torse, après qu’il est porté la main de Diego sur son propre instrument pour que ce dernier ne l’effleure. Au moment où Guillén arriva en dessous de la taille et qu’il sentit ce dernier lui lâchait sa main pour prendre son instrument, il comprit ce qui allait se passer et lorsqu’il sentit les lèvres se fermaient, et l’acte se faire, Diego eut un soupir de plaisir, qui finit de dresser son appareil dans la bouche de Guillén au contact de sa langue.

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CHAPITRE III : THE END OF BEGINNING

En l’espace d’un an, Diego avait énormément changé. C’était devenu un bel homme, auquel les filles attachaient beaucoup d’importances à son regard. Il devenait un excellent joueur, et beaucoup d’entres elles, le voyaient comme un trophée, ce qui ne cessait de l’amuser. D’autant plus que cela enrageait fortement Taylor avec qui il était toujours. Son amour pour elle n’avait cessé d’aller en grandissant, mais ce n’était pas que pour elle, mais également pour le frère de cette dernière : Guillén. Il avait conservé cette liaison secrète, connue que de eux deux. Diego et Guillén avaient conservé ce jeu, du moins, c’était ainsi que le voyait Diego. Il s’était longtemps posé la question : « Suis je un salop ? ». A cet question, il avait ajouté « Peut être un gay refoulé ? Mais tellement refoulé qu’il ne voit que par Taylor ? » et « Si jamais, on l’apprend qu’est ce que ça va devenir entre Taylor et moi ? ». Il avait trouvé la réponse aux deux premières, et non, il n’était pas un gay refoulé. Il se voyait plutôt comme un pervers qui adorait se faire tailler une pipe après un entraînement de Quidditch, par le frère de Taylor, mais également par son capitaine de quidditch qui était la seule et même personne. C’était résumé un peu trashement, mais il s’était rendu compte qu’il avait quand même sentit des émotions naître en lui pour Guillén. C’était des sentiments très ambiguë, et il lui était arrivé de jalouser un des copains de ce dernier sans pour autant ressentir quelque chose d’aussi fort qu’avec Taylor. Lui même ne comprenait pas cette relation, et jamais, il n’était allé voir un autre garçon. Tout bonnement parce que cela ne l’intéressait pas, mais surtout parce qu’il ne voulait pas que cela cesse d’être un jeu. C’était un truc un peu spécial qu’il y avait entre lui et Guillén et pour rien au monde, il ne voudrait le changer. C’était un compagnon de jeu. Néanmoins, il n’avait jamais rien tenté. Et Guillén le savait.

- Hey, Diego !

Diego, qui était allongé sur son lit, pensant aux deux personnes à qui il tenait le plus en dehors des membres de sa propre famille, leva la tête de ses bras qu’il avait replié derrière lui, pour s’en servir de coussin. Il observa Kilàn avec un air interrogateur, et ce dernier lui répondit, tout en entrant complètement dans le dortoir.

- J’voulais te demander un truc…

- Ouep ?

- J’ai l’impression que Guillén en pince pour toi… C’est vrai ?

Diego écarquilla grandement ses yeux. Son visage exprimé une telle surprise que c’en était sincère. Dans sa tête, il ne put s’empêcher de se dire : « Et merde ! ». Néanmoins, Kilàn semblait apprécier cette élan de surprise des plus totales. Ce dernier s’asseya sur le rebords du lit de Diego tandis que ce dernier faisait de même pour commencer à lasser ses converses qu’il venait de mettre.

- Non, parce que Seda a balancé ça durant le repas de midi à la table des Noneway… Et depuis, bah… Tout le monde a pensé que c’était une connerie… Tu aurais vu la réaction de Taylor… Elle a éclaté d’un rire si communicatif que les profs en ont même rigolé.

