Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 Maison Orlov *

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MessageSujet: Maison Orlov *   Maison Orlov * Icon_minitimeMer 19 Mar - 3:13

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    UC
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MessageSujet: Re: Maison Orlov *   Maison Orlov * Icon_minitimeMer 19 Mar - 4:04

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      13.03.01 *


    Au dernier étage du manoir, on trouvait tout au bout d'un long couloir, une porte. Simple, d'un bois d'ébène restauré des millions de fois, autant de fois qu'elle fut cassée. Derrière cette porte, on trouve une grande pièce. Une table se dresse, et tout autour des trônes d'argent, des vieillis comme des plus jeunes, se dressent, tels des rois trépassés, derniers vestiges de leur ancien règne. C'est une table ronde, ronde et griffue des centaines de fois. Des noms en son centre sont gravés, formant un cercle. Certains sont rayés, d'autres possèdent plusieurs initiales. Sur chaque trône, on découvre une suite de nom, identique à ceux marqués en cercle, gravé à l'aidee d'une griffe, ou de magie, qu'importe après tout. Les sièges sont eux aussi magiques. Ensorcelés d'une ancienne magie, une magie que seuls certains peuvent comprendre. Il n'est pas donné à tout le monde de comprendre la langue Lupine, surtout si elle doit être dîtes par les anciens. Ainsi, seuls les loups d'ascendance pure peuve déchiffrer chaque phrase, chaque lettre qui se trace sur les murs de pierre. Sur les sièges, seules les loups au sang pur peuvent s'assoir. C'est un sort puissant que seules ces loups à la langue dépassée comprenne. L'ambiance est misérable. La pièce semble morte. La porte grince, alors des dizaines de tête brune entre dans la pièce, grands, forts, puissants. Il y a quelques murmures, quelques mots. Une tête blanche passe la porte, précédée d'une seule femme parmis tant d'hommes. Chacun reprend le trône qui lui ait donné, chacun sans exception. En tout et pour tout, il y avait plus d'une cinquantaine de siège. Tous se regardent, et quand la tête blanche s'assoit, tous les autres suivent dans un silence de mort. A la droite de ce vieil homme, on remarque le visage féminin encadré par les mèches corbeau. A sa gauche, on reconnaît finalement le regard meurtri du Grand Orlov, aussi nommé Vitaly. Le vieillard étend ses mains devant lui et tousse. Tout le monde relève le regard vers lui.

    « Mes enfants, cela fera bientôt seize ans que la table n'a pas été appelé à voir nos pattes. Seize ans que notre famille vit dans le sang des sang de bourbe, dans le sang des sangs mêlés et de ces infâmes batârds qui se disent de notre espèce. Mes enfants, n'ayez pas honte face aux autres, c'est une chance d'être ici, en ce Vendredi 13 Mars. Que personne ne parle, Moy Anna, annonce en Russe - que tous comprenne - pourquoi nous sommes ici. » Anna se leva alors.
    « Bien Fenrir. Mes frères, Heinrish Mustang est revenu. Les Orlov ont toujours combattus pour et avec lui. Cette guerre est la nôtre. Il défendra notre cause, celle du sang et de la noblesse, si nous l'aidons. Vous savez. Ensemble, nous sommes forts. Ces incestueux ne méritent pas la vie. Ils pourissent notre nom. Nous avons déjà lutté une fois. Les pertes furent lourdes. Cette guerre, nous la dédions aux notres, aux trépassés. Que crèvent les infidèles, la table des Orlov ne laissera pas passé cet affront. Nous devons réagir au plus vite, par tous les moyens. Nous devons mettre à feu et à sang les autres meutes avant qu'elles ne se retournent contre nous. Les Orlov ne supporteront pas une bataille de plus contre ces chiens. Nous sommes Loups! Nous sommes Orlov! Et vous savez tous qu'un Loup ne protège que sa meute! »

    Anna Orlov regarda l'assemblé. Ils restaient tous muets. Ils se regardaient, se jetaient des regards plein de sous entendu. Finalement, la femme se baissa, et reprit sa place sur son trône. Personne ne voulu parler. Fenrir appuya sur le bras de Vitaly, pour que ce dernier prêche un peu plus la voix. Bien sûr, tous les Orlov étaient pour cette bataille, ils avaient toujours défendus leur « église » et d'autant plus le droit de leur sang. Le Grand Orlov se leva. Son oeil rouge jurait avec son oeil bleu. La blessure infligeait par Misha Vanna Syl avait guérit, mais il garderait la couleur exquise du rubis à vie, sans doute. Il frappa du poing sur la table d'ébène, tous les regards furent attirés vers lui, hormis celui d'Anna et de Fenrir. Les frères Mikhaïl et Alekseï levèrent vers lui un regard fanatique, inspiré. Ils avaient été là, eux, au bon moment pour tendre la main à cet aîné.

    « Les sorciers - comme les moldus - ont toujours eu peur des Loups. C'est ce cette peur dont nous nous jouerons, mes frères. Nous lutterons jusqu'aux derniers s'il le faut, mais il est hors de question de laisser notre rang chutait à celui de Paria et de simples Loups. Bon Sang! Nous sommes Orlov! Nous sommes Purs! Levez-vous, mes frères, levez-vous pour la Lune. Tant qu'elle sera pleine, il restera des loups comme nous sur cette terre, et tant qu'il en restera, la guerre ne sera pas finie. Toutes ces années en prison n'ont pas atténué en moi la haine. Non! Elles l'ont attisé. Aujourd'hui, s'élève en moi un brasier, Orlov, un brasier de colère et de peine. Notre monde chute, notre monde se meurt. Nous sommes là pour le sauver, pour lui tendre la patte. Aujourd'hui, Orlov, nous devons nous imposer comme la race unique, comme la seule qui puisse prêcher les droits du sang face aux autres. Orlov, levez vous! »
    « Et comment, Vitaly ? » L'oeil critique de Lycaon marqua une pause au milieu de son sermon. « Nous avons sacrifié femmes et enfants. Qu'avons nous en échange, mon frère ? Des morts, des souvenirs, des malédictions. Tu n'as pas de mémoire ? Comment est morte Soleil... Tu l'as oublié, elle aussi ? »
    « Ta gueule. Tu sais pas de quoi tu parles. »
    « Vitaly. Du respect à tes aînés. »

    Fenrir remarqua les veines qui ressortaient sur les tempes du Grand Orlov. Ce dernier se laissa échoué dans son trône, l'air sombre et vexé, fixant d'un regard noir Lycaon Orlov, de vingt ans son aîné. Ce dernier avait perdu tous ses enfants lors de la dernière guerre, ce qui ne l'avait pas empêché de jouir des richesses obtenues lors des pillages et des batailles fructueuses, pensa Vitaly. Alekseï se leva à son tour, il toussa et plongea son regard brumeux dans celui de Fenrir Orlov, qui restait incontestablement le Chef de Meute des Orlov, si seulement il y a en avait une. Une famille, sans doute.

