Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 INSOLENCE * (UC)

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MessageSujet: INSOLENCE * (UC)   INSOLENCE * (UC) Icon_minitimeLun 10 Déc - 22:41

INSOLENCE * (UC) 29 INSOLENCE * (UC) 65





« VINT LE MOMENT OU LA SOUFFRANCE DES AUTRES
NE LEUR SUFFIT PLUS : IL LEUR EN FALLUT LE SPECTACLE. »

Amélie Nothomb


« On dit que toute les histoires commencent par « Il était une fois… ». Je me demande si c’est réellement vrai. Certes oui, il y a un commencement a tout, mais ce début, me laisse croire que la suite, est belle, que celle-ci se termine par « Et ils vécurent heureux. ». Pourtant, ce n’est jamais comme cela que nos vies se terminent. On vit, on souffre puis on meurt. Où est le bonheur la dedans ? Je me le demande, car je ne le vois, et du haut de mes dix sept ans, j’aimerais pouvoir l’effleurer, ne serait ce que du bout des doigts… Après mure réflexion, je me rend compte, que je me suis laisser envahir, par ce que l’on nomme communément « l’illusion », c’est idiot a dire, mais c’est la triste réalité. Mais a présent, je me rend compte, que ce ne sont pas simplement mes espoirs qui ne sont qu’illusion, mais que la vie en elle-même est une illusion théâtrale. »

April ( INSOLENCE ) Stannfield
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MessageSujet: Re: INSOLENCE * (UC)   INSOLENCE * (UC) Icon_minitimeLun 10 Déc - 22:59

    « Mademoiselle, comment souhaitée vous nommée votre fille ? »

    Une fille ? Joy réalisait a présent qu’elle venait d’accouchée d’une petite fille, mais à la vue de sa moue, cette idée ne l’enchantait guère. Ce n’était pas ce que l’on pouvait appeler, une fille mature qui a la tête sur les épaules. Bien au contraire, elle est beaucoup plus une fille de la nuit. Fête. Drogue. Sexe. Voila a quoi se résume sa vie, et un enfant, ce n’était pas un bonheur mais un malheur. En panique, elle sortit de son lit et partit, sans un mot. Elle s’était engouffrée dans un couloir, les infirmières à ses trousses. Elle était a présent dans les toilettes. Elle ne pouvait plus fuir elle était cernée. Silence. Une des infirmières poussa alors la porte, l’appellent d’une voix interrogative, mais il n’y avait aucune réponse, et aucune Joy par la même occasion. Les toilettes étaient vides. Elle avait disparue. Dépitées, les infirmières retournèrent dans la salle ou se trouvait toujours April avec une autre infirmière, puis elles racontèrent a celle-ci que la mère avait disparue. La suite suivit la procédure normale, mais une question vint vite se posée, comment allait t’on appelée le nourrisson ?

    « April. Elle s’appellera April. »

    Premier Avril, et elle hérite d’un prénom aussi stupide que le mois ou elle a vu le jour pour la première fois. Enfin. Quelques jours s’écoulèrent, et lorsque les infirmières la jugère en état a aller dans un foyer familial, elle fut embarquée par l’assistante sociale du coin. Voila comment l’histoire d’April commence.

    Sautons quelques années.

    Dans son malheur April ne vit jamais l’orphelinat, l’assistante sociale étant une sorcière également, elle avait tout de suite compris le mystère qui tournait autour de la mère de celle-ci, et l’avait donc elle-même adoptée, tout en lui donnant son nom. Nataly Stannfield, était une sorcière de talent sûrement la meilleure dans son année et dans sa maison, celle du Serpent. Bref. April grandissait doucement et apprenait doucement à dompter ses pouvoirs avec les cours intensifs que lui donnaient Nataly chaque jour. Aujourd’hui, étant seule dans la maison familiale, elle en avait profitée pour ne pas réviser sa magie, et s’était plongée dans un livre. La lecture était sûrement la passion, la seule et unique d’ailleurs, d’April. Alors qu’elle était plongée dans sa lecture, elle vit James, le fils de Nataly arrivé et se poser a côté d’elle. Il avait six ans de plus qu’elle et donc a l’époque celle-ci en avait quatorze, et lui vingt. A son arrivé, elle ferma son livre, et le fixa de ses yeux ténébreux. C’était sûrement ce qu’elle aimait le plus dans son physique ses yeux.


