LE BAL DES ASSASSINS (pv)

C'est le soir, un manteau de sang bordé d'hermine immaculée. Débordant de sous la capuche, une riche arabesque de fils de soie noire aux riches reflets rouges. La porte de la voiture s'ouvre, une main gantée de blanc aide la demoiselle à sortir.

Etonnement, la main fine gantée de noir est minuscule. Mais el visage est totu ce qu'il y a de plus féminin. Trois pas et la voilà sur le tapis d'acceuil. Avance jusqu'à la baronne et Le Baron de Münchausen. Un homme quelconque mais plein de la prestance et de l'arrogance propres aux nobles de vieille famille.

Spoiler:

Les mains gantées de noir descendent la capuche, révélant un fin visage encadré de boucles soigneusements ourlées, remontées avant de tomber librement jusqu'au milieu du dos. Un visage aux traits fins et parfaits, à la cicatrice parfaitement dissimulée. Maquillage sobre et classe, un fin trait de crayon noir rehaussant l'acier des prunelles, les lèvres pleines ornées d'un rouge provoquant leur donnant l'air d'une pomme prête à croquer.

Elle entre, on lui enlève le manteau pour révéler une sublime robe d'un rouge vif, découvrant les délicates épaules, le teint d'ivoire, sublimement simple, rehaussé de délicats bijoux d'or simple... Elle a tout d'une innocente blanche neige. Vive l'ironie.

Dame Serena Van Hechter... Comment alllez vouus?

Officiellement? Elle est nouvellement veuve d'une des petites fortunes bourgeoises d'Europe. Officieusement? C'est une belle nuit pour tester la fidélité d'un duc volage et de l'occire le cas échéant non?

Révérences d'usages, elle sent le regard noir du duc sur sa petite personne. Un regard appréciateur. Jouant avec l'innocence de son regard, elle le gratifie d'un sourire à faire fondre une banquise.

Baron....

Elle n'a pas le temps de développer et, de toute facon c'est inutile. Regard de l'épouse légèrement en retrait. Inclination légère de la nuque, modeste mais tellement aguichante. Jouer la frêle, la délicate. Ca attise toujours l'instinct protecteur des hommes.

Ah, des gens arrivent. Continuant sa progression, elle arrive dans la salle de bal. Deja pleine de monde. Ah que ca s'annonce ennuyeux.

Parlant d'ennuyeux, voilà un blondasse. Qui commence à lui parler de ses exploits équestres.

Sourire de circonstances... Ennui mortel parfaitement dissimulé.

Barone~Dame Serena Van Hechter... Comment alllez vous?

Une odeur de flamme sensuelle se fait une place dans ce monde de l'artificiel. Certes pour le profane elle passe inaperçue, pour l'amateur elle fait l'effet d'un piège mais au connaisseur elle délivre un message sans équivoque.

Le bal s'ouvre sur une valse de réputation. Les dames du monde s'avancent dans leur taffetas. Toutes ont remarqué ce monsieur Wagner introduit par le baron en personne. Quel charme et que d'allure. Voilà mademoiselle de Pompadour qui a l'honneur de lui voler la première danse. Dans le monde, un froissement de tissus incarnat lui vole pourtant l'attention de son beau cavalier. La demoiselle ne peut que s'en offusquer:

Mme de Pompadour~ Monsieur vous me peiner...n'aurais-je grâce à vos yeux plus que cette inconnue qui vous prévient de tous mes appâts?

Son cavalier sourit courtoisement.

Scar~ Allons Mademoiselle... profitons de cette valse.

Le tourbillon ne cessait plus les partenaires étaient échangés au fil des danses, et bientôt la belle danseuse à la robe sang se trouva dos à Monsieur Wagner....

Scar~Vous avez là une charmante cavalière Baron.

Un regard d'une infinie douceur passe par dessus l'épaule du Baron.

Ahh... que c'est d'un ennui!!!! Donnez lui une ruelle sombre et du gibier.

Pense t elle au fur et à mesure que la soirée avance. Les cavaliers dansent bien, mais sans aucune imagination. Ce monde est tellement rigide... Elle avec sa robe de couleur passion au beau milieu de tout ce pastel détonne et attire la convoitise des hommes et al jalousie des femmes.