Ce dernier souriait. Visiblement, ça le faisait sourire. Diego aimait beaucoup Kilàn, c’était son meilleur ami à Salem depuis près de 6 ans. Mise à part ce qu’il se passait entre lui et Guillén, il ne lui cachait rien d’autre. Diego ne put s’empêcher de sourire. Taylor était parfaite. Néanmoins, à travers ce sourire, bien qu’invisible sur son visage, et physiquement, il eut un pincement au cœur. Ce fut la première fois qu’il se rendit compte de ce qu’il faisait réellement envers sa petite amie. Même si dans sa tête, jusqu’à maintenant, il ne la trompait pas puisqu’à part quelques fellations que lui faisait Guillén, en échange de quelques caresses histoire de le rendre fou par simple jeu, il venait de prendre conscience de la douleur que cela pourrait causer envers son cœur d’ange, comme il l’appelait. Toujours en conservant ce petit sourire qu’il arrivait à faire passer comme si il trouvait la chose comique, Diego posa une question en sous entendu, comme pour éviter d’attirer les soupçons sur la vérité concernant cette rumeur.

- Y en a, ils ne savent plus quoi inventé lorsqu’ils sont jaloux… Enfin, je me demande comme il a du prendre la chose…

- Il a regardé Seda droit dans les yeux, puis, il lui a demandé si il était possible à l’homme de chier rose. Tout en omettant le fait qu’il puisse y avoir des sorts, des potions, des envoûtements, et toute le bric à brac, là, Seda lui a demandé le rapport, et Guillén lui a dit : « Il y a autant de possibilité que tu chies rose, que moi, bander sur Sanchez ». Là, tout Sunshine a éclaté de rire, et les AquaSilk qui étaient avec nous pour le cours, l’ont hué.

Diego éclata de rire. Voir Seda en prendre plein la gueule… Il n’y avait rien de plus jouissif. Il se leva d’un bond, suivi de Kilàn, qui semblait ravi de pouvoir en apprendre à son ami de toujours, tandis qu'ils se dirigeait vers la Salle Commune. Diego ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il était temps à leur jeu de prendre fin. C’était pour le bien de Taylor. Guillén comprendrait. Puis ce n’était qu’un jeu. Sourire. Quel drôle de jeu, hein ?

*
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*
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- Guillén, Guillén !

- Oui…

Ce dernier se mordit la lèvre inférieur. Diego éclata de rire avant de reprendre plus sérieusement, le repoussant doucement.

- Ca n’a pas l’air de t’avoir inquiété, mais moi, oui. Et je pense qu’on devrait arrêter ce jeu avant que cela ne soit déclaré pour de bon et qu’on ne puisse rien y faire.

Guillén lui lança un regard perçant. Diego cilla. Il n’aimait pas ce genre de regard scrutateur, comme cela. Ca le mettait mal à l’aise, et il ne savait pas quoi dire, car ce qu’il venait d’avancer le toucher beaucoup à cause du faite que cela puisse énormément blesser son cœur d’Ange. Ironie du sort, c’était la sœur de Guillén. Ce dernier se passa une main dans le cou, comme si il avait du mal à avaler ce que Diego venait de dire. Ce n’est que lorsque le fils de Sanchez releva le visage vers son aîné, qu’il se décida à parler, un petit sourire en coin des lèvres.

- Je me suis toujours demandé pourquoi tu n’avais pas dis cela plutôt… J’ai l’impression que tu as beaucoup plus peur que moi que notre petit manège se découvre.

- Ouep… Mais par pour les raisons auquel tu penses. C’est plus pour ta sœur qu’autre chose. Je l’aime plus que tout et je ne veux pas la blesser pour le moins du monde. Elle est délicate et magique… Je suis amoureux d’elle, c’est tout.

Guillén eut un sourire, à nouveau. Le regard de Diego témoignait en sa faveur. Oui, il ne contredisait pas ses paroles, bien au contraire. Il les appuyait sans le vouloir. Comme si ses yeux ne cessaient de leur faire voir les souvenirs qu’il avait avec Taylor. Guillén eut un léger soupir.

