A consommer avec Modération [Libre 1er post Yuki]

ENRIQUE- William... En la ramenant chez toi ?

Euh....Woé !!! Bon ok ok !!! Il avait merder !! Pas besoin de lui rappeller où d'interprêter ça !!! Il le savait trés bien !!! Mais bon il avait pas réfléchit !!! Pour une fois !!! Bin oui d'habitude William réfléchit T-O-U-J-O-U-R-S avant d'agir !!! C'est pas du tout son genre de se foutre royalement dans la merde sans s'en rendre compte !!!Bon en tout cas c'est pas de sa faute à lui s'il tient autant à Miss Youki !!! Il allait pas la laisser crever au véritaserum quand même ???? Bin... non !!!

IRRISISTIBLE - Ta raison c'était peut-être la meilleure des idées mais... mais... elle était en danger.

Elle était en danger !!!!! Ele était en danger !!! Woé mais bien sûr !!!! Comme si avec une escuse pareille tu allait arrêter de culpabiliser !!!! Faut pas rêver !!! C'est pas convainquant !!!!

ENRIQUE -Tu sais, Will... Depuis que Dakota est devenu Auror, je ne l'ai jamais vu autant méfiant

Woé !!! C'est vrai !!! Dac-Au-Dac est devenu plutôt méfiant !!! Mais ça se comprend !!!! Tout le monde veut butter les Aurors !!!! Les mangemorts les premiers... !!! Lui le premiers !!! Car c'est un Auror qui à tué son père !!!!

ENRIQUE - Si il s'est énervé, c'est que tu lui as laissé de quoi nourir ses soupçons, et le fait d'avoir trouvé Yuki, ici, dans une position que je ne connais pas,

Ah non non non !!! Là ya erreur sur la personne !!! C'est pas lui il a rien fait !!! La position de Miss Youpi était tout à fait honnorable !!!! Pas la peine de se faire des idées bande de pervers !!! Bon ok quand il avait 17ans il a coucher avec Miss Ex-De-Dakota !!! Mais maintenat c'est du passé tout ça !!!

ENRIQUE - ....blabla....suicide social.

Suicide social ??? Suicide social ??? Traduction !!! As pas tout pigé là !!! Attendez !!! Blabla ??? Bin oui il est gentil Rikiki et Will l'adore mais là franchement il parle trop !!! Puis de toute façon c'est pas nouveau !!! Will a toujours préféré les phrases courtes !!!!

ENRIQUE - ..... blabla.... un mal de chien.... blabla ... à aller s'enfermer dans sa chambre pour chialer sans que personne ne le soupçone de tel chose.

Hein ??? Dac-Au-Dac pleuré ???? Dakota ???? Dakota ??? SON Dakota ??? Celui qui ne montre pas à ses amis a quel point il les aiment ???? Pleuré ???? Waw !!! William en été chamboulé !!! L'halu total !!! Savoir qu'il arrivait à Mr Mexiquain de pleuré c'était un peu comme quand Will avait entendu son père lui dire je t'aime !!! Innimaginable !!! Mais tellement touchant !!! Respect total et profond pourDakota !!!!

Splach !!! Ouille sa devient grave !!! Qu'est-ce qui lui arrive à Mr La-Force-Tranquille ???? Pourquoi ses yeux ont changer de couleurs ??? Flippant !!! Qu'est-ce que c'est que ce bordel ???? Youhou Enrique !!! Youhou !!! Will secoue sa main devant le visage de l'hispanique !!! Youhou !!! Pfff !!! Rien !!!! Nada !!! Ah bin d'accord !!! Mr Yeux-Noir est complêtement chouter !!! A croire que la drogue c'est un truc de famille !!! Bon qu'est-ce qu'il fait ??? Bin le mieux c'est d'attendre que Mr Drogué arrête de planer !!! Ah voilà !!!! C'est yeux redevienne normal !!! C'est mieux !!! Will le regarde l'air blazer !!! Blazer ??? Bin oui quoi ça fait chier !!!! Dac-Au-Dac qui se ruine avec la drogue et maintenant lui !!!!

