La Boîte de Pandore - PV *

Invité

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ONLY ERIS LIIMATAINEN, HEINRISH MUSTANG & JADE DE CRYSTAL && HALEWYN COEUR D'ACIER

23 Juin 2001, Près du Mont Olympe, Grèce.

Cela faisait près de deux mois qu'Andreas avait été retrouvé mort. Abattue par le Phoenix Noir. Heinrish avait longtemps médité son coup de revers que ce dernier se prendrait dans la gueule. Oh, il allait sûrement se le prendre, mais ce qu'Heinrish ne parvenait à comprendre c'était la façon dont il se sentait obligé de devoir abattre le Phoenix Noir. Après tout, le mal n'avait pas besoin de s'en soucier, c'était un simple pion, une merde, de la chair à canon. oui, mais voilà, Heinrish aimait cet homme, car c'était son frère. Son frère de coeur. Celui avec qui ce dernier avait fait de grande chose. Même lorsque ce dernier ne s'était pas rendu compte que le mal en était venu à le prendre et à le changer physiquement. Ce qu'Heinrish ne parvenait à comprendre, c'était pourquoi il était ainsi. Il avait des moments de lucidité, où il se sentait épuisé, vidé. Ces moments, ils étaient toujours lorsque Khâlina était dans les parages. Là... Etait ce le mal, qui, ne pouvant supporter l'amour le laissait libre de ses propres mouvements jusqu'à ce que, n'en pouvant plus, revienne reprendre le contrôle sur Mustang pour l'envoyer vaquer ailleurs ? Heinrish était perdu. Ces derniers temps, il avait presque l'impression que quelque chose qui ne devrait pas être en lui, y était... C'était quelque chose qui lui était étrange, et cela lui avait fait la même impression, il y a de cela plus de 30 ans... Lorsqu'il avait tué son père. Mais sa conscience le calmait souvent en lui disant qu'il se faisait des idées... Et le mal lui envoyait des images de Khâlina et de ses gosses pour qu'il se calme... Généralement cela marchait. C'était ainsi qu'en ce jour, Heinrish n'était véritablement plus humain. Etrange allez vous me dire... Je le conçois tout à fait. Mais lorsqu'on est habité par une présence qui vous bride totalement au point de ne plus différencier si c'est vous où cette présence, vous comprendriez...

Il se leva doucement de son fauteuil. Il regarda Jan qui avait son regard bloqué sur lui même. Il eut un sourire. Son bras droit comprenait très bien sa position désormais. Il se devait de faire ce qu'Heinrish décidait. Marchant doucement, il tendit la main vers Jan qui lui donna la clé. Cette clé qu'il avait fait cherché pendant près d'un mois. Il l'avait désormais trouvé la clé pour ouvrir la grotte du Mont Olympe, l'endroit où avait été scellé la boîte de Pandore pour éviter à ce qu'on ne l'ouvre une fois de plus. Mais Heinrish avait besoin de ce qu'elle contenait. D'après la légende, il y avait l'espoir. Si lui même possédait l'espoir, alors, il serait totalement invincible ! C'était dans cette perspective qu'il voulait la trouver. Et Jan avait envoyé un hibou à Jade pour qu'elle s'y rende directement dès qu'elle avait le temps. Heinrish avait fait ça dans la plus grande des discrétions. Ce que l'on ne savait pas, c'était qu'il se ferait repéré par Eris lorsqu'Heinrish apparut dans le cimetierre pour transplaner avec tempête. Lorsqu'il apparut en grèce, il fut précédé par un éclair, puis la foudre. La foudre était tombée au sol, provoquant un léger cratère où Heinrish avait posé pieds, une fois arrivée en Grèce. L'Allemand marchait doucement, la montagne lui faisant front. Il avait toujours ce sourire sur son visage. A ses côtés, il y avait Jan VanderFul. Ce dernier guettait. Il se devait de le mener jusqu'à la boîte. Enrique avait insisté là dessus. Encore une fois, le cadet des Almadovar semblait y être mêlé, hein ? Comme quoi, chez les proches d'Heinrish, il y avait de tout, et plus de traîtres qu'il ne paraissait... Des traîtres ? Non... Il se devait de faire cela pour préserver le mal en un corps, pour savoir où ce dernier se trouvait. Et pour cela, il lui fallait des fidèles du tonnerre. Jan... Takeshi...