    « Nous ne sommes pas ici pour se demander si nous défendons une bonne cause, mon Père. Celà fait des années que cette guerre dure, des années que nous prenons part pour le bien de notre espèce. Celà durera toujours. Nous avons tous perdu des proches, et nous en perderons sans cesse. Mais que peut on faire à part lutter ? Encore aujourd'hui nos frères se font capturer par la Brigade d'Angleterre. Ils viennent jusque chez nous pour ne prendre dans nos lits. Ne soyons pas stupides. Un jour, ils viendront nous chercher. Ne parlons pas de cette guerre, parlons plutôt de ce que nous voulons en tiré. » A son tour, son frère - Mikhaïl - se leva et prit la parole avec toute la noblesse qu'il était possible de faire usage.
    « Ne soyons pas stupide. Les Aurors et les Ministères ne nous apporterons jamais ce que nous cherchons. Que cherchons nous ? Le droit du sang. Le droit du sang, mes frères, celui que nous réclamons depuis tant d'années. Nous ne sommes plus une dizaine, non, nous sommes une famille aux enfants robustes, à la rage dans le sang. Nous sommes purs, alors nous vaincrons. Qui que ce soit, nous gagnerons. Car nous sommes Orlov. Le droit du sang, nous l'aurons. »

    Finalement, Mikhaïl rejoingna son frère qui était alors assit. Il ferma les yeux. Tout le monde se regardait, avec une certaine détermination. Ainsi, le tour était joué. Les Orlov prendraient une fois de plus partie en la guerre, et une fois de plus, ils se battraient jusqu'aux bouts pour les interêts du sang de la Meute. Fenrir eut un toussotement léger. Anna, encore une fois, se leva après que le Loup Blanc l'eut regardait dans les yeux.

    « Ils nous faut prendre d'assaut les grands Ministères. En Amérique, en Angleterre, en Norvège et à Paris, les Mangemorts sont déjà sur le quivive. Nous, Orlov, nous prendrons les pays de l'Est. En tout et pour tout, seize pays doivent tombés. La Russie, l'Ukraine, la Pologne, l'Autriche, l'Allemagne, l'Hongrie, la Tchéchénie, Israël, l'Irak, l'Iran, la Roumanie, la Slovaquie, la Serbie, la Lituanie, la Bulgarie et la Croatie. Nous nous répartirons le travail. »

    Tous les Orlov acquiésèrent dans un grand silence. Fenrir se leva, marquant la fin de la réunion de famille. Tous se levèrent, et passèrent un à un par les portes d'ébène, saluant d'un signe de croix Fenrir Orlov. Le dernier loup a passé fut Anna, qui fut alors arrêté de justesse par le Loup Blanc. Il la regarda longuement dans les yeux, sentant son coeur se serrait face à la seule Orlov femelle de naissance. Une pure.

    « Il faudra qu'on parle, Anna. Plus tard... »

    Un loup ne protège que sa meute.
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MessageSujet: Re: Maison Orlov *   Maison Orlov * Icon_minitimeMar 1 Avr - 20:39

Cela devait faire peut être quelques bonnes semaines qu'Ava n'avait pas sentit Vitaly si proche d'elle qu'en ce moment présent. Elle en avait tellement rêvée... Mais en même temps, ce n'était pas le moment de flancher devant sa belle gueule. Elle le conserva près d'elle l'espace de quelques instants, respirant ainsi son odeur avec amour, puis, elle le repoussa violemment, le regard complètement changé. Enervée. Elle se mit à faire les cents pas, se passant ses mains sur son visage. Elle était nerveuse, et la colère s'emparraissait de son corps à une vitesse hallucinante. En même temps, il l'avait plus que cherché. On ne joue pas avec Ava. Et la zapper comme il le faisait, mettant en avant ses mangemorts à deux balles, ça l'a mettait hors d'elle. Elle avait l'impression d'avoir épousé un fantôme. C'était comme si le fait qu'il fut allé en prison l'est définitivement débarassé d'elle de sa vie. Et ça... Si il y avait bien une chose qui lui mettait les nerfs, c'était bien cela. Ava avait suffisamment attendu son retour, se privant de beaucoup de choses, repoussant bien des hommes par simple amour pour lui, pour se voir ainsi repousser. Non, non et non. On ne joue pas avec Ava. Elle s'arrêta doucement, prenant des mains un cadre où ils étaient en photo, tous les deux. Elle le caressa du bout des doigts, puis d'un coup, elle lui lança dessus avec une violence rare. Ses yeux jetaient des éclairs et sa façon d'être était complètement inédite !

-
Et ça ? Tu y attaches encore de l'importance ?

Ava contourna l'un des fauteuils pour venir s'asseoir dedans. Elle semblait étrange... Trop étrange. C'était vraiment quelque chose... Elle semblait explosée par moment, pour reprendre un calme inquiétant. Ava regardait Vitaly droit dans les yeux, sans aucune once de peur. Elle ajouta :

-
Je ne suis plus intéressante ? Je ne t'apporte plus rien ? Est ce parce que je n'ai pas des crocs et des poils ? VITALY ORLOV ! ASSIEDS TOI ! Elle reprit : Assied toi, mon chéri. On a parlé. Du vin ?

Elle tendit sa main vers la gauche, puis elle claqua des doigts. Un elfe apparut, s'inclinant bien bas avant de relever le visage pour demander :

-
Madame m'a appelée ?
- Oui, Tazek... Mr Orlov et moi même aimerions du vin. Peut tu nous en apporter, s'il te plaît ?

Elégance pour ses subordonnées. Elle parlait avec une classe mystérieuse. C'était peut être l'une des rares fois où elle sortait de ses gongs, et pourtant, il lui semblait rester toujours ce bon sens et ce savoir vivre exemplaire. Ava ne supportait pas se sentir rouler. Elle allait tout poser à plat ce soir. Sinon, y allait avoir des dents cassées. Et des deux côtés. Elle en avait rien à foutre.
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MessageSujet: Re: Maison Orlov *   Maison Orlov * Icon_minitimeJeu 3 Avr - 23:03

