:_ Amethyste Lawrance Mayfield _ : || Wither [UC]

[ A MINUIT JE ME PRECIPITE DEHORS, JE DONNE UN COUP DE PIED DANS LA PORTE ]
[ MA PANTOUFFLE DE VERRE EST BRISÉE ET MA ROBE EN LAMBEAUX ]

La belle et la bête. Conte qu’enfant, j’adorais. Cette jeune fille, Belle, qui avait un cœur généreux et un père aimant. Tous l’aimaient pour sa grâce et sa gentillesse. Son cœur d’or lui donna le droit d’être aimée par la plus impitoyable des Bêtes. Au fond, je voulais réellement être comme elle. Mon rêve devint cauchemar. Je ne fus jamais aussi près de ce conte de toute ma vie. Même quand dans mon dos ils se battaient, j’étais loin de la féerie. N’étais-je pas méprisante, envers mes meilleurs amis ? Si bien sûr que si. Alors ce conte qui me faisait tant rêver n’était finalement, réellement qu’un rêve. Quand durant les vacances, il m’avait dit qu’il s’était transformé en monstre, je ne me sentais toujours pas plus proche de Belle. Alors finalement, quand enfin je m’étais rapprochée du conte, ce n’était que cauchemar.

[ ET LA PRINCESSE DEVINT DÉPRAVÉE ]

Lorsqu’on annonça à Christie que l’insémination avait réussi, elle ne put s’empêcher de sauter de joie. Quelques jours plus tard, elle dévala les marches d’une grande entreprise pour ouvrir la porte du bureau de Nathan, son mari. Le voyant entre les jambes levées d’une secrétaire, elle décida de lui annoncer la nouvelle plus tard. Nathan, lorsque la grosse arriva à terme, décida de lui dire qu’il la quittait, pour sa secrétaire. « C’est d’un original » rétorqua-t-elle, acide. Mais au fond, quand l’homme ferma la porte, elle craqua. Mais elle garda précieusement sa fille et le 15mars, quand elle accoucha, elle lui donna différent prénoms. Amethyste, sublime pierre à la teinte poupre, Lawrance, dérivé de Lawrence, prénom que Nathan lui aurait donné. Taïla, consonnance orientale, prénom de la dite secretaire, d'ailleurs. Ainsi fut-elle nommée, gardant le nom de son père : Mayfield.

Pourtant, quand la petite eut un an, on déclara la mère dépressive. A deux ans, sa mère allez à l’hôpital. A trois ans, on l’enferma. C’est a ce jour que Amthyste s’enferma dans les contes. Elle savait lire, presque. Cendrillon lui donnait envie d’être belle, le petit chaperon rouge d’avoir une famille, Pocahontas d’être libre et Belle d’être aimée. Elle le fût presque. A quatre an, son père la « prit en charge ». Il l’ammena 5ème avenue, à New York. Une grande villa l’y attendait, pleine de domestiques et d’or. Mais il n’y avait pas « Papa ». Dans cette partie de sa vie, Amthyste ne la passa pas dans la grande maison. Après les cours de musique du soir, elle allait Lexington Avenue, dans ce grand bâtiment blanc et elle observait. Elle regardait de ses yeux d’enfant sa tendre mère parlant a une poupée. « Mange ma petite Ame, sinon la fillette là-ba va se moquer de toi » disait-elle. Et la vraie Amthyste, de chair et de sang, se demandait qui elle était, si cette poupée était Amthyste. Si cette poupée était la fille de Christie, elle qui était-elle ? Regardant sans cesse ce paysage qu’elle ne semblait pas comprendre, Amethyste refusait de passer ses nuits dans le grand manoir que son géniteur lui avait donné. Elle les passait dans cet endroit blanc. D’ailleurs ses nuits étaient blanches, et depuis, elle devint insomniaque. Reste de son passé.

Tout changea lors de son entrée en primaire. Pas de maman pour lui prendre la main, pas de papa pour lui indiquer les règles de vie. C’était cette femme, Olivya, qui l’amena. Amethyste n’avait jamais aimé Olivya. Pour plusieurs raisons. La première fut certainement que ce soit la sœur de Taïla, première du nom. C'est-à-dire cette femme horrible, qui avait brisé maman et papa. La seconde fut qu’Olivya espérait un peu trop d’Amethyste. Elle voulait être « sa nouvelle maman ». Mais Amethyste n’était pas dupe. Maman était cette femme derrière la vitre. Pas cette femme blonde aux yeux bleus. Lâchant la main de la gouvernante, elle avança dans la cours de l’école. Que d’enfant appartenant a un autre monde !