- Ca devient bien finir par arriver de toute façon… Puis, ça reste dans la famille…

Diego sourit. Qu’est ce qu’il pouvait être con quand il s’y mettait. Néanmoins, il ne put s’empêcher d’avoir une pensée fugitive à l’égard de sa famille si jamais, il avait vent de ce que Diego faisait. Ses oncles… Peut être pas Dakota, mais Enrique, c’était sûr, le prendrait mal. Quoique… Peut être serait ce l’inverse ? Après tout, Enrique était beaucoup plus proche de Diego que quiconque chez les Almadovar. Et son père… Son père qu’il aime par dessus tout… Lui, son fan numéro 1. Si il apprenait cela ? Hein ? Diego cessa de sourire, la tête plongée vers le bas. Il sentit la main de Guillén lui levait le visage avec un sourire.

- C’est qu’un jeu… On s’était mis d’accord. Si tu veux qu’on arrête, alors, on arrête. Puis, c’est pour notre intérêt commun : Taylor.

- Ouep…

- Qu’est ce qu’il se passe ? Pourquoi tu…

- Je sais pas…

- Ca va ?

- Oui, oui. Vas y !

Diego lui fit un sourire. Comme à chaque fois, il parvenait à les rendre plus sincères que la nature pouvait le faire. Guillén le serra dans ses bras, Diego se laissant faire, puis, il le lâcha, ramassa sa cravate et il prit la direction de la sortie. Diego se retourna à son tour, le cœur lourd. Il sentit en lui un profond vide se créer. Il se retourna une dernière fois tandis que Guillén continuait de s’en aller. A son grand étonnement, il donna un grand coup de pied dans un tabouret, avant de retirer son caleçon pour entrer sous la douche. Ce qu’il ne fit pas. Il alla s’asseoir sur le petit banc près de la grande baignoire au centre de la pièce, mettant son visage entre ses mains. Diego aimait Taylor mais il se rendait compte à présent qu’il semblait ressentir quelques choses d’aussi fort pour Guillén. Il se sentait mal, impur, souillé. Il ne savait pas pourquoi il ressentait de tel chose… Peut être cette emprunte qu’avait laissé sa famille… Mais il se refusait de l’aimer, tant est si bien qu’il était partagé entre son envie de le voir partir et de cesser ce « jeu » mais aussi de le voir partir justement… Et il était énervé du faite qu’il soit partagé et que son cœur balance pour la deuxième option… Diego savait que maintenant, c’était fini, et que même, si un poids se levait de son cœur, lui ôtant ce lourd, mais si paisible secret, il n’aurait plus besoin de mentir à Taylor lorsqu’il traînait avant de rentrer des entraînements.

Diego eut un sursaut lorsqu’il sentit une main se posait sur l’une des siennes. Instinctivement, il leva le regard. Guillén se trouvait devant lui, le visage épris par un profond chagrin. Diego, grâce aux jeux de lumière de la pièce, voyait que ce dernier avait pleuré. Que lui aussi ne pouvait se résoudre à partir comme cela. Guillén se posa à côté de lui, retirant à nouveau sa cravate, tout en passant un bras autours des épaules de Diego, posant son autre main sur son bras gauche. Il posa sa tête sur l’épaule de Diego, qui posa sa tête contre la sienne. Ils restèrent quelques minutes comme cela, ne se disant rien, profitant de ce moment de répit. Puis, Guillén posa sa main le long de la cuisse de Diego avant de retirer sa tête lorsque Diego eut retiré la sienne. Guillén le regarda longuement, puis, il se leva, retirant sa chemise, dégrafant son pantalon. Diego leva ses mains vers lui, lui retirant le pantalon et le boxer. Guillén s’agenouilla, regardant Diego droit dans les yeux, un léger sourire aux lèvres. Tout en levant sa main pour lui caresser la joue, Guillén rompit le silence.