    « Tu ne révises pas ta magie ? Tu n’y arriveras jamais April. »

    April. April. Depuis qu’elle savait la raison du pourquoi elle s’appelait comme ça, elle détestait ce prénom, et cela depuis maintenant pas mal d’année. Elle lui jeta alors un regard assassin, et se leva du fauteuil ou elle s’était affalée. Elle s’avança jusqu'à la bibliothèque où elle alla rangée son livre, puis elle tira de sa poche un paquet de cigarette. Camel. Depuis qu’elle en avait fumée une en compagnie de quelques camarades, elle ne pouvait plus s’en passer. Elle l’a bloqua alors délicatement entre ses lèvres, et l’alluma à l’aide d’un briquet. Elle inspira fortement, et garda la fumée dans ses poumons quelques secondes, avant de la recracher dans l’air, l’instant d’après. Encore une taffe, puis elle prit à son tour la parole.

    « Je ne suis pas April, mais Insolence… Quitte à avoir un prénom qui a un sens, que ce soit un qui me corresponde. »

    Elle marqua une pause et se passa une main dans ses cheveux a l’aide de celle qui restait libre. Plus Stannfield grandissait, et plus elle en devenait sarcastique, et atteignait parfois un sens de l'ironie, qui en devenait tellement rabaissant, qu'il était temps de se demander, si réellement, ce n'était que de la simple irronie, en toute innocence. Elle leva alors les yeux au ciel, ou plutôt au plafond dans ce cas précis, pour montrer l'énorméité de la question qu'il venait de lui poser James. En effet pour la réponse, en était plus qu'évidente, réviser, encore et encore, décidement, il pensait réellement, qu'elle n'avait que cette ambition ? Erreur. Lourde erreur. Son regard ténébreux vogua alors dans la pièce, avant de se reposer sur James, de plusieurs années son ainé, soit, mais cela ne changeait en rien, cette expression dédaigneuse, qu'April arborait a tout bout de champs. Silence. Ecoute.

    « Réviser la magie. Mais vous n’avez que ces mots la a la bouche. Vous êtes tellement… Pathétiques. Oui c’est le mot. Je ne ferais jamais de grandes carrières, je ne serais jamais brillante, et gentille comme vous pouvez l’être. Je n’ai pas votre sang, mais celui d’April, une Serpentarde, sûrement morte a la minute ou je parle. C’est ça mon destin, rater ma vie. Mais ne sois pas désolée, je compte, faire en sorte de ne jamais tomber aussi bas que ma génitrice, et jamais je ne serais dépendante de quoi que soit, le seul maître de ma vie, de mon destin, c’est moi. C’est déjà ça. »

    Insolence, laissa un temps de pause s’installer durant lequel elle s’avança jusqu'à la table ou se trouvait un cendrier dans lequel elle écrasa sa cigarette, avant de relever les yeux vers James qui restait toujours silencieux comme ci l’attendait la suite du récit d’April. Elle n’était pas niaise, mais elle se faisait une raison, elle était comme qui dirait une de ces personnes fatalistes, qui ne croit pas au bonheur, ou encore à l’amour ou d’autre futilités, qui gardent le commun des mortels en vie. L’attente de l’homme parfait, la vie de rêve. Que d’illusions. Elle au moins, elle voyait la réalité, et gardait les yeux fixer sur son objectif, sans s’encombrer de fantaisies toutes si absurdes les unes que les autres. Elle ne voulait pas ressembler à Joy. Non. C’était ça, sa destinée. Se battre pour échapper a la vie de débauche de sa génitrice. La pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre, elle allait leur prouver le contraire. A tous. Et Nataly en premier, elle qui avait si peur qu’elle tourne aussi mal, et qui la plongeait dans le travail intensif comme ci ça pouvait l’empêcher de penser a autre chose. Foutaises. Elle resta un moment immobile, puis elle repartit s’appuyer sur la bibliothèque ne quittant pas James des yeux.

