Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 Bajo el calor del sol - PV*

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MessageSujet: Bajo el calor del sol - PV*   Bajo el calor del sol - PV* Icon_minitimeMar 1 Avr - 21:22

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    04*04*2001


    Elle ressemble à un ange. Tranquille et calme, elle avance à travers le chemin de traverse. Mercredi après midi. Elle n'avait jamais vraiment rien fait les mercredis, et encore moins lors de l'après midi. La sorcière s'avance, elle semble danser. C'est qu'elle a la musique dans le sang. Elle regarde son frère à sa gauche et éclate d'un rire enfantin. Il s'arrête et la regarde, étonné. Et bien ? Il la fixe, comme si elle sortait d'un autre monde. Elle se rapproche de lui et l'enlace. Il n'y a que dans ses bras qu'elle se sent en sécurité, qu'elle se sent bien. Elle oublit qu'il aime ses amies, qu'il les souille, qu'il leur fait ce qu'il ne devrait pas osé. Elle sent son frère l'attirer à lui et sourit. C'est un amour presque fusionnel, sans jamais franchir les limites de l'acceptable. C'est lui qui relâche le premier l'étreinte, et elle redescend sur terre. Elle lui prend la main, car elle veut lui servir de guide. Oui, le guider, à travers ce monde, et les autres. Elle veut être ce qu'elle avait oublié. Elle sourit, et il la suit. Elle s'arrête devant une vitrine, ses yeux s'arrondissent devant une robe. Il s'exaspère devant la naïveté. Qu'importe. Elle entre et essaye la robe. Elle était blanche, d'un blanc immaculé. Elle l'essaye, elle lui va. Mais il ne l'admet pas. Il se force à ne pas sourire devant la beauté de l'ange. Il dénigre, mais elle sourit quand même. Elle n'a jamais eu besoin de lui. De son avis, en somme. Elle l'achète. Car elle aime le blanc, car elle ressemble à un ange dedans.

    Elle sort dehors, avec lui. Il râle doucement, mais il sourit intérieurement. Elle est là, son sourire dévoile une rangée de dent blanche immaculée, un peu comme le chemisier qui souligne les courbes féminines. Un simpe jeans clair et un chemisier. Lui, est différent. Tout de noir vêtu. Le bouc avance, l'air mauvais. Il guette à qui la toucherer. Son téléphone sonne, il plonge sa main dans son pantalon et l'ouvre. Un dernier cris. Luce n'en a pas, elle n'a jamais apprécier ses outils moldus. Loin de là qu'elle est contre les moldus, tout simplement car c'est ainsi. Pas habituée, trop distante et prudente. Elle se tourna vers Faust, qui avait prit un air grave.


    « ¡Pero Papá! ¡ Te juro que hice nada ! ¿ Cómo esto es esto de mi falta ? »
    « Fausto ? Ca va... ? »
    « Soy con Lucellina. No, puedo no. Bueno... Voy a ver. »
    « Qu'est ce qui se passe avec Papá, Fausto ? »
    « Je dois y aller, Lucellina. Papá croit encore que... Enfin, tu sais. Pour Brooke. Que voilà. Enfin, je dois y aller. Tu bouges pas de chez Mocca, d'accord ? Je viendrais te chercher, mi querida, okay ? »
    « Bah... Oui. D'accord. Dis à Papá que je l'aime. Te quiero, Fausto. »
    « Te quiero, Luce. »

    Il s'était retourné et il était partit. Elle avait beau être forte, c'était encore un coup dur qu'elle venait d'encaisser. Fausto et Riggoberto ne s'entendaient plus trop depuis le decès de Conceptiõn, mais l'entrée à Eleusis avait rendu agressif le violoniste Tzigane, au point qu'il s'en prenne énormément à Fausto. Luce le savait, mais il y avait de quoi douter. Brooke était bisexuel, et Fausto faisait n'importe quoi avec de l'alcool et de la drogue. Elle se retourna, priant silencieusement pour que ça ne finisse pas à coup de poing et dans le sang, l'air abbatu. Elle se traîna, le sourire triste et timide, jusqu'à Mocca Cacao. Elle poussa la porte, respirant alors la bonne odeur de café. Cette odeur, elle l'adorait, car elle avait toujours aimé le chocolat, et d'autant plus le lait concentré que Mocca y versait. Elle était habituée. Elle venait ici depuis qu'elle avait douze ans. Depuis sa première sortie ici. Elle était venue avec Conceptiõn, la Mama. Elle connaissait bien Mocca. Puis elle était morte, et Riggo n'avait jamais voulu y remettre les pieds. Quand Lucellina était entrée à Eleusis, elle s'était décidée à y aller dès qu'elle le pouvait. Elle se prit une place vers le fond. Elle salua d'un grand sourire Mocca, lui faisait même la bise. Luce était quelqu'un de très prudent, et elle évitait le plus souvent les contacts physiques, surtout avec les gens inconnus, mais Mocca, c'était différent. C'était une sorte d'Oncle. Elle posa son sac sur la banquette et se laissa glissé à côté. Mocca savait déjà ce qu'elle prendrait, il ne prit donc pas la peine de venir prendre la commance. Elle sortit de son sac la Gazette, et celui le plus général possible. Devant elle, cinq journaux différents s'accordaient. La prise de Gringott revenait aux oreilles, violentes. Mais aussi quelques meurtres en ville. On nommait Haleweyn. Elle ne le connaissait pas particulièrement, mais il était intéressant de voir comment les gens pouvaient s'affoler au nom de ce dernier. Un peu comme au nom d'Heinrish, de Pravda et d'Orlov. Elle eut un pincement au coeur. Jake était un bel enfoiré. Elle roula des yeux et tourna la page. Là était les choses les plus joyeuses... Elle se mit à lire tranquilement, attendant que son chocolat au lait arrive. Calme, angélique.

      A Lemon Garden, nous organisons une grande recherche aux oeufs de Pâques pour les enfants du village. Nous aimons cette proximité avec les jeunes, d'autant plus que tout sera organiser dans un but totalement magico-éducatif. Nous essayerons d'adapter la mise en place des oeufs selon les sorts que les plus jeunes peuvent faire. Il y aura sans doute un petit concours enfants-parents, dont la course à sac, la course d'oeuf...
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MessageSujet: Re: Bajo el calor del sol - PV*   Bajo el calor del sol - PV* Icon_minitimeVen 4 Avr - 20:00

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    Résidence Almadovar, Acapulco, Mexique.

- Noir... Le monde est noir... Noir... Pourquoi ?
- Tu connais ton frère, Enrique... Je sais qu'il est toujours là... Il ne peut pas sombrer... Non... Tu le sais aussi bien que moi... On a aucune raison de douter.
- Mais...
- Ce qu'il t'a dit... Souviens t en... J'étais là...

Enrique posa son regard sur Diego avec une étrange attitude, comme si ce dernier s'apprêtait à le gifler. Finalement, il baissa le regard alors que son neveu ne cessait de porter son regard avec sa fierté et son arrogance propre. Remarque tout Almadovar qui se doit avait une arrogance et une allure propre. Celle de Diego était juste... En faites, elle était trop noire. Trop noire, mais elle en était rassurante. Dans la famille, y en avait beaucoup qui disait qu'il portait sur ses épaules un triste sort... Personne ne savait encore ce qui allait en ressortir, mais Enrique en avait fait son disciple, en quelques sortes... L'expression la meilleure, où celle qui la qualifierait le mieux, leur relation, serait : Prendre sous son aile. Il veillait sur lui, par amour pour son neveu mais surtout pour sa soeur. Miguel tapa l'épaule de son fils avec douceur puis il se retira doucement, sortant de la chambre de son fils aîné où Dakota dormait à point fermer. Cela faisait peut être quatre jours qu'il était là... Il baisa le front de son fils, puis il se retira. Enrique s'approcha de Diego qu'il prit dans ses bras. Son neveu serra son étreinte sur lui, sur son oncle, puis, à leur tour, ils se retirèrent, en même temps.

