Chalet Sayuri - Pravda

Les mois ont passés, semblables les uns aux autres. Le chaos qui avait atteint l'Angleterre ne l'avait pas heurté. Elle s'y était attendue et de toute manière, cette chose là était prévue. Et de toute manière, elle avait été suffisamment occupée entre Poudlard et sa famille qu'elle avait du protéger à la mort d'Andréas puis d'Heinrish. Désormais, elle était plus innaccessible que jamais et seules quelques personnes pouvaient encore la voire sourire et retirer ce masque d'indifférence qui ne la quittait plus. Pour beaucoup, elle était devenue l'ombre d'elle même. Mais la réalité était moins... simple que cela. Elle ne s'attachait plus et ne cherchait plus à plaire à tout le monde. Dans sa vie, les gens qui comptaient désormais étaient rares. Elle avait volontairement fait le vide.

Et parmi les personnes qui lui restaient, Alcyon. L'homme était devenu l'un de ses amis les plus chers après avoir été son médecin. Il avait été l'une des rares personnes à la voir pendant qu'elle faisait son deuil et cela avait tissé des liens solides entre eux et il était l'un des rares à pouvoir la voir sourire. Mais elle ne souriait plus de la manière lumineuses qui la caractérisait quelques semaines plus tôt. Quelque chose s'était brisé et elle était devenue plus... distante, même dans ces moments là. Pourtant, elle revoyait Alcyon avec un plaisir qu'elle ne prenait même pas la peine de dissimuler.

C'en était le cas ce soir là. Elle avait laissé ses enfants à l'ile de nuit, comme elle en avait prit l'habitude quand elle voulait se retrouver seule. Même pour elle, être mère seule avec deux activités mangeuses de temps, c'était un calvaire. Et puis... Elle n'avait pas envie de devoir passer la soirée à s'en occuper alors qu'elle ne demandait qu'une chose: se détendre un peu. Pourtant, elle n'y parvenait pas, la venue de son ami n'était pas une chose de tout repos pour elle. Elle avait tout préparé elle même et de ce fait, ce fut les cheveux simplement retenus par sa propre baguette mais néanmoins joliment vêtue qu'elle ouvrit à Alcyon lorsqu'il frappa.

Elle l'accueillit d'un sourire et l'invita à entrer.

Iranoe -Bonsoir... Installe toi, je vais euh... Je reviens...

Elle eut un petit rire, se sentant ridicule et déposa un baiser sur sa joue avant de disparaître dans le couloir. Quelques minutes plus tard, elle revenait, les cheveux lâchés et sans les mèches ébouriffées qui avaient effleuré sa peau quelques instants auparavant. Elle attrapa deux verres avant de lui demander.

Iranoe -Tu veux boire quoi?

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

Habillé d'un simple chandail et de jeans, les cheveux ébourrifés, sortant de l'hôpital et avec un peu de chance on ne l'appellera pas. Techniquement c'est sa fin de semaine de congé. Mais le serment d'Hippocrate (hypocrite dit il, la majorité de ses confrères ne pensant qu'au fric) est bien ancré en lui.

Donc il arrive, bouteille de cidre de glace à la main. Le médecin n'a pas le temps de cogner, la porte s'ouvre déjà. Sourire enjoué qui se reflète dans ses yeux bleus. Combien de fois n'a t il pas rêvé être acceuilli comme ca quand il se rend dans son appartement?

Bonsoir... Installe toi, je vais euh... Je reviens...

Mettant le pied dans la maison, par réflexe, il cherche les deux enfants d'Iranoe. Parfois ils sont là d'autre fois non. Mais il a toujours un petit quelque chose pour eux.

Tout à sa recherche, ayant mis le cidre au frais auparavant, agissant presque comme s'il était chez lui.

Tu veux boire quoi?

Il se redresse de la penderie qu'il était en train d'examiner. Au cas ou qu'ils se seraient mis à marcher et qu'il ne le saurait pas.

Les terreurs ne sont pas là? ... Hemm... Une bière ca sera parfait. Et tu sais Iranoe, tu n'a pas besoin de faire des efforts exceptionnels quand je viens te rendre visite. Tu es déjà exceptionnelle. Commander une pizza ou du chinois aurait suffit.

Oui, il sait ce qu'elle pense de son prorata d'ingurgitation de malbouffe. Médecin mal chaussé...

Il sourit, les yeux bleus la complimentant mieux que ne l'aurait fait les paroles.