[ MES GROS TITRES BRILLENT... OU ES-TU MAUVAIS GARCON ? ]

J’avais six ans. Six ans quand ton commença. J’habitais encore cette magnifique maison. Ma mère était toujours avec cette poupée. Rien ne m’appartenait réellement. Rien n’avait de valeur, même pas moi. Malgré le fait que j’étais hautaine et arrogante. En réalité je voulais juste être comme les autres. Sauf que moi j’étais bien intelligente et malignes qu’elles. J’avais compris, grâce ou a cause de ma famille, que la vie était dure. J’étais une AM, une adulte miniature. Née d’aucune union. Alors il fut logique que je sois plus intelligente que ces filles de riches. Ces gamines prétentieuses qui ignoraient le mot malheur. Leur plus grand souci était la somme de leur argent de poche. Le mien était de cacher que j’étais malheureuse. Que de contradiction ! Je soupirai et me dirigeai dans ce monde fait d’or et d’argent. Ce monde qui ne m’appartenait pas.

Tout me semblait désuet à l’époque. Je n’avais dans ma tête que « Maman ». Tous les nuits, je les passaient à contempler la folie de cette dernière. J’ignorai qui m’abordait, passant pour arrogante, ne savait même pas le nom de notre délégué, élu il parait, a l’unanimité. Seulement, il eu parfois des moments où j’étais obligé de remarquer les choses. Notamment au conservatoire de New York, où j’étais considéré la virtuose du violon. Pour mon âge, j’avais déjà maîtrisé les plus grands morceaux de violons, et surtout la tristement célèbre Trille du Diable. Seulement il semblerait qu’en ce monde, ne soit reconnu que le piano. Je me souviens de ce jour. Où l’on m’avait forcé à jouer du piano. Je me défendais très bien en cette matière, mais personne ne m’égalait en violon, alors que eux, sans problème ils me dominaient au piano. Bref, ce fut ce jour, où je commença a faire attention au monde qui m’entourait.

Prof – « Mayfield ! Cullen ! Ensemble pour le « quatre mains » ! »

Cullen ? Qui c’était lui ? Un nain riche et prétentieux ? Encore ? !

Wither – « Qui c’est, d’abord, Cullen ? »
Nasty Prince – « C’est moi, Cullen »

Me répondit une voix glaciale. Je me retournai. Un magnifique garçon aux cheveux jais me regardait froidement. Dans adorables pupilles jades se confondait froideur et animosité. Je n’en avais que faire, cela faisait bien longtemps que les regards noirs ne m’atteignaient plus. J elui offrit mon plus poli et merveilleux sourire. De ceux qui montre bien qu’on haït la personne.

Wither – « Enchantée, Mister Ice ! »

Ca lui allait bien ce surnom. Il le porte toujours, d’ailleurs.

Nasty Prince – « On ne peut pas dire que ce soit réciproque, Miss Mayfield. D'autant plus que je suis dans ta classe et ton délégué de surcroît. Tu devrais te souvenir de moi, si tant est que tu possèdes un cerveau. »
Wither – « Désolée, je ne vote pas pour les délégués. D'autant que ton visage ne me plait pas. Je ne retiens que les choses qui plaisent. Tu es dénué de tout intérêt pour moi, délégué ou pas. Star du porno ou pas. »

C’était vrai. Au moins j’apprenais que c’était lui notre délégué. Elu par le miracle de sa beauté. Pourquoi j’avais dis Star du Porno ? Parce que pour moi, plus tard, y’avait que ce métier qui lui irait bien. L’histoire me donna raison, d’ailleurs, il faut voir quelle magnifique créature c’est devenu, ce Cullen.

Nasty Prince– « Changez-moi tout de suite cet odieux partenaire. Elle ne vaut pas la peine que je joue avec elle. »
Prof – « Désolé, c'est la seule qui a ton niveau. Entendez-vous ! »
Wither – « Allons, souris un peu, Mister Ice ! »

C’était vrai quoi. Pourquoi chercher à fuir l’inéluctable. Le connaissant, le prof, j’étais certaine que je serais obligée de jouer avec ce fils de riche. Ca ne m’enchantait guère, mais autant se plier a la volonté. Jouer du piano, avec une sale tête de riche, contrainte et forcé. Ô joie ! Je soupirai silencieusement. Qu’importe les protestations, nous jouerions ensemble.

Nasty Prince – « Je ne veux pas le savoir. Hors de question que je joue avec cette... chose. »
Wither – « C'est réciproque. Je veux faire du violon ! »
Prof – « Arrêtez tous les deux où je vous colle ensemble ! Apprenez le morceau et jouez-le, je me moque de vos différents ! »
Nasty Prince – « Essayez un peu de me coller, mon père va vous expliquer en détail sa façon de penser... »

Soudainement, je haïssais profondément Nathaniel. Monsieur avait besoin de son père pour se faire entendre. C’était chou. Vraiment, agaçant. J’avais envie de cogner le prof, avec sa réaction de lèche-cul.

