Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 « I NEED YOUR LOVE. »

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Aislinn E. Mustang
Elève de 7ème Année à Serdaigle
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Aislinn E. Mustang


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MessageSujet: « I NEED YOUR LOVE. »   « I NEED YOUR LOVE. » Icon_minitimeSam 22 Mar - 0:50

    « Je ne sais plus pourquoi, ni même comment, mais le fait est là. Dis moi, Eileen, te souviens-tu de ces moments de bonheur qu'on avait l'habitude de vivre ensemble ? J'avais cinq ans, toi six. Je crois que ces moments sont à jamais gravés dans mon coeur. Je crois que toi aussi, tu es à jamais gravée dans mon coeur. Eileen... Pourquoi crois-tu que nous sommes en vie ? Crois-tu en l'avenir quand il est loin de mes belles paroles et de mes sourires hypocrites ? Il y a tellement de choses que j'ai à te dire. Tellement que les mots n'arrivent même plus à sortir. »
    Extrait d'une lettre écrite à Eileen J. Appleby.


    « I NEED YOUR LOVE. » 18 « I NEED YOUR LOVE. » 10
    TOI + MOI = AVENIR

    « KILIAN ! REVIENS ICI ! KILIAAAAAAAAN ! »

    Je m’en souviens comme ci c’était hier, Eileen. Mon cœur avait battu la chamade, ne pouvant s’arrêter en si bon chemin. J’accélérais le pas, criant son nom. Kilian, Kilian. Et dire que j’aurais pu passer à côté de cette rencontre. Il avait juste décidé de s’aventurer un peu trop loin à mon goût. En fait, j’aurais pu le laisser faire, mais maman ne m’aurait jamais pardonné le fait de l’avoir laisser tout seul. Alors je t’écris, Eileen, en solitaire au milieu d’une chambre qui ne m’appartient pas. J’ai peur, tu sais. Peur de ce qu’ils pourront dire s’ils savaient…Oh, non. Ils ne sauront jamais, puisque tu es partie. Il est minuit et des poussières, cela fait dix ans que je t’attends, dix longues années que j’espère en silence. Ah, quelle belle vie. Depuis que maman est morte, papa a abandonné toute notion du bien et du mal. Je crois qu’il a été anéanti par ce départ si précipité. Devrais-je lui faire voir la vérité en face ? Si tu savais comme j’ai besoin de toi, Eileen. Chaque jour devient une torture supplémentaire, et j’imagine déjà le pire. Je n’ai pas le droit à l’erreur, je le sais. Sur mon passage, je ne sème rien d’autre que l’indifférence. Je suis invisible, mon Ange. Invisible parce que les autres ne voit pas ce que je suis réellement. Ils se demandent pourquoi je souris rarement, mais la réponse est déjà toute prête ; le bonheur ne peut exister loin de tes yeux. Où est passée l’amie et l’âme sœur qui m’aidait à descendre de la balançoire ? Celle qui m’hurlait dessus à chaque fois que je ne faisais que des bêtises ? Et où est passée cette innocence qu’on n’obtient seulement en présence de quelqu’un de vrai ? Maman est partie, mon modèle. J’ai dû prendre sur moi, pourtant si jeune. Papa a été extraordinaire, toujours là pour nous, ses trois enfants. J’étais l’aînée, je devais prendre soin des deux autres. Pour tout t’avouer, Kilian a été dur à dompter ; un vrai petit sauvage. Il partait sans cesse, s’évadant très loin. Parfois, je me disais qu’il savait que maman ne reviendrait jamais, et qu’il allait pleurer dans un coin perdu. J’avais tout faux, il est juste comme moi, contrairement à la petite dernière. Il aime la solitude. Mais il a beau me ressembler trait pour trait, j’imagine que jamais je ne le comprendrais. C’est la dure loi de la jungle, paraît-il… On fonce dans un mur sans vraiment avoir le courage de s’arrêter…