Après avoir baiser le front de son frère, et accompagné de son neveu, Enrique sortit doucement de la chambre du directeur de Serpentard pour prendre la direction du jardin. Ce n'est qu'à ce moment qu'il ne put s'empêcher de se mettre à maudire sa grand mère. Cette dernière venait de passer, mais c'était sans un mot désormais. Il n'y avait plus aucun lien entre elle et lui. Enrique avait coupé les ponts, les liens à la minute où son frère eut retrouvé son lit jusqu'à son réveil, si réveil il y avait. L'hispanique était beaucoup trop mal pour pouvoir reparler à sa grand mère. Cette dernière s'était jouée de lui, c'était cette impression qu'il avait. Mais une chose était sûre, il ne comptait pas le lui faire payer même si il l'évitait. Et encore... Il l'évitait la tête haute et sans le moindre remord. Son frère... Il l'avait peut être perdu, il ne comptait pas perdre les autres membres de sa famille. Dieu savait à quel point l'hispanique tenait son rôle de pilier familial très à coeur. C'était lui qui avait les pierres, après tout... L'héritier d'une partie d'un si grand héritage... Diego le vit s'asseoir sur la roche qui faisait la fontaine du jardin, pour s'asseoir à côté de lui. D'un revers de main, il remonta son gilet de rappeur us sur l'épaule, un bref sourire sur son visage. Il regarda Enrique qui levait de nouveau le regard vers lui, l'air abattu.

-
Tu comptes en faire quoi de la lumière ?
- Tu veux parler de...
- Oui... De la victime de Jake.
- Tu viens avec moi ?
- Je ne raterais pour rien au monde de voir une gitane...
- Qui a dit qu'elle était gitane ?
- Tu sais aussi bien que moi ce dont je veux parler...

Diego sourit. Dakota. Enrique avait l'impression de revoir son frère dans les traits de son neveu. Il semblait... Trop proche de lui physiquement. Le même regard, le même aura impressionnant... Et surtout, cette classe qui savait le rassurer à son propre insu mais qui lui faisait tant de bien. L'hispanique passa le bras autours des épaules de son neveu, et ils disparurent dans un craquement sinistre, laissant une faible lumière verte pomme.

    Chez Mocca, Chemin de Traverses, Londres, Angleterre.

- Je déteste le transplanage d'escorte, tonton.
- Je sais... Mais je ne me souviens jamais si tu sais le faire ou pas... Son visage affichea un petit sourire très kaitzien. Il ne put s'empêcher d'éclater de rire en voyant la tête de Diego. Ce dernier préféra changer de sujet, même si une certaine mauvaise humeur semblait se voir sur son visage.
-
Bon. Et elle est où ?
- Patience... Elle se montrera à nous lorsque le moment sera venu.
- On va chez Mocca, en attendant alors ?
- Je ne pense pas que le mieux, serait de...
- Merci, Tonton...

Enrique secoua la tête. Il s'approcha de Diego qui avançait déjà en direction de Mocca avec cette ferme intension de boire un bon café dont le sorcier africain avait ce divin secret. Inclinant la tête à certaines personnes sur son passage, Enrique faisait limite piêtre allure derrière son top modèle de neveu, qui affichait des sourires rayonnants avec cette pointe d'arrogance qui faisait cette particularité tant aimée auprès de la gente féminine. Diego, avec sa modestie légendaire, savait qu'il ne valait mieux pas qu'il leur fasse son regard sinon... Ils n'arriveraient jamais à Mocca. Un regard vers son oncle qui traînait un peu derrière lui, il se retourna vers lui au même moment où il poussa la porte de chez Mocca. En plus du tintement de cloche qui annonçait leur entrée, il y avait cette bonne odeur de café, de chocolat, caramel ou de ce divin pain qu'il lui arrivait de faire pour accompagner ses boissons et ses confitures ou diverses pates dont il avait le secret. Diego répondait à Enrique qui lui disait que ce n'était pas en se posant quelques parts qu'ils la trouveraient.

-
Ca va... On va la chercher... Mais tu ne vas tout de même pas le faire le ventre vide, si ?

On aurait dit Cecilio. Enrique baissa le regard, souriant de plaisir. Son neveu semblait être un vrai caméléon. On pouvait voir dans ses traits tout les Almadovar possible. Un regard, un sourire, un clignement d'oeil, un sourcil froncé... Diego était un Almadovar. Peut être plus qu'un Sanchez même si il portait le nom de son père avec fierté. En même temps qui ne porterait pas le nom de son père alors que ce dernier est une ancienne star du quidditch brésilien mondialement connu. Enrique releva le visage, toujours ce petit sourire sur ses lèvres lorsque ces yeux se posèrent sur Luce. A ce moment là, il éclata de rire en donnant un bon coup de poing rempli de joie dans l'épaule de son neveu qui ne put s'empêcher de sortir l'injure avant de lui montrer Luce du doigt. Diego et Enrique virent cette même vision. Celle d'une femme dont la lumière semblait émanée d'elle avec grâce et magnificences. L'hispanique et le brésilien allèrent vers le comptoir de Mocca où ils parlèrent rapidement avec ce dernier, commandant également des boissons, puis, Diego, en plus de la sienne, prit celle de Luce, tandis qu'Enrique payait les commandes. Ils s'avançèrent ensuite doucement vers cette dernière où ils s'assirent sans lui demander si ils le pouvaient. Diego posa la commande de Luce devant elle.

-
Tiens, Luce.

Enrique lui fit un clin d'oeil assez partenel et protecteur. Le visage de Diego semblait naïf et innocent, mais un sourire ouvert semblait avoir élue domicile chez le brésilien.
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MessageSujet: Re: Bajo el calor del sol - PV*   Bajo el calor del sol - PV* Icon_minitimeSam 5 Avr - 0:50

-
      Dakota Almadovar tombe dans le coma lors de l'attaque de Gringott. Il s'est retourné contre Heinrish Mustang pour une deuxième fois. Une fois de trop ? Seule la suite des événements pourra nous le dire. [...] Il semblerait que Vitaly Orlov ne soit une fois de plus sortit de Prison. Il est apparu très rapidement à Gringott lui aussi, accompagné de deux Loups Garous de sa meute. On remarquera qu'il a disparu avec Ava Orlov, sa femme, naît Taylor. [...] Le retour de Ryan Malhorn et de sa meute pourrait il compromettre les Brigades Magiques de Capture de Loup Garou ? Avec les Orlov, il semblerait qu'il soit l'une des plus grandes meutes et des plus connues au monde... On notera l'apparition de sa Louve, extrêmement blanche... [...] Aaron Vanna Syl tombe dans le coma suite à une attaque de Vitaly Orlov. Un quelconque rapport avec les attaques actu-...


    Elle ne prefère pas finir sa lecture et ferme brutalement le journal. Elle sent les larmes montaient au comissure de ses yeux. Lourdes en sel, cristallines, claires. Une d'elle glisse lentement sur le rebondi de sa joue, roulant doucement et s'écrase alors sur la table. La lumière pleurt la haine de ce monde. Pourquoi personne ne veut il comprendre ? Elle se sent mal. Mal à l'aise. Terriblement mal. Elle secoue la tête, la baissant, prenant son front dans la paume d'une de ses mains. Le monde dans lequel elle vit est une horreur. Il est constitué d'être détestable. Les serpentards, hormis Fausto. Jake ou encore son Croquemitaine. Elle sent son coeur se rompre doucement. Elle penche la tête et remarque le titre d'un journal pour enfant. Un journal pour enfant sorcier. Avec des image surprenantes. Une lircorne court sur la première page. C'est un documentaire, un reportage sur la vie de cette animal fabuleux. Elle sent son esprit toujours tendu, mais reste d'un calme olympien. De sa main, qui glisse dans sa poche, elle découvre une mouchoir blanc. Elle se mouche, remarquant dans la vitre que ses yeux sont rouges. Elle a un petit rire. C'est stupide de pleurer pour ça. Fausto ne serait pas content de la voir ainsi, dans un tel état. Et Sara saurait lui remonter le moral. Mais aucun des deux ne sont ici. Elle sait déjà comment va finir cette histoire... Fausto va encore se faire battre par Riggo. Pourquoi ? Elle roule des pupilles, son coeur est encore serré, mais elle va mieux. Un peu, tout du moins.