- On peut au moins se dire « Adieu »…

Pour toute réponse, Diego déposa ses lèvres sur celle de Guillén, tandis que ce dernier vient le prendre dans ses bras, avant de la plaquer contre la paroi du mur. Il se releva légèrement pour l’embrasser dans le cou, puis, répétant le même ménage que la première fois, prenant son temps comme cette première fois. Diego sentit ses tripes se tordre de plaisir. Il semblait accepter peut être pour la première fois, sa « bisexualité », se laissant aller, caressant doucement le torse de Guillén, sachant que cette fois, ils prendraient tout leur temps, tanpis pour les rumeurs… Il sentit la langue de Guillén lui lécher l’un de ses seins avec délectation, le faisant frissonner de plaisir… Ce dernier continuait sa descente le long de son torse, lui arrachant un léger frisson de plaisir intense. Diego avait la tête contre le mur, se laissant faire, sentant son instrument de plaisir se durcir jusqu’à ce qu’il sente la langue de ce dernier dessus, avant de déposer un baiser, puis d’entamer ce geste si répété… Faisant partit de leur jeu. Leur jeu cachait de tous… Diego sentait la langue de Guillén sur ses bijoux de famille et il ne pouvait s’empêcher de se délecter de ce moment où il ne pensait plus à rien sinon à eux… Chaque mouvement, c’était comme.. Pas de mot pour ressentir ce que Guillén lui faisait… Il ferma les yeux doucement, voulant profiter un maximum, ne voulant lâcher aucun moment de plaisir. Le plaisir montait en lui, le rendant brûlant de passion et de plaisir… Il ne put s’empêcher de gonfler son torse lorsqu’il sentit ce plaisir qui montait jaillir de son instrument au moment où Guillén retirait ses lèvres pour se lever au moment où les secrétions sortaient. Diego sentit les lèvres de Guillén se posait sur les siennes, puis, il l’attira vers lui, avant de l’allonger le long du banc de pierre et de s’allonger contre lui, tout en continuant de l’embrasser avec passion. Le banc semblait s’être agrandi, tandis qu’ils continuaient leur jeu intense… Alors qu’il cherchait la langue de Guillén avec la sienne, il faisait promener sa min le long du torse de son partenaire de jeu… Avant de trouver ce qu’il cherchait, le saisissant doucement, entamant ce va et vient délicatement tout en continuant de l’embrasser avec une envie totale de posséder Guillén.

L’envie et le désir peuvent laisser place à l’amour, c’était ce que Diego avait ressentit lorsqu’il avait posé sa tête sur Guillén, laissant un moment de silence encore à cette intimité entre ces deux personnes pour qui, il n’était plus question de se voir. Il se sentait triste, et malheureux, mais la vie en était ainsi. Il aimait Taylor plus que tout, et il préférait donc, laisser tomber, à grand déchirement cette chose qu’il ressentait pour un jeune homme alors que tout ne devait être que « jeu ». Ils se l’étaient en quelque sorte promis avant cette première fois auquel Diego n’avait jamais pensé… La main de Guillén dans son dos, qui ne cessait de le lui caresser doucement, il sentit ce dernier faire mine de se relever. Diego se leva, pour s’asseoir à côté de lui. Ils se regardèrent longuement droit dans les yeux, puis, Guillén parla :

-

C’est la fin…

- Je sais…

Diego eut un léger sourire, mais en son fort intérieur, il ne pouvait s’empêcher de ressentir de la douleur. C’était étrange… Au moment où il était prêt à « assumer » en quelques sortes, quitte à se faire déshérité, il devait y mettre fin… Et le pire, c’était que c’était lui qui avait demandé, Guillén avait suivi, respectant ses choix. Il baissa le regard, laissant tomber sa tête contre son torse, les yeux rivés vers le sol. Il sentit la main de Guillén, encore une fois, dans son dos, lui caressant délicatement le bas des reins, puis, il se leva. A ce moment là, Diego se leva à son tour, lui prenant la main. Il le regarda pendant quelques secondes qui parurent des heures avant de rebaisser son regard et de murmurer tout bas.

-

Je voulais te dire… J’crois que j’ai dépassé les limites du jeu…

- Pourquoi ?

- Parce que je t’aime…

Diego n’avait pas relevé le regard. Il n’avait pas osé. Il… Non, finalement, il n’assumait pas. Il se défilait devant ses sentiments. Guillén n’avait pas réfléchi, Diego n’avait pas osé poser ses yeux sur lui. Il sentit la main de Guillén se détachait de la sienne, lui procurant un sentiment de douleur, avant de ressentir cette dernière sur son menton lui relevant la tête. Diego le vit. Ce dernier pleurait silencieusement, il ne l’avait même pas entendu. Il se mordit la lèvre, mais Guillén l’attira contre lui, le serrant dans ses bras, rapprochant leur deux corps jusqu’à ce qu’il se touche. Diego ferma les yeux doucement.