    Tu sais, parfois, la vie n’est pas vraiment à la hauteur. On baisse très vite les bras, on arrête tout, on sourit légèrement, le cœur saignant. Dis moi, Eileen, te souviens-tu des moments passés à contempler le paysage, main dans la main ? A cette époque là, j’étais sincère. Je savais sourire, j’avais goût à la vie et je savais pertinemment que tu étais ELLE. Celle dont on rêve, cet ange fabuleux qui nous inspire. Mes larmes te sont entièrement dédiées, Eileen, comme à chaque fois. J’aimais la neige en ta compagnie, ta façon d’être heureuse en mettant de côté l’anarchie qui régnait autour de nous. J’aimais la vie, avec toi. Je m’aimais moi. Après tout, tout s’est dégradé à la mort de maman. Tu n’as pas cessé de me répéter que jamais je ne serais seule, mais je doute, Eileen. Je suis seule, aujourd’hui, et ce plus que quiconque. Les autres me font peur, mon passé et mon avenir me font peur aussi. J’ai peur du monde, peur de cette vie qui n’est, après tout, pas la mienne. Quand j’y repense, j’en ai le vertige. Je pense qu’auprès de ma mère, je serais bien, mais…Est-ce que le Paradis me serait offert ? Après tout, combien de fois ai-je été violente ? Combien de nez ont été cassés par ma faute ? Et les jambes, les bras ? Combien de personnes ai-je envoyé à l’hôpital ? Papa dit que je suis un peu comme lui, parce que maman était douce, mais je suis tout sauf ainsi. Je suis une dure, une fille trop impulsive. Il dit aussi que je saurais me défendre plus tard, et que c’est certainement une bonne chose. J’encaisse les coups durs, je ne sévis pas. Rares sont les fois où j’arrive à décrocher un mot, et je ne souris jamais, sauf en repensant à tous ces bons moments. Parfois, je me dis que ce n’est qu’un rêve, que tout cela n’a jamais existé. La différence entre eux et moi, c’est certainement mon nom. Mustang. Une famille dont la réputation n’est pas à refaire. Où je suis, dans tout ça ? Après tout, je suis différente. Enfin, peut être qu’au fond, je suis comme eux. Papa nous a enseigné la Magie Noire depuis la mort de Maman. Il se conforte dans l’idée que le Mal triomphe, qu’il a beau tuer, il n’en est pas pour autant blessé par le bien. Maman est morte pour le bien, il ne veut pas qu’on fasse les mêmes erreurs. Oui, il a sûrement raison. De toute façon, je le suivrais toujours dans ses idées. C’est un héro, le mien, mon idole à moi, mon courage et ma force. Quand je le regarde, j’ai l’impression qu’il entrevoit en moi une petite part de Maman. Elle était comme moi, paraît-il. Avec ces mêmes yeux bleu turquoise, virant au gris lorsque la colère monte et qu’elle explose. J’ai l’impression d’être un fantôme, un fantôme du passé dont les reflets nous refont penser aux moments à la fois douloureux, bouleversants mais pourtant magiques. Oui, je suis un fantôme. Un de ceux qu’on traverse, qu’on transperce, mais qu’on ignore, au final.