L'ascension dura quelques heures. Tout sans un bruit. Ils auraient pu transplaner, mais il ne l'avait pas fait. Pourquoi ? Parce que cette montagne avait sa propre magie. Une puissance inconcevable. Sur le haut, il y avait de puissants sorciers, des dieux fantastiques. Il fallait faire ça dans le plus grand des silences. Après, ce qu'il se passerait, il s'en fichait pas mal. Heinrish aperçut un grand arbre, puis, juste à côté, où une fruit de ce dernier pendait, il y avait une porte de pierre qui se cachait dans la paroie montagneuse. Heinrish sortit doucement le médaillon de pandore. La marque qu'il avait reçu d'Asphodèle n'avait fait qu'accélerer les choses. Elle l'avait grandement aidée... Comme quoi, elle aurait du se retenir au lieu de faire ses conneries de marques. Heinrish serra fortement le médaillon dans sa main, à tel point que son aura magique devint liquide et danser tel une orbite autours de sa main. Le flux de magie qu'il concentrait et d'une force phénoménale, et lorsqu'il toucha la paroie de la montagne avec son autre main, cette dernière émit un bruit semblable à un frisson. Heinrish eut un sourire lorsque les portes s'ouvrirent. Jan, quant à lui, ferma les yeux. Ce dernier n'était pas tellement rassuré de la tâche que lui avait donné le désert... Bélias. Il eut un sourire cependant lorsqu'il comprit qu'Heinrish lui faisait signe d'avancer. Les deux hommes entrèrent dans la grotte qui se trouvaient être une vaste salle sous la roche pour y avoir, au fond de cette dernière, un stalactite et un stalagmite, l'un au dessus de l'autre, où au centre, il y avait la fameuse boîte de pandore qui virevolté paresseusement, un flux de magie qui l'entourait avec force et puissance. Heinrish s'arrêta à quelques mètres. Observant cette dernière. Jade devait venir. Elle avait l'objet, la magie nécéssaire pour la retirer de son receptacle. N'était ce pas ce qu'elle avait dit lors de la dernière réunion ? Jan quant à lui, alla s'asseoir dans un coin de la grotte, ouvrant un livre qu'il se mit à lire.

note: ce rp est en parallele et n'influe en rien les autres rps de l'histoire. C'est pour compléter pour ainsi dire le rp de Benj... Et peut être éclairer ou bscurcir diverses choses, qui sait.

rp:

Quelque part dans Londres.

Un autre des mangemorts de Mustang périt en cet instant précis. Solidement tenu, il se fait bouffer de l'intérieur par un rat terrorisé qui se cherche une voie de sortie.

Une silhouette sombre s'immobilise soudainement. Sa lourde cape tombe en plis mous à ses pieds, avant qu'elle ne se relève en humant l'air. Le torturé laisse poussé un gémissement pitoyable, vite coupé dans l'oeuf par une botte de cuir souple qui lui défonce violemment la trachée.

Ils l'ont trouvée. Sous le rebord du capuchon, un sourire sauvage, de joie incommensurable, tandis que des prunelles rougeoient , incandescentes et infernales.

Les humains, toujours en train de vouloir plus gros que ce qu'ils sont capable de mâcher.

C'est quoi ca?

Ca?

ricanement du Phoenix Noir.

Le chaos et la mort. Le vent tourne et yaura une hécatombe. Faut se placer le plus près possible du milieu de ou ca va arriver.

Aussi efficacement qu'un requin qui sent une goutte de sang dans 400000(je sais pas combien en fait) d'eau, l'assassin se met en mouvement. Il ne veut rien manquer du spectacle.

[ERIS]

23 juin 2001 ... Mont Olympe... Greece...

Lui, il avait transplané. L'aura sacrée et le silence à respecter de ce haut lieu du Panthéon Grec lui importait peu : ces dieux, ils en faisaient partie depuis que les premiers hommes en âge d'idôlatrer un être l'avait érigé comme déesse de la Discorde. Imbécile. Avait-il l'air d'être une déesse ? Il était la perfection faite homme et on l'avait transformé en déesse alors qu'Apollon, ce soi-disant spécimen de beauté était aussi boiteux et tordu qu'un vieil arbre au temps de leur jeunesse. C'était peut-être aussi pour ça qu'Eris en voulait tant aux êtres humains. Lui, esprit immortel, condamné à errer de corps en corps pour survivre. De corps en corps, tous aussi mortels les uns que les autres...

Mais Eris n'était pas né de la dernière pluie et il savait que les désirs des hommes sont insatiables et que, tôt ou tard, ils tentent l'impossible pour les assouvir. Et parmi eux, insatiable parmi les insatiables, Heinrish Mustang. Depuis longtemps, Eris épiait le Lord dans les ombres, guettant ses gestes et ses pensées les plus secrètes et il en était arrivé à la brillante conclusion que Heinrish n'était qu'un objet, un instrument. Tout comme Alekseï dans les mains d'Eris, Heinrish était le jouet du Mal, le Mal à l'état pur. Peut-être même, comme Eris, était-ce un ancien dieu, lui aussi condamné à errer de corps en corps. Alors viens mon ami, deux dieux valent mieux qu'un seul...