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    Il y avait longtemps qu'il l'aimait. Des années. Plus d'une dizaine d'année. Vitaly avait connu Ava à Poudlard. Elle était belle, très belle, mais il avait fallut qu'elle soit la soeur de Javis. Par respect et par pudeur, il se l'était refusé. Car c'était Ava, la napolitaine qu'il regardait du coin de l'oeil sans jamais lui parlait. D'un sens, elle l'avait toujours impressioné. Par sa façon d'être, de parler, d'incliner la tête, de sourire. Il avait longtemps observé ses faits et gestes. Cette petite ride qui apparaissait au coin de ses yeux quand elle était heureuse. Le plissement inattendu de son sourire lui fendait le coeur. Dans le fond, Ava avait toujours été ainsi : belle et charmante. Mais pas un charme comme les hommes apprécient à courte durée. Non. Un vrai charme, celui qui retourne le coeur dans la cage thoracique. Il en souffrait. Vraiment. Il y avait cette odeur qu'elle dégageait. Si on demandait au Loup pourquoi il avait plié devant elle, il répondrait sûrement que la Napolitaine a cette odeur différente de toute, celle qui rend fou n'importe qui. Il haït quand elle le manipule, mais il suffit qu'elle s'approche, d'un pas langoureux, le repas noir plongeait dans l'océan bleu, et il se perd. Il n'y a que devant elle qu'il se montre faible. Il se retient, car c'est à lui de la soutenir, pas le contraire. Il ne se soumet pas. Il n'est pas une carpette. Mais il ferait tout pour elle, et si elle lui demande de se mettre à genoux, comme des années au par avant, il le ferait. Devant elle, il plierait pour le moindre de ses caprices. Elle était sa seule raison de vivre. Elle le savait. Pour elle, il aurait tout fait. Il baissa les yeux, et il n'y avait que devant elle qu'il baissait les yeux sans contrecoeur, tout simplement pour fuir. La fuir, elle, et son regard nerveux, énervé. Son odeur l'avait quitté, mais il restait accroché à son être, le poursuivant. Il haïssait cette sensation de malêtre. Il n'était pas à sa place. Il devrait être en train de défendre Heinrish. Elle était là, elle faisait les cent pas devant lui, elle s'agaçeait. Qu'aurait il pu faire ? La prendre dans ses bras ? Peine perdue. Il levala tête, elle se retourna, un cadre dans les mains. Le coeur du Loup se serra. Son myocarde sembla se pétrifier. Il ne chercha pas à éviter le cadre. Ce dernier s'explosa sur son épaule, mais les éclats de verre ne traversèrent pas le bout de tissu. Vitaly resta là, d'un calme froid, le regard neutre posait sur elle. Savait elle tout ce qu'il avait sacrifié pour elle ? La vie libre et sans soucis. Il avait lutté pour elle. Il avait toujours tout fait pour elle, mais elle l'ignorait. Il ignorait tout. pour Javis aussi. Hélas.

    « Et ça ? Tu y attaches encore de l'importance ? »

    Ca n'est pas le geste qui le blesse, mais les paroles. Que répondre ? Il ne pense pas à répondre. Ca n'est pas prudent de répondre quand elle est aussi énervée. Ca doit bien être la première fois qu'il la voit dans un tel état. D'un pas lent, tellement lent qu'il ne ressemble pas au Loup qui d'habitude marche fièrement, cette fois-ci il se traîne véritablement sur le sol. Les flèches de Zurich l'ont blessés, mais il ne cille pas. Ce qui lui fait le plus mal, c'est les paroles d'Ava, son regard, cette distance qui les sépare. Il était en face d'Ava, mais il ne disait rien. Il la désirait, mais bon sang, pourquoi ne pouvait elle pas comprendre ? Il avait toujours tout fait pour elle. Si seulement tout été moins compliquer... Si seulement il n'était pas Orlov. Elle ne l'aimerait plus, ainsi.

    « Je ne suis plus intéressante ? Je ne t'apporte plus rien ? Est ce parce que je n'ai pas des crocs et des poils ? VITALY ORLOV ! ASSIEDS TOI ! ... Assied toi, mon chéri. On a parlé. Du vin ? »

    Vitaly Orlov s'asseya. Il n'avait plus son mot à dire, on dirait. Il garda la tête basse et prit place sur un fauteuil, en face de sa femme. Il n'était pas soumis, il n'avait pas envie de la fâcher plus qu'elle ne l'était. Avec Ava, tout était une question de facilité. Taly n'aimait ni la froissé, ni l'énervé, ni l'agaçeait. Un bon chien n'aurait pas mieux fait le travail du Loup qu'il ne le faisait lui même. Il la regarda. Il devrait peut être répondre... Non. Il n'en avait pas l'envie, ni le courage, en la voyant ainsi. Elle claqua des doigts, mais il ne cille pas. Il la regarde. Elle, ses lèvres, pourpres, carmins. Qu'importe la couleur, il les désire, alors il prefère fermer les yeux. Son coeur saigne. Mais elle ne pourrait pas comprendre, de toute façon.

    « Madame m'a appelée ? »
    « Oui, Tazek... Mr Orlov et moi même aimerions du vin. Peut tu nous en apporter, s'il te plaît ? »

    Il part, il fuit, mais le Loup ne bouge pas. Il reste figé. Il est là, face à elle. Et maintenant ? Qu'est ce qu'il peut faire ? Il respire calmement, doucement, mais il a mal. Qu'elle ne comprenne pas, qu'elle ne cherche pas à comprendre. Il comprend, elle a eut tant de mal lors de la longue séparation. Bon. Au grand remède les grands moyens. Il se lève, nonchalant. Il faut qu'il s'excuse. Il ne doit pas s'énerver, pas contre elle. Il se rapproche lentement de son fauteuil, il arrive près du fauteuil d'Ava. Un genou à terre se pose, il la fixe. Il se perd dans l'océan d'encre de la Napolitaine, s'y noie avec délice. Il ne la touchera pas... Merde. Il n'a pas la force de se retenir. Sa main se pose sur la sienne.

    « Je suis pitoyable, n'est ce pas ?... Je comprends que tu sois fâchée, ma belle, mais je voudrais que tu comprennes que tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant, c'était pour vous. Pour Celio et pour toi. Je... Je peux pas m'expliquer, mais sache le, tout ce que je fais, j'ai fais, et je ferais, c'est uniquement pour vous... Pour votre bonheur et votre sécurité... Je veux que tu le comprennes. »

    Il la regarde. S'il était sous sa forme lycane, ses oreilles seraient basses.
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MessageSujet: Re: Maison Orlov *   Maison Orlov * Icon_minitimeSam 5 Avr - 4:07

Il ne bougeait pas. Il ne disait rien. Il ne l'ouvrait même pas. Et ça, ça... Ca, ça l'énervait. La fille de Lucean Taylor regardait l'un des descendants de Fenrir lui même... Fenrir Orlov... Les légendes le rendaient tout aussi effrayant que ses descendants dont l'un d'eux étaient à présent assis devant elle... Un de ses hommes dont elle était éperdument amoureuse depuis qu'elle l'avait rencontré sous le prétexte de son frère, Javis qui était le meilleur ami de l'homme qui était assis en face d'elle et qui partageait sa vie depuis pas mal de temps. Certes, il y avait eut de nombreuses coupures causées par les mises en taules de son mari, mais qu'elle le veuille ou non, elle l'aimait, l'aime et l'aimerait pour ce qu'il est. Pour être cet homme violent mais si tendre en même temps... Le regard d'Ava n'était autre que du granit. Elle ne voulait pas céder devant sa gueule d'ange... Elle voulait qu'il comprenne et qu'elle avait besoin qu'il lui porte une attention nouvelle. Une attention, pas de tout instant, mais qu'il soit plus présent dans sa vie comme jamais il ne le fut. Elle voulait de son Vitaly... Et elle n'était pas la seule à le récclamer, non... Il y avait Celio, aussi... Puis Jake, Lena, et toute la meute lycane qu'il avait sous son contrôle... Sans compter l'autre connard de Mustang... Pourquoi Vitaly n'avait pas pu réagir comme Javis lorsque ce dernier s'était fait mordre en 1983 ? Ava eut un léger soupir qu'elle ne chercha même pas à retenir. Après tout, tout ce qu'elle pouvait sortir ne lui ferait que du bien. Et avec un peu de chance, elle pourrait en poser un maximum à plat pour leur permettre de se retrouver un maximum et de profiter de cette vie de tout instant... Surtout qu'elle savait qu'elle avait du être vue au Ministère... S'enfuir dans les bras d'un loup... D'autant plus Vitaly... Et surtout le fait que ce soit son mari, qu'il soit reconnu aux yeux du ministère comme l'étant que tel...