    Tout a commencé ce 22 Décembre 1983. Il neigeait, c’était en début de soirée. C’est à ce moment là que je suis née, mon Ange. Tu avais déjà un an, tu étais déjà blonde, alors que moi je n’étais qu’un morceau de chair, une petite enveloppe fragile qu’on se passe et qui gémit doucement, jusqu’à pousser des cris capables de nous percer les tympans. Je n’ai jamais connu la vie, en y repensant. J’ai toujours été confrontée à des choses concrètes, et mon père, ma mère, étaient toujours là pour me soutenir. A l’époque, sous mes cheveux de jais et mes yeux gris opaque, se retrouvait l’innocence à l’état pur, de l’or brut, un diamant prêt à être taillé. Ce qu’il en reste ? Du gâchis. Eileen, j’ai toujours eu peur. J’ai peur, encore et encore, j’ai peur même en écrivant ces mots. Je ne suis qu’une poupée, une vulgaire poupée. J’ai dis adieu à la petite fille aux allures de poupon préfabriqué. Si tu me voyais à cet instant précis, Eileen, tu ne me reconnaîtrais pas ! Parfois, sur un air de drôlerie, Papa me dit, interloqué, que je suis bien différente de ce qu’il pensait. Que j’ai changé, que l’Ange artificiel s’est transformé en véritable démon. Je suis le blanc et le noir, l’ange et le diable. Parfois, il croit même que je souffre de dédoublements de personnalités, alors, la fille colérique, il l’appelle Hachi. Hachi, Hachi. Oh, parfois je rêve d’elle, de cette Princesse des Ténèbres qui pénètre dans mon corps, vendant mon âme au premier venu pour faire de la place à la sienne. Hachi. Sans doute qu’elle, elle n’a pas peur. Je rêverais d’être elle, car au final, on ne sait que ce qu’elle veut faire savoir. C’est un peu ma perfection, un savoureux mélange entre toi, ma mère et mes idéaux. Hachi, en plus d’être directe, elle est belle, séduisante, manipulatrice. Elle sait y faire rien qu’en souriant, et parfois même, elle porte des talons aiguilles. Je devrais m’y mettre, non ? Ca me ferait gagner quelques centimètres. C’est toujours bon à prendre quand on est aussi petite que moi, et puis, c’est classe. Hachi, elle, elle a de la classe. Elle est rafinée, élégante, et malfaisante. Hachi, c’est un peu une fille partagée entre Serdaigle et Serpentard. Elle a l’ambition d’un Serpent et L’intelligence et la réflexion d’un des Aigles. Quand je tente de l’expliquer à Papa, il me répond qu’elle est moi. Mais je ne suis pas comme ça. Et puis, nous deux, nous avons deux passés différents. Elle a choisit le mal pour la puissance. Et moi…Moi, je l’ai choisis pour la protection. C’est l’ironie du sort, Eileen. Parce qu’Hachi, en vérité, elle n’est que le fruit de mon imagination. Elle est tellement présente en moi que j’ai l’impression d’être elle pendant un instant. Quand je la vois, elle me ressemble trait pour trait, sauf qu’elle n’a pas ces cheveux en bataille, ni même ce regard entouré de couleur vive pour embellir mon cœur souillé et brûlé. Rappelles-toi, mon Ange. L’Enfer se trouve uniquement sur Terre.

Lettre écrite à Eileen J. Appleby.


Dernière édition par Aislinn E. Mustang le Sam 29 Mar - 23:29, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « I NEED YOUR LOVE. »   « I NEED YOUR LOVE. » Icon_minitimeMar 25 Mar - 21:48

    « Dis, Eileen, et tu te souviens du jour où on s’était promit de ne jamais parler de notre secret à quelqu’un ? Cette cachette au fin fond d’une maison abandonnée. On a tellement rit, là bas, jusqu’au jour où tu es morte. Tu en es morte, mais j’ai tenu ma promesse. Personne n’a jamais su qu’elle t’avait fait du mal. On chantait sans arrêt pour elle, cette petite fille aux mains d’argent, aux cheveux ridiculement lisses, et dont la voix était aussi aiguë que celle d’un oisillon. Je n’ai jamais voulu croire au fantôme, pourtant, j’en suis un. De l’intérieur, je suis un de ces êtres errants qui ne savent où mettre les pieds. Elle aussi en était un, je crois. Ensemble, c’est tout. C’était une nouvelle promesse. On a jamais su la tenir, celle-ci. Peut être que personne ne le peut ? Depuis si longtemps, je me risque à croire que tu es à présent une étoile, qu'elle t'a enlevée de ce film d'horreur pour que tu entrevois enfin le bonheur, là haut. Sans moi. Avec elle. Sans moi. Avec elle...Et, pour le moment, sans moi. »
    Extrait d'une lettre écrite à Eileen J. Appleby.


    « I NEED YOUR LOVE. » Th_185
    YOU CAN'T ESCAPE THE TERROR.

