Sous chaque pas, un peu plus d’obscurité. Volute de poussière montant vers le ciel tandis que le bas de la cape de l’homme frotte t’elle une douce caresse le sol dure et sal de la rue. Gorge nouée, étincelle éparpiller aux quatre vents s’éteignant dans la pénombre comme des lucioles déchargées. Une bouffée de fumer contournant les joue épineuse de la barbe mal rasée. Puis une pression musculaire, un mince claquement des doigts et la cigarette voltige t’elle un trapéziste dans les airs avant de tomber sur le sol un peu plus loin dans une pluie de grève ardente oranger.
Au coin de la rue, le lampadaire s’éteint tandis que l’homme contourne la structure massive du bâtiment. Un pas vers l’avant, un regard subtile vers l’arrière. Ici le temps est doux, le vent est calme et l’air est propre.. Autant puisse t’ont juger l’air qui consume notre monde d’une certaine propreté.
Dans la rue qui s’éteint, une ombre se promène, dissoute dans la pénombre son long manteau obscur se camoufle. Il n’y a pas un son.. appart le bruit subtil du chat qui traverse doucement la rue sans se rendre compte de la présence de l’homme. Un sourire graver dans la chair, passer comme une omniprésence l’amuse.
Le fantôme longue la rue, tourne dans une ruelle et grimpe un escalier en colimaçons. Celui-ci aurait pu donner sur une scène de théâtre dramatique, cacher derrière une porte d’un appartement, où les habitants de la demeure seraient devenus acteurs d’un spectacle horrible et sanguinaire. Mais au contraire ce soir il a choisi la tranquillité que peuvent lui apporter les toits des immeubles. D’ici il est au-dessus du monde, il est au-dessus de ses proies, au-dessus de la hiérarchie qu’il ses lui-même installer…