Cependant, Ava n'en avait aucune peur. Car même si elle était énervée, elle y pensait. Elle pensait peut être à tout. Tout. Du superflus comme de l'important. C'était elle qui faisait tournée l'entreprise familiale, celle que l'on appel "Maison". Ava regarda l'elfe transplanait pour reposer son regard dans celui du Lycan. Elle adorait ses yeux... Son regard ne pouvait que lui provoquer des frissons de plaisir intense... Et bon dieu qu'est ce qu'elle aimait ça... Même là, elle en ressentait quelques uns qui couraient le long de sa colonne vertébrale... Prétextant avoir froid, elle en fit apparaître un feu qui ronflait tout ce qu'il savait dans son antre, dans la cheminée. Lorsqu'elle voulut reposée son regard sur son mari, ce dernier s'était levé, bien que difficilement. Zurich avait bien tiré, c'était indéniable. Zurich était Zurich quoi... Egale à lui même. Elle ne lui en voulait pas. Non, elle ne lui en voulait rien pour le moins du monde. Après tout... Zurich et elle semblaient être très liées... Au non ! Pas de l'amour, non... C'était peut être plus profond... D'après Enrique, ils auraient des liens de parenté... Lesquels ? Personne d'entre eux ne le savait. A part Enrique qui continuait à faire du mystère et à leur dire que la plus belle des vérités n'étaient autre que celle que l'on découvrait soit même... Ava leva doucement le regard, et lorsqu'il eut contact entre sa main et celle de son époux, elle eut un léger frisson. Son regard n'en était pas moins agressive, et elle n'avait perdu en rien sa colère. Cependant, elle se dominait. Elle était femme. Elle était elle... C'était Ava.

-
Je suis pitoyable, n'est ce pas ?... Je comprends que tu sois fâchée, ma belle, mais je voudrais que tu comprennes que tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant, c'était pour vous. Pour Celio et pour toi. Je... Je peux pas m'expliquer, mais sache le, tout ce que je fais, j'ai fais, et je ferais, c'est uniquement pour vous... Pour votre bonheur et votre sécurité... Je veux que tu le comprennes.
- Je sais tout ça... Je le sais, Vitaly.

Non. Non, elle ne se foutait pas de sa gueule. D'ailleurs... En avait elle une raison ? Bien sûr que non... Jamais elle n'avait osé, jamais elle n'oserait. Surtout en de pareil moment. Mais bon, un peu de souffrance dans le coeur du Loup Garou, cela ne lui ferait pas de mal. Après tout, elle, elle souffrait dès que ce dernier partait courir des risques inconcevables avec les Mangemorts pour "chasser". Elle lui en foutrait de la chasse lorsqu'il lui sortait cette excuse... C'était quelque chose quand même... A tout moment, il pouvait mourir, ou se faire capturer pour se refaire emprisonner, et ça, elle ne pouvait en supporter l'idée. Non, Vitaly avait besoin d'air, certes, elle comprenait son besoin de se retrouver en meute, mais... Pourquoi de cette façon là ? Violence, violence... Est ce cela un loup ? Pourquoi Javis n'était il pas comme ça ? Parce qu'il se refusait sa transformation ? Peut être, en effet... Ava entendit un craquement sonore à côté d'elle. L'elfe de maison tenait une bouteille de vin, un beaujolais 2000. Ava retira sa main de celle de Vitaly après avoir eut une légère caresse sur le dos de la main du Lycan avec un certain amour. Elle tendit sa main pour prendre l'un des verres que l'elfe servit, puis, elle le tendit à Vitaly, avant de prendre le second. Elle observa Vitaly par derrière son verre, avant d'en faire tourner le liquide dans le verre comme pour en observer la robe et de tenter d'y noyer sa colère qui s'enflait s'évacuer doucement.

-
Mais mon bonheur ne s'arrête pas à ma sécurité... Lorsque tu m'as demandé en mariage, et que j'ai acceptée ta douce et belle requête... Je l'ai faite en sachant très bien les risques que j'encourais. Entre ta lycanthropie, ta meute, les mangemorts... Je savais tout ça... Mais je t'ai épousée. Et mon bonheur ne sera que total lorsque tu auras décidé de t'ouvrir à moi... Quand tu auras enfin compris que je peux garder bien des secrets sans en dévoiler ne serait ce qu'un mot... Crois tu donc, que je suis réellement cette image qu'ont les gens de moi ? La simple potiche n'aimant que les ragots ? Non... J'aime par dessus tout TOUT savoir... Et en dévoiler une bonne partie... Comme en garder l'essentielle et à en changer la vérité lorsque des amis, des proches sont impliqués...

Elle porta son verre au niveau de ses lèvres, sirotant doucement son vin avant de lever son autre main à la hauteur de la joue de Vitaly. Elle s'approcha de ce dernier, doucement, puis, lui caressant la joue, elle l'embrassa, avant de lui dire :

-
Lève toi, Vitaly. C'est horrible de te voir à genoux.

Elle lui fit un petit sourire amusée. La colère commençait à disparaître de son regard.
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MessageSujet: Re: Maison Orlov *   Maison Orlov * Icon_minitimeSam 5 Avr - 23:40