    « Aislinn ! Reviiiens ! N’y va pas, Aislinn ! »
    « Mais…Et Hachi ? »
    « Elle n’existe pas, elle n’est que dans ton imagination. Il n’y a pas de fantôme dans cette maison, sinon je l’aurais vu ! »
    « Tu… »

    La petite brune se retourne, des larmes perlent le long de ses joues. Ses yeux gris de posent instinctivement sur l’autre fille, un peu plus grande, et dont les boucles blondes illuminaient le paysage. Aislinn fit un pas en arrière, fuyant son amie du regard. Elle posa sa main sur une de ses mèches, jusqu’à tracer un joli sourire sur ses fines lèvres. A cet instant, elle n’avait que cinq ans et demi. Cinq ans et demi, et elle n’était pas plus hautes que trois pommes. Son doux regard rêveur était le même que celui d’aujourd’hui, mais la terreur en moins. Elle avait une certaine assurance dans son jean et son polo en coton, et ses cheveux baladeurs prenaient la forme de milliers de tentacules merveilleuses. La petite fille ferma les yeux, jusqu’à rire. Un rire inaudible, virant au sadisme froid. Elle faisait dix ans de plus pour un aveugle. Ses paroles, pourtant si fragiles, se transformaient soudain en une pluie froide et inconsciente. Nouveau sourire, suivit du même rire, pourtant beaucoup plus intense. La petite se place juste devant son amie, marchant en sa direction à vive allure. Ses yeux toujours fermés, elle colle sa main sur sa joue et rit, encore et encore. La pluie bat son plein, mais elle ne s’arrête pas de rire. Puis, au bout de quelques secondes, elle se décide à rouvrir les yeux, déployant avec aisance ses petits doigts. Elle cligne des yeux, et se met à trembler, pourtant impassible. Un, deux, trois. Les larmes perlent encore, mais on ne saurait dire ce qui avait créé une telle émotion. La haine, la tristesse. Ce n’était qu’un rictus, pourtant. Un rictus désopilant qui était un peu comme sa signature. La fillette s’éclaircit alors la gorge, puis, balayant une goutte d’eau de sa main frêle, elle rétorqua :

    « Tu mens. Hachi existe, tu le sais très bien. »
    « Fais comme tu veux, Ais’, mais ne compte pas sur moi pour rentrer à nouveau là dedans ! La dernière fois, on a faillit rester à l’intérieur parce que la porte est restée bloquée ! Si Hachi existe, alors je crois bien qu’elle veut notre mort ! »
    « Peut-être. »
    « Et tu veux y retourner ? T’ES MA-LA-DE ! Moi, j’y vais pas. Et si t’y vas, j’te parle plus ! »
    « … »