IRRISISTIBLE - Depuis quand tu en prend ???

Parle a mon cul ma tête est malade !!!! Will aurait parlé à un arbre ça aurait était pareil !!! Quoi que non !!! Un arbre avait quand même plus de vocabulaire !!!!! Bref Mr Sourd-Et-Muet disait toujours quedal !!! Pire il sort des espèces de machin bizaroides !!!

ENRIQUE - Mitigé... 50 % de chance... Qu'est ce que ça veut dire ?

Ah bin c'est une bonne question tiens !!!! Qu'est-ce que ça veut dire ?????

ENRIQUE - Donne moi ta main, Will. Je vais tester un truc.

Hein ??? Quoi ??? Comment ?? Donner sa main ??? Pourquoi faire ??? Tester quoi ??? Pas tout suivis là !!! Oh et puis merde !!! Si ça peut lui faire plaisir pourquoi pas !!! Aller Slayers donne ta main !!! Voilà c'est fait !!! Attendez !!!!

Mr Qui-Donne-Des-Ordres-Tout-A-Coup a dit Will ???? Will !!! Deuxième fois que Mr Donne-Moi-Ta-Main l'appelle Will !!! Waw !!! Sa fait vraiment bizarre !!! Mais faut bien qu'il finisse par s'y habituer !!! Puis il aime bien !!! C'est sympa !!!

Asphodèle ne pouvait se décider à rien. Elle était montée pour quoi au juste? Dormir, elle en avait besoin mais elle n'y arriverait pas. Elle voulait bouger de la, sortir mais elle n'arriver tout simplement pas à se décider. Elle ne bougeait pas d'un pouce. Elle était venue pour pouvoir respirer. C'est tout.

Elle ignorait combien de temps elle était resté là à cogiter, mais d'un seul coup il lui sembla entendre Enrique. Sans réfléchir, elle redescendit illico, en même temps qu'elle entendit un autre bruit. Elle se sentait comme le jour où Elliot avait été malade et que le médecin (un incompétent d'ailleurs) avait émit l'hypothèse d'une dragoncelle.

Elle stoppa en bas de l'escalier. Se n'était pas son genre de se précipiter vers quelqu'un mais elle ne s'en cacha pas. Elle stoppa simplement parce que voir son meilleur ami la mine déconfite alors que deux secondes avant il était radieux, lui fit un choc.

Elle accrocha le regard d'Enrique de ses deux amethystes comme si elle avait eu un quelconque pouvoir. Puis s'approcha doucement. Pas une larme. Mais il semblait bouleversé.
Asphodèle jeta un regard à Will puis s'assit près d'Enrique. Elle sera sa main doucement dans une des siennes:

LILY-Hey...qu'est ce qu'il y a?

Sa voix était étrangement douce. Elle le prit doucement à la nuque sans trop savoir d'où lui sortait se reflexe. Quelque chose la poussait à le faire comme si elle avait été certaine que ça l'apaiserait ou que ça pouvait lui redonner des forces.
Elle attendait qu'il réponde ou qu'il se remette doucement. Mais elle ne le laisserait pas seul à ce moment. Hors de question. Elle ne pouvait tout simplement pas tant qu'elle serait inquiéte.

ENRIQUE- Lily... Il renifla, avant de relever son visage vers elle, les yeux rougis et gonlés, les larmes coulant sur ses joues. Pourquoi je suis comme ça ? Hein ? pourquoi ?

Il plongea son visage dans ses mains et Asphodèle sentit son coeur se briser de le voir dans une telle détresse. Et dire qu'il devait garder ça en lui depuis si longtemps. Asphodèle se maudit un instant d'avoir cru à son truc de l'homme inébranlable. Bien sûr elle savait ses souffrances mais jamais elle n'aurait cru, si on lui avait dit, qu'elle le verrait un jour dans un tel état.
Elle se mis à genoux devant lui, prit doucement ses mains. Puis déposant un baiser sur son front, elle essuya ses larmes, passa ses bras autour de lui, lui offrant le réconfort de son étreinte.