    Il n'est jamais facile d'être la Lumière autour de laquelle tourne plusieurs choses. Une lumière étrange, naït sous une étoile étrange. Conceptiõn. Elle est l'Héritière de la Brebie. Elle est l'Agneau, la Lumière. Mais elle n'en n'a pas envie. Elle lève un bref instant le regard et remarque Mocca, s'activant à la tâche. Elle penche la tête. Son téléphone sonne, mais elle ne réponds pas. Elle n'en n'a pas envie. Elle n'en n'a jamais eu envie, de toute façon. Elle se frotte le front doucement, sentant la fatigue la prendre. Toute seule, elle se sent mal, mais trop de monde autour d'elle, et elle s'afflige. Jake Orlov. Jake Orlov. Une saloperie dans ce monde d'horreur. Ses doigts effleurent l'image de la licorne qui court et elle tourne la page. Pâques. C'est pas passé ? Non. C'est le 20 Avril. Un sourire s'étire sur ses lèvres. Avec la guerre, il n'aura plus le temps de venir l'embêter. Enfin libre. Elle penche la tête, elle attends. Et maintenant ? Elle regare son journal, tranquilement, mais quand elle entend un rire éclatait, elle relève la tête. Elle aime la joie, mais son sourire se fige en les voyant. Enrique... L'autre. On dirait Dakota. C'est... Diego. Un sourire aux lèvres. Ils se rapprochent d'elle. La jeune Tzigane sent alors ses joues chauffées. Là voilà gêner. Quelle idée. Pourquoi sont ils là ? Et... Dakota.. Enfin. Conceptiõn. Ca lui fait mal à la tête, mais elle ne dit rien. Elle a toujours mal à la tête quand elle chasse le passé et le futur. Elle haït ça. Voir ses images, affolantes, détestables même. Il se rapproche un peu trop d'elle. Elle reste calme, un calme angélique, un sourire aux lèvres, mais elle se demande déjà pourquoi ils viennent la voir. Elle.


    - Tiens, Luce.
    « Buenos días, Enrique et... Grazie Diego. »

    Elle se perd un peu. Elle parle à la fois Italien et Espagnol, mélangeant les mots, un peu confuse. Elle rougit toujours. C'est toujours la même chose. Elle a déjà vu le visage du jeune homme... Un top model ? Peut être bien. Elle était presque sûr de l'avoir vu dans un magazine. Mais elle lisait tellement, qu'elle se perdait. Qu'importe. C'était Diego. Elle ne savait pas trop comment elle l'avait su, mais au moins, elle le savait. Il lui arrivait souvent de parler à des gens qu'elle n'avait jamais connu en connaissait une bonne partie de leur enfance. Ca avait été le cas avec Sara, la toute première fois. Elle était en deuxième année, elle s'était approchée timidement de la brune et lui avait déballé quelques épisodes de sa vie. Le contact. C'était le contact de la main de Sara qui avait réveillé en Luce les souvenirs. Qu'importe, aujourd'hui, elle avait mis un trait dessus. Ca avait tué sa Madre, ça ne l'a tuerait pas elle. Son père avait trop besoin d'elle pour qu'elle face les mêmes erreurs que sa mère, à qui elle ressemblait trait pour trait. Elle avait la même ride au coin de la bouche quand elle souriait. Les mêmes yeux, les mêmes manières. Mais pas la même assurance. Même si Conceptiõn avait été Poufssoufle, elle était très têtue, très attachée à tout ce qui la toucher elle même. La différence avec Lucellina qui était loin d'être courageuse, voir même souffrait d'un complexe d'infériorité. En rapport avec Fausto qui avait le contraire, d'aileurs.

    Elle regarda la tasse, et remarqua qu'il y en avait trois. Soit, deux pour eux, et une pour elle. Elle venait à peine de comprendre le phrase de Diego, trop aspirait à fixer son visage pour essayer de se rappeler d'où elle l'avait vu. Elle regarda Mocca qui fit un mouvement d'épaule signifiant certainement qu'elle n'aurait pas à payer. Bravo. Elle rougissa de plus belles. Là voilà bien. Lucellina était vraiment différente d'un jour à l'autre. Sur le tapis, en Duel, elle était une Lionne. Le caractère fougue,x la force dans le geste. Elle était vraiment forte, très forte. Mais dans la vraie vie, celle de tous les jours, elle restait muette, prudente, timide. Malheureusement, d'ailleurs. Sa main trembla, mais rapidement elle se contrôla. Elle n'avait pas de raison d'avoir peur. Diego n'était pas Jake, après tout ? Et Enrique n'était pas son Croquemitaine. Elle reposa, plus sereinement, sa main sur ses genoux, un large sourire sur les lèvres. Sereine. Paisible. Tranquille. Les seules mots qui puissent rimer avec Lucellina de la Sernã.


    « C'est une belle journée, n'est ce pas ? Il fait beau, et chaud. Je me doutais presque que vous alliez venir. Allez savoir pourquoi... »

    Sourire niais, elle ne se doute de rien. Pas même de la suite. Blocage.
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MessageSujet: Re: Bajo el calor del sol - PV*   Bajo el calor del sol - PV* Icon_minitimeDim 6 Avr - 1:23

- Buenos días, Enrique et... Grazie Diego.

Enrique regarda Diego qui eut un sourire en entendant Luce parlait de deux langues différentes, mais si proche si l'on regarde l'origine des langues qui est, pour les deux, latine. Diego et Enrique reportèrent leur regard sur Luce avec un léger sourire amusé mais réconfortant, du moins, qui mettait en confiance. Cette dernière les connaissait, ce qui était tout à fait compréhensible. Enrique ne passait pas inaperçue dans le monde de la sorcellerie pour ses connaissances et son savoir énorme, mais aussi pour son rôle de langues de plomb aux allures mystérieuses. De plus, il ne fallait pas oublier que c'était le fils cadet du Ministre Mexicain. Le frère de Dakota posa son regard sur le journal de Luce, son visage s'assombrissant. Diego avait suivi le regard de son oncle pour comprendre la raison de cette ombre qui venait de lui passer sur le visage. Le brésilien lui tapota l'épaule avec un petit sourire, avant de reporter son regard coquin sur Luce.

-
De nada, Luce...

Enrique tendit la main pour attraper la gazette du sorcier que Luce venait de poser à leur arrivé. L'hispanique s'était mis à lire tranquillement, son regard se durcissant ou son visage affichant un sourire goguenard devant les conneries des journalistes et du ministère. Enrique quittait son métier de fonctionnaire du Ministère pour se lancer dans l'éducation, prenant ainsi un poste de professeur de Duel à Eleusis. C'était l'une des choses qui faisait qu'on regardait Enrique d'un oeil nouveau... Comment expliquer cela ? Ce revirement de situation... Alors que ce dernier était connu pour sa soif de connaissance ? Il y avait quelques personnes qui était au courant de ses idées, et Diego en faisait partit. Diego savait tout. Ses oreilles traînaient toujours quelque part, et peu de personne chez les Almadovar se fichait de sa présence ou non, du fait de la confiance que ce dernier semblait dégager. Un charisme époustouflant. Le Brésilien venait de tremper sa cuillère dan son mocca dont il en faisait tourner le liquide noir et mousseux. Il apporta sa cuillère à ses lèvres, comme pour en enlever le breuvage qui en était accroché. Diego sentait Luce nerveuse... Il préférait la mettre à l'aise. Son charisme ferait son effet.... Il faisait toujours un effet. Séduction, calme, tranquillité... C'était comme on le souhaitait. Sachant qu'il visait plus à calmer Luce et à la mettre en confiance qu'à la séduire.

-
C'est une belle journée, n'est ce pas ? Il fait beau, et chaud. Je me doutais presque que vous alliez venir. Allez savoir pourquoi...
- A cause de tes dons, peut être, Luce...

Enrique n'avait pas levé le nez du journal. Il tournait juste l'une des nombreuses pages de papiers qui le constituer pour reprendre la suite de l'article sur Sainte Mangouste et sur la façon dont est gérée la protection du territoire et des comptes de tous les sorciers. Ce qui était assez... Epatant. Les journalistes étaient parfois, vraiment très con. Parler de chose dont ils n'avaient pas idée... Plus le temps avançait, plus l'homme devenait con. A croire qu'à trop vouloir s'approcher de l'intelligence et de la perfection, on s'en éloignait à grand pas.

-
Peut être n'as tu eu aucune vision... Mais je ne vois que la possibilité de ton don. Ta voyance... Tu as un potentiel énorme... Je le sais... Je l'ai vu.
- Il voit l'avenir, le passé, le présent... Il voit tout. Tu sais quoi sur la voyance, Luce ?
- Oui... J'ai besoin de savoir pour te donner la raison de ma venue. Et désolé, si l'on te dérange...
- ... Mais les prophéties ne pardonnent jamais, si tu vois ce que je veux dire, Luce.