- Moi aussi, Diego… Moi aussi…

-
-
CHAPITRE III : A THOUSAND WORDS TO SAY GOODBYE

- BOUGE !

- KILAN !

- J'ARRIVE ! BOUFFE CA ! CONNARD !

Kilan frappa de toutes ses forces dans le cognard à l'aide de sa batte en direction de l'attrapeur de Noneway. Ce dernier se le prit en pleine gueule. Putain, Diego ne comprenait plus rien. Pourquoi Guillèn n'arrivait pas à piloter son balai aujourd'hui ? Ce dernier semblait tendu, et son balai n'arrangeait rien. On avait l'impression qu'il avait subit un sort de ralentissement permanent. Comme si on avait divisé ses possibilités par deux. L'attrapeur de Noneway tomba au sol, dans un fracas de bruits d'os cassé, alors que Kilan reprenait sa position sur son balai. Ce dernier avait faillit sauter du balai pour pouvoir sauver la mise à Guillen qui allait se le prendre en pleine tête. Diego le vit murmurer tout en effleurant du bout des doigts le manche de son balai. Diego se mordit la lèvre. Il... Ca lui rappelait cette façon de... Son torse... Il ferma doucement les yeux, revoyant, revivant cette scène, ce moment d'intimité, cette adieu... Ses caresses le long de son torse pour se finir sur son pénis avant qu'il ne vienne le lui caresser avec sa langue. Il ferma les yeux. Non, arrête. Luo lui passa à côté, lui donnant un coup dans l'épaule. C'était le signal.

Diego ouvrit ses yeux, les posant sur Guillén qui lui renvoya un regard adoucit, tandis qu'il lui murmurait les mots : "Je t'aime, Diego !" Le jeune Sanchez serra ses dents sous la douleur de ses mots. Ils ne devaient plus se toucher, s'embrasser, s'approcher. Il y avait Taylor, c'est vrai. Mais même là, ce n'était plus pareil. Elle semblait plus ou moins enclin à le tester sur son amour en ce moment, et ce n'était pas du tout dans les envies de Diego qui, ressentait un profond manque. Il tourna sa tête en direction de Luo qui s'était mit à filer, puis, Diego accélera d'un coup, se mettant légèrement en retrait. Ce fut à Winchester d'arriver par le côté gauche, et le poursuiveur de Noneway, qui s'apprêtait à esquiver Luo, se vit perdre le souaffle sous un rapide coup de pied dans ce dernier de Winchester. Le souaffle atterit dans les mains de Luo, et là, ils se mirent en formation faucon. En V, ils accélèrerènt avec une rapidité, sa faisant des passes avec une précision et une dextérité énorme. L'équipe de Noneway avait du mal à suivre. Les cognards ne les touchaient pas.

-

DIEGO !

Diego l'intercepta. Il lui fit un clin d'oeil, avant de se lever en chandelle, suivit de près par Winchester, et d'un coup, il lâcha de son balai tombant en direction du sol. Il y avait son père dans les tribunes. Il y avait des représentants dans les tribunes du ministère des jeux sorciers. Et surtout, c'était la finale. Si il voulait se faire repéré, lui comme les autres, c'était maintenant. La foule se mit à crirer, tandis qu'un joueur de Noneway, qui les avait suivi le regarda tomber avec la plus grande des surprises. Diego lui fit un sourire, puis, il regarda ses pieds, le manche de Balai de Luo. Ce dernier s'inclina violemment vers l'avant, puis, Luo sauta à nouveau sur la queue de son balai propulsant Diego qui se courba en avant pour foncer à travers le cerceau d'argent gauche. De l'autre côté, Winchester l'attendait. Diego passa à côté du cerceau d'argent après y avoir inséré le souaffle. Winchester le rattrapa difficilement, mais il avait le sourire. Diego ne put s'empêcher de laisser échapper un cri de joie. Il l'avait réussi. La foule se mit à hurler de joie et d'admiration. Diego reprit son balai en main, le chevauchant, il vit le regard de son père qui avait un air d'intense stupéfaction géniale. Diego se sentit rougir.