Ce que Mustang voulait ? La boîte de Pandore... Oh oui, ce joli coffret duquel s'échappèrent tous les maux qui ravagèrent notre Terre. Un joli brin de fille cette Pandore, une fille hâlée aux yeux de biches, mais un peu trop curieuse. Eris n'avait eu aucun mal à la persuader d'ouvrir le coffret. Et tout au fond, seule comme une naufragée, resta l'Espérance... Et celui qui possède l'Espoir, possède les hommes car c'est la seule chose, le seul sentiment qui les maintient en vie. L'Espoir... il donne les pouvoirs mais les reprend aussi et Eris savait ce qu'il adviendrait de celui qui se frotterait à L'Esperance. L'Espoir l'emplirait tout entier et chasserait le Mal. Le Mal ainsi rejeté devrait obligatoirement trouver un autre corps pour survivre et quel autre corps que le sien choisirait-il ? Il était le seul à avoir une âme assez noire pour l'accueillir dignement...

Adossé contre l'arbre, de tel manière à ce que Heinrish et ses acolytes ne le voient pas, Eris jubilait. Enfin, allait pouvoir s'accomplir son destin, celui de régner sur les hommes et sur les dieux, de gouverner en maître absolu sur toutes choses. La porte cachée dans le pan de la montagne s'ouvrit, laissant apparaître au fond de la cavité, un autel de marbre sur lequel la boîte n'attendait qu'une chose : qu'on l'ouvre. Eris transplana juste devant la boîte et écarta les bras, comme pour la défendre.

Eris - Oublie ça, Mustang. Tu ne t'en approcheras pas, cette boîte est à moi.

Il ne fallait pas que Heinrish renonce à l'ouvrir au dernier moment et quel meilleur moyen que de donner une plus grande importance encore à la boîte ? Si Eris faisait mine de la désirer aussi, elle n'attiserait que plus l'intérêt de Mustang. Tromper l'ennemi pour mieux le vaincre... Il connaissait bien ce procédé : comment croyez vous que Ulysse eut l'idée du Cheval de Troie ?

Invité

La boîte était devant lui. Il n'avait plus grand chose à faire si ce n'était le fait de devoir prendre la petite boîte qui était posée sur entre le stalactite et le stalagmite de marbre noir. Il s'approcha tout doucement, le regard particulièrement amusé, lumineux, brillant d'une malice horrible et particulièrement sadique et sans scrupule. Il savait que cela pouvait détruire le monde, il savait qu'il pouvait en faire sortir pire que le chaos, voir même pire que le néant, mais il s'en fichait. Ce que cette dernière représentait... Elle valait plus que tout ce qu'Heinrish avait put faire depuis qu'il était à la tête des Mangemorts, depuis qu'il était le plus puissant sorcier du monde, quoi... Heinrish s'approcha doucement, mais sûrement, il avait qu'une idée, c'était dominer le monde, l'avoir dans le creux de sa main et pouvoir régner en maître absolue. A cet instant précis, ce n'était plus Heinrish, mais le mal. Le mal lui même sans que rien ne puisse lui mettre des bâtons dans les roues. Pas même les pâles tentatives de son réceptâcle... Rire... Il lui aura bien servi, au moins celui là... Ca change...

Finalement, il reprit doucement sa marche sous le regard de Jan qui était dans le coin là bas, à épier chacun des mouvements. Il savait... Oh, oui qu'il savait... Il savait que le moment viendrait où il lui faudrait sauter sur Heinrish pour le préserver de cette déflagration qui pourrait le tuer... Enrique avait visé juste. Tout se passait comme il était prévu. La prophétie ne faisait que suivre les idées d'Enrique, comme si ce dernier se jouait d'elle la ployant sous son esprit. Jan avait depuis longtemps compris qu'Heinrish n'était pas Heinrish. Qu'il n'était qu'un receptacle à la merci du mal. C'était peut être pour cela qu'il s'y était enrôlé... Ou peut être par amitié envers son père ? Sûrement... Jan était bien mystérieux. Heinrish continuait d'avancer, jusqu'à ce que soudainement, un homme apparut... Et cette homme, ce n'était autre qu'un lointain parent de sa femme. Non, de celle d'Heinrish, pas de lui. Elle... Tsss... Juste un receptacle pour engendrer la mort... Pour engendrer Russel.

- Oublie ça, Mustang. Tu ne t'en approcheras pas, cette boîte est à moi.

Heinrish eut un petit rire. Un rire qui pouvait en faire grincer des dents, certains. Il s'approcha doucement d'Eris, et il lui dit, tout bas. Enfin, Jan parvint tout de même à entendre. La grotte qui amplifiait les sons ? On n'en savait rien. La seule chose qu'on était sûr c'était qu'il n'en était pas le moins du monde impressionner par son lointain parent.

- Je vois... Je vais te le demander plusieurs fois. D'abords, gentiment, puis après on avisera. Pousse toi.

Peut pas être plus gentil, c'est impossible.

Le Big Ben à Londres...

Tout en haut, plus haut que l'horloge même, une sihouette. Des volûtes noires sortant de sa personne en deux vastes ailes de ténèbres s'agitent paresseusement sous la brise tiède. La sihouette est inindentifiable. Accroupie sur le rebord du toit, le nez est levé sous la capuche. Un nez? Un bec plutot. C'est comme les serres qui sont ses mains.

Un flash de ténèbres, et il n'est plus là