Tu as l'air superbe. J'ai droit à un bonus?

Alcyon -Les terreurs ne sont pas là? ... Hemm... Une bière ca sera parfait. Et tu sais Iranoe, tu n'a pas besoin de faire des efforts exceptionnels quand je viens te rendre visite. Tu es déjà exceptionnelle. Commander une pizza ou du chinois aurait suffit.

A la mention de ses enfants, elle émet un rire léger tout en secouant la tête. Et elle s'apprête à lui répondre quand il en vient à un compliment. Fidèle à elle même, elle rougit et écarta une mèche de son visage.

Iranoe -Non, je les ai confié à leur marraine... Et puis, je voulais passer une soirée... paisible, si je puis dire.

Elle disparu pour revenir avec une bière et un verre de vin. Elle lui tendit sa bouteille en ajoutant d'une voix douce.

Iranoe -Tu mérites allègrement chacun des efforts que je fait quand tu viens me voir.

Un compliment pour un compliment. Elle sourit et ne broncha pas sous son regard qui la flattait terriblement. Elle finit par planter son regard dans le sien et murmura en buvant une gorgée de vin.

Iranoe -Seulement l'air?

Faux air déçu. Elle lui fit un clin d'oeil avant d'ajouter

Iranoe -Seulement si tu es sage... Et ce que tu demanderais.....

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

Non, je les ai confié à leur marraine... Et puis, je voulais passer une soirée... paisible, si je puis dire.

Il a une moue décue avant de prendre la bière tendue.

Tu mérites allègrement chacun des efforts que je fait quand tu viens me voir.

Il prends une gorbée de bière à même la bouteille et se juche une fesse sur un tabouret.

Seulement si tu es sage... Et ce que tu demanderais.....

Il prends un air songeur.

Un film et un divan me conviendrait amplement. Et comme bonus je demanderais la plus douce des couvertures.

Dit il, sans spécifier la signification de couverture. Il a un sourire mutin.

Alors, tu as fait quoi de bon?

Alcyon -Un film et un divan me conviendrait amplement. Et comme bonus je demanderais la plus douce des couvertures.

Elle se contenta de sourire, amusée. Depuis combien de temps pouvaient il bien se chercher? Elle n'en savait rien mais elle adorait ça. Elle s'assit face à lui, croisant ses jambes en répondant.

Iranoe -Le film et le divan... C'était déjà prévu au programme... Et pour la couverture...

Silence.... Et plus que volontaire. Elle lui rendit son sourire mutin en buvant une nouvelle gorgée de vin.

Iranoe -Hum... Crudités... et pizza. Du simple, quoi...comme tu aimes.

Elle lui fit un clin d'oeil avant de se lever et de se diriger vers la cuisine. Avant d'y entrer, elle ajouta en lui jetant un regard.

Iranoe -Choisis le film en revanche...

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

une heure plus tard...

Confortablement installés devant la télé, pizza, crudité auxquelles Alcyon a rajouté quelques ailes de poulet bien épicées.

Ou plutôt, Iranoe est bien installée, Alcyon est penché derrière le téléviseur. Elle ne voit que son arri;ere train tandis qu'il essaie d'installer le lecteur HDdvd. Mais ces fichus fils HDMI gâchent tout. Il n'y a pas la prise correspondante sur la télé.

Par tout les Merlins. Y'en a pas.

Dit il, la voix à moitié étouffée.

Je vais faire venir la télé de chez moi...

Télé d'Alcyon, une lcd 53 pouces magiquement aplatie pour s'accrocher au mur. Il ne l'écoute pas souvent, mais il aime avoir de la qualité. L'homme viens pour sortir de là.

Aïe!

Une heure plus tard...Elle est confortablement installée dans son canapée en train de mater l'arrière train d'Alcyon qui s'agite alors qu'il est en train de rager devant sa télé. Finalement, pas con d'avoir décidé de ne pas changer de télé tout en changeant de lecteur dvd. Le sourire qui danse sur ses lèvres ne laisse aucun doute sur ce qu'elle pense de la scène. Il est clair qu'elle l'amuse et qu'elle apprécie le tableau. En même temps, ça serait une immanquable faute de goût si elle n'en profitait pas.

Alcyon -Pas tous les Merlins. Y'en a pas.