    « Tu sais, je ne suis pas idiote, et je sais ce que je vaux et ce que je peut être, dans le meilleur comme le pire, dit toi que je peux exceller dans les deux sens. Mais ça ne m’intéresse pas. Je n’ai pas cette compétition dans mes veines, pas comme vous, c’est sûrement Gryffondor qui vous a fait cet effet la. Mais en même temps nous ne sommes pas du même monde. »

    Elle s’avança près de James et se laissa tomber dans le même fauteuil ou elle avait posée ses fesses peu de temps avant, lorsqu’elle était encore tranquille en pleine lecture. Enfin. Cela faisait tellement longtemps qu’elle avait cette envie de tout leur balancer à la gueuler. Eux, qui lui repetait sans cesse qu’ils l’avaient sauver de la misère. Conneries. Elle était ce qu’elle était parce qu’elle avait fait en sorte de devenir ce qu’elle voulait. Elle avait intégré la maison du serpent parce que c’était sa destinée, elle avait le sang pur, et la ruse des disciples de cette maison. Le sang. Voila ce qui séparait April de sa famille adoptive. Nataly était la fille unique d’un couple de moldus et la première de sa famille à avoir des pouvoirs. Pareil pour le père de James, qui était mort de maladie l’année dernière, alors qu’Insolence, même si ses parents n’étaient que des incapables, ils lui avaient légué le plus important dans le monde de la sorcellerie. Le sang.

    Elle se passa alors une main dans ses cheveux, de longs cheveux bruns parsemés naturellement de mèches plus claires par ci par la, faisant contraste avec sa peau blanche, trop blanche, mais qui s’accordait parfaitement avec ses yeux ténébreux qu’elle accentuait encore plus a l’aide de maquillage noir, exclusivement. James s’était levé, apparemment vexer par la dernière remarque de Insolence. Stannfield n’était pas très grande, et avait ce qu’on appelle un poids plume, mais elle n’en n’avait pas de complexe pour autant, et tenait tête à quiconque osait la défier. Elle fixa alors James, avant de terminer la discussion, celui-ci avait laisser tomber et se dirigeait a présent vers la sortie de la pièce.


    « Pourquoi me comparez à vous ? Aucune n'est possible. Tu peux parler autant que tu veux, mais laisse moi te dire, que mes parents ne compte pas. Ce qui compte réellement, c'est moi, et mes choix. Et tu verras, que je finirais par m'élever, que tu le veuilles ou non. »

    Marquant une nouvelle pause. Insolence, profita de celle ci, pour de nouveau faire glisser entre ses doigt fin une cigarette. Son briquet, s'approchant doucement de celle ci, elle l'actionna d'un geste vif, laissant une flamme apparaitre l'espace de quelques secondes, pour disparaitre aussi vite. Inspirant avec force, elle garda la fumée toxique, quelques secondes dans ses poumons, avant de la recracher, visant les yeux de James. Elle n'aimait tellement pas qu'on la contredise, et rien que le fait qu'elle se fasse appelée Insolence, laissant a prévoir, le caractère qu'elle devait avoir. Silence. April n'a jamais été le genre de fille a vouloir être chef de bande, ou bien adulée, bien au contraire, vous constaterez par la suite, qu'elle ne se considère, même pas comme vivante. Silence. Reprenons. Fixant encore quelques instants le plafond, elle entendit de nouveau les soupirs de James. Ce que cela avait le don de l'exaspérer. On ne soupire pas lorsqu'on parle a Insolence. Non. Le manque de respect, c'est elle qui le montre, et non les autre envers sa personne. Un. Deux. Trois. Il finirait pas comprendre.

    « Ta mère a peut être réussie partiellement sa vie, mais toi… Tu verras. Souviens toi de moi. Souviens toi d’Insolence. »

    Elle resta là ou elle était et regarda James partir, toujours cette même lueur de défi dans ses pupilles noires. Sa clope a la bouche, elle repartit a la bibliothèque, ou elle s’empara de nouveau de son bouquin, et reprit sa lecture la ou elle en était. La principale qualité de April, est sûrement sa capacité de concentration, quoi qu’on lui dise, quoi qu’on lui fasse, si elle a décidée de ne pas s’y intéresser et de s’intéresser a quelque chose d’autre, rien ne pourra alors troubler son attention. Silence. Elle fixa la gourmette qu’elle avait autour du poignet. Un magnifique bijou en or blanc où il y avait marquer « APRIL – 01.04.41 ». En plus d'un petit tatouage sur l'interieur de son pignet, ou en capital est inscrit le mot « ILLUSION », en hommage a sa meilleure amie, Madison. A chaque fois qu’elle posait son regard sur ce bijou, elle savait pourquoi elle était comme ça, pourquoi elle était si arrogante, si cruelle et froide. La vie se joue de nous. On ne la vis pas on l’a subit. Elle resta un moment seule, puis elle se leva, jeta son livre sur la table, et partit on ne sait ou, faire on ne sait quoi. Besoin d’air. L’impression d’étouffer ici.

    Retournons quelques années en arrière, le jour de la répartition.