-

ET ENCORE UN TIRE REUSSI DE SANCHEZ !!! MARCHERAIT IL SUR LES EMPRUNTES DE SON PERE ? ON SE LE DEMANDE !!

[...]Le Quidditch était un sport particulièrement excellent et violent. Au fur et à mesure du jeu, Diego avait remarqué que le jeux des Noneway devenait particulièrement aggressif et violent. La preuve en était là : Son arcade sourcillière gauche était en sang, et il ne cessait de se passer une main dessus lorsque la douleur lui était insupportable, surtout lorsqu'il était immobile. A plusieurs moments, il avait du faire des écarts pour éviter des collisions ou des rouleaux du paresseux. De temps en temps, un des joueurs des deux équipes manquaient de tombé aussitôt rattraper ou aider par un autre joueur... Seulement...

-

Tu vois, ton petit ami, il va morfler...

-

Quoi ?

-

Je l'ai vu te tripoté et te sucer dans les douches des préfets... T'y prenais du plaisir, hein, pédé ?

Diego sentit la rage lui prendre son coeur. Son regard se durcit violemment, puis, il lui répondit, sûr de ne pas être entendu.

-

Tu marrones parce que tu es un gay refoulé ?

-

C'est toi qui dit ça, alors que tu te caches ?

-

Si tu veux, j'te la mettrais dans ton cul juste après, comme ça tu seras content, et tu pourras jouir et épanouir ta vie sexuelle de gros frustré, Connard !

-

DIEGO ATTENTION !

Diego se coucha le long du balai, avant de prendre un peu d'altitude, tandis que Seda explosait de rire. Ce dernier leva sa batte et il frappa de la force de ses deux bras renvoyant le cognard vers Guillén qui ne le vit pas arriver. La suite se fit comme dans un film au ralentit. Diego écarquilla ses yeux comme des soucoupes, terrifié, tandis que Guillén tomba du balai avec vitesse, comme assomé par le coup. Ne réfléchissant pas une seule seconde, il se pencha légèrement sur son balai volant, et il donna toute l'accélération possible. Suelement lorsqu'il parvint à lui attraper le bras, ce dernier fut comme accroché vers l'arrière si vous voyez ce que je veux dire, et le balai fit une embarder qui le fit tomber de son balai, ne se rattrapant du bout des doigts. Diego regarda au niveau de son genou. Guillén leva doucement la tête et il lui dit :

-

Lâche... Tu vas tomber avec moi, sinon.

-

T'es fou !! Il y a plus de 30 mètres !? !

-

Lâche, Diego.

Diego se mit à pleurer comme un con. Il y avait beau avoir du bruit autours d'eux, ce fut comme tout s'était arrêté. Les autres joueurs semblaient vouloir approché, mais impossible. Il n'y aavit plus que Diego et Guillen. Les larmes coulaient le long de ses joues, se perdant dans sa robe, ou tombant sur le front de Guillèn qui lui sourirait comme résigné, tandis que leur main commençait à glisser l'une contre l'autre.

-

Lâche, s'il te plaît... Vis...

-

Pas sans toi...

-

Diego... Lâche...

-

Je peux pas...

-

Tu es entrain de lâcher, Diego... Sauve ta vie.

-

Je t'aime, Guillèn.

De son propre chef, il lâcha... Le balai. Dans leur chute, ils tombèrent. Ce fut comme si cette dernière semblait se faire au ralentir. Diego vit le visage de Guillèn qui semblait lui murmurer : je t'aime, puis, Diego ferma les yeux, et plus rien...

-
-

CHAPITRE IV : GOOD BYE AMERICA ! HELLO ENGLAND !

-

Je veux qu'il soit viré. Seda n'est pas un joueur fair play ! Il est où le Quidditch là dedans, hein ?

-

Américo, laissse, c'est bon.