    ¤¤


    Pardonne moi, Eileen. J’étais si jeune, je ne savais pas où ça allait mener, ni même que tout ça prendrait autant d’ampleur. J’avais des rêves plein la tête, et aujourd’hui le remord me ronge plus que tout, plus que la folie, même. J’ai gardé le secret, tu te souviens ? « Personne ne saura, Aislinn. Personne à part nous deux. » Tu savais que ce n’était pas de ma faute, que cette Hachi me rendait folle à liée. Quelle ironie, pas vrai ? C’est ainsi que mon père m’appelle. Je crois qu’il lit trop d’histoire, il s’aventure trop dans les livres de Killian. J’espère que mes souvenirs me trompent, qu’en vérité, l’amnésie dû au choc émotionnel a été assez longue pour faire dérailler ma mémoire. Pourtant, j’entends encore tes cris, Eileen. Ces cris de douleur qui vagabondaient dans la salle, en quête d’un endroit où se nicher. Ces cris aussi perçants que ceux des bébés. Mon père avait tord, n’est-ce pas ? Chaque jour je t’écris, chaque heure je pense à toi, comme chaque seconde me ramène à toute cette foutue histoire. Ai-je été innocente, au moins une fois dans ma vie ? Non. Et cette Hachi, comme je la décris, n’était-ce pas seulement le fruit de mon imagination ? Si. En vérité, Eileen, je suis Hachi. Et toi, tu es mon Ange. Je savais que tu n’aurais jamais cessé de m’adresser la parole, je savais aussi que sans toi, je n’étais et je ne suis rien. Après tout, j’ai toujours été un amas de rien, une âme emprisonnée dans les méandres tumultueux de l’Enfer. Je suis la fille des Ténèbres, en apparence tranquille mais qui, dès qu’elle jette son dévolu, devient très vite le pire Diable qu’il puisse exister. Tu le sais, n’est-ce pas ? Pourtant, tu es morte, Eileen. C’est notre secret, celui d’une fille à une autre, celui de deux amies que, pourtant, tout éloignent. Moi avec toi, moi sans toi, ça importe peu au monde. Si je suis encore en vie, c’est pour être punie. Punie pour toi, à cause de toi, et certainement grâce à toi. Ma vie, Eileen, n’est faite que de remords et d’appréhension. S’ils savaient ? Non, impossible, impensable. Papa dit que je sais me défendre, que je suis forte. Il serait temps que je regarde la vérité en face ; il n’a pas tord. Beaucoup aurait baissé les bras à ma place. Mais moi non, parce que je suis différente des autres. Plus qu’ils ne le pensent. Je ne suis qu’un fantôme. Une carapace rigide qui titube dans des couloirs déserts. Et le soir, c’est encore pire, car tu hantes même mes rêves. Ces cris reviennent, instables, et ton visage qui se décompose me revient soudain. Suis-je amnésique ? Peut être que je m’invente une autre vie pour me prouver que la mienne a disparu au fin fond de ma mémoire ? Non. Non, c’est faux. C’est bien réel. Tu n’es plus là. Autant enfin me rendre à l’évidence.

    Tu te souviens, Eileen ? Qu’est ce qu’on était bien, toutes les deux. Main dans la main, comme aux premières secondes, celles où nos regards se sont accrochés, où nos cœurs ne se sont plus quittés. J’espère, silencieusement. Je me dis qu’au final, je n’y suis pour rien dans ce drame. C’était notre secret, tu te souviens ? On avait décidé de ne rien dire pour ton bien, mais surtout pour le mien. Tu n’as pas eu le choix, moi non plus d’ailleurs. Je crois que j’ai trop attendu, que j’étais trop occupée à voir ce que je voulais voir. Mais tous les enfants sont comme ça, non ? Je ne suis pas une exception. J’ai beau être différente, je reste Humaine avant tout. Eileen, belle Eileen. Je ne me suis jamais cherché d’excuse. D’ailleurs, en ai-je ? Après tout, tout ça reflète très bien ma personnalité. J’ai l’impression de revivre cent fois ce moment, de verser à nouveau des larmes qui ont le même goût, ce goût amer qui me reste en travers de la gorge. Pourtant, malgré tout, tu n’as jamais cessé de m’aimer. Dis, Eileen, tu te souviens des derniers mots que tu as prononcés, ceux que tu m’as susurrés à l’oreille délicatement ? « Je t’aimerais toujours, ma Fée. » J’ai l’impression de n’être plus rien, à cet instant. Plus une fée, ni même une fille, ni même quelque chose de vivant. J’erre dans le silence absolument, figée comme une âme qu’on aurait glacée. J’attends patiemment que la fin arrive, et qu’elle me rapproche encore un peu plus de toi. Parfois, je me remémore ce qu’on a fait pour en arriver là. Toutes les erreurs que j’ai commises. Je m’en rends compte seulement aujourd’hui, tu vois. Je prends seulement conscience aujourd’hui que c’est moi qui devrais être à ta place…Et le pire, dans tout ça, c’est que je n’arrive même plus à sourire. Autrefois, je ne faisais que ça. En ta présence, tout était plus facile…Et là, je me retrouve…seule. Lamentablement seule. Après tout, c’est de ma faute. Papa est trop aveugle pour voir ce qu’est devenue sa fille chérie ; il ne voit que ce que je veux qu’il voit. Quant aux autres, ils me traversent, me haïssent, ou m’adulent pour peu de chose. Un nom, un simple nom attise leur curiosité. Mais jamais, ô grand jamais, ils ne sauront ce qu’on est devenues, toutes les deux. Tu sais, Eileen, parfois le poids des larmes est trop lourd, et je craque. J’éprouve l’envie de partir, de quitter ce monde, puisque de toute façon, je n’y suis pas à ma place. Sans cesse, on me le répète ; je suis faible. Trop faible pour réussir à survivre plus longtemps.