Un instant elle sentit toute sa détresse comme dans un instant de communion parfaite. Elle aurait cru pouvoir toucher du bout des doigts le fil de ses pensées. Si tourmentées. Elle lisait dans son coeur qui se déchirait à chaque battement.
Elle le serra plus fort, sa main toujours sur la nuque d'Enrique pour le maintenir contre sa gorge. Il avait le droit de pleurer, il n'y avait pas de honte à avoir elle voulait qu'il se sente libre de le faire dans ses bras.

LILY-Enrique...Enrique, ça va aller. Je suis là. Ecoutes moi. Enrique tu as trop de pression sur toi, tu dois apprendre à te pardonner à toi même, sinon tu vas te ronger de l'intérieur. Et ça je ne pourrais pas te le pardonner, je t'aime trop pour ça.

Jamais elle n'aurait parler comme ça à un autre, mais lui c'était son meilleur ami. Il était toujours là l'un pour l'autre, francs, sans détour. C'était comme ça. Rien n'y changerait rien. Une larme roula sur le visage de la métisse. Elle le serra plus fort encore, effrayée par la perspective de le perdre.

LILY-Je t'aime tel que tu es et c'est pareil pour ton frère, ton fils... ils t'aiment. Je sais que tu as souffert, que tu ne laisse rien passer pour toi même, mais tout ce poids sur tes épaules...Enrique...il faut que tu apprennes...il faut que tu saches, il faut que tu acceptes que parfois... tu n'es pas invincible. Personne ne l'est, personne ne te demande de l'être. Tu ne peux pas. Tu as le droit d'être faillible, d'être impuissant parfois. Ca ne fera pas de toi un homme moins fort. Au contraire.

Il en avait fallu pour qu'Asphodèle en arrive là. Elle voulait qu'Enrique la suive sur ce chemin. Qu'il puisse se renforcer. Il n'y était pour rien dans la plupart des choses qu'il se reprochait. C'était le fait de choses qui les dépassaient tous les deux. Elle ne pourrait pas supporter de le voir se ronger ainsi. Il avait besoin d'elle, elle était là. Elle saurait jouer tous les rôles si il le fallait pour le relever...

Enrique l'entoura de ses bras comme pour la retenir mais il n'aurait jamais besoin de la retenir: elle restait de son gré, juste par amour pour lui et parce qu'il avait besoin d'elle.

ENRIQUE- Et comment ? Non seulement content de leur pourrir la vie, je vois leur destin !
LILY-Tu ne leur pourri pas la vie. Je vois ton Alvaro chaque jour en cours et ton frère et crois moi tu ne leur pourri pas la vie. Le destin marche seul, on ne peut rien contre lui. Jamais je ne pourrais comprendre ce que tu ressens Enrique mais si tu peux voir leur destin alors oui... tu dois souffrir.

Elle le serra encore un peu plus. C'était presque comme si ils allaient fusionner. Asphodèle ressentait tout ce qu'il ressentait, sans ce l'expliquer,elle vivait une espèce de symbiose à la fois effrayante mais fusionnelle. Elle reprit.

LILY-C'est ton fardeau et rien, je suppose ne pourra t'en libérer. Mais ça ne change pas ce que je t'ai dit tout à l'heure. Je t'aime. Et eux aussi ils t'aiment plus que la vie. Si je pouvais réellement t'aider...

Elle soupira. Si elle pouvait elle prendrait son fardeau sur son coeur, pour elle. Elle le porterait dans ses bras à travers le désert qu'il semblait traverser chaque fois que ça lui serait trop pénible... Si elle pouvait... Mais elle se sentait s impuissante elle aussi.

ENRIQUE- Je n'ai plus le temps d'être infaillible... Trop de mal s'élève autours de nous... Mon frère a toujours été trop réceptif à la noirceur. Et maintenant qu'il a des gamins...
LILY-Entre le bien et le mal la frontière est floue. Si l'on veut se garder d'un des deux bords il faut virer pour un extrêm où l'autre... Je t'aiderai si je le peux, tu n'as pas endosser ça seul. C'est aussi mon ami...