Alors que Diego levait sa tasse aux niveaux de ses lèvres, Enrique pliait le journal, soupirant de lassitude. Il tourna à son tour son mocca pour regarder Luce, un petit sourire tranquille sur ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Bajo el calor del sol - PV*   Bajo el calor del sol - PV* Icon_minitimeDim 6 Avr - 2:12

-
      Et de l'Enfer, un homme sortira. Ni blanc, ni noir. Il aura l'épée à la main, et le sourire aux lèvres. Il ne saignera l'Agneau, mais il la poussera. Plus loin. Car il le faudra. Car il le saura.
      Phoprecy of Lamb *


    Bien sûr. Elle aurait du s'en douter. Elle remarque plus Diego qu'Enrique. Non pour ses sourires, mais car le plus vieux des deux s'est réfugié derrière son journal. Pas grave. Elle prend la tasse, hésitante. L'aube noir s'enroule lentement dans la marre d'encre. Elle penche la tête. Le dessus est étrange. En effet, il s'agit d'un café au lait, surmontée d'une nuage de crème, elle même soupoudrée d'une couverture de chocolat. Planté à l'intérieur, deux barres de nougats et une de chocolat au lait. Elle sourit. C'est un caprice d'enfant d'avoir autour de sucrerie qui gâche un café. Elle prend sa cueillière et receuille un petit bout de crème, duquel elle se régale quelques secondes après. Elle aime ça. Ce goût sucré. Elle ferme les yeux, plisse le nez en une mimique enfantine. Elle rougit. Mais de bonheur. C'est une des particularités de Lucellina. Elle rougit pour un rien. Une joie éphémère, une pièce trop chaude, une émotion trop grande. Elle rougit. C'est un peu ce qui fait le charme de la jeune fille. Elle jette un bref regard à Diego, qui vient alors de tapoter l'épaule de son oncle.


    « De nada, Luce... »

    Elle a un petit sourire à son sourire, mais pas le même. Malicieu et enfantin. Luce ressemble vraiment à une enfant quid écouvre les joies du chocolat et de nougât. Pourtant, elle vient ici chaque mercredi après midi, chaque samedi et chaque dimanche. C'est sa façon d'honorer sa Mère. D'un doigt elle essuit la crème restait au coin de sa bouche et reporte son attention sur Enrique. Elle aurait du penser à ranger les journeaux. Dakota, c'est le frère d'Enrique. D'ailleurs, ce dernier attrape la Gazette. Aïeuh. Luce émit un petit râle plaintif, mais... Pas la peine d'essayer.

    « C'est une mauvaise id-... »

    Trop tard, Luce. Elle sembla quelque peu confuse. Luce n'aimait pas spécialement que les personnes l'entourant soient malheureuses. Quelqu'elles soient. Inconnus ou amies. Qu'importe. Elle reste tranquille, d'un calme olympien. Elle boit encore un peu. Elle n'est pas à l'aise. Elle ne l'est jamais. Et encore moins devant un beau garçon qui lui sourit. A la seule idée qu'elle doive elle aussi sourire, ça la bouleverse. Elle jette un bref regard en dehors. Pourvu que Faust vienne la sauver, la tirer de ce mauvais pas. Elle n'aime pas être seule avec des personnes plus ou moins inconnues. Certes, Enrique et Diego n'ont pas l'air bien méchantes, mais Jake ne l'était pas non plus au tout début. Où ça l'a mené ? Trop loin. Elle refoule ses sentiments exaspérés, et finalement, elle remonte le nez. Un petit sourire. Il ne faut pas qu'elle se sente persécutée. Un sourire tranquil se dessine sur son visage.

    « C'est une belle journée, n'est ce pas ? Il fait beau, et chaud. Je me doutais presque que vous alliez venir. Allez savoir pourquoi... »
    « A cause de tes dons, peut être, Luce... »
    « P-pardon... ? »

    Elle reste choquée, muette. C'est comme si elle revivait le même moment. Don ? Car ils appellent ça un don ? Elle recule un peu, abandonnant la tasse sur la table. Son dos se colle à son dossier. Sa pupille olive se rétracte violement. Pourquoi ? Comment avait il le droit de venir jusqu'ici et de lui dire ça ? Elle se renfrogne violement. Ses mains se crispent sur ses genoux, froissant sa jupe blanche. Elle rougit violement, mais se tait. Elle n'a pas la force de parler.

    « Peut être n'as tu eu aucune vision... Mais je ne vois que la possibilité de ton don. Ta voyance... Tu as un potentiel énorme... Je le sais... Je l'ai vu. »
    « Il voit l'avenir, le passé, le présent... Il voit tout. Tu sais quoi sur la voyance, Luce ? »
    « Oui... J'ai besoin de savoir pour te donner la raison de ma venue. Et désolé, si l'on te dérange... »
    « ... Mais les prophéties ne pardonnent jamais, si tu vois ce que je veux dire, Luce. »

    Elle ne sait plus quoi dire. Pourquoi ? Elle tremble doucement. Ses mains se crispent sur sa tasse. Elle détourne le regard. Tout ça n'est qu'un cauchemar. Il le faut. Un vrai cauchemar. Elle ferme les yeux... Bon sang. Il est comme sa Mère. Conceptiõn. Elle la revoit. Elle était jeune, encore. Elle avait neuf ans. Il était venu chez elle. Le Croquemitaine. Abaddon. Il l'avait plaqué contre un mur. Ils étaient deux. Et ils l'avaient tués. Egorgée. Elle était dans l'armoire. Elle avait regardé la scène de là. La deuxième personne était partie, mais le Croquemitaine était resté, là, près du corps. Conceptiõn était morte, et elle n'avait rien fait. Elle l'avait vu. Elle l'avait rêvé. Puis après ça, plus jamais elle n'y avait repensé avant Sara. Choc émotionnel ? Sûrement. Elle s'était jurée que jamais elle ne s'en servirait. Sa mère était morte car elle faisait partie d'un groupuscule, selon Riggoberto. Puis elle était... Non. Luce ne pouvait pas l'accepter. Elle leva le regard. Pour le premier fois, elle semblait à la fois en colère, et triste. Dans ses yeux, on lisait toute la peine du monde, rassemblée sur ses épaules seules. Elle n'avait que dix neuf ans, et il fallait déjà qu'elle prévoit sa vie future, entièrement.

    « Taisez-vous... Vous vous êtes trompés. Ca n'est pas moi. C'est... C'était ma Mère. Moi... Je suis normale... E-et... Comment vous pouvez osé venir ici et me dire ça ? A moi ? Non.. J-je veux pas savoir... Je suis désolée... »

    Lucellina pleurt. Et elle cache son visage dans ses mains. Elle se lève, distraite, attrape son sac et y rentre négligement les papiers. Elle essuit du revers de sa main sa joue et part. Certes, mais elle a oublié son sac. Elle revient en arrière, n'ayant eut le temps que de faire quelques pas.

    I think it's bad.
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MessageSujet: Re: Bajo el calor del sol - PV*   Bajo el calor del sol - PV* Icon_minitimeDim 6 Avr - 10:58

Luce était visiblement troublé. Elle ne s'y attendait réellement pas, et visiblement, elle avait dû avoir un souvenir à peu près similaire à celui qu'elle venait d'avoir. Le visage d'Enrique prend une expression paternelle... La même qu'il a sur le visage lorsque ce dernier pose son regard avec douceur sur Diego, Diaz, Cecilio ( lorsqu'il vivait ), Alvaro et James. Sans compter les neveux et nièce que lui avait donné sa jumelle. Enrique prenait toujours une expression réconfortante lorsque la personne lui aspirait une sympathie particulière. C'était rare lorsque c'était en dehors de la famille, mais lorsque ça l'était, il faisait toujours en sorte que la personne sache qu'il n'avait rien qui l'intéressé, sinon, la poussée à maîtriser son don. Xoramen l'y avait bien poussé, et il avait creusé bien loin pour tenter d'en connaître les limites. Aux résultats, il ne savait pas du tout où les limites de la voyance se limitaient car on pouvait tout voir. L'esprit... Apporter la lumière aux âmes en peines comme la leur retirer... Voir l'avenir de partout... Un contrôle spirituel d'une puissance sans égale... Et surtout le respect et la peur provoquant une armure sur le voyant lorsqu'il avait un pouvoir puissant, trop puissant. Comme Xoramen, Enrique, ou encore l'une de ses puissantes gitanes qui voyaient réellement des choses... C'était un groupuscule, certes... Mais, rare était ceux qui parvenait à mourir sous la puissance ou le bon vouloir d'une personne. Enrique était là. Xoramen était là. Ils étaient là. Chacun à leur compte, mais ils étaient là. L'un avec l'idée de détruire le mal... Celui d'Heinrish, et l'autre, bien décidé à maintenir un équilibre entre le bien et le mal.