-
    Ca n'était pas une douleur intéressante. Une douleur physique n'est rien avec ce qu'avait vécu Vitaly. Les prisons de Russie n'ont rien comparées avec celle de Londres. Là bas, les détraqueurs sont à dix par cellule, si ce n'est plus. Ils te regardent du matin au soir. Vitaly y avait échappé. Il s'était réfugié dans son âme la plus profonde. Mais comment avouer à la femme que l'on aime que l'on ne pouvait même pas y penser ? La moindre petite pensée pour elle et Celio étaient immédiatement malheureux. 'Taly avait vécu dix ans dans la crainte qu'elle soit rayée de sa vie comme du revers de sa main. Dix ans à vouloir la rejoindre. Et une fois sortit de cet enfer, elle piquait une crise pour quelques instants loin d'elle. Quel que veuille, il lui céderait. Lycaon aurait depuis bien longtemps rugit sur cette dernière, prétextant l'interêt de la Meute à celui de sa femme. C'était d'ailleurs ainsi qu'il avait perdu la plus part de ses femmes... Hormis le faite que pas mal de ses conquêtes finirent dévorer. Bref, Vitaly n'était pas comme Lycaon. Il avait du coeur, malgré ce qu'on voulait montrer de lui. Comment faire reconnaître au monde entier les Droits Lycans ? Ils avaient une langue, une magie particulière, des rituels sacrés et des Dieux. Toutes meutes avaient son propre règlement, mais ça, personne ne le respectait. On les chassait de ville en ville, on les vomissait. Qu'est ce que pouvait dire Vitaly devant ces affronts mille fois répétés ? Il ne pouvait rien seul. Il avait puisé chez Heinrish le pouvoir et la force. Il l'avait servi dans l'interêt commun des Lycanthropes. La bouffe, le sang, la violence. Tout ça, il s'en foutait bien. Lui, ce qu'il voulait, c'était du respect et des droits. Pour l'instant, les Lycans avaient à peine le droit d'exercer un métier convenablement sans être dénigrer. L'affaire Taylor avait éclaté violement aux yeux de la justice. Ca montrait bien à quel point le monde entier les haïsser. Eux. Les Loup Garous.

    Mais Ava était différente. Lorsqu'elle l'avait épousé, elle savait déjà, et elle n'avait pas renoncé. Son seul bonheur avait suffit à rendre heureux le Loup qu'était Vitaly. Il lui avait fait un enfant, car il savait que malgré la distance et l'horreur, sa guerre à lui en somme, elle lui resterait fidèle. Malgré tout, il y avait les doutes. Que de doutes. Pas sur sa fidélité, mais sur lui même. Vitaly n'avait jamais pensé qu'il put être un mauvais mari. Pas par la violence : il se refusait absolument de frapper Ava, si bien qu'il préférait transplané ailleurs quand il était énervé plutôt que de passer ses nerfs sur quelqu'un de sa famille. Que ce soit un Orlov ou un ami. Pourtant... Elle avait mal. Elle avait longtemps pleuré. Pas maintenant, mais avant, quand il était encore en Hongrie. Il s'était échappé, il l'avait rejoint. Il était encore fugitif aux yeux de la loi. Les pays soviétiques le cherchaient. L'Amérique entière le voulait. Si il était attrapé, le Grand Orlov finirait abbatu sans procès. Combien de victimes ? Combien de litres de sang avait il sur les mains ? Il ne voulait plus compter le nombre de gorge tranchait, de corps déchiquetés. Il savait que dans le fond, ça ne servirait à rien. Avec les années, sa foi n'avait pas perdu de son intensité pourtant. Aujourd'hui plus que jamais, il croyait en leur pouvoir, en eux, en somme. Mais Ava le faisait doutait de lui à présent. Elle avait eu peur pour lui. Elle s'était inquiétée et s'inquiéterait aussi longtemps qu'il continuerait à être parmis les Mangemorts. Mais maintenant, avait il le droit de renoncer à ce qu'il avait battit depuis qu'il avait dix sept ans ? A cette force qu'il s'était forcé pour tuer n'importe qui sur son chemin ? Non. Il ne pouvait pas. Même pour les yeux de la belle, il ne pourrait pas. Car il savait que quoi qu'il fasse, on le retrouverait, et on le tuerait. Que ce soit les Aurors ou les Mangemorts. Il n'était plus le bienvenue nul part. Sa famille même doutait. Tout le monde douter. Les Orlov le suivaient car après toutes ses années, personne n'avait osé se lever face au Gouvernement. Mais à quoi bon ? Il avait mal. Une douleur au coeur. De celle qui ne s'arrête jamais de saigner.


    « Je suis pitoyable, n'est ce pas ?... Je comprends que tu sois fâchée, ma belle, mais je voudrais que tu comprennes que tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant, c'était pour vous. Pour Celio et pour toi. Je... Je peux pas m'expliquer, mais sache le, tout ce que je fais, j'ai fais, et je ferais, c'est uniquement pour vous... Pour votre bonheur et votre sécurité... Je veux que tu le comprennes. »
    « Je sais tout ça... Je le sais, Vitaly. »

    Son regard se figea sur elle. Il ne l'avait jamais vu aussi triste. Si, quand Javis s'était fait mordre. Il avait tout raté. Sa vie entière n'avait été qu'une erreur stupide. Bête et stupide. Il avait perdu sa première femme pour les Mangemorts, il avait sacrifié la vie de son premier enfant pour. Et maintenant encore, il recommençait. Sa deuxième femme avait mal, et Celio... Celio, il était lui aussi chez les Mangemorts. Il suivrait son demi frère et son père. Comme un bon chien. Tout au long de sa vie, Orlov s'était dit libre. De mouvement, de prière, de vue. Foutaises. Il était autant enchaîné qu'un chien. Il ne lui manquait plus qu'un simple collier, et il était tout juste beau pour la fourrière. Un chien vagabond, qui mord qui passe sur son chemin. Il aimerait qu'elle lui caresse la tête, et qu'il se calme enfin. Il est là, juste devant elle. A genoux, puisqu'il le faut, car il en a envie. Devant elle, il pourrait faire incliner le Monde Entier s'il le voulait. Mais elle ne le lui a jamais demandé. Il la fixe. Il la sait triste, et ça lui fend le coeur. Pourquoi elle ? Tant d'autres n'ont jamais connu la douleur. Elle... Son frère s'est fait mordre, par un chien de Malhorn. Il aimerait grogner, mais il n'en n'a pas la force. Malhorn n'a jamais payé le prix qu'avait payé Javis, et Luz. Et Leana, qui avait vu son mari devenir ce qu'il est. La honte sur leur famille. Fenrir lui même avait refusé, avec la Meute, l'admission de la famille Taylor au même rang que les Orlov. L'honneur. Javis était un bâtard. Celio et Luz étaient différents, au même titre que Javis et Vitaly.