Elle n'était pas sûr qu'il ai écouté ou entendu ce qu'elle avait dit. Il semblait si pris dans sa détresse. Doucement, ses doigts caressaient les cheveux de son meilleur ami à la base de la nuque pour le calmer.

ENRIQUE-...Puis, non ! J'ai perdu mon fils lâchement ! Il est décédé et je ne pouvais rien faire ! Je voulais faire ! Je voulais lui donner ma vie pour qu'il aille mieux ! J'ai écouté le guérisseur. Résultat des courses, j'ai du enterré mon propre gamin... Mon Cecilio... Mon fils...

Elle ne dit rien. Respectueuse de son chagrin et de son deuil, il fallait qu'il pleure pour exorciser sa douleur. Il fallait qu'il la vive une bonne fois. Et là, dans la sécurité des bras d'Asphodèle, rien de mauvais ne pouvait en résulter. Elle le gardait de faire une connerie sur un coup de tête ou une impulsion. Il était en sureté, il pouvait se libérer de ses démons.

LILY-Enrique...

Sa voix mourrut sur ses lèvres comme elle posait sa tête contre son épaule.

ENRIQUE- Si tu le pouvais, je refuserais. Quand tu te lèves le matin, et que tu te dis qu'à n'importe quel moment, tu peux voir de tel chose... Bien sûr qu'on peut y voir de belles choses... Mais elles semblent si fade... Non, je ne te le souhaite pas de pouvoir m'aider. J'écouterais Xoramen, et j'appliquerais.

Elle sourit. Il avait toujours été protecteur. Par moment elle se rebellait parce qu'avant tout elle était fière, au moins autant que lui, mais à d'autre moment, comme là par exemple, elle l'acceptait et même ça ne lui plaisait qu'il soit ainsi.
Elle ferma les yeux comme toujours lorsqu'il déposa un baiser sur sa joue. Ils avaient toujours eu cette tendresse l'un pour l'autre et elle le sentait se détendre peu à peu. Il se calmait meme si la blessure ne se refermerait pas , elle le savait.
Puis soudain, il éclata de rire et la serra contre lui, comme si quelque chose venait de chasser l'orage:

ENRIQUE- Chui con, hein ?

Sans y réfléchir, elle rit aussi et répondit:

LILY-Parce que tu crois qu'Asphodèle c'est mieux, ' puis elle prit conscience de ce qu'elle venait de faire et se redressant subitement, ' je rêve où je viens de lire dans tes pensées?!'

Ils étaient là comme deux gamins au milieu du salon. Voilà presqu'une heure qu'ils pleuraient et soudain il se mettait à rire, elle le suivait et se rendait compte qu'elle lisait dans ses pensées. Curieux...

Elle frnça légèrement les sourcils.

Spoiler:

ENRIQUE- Qu'est ce que tu as fait ?
LILY-Mais rien du tout.,' fit-elle un peu abasourdie mais elle n,e le montrait pas plus que ça.

Ca ne lui plaisait pas de ne pas avoir le contrôle d'elle même. A ses heures si elle travaillait un peu elle pouvait pratiquer la légilimencie comme tout bon sorcier qui ce respecte mais ce n'était pas son truc. Elle n'avait pas besoin de ça pour cerner les gens en plus de trouver ça d'un vulgaire à la limite du voyeurisme. Elle se rappelait avoir été une fois obligée de pénétrer l'esprit d'un de ses élèves mais même là, ça avait été fait en total respect, simplement pour lui parler sans lire ses pensées en aucune façon. En plus là c'était son meilleur ami donc elle n'en éprouvait que plus de gêne...

ENRIQUE- C'est pas ton truc de viande froide ? T'as l'heure, tu m'as dis que... LILY-C'est possible mais j'en doute, c'est trop tôt...

Elle eut un petit sourire, c'était marrant la façon dont il parlait de ça. Viande froide.

ENRIQUE-Comment tu es entré en contact avec du sang de vampire ?