-
Taisez-vous... Vous vous êtes trompés.
- Non, il ne s'est pas trompé... Il se trompe rarement, Luce. C'était un ton fraternelle. Dans un certain sens, ils étaient, ici, tous frères et soeurs... Les origines que voulez vous... Pour les gens comme les Almadovar, cela faisait une grosse différence. Pour eux, une personne d'origine latine était plus puissant qu'une autre. Pourquoi ? La réponse n'est autre que la religion, selon Enrique. Maintenant, même parmi les gens de la communauté latine, il y avait des athés qui en pensaient la même chose.
-
Ca n'est pas moi. C'est... C'était ma Mère. Moi... Je suis normale...
- Pourquoi je ne le suis pas ? Là, également, son ton de voix était doux, paternel.
-
E-et... Comment vous pouvez osé venir ici et me dire ça ? A moi ? Non.. J-je veux pas savoir... Je suis désolée...

Diego posa son regard sur Enrique, et les deux hommes sourirent. Pourquoi fallait il qu'à chaque fois qu'on annonçait le destin à une personne, un destin inéluctable, elle le prenait mal, et le refusait directement ? Enrique pour son don... Diego pour la non connaissance de son destin et cette marque noire qu'il avait... Dakota et son refus de "grandir" par amour pour Yuki à tel point que la vie l'y avait contraint en le faisant toucher les portes de la mort... Et James... James qui n'avait rien dit et qui préférait éviter le sujet... Enrique regarda Luce, puis, il leva sa tasse au niveau de ses lèvres pour en boire une gorgée, laissant le liquide lui réchauffait l'intérieur. Il adorait cette sensation de force qu'il y avait dans cette arôme... Un don... Lui aussi, il en avait un Mocca.

-
C'est moi qui suit désolé, Lucellina. J'ai manqué de tact pour t'en parler.
- Ecoute, Luce... Je comprends que tu ne le veuilles pas... Mais tu as la marque... Tu es lumineuse... Tu nous éblouis depuis tout à l'heure.
- J'ai connu ta réaction aussi... Mon don, lorsque je ne le contrôlais pas, ne me faisait voir que la mort de mes proches. Oui, je les vois encore... Mais je vois aussi le bon côté de la chose. Tu le connais le bon côté... Tu sais que le monde n'est pas totalement noir... Il ne peut l'être. Et c'est pour cela qu'il y a des gens qui se battent contre le noir, pour laisser la lumière régir le monde. Tu es la lumière. Laisse moi t'aider. Laisse nous t'aider... Je ne te veux aucun mal... Je ne suis pas Jake. Je suis Enrique. Lui, c'est Diego. Nous n'avons pas les mêmes conceptions des choses avec les gens du monde...

Diego, voyant cette dernière pleurait, eut un pincement au coeur. Enrique semblait troublé. Comment ne pas l'être ? Un ange pleurait... Cela leur avait toujours fait mal... Cela faisait toujours mal. Il y a eut Bianca... Elle l'est toujours, mais elle a laissé son rôle à Diàz, tout comme Dakota qui n'est plus le taureau. Tout change... Diego reprit doucement, le ton de voix rassurant. Rassurant, et chaud...

-
On a un petit air macho, noir, et arrogant, mais on a un respect pour chaque chose. Femme, Homme, Enfant, Personne Âgée, tout... Y compris les ethnies, les dons, et tout le bataclan... Tu n'as rien à craindre de nous.
- Tu n'as rien fait... Fit il avec un sourire.
-
... Sinon, je t'aurais mené autre chose que ton café, Lucellina. Souriant à son tour.

Diego retira doucement sa main de celle de Luce, pour reprendre sa tasse qu'il porta à ses lèvres. Enrique, tournant son liquide avec sa cuillère, regardait Luce avec un sourire. Conservant son sourire protecteur.
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MessageSujet: Re: Bajo el calor del sol - PV*   Bajo el calor del sol - PV* Icon_minitimeDim 6 Avr - 16:43

-
      C'est une famille aux yeux noirs. Ils semblent noirs, mais leur coeur est pur. L'une d'entre eux sera souillée, quand l'Un d'eux verra. Le flambeau passé, l'Un trépassé, c'est au Second que sera donné l'Héritage. L'Agneau écoutera, et donnera sa main. Ainsi le Flambeau se ravivera d'une nouvelle Lumière : celle de l'Agneau.
      Phoprecy of Lamb - Les Sept Eglises *


    Elle les regarde. L'un avec son sourire protecteur, l'autre avec ses yeux d'un noir profond. Elle ne sait que faire. Partir, fuir encore une fois ? Il était venu la voir, dans le parc de l'Université. Il l'avait avertit de leur venu, et lui avait dit qu'il était désolé. Maisle Croquemitaine subsistait. Elle gardait cette image en tête, et elle était présente maintenant plus que jamais. Sa vie tombait en miette. Comment avec elle pu oublier que d'une façon ou d'autre autre, il faudrait reprendre la relève ? Luce n'était pas au courant de la Prophétie, pas plus que Riggoberto. Seule Conceptiõn pouvait savoir, et elle avait décidé de garder éloigner sa famille de tout ça. Toute sa famille, hormis Lucellina. Car elle était la dîte Lumière. L'Agneau, quand Fausto était le Bouc. Une façon de voir les choses qu'elle n'avait jamais supporté. Tout n'est pas blanc ou noir. Il y a des nuances de gris que l'on doit constaté, par un procédé que l'on appelle avis. Si tout le monde est du même avis, alors c'est qu'une bonne partie ne réfléchisse pas. Des moutons. Lucellina avait passé toute son enfance a être considéré comme un prodigue, qui réussirait sa vie. A neuf ans, on lui avait arraché sa Mère, celle qui la protégeait comme la prunelle de ses yeux. Elle n'avait pas perdu la vie pour empêcher la mort de Luce, uniquement car c'était écrit. Elle lui en voulait de l'avoir abandonner pour des écrits. Encore aujourd'hui, elle haïssait devoir se rendre au cimetière, mais il le fallait bien. Et eux, venaient ici, dans le but de lui en parler, encore une fois ? Enfoncer le couteau plus profond dans la plaie qui s'ouvre encore une fois. La chair qui se déchire lui fait mal. Luce n'arrête pas de pleurer. De petites larmes, mais des larmes quand même. Les regarder, et dire quoi ? Qu'elle a un Don ? Et après ? A quoi bon ? Certains n'en font pas tout un plat!


    « C'est moi qui suit désolé, Lucellina. J'ai manqué de tact pour t'en parler. »
    « Ecoute, Luce... Je comprends que tu ne le veuilles pas... Mais tu as la marque... Tu es lumineuse... Tu nous éblouis depuis tout à l'heure. »
    « J'ai connu ta réaction aussi... Mon don, lorsque je ne le contrôlais pas, ne me faisait voir que la mort de mes proches. Oui, je les vois encore... Mais je vois aussi le bon côté de la chose. Tu le connais le bon côté... Tu sais que le monde n'est pas totalement noir... Il ne peut l'être. Et c'est pour cela qu'il y a des gens qui se battent contre le noir, pour laisser la lumière régir le monde. Tu es la lumière. Laisse moi t'aider. Laisse nous t'aider... Je ne te veux aucun mal... Je ne suis pas Jake. Je suis Enrique. Lui, c'est Diego. Nous n'avons pas les mêmes conceptions des choses avec les gens du monde... »

    Un bon discours, sans queue ni tête poru Lucellina. Quand il eut prononcer le prénom de Jake, on remarqua une certaine frayeur dans les yeux de la jeune fille. Elle le haïssait, mais cette haine c'était peu à peu transformer en pitié. En arriver là pour si peu, pour un bout de chair. Luce ne se donnait pas beaucoup de valeur, pas plus qu'un être humain qui finirait balayé par le temps, sans que son nom ne résonne dans les légendes. Elle ne voulait pas être une héroïne. Elle ne voulait rien de tout ça. Elle, elle était fille de Violoniste Espagno-Portugais-Tzigane et de Voyante Gitano-Itallienne. Un beau mélange, non ? Elle parlait plus d'une langue. L'Italien, le Portugais, l'Espagnole, le Sinti, l'Anglais, le Français... Mais rien de tout ça ne lui servait. Elle regarda Diego puis Enrique, tour à tour. A quoi bon fuir, encore une fois ? Il la retrouverait. Un jour ou l'autre. Autant régler tout ça dès maintenant. Elle posa son sac plus loin et s'asseya, le regard dans le vide. Elle ne voulait pas les affronter. Pas par la peur, mais son regard en disait bien que trop sur ce qu'elle pensait, ce qu'elle ressentait. Cette fameuse douleur, cette paine immense, cette peur et cette angoisse qui se mêlaient. Jake et Sara. Fausto et Riggoberto. Conceptiõn et le Croquemitaine. Mais elle... Elle était seule. Misérablement, seule. Il touche sa main, elle rougit malgré les larmes. Bon sang, elle ne veut pas affronter ça, affronter encore une fois, se dire que finalement, Conceptiõn est belle et bien morte devant elle, et qu'elle n'a rien fait pour la sauver. Qu'elle s'est cachée, qu'elle a pleuré. Tout est du passé, mais les souvenirs se ressassent.