Humble, délicate, faussement modeste mais avec une répartie vive et intelligente. Elle enfile les cavaliers les uns après les autres jusqu'à se retrouver dans les bras du baron lui même. S'ensuit une conversation fort plaisante pour lui mais putamment ennuyeuse pour elle. C'est décidé, adultère ou pas, elle le bute. C'est pas permis d'être si ennuyeux.

Une odeur lui parvient soudainement aux narines. Mine de rien, élégamment, elle relève le nez et hume doucement. Pour le baron, ca passe pour de l'attention. Ces prunelles couleurs de tempête semblent remplies de promesses.

Scar~Vous avez là une charmante cavalière Baron.

Elle tourne la tête à demi, quelques mèches bouclées dansant insolemment sur l'ivoire de ses épaules. L'oeil gris flamboie un court instant avant qu'elle n'incline légèrement la tête avec un sourire humble. Pour qui ne l'a pas vue en pleine action, l'illusion est parfaite. C'est à se demander si c'est bien elle.

Mais la voix grave et chaude, avec un accent Autrichien délicieux et soigneusement étudié, ne trompe pas.

Baron?

Elle tourne les yeux vers lui. Il est subjugué c'est visible. de plus, à 5 pieds, les hommes ont toujours une vue imprenable sur le décolleté.

Pardonnez ma mémoire défaillante. M'avez vous présentée à votre ami?

Elthiriel~Baron? Pardonnez ma mémoire défaillante. M'avez vous présentée à votre ami?

Parfaite dans son imitation, un sourire indéchiffrablement poli passe aux lèvres de l'assassin du baron.

Baron~Je manque à tout mes devoirs envers vous monsieur Wagner. Ne pas vous avoir introduit à mademoiselle Van Hetcher. Voilà un réel manque de savoir-vivre, à moins que ce ne soit pur convoitise...

Il partit d'un gros rire niais. Son interlocuteur eut lui même du mal à ne pas se moquer. Courbant l'échine, il salua la cavalière du baron d'un baise main très courtois, lui volant du même coup sa charmante cavalière.

Scar~ Il semblerait que nous sommes de tandem ce soir Dame Serena Van Hetcher.

Le murmur glisse sur la gorge de la danseuse jusqu'à son oreille dans une caresse sensuelle mais parfaitement invisible...

Je manque à tout mes devoirs envers vous monsieur Wagner. Ne pas vous avoir introduit à mademoiselle Van Hetcher. Voilà un réel manque de savoir-vivre, à moins que ce ne soit pur convoitise...

Il partit d'un gros rire niais.

Madame, baron, je suis veuve hélas.

Dit elle avec émotion en essuyant une larme. Reniflement et tête penchée, infinie tristesse appelant au réconfort des nuits froides et esseulées.

Voir les canines courber l'échine est un spectacle fascinant en soit. Mais la dame est triste. Un baise main? Elle se retient de ne pas la lui envoyer en pleine figure... Quoiqu'à la réflexion, c'est plus le duc qui mériterait de s'en faire coller une. Patience Elthi, patience...

Voilà enfin un truc intéressant. savoir comment le vampire danse. On peut en savoir tellement sur une simple danse...

Scar~ Il semblerait que nous sommes de tandem ce soir Dame Serena Van Hetcher.

Le murmur glisse sur la gorge de la danseuse jusqu'à son oreille dans une caresse sensuelle mais parfaitement invisible... Caresse répondu avec un sourire désarmant contredisant parfaitement le ton sur lequel elle parle. Une vrai gifle mentale.

Vous êtes venu tandemiser qui M. Wagner?

Un pas.. un glissé, un pas...

Elthiriel~Madame, baron, je suis veuve hélas.

Un sourire faussement empatique et compatissant. Bien sûr que cela arrange le Baron. Une veuve ne lui causera pas beaucoup de tord à moins qu'elle ne se veuille honnir elle même. Ce n'est pas très bien vu pour une veuve de découcher.
Il regarde Monsieur Wagner lui voler la prochaine danse. Après tout ça ne lui plait pas mais c'est un assassin. Il est seulement de passage, pas de quoi s'inquiéter.

Elthiriel~Vous êtes venu tandemiser qui M. Wagner?
Scar~ Votre employeur il me semble.