LILY-Quand j'étais petite mon père me faisait étudier la théorie magique et j'étais plutôt douée même pour mon âge. A six ans je maîtrisais parfaitement les runes, à sept les bases de l'arithmancie et de l'alchimie, à neuf j'aurais pu passer mes BUSES en potion et en botanique. Mais je ne semblais avoir aucune prédisposition particulière ormis celle de pouvoir dévorer un grimoire indigeste en montrant plus d'intérêt que la plupart des gens. Nospheratov voulait faire de moi quelqu'un d'extraordinaire, quelqu'un qui soit digne de son attention, quelqu'un qui soit à sa hauteur... je le voyais souvent s'enfermer dans les cachots, toujours occupé à quelques potions ou philtre bizaroïde dont il ne parlait jamais. Un jour il me donna un elixir de puissance, il était dans une colère noire en constatant qu'il n'y avait aucun effet, j'étais terrifiée, si tu l'avais vu...

Elle marqua une pose. Elle n'avait jamais parlé de sa peur de Nospheratov avant. Et pourtant elle avait 35 ans. Etrange de voir que même à cet âge elle gardait encore quelques vieux fantôme même si aujourd'hui elle n'avait plus ces craintes infantiles.

LILY-...j'ignorais ce qu'il y avait dans cet elixir et à vrai dire je ne m'étais jamais vraiment posé la question. Je m'étais simplement habituée aux railleries de ma tante sur cette couleur bizarre qu'avaient pris mes yeux jusqu'à ce soir. J'avais des affaires du côté de la Roumanie, près de chez moi en fait. J'ai rencontré un chef de clan, un vampire, Menoch. J'avais besoin de lui pour quelque chose mais je ne me doutais pas que 25 ans plutôt Nospheratov était déjà venu le voir pour quelque chose lui aussi... D'après Menoch, Nospheratov lui aurait volé de son sang. C'est ce qu'il y avait dans l'elixir de puissance. Dans mon sang. Une quantité infime du sang de Menoch.

Elle marqua encore uune pose ce donnant le temps de la réflexion.

LILY-Tu sais comment se propage ce qu'ils appellent le don obscur? Normalement "le vampire qui engendre un mortel doit au préalable le vider de son essence et ensuite lui faire boire l'éternité à sa veine". C'est ainsi que c'est écrit dans le livre des morts. "et alors le sang du vampire se propage". Moi j'ai la chance de n'avoir jamais été au menu d'une de ces créatures que ma famille semble tant apprécier, c'est pour ça que le sang ne peut pas se propager. Mais il est là et il progresse lentement, presque imperceptiblement. En petite quantité, mais ce n'est qu'une question de temps avant que je ne me mette à emmerder Will la nuit parce que je n'aurais pas sommeil.

Qu'une question de temps avant que je ne bascule dans la nuit, avec les autres de mon espèce: les damnés.

"menoch: tu es enfin parvenue à un équilibre entre ta vie de mortelle et celle que je t'ai donné, sous peu tu franchiras la limite jusqu'à devenir comme tes frères de sang..."

Les paroles de Menoch raisonnaient encore dans sa tête, un frisson parcouru Asphodèle en y repensant. Elle avait encore le temps...et suffisament d'humour pour ne pas montrer son inquiétude.

LILY-Et moi qui me demandais pourquoi les lumières vives me donnaient la migraine.

Elle eut un de ces petits rires, et sourit à son meilleur ami.

ENRIQUE- Et la lumière du soleil, tu l'as oublié ? Vive les Aztèques bella... J'pourrais demander au padre quelques renseignements sur la peuplade de nos origines... Avec un peu de chance, ce problème pourrait être résolue. Pour le sommeil, tu m'appeles, je te fous un tampon, et c'est réglé. Quand à ton sang, j'aimerais en avoir une petite quantité pour l'étudier... Si j'arrive à cerner ta mutation, je pourrais toujours trouver un remède pour bloquer son ascension. Je sais que ça peut être faisable... Regarde pour les moustiques et le paludisme... Les chauves souris, c'est la même merde ! Ca te pompe le sang ! Doit y avoir un truc...