    « Mais mon bonheur ne s'arrête pas à ma sécurité... Lorsque tu m'as demandé en mariage, et que j'ai acceptée ta douce et belle requête... Je l'ai faite en sachant très bien les risques que j'encourais. Entre ta lycanthropie, ta meute, les mangemorts... Je savais tout ça... Mais je t'ai épousée. Et mon bonheur ne sera que total lorsque tu auras décidé de t'ouvrir à moi... Quand tu auras enfin compris que je peux garder bien des secrets sans en dévoiler ne serait ce qu'un mot... Crois tu donc, que je suis réellement cette image qu'ont les gens de moi ? La simple potiche n'aimant que les ragots ? Non... J'aime par dessus tout TOUT savoir... Et en dévoiler une bonne partie... Comme en garder l'essentielle et à en changer la vérité lorsque des amis, des proches sont impliqués... »
    « J'aimerais tellement Ava, apporter des réponses à tes questions, à tes peurs... Mais je ne peux rien... Tu ne le supporterais pas. Tu... Je ne veux pas te savoir triste. Les Mangemorts et leurs affaires n'impliquent que moi. Je ne veux pas que tu en souffres Ava. Je ne veux pas que tu finisses comme Soleil. Je ne le supporterais pas. »

    Vitaly avait été clair et net. Sa voix était limpide, fluide. D'une clareté sans égale. Elle glissait au fil du vent, comme un murmure, une caresse. Il n'utilisait jamais une fois aussi douce que pour lui parler, à elle. Elle. Sa Muse, sa Beauté, son Trésor. Un Ange dans les cieux tant convoités. Un Paradis à lui, et uniquement à lui. Il lui serra la main, posant négligement le verre de côté. La sentir se rapprocher, sa main sur sa joue, lui retirait de long frisson. Il l'avait toujours aimé, et il l'aimerait toujours. Il ne pouvait concevoir une journée sans elle, sans sa protection chaude et douce. Cette odeur. Oui, ce parfum chaud au coeur. Et le goût de ses lèvres. Emblême même qui couronnée par dessus tout sa beauté. Le goût des lèvres d'Ava étaient quelque chose qui le mettait toujours en émoie. Ca lui faisait hérisser les cheveux de la nuque et retrécissait ses pupilles. Toujours le même sentiment après toutes ses années. Il se dressa, se cambra légèrement, poussant pour limiter au maximum que sa femme ne se penche vers lui. Il ne put la rattraper quand elle cassa le lien. Il resta là, éperdu dans ses yeux noirs. Il l'avait faite souffrir sans même s'en rendre compte. Ca n'était qu'aujourd'hui qu'il s'en rendait compte ? Comment avait il pu être aveugle.

    « Lève toi, Vitaly. C'est horrible de te voir à genoux. »
    « Non. J'aime être ici... »

    Appuyant ses mots, il posa sa tête sur ses genoux, ses mains posaient sur les cuisses de la Belle. Il ne faisait rien, il restait là. Il aurait était chat, il aurait sans doute ronronnait. Il aimait être ainsi. Ne plus bouger, attendre, avec elle. Ces minutes sans doute gâchées étaient pour lui les plus belles qu'il puisse avoir gaspiller. Il soupira longuement et ostenciblement, fermant les yeux, avant de parler d'une petite voix.

    « J'ai toujours eu peur pour toi et Celio. Quand Mustang est revenu, il donné pour ordre d'éliminer tous les traîtres... Dont Javis, Luz et Leana. J'ai préféré ne rien dire, faire comme si de rien n'était, mais ça me ronge. J'ai prévenu ton frère, mais j'ai cette crampe à l'estomac quand je me lève, de me dire que peut être mon camp a assasiné mon frère pour des... Conneries d'Honneur et de Loyauté. Si tu savais, Ava. Je vis dans l'angoisse constante de me réveiller et de t'avoir perdu. J'en fais des cauchemards affreux. Celio... Il est encore jeune. Jake sait se débrouiller. Il est né ainsi. Mais Celio... Je m'en voudrais s'il venait à mourir. Je ne veux pas perdre un fils. Pas mon fils... »

    Il eut une grimace, fronçant les sourcils. Il cacha son visage sous son bras, sa joue contre la cuisse de la belle. Il se cachait ? De la lumière, sans doute. Ses mains serraient un peu plus fort Ava, sans lui faire de mal. Il n'avait jamais pu, de toute façon.

    « J'ai pensé à quitter les Mangemorts. A tout recommencer. Mais à quoi bon ? Je ne suis qu'un Orlov. Un Loup Garou. Un fils de chien, comme ils aiment tant à le souligner. Ma vie ne vaut plus rien depuis que j'ai dix sept ans. Je suis recherché partout. N'importe où, je sais qu'ils sont prêts à me trouer la peau. Je ne veux pas que vous mourriez. Il n'est pas question... J'aimerais changé tout ça, Ava. J'aimerais devenir quelqu'un de bien. Mais que veux-tu ? Je suis un Loup Garou. Je suis un Orlov. C'est inscrit dans mes gênes. Je vais au bon vouloir de la Meute. Et elle me dicte qu'il faut lutter pour le Droit du Sang... »

    Il se tait. Il en a bien trop dit. Qu'importe. Il aime l'odeur qu'elle dégage. Il donnerait sa vie pour la sentir sans cesse. Qu'elle s'imprègne en lui qui ne sent que le sang et le chien mouillé. Mouillé par les larmes qui ne savent plus comment couler. Il a les yeux secs depuis bien longtemps. Depuis qu'il a quatorze ans, et que son père a été abbatu par une Brigade Magique. Depuis qu'on lui a enlevé son seul lien positif avec l'extérieur.

    Il ne peut plus pleurer.
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MessageSujet: Re: Maison Orlov *   Maison Orlov * Icon_minitimeDim 6 Avr - 13:33

- Non. J'aime être ici...

Elle le regardait avec une certaine pointe d'attendrissement. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir toujours, en son coeur, quelque chose qu'elle ne devrait pas. Non, mais elle a tellement besoin de savoir... Puis, elle n'a plus tellement de souvenir de son vieux frère qu'elle aimait par dessus tout... Lys non plus d'ailleurs... Et Maelys qui semblait aller toujours aussi mal dans la forêt d'Oustrelande... Depuis la mort de Papa, tout allait de travers au sein de leur propre famille. Au point même que chacun semblait bafoué ses origines. Lys n'envoyait plus que très rarement de ses nouvelles, répondant très peu aux lettres de sa grande soeur, et Javis était caché au Mexique par le gouvernement de Miguel, pour qui, il travaillait désormais. Mais peu de personne en était au courant, c'était donc pour cela que très peu d'hiboux circulaient entre elle et lui... Et elle n'avait pas particulièrement le temps de se rendre au Mexique pour voir son frère tant aimé... Son frère souillait par le même mal dont souffrait son mari. Oh, elle savait qu'il trouvait sa lycanthropie comme un don venu de dieu, mais pour elle... Elle... Elle avait vu son frère s'interposer entre elle, son père et le lycan qui s'apprêtait à les tuer. Elle ferma doucement les yeux lorsqu'il posa sa tête sur ses genoux, puis elle entreprit à lui caresser délicatement la joue, s'amusant doucement, avec son menton, qu'elle aimait peut être le plus hormis ses yeux qu'elle appréciait énormément sombrer dedans comme une âme en peine cherchant sa lumière dans les yeux de son être tant aimé... Son âme soeur. Il souffla, retirant la colère des veines d'Ava. Elle n'avait jamais su la garder longtemps à ses côtés de toute façon.