Un sourire une fois encore surnaturellement doux. Un regard à la barone. L'Employeur en question est occupée à lregarder Monsieur Wagner comme il danse avec son employée.

Scar~Vous ne trouvez pas que cette danse manque cruellement de vie.

Amusants ces mots dans une bouche qui ne fait guère mieux que la danse en question.

La barone et ses suivantes observe jalousement, curieuse de savoir ce qui se chuchotte entre eux. Puis le bel va glisser un mot à l'orchestre et la musique change pour une valse bien plus fougueuse.

Baronne~C'est à la limite de l'indescence! Mais soit, valsons mesdames...
Scar~Vous m'accorderiez encore cette danse?

La jolie tueuse se devrait d'accepter, à moins qu'elle ne préfère un cavalier plus conformiste...

Votre employeur il me semble.

Un sourcil fin se hausse, identique au haussement de sourcil de son père. Le regard gris marque qu'elle savoure bien l'ironie de la chose. Au sourire oux, elle oppose son sourire mystérieux. Une effluve de sang parvient à la narine du vampire. Hale ne l'appelle pas la sanguine pour rien. Un regard résigné au baron qui semble pris avec la donzelle de Pompadour mais qui la couve d'un regard avide... Un regard qui veut dire '' je suis avec lui mais je n'aimerais que vos bras''

~Vous ne trouvez pas que cette danse manque cruellement de vie.

Tout manque de vie dans ce bal. Un bal masqué qui dissimule les états de morts en sursis.

Amusants ces mots dans une bouche si jolie qui met en sous entendu l'état de mort de Scar.

Elle ignore volontairement la barone, lance quelques coup d'oeils subtilement désespérés au baron pour l'appâter bien comme il faut. La anse se termine et puis le bel va glisser un mot à l'orchestre et la musique change pour une valse bien plus fougueuse.

Baronne~C'est à la limite de l'indescence! Mais soit, valsons mesdames...
Scar~Vous m'accorderiez encore cette danse?
Ai-je le choix M. Wagner?

Dit elle en relevant le menton en un geste de défi, la minuscule main se tend tanis que la dame esquisse un pas qui fait virevolter la soierie sanglante qui lui sert de toilette. Ca s'annonce bien, une robe de bal n'est pas sensée virevolter de facon si féline.

Elle a déjà dansé avec La Mort. Voyons ce que c'est de danser avec un non-mort.

Elthiriel-Ai-je le choix M. Wagner?
Scar-Bien sûr que oui...

Il prend la main de la jeune danseuse. Les dames le regardent faire virevoleter cette robe, d'un rouge intense à mettre n'importe quel appétit en éveil. C'est le rouge du sang et de la passion.
Encore un peu et cette valse viole toutes les convensions. Deux visages trop près l'un de l'autre. Des regards d'une insolence au de là du soutenable. Des gestes d'une sensualité ostentatoirement inadmissible comme cette main qui glisse le long de la gorge d'Elthiriel pour l'accompagner alors qu'elle se cambre vers l'arrière, porté par le bras autour de sa taille ou encore cette main sur sa cuisse qui l'aide toujours dans cette même figure.

C'en est trop! Entre la jalousie et la pruderie, il y en a plus d'une qui se trouve indignées!

Scar-J'espère ne vous avoir pas trop offensée à vous entrainer dans ce tango argentin?


Il fait une courbette et s'éclipse dans la foule.

Oh, visiblement, Dame Serena est outrée. Les joues rouges d'humiliation, l'éventail s'agitant frénétiquement, l'oeil gris flamboyant. La rendant cent fois plus désirable. Une femme qui danse comme cela doit être tout une affaire si vous voyez ce que je veux dire.

Redressant la tête, elle s'éclipse d'un pas royal vers les jardins intérieurs... On ne la verra plus de la soirée, au grand soulagement de ses rivales. Le baron et la baronne discutent un moment. Personne ne remarquera non plus l'absence du baron qui ne reviendra que pour clore le bal.

Aile nord, chambre d'invitée comme par hasard à 2 portes de la chambre des maitres, 2:30 hres du matin

Derrière le rideau, Une frêle silhouette regarde la dernière voiture partir. Blanche-Neige a trouvé un prince charmant semble t il. Elle n'a eu qu'à s'indigner du traitement que le vampire lui a fait avant de simuler un évanouissement et c'était dans la poche. Le baron l'a portée dans cette chambre tendue de brocart il en a profité en plus le salaud pour promener ses sales mains sur elle...