LILY- J'ai penser de bosser sur le tue-loup, il doit bien y avoir un moyen d'appliquer les mêmes principes au vampirisme. C'est une infection très proches de la lycanthropie. Mais pour le moment avec le peu d'expérience que j'ai réussi à faire avant de rentrer...je n'ai réussi à obtenir que la destruction des cellules seines...

ENRIQUE- J'aimerais rencontré ton daron, Lily... Ou au moins l'apercevoir...LILY-Ca il n'en est pas question.', elle avait dit ça d'un ton posé avec un petit air amusé.

Une ombre puis un sourire sur son visage. Jamais elle ne laisserait Nospheratov approcher d'Enrique. Jamais, jamais. Elle avait déjà vu ce qu'il advenait à ceux de ses amis lorsqu'ils déplaisaient...
De toute façon qu'elle le veuille ou non on cache difficilement un père comme Vlad A Nospheratov. Enrique n'aurait pas besoin de trop se fatiguer pour le trouver.

LILY-Ne cherche pas à le connaître... Il n'en vaut pas la peine, tu perdrais ton temps.

Elle se leva et donnant un petit coup de baguette, se procura tout le necessaire pour un prélévement de sang rapide. Elle se piqua et un peu de sang alla se loger directement dans une petite fiole. Elle entoura la fiole qui contenait le bel elixir incarna et jeta un sort au contenant.

LILY-Pour éviter la pénétration de la lumière, cela pourrait endommager l'échantillon. Quoique j'ai encore quelques litres d'avances si tu en as besoin.

Elle avait toujours tendance à plaisanter sur ce genre de chose, tout sauf drôle. Un humour grinçant à la Nospheratov dirait-on, quoique dans ce trait de caractère elle ressemblait bien aussi à son vrai père, Lestat.

ENRIQUE- Pas bête... Tu t'y es pris comment ?

LILY-Un simple mélange et une centrifugation sans anti coagulant. Les réactions que j'ai pu observer se font principalment au niveau des glogules blancs justement. Le virus attaque en priorité les globules polynucléaires et bloque la production d'histamine. Dans le même temps le taux de plaquettes augmente et les lymphocytes subissent une mutation accélérée avant une croissance exponentielle assez impréssionante je dois dire. ^Mais comme je te l'ai dit je n'ai pas encore eu bien le temps d'y travailler. Il doit bien y avoir un moyen de stopper la destruction des corps sains.

ENRIQUE-A la rigueur, on peut toujours réalisé un frotti sanguin... Mon sang par exemple, puis, j'ajouterais de ton sang... Ou j'irais chassé dans une crypte... Et je regarderais le comportement de tes cellules face aux miennes... Voir si cela attaque les hématies, ou les globules blancs, un peu comme le principe du Sida... Sauf qu'au lieu de les détruire, je pense qu'elle devrait s'y loger... Intéressant... Faut que je m'y adonne rapidement...

Elle aquiessa. L'idée était bonne. Et puis ils pourraient mettre les résultats de leurs expériences en commun au pire.
La conversation en vint à Nospheratov.
Elle observa Enrique avec un petit sourire en l'entendant chantonner. Il protégeait ses pensées, elle ne lui en voulait pas, et étant donné qu'elle ne contrôlait pas c'était même tout à fait normal.

ENRIQUE- Les jours de pluie, je me fais chié. Aller faire un tour en Norvège, quoi de plus passionnant ?
LILY- Comme tu voudras', elle ne pourrait rien faire pour l'en empêcher de toute façon, quand Enrique avait une idée en tête, il ne l'avait pas ..., 'mais ne l'approche pas de trop près quand même...je préférerai.

Elle n'aimait pas exprimer ses sentiments, et elle le faisait très rarement. Si elle n'insistait pas c'était qu'elle savait que c'était inutile mais ce n'est pas pour autant qu'au fond l'idée d'Enrique la satisfaisait. Oui elle allait s'inquiéter pour lui, oui elle ne supporterait pas qu'il lui arrive quelque chose mais pour autant, elle ne dirait rien de plus que ce "je préférerai".Tout se résumait à ces deux seuls mots. La parenthèse était close.