-
J'ai toujours eu peur pour toi et Celio. Quand Mustang est revenu, il donné pour ordre d'éliminer tous les traîtres... Dont Javis, Luz et Leana. J'ai préféré ne rien dire, faire comme si de rien n'était, mais ça me ronge. J'ai prévenu ton frère, mais j'ai cette crampe à l'estomac quand je me lève, de me dire que peut être mon camp a assasiné mon frère pour des... Conneries d'Honneur et de Loyauté. Si tu savais, Ava. Je vis dans l'angoisse constante de me réveiller et de t'avoir perdu. J'en fais des cauchemards affreux.
- Javis n'est pas mort... Javis est simplement porté disparu, avec Leana et Luz. Et je sais où ils sont, bello... Comment ça ? Un mot espagnol des lèvres d'Ava ? Juste un indice pour Vitaly, si jamais il voulait en savoir plus, il devrait chercher. Où lui poser quelques questions pièges. Il reprit :
-
Celio... Il est encore jeune. Jake sait se débrouiller. Il est né ainsi. Mais Celio... Je m'en voudrais s'il venait à mourir. Je ne veux pas perdre un fils. Pas mon fils...

Elle ne dit rien. Elle non plus, elle ne voulait pas. Elle avait tellement peur... Celio était un lycan aussi... Contrairement à Luz qui ne l'était qu'à moitié, Celio, lui, n'avait pas pu échapper à la lycanthropie. Et quand elle le voyait s'en vanter, ça lui faisait mal. Mal, mais du bien à la fois... Mal, car il se vanter d'être maudis... Du bien, parce qu'il ne se laissait pas abattre... Etait ce parce que son père était un lycan ? Que toute sa famille paternelle l'était ? Combien de fois l'avait elle vu lire tout ce qu'il pouvait sur son père, cherchant dans les affaires de son tant aimé padre dans l'espoir de savoir des choses, des indices pour le retrouver et l'aider à sortir de sa cachette... Il voulait suivre son père, et ses idéaux. Il ne voulait pas tant que ça être un Orlov. En faites, il voulait son père. Rester qu'avec lui, et faire ce qu'il lui plaisait. Il honorait son nom de famille comme si c'était dieu qui le portait... Ce qui était pour lui le cas... Vitaly était un dieu pour Celio... Jake n'était qu'un frère, mais il n'en avait pas moins sa place importante pour le fils cadet de Vitaly. Encore une fois, Celio aurait adoré avoir une relation plus complice avec son frère. Mais il s'était dit que c'était peut être impossible entre lycan... Chose démentit par sa mère, lorsqu'elle lui racontait les conneries de son oncle Javis et de son père, Vitaly... Une larme coula le long de la joue de l'italienne. Elle releva sa main, s'essuyant cette larme de cristal, avant de presser Vitaly à se lever, tout en portant son verre à la hauteur de ses lèvres pour y boire cet alcool.

-
Tu devrais commencer à t'éloigner des Mangemorts, Vitaly... Heinrish Mustang ne sera pas là éternellement...

D'où elle le tient ? De l'Ordre du Crépuscule. Elle en savait des choses. Enrique veillait sur elle, tout comme Zurich, Mikhaïl et les autres. C'était la seule femme. Elle était comme qui dirait chouchouté, mais cela ne signifiait pas pour autant qu'elle était mise de côté. C'était un Phénix. Un phénix de l'espoir... Enrique le savait. C'était pour cela qui lui avait demandé de se joindre à sa cause. Comme il demanderait à Heinrish de l'y rejoindre lorsqu'il se vera destituer du mal qu'il l'emprisonne au plus profond de lui. Elle posa son regard troublée dans celui de Vitaly, puis, elle eut un léger sourire.

-
Allez... Lève toi. J'aimerais marcher avec toi, dehors... C'est une belle nuit... Et elle n'est pas pleine...

Elle avait dit cela, comme pour en profiter. En rien il n'y avait un reproche.
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MessageSujet: Re: Maison Orlov *   Maison Orlov * Icon_minitimeDim 6 Avr - 23:34

    Il n'aime pas la sentir tendu ou peinée. Même si son coeur bat au même rythme que le sien, qu'il est d'un calme naturel, il n'aime pas la savoir préocupée. Ca le dérange et forme une sorte de boule dans le creu de son estomac. Il n'aime, il la chérie. Elle est sa plus grande faiblesse, même si tout le monde ignore si le Grand Orlov puisse plier. Tout le monde le craint, mais pour quoi au final ? Pour presque rien. Il était connu pour être sérieusement tordu et abominable, mais il ne faisait que revendiquer les droits de son peuple. Il avait quatorze ans quand sa vie de jeune loup impulsif commença. Serpentard, on lui avait annoncé le decès de son père. Attaquer de dos, abbatu par les Aurors, non, une Brigade spécialisée dans la chasse au Loup Garou. Il aurait aimé se moquer d'eux, trouver ça hilarant, mais il n'y était pas arrivé. C'était immonde. Un immondice infâmne à son peuple, à sa meute, à sa famille. Qui avait choisit d'être loup garou parmis eux ? Mais personne! Il était né ainsi, et le Tue Loup lui même ne pourrait rien face à lui. Ca lui brûlait les veines, et dans le pire des cas, aurait pu le tuer. Il avait essayé de se contrôler, mais non, ça faisait trop mal. Il se mordait la nuit, quand il n'avait rien manger. Pas de chair revenait à se tuer à petit feu, mais ça, tout le monde semblait l'oublier. Ils ont tous peur d'eux, mais pourquoi ? Tout simplement car les Lycanthropes dévoilent à tous la part de Loup que chaque humain renferme au plus profond de son être. Vitaly revendiquait, il savait ce qu'il voulait, et personne ne pourrait lui faire oublier l'unique et fondamentale droit qu'il voulait que l'on reconnaisse.

    « Tu devrais commencer à t'éloigner des Mangemorts, Vitaly... Heinrish Mustang ne sera pas là éternellement... »
    « Rien n'est éternel, ma Belle, mais ma mission est importante. Tu le sais autant que moi. Pour l'instant, nous ne sommes qu'un gibier de potence, une cible lupine... Un passe temps, tout au plus... Nous ne sommes pas humains pour eux, ma Belle, et c'est ce qui me fait poursuivre ce but, cette idéal. »

    Tout le monde savait pourquoi les Orlov étaient auprès d'Heinrish. Tout simplement car il était le premier à considérer la race louvieuse comme un être à part entière. Pas comme un chien. Trop longtemps les loups garou avaient vécus dans la crainte, cette infime peur de n'être qu'une cible, ce qu'il était en somme. Pourquoi une Brigade avait été créer ? Uniquement pour leur chasse! Car il n'était que des chiens enragés que l'on devait abbatre. Mais aucun d'eux n'avait choisit, ou très peu. Aaron. Il connaîtrait le même parcours. Il serait montré du doigt par tous car un professeur incompétant s'était laissé le droit d'invoquer la Pleine Lune en dehors du cycle lunaire. Il se serra un peu plus à elle, mais il la sentit à son tour se tendre, comme pour l'inciter à se lever. Il leva vers elle son regard bleu et rougeâtre. La marque de Misha ne s'enleverait pas comme ça, pas du jour au lendemain. Le regard de la belle était troublée. Le coeur du Loup se serra violement, propulsant le sang dans les veines à une vitesse affolante. Il baissa le regard, il aurait aimé fuir. Il avait peur de la perdre, à jamais cette crampe. C'était pour elle qu'il était devenu fort. Pour la protéger, elle, Celio, et Jake.