    Anxiété ? Non. Pressée ? Pas du tout. Des doutes ? Aucuns. Insolence est quelqu’un de déterminée qui sait toujours ce qu’elle veut, et là également, elle savait quelle maison elle voulait. Celle du Serpent. Celle ou plusieurs générations des deux côtés de ses parents avaient étudié. Elle devait y aller, ce n’était que logique, elle était faite pour cette maison. Ou plutôt cette maison était faite pour elle. Elle restait silencieuse dans le troupeau, car on ne pouvait que le qualifier comme cela, de nouveaux qui attendait d’être répartir. Certains sautaient dans tous les sens, d’autre parlait entre eux des maisons, de leurs peurs et de leurs questionnements quand a ou est ce qu’ils iraient. Mais Insolence, elle, restait anormalement calme, ce qui suscitait en contre partie certains regards interrogateurs de ceux qui seraient ses futurs camarades. Lorsque enfin le moment de la repartition venue, elle s’avança dans la salle et jeta un coup d’œil vague sur toutes les tables. Pathétique tableau. Et dire qu’elle était embarquée dans cette galère pour sept ans. Enfin. Elle restait silencieuse. Elle s’appelait Stannfield, et pas conséquent se trouvait en fin de liste, et ce qui la força à attendre que tous les autres passent avant elle, ce qu’elle n’avait pas du tout l’habitude, et qu’elle n’aimait pas particulièrement. Car dans son esprit c’est « Moi d’abord, les autres après ». Et de devoir passer après est quelque chose d’inconcevable pour la jeune étudiante. Elle se retourna et aperçu alors une fille blonde au loin qui n’avait pas non plus prononcée un mot depuis qu’ils avaient fait cette stupide traversée en barques. Elle s’avança alors vers elle, et engagea une conversation.


    « Salut. »
    « Salut. »

    Rien de plus. Rien de moins. Elles n’échangèrent aucune parole, jusqu'à ce que Madison se fasse d’abord repartir, a Serpentard, elle aurait alors peut être une chance de la revoir si le choipeaux suivait son envie de rejoindre elle aussi la maison du vert et de l’argent. Elle patienta encore quelques instants, deux personnes étaient passer après Madison, l’une était partit a Serdaigle et l’autre a Poufsouffle, des maisons qui n’avaient tellement pas d’intérêt pour Stannfield, qu’elle leur jetait presque tout son dégoût a la figure. Croisant les bras, elle se demandait quand est ce que ce serait enfin son tour, si devant aussi peu d’intérêt pour sa personne, elle ne devrait pas plutôt, tourner les talons et repartir chez elle. Mais à cette pensée, le fait de supporter Nataly et James, et surtout tous les reproches de la Terre qu’ils pourraient bien trouver, elle se résigna à ne pas exécuter, cette idée qui lui plaisait pourtant fort bien.

    « STANNFIELD APRIL »

    Enfin. Elle allait donner son destin a stupide chapeau humides et rapiécer, mais avait elle vraiment le choix ? Malheureusement non. Elle s’avança alors de son air hautain jusqu’au petit tabouret ou elle posa ses fesses, puis elle prit le chapeau avec des pincettes, et le mit sur sa tête, sans vraiment l’enfoncer. Puis elle se mit à penser. « Serpentard, Serpentard, Serpentard, SERPENTARD »


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MessageSujet: Re: INSOLENCE * (UC)   INSOLENCE * (UC) Icon_minitimeMar 11 Déc - 22:45

    L’amitié se conjugue au présent.

    Un. Deux. Trois. Puis April fut tirée de sa torpeur, par cette sonnerie machiavélique qu’était son réveil. Des cris, des remarques prouvant son mécontentement, puis elle finit tout de même par émerger de sous ses couvertures. Ce qu’elle pouvait haïr le matin, c’était quelque chose de phénoménal. Mais aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres. Premier Avril. Poisson d’Avril. Non. Non. Pas ça. Mais plutôt l’anniversaire de la plus belle illusion qu’elle a eu la chance de connaître dans sa vie terne. Silence. Se levant, elle jeta un rapide coup d’œil vers le lit a baldaquin de sa meilleure amie. Elle n’était déjà plus la. Courant jusque dans la salle de bain, elle en sortit de force, toutes les pimbêches qui s’y maquillait, pour filer sous la douche, s’habillée d’un slim, d’un haut rouge, avec des bottines rouges également. Un coup de peigne, pour ne pas avoir une coupe de folle, et la voila qui dévalait les escaliers en colimaçon. Direction la salle commune. Personne. Enfin si, Autumn, qu’est ce qu’elle pouvait la détester celle la, et depuis leur première année, elles n’avaient pas pu s’encadrer, puisque cette tête a claque avait voulue s’en prendre a Madison. Malheureusement, elle ne connaissait pas encore la règle d’Insolence : On ne touche pas a sa meilleure amie. Illusion c’est Insolence, et Insolence c’est Illusion. Si on s’en prend à Madison, on s’en prend à April. Vous comprenez ? Quoi qu’il en soit, Stannfield s’apprêtait à sortir, à la recherche, toujours de sa meilleure amie, lorsqu’elle fut stoppée dans son élan, par cette voix aigue, qu’elle connaissait par cœur. Volte face. Autumn.