    « On a un petit air macho, noir, et arrogant, mais on a un respect pour chaque chose. Femme, Homme, Enfant, Personne Âgée, tout... Y compris les ethnies, les dons, et tout le bataclan... Tu n'as rien à craindre de nous. »
    « Tu n'as rien fait... »
    « ... Sinon, je t'aurais mené autre chose que ton café, Lucellina. »

    Il retire sa main, et elle relève le regard. Croise celui d'Enrique, puis celui de Diego. Il ne sert plus à rien de fuir, n'est-ce pas ? Elle tripote nerveusement ses deux mains, et les regarde, s'entortillaient. Doigts fins qui tapotent ce piano affectueusement par habitude. Elle penche la tête. Ils savent, de toute façon. Elle sèche ses pleurs, peu à peu, mais il reste sur ses joues la coulée vague et mouillée des anciennes.

    « Je ne sais pas ce que vous savez de moi, ou de quoi que ce soit. Ce qui est sûr, c'est que... Je suis comme ma Mère. Mais ma mère est morte, pour ladîte Prophétie. Je ne veux pas qu'on me fasse la morale car je prefère oubliée mon don. Ce que je sais, c'est que mon père a besoin de moi. Vous n'avez pas été là quand Conceptiõn est morte, quand le Papa s'est rendu à l'évidence qu'il ne la reverrait jamais. Qu'elle l'ait préféré à une prophétie qu'elle seule connaissait... J'ai tiré un trait dessus... Potenciel ou pas. Je ne veux pas. Mio Papa a besoin de moi. Plus vivante que morte. »

    Luce parlait doucement et simplement. La sincérite respirait dans ses paroles. Mais une question subsistait. Pourquoi étaient ils ici ? Pourquoi venir la voir, elle ? Elle n'avait rien demandé, après tout ? Elle releva un regard, figé entre la peine et l'incompréhension.

    « Pourquoi venir me voir, moi ? Pourquoi maintenant ? »

    Luce ignorait. Ou préférait ignorer.
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MessageSujet: Re: Bajo el calor del sol - PV*   Bajo el calor del sol - PV* Icon_minitimeDim 6 Avr - 17:11

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TRUST ME...


- Je ne sais pas ce que vous savez de moi, ou de quoi que ce soit. Ce qui est sûr, c'est que... Je suis comme ma Mère. Mais ma mère est morte, pour ladîte Prophétie. Je ne veux pas qu'on me fasse la morale car je prefère oubliée mon don.

Enrique éclata de rire. Il n'était vraiment pas du genre à prendre la tête des gens sur une connerie, si lui même l'avait réalisé lorsqu'il était plus jeune. Il en avait tellement fait... C'était si amusant de voir que chaque chose se répétait à cause du mal qui n'était pas encore détruit. Tant que l'une des deux entités seraient présentes, il y aurait des emmerdes et des répétitions de chaque instant. Du coup, choisir le côté de la magie blanche, bien qu'employer la noire, avait été le choix de tous les Almadovar qui existaient, qui existent et qui existeraient. Les Aztèques croyaient en la lumière. Alors à quoi bon choisir un autre camps que celle de la lumière ?

-
Ca serait malvenu de ma part, vraiment, de devoir te faire la morale parce que tu as préférée l'oublier. Je l'ai fais jusqu'à ce que je me rende à l'évidence qu'il faisait partit intégrante de moi. Et en prenant le choix de le contrôler, je peux désormais l'utiliser quand je le veux. Tu vois ce que je veux dire ?

Diego eut un sourire. Enrique se passa la main dans sa courte barbe aux allures sombres. Depuis que Dakota était dans le coma, il fallait dire que le cadet des fils de Miguel était devenu plus sombre, mais plus vivant. Etrange paradoxe, hein ?

-
Ce que je sais, c'est que mon père a besoin de moi. Vous n'avez pas été là quand Conceptiõn est morte, quand le Papa s'est rendu à l'évidence qu'il ne la reverrait jamais. Qu'elle l'ait préféré à une prophétie qu'elle seule connaissait... J'ai tiré un trait dessus... Potenciel ou pas. Je ne veux pas. Mio Papa a besoin de moi. Plus vivante que morte.
- Si je te dis que le mieux est d'employer la prophétie et non, de se laisser dicter par elle ? Tu me suivrais dans cette direction ?

Diego ne put s'empêcher de lancer un regard blasé envers son oncle. Ce dernier semblait oublier que très peu de personne possédait un Q.I. dont on en ignorait la limite. Qu'est ce qu'il pouvait être con des fois... Diego secoua la tête, cillant le regard qu'Enrique lui lançait d'un air interrogateur pour regarder Luce. Il lâcha sa tasse, puis, se passant à son tour une main dans les cheveux, il dit à Luce :

-
En faites, ce qu'il veut te dire, ce serait de l'accepter pour pouvoir l'utiliser en ta faveur et non qu'elle te force à faire des choses qui doivent ou devraient être fait pour que les prophéties puissent se réaliser.
- En effet... Il y en a deux. Bien entendu, il y en a des multitudes qui en découlent, mais comme tu l'auras compris, c'est la prophétie des lumières et des ténèbres, appelée de façon gamin, le Bien et le Mal.
- Et donc, en les connaissant, et sachant qu'elles ont besoin de se combattre pour qu'il n'y en ait plus qu'une, il nous suffit juste d'influencer les évènements pour qu'il est un rôle dans lesdites prophéties. En gros, c'est nous qui régiront les prophéties et non le contraire...
- De ce fait, tu ne serais pas sous le joug du destin, mais de ton propre jugement. C'est ce à quoi, j'aspire. Je veux abattre le mal. Le mal est en 8 parties... Tant que chacune de ses parties ne seront pas détruites, il perdurera. Et des gens comme Jake, etc... Continueront d'exister et de salir le monde.
- Tu vois ce qu'on veut dire ?

C'était pour ça que les deux, l'oncle et le neveu, s'adoraient. Ils se comprenaient trop.
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MessageSujet: Re: Bajo el calor del sol - PV*   Bajo el calor del sol - PV* Icon_minitimeDim 6 Avr - 22:57

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I'M LOST...


    Il éclate de rire. Pourquoi ? A t-elle dit une chose aussi drôle soit elle ? Elle est déstabilisée quelques secondes. Son regard se fait incompréhensible, brouillé, troublé. Elle le dévit et reporte son attention sur sa tasse, elle l'écoute, à la fois gênée et peinée. Pourquoi ne veulent-ils pas comprendre qu'elle ne veut plus ? Ce don n'est pas une bénédiction. C'est une malédiction. Une terrible et lourde malédiction. Le poid des prophéties et de ses images qui tournaient jadis dans son crâne. Conditionnée à rentrer dans le rang pour mieux que la prophétie se réalise. Le meurtre de Conceptiõn fut la triste expérience et la plus violente que l'Homme, déterminé par les voix de l'Eternel, devient mauvais. Luce était croyante, et plus croyante qu'elle il n'y avait pas, mais elle ne croyait pas que cette chose, quelqu'en soit le nom, puisse lui être attribuer par la Providence, aussi grande soit elle.