Son sourire s'accentue tandis qu'elle glisse une gorgée de vin entre ses lèvres. Elle se retient de jouer la naïve. Certes, elle est au courant depuis un moment qu'il n'y a pas de prise... Elle secoue la tête et se lève au moment où il se relève en disant qu'il allait faire venir la télé de chez lui. C'est qu'il y tient à son film. Elle s'approche de lui, décidée à l'aider mais au final, il se fait mal. Elle se retient d'éclater de rire et l'aide à sortir de là. Quelques instants plus tard, il est face à un regard pétillant et un sourire mutin.

Iranoe -Désolée, Alcyon... Tu es sûr qu'il n'y a pas de prise?

Ben quoi? Il faut bien ce qu'il faut pour pouvoir encore observer sans trop se faire prendre. Elle laisse échapper un rire amusé avant de lui tendre une nouvelle bière.

Iranoe -Tiens. Repose toi... Tu veux que j'aille la chercher?[/list]

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

Désolée, Alcyon... Tu es sûr qu'il n'y a pas de prise?

Le regard outremer qu'il lui lance est explicite.

Iranoe -Tiens. Repose toi... Tu veux que j'aille la chercher?

Un geste de la baguette et la dite télé est là.

Aîe... Merde... Va falloir que ca attende ca l'air. Non, merci, pas de bière. Je vais m'étendre un peu, mon spasme va passer. Donne moi dix minutes et jte branche ca. T'A quelque chose d,un peu plus long que ton divan?

Dit il, pâle, en s'appuyant au mur, aussi droit que s'il avait une planche dans le dos.

Les prunelles argentées ne cillent pas sous le regard outre mer. Elle se contente de lui tendre une bière mais visiblement... c'est plus grave que ça. Elle plisse le nez. Elle n'a pas prévu de l'estropier durant cette soirée. Le taquiner, peut être mais rien de plus. Devant son refus, elle repose la bière sur la table basse et alors qu'il lui demande si elle n'a pas quelque chose de plus long que son divan, elle s'approche de lui en répondant.

Iranoe -Rigole. Je te la brancherais. Viens.

Elle lui fait un sourire avant de l'aider à avancer à travers la maison. Quelques minutes plus tard, elle ouvre la porte de sa propre chambre. Calme, elle respire l'âme d'Iranoe mais pas celle que l'on a l'habitude de côtoyer... celle qui est enfermée sous des couches de glace. Elle l'entraîne jusqu'au lit et l'aide à s'asseoir délicatement. Elle s'éloigne juste le temps d'attraper quelque chose dans son armoire qu'elle referme vivement. Elle lui a déjà montré sa chambre, elle va pas lui montrer non plus son armoire. Elle revient vers lui et doucement, lui retire son haut sans lui laisser l'opportunité de protester.

Iranoe -Je ne vais pas te manger, simplement et soulager un peu. Aller, allonge toi sur le ventre.

Sans un mot, sans un regard malicieux (restons sérieux, quand même), elle l'aide à s'allonger et quelques instants plus tard, verse quelques gouttes froides au creu de ses reins et entreprend de le masser.

Iranoe -Désolée de te voir dans cet état...

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

Oh, ca arrive.... Un peu plus bas, juste au dessus de l'os du bassin... Quand je suis épuisé. Fatigue accumulée...

Il grogne tandis que les mains de son amie lui font un bien fou. Un silence, pas de ces silences tendus, mais un simple silence.

J'aurais dû y aller mollo avec le fou furieux de cet après midi...

Un autre silence, quelques minutes. Une tension qui se lève, mais pas du genre de tension douloureuses. Les mains commencent à faire un autre effet.

Ca va aller Iranoe... Merci.

Dit il d'une voix un peu plus basse et sourde. Toute douce...

Alcyon -Oh, ca arrive.... Un peu plus bas, juste au dessus de l'os du bassin... Quand je suis épuisé. Fatigue accumulée...

Guidées, les mains d'Iranoe glissent jusqu'au point indiqué. Elle se concentre sur sa tâche mais lui répond quand même.

Iranoe -Tu sais, si tu veux te reposer, je ne vais pas bouder... T'as pas un boulot facile.

Dans sa voix, un sourire se devine. Elle ne peut pas s'empêcher de laisser glisser son regard sur son dos alors que ses mains s'attachent à le soulager de sa douleur. Et ne pas faire glisser ses mains autre part qu'à l'endroit indiqué lui demande beaucoup de sang froid.

Alcyon -J'aurais du y aller mollo avec le fou furieux de cet après midi...