    Les remords sont survenus quand j’avais dix ans, lors de l’anniversaire de Maman. Je m’étais déguisée en chat parce que je savais que tu les adorais. Papa disait que j’étais mignonne avec mes deux petites oreilles, et des petites moustaches qui me faisaient pourtant loucher. Tes parents étaient là, Eileen. Ils me regardaient d’un œil bienveillant, ils me contemplaient presque. Après tout, il te voyait en moi. J’étais ta pâle réplique, une petite fille innocente perdue, déboussolée, mais qui persiste à croire qu’il y a encore un infime espoir. Je suis toujours cette petite fille, mon Ange. Je suis toujours cette Fée qui t’a fait souffrir, et j’en suis terriblement désolée. Tu avais mal, tellement mal… Tu hurlais sans cesse, tu criais ton désespoir, tu vomissais des larmes à n’en plus pouvoir te retenir. Et moi, dans tout ça ? Je devais affronter ça sans rien faire ? Non…Je pensais que c’était la meilleure solution…Maintenant je sais que c’est à cause de moi que tu pleurais. Ou plutôt, comme dirait Papa, à cause de Hachi. Elle est tellement belle, tellement gentille… Je sais que tu es morte par sa faute, mais j’aurais aimé que tu la vois au moins une fois. Que tu la vois comme moi je la voyais. Je ne peux m’empêcher de croire que c’est moi qui suis responsable de ta mort, mais j’essaie de m’écarter tant bien que mal de cette hypothèse. Après tout, je n’ai fait qu’arrêter tes souffrances. A chaque fois que je prononçais son nom, tu me répondais qu’elle n’était rien d’autre qu’un fantôme, un de mes mauvais démons, un de ceux qu’on se créé de toute pièce pour ne pas à avoir à affronter la réalité en face. J’y ai réfléchis, tu vois. Après tant d’années, je sais maintenant que tout n’est pas dû au hasard. La réalité nous rattrape, Eileen. Elle nous rattrape malgré tout ce qu’on peut dire. Je suis une Mustang, et tu sais qui est mon Oncle. Comme quoi, j’ai ça dans le sang. La folie, le meurtre. En fait, ça fait partit de moi, de mon passé, de mon présent, et même de mon avenir. Tu vois, je me demande encore ce qui m’a poussé à te cogner, et puis à t’empêcher de respirer. J’avais peur pour toi, Eileen. Tu pleurais, encore et encore ; il fallait que tu t’arrêtes, que tu sèches tes larmes. C’était le seul moyen…Je sais que tu ne m’en veux pas, mais moi je m’en veux, à présent…J’étais petite, tu sais. Je ne savais pas qu’en vérité, j’étais la source de ta douleur. Je ne savais pas encore que tes larmes étaient là uniquement pour effacer les miennes… Eileen, mon Ange. C’est notre secret, tu sais. Car tu es ma meilleure amie, et tu le seras toujours. Je t’ai toujours aimée, peut être pas de la meilleure façon mais…Les sentiments sont là. On s’était fait une promesse, « si un jour je pleure, promet moi de pleurer avec moi. » Eileen, tiens cette promesse, et pleure avec moi. S’il te plaît. Maintenant, il faudrait que tu saches que je regrette. Quand tes parents me regardaient, j’avais l’impression d’enfin exister à tes yeux, au travers des leurs. J’avais l’impression d’être…comme toi. Un ange.

    Dis moi, Eileen. Est-ce que tu m’aimes toujours, de là haut ?
    Lettre écrite à Eileen J. Appleby.