Il n'y a qu'à attendre. Assise sur le lit avec un air digne de la madone elle même, l'assassin patiente. Quand le baron arrive, elle l'acceuille avec un sourire rempli de promesse.

(pas d'humeur a écrire l'agonie d'un connard pareil. Il mérite pas que je me gaspille l'imgaination dessus)

Nous tairons la suite cher lecteur, mais c'est aussi sanglant que fulgurant. Détendue, un coeur chaud à la main et couverte de sang, elle décide d'aller voir ou le vampire en est de cette tandemisation.

Dague rouge à la main droite, coeur dans la gauche, elle s'appuie sur le chambranle et le regarde terminer en mâchant tranquillement.

Mlle de Pompadour- Puis-je?

Pour ce qu'elle lui laisse le choix, et puis c'est très inconvenant de refuser une danse à une demoiselle. Le bal touche à sa fin. La Barone a réussi à ravir la dernière danse. A sa manière, sournoise et stricte, elle beaucoup plus déplacée qu'Elthiriel. Mais c'est plus discrêt.
Pressée contre son cavalier, elle le conjure de la rejoindre, pour parler dit-elle:

Barone-Dans une heure, devant la cinquième porte à l'étage.

Elle est contente. Ce soir elle se sera au moins trouver un amant digne de ce nom. Le Baron est d'un ennuie et puis il préfère tout ce qui est extra conjugale.
Elle vous l'air vaguement surpris de Wagner quand elle ouvre la porte de sa chambre, elle est en chemise de nuit, parfaitement et explicitement offerte, elle lui impose un baiser qu'il n'a pas l'air de refuser puisqu'il l'allonge sur le lit.

Barone-Dieu que votre peau est froide... mon amie n'a donc pas su y faire malgré les apparences. Laissez je vais vous réchauffer.

Elle offre stupidement sa gorge et deux crocs viennent la prendre sans qu'elle ne s'en rende compte, elle a trop de plaisir pour ça et l'assassin est discret. Pas une goutte de sang sur ses lèvres.
C'est le moment qu'Elthiriel choisi pour son arrivée, la barone ne remarque tout d'abord pas, trop sonner par l'extase et l'hemorragie.

Scar-Je vous vois couchée dans un lit de satin blanc... (rire niais de la barone) vous voyez de quel lit je parle...
Barone-Oui, le votre...

Elle regarde son amant qui se retourne vers l'intruse, un sourire aux lèvres

Scar-Pas exactement.
Barone-Mais qu'est ce que...

Sa chemise de nuit est maculée de sang sur le sein droit, elle se met à hurler, terrifiée mais une main se pose doucement sur ses lèvres, une autre la serre et elle s'éteind.

La danseuse peut à présent avoir toute l'attention pour elle. Il se relève, essuye du pouce un peu de sang à la commissure de ses lèvres avec toujours autant de classe et un petit pli amusé sur les lèvres.

Jusqu'à ce que la mort vous sépare.

Elle a un rire sauvage. L'oeil gris luisant d'excitation. Manifestement, la chasse lui réussit très bien.

Alors M. Wagner, dans quel lit me voyez vous?

Dit elle en s'avancant de facon fort féline. Un geste et Sanglante trouve sa place dans les replis de soie rouge. Un autre geste et le coeur du baron trouve sa place sur le lit. Sur la poitrine maculée de sang de feu son épouse.

Parlant de sang, blanche neige en est couverte. Des gouttelettes sur le visage et la poitrine. Elle hume plein d'odeur... La sensualité du liquide écarlate... Celle de la terreur de l'épouse...

A un pas de lui elle s'arrête, lève la tête pour le fixer dans les yeux

Elthiriel-Alors M. Wagner, dans quel lit me voyez vous?

Une caresse chaude passe sur la joue de la danseuse.

Scar-Une soierie rouge vie...