Iranoe -Oui, c'est certain.

La réponse est laconique. Elle ne voit pas le temps passer et elle revient à la réalité quand il la remercie. Elle hoche de la tête, pourtant, elle ne décolle pas ses mains de son dos. Le massage devient caresse sans qu'elle ne s'en rendre vraiment compte. Les mains glissent le long de son dos pour aller se loger au niveau des épaules puis redescendre doucement. C'est à ce moment qu'elle répond enfin.

Iranoe -Tout le plaisir est pour moi, Alcyon.

Elle a murmuré son prénom d'une voix douce dont la sensualité lui a totalement échappé. Elle semble être dans état second alors que ses mains dérapent sur ses hanches...

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

Les yeux fermés, il ne bouge pas. Se défiler? Pourquoi faire. A part la faire tomber, la blesser... Autant dans son orgeuil que dans son corp.

Et en plus, ca fait combien de temps qu'une femme ne l'a pas caressé?

Un sursaut de morale. Mais vite remise en cause par les mains qui se dirigent vers ses hanches. Le médecin baisse les mains et les pose sur celle de la femme, toujours sur le ventre toujours elle sur lui.

Les grandes mains engloutissent celles d'Iranoe. Avec une douceur interrogative semble t il. Les mains d'Alcyon interrogent les mains d'Iranoe sur ce qu'elles font.

Silencieuse. Ses mains s'immobilisent un instant sous celle d'Alcyon. D'accord, pas d'accord? Elle hésite. Elle a saisit l'interrogation contenue dans le geste de l'homme. Elle sourit et délaisse un instant les hanches du médecin pour s'attacher à lui donner un élément de réponse quant à ce que ses mains font. L'instant d'après, elle attrape une main d'Alcyon et se penche vers elle pour y déposer ses lèvres et dégager sa propre main qui se repose sur sa hanche, comme aimantée. Délicatement, elle dégage son autre main et reprend ses caresses.

Intérieurement, elle s'interroge vaguement sur ce qu'elle est en train de faire. Ce n'est pas vraiment correct de profiter de la situation mais elle en a envie. La preuve, elle prend plaisir à jouer avec sa peau et à le faire frissonner. Elle aime le découvrir même si sa surface de jeu est limitée à son dos. Elle a envie de faire courrir ses doigts sur son torse mais n'ose pas l'enjoindre à se retourner. Aussi finit elle par se pencher pour déposer un baiser à la base de sa nuque. Elle glisse à son oreille.

Iranoe -Je continue?

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

Question philosophique, purement réthorique. Dans le fond... Mais pourtant... et si...

Frisson qui monte le long de son épine dorsale. On est loin du conflit d'intérêt là. Mais oui, c'est un conflit d'intérêt, mais plus professionnel.

Le baiser sur sa nuque, argl. Et ce murmure dans son oreille. Inconsciemment, il l'approche, la lui donne à mordiller.

Ca va tout changer tu sais?

Dernier sursaut de conscience de plus en plus effrité par les mains de son amie. Les yeux bleus mi clos, le cerveau tombe à off...

Il est un homme, elle est une femme, majeurs, vaccinés...

Que le mouvement soit inconscient ou pas, elle s'en fiche ou du moins ne se pose pas la question. A son invitation, elle répond présente et s'est délicatement qu'elle mordille son oreille alors que ses mains n'ont de cesse de commencer ce qu'elles ont déjà débuté quelques minutes plus tôt.

Alcyon -Ca va tout changer tu sais?

Iranoe -Oui, je sais...

Mais cela ne l'empêche pas de continuer. Elle finit par se redresser lentement, enfin se redresse... Disons qu'elle le fait mais suffisamment pour pouvoir déposer ses lèvres à nouveau sur sa nuque puis le long de sa colonne vertébrale avec une infinie délicatesse. Néanmoins, elle finit par se lever de ses jambes après un ultime baiser déposé sur son épaule. Patiente, elle attend qu'il se décide et son impatience est presque visible au fin fond de ses prunelles

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

Un bruissement de draps, et le voilà sur le dos. Tendant une main, il ramène Iranoe vers lui, tout contre lui. Enfouit sa main dans la chevelure douce... Remonte les deux mains, prends le doux visage en coupe puis plonge les yeux bleus dans ses prunelles de cristal.

Montre moi qui tu es Iranoe. Ne joue pas au cocon avec moi. J'ai bien vu que tu n'avais plus de cicatrices.