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Aislinn E. Mustang
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MessageSujet: Re: « I NEED YOUR LOVE. »   « I NEED YOUR LOVE. » Icon_minitimeSam 29 Mar - 23:29

    « I NEED YOUR LOVE. » Iconmandymusgraveb3

    II. Concernant le personnage. }

    • Caractère : Tout est dans la fiche. Aislinn, ce n’est pas une fille très embêtante. Elle est silencieuse, rêveuse, puis intelligente. Elle n’est pas naïve, mais n’est pas non plus trop sûre d’elle. Plutôt douée en Magie, Sortilèges en tout genre, elle a aussi pleins de talents cachés. La musique, le dessin, et aussi la photographie, principalement. C’est une passionnée, qui vit un peu à la bohémienne ; elle a tendance à se dire libre, mais n’en est pas pour autant égoïste. Au contraire, elle s’occupe un peu trop des autres, au point que ça en devienne une obsession. Aislinn est aussi une fille adorable quand on prend la peine de creuser plus loin que les apparences, elle s’avère être aussi assez drôle et attachante. C’est un peu une petite fille désorientée dans un corps de grande, seulement, elle n’a jamais vraiment eut assez de courage pour aller vers les autres. En vérité, elle les craint. Elle se dit différente ; pas forcément meilleure, bien au contraire. A part ça, elle sait qu’elle est folle. Pas folle au sens enjouée, non, folle au vrai sens du terme. Elle a tué sa meilleure amie sous le simple prétexte qu’elle ne pouvait plus supporter ses pleurs et ses plaintes. Peut-on l’ignorer ? Non, bien sûr que non. Personne ne le sait, et si quelqu’un osait en parler, elle risquerait de se mettre dans une colère noire. D’ailleurs, c’est ce qui arrive aux gens qui l’insulte de dérangée ; ils finissent à l’infirmerie, quand ils ont un peu de chance. Plutôt bagarreuse à ses heures perdues, elle est pourtant d’un calme naturelle surprenant, mais quand on la pousse à bout et qu’on touche le point sensible, elle devient impulsive et incontrôlable. Elle se qualifie de « fille de la nuit ». Elle ne peut presque jamais sortir en plein soleil, c’est quasiment impossible. En dehors des cours, elle ne sort la journée que quand il pleut et qu’il y a du brouillard, ou bien que quand on l’oblige.

      Notes Scolaires :
      BUSES


      • Astronomie :A
      • Arithmancie :P
      • Botanique :E
      • Défense contre les Forces du Mal :O
      • Etude des Runes Anciennes :P
      • Histoire de la magie :A
      • Métamorphose :E
      • Potions :E
      • Soins aux Créatures Magiques :E
      • Sortilèges :O


    • Baguette Magique : Vingt et un centimètre, bois de noisetier, cheveu de Vélane.
    • Inventaire : Appareil Photo Magique, Journal Intime, Album Photo.
    • Famille : Tout est dit dans la fiche ; sa mère, Amwn, est morte alors qu'Aislinn était encore jeune. C'était une ancienne Auror, morte au combat. Elle a épousé Troy Mustang et ensemble, ils ont fait trois enfants ; Ana, la plus petite, puis ensuite Killian et, pour finir, Aislinn, l'aînée. Troy Mustang est le frère d'Henrish Mustang. Depuis la mort de sa femme, il se conforte dans l'idée que le bien ne l'est pas tant que ça, et que le mal est peut être une protection en plus pour ses enfants. Pour le reste de la famille, il y en a tellement qu'ell ne saurait les citer. Petit bémol ; elle n'a jamais cherché à les connaître, sauf exceptions.


    III. IRLment parlant. }

    • Prénom IRL : ...
    • Age IRL : ...
    • Points de vu sur le fofo : ...

      Finiiiish.
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Khâlina Mustang
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MessageSujet: Re: « I NEED YOUR LOVE. »   « I NEED YOUR LOVE. » Icon_minitimeDim 30 Mar - 1:26

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MessageSujet: Re: « I NEED YOUR LOVE. »   « I NEED YOUR LOVE. » Icon_minitime

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