Prof – « Peut-être, Cullen, s'il te plait, il n'y a qu’elle qui peut suivre ton rythme ! »
Wither – « Sale fils de riche ! Et quand papa disparaîtra, tu feras comment ? ! »
Nasty Prince – ‘au prof’ « Vouvoyez-moi, je vous prie. » ‘à Amy’ « Quand papa disparaîtra, j'hériterais et je t'expulserais du territoire. »
Wither– « Essaie pour voir. Je reviendrai, Mister Ice. »

Je soupirais une nouvelle fois. Comme s’il allait pouvoir me virais du territoire. Il n’était pas fils du président de la République, aux dernières nouvelles. Las de tout cela, je décidai de commencer le cours.

Wither– « Tu ne sais pas jouer du piano Cullen ? ! »
Nasty Prince – « Bien sûr que je sais jouer, imbécile. Sinon je ne serais pas là à poireauter devant un piano ! »
Wither – « Oh tant mieux si tu sais jouer, alors qu'attends-tu ? »
Nasty Prince – « Bon. J'espère que tu tiendras le coup, Mayfield. »
Wither – « Oh ? Parce que tu penses que tu es le virtuose ? Le maître ? Le Ludwig Von Beethoven nouvelle génération ? »
Nasty Prince – « Exactement, c'est ce que je pense. Si ça ne te convient pas, tu peux partir. »

Je grognnai. Arrogant. Parce qu’a 6ans on était forcement un virtuose. Personne n’égalait Beethoven, et même pas lui ! Je fis un sourire caustique.

Wither – « Oh non au contraire j'aimerais bien voir comme se ramasse l'arrogant de service. »

Des sortes de groupies étaient venues assister au spectacle. Leur réplique m’agaçait, ma seule envie était de leur envoyer le piano a la figure, qu’elles se taisent bon dieu !

Wither – « Commençons ! »

Fallait bien qu’un jour on commença, non ? Lorsque les doigts blafards de Mister Ice parcoururent les touches, suivant la partition sans aucunes fautes, un frisson remonta le long de mon échine. De jalousie, tout d’abord, pour ce son qu’il produisait. J’étais effacée, moi, derrière tout cela. Même si je jouais, même si je tenais le rythme sans problème, j’aurais pus arrêter que cela n’aurait rien changé. C’était agaçant. D’un autre coté, le son, magnifique, me faisait un drôle d’effet. J’étais… apaisée. Quel étrange paradoxe ! Voilà pourquoi je préfère de loin le violon… Je regrettais presque le morceau se finisse. J’aimais ce son qu’il avait produit. Je soupirai et dit d’un air détaché, Princesse de la nonchalance, un compliment a demi-mot avoué.

Wither – « Mouaiiis. C'était bien, pour un prétentieux fils de riche. »
Girls – « KYAAAAAAH ! Il est trop beau, je veux une musique composée par lui ! »
Wither – « Wha, t'as même des groupies ! »

Je fus sans doute la seule a remarquer l’air méprisant qu’adressa Nathaniel a ses admiratrices. Que d’hypocrisie dans ce monde ! Je soupirai et lui rendit son sourire de sale gosse, avant de me détourner, cherchant mon violon des yeux.


Nasty Prince– « Merci mesdemoiselles. J'espère vous voir toutes à la réception de ce soir, qui est donnée chez moi. »
Girls – « On y sera, Nathaniel ! »

Je levais les yeux au ciel. Des crétines heureuse qu’un arrogant les invite.

Nasty Prince – « En effet. Bien. On se voit à l'école. »

Je soupirai. Comme si j’avais envie de le revoir. Je rétorquai, au fond vexée de ne pas avoir été invité moi aussi. Non que j’ai envie de le revoir – ma mauvaise foi me perdra un jour – simplement, c’était une règle de politesse.

Wither – « Bye, Mister Ice avec ses groupies trop stupides pour voir que tu es minable et arrogant. »

Il parti, suivit de fans en furies, et moi me dirigeai lentement vers mon violon. J’entamai lentement mon morceau, un air de Bach, avant que la corde du « Mi » ne casse – je possédais à cette époque un instrument d’une grande valeur et très ancien. Je tressaillis. Qu’importe l’usure des cordes, le fait qu’elles n’aient jamais été changées, aucune fois une corde n’avait cassée avec moi. Un frisson d’horreur remonta mon échine, ignorant encore sa signification. Ce n’est que le soir que je compris réellement d’où venait cette étrange sensation.