ENRIQUE- Will est au courant ?

Le visage d'Asphodèle se ferma à la seconde où Enrique prononça le nom de Will. Elle détourna le regard un instant.

LILY-Pas encore.

ENRIQUE- Juste le temps de juger son potentiel... Histoire de savoir si j'attends un peu avant de lui enfoncer un pieu touché par la sainte grâce...

Elle rit de bon coeur. Ce n'est pas parce que Nospheratov était maintenant un vieillard qu'il suffisait d'un cure dent pour en finir avec lui.

LILY-Epargne la sainte grâce ormis pour qu'elle veille sur toi. Nospheratov n'est pas un vampire, je pense que tu peux garder les pieux et autres lumus solem pour d'autres.

Elle lui fit un sourire vaguement moqueur mais elle appréciait qu'il s'intéresse. De toute façon il s'intéressait toujours, lui.

ENRIQUE- Ne cherche aucun échapatoir. Ne laisse pas l'eau coulait sous les ponts, où je le lui dirais pour éviter de mettre sa vie en danger. Tu sais aussi bien que moi, tu pourrais le mordre et le vider de son sang rien que parce que tu en as la simple envie. Et regarde tes gosses... Ils sont bien nés d'une envie dans la nuit que vous n'avez même pas cherché à contrôler car on n'en est tous incapable. Imagine une pulsion pareil avec des crocs, tes crocs plantés dans son cou... Je te laisse imaginer la suite... L'état dans lequel tu seras psychologiquement... Peut être même que tu tenteras de te suicider. Ce qui serait dommage, car si l'on était amené à prendre tes gosses sous notre joug, à Dakota et moi, ca sera la fin des Slayers...

La il avait touchée la corde sensible et il le savait très bien. Elle se leva tout en l'écoutant parler, elle se mit à faire les cents pas pour se calmer.

LILY-Tu imagines que je ne sais pas tout ça? Tu me crois assez stupide pour lui cacher un truc pareil? Ou alors tu as peur que je ne devienne un monstre jusque dans mon coeur?',ça elle l'avait dit plus parce que c'était ce qu'elle même redoutait. Sa voix sifflait comme une bise polaire, elle était en colère mais avait cette distance qui aurait su chasser n'importe quel autre même Will. Pourtant elle savait que ce n'était pas ça qui allait faire peur à Enrique. Ce n'était pas son but. Il l'avait juste blessée et elle réagissait, ' Si je ne le lui ai pas encore dit c'est uniquement parce que quand je suis rentrée il y a moins d'une heure, je l'ai trouvé en charmante compagnie. Je ne dis pas que je le lui fais pas confiance mais bref... Disons que pour ce soir j'ai deux ou trois trucs à lui reprocher alors les vampires et les envies nocturnes ça ne sera pas pour ce soir.


Ses yeux virèrent légèrement de couleur, l'amethyste dominait parfaitement le brun des iris de la métisse.
Elle serra les dents pour se calmer. Il ne lui avait fallu qu'une seule seconde pour sentir à nouveau toute cette haine et cette froideur qu'Enrique avait chassé en arrivant. Will. Will et son insupportable désinvolture, pourquoi ne lui faisait-il pas confiance même après tout ce temps? Pour le moment elle s'en fouter royalement. Elle venait d'apprendre qu'elle était en train de se faire ronger de l'intérieur, et bien sûr qu'elle se considérait déjà comme une menace pour son entourage, bien sûr qu'elle voulait informer Will si seulement il n'avait pas royalement merdé ce soir, elle l'aurait sans doute déjà fait!

Asphodèle eut un profond soupir. Elle alla à nouveau près de la fenêtre, cela la calmait toujours de regarder dans le loin. Mais ce soir elle avait trop de trucs sur la conscience pour pouvoir chasser sa froideur naturelle d'un simple regard sur le jardin. Trop de colère et de peur dans son coeur. Il lui semblait qu'elle manquait d'air.
Elle en revint à ce qu'elle c'était dit en transplanant devant la porte tout à l'heure: il fallait qu'elle vérifie que ses enfants étaient en bonne santé.

