Invité
Invité
 |  Sujet: PRAVDA - MCLOYD - MCHEARTH = LE LIEN.  Dim 16 Déc - 4:37 | |
| Sur un quai de gare, des millions de personnes se bousculent, se poussent, se pressent, mais aucune d’entre elles ne prendraient le temps de souffler. Toute ces personnes sont à l’afflue du temps. Elles ont peur de ne pas en avoir assez. Alors, Elles s’empressent de monter dans les trains sans même savoir ou celui-ci s’engage. Parmi tout ce monde, une jeune fille marchait lentement, elle traînait derrière elle une vaste et lourde valise. Titubant, elle la lâcha et se laissa tomber dessus. Du regard, elle chercha une personne tant attendue. Secouant la tête, une main fine et froide vint se poser sur son épaule et Ann se retourna au quart de tour.
Ann – « TANTE KEY ! »
L’adolescente éclata en sanglots tandis que la jeune femme impassible la prenait dans ses bras. Le cœur gros, Ann laissa tomber sa tête dans le creux du coup de la jeune dame. Son odeur, ses mains, ses manies, son aspect, tout d’elle lui avait manqué, elle n’arrivait pas à croire que ce moment était réel, depuis tant de temps elle l’attendait.
Key – « Ann, s’il te plait, pas ici. »
Retour à la réalité, sa tête fit un bond et son corps complet se remit droit. D’un déclique, elle attrapa sa valise et se mit à suivre sa tante à travers toute la gare. Des gens ne se gênaient pas pour la bousculer, mais elle s’en contre fichait, tout ce qui comptait à cette instant, se trouvait devant-elle.
Ann – « S’il te plait, Key. Marche moins vite, j’ai du mal à te suivre ! »
Key – « Tu souhaites voir ton parrain ? Tu sais celui que tu n’as jamais connu, Andreas. Si oui, tu ferais mieux de t’activer, à cette heure-ci nous devrions déjà être dans le magicobus ! »
Ann – « Très bien. »
Inspirant une grande bouffée d’air, les jambes d’Ann se mirent à produire des pas d’ours. Quand elle arriva à la hauteur de sa tante, Ann esquissa un sourire et ses jambes continuaient la course. Elle ne sentait plus sa main droite, celle-ci était bleue de porter cette valise trop lourde pour elle, mais qu’importe, encore une fois. La jeune dame s’arrêta. Ann la percuta de plein fouet.
Key – « Fais attention Ann ! Regarde, il est là ! Surtout, tu ne cries pas, tu t’approches de lui et le salue. »
Signe de tête, Ann laissa tomber sa valise aux cotés de Key et s’avança jusqu'à l’homme. Il portait une veste noire, faite de cuir. Elle semblait nouvelle et l’odeur qu’elle dégageait se faisait très forte.
Ann – « Bonsoir Andreas. Je me présente, Ann-Amy Faith McHearth. Votre filleule. »
De haut en bas, l’homme la dévisagea. Il occultait les moindres détails de son frêle corps. Ses cheveux n’étaient pas coiffés, et sa mine ne disait rien qui vaille. Son cœur battait à l’unisson. Ses mains tremblaient. Elle jeta un bref coup d’œil à Key et celle-ci lui fit les gros yeux.
Andreas – « Très bien. Viens dans mes bras, Ann-Amy. »
Ann s’avança lentement, elle ouvrit les bras et Andreas l’accueillit avec une certaine joie. Au loin, les yeux verts de l’homme regardaient ceux de la jeune femme. Celle-ci n’émettait aucun signe de joie. Elle ne souriait pas, son attitude était morose, et cynique. Elle semblait froide et insondable.
Key – « Je dois y aller, Monsieur Pravda. Je vous laisse ses affaires, nous allons bientôt nous revoir. »
La jeune femme prit congé. Ann-Amy se tourna et une larme coula le long de sa joue. Elle allait rester avec homme qu’elle ne connaissait pas. Son cœur fit un bon et l’homme lui prit la main avant de récupérer la valise. |
|