Under.Construction

[ DES LARMES REMPLISSENT MES YEUX ET JE NE PEUX PLUS COURRIR ]
[PEUT-ÊTRE EST-CE DE LA JALOUSE ? JE SUIS TRISTE !! ]

Ce jour-ci, lors de ma rencontre avec Nathaniel, j’avais conclu que tout était sa faute. J’avais tort, bien sûr. Mais il faut toujours un coupable. Pour moi il s’imposait d’office. Ce soir là, comme tous les soirs, je descendais Lexington Avenue, vers le grand bâtiment qui accueillait ma mère. Je m’étais habituée, à la voir ainsi chaque jour. Je ne demandais plus « Pourquoi ? » ou « Qui suis-je ? ». Non, j’observais juste la décadence de cette femme. Ce soir là fut tout autre.

Je courrai, excitée comme une puce. Ma mère m’attendait, prête a attendre le résumée de ma journée. Je l’espérais. J’espère que pour une fois, l’Amethyste de chiffon ne serait plus. Je me précipitai dans les couloirs blancs, saluant a peine les médecins qui me connaissaient bien désormais. Ce jour-ci, pourtant, je sentis une certaine réticence a me laisser continuer de voir ma mère. Je ne compris que quelque minute après pourquoi. Dans le long couloir, j’ouvris lentement la porte, déverrouillée pour moi. Devant moi, Ma mère tenait la poupée entre ses dents. Son regard cobalt était perdu dans le plafond. Quelles pensées illuminaient ton esprit a cet instant ?

Ma mère était debout, sur une chaine. Elle accrochait une corde au lampadaire. J’étais petite, je ne savais pas ce qu’elle faisait. J’étais effrayée, surtout. Je restais collé contre la porte, a l’observer faire. Elle fit un sourire. Un sourire doux, maternel. Mon être frissonna. Ce sourire ne me rassurait pas. Il ne voulait rien dire. J’avais raison. La seconde d’après, la scène habituelle tourna au cauchemar.

Mum – « Amy… Amy, ma jolie petite Amy. Maman va mourir, d’accord ? Maman va enfin rejoindre ce monde ou papa l’attend. Elle ne t’abandonne pas… »

Elle se mit a me secouer, moi, pas la poupée. Moi, qui, pour une fois, voulais qu’elle parle à la poupée de chiffon. Elle m’observa de son grand regard azure. J’avais peur, vraiment peur. Maman me regardait, mais a quel prix ! Elle me demandait de la suivre, dans ce monde noir et inconnu, dans ce monde tabou qui est celui qu’on appelle la Mort. Soudain, elle se retourna, attrapa vivement la poupée et la déchira en deux d’une violence inouïe. Je ne comprenais plus rien, ma vie d’enfant défila devant mes yeux. Ombres chinoises terrifiant les gamins. Elle m’observa un instant, grimpa sur la chaise et noua la corde autour du cou.

Wither – « Non… Maman, ne fait pas ça…. C’est une blague hein ? »
Mum – « Tu meurs avec moi, ma chère petite fille. Ma jolie Amethyste ? »

Elle sauta et… La corde la retint, la chaise tomba, poussée par le pied de ma mère. Femme qui venait de commettre un acte horrible. Elle avait l’air apaisé. Un sourire sur lèvres, alors qu’elle se mourrait, sous mes yeux d’enfants. Sous mes larmes. Je refusais de comprendre, de voir la vérité en façe. Elle ne pouvait pas être morte. Je ne pouvais pas être orpheline, jamais…. Je ne voulais pas me retrouver seule, abandonnée, face au monde. Tout était de sa faute ! A cet arrogant ! Si je ne l’avais pas rencontré… Si je n’avais pas souhaiter le dire a ma mère, je n’aurais jamais vu ce spectacle…. Jamais. Il fallait que je me cache, que tout ai un autre sens que celui qui était devant moi. C’était la faute a Nathaniel. Ma mère n’était pas morte. Cette femme, pendue, n’était rien d’autre qu’une femme…. Mais qu’importe, je restai traumatisé.

Mes nuits étaient blanche, hantée de la vision de ma mère suspendue au plafond. Ma voix s’était étreinte dans ma gorge, formant une boule. Je pleurais, seule, en silence. J’étais terne, j’avais réellement tout perdu.

Under Construction

Bonjour,
Où en est votre fiche ?

Bonsoir,
Où en est la fiche?

Désolée, j'étais un peu à l'ouest ces derniers temps, elle reprend dans la semaine.
Je suis encore désolée pour le temps T__T

Bonjour,

Où en est la fiche ? A l'abandon ?

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