WELCOME IN MY NIGHTMARE * (uc)

ELLE VANESSA SWANN

WELCOME IN MY NIGHTMARE * (uc) LJ-Yas_011

« On peut dire ce que l’on veut de moi. Je ne suis que moi-même. Je n’ai jamais cherchée a me faire une réputation ou autre. Les gens aiment bien parler, ils critiquent les petites failles des autres, mais ne voient pas leurs propres défauts. Toutes ces personnes qui s'enterrent dans leurs illusions, sans oser voir la réalité en face, tout ça m'écoeure. Je ne dis pas que je suis courageuse, non. Je ne dirais jamais ce que je suis ou non. Mais ce que je peux affirmer c'est que j'ai le cran nécessaire de regarder devant moi, et de moi ce que je deviendrais : Rien. Ce monde est pourri, et il me donne envie de vomir. Tant de laideur ne me laisse que perplexe pour un éventuel avenir. Tout a pris feu, et rien n’a survécue au flamme de la fatalité. Je ne rêve plus depuis bien longtemps, d’ailleurs les rêve n’existe pas. Il n’y a que des cauchemars dans mon esprit, et en moi-même je suis un cauchemar je pense, sinon pourquoi m’aurait on surnommée Nightmare ? J’avoue que je n’ai toujours pas compris l’origine de ce surnom. »

« LA VIE NE REMPLIT JAMAIS SES PROMESSES. »
GILLES ARCHAMBAULT. ENFANCES LOINTAINES.

« ELLE ! ELLE REVIENT ! »

Au milieu de la foule se trouvait une petite fille, qui les larmes coulant sur ses joues courait aussi vite que ses jambes fatiguées lui permettait. Bousculant des dizaines de personnes dans sa course effrénée, elle ne le remarquait même pas. Elle n’était plus réellement dans ce monde, mais dans le sien. Elle ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer, et elle ne voulait pas comprendre. Silence. Courant encore et encore, elle s’arrêta au bout d’un moment. Se cachant derrière une benne a ordure. Si jamais ils la retrouvaient, qu’est ce qu’ils lui feraient ? La jeune Swann en tremblait de peur. En plein cœur d’une petite ville d’Italie, Elle était à présent orpheline. En effet, quelques minutes avant ses parents venaient de se faire assassiner devant elle, par la mafia Italienne. Il faut avouer que de nos jours malheureusement, en Italie, celle-ci est très importante, un peu comme en Russie, et que peu de famille ne souffre pas a cause de se phénomène, qui ne cesse de laisser des cadavres derrière lui. Seulement aujourd’hui, ce n’était pas n’importe quels personnes qu’ils avaient tués, mais les parents d’Elle. Le père de la petite était un bijoutier, et avec sa femme, ceux-ci tenaient une petite boutique dans une rue commerçante. Ils n’avaient jamais rien demandé a personne, ni même chercher les ennuis, et pourtant… Pourtant ils étaient venus a eux. Prise de peur, la cadette des Swann avait alors fuit, ayant peur de perdre la vie, comme ils étaient en train de tuer son grand frère de dis neuf ans, Nicholas. L’instinct de survie avait été plus fort que tout chez Elle, et la voila a présent, en sûreté, enfin pour le moment, mais si elle veut que cela dure, il va falloir qu’elle trouve quelqu’un qui puisse l’aider. Dans la foulée de la panique, Elle avait perdue toute trace, et elle entendait encore sa grande sœur l’appeler pour qu’elle revienne. Et sa sœur jumelle qui avait courut dans l’autre sens. Âgée de quatre seulement, et la jeune Swann, savait déjà qu’elle ne reverrait plus jamais sa famille. Car il était peu probable que la Mafia est épargnée l’un deux s’ils avaient pu les rattraper. Dure fatalité.

Reprenant doucement son souffle, la jeune Swann, s’allongea alors doucement sur le sol chaud. Il fallait qu’elle reste cachée, ce serait trop risquer d’aller demander de l’aide maintenant, alors qu’ils doivent patrouiller en silence dans tout le quartier. Silence. Fermant ses paupières et cachant ses yeux verts émeraude, elle se laissa vite emporter par le sommeil bien que ses premières heures dans les bras de morphée furent agitées par la peur qui ne la quittait pas une seule seconde. La nuit passa doucement, et ce n’est que le lendemain matin qu’Elle fut découverte par deux inspecteurs de police, qui avait trouvé un cadavre a quelques mètres de là. Mais apparemment, la cachette de la petite Swann avait été efficace puisqu’elle était restée endormie, et surtout hors de danger. Le premier inspecteur s’approcha alors doucement d’Elle, la prenant dans ses bras de par sa petite corpulence, la tête de l’enfant se posa avec délicatesse sur l’épaule de celui-ci, son petit bras autour de son cou. Elle l’avait comme adopté. Silence. Les deux inspecteurs revinrent alors au poste de police accompagnée d’Elle qui s’était réveillée depuis, mais qui n’avait pas dit un seul mot, restant accrochée au cou de l’inspecteur et refusant de le quitter. Arrivant a son bureau, il voulue la déposée sur celle-ci, mais rien a faire, elle ne décrocha pas son étreinte de son cou. Silence. Son petit visage plein de poussière et noirs par endroit, se calant encore un peu plus dans le creux de l’épaule de cet inconnu, en qui pourtant elle avait tant confiance. Silence. Il s’assit alors dans son fauteuil, installant Elle sur le rebord du bureau juste en face de lui. Puis il tenta d’engager une conversation.

« Je m’appelle Jesse, et toi ? »
« Elle. Ils ne m’ont pas retrouvés… »
« Qui ? Elle, qui est ce qui ne t’as pas retrouvée ? »
« Les hommes qui ont fait du mal mes parents, et mon frère… J’ai courue, j’avais très peur. Je voulais pas les abandonner… »

Puis elle fondit en larme, se jetant dans les bras de Jesse. Calmant Elle qui était toute retournée, lorsqu’elle se fut calmée, et qu’il lui donna un feuille des crayons de couleurs, il l’a laissa a son bureau dessiner, alors qu’il allait s’entretenir avec son supérieur. Les parents, le frère d’Elle avait été retrouvé dans la boutique, criblés de balles. Sa grande sœur était le cadavre qu’ils avaient trouvé près d’elle, quand à sa sœur jumelle, elle reste introuvable. Alors la seule dont on était sure qu’elle