    « Ca serait malvenu de ma part, vraiment, de devoir te faire la morale parce que tu as préférée l'oublier. Je l'ai fais jusqu'à ce que je me rende à l'évidence qu'il faisait partit intégrante de moi. Et en prenant le choix de le contrôler, je peux désormais l'utiliser quand je le veux. Tu vois ce que je veux dire ? »

    Ce don ne faisait pas partie de Luce. Elle le regarda. Pour la toute première fois, on pouvait voir dans le regard de la jeune fille une pointe de colère. Pas de colère, une déviation. Un mélange tortueux entre la peine, la désolation, et une certaine réticence. De la colère ? Peut être. Mais une colère contre elle même alors, car si ce don faisait partie d'elle même, n'était-ce pas elle l'uique cause de la mort de sa mère ? Elle ne voulait pas le contrôler. C'était contre nature de voir le futur et le présent. Seul Dieu a le droit de voir ce qui arrive aux autres. Il n'y a pas de Libre Arbitre sur terre, mais il n'y a pas d'Homme qui doit se dire capable de voir ou de lire l'Avenir. Ca revient à se dire Dieu. Et à vrai dire, personne n'était Dieu en ce bas monde. Et surtout pas Heinrish Mustang.

    « Ce que je sais, c'est que mon père a besoin de moi. Vous n'avez pas été là quand Conceptiõn est morte, quand le Papa s'est rendu à l'évidence qu'il ne la reverrait jamais. Qu'elle l'ait préféré à une prophétie qu'elle seule connaissait... J'ai tiré un trait dessus... Potenciel ou pas. Je ne veux pas. Mio Papa a besoin de moi. Plus vivante que morte. »
    « Si je te dis que le mieux est d'employer la prophétie et non, de se laisser dicter par elle ? Tu me suivrais dans cette direction ? »

    Luce ne disait rien. Donc le fond, elle avait comprit, mais elle ne parlerait pas. Elle regarda la crème de sa tasse qui commençait lentement à fondre et à finir dansle café au lait. Le nougât s'était si vite enfoncer. Elle serra un peu plus sa tasse, pour se donner du courage, sans doute. Comment faire ? Quoiqu'il arrive, tout finirait par se faire de toute façon. Une mort écrite, une mort il y aura. Tout le monde le savait. Elle ne voulait pas voir quelqu'un mourir. Pas dans ses rêves. C'était inconcevable. Elle ne pouvait pas...

    « En faites, ce qu'il veut te dire, ce serait de l'accepter pour pouvoir l'utiliser en ta faveur et non qu'elle te force à faire des choses qui doivent ou devraient être fait pour que les prophéties puissent se réaliser. »
    « En effet... Il y en a deux. Bien entendu, il y en a des multitudes qui en découlent, mais comme tu l'auras compris, c'est la prophétie des lumières et des ténèbres, appelée de façon gamin, le Bien et le Mal. »
    « Et donc, en les connaissant, et sachant qu'elles ont besoin de se combattre pour qu'il n'y en ait plus qu'une, il nous suffit juste d'influencer les évènements pour qu'il est un rôle dans lesdites prophéties. En gros, c'est nous qui régiront les prophéties et non le contraire... »
    « De ce fait, tu ne serais pas sous le joug du destin, mais de ton propre jugement. C'est ce à quoi, j'aspire. Je veux abattre le mal. Le mal est en 8 parties... Tant que chacune de ses parties ne seront pas détruites, il perdurera. Et des gens comme Jake, etc... Continueront d'exister et de salir le monde. »
    Tu vois ce qu'on veut dire ? »

    Luce n'avait pas quitté des yeux sa tasse. Elle avait vu coulé le dernier bout de nougât. Elle n'avait plus le coeur à le boire. L'ange avait replié ses ailes et avait baissé la tête. Blessée, exaspérée. Elle ne savait plus comment on appelait les sentiments, et encore moins celui qu'elle ressentait. Elle avait la tête baissée, et ne comptait pas la relever. Pas de sitôt. Les larmes coulèrent, toutes seules, sans le consentement de la belle. Elle voit une larme atterir dans sa tasse. Domamge. Ses larmes, aussi petites soient elles, tâchent à présent la table. Elle n'aura pas fini de pleurer, la Gitane, mais qu'importe. Elle le supportera. Car elle a apprit à vivre avec.

    « J'ai eu ma première vision a six ans. Je voyais ma mère se faire tuer. J'en ai rêvé pendant des semaines, jusqu'à que mon crâne conçoive à l'effacer... Puis, une semaine avant son assassinat, je l'ai vu. Encore. Toute une semaine, je me suis réveillée en sueur, avec cette image de Brebie égorgée, saignée à blanc sur un Autel. Je ne comprenais pas, je ne pouvais pas comprendre... Puis, je me suis levée, un soir, et je me suis cachée dans le placard... Et elle est morte. Devant moi. On l'a saigné. Egorgée, plus précisément... »

    Elle aimerait rire, mais elle n'y arrive pas. Elle essuit distraitement ses yeux du pouce et relèvela tête. Elle regarde Enrique. Diego ne semble pas comprendre, mais elle sait que lui le pourra. Ca se lit dans ses yeux. Il a vécu des peines et des douleurs. Certaines irréparables. Un reniflement de plus. Sa voix s'éclaircit.

    « Vous appelez ça un don ? J'appelle ça une malédiction. Vous n'imaginez pas ce que ça fait à une gamine de neuf ans de voir sa mère mourir devant elle. J'avais neuf ans. Le pire dans toute cette histoire, c'est que ma mère ne s'est pas débattue. Elle s'est laissée tuer, pour vos prophéties. Alors arrêter un peu... Une prophétie, ça ne se contrôle pas. Qui doit mourir, mourra. Et ça, je ne peux pas le concevoir, je ne veux plus le voir... Plus jamais... »

    Elle renifle une fois de plus, sort un mouchoir d'une poche et essuit ses yeux avec. Heureusement pour elle qu'elle ne porte pas de crayon noir, sinon ses yeux seraient encore plus marqués que ce rose pâle. Elle baisse le regard et dit d'une voix absent :

    « Et arrêtez donc de parler de Jake... S'il vous plaît... »

    Avec le noir et le croquemitaine, Jake était l'une des plus grandes peurs de Lucellina de la Sernã. La Gitane. L'Héritière. La fille de Brebie. L'Agneau. Une simple Lumière. Lucellina. La Petite Lumière qui deviendra grande. Qui deviendra Luce.
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MessageSujet: Re: Bajo el calor del sol - PV*   Bajo el calor del sol - PV* Icon_minitimeJeu 10 Avr - 11:42

- J'ai eu ma première vision a six ans. Je voyais ma mère se faire tuer. J'en ai rêvé pendant des semaines, jusqu'à que mon crâne conçoive à l'effacer... Puis, une semaine avant son assassinat, je l'ai vu. Encore. Toute une semaine, je me suis réveillée en sueur, avec cette image de Brebie égorgée, saignée à blanc sur un Autel. Je ne comprenais pas, je ne pouvais pas comprendre... Puis, je me suis levée, un soir, et je me suis cachée dans le placard... Et elle est morte. Devant moi. On l'a saigné. Egorgée, plus précisément...

Elle avait besoin d'en parler. C'était comme vitale. Comme si ce qu'elle disait, elle avait toujours espéré pouvoir le sortir, pouvoir le dire à quelqu'un. Elle se faisait du bien, même si pour le moment, elle ne voyait que le contraire... Ne dit on pas que dans la souffrance, il y a toujours du plaisir qui vient ? C'était toujours une chose qu'Enrique s'expliquait avec difficulté pourtant, c'était tout à fait cohérent... Diego regardait son oncle, surpris, qu'il ne lui raconte pas à son tour que sa première vision est apparu à dix sept ans, et qu'elle concernait la naissance d'un fils pour qu'il ne meurt que quelques années après d'une maladie. Non, Enrique acquiesçait avec calme, sereinité. Il savait ce qu'elle ressentait. Peut être mieux que personne... Il l'avait vécut plusieurs fois cette vision... El Pape Miguel avait dit que l'élèment déclencheur n'avait pu être que la mort de sa soeur Lola, et de sa tante Joana. Quoi qu'on en dise, Enrique souffrait de ne pas le lui dire à son tour, mais pour lui, pour tenter de réconforter quelqu'un, il ne fallait pas lui raconter sa vie, juste l'écouter, la comprendre, pour l'aider à se sentir mieux. C'était sa vision des choses. Diego ne disait rien. Lui, il analysait tout, ne ratant aucune miette de l'entrevue. Il savait que cela pourrait lui servir plus tard. Comment ? El solo dios sabelo.