Il l'embrasse sur le front, sur le nez, sur les lèvres, le souffle court.

Je ne suis pas capable d'aimer une illusion. Montre toi telle que tu es....

Il embrasse le menton, remonte dans le cheveux et soupire à son oreille.

Je ne te jugerai pas, je veux juste t'aimer telle que tu es.

Il n,est pas con, il est médecin. Il s'est bien apercu de son don.

Il y a des choses que l'on ne contrôle pas dans certains moments... comme cet éclair de peur panique qui passe dans les prunelles d'Iranoe et qui ne peut pas échapper à Alcyon alors qu'il lui demande de se montrer comme elle est. A t'il seulement idée de ce qu'il lui demande? Durant un instant, elle a envie de l'écarter et de fuir... ça se traduit par sa main qui se crispe sur la hanche d'Alcyon. Elle demeure figée alors qu'il continue à lui parler. Veut il la rassurer ou bien l'encourager? Bonne question.

Elle soupire en fermant les yeux. Contact coupé. Elle finit par murmurer.

Iranoe -Tu ne sais pas ce que tu me demandes, Alcyon.

Ce n'est ni un refus, ni une question... Simplement l'affirmation de ce qui est devenu un état de fait. Les yeux clos, elle sait qu'il attend une réponse et sans bruit, retire doucement ce qui la rend "normale" aux yeux des autres. Elle garde les yeux résolument fermés alors que la pièce s'illumine légèrement plus à cause d'elle. Ses cicatrices réapparaissent mais sont rendues invisibles ou presque par la lumière qui émane d'elle. Elle demeure silencieuse, attendant le jugement.

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

Et du jugement, il n'y en a pas. Cette union, ce soir là, peut se résumer en deux âmes perdues qui se trouvent un réconfort mutuel.

La main d'Alcyon monte tandis qu'il embrasse ces cicatrices, les unes après les autres. qu'il explore ce corp qui a tant souffert. Il ne demande rien, mais il est heureux. Heureux de la confiance qu'elle lui porte. Il ne sait pas de quoi ca aura l'air demain.

Le médecin se redresse légèrement, va l'embrasser tandis que les grandes mains se referment sur la chevelure, avant de s'ouvrir et de descendre sur la poitrine. Illuminé par la douce lueur de celle qui veut être son amante, il est d'une douceur exemplaire. Les mains de l'homme passent dans le dos de la femme tandis que prenant le fermoir de la robe dans sa bouche, il fait glisser la fermeture éclair, révélant encore plus de cette luminosité exceptionnelle. Il y enfouit le visage, explorant tendrement les autres cicatrices visibles avant de dire bonjour à la pointe du mamelon qui se dessine là, juste là.

Un recoins de son esprit note qu'elle n'a pas de soutif...

Elle est anxieuse dans son silence. Elle attend qu'il la rejette mais la main d'Alcyon qui grimpe le long de son corps et ses lèvres qui embrassent chacune de ses cicatrices lui prouvent ce qu'il lui a dit quelques secondes auparavant. Il ne la juge pas. A quelque part, cela ne la surprend pas vraiment. Elle rouvre les yeux et plonge un regard scintillant dans celui de son futur amant. Sous ses caresses, son corps frissonne et elle accueille avec plaisir ses lèvres sur les siennes.

C'est un court baiser mais elle ne s'en soucie pas. Elle le laisse découvrir son corps comme elle le fait avec le sien. Ses mains caressent son torse alors qu'elle le laisse jouer avec la pointe son sein. Son souffle s'accélère sous le coup. Elle le laisse faire ce qu'il veut pendant quelques instants, avant que l'inactivé ne la pèse. Alors elle l'enjoint doucement à remonter vers son visage et l'embrasse tout en le forçant à se mettre sur le dos.

Un sourire mutin aux lèvres, elle se redresse avant de se lancer dans sa propre exploration.

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

Les mains derrière sa tête, un sourire soucieux aux làvres parce que se demandant comment tout ca va finir, après tout, c'est un cérébral ce mec. Pas du tout style bestial sadique... Il la laisse finir de le déshabiller avant de remonter explorer à coup de baiser vers... hummm...

L'exploration... hemmm.... Buccale d'Iranoe le laisse pantois. A vrai dire, elle ne doit pas être trop craintive parce qu'ils savent tout deux que leur vie sexuelle réciproque est un gros zéro pointé au niveau des derniers mois.