Et en parlant de rouge vie. Rouge sang. Sens sur elle. Il y va d'une douceur surnaturelle pour enlever ce sang qui pourrait la mettre en danger. Une fois fait, il y a plus d'agressivité. Le mur la retient contre lui, libre de se défendre mais pas de se libérer... C'est bien plus agréable et sécurisant maintenant que la faim n'est plus là et que la peau à cette douce tiédeur.

Se faire lécher? Littéralement lécher? C'est pas mal du tout comme sensation... Imperceptiblement, elle se cambre.

Votre souper n'était pas à votre goût? Vous aimez un cru plus robuste moins fruité?

Et j'ai l'air de quoi moi là, ajoute elle mentalement, une assiette de service? Elle vient pour formuler son objection quand il la plaque contre le mur... Et là, elle fige royalement. Elle sent bien qu'elle n'a pas le contrôle de la situation et ca la perturbe. En temps normal elle aurait repoussé l'importun, mais elle a le sourire satisfait des prédateurs sur sa gueule.

Fermant les yeux, elle le laisse terminer la toilette de sa personne.

Elthiriel-Votre souper n'était pas à votre goût? Vous aimez un cru plus robuste moins fruité?
Scar-Vous n'avez rien d'un repas, je m'en voudrai d'y mettre les dents. Simple précaution pour ne pas être tenté.

La barone regarde inconsciente toute cette petite scène mais bientôt les deux amants sont dérobés à sa vue. Le vampire abhore la proximité des morts aussi étrange que cela puisse paraître, elle le rende malade. Mais ça la barone l'ignore et pour ce que ça lui sert de le savoir maintenant... On la laisse donc seule, lui préfèrant l'intiité d'une chambre voisine.

La belle robe de pourpre d'Elthiriel à tôt fait de se trouver un vainqueur. Tout n'est que mélange de force et de douceur. Il maîtrise, il a la fougue mais le plaisir donné est d'une douceur, on en redemanderait sans cesse.

Le lit les accueille tous les deux. Un lit aux draps de soie qui stimule un petit sourire amusé aux lèvres de l'assassin alors qu'il respire le parfum de sa maîtresse à même sa peau nue. Mais il lui laisse décider du commencement et de la fin.
Pour l'heure on ne lui a pas encore enlever sa chemise, et même si il sait toute l'inexpérience de la demoiselle, il ne doute pas qu'elle saura quoi faire.

Une putain de robe pareille, ca n'est pas difficile de s'en débarasser, on ouvre la fermeture éclair et hop!!! Dans un froissement sanglant, la délicate sculpture d'ivoire de sa personne se révèle au vampire. Gâché ou rehaussé par l'étui de sanglante à sa cuisse? Non mais franchement vous l'auriez mis ou vous cette dague? L'étui enchanté temporairement pour ne laisser aucune marques sous le tombé de la robe.

Un mouvement la ramène à la réalité. Un lit... Pas de cadavres. Bouge toi ma vieille, sinon tu va passer pour une pucelle effarouchée. Ce qu'elle est en somme.

L'acier velouté des prunelles rencontrent le gris clair de Scar. Tant qu'à la perdre un jour ou l'autre autant que ca soit sous des siècles d'expérience non?

Un éclat sanglant parait juste à la limite de la vision du soupirant. Quelques caresses bien placées et les vêtements tombent en pièces et sont prestements arrachés. Un coup de rein inopiné l'envoie à côté d'elle. Ou plutôt elle sur lui. Le petit corp étonnamment chaud, vivant. Elle est nerveuse, ca se voit, ca se sent, mais elle le cache sous ses airs bravaches.

La voix rauque et sexy lui murmure à l'oreille tanis qu'elle lui mordille la jugulaire.

Ca sera un combat, premier sang versé. Tu crois que ca sera facile?

Sanglante est violemment abattue sur l'oreiller, juste à côté de la tête du vampire. Par des caresses sommes toutes assez chastes, elle embrase la peau glacée par sa seule chaleur. Les longs cheveux d'ébènes sanglantes s'éparpillent sur le torse de Scar comme autant de serpents.

C'est un crime qu'une femme qui exhale la sensualité par tout les pores de sa peau soit encore vierge à cet âge... Mais pourtant.

Elle vient pour dire quelque chose, mais ca s'étrangle dans sa gorge alors que ses lèvres se porte violemment à la rencontre de celles de Scar.