-
Vous appelez ça un don ? J'appelle ça une malédiction. Vous n'imaginez pas ce que ça fait à une gamine de neuf ans de voir sa mère mourir devant elle. J'avais neuf ans. Le pire dans toute cette histoire, c'est que ma mère ne s'est pas débattue. Elle s'est laissée tuer, pour vos prophéties. Alors arrêter un peu... Une prophétie, ça ne se contrôle pas. Qui doit mourir, mourra. Et ça, je ne peux pas le concevoir, je ne veux plus le voir... Plus jamais...

Tant de similitude... Enrique aurait pu dire que c'en était sa fille, ou sa jumelle, ou son sosie féminin, son double... Il voyait la même chose, il avait vu la même chose de son don. Mais Xoramen l'avait remis sur le droit chemin. Elle lui avait fait comprendre ce que les autres ne pouvaient comprendre. Ce qu'un pauvre croyant, adorateur de dieu, et fervant pratiquant n'arrivait à assimiler... Oui, c'était un pouvoir puissant, terrible et impressionnant... Mais... Il fallait voir également, son bon côté... Avec ça, on pouvait parfois sauver des vies... Et c'était pour cela qu'Enrique s'était rangé du côté de Xoramen, et qu'il avait commencé à accepter son don. Maintenant, il le sait, il ne pourra pas s'en défaire. Donc, il vit avec, et apprend à le manipuler à sa guise. Il la laisse finir de parler, puis, portant sa tasse à ses lèvres, il vit Diego commençait à s'agiter. Diego lui rendit son regard.

-
Et arrêtez donc de parler de Jake... S'il vous plaît...

Diego amena sa main contre la sienne pour la lui prendre avec douceur. Enrique eut un léger soupir, se passant une main sur le visage.

-
Parle moi de Jake...
- Mais t'es complètement...
- Qu'est ce qu'il t'a fait ?
- Mais t'es con ! Tu vois pas que... A mesure qu'il parlait, il serrait la main de Luce, comme pour lui montre qu'il était de son côté. Qu'il était là pour elle.
-
C'est justement pour cela ! Il faut qu'elle parle, pour que ça se débloque ! Tu vois pas que tout est lié ! Alors ferme là, Diego Sanchèz ! Ils se fusillèrent du regard, jusqu'à ce que le dénommé Diego baisse le regard pour laisser Enrique redemandait sur un ton doux, mais un visage compatissant et compréhensif. Il savait la douleur, du moins, il l'a deviné. Pour la bloquer comme cela... Qu'est ce qu'il t'a fait, Luce ?
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MessageSujet: Re: Bajo el calor del sol - PV*   Bajo el calor del sol - PV* Icon_minitimeDim 13 Avr - 2:37



    I'M NOT A TOY FOR GOD.


    Ca ne lui faisait pas plaisir d'en parler. Loin de là. C'était les douleurs d'autant qui revenait à la chasse. Lucellina, la Belle. A quatorze ans, elle savait transplané. Pourquoi ? Mais pour rejoindre l'Angela. Elle seule savait. Pour elle, pour sa famille entière. Conceptiõn de la Messa l'y avait emmené quand elle avait eut cinq ans. Elle avait parlé avec la source. Au fil des années, à chaque fois qu'elle était revenue près de la Femme Phoenix, elle avait revu dans ses yeux d'ambre le même éclat flamboyant, la même flamme qui dérange et qui s'illumine. Elle parlait avec tant de hargnesse, de hardeur. Ces choses là ne s'oublient pas. On vit tout simplement avec. Elle lui avait dicté l'Histoire, la Prophétie, ses Droits, des Devoirs. Avec la Flamme, Lucellina avait apprit jusqu'à sortir première de sa promotion. BUSES, ASPICS. Que de mentions. Et pour quoi faire ? Pour qu'un homme, presque inconnu, revienne mettre les anciennes douleurs sur le tapis. Comme si tout était si simple. On n'efface pas si facilement les douleurs comme celle-ci. Elles ne s'effacent jamais.

    La main de Diego sur Luce n'eut presque aucun effet. Certes, ses joues rebondies furent rapidement prises d'assaut par un pourpre violent, mais hormis celà, elle n'avait pas cillé. Elle fixait Enrique. A ce moment là, elle aurait aimé voir le passé. Elle voulait lui faire mal, qu'il comprenne combien ça faisait mal. Qu'il comprenne enfin qu'on ne peut jouer avec les sentiments de Luce de la Sernã, héritière de Conceptiõn della Messa.


    « Parle moi de Jake... »
    « Mais t'es complètement... »
    « Qu'est ce qu'il t'a fait ? »
    « Mais t'es con ! Tu vois pas que... »
    « C'est justement pour cela ! Il faut qu'elle parle, pour que ça se débloque ! Tu vois pas que tout est lié ! Alors ferme là, Diego Sanchèz ! [...] Qu'est ce qu'il t'a fait, Luce ? »

    Lui dire ? A lui ? Elle retira vivement sa main de celle de Diego. C'était un complot. Une vulgaire trahison! Une mutinerie! Ou comment apprivoiser le fauve pour mieux en tirer une bête de foire! Pourquoi ? Luce laissa son visage prendre l'expression qu'il aimait : une moue accablée, abbatue. Une marthyre. Luce aurait facilement passé pour une marthyre, mais elle le disait assez souvent : elle n'était pas le jouet favori de Dieu. Elle avait le libre arbitre. Sa vie n'était pas écrite. Les morts non plus. Elle ne voulait plus. Elle ressera les mains sur la table, jetant un bref regard noir à Diego, comme pour le décourager d'essayer d'attraper sa main. Elle haïssait les gens qui profitaient des faiblesses. Il l'avait mise en confiance pour mieux la poignarder. Dans le dos. Damne et malédiction. Et maintenant, Luce ? Elle fixe finalement Enrique. Elle lui parlera comme elle l'a toujours fait, avec une légereté sans pareille, une pointe de naïveté, et finalement, cette certaine maladresse.

    « Vous êtes obscène, Monsieur Almadovar. Vous l'êtes plus que Jake lui même... Vous êtes répugnant, et c'est peu de le dire. »

    Luce n'eut qu'à tendre la main pour toucher celle de l'Almadovar, mais lorsque sa main rentra en contact, rien ne se passa. Bien évidemment. Par habitude, Lucellina savait que sa mère pouvait voir plus précisément l'avenir avec un contact physique. Elle y arrivait sans, mais c'était moins précis. Luce retira sa main sans un mot. Elle n'y arriverait plus jamais. Elle avait renié son Don, sa Malédiction. Si elle ne le décidait pas, elle resterait une sorcière normale. Tellement normale. Elle détourna le regard, repensant à ses scènes. Violentes, perverses, obscènes. Jake Orlov. Un drôle de gars. Pendant un certain temps, Luce avait cru qu'il était le Troisième Chevalier, celui qui amène la mort, mais malheureusement... Non.

    « Il faut l'excuser. Il ne comprends pas. Il est encore jeune, et même s'il est plus âgé, il n'est pas encore assez mature pour affronter la réalité. Il est débousolé, perdu. Il a connu une enfance dure. Ca se lit dans ses yeux. Il a eut des peines et des douleurs... Comme vous, Monsieur Almadovar. N'est-ce pas ? C'est tellement plus facile de jouer à l'inspecteur qu'à l'inspecté. Et vous, Monsieur Almadovar, ne me dîtes pas que vous n'avez jamais douté de votre " Don ". Vous savez autant que moi que ça n'a pas que des avantages. »

    Elle détourne le regard de la vitre et reporte son attention sur Enrique. Elle n'oublit pas Diego, mais pour l'instant, c'est lui qu'elle haït.

    « Dîtes moi, Monsieur Almadovar, n'avez vous jamais haït votre don ? N'avez vous jamais voulu changer quelque chose qui cloche ? Et puis, arrivé au moment fatidique, où le monde s'écroule sous vos pieds, vous vous rendez compte que vous êtes inutile. Un spectateur de plus ou de moins ? Un simple spectateur qui devra finir avec le sang de ses amis sur les mains, pour les avoir vu jadis, et ne pas avoir bouger le petit doigt car vous savez pertinement que quoi que vous fassiez, ça ne changera rien ? »

    Elle grimace. Les anciens démons.

    « Je vous admire, Monsieur Almadovar. Croire aussi fort en son don, et avoir si peu de satisfaction en retour. De l'ingratitude, même. »

    Elle penche la tête, mais c'est une mine triste qui s'anime sur son visage..
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