    « Insolence… Quel nom stupide quand on y pense… Tes parents ont bien fait de t’abandonner. »
    « Sûrement, mais les tiens auraient du en faire autant. »

    Point barre. Elle n’était pas d’humeur à discuter, et personne ne pourrait lui briser son moral, d’acier, car aujourd’hui Illusion avait dix sept ans. Et ce n’est pas n’importe quel âge. Non. Âge de la liberté, finit de devoir obéir à des personnes, qui ne sont même pas nos parents. Terminer, les devoirs, faite place au droits, aux avantages. Un sourire arrogant sur ses lèvres, elle traversa le hall sans réellement faire attention à qui pouvait bien se trouver sur son passage. Elle n’avait qu’une chose en tête. Illusion. Qu’une idée en tête. Lui souhaiter bon anniversaire. Et après on verra pour le reste. Soudain, elle la vit, la bas, sa longue chevelure blonde, qui disparaissait au loin, dans le parc de Poudlard. Insolence, se mit alors a courir, des sifflements se firent entendre sur son passage. C’était une des élèves la plus convoitée de Poudlard, si ce n’est la plus convoitée. Sûrement parce qu’elle était, comme elle le disait elle-même l’inaccessible. En effet, la jeune femme n’avait encore jamais donner le privilège a personne de poser ses lèvres sur les siennes. Un regard noir aux élèves qui sifflaient, qui se stoppèrent tout de suite. Ses cheveux qui volent au gré du vent derrière ses épaules. Lorsqu’elle arrive dehors, elle se met à crier, encore et encore, juste pour qu’Illusion se retourne, juste pour contempler le sourire de sa meilleure amie, de celle qui lui donne du courage lorsqu’elle n’en a plus. Elle s’arrête. Elle sort son paquet de cigarette. Une pour Illusion, une pour elle. Comme un refrain. Elle l’allume, elle fume une première taffe, puis avec un large sourire, elle se met à parler.

    « BON ANNIVERSAIRE »
    « TOI AUSSI »
    « Ah oui… C’est vrai c’est le mien aussi… »

    Rires. Tous les ans c’était la même chose, April tentait en vain d’oublier qu’elle était née, ce jour si stupide, ce jour qui lui avait value ce prénom si inutile. Le commencement de la fin. De sa vie qui n’a pas de sens. Enfin. Aux côtés d’Illusion, elle sent plus en vie, moins étouffées, par toutes ses âmes inutiles qui ne la comprennent pas. Elle avança alors en compagnie de sa meilleure amie, jusqu'à un arbre. Un arbre gigantesque, ou leurs surnoms étaient graver, ainsi que le fait, qu’elle étaient « Best Friend ». L’insouciance de l’amitié. S’asseyant dans l’herbe, la jeune femme, porta de nouveau sa cigarette a sa bouche, faisant des rondes avec la fumée. Ce n’était pas un jour, ou il se passerait quelque chose d’inoubliable, ou elles feraient la fête jusqu’au bout de la nuit. Non. Ce n’est que la naissance de vie réelle. Après dix sept longues années de mort prématurée. Enfin, elle allait renaître, vivre pour de bon, vivre jusqu’au bout, jusqu'à leur dernier souffle. L’espérance, n’est pas quelque chose que l’on donne a tout le monde, dans ce jour, coule leur dernier. Celui qu’elle ont réussi à établir, malgré les embûches, et le fait que la vie soit contre elles. Tout n’est que fatalité.

    « A notre nouvelle vie. »
    « Santé. »

    You’re my best friend and I love you.
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MessageSujet: Re: INSOLENCE * (UC)   INSOLENCE * (UC) Icon_minitime

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