Mais bon... emmm... ummm... Posant les mains sur la tête d'Iranoe, il la guide doucement et l'enlève de là avant le moment fatidique. Situation inversée, il remonte fiévreusement la jupe, dévoilant des dessous sommes toutes... A croire qu'elle a planifié son coup.

Ainsi, sur le lit, luisant doucement, elle lui arrache un regard admiratif, et un sourire émerveillé. Reprenant ses baisers, il descend, fini d'ouvrir et de lui enlever la robe et slip, tout en embrassant son ventre rendu parfait par sa grossesse, avant de lui rendre les bon soins dont elle l'a gratifié plus tôt.

Elle joue, découvrant avec plaisir et curiosité. Elle y va néanmoins doucement afin de pouvoir garder un maximum de souvenirs de cet instant. Parce qu'elle sait qu'Alcyon finira par se poser des questions et qu'elle ne sait pas pù cela va les mener. A sa façon, elle veut rendre le moment... magique et surtout, plus qu'agréable. Elle s'occupe de lui en suivant ses douces indications et ne peut s'empêcher d'avoir un sourire taquin quand il l'écarte.

Mais l'instant d'après, le sourire s'efface pour laisser place à quelque chose de plus sérieux alors qu'il lui jete un regard admiratif. Elle lui répond par un sourire tout en lui facilitant la tâche de la déshabiller. Complice, elle le laisse faire ce qu'il veut... dans une certaine mesure mais elle ne tarde pas à comprendre que de toute manière, il lui veut aucun mal. Détendue et frémissante, elle laisse son corps réagir et n'a pas vraiment de honte à laisser échapper quelques soupirs qui en disent long sur son état d'esprit.

Elle finit pourtant par l'enjoindre doucement à remonter vers elle. Dès qu'il est à portée, elle l'embrasse avec fièvre et s'offre totalement à lui.

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

Et il la prend. Doucement, aussi doucement que la marée montante attaque une plage, érodant les défenses qu'elle a érigé elle même. Il se montre aussi patient qu'avec ses patients, ne précipitant certainement pas les choses.

Quelque part, au sol, un paget sonne, puis se tait.

Il ne prends ce qui est offert qu'une fois qu'il est certain que c'est exactement ce qu'elle veut. Aussi doucement que son approche, il lui fait l'amour. Il n,est pas homme à brutaliser ses partenaires loin de là. Et tranquillement, il la guide sur la marée montante du plaisir pendant bien longtemps semble t il. Jusqu'à ce que tout éclate en un magnifique feu d'artifice.

***********

plus tard.

Il la tiens contre lui. Il suppose qu'elle dort. Le médecin n'ose pas la réveiller. Songeur, le visage dans els sombres boucles, il se pose milles questions, espérant n'avoir pas gâché leur amitié dans un moment de faiblesse.

Lentement, elle le sent prendre possession de son corps. Elle ne regrette rien et laisse son instinct la guider pour avoir les gestes adéquats. Pas une parcelle de peau n'échappe à ses doigts alors que son corps se plie au rythme tranquille de son amant. Elle soupire, un sourire lumineux aux lèvres et se laisse aller à cette étreinte.

*******

Plus tard.

Blottie contre lui, elle laisse son esprit vagabonder et elle grave dans sa mémoire les images de l'instant déjà terminé. Car si pour elle, le temps des questions est loin, pour Alcyon, c'est loin d'en être le cas. Elle finit par soupirer alors que ses doigts tracent des cercles sur son torse, histoire de lui montrer qu'elle n'est pas réveillée. Elle se demande où la discution qu'elle va entamer va les mener. Mais elle murmure quand même.

Iranoe -Tu regrettes?

Elle, en ce qui la concerne, elle est loin de regretter ce qui vient de se passer. Elle se redresse légèrement pour pouvoir planter son regard dans le sien. Attente.

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

S'il regrette. Oui... et non. Ca lui semble être un aboutissement logiques aux choses. Et oui, parce que son amitié lui est devenu aussi vitale que l'air qu'il respire.

Mais qu'est ce deux amoureux si ce n'est deux amis avec le facteur sexe en plus hein?

Non...

Répond il simplement et sincèrement, ne posant aucune question, ne portant aucun jugement. Les prunelles de la femme balayant tout ses doutes.

J'espère juste pouvoir donner la moitié de ce que tu mérite.

Dit il, sérieux, le bleu plongé dans l'argenté.

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