    « Allez... Lève toi. J'aimerais marcher avec toi, dehors... C'est une belle nuit... Et elle n'est pas pleine... »
    « C'est demander si gentilement, mais il me faudra un droit de passage, ma Belle... »

    Il se dressa devant elle, et avant même qu'elle n'eut fait un seul pas, sa main tiède vint se poser sur la joue de la Belle. Les lèvres rejoignirent leur jumelle, et il l'embrassa. Car il en avait besoin. Il avait besoin de cet air pour vivre et pour respirer, pour continuer à être fort, pour eux. Il ne ferma pas les yeux. Il aimait la voir quand il l'embrassait. Un complexe ? Non. Une certaine fierté, un amour qui allait au delà de la vision. Il aimait la comblait, ça ne se cacher pas ce genre de chose. Il rompit le contact, à court d'air, un sourire lupin sur le visage. Un sourire louvieux. Il lui prit la main et l'entraîna dehors. Il ne faisait pas trop froid, malgré l'absence total d'étoile et de Lune dans le Ciel, tapissé d'épais nuages d'encre noir. Comme les yeux de la Napolitaine.

    « Si tu savais comme j'ai attendu ce moment. Où il n'y aurait que toi et moi, et personne d'autre. Juste ta main dans la mienne, et la Nuit. Tes yeux, ton odeur. Il ne manque plus que ton sourire, ma Belle. »

    Il eut à son tour un sourire tendre, amoureux. Il l'avait toujours été.
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MessageSujet: Re: Maison Orlov *   Maison Orlov * Icon_minitimeMer 9 Avr - 12:41

- Rien n'est éternel, ma Belle, mais ma mission est importante. Tu le sais autant que moi. Pour l'instant, nous ne sommes qu'un gibier de potence, une cible lupine... Un passe temps, tout au plus... Nous ne sommes pas humains pour eux, ma Belle, et c'est ce qui me fait poursuivre ce but, cette idéal.
- Leur façon de vous voir est à la hauteur de votre barbarie pour obtenir ce dont vous avez toujours rêver...

Elle ferma doucement ses yeux, puis, elle secoua sa tête comme pour chasser une mouche et son agacement. Depuis combien de temps elle portait cette étiquette de femme particulièrement timbrée qui se colportait dans son dos parce que Madame était amoureuse d'un lycan, d'un hybride ? Elle s'en fichait de cela. Pourquoi les lycans ne pouvaient ils pas faire la même chose et cessaient d'être aussi barbare ? Ava les réouvrit pour les poser sur le beau visage de Vitaly. Elle ne leur en voulait pas. Non, ça, jamais ! De toute façon, Vitaly le savait. Il connaissait le point de vue d'Ava. Pour elle, il n'y avait rien de blanc, ni de noir. Que du gris. Le problème, c'était qu'aucun des deux camps n'arrivaient à se mettre d'accord. Les Sorciers étaient beaucoup trop fier de leur race, et surtout avaient beaucoup trop peur des loups garous pour pouvoir leur accorder ce dont ils aspiraient depuis des mois, des années, des générations voir des siècles. D'un point de vue objectif, il était tout à fait compréhensible qu'ils soient si violent et que certaines refusent la potion tue-loup... Ava ne leur en voulait pas. Sinon, elle n'aurait jamais approché Vitaly et son frère... Elle reprit :

-
J'ai un ami qui serait ravi de défendre votre cause... Mikhaïl Davis... Tu sais le frère de celui qui t'a envoyé un bon coup de poing dans ta gueule d'ange pour te remettre les idées en place ?

Elle lui fit un sourire, tout en se mordant la lèvre inférieure. Elle aimait le titiller sur des points comme celui ci. Juste pour lui montrer qu'elle était toujours très bien entourée et surtout pour qu'il lui montre sa jalousie pour voir si il l'aimait encore ou pas. C'était assez sadique dans un certain sens, mais c'était plus un manque de confiance en elle sur de tels sujets qu'autres choses. Oui, Ava avait l'air d'être une femme forte, ce qu'elle était sur des sujets biens plus grands, mais niveau sentiments, elle ne se faisait que très peu confiance. Vitaly n'avait rien à voir là dedans, c'était elle. La perte de son père avait eut de tel conséquence dans la famille qu'elle en avait été des plus affectés. Finalement, elle lui demanda si il était d'accords de l'accompagner dehors, en sa compagnie.

-
C'est demander si gentilement, mais il me faudra un droit de passage, ma Belle...

Il se lève, elle sourit. Vitaly posa sa main sur sa joue, lui faisant fermer les yeux de plaisir, comme si elle rêvait. Puis, alors qu'elle s'apprêtait à les réouvrir pour mieux voir son homme, cette dernière sentit les lèvres du Lycan se posait sur les siennes avec douceur. Ava passa alors ses mains autours du cou de Vitaly comme pour lui rendre son baiser qu'elle avait tant attendue, lui donnant toute cette passion et cette amour qu'elle avait tant gardé près d'elle pour pouvoir lui donner lorsqu'ils se verraient. Puis, il rompit le contact, au moment où elle descendait ses mains sur son torse pour poser sa tête contre lui, l'espace d'un court instant. Juste pour le sentir près d'elle. Puis Vitaly lui prit doucement la main avant de sortir dehors, leur main liée. Le ciel était calme, et la nuit apaisante. L'un des moments les plus aimées d'Ava. Elle s'y sentait toujours bien du fait qu'il n'y est pas un bruit et que pour beaucoup, le monde de la nuit était fuyant. Donc, c'était souvent avec solitude qu'elle s'y fermait pour penser, réfléchir, tout mettre à plat dans sa vie. Mais là, elle était à côté de lui, et... Ses pensées n'étaient que tournée vers lui.

-
Si tu savais comme j'ai attendu ce moment. Où il n'y aurait que toi et moi, et personne d'autre. Juste ta main dans la mienne, et la Nuit. Tes yeux, ton odeur. Il ne manque plus que ton sourire, ma Belle.
- Tiens, tu l'as ton sourire.

Elle n'avait pas pu s'empêcher de sourire. Puis, elle ajouta :

-
Je suis toujours ici, le soir à t'attendre, Vitaly... Même si il m'arrive de sortir avec Clarence... Et de subir les railleries de Jake, mais... Je suis toujours là.

Un léger reproche. Elle ne pouvait s'en empêcher. Elle avait besoin de lui faire comprendre que, tout comme lui, elle avait souffert. Seulement, contrairement à lui qui pouvait aller tuer sans le moindre remord, elle n'avait pas de moyen de se défouler, de vider ce qu'elle retenait. De ce fait, il lui était dur de ne pas être sans reproche.
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