-

Toi, tu la fermes ! C'est moi qui parle ! Je suis quand même joueur depuis près de 20 ans !

-

Il est justement temps de vous mettre à la page, Mr Sanchez.

-

AMERICO !

Il eut un bruit de chaise repoussé, puis une autre qui tomba, suivit de bruits sourds au sol. Diego n'avait pas la force d'ouvrir les yeux, il avait mal de partout. Sa tête lui donnait cette impression qu'elle allait éclater d'une minute à l'autre. Et le bruit qu'il faisait n'arranger pas les choses. Diego tenta de les ouvrir mais rien du tout. Impossible, elle était comme close. Il ne parvint même pas à ouvrir ses lèvres, non. Rien. Sa mère venait de se lever d'un trait. Oui, il avait reconnu cette effluve de parfum qui était venu lui chatouiller ses narines.

-

Amé... Américo ! Putain !

Il semblait être parvenu à le séparer du père de Seda. Sa haine était palpable, et elle n'était pas difficile à reconnaître. Diego parvint à entrouvrir ses yeux. Son père était défiguré par la haine. C'était dur à voir. Ce dernier ne semblait pas se contrôler, tant bien même le fat que Talia soit sur lui, tentant de le calmer. Le père de Seda était de l'autre côté, se rhabillant du mieux qu'il pouvait. A ses côtés, le Directeur de Salem accompagné de deux ou trois professeurs dont le directeur de la maison de Diego. Connard d'Aristocrate, pensa Diego. Il voulut appeler son père, mais toujours rien. Il semblait comme anesthésié. C'était un drôle de sentiment, il fallait le dire.

-

Si... Si vous n'êtes pas content, vous avez qu'à dégager de ce pays, vous n'êtes pas chez vous ici !

-

Monsieur, vous vous emportez vite en besogne... Les états unis d'Amér...

-

A part nous pomper notre fric vous n'êtes bon qu'à rien !

Américo renifla, puis, il lui cracha un bon molard qu'il attérit en plein sur son nez dégoulinant sur ses lèvres. Jolie tire avait pensé Diego, en regardant la scène se déroulait devant lui. Le père de Seda s'appretait à lui sauter dessus lorsque ce dernier reçut la pointe de la baguette de Talia entre les côtes. Cette dernière avait un air qui ne présageait rien de bon, sinon de tous se mettre à couvert. Elle se mit à parler d'une manière cassante, et particulièrement dur. Une haine, celle d'Américo peut être, semblait la possédait.

-

Vous êtes particulièrement barbant, Mr Abercombie. Vous vous croyez ici chez vous, alors que vos origines sont anglaises. Vous n'êtes qu'un Aristocrate ce qui me pousse à dire que vous n'avez aucun mérite de toute votre fortune sinon, celle d'être né. De plus, vous vous permettez des choses qu'il vaudrait mieux éviter lorsque l'on est dans VOTRE situation. Votre fils a tué le jeune Guillèn et a salement amoché mon fils. Je seriais vous, je me chercherais un bon avocat, car même si nous sommes hispaniques, les parents de Guillèn sont de parfaits américains. Vous allez en prendre pour votre grade. C'est tout ce que j'avais à dire.

Lorsque Diego entendit le nom de Guillèn, il eut un profond frisson qui secoua tout son corps endoloris. Mais lorsqu'il comprit qu'il était mort, il ferma les yeux avec douleur, une larme coulant le long de son visage. Guillèn était mort... Pas lui. Il se sentait chanceux, mais terriblement dégouté de la vie. Il voulait mourrir ! Il voulait suivre Guillèn car il s'y était attaché énormément, mais rien. Il était resté en vie... Sa bonne étoile l'ayant sauvée contre son grès. Les larmes coulaient le long de son visage. Il eut un reniflement qui attira le regard de toute l'assemblée. Américo et Talia se précipitèrent sur leur fils. Au bout de quelques minutes, après que son père lui ait déposé un baiser sur son front et que Talia lui ait caressé doucement la joue, il s'endormit pour ne se réveiller que 4 jours plus tard. L'enterrement de Guillèn était passé. Il avait raté ça.

UC.