ENRIQUE-- Merci de m'avoir écouter, Bella... Te quiero.

Elle sourit et le regarda jouer les Merlin l'Enchanteur dans le salon. Comme si il avait à la remercier. C'était son meilleur ami, comme si elle n'allait pas lui prêter une oreille attentive. Jamais elle ne le jugerait jamais quoiqu'il lui dise, si il avait besoin de parler où si quelque chose n'allait pas elle était là. Il aurait fait la même chose pour elle. Elle ne l'espérait même pas: elle le savait.

ENRIQUE- Bonne nuit, Lily... Si tu as besoin, envoie moi un hibou, ok ?
LILY- Bonne nuit.

Elle le regarda s'éclipser et eut un long soupir. Sa nuit à elle était loin d'être terminée. Elle leva un regard vers les escaliers, alla dans la cuisine sans vraie raison.
Cette journée n'en finissait plus, il lui semblait qu'elle n'allait plus se réveiller de cet espèce de cauchemar. Trop de trucs en même temps. Trop de trucs lourds et inquiétants.

Il y avait comme une ombre sur son visage. Une ombre qui était revenue à la seconde où Enrique avait passé la porte. Elle se mit à pleurer. Le visage entre les mains, accoudée sur la table de la cuisine. Elle avait besoin d'évacuer la pression. Elle pouvait écouter les autres, les aider mais il fallait bien qu'à un moment où un autre tout ce qu'elle prenait pour elle sans rien montrer ressorte d'une manière où d'une autre.

Se trouvant ridicule, elle essuya ses larmes d'un revers de la main et se mit à rire doucement d'elle même. Elle se leva et prit la direction de la chambre à l'étage.
Elle poussa la porte. Son regad croisa celui de Will. Elle ne cacha même pas qu'elle avait pleuré ni qu'elle était blessée.

Elle alla chercher quelque chose dans l'armoire qu'elle glissa dans une de ses poches.

LILY-Elle t'a embrassé.

Il n'y avait même plus de colère dans le ton de sa voix. Elle se retourna et posa ses yeux qui avaient toujours cette teinte amethyste soutenue sur Will. Mais elle le laissa pas vraiment s'expliquer.

LILY-Je n'ai pas envie de savoir, je te fais confiance...,' sa voix était un peu séche parce qu'elle l'avait forcée à passer ses lèvres.

Sur l'instant c'était comme si chaque mots prononcés étaient un effort pour elle. Elle n'avait pas envie de parler. Mais il fallait pourtant...

LILY-... et j'aurais aimé que tu me fasses confiance aussi...

Elle ne dit rien. Elle le laissa prendre ses mains et serra doucement ses doigts sur les siens. Ca n'arrangeait rien.

IRRISISTIBLE ~ Mais j'ai confiance en toi.... j'ai paniquait c'est tout.... tu me connais je ... enfin tu sais.... mais j'ai confiance en toi... tu me crois ?.... Asphodèle.... tu me crois n'est-ce pas ? ... Lily ....

Bien sûr qu'il avait paniqué...bien sûr elle le savait très bien.
Elle posa ses mains sur le visage de Will, déposa un baiser sur ses lèvres. Il n'avait pas eu confiance cette fois. Elle ne pouvait pas croire que ça n'arriverait plus et il fallait qu'elle se fasse à cette idée.

LILY-Tu as cru que je tuerai ta meilleure amie Will. Est-ce que je tuerai pour toi: sans hésiter oui mais certainement pas par jalousie et si j'avais du tuer Yuki je l'aurais fait il y a longtemps. Pas maintenant. Maintenant c'est trop tard.

Posant ses mains sur la boucle de la ceinture de Will, comme quand elle était adolescente, elle se hissa sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur sa joue.

LILY-J'ai juste besoin de temps. Je reviendrai je te le promets mais j'ai besoin de temps.

Combien de temps? Elle ne le savait pas.
Elle jeta son manteau sur ses épaules et quitta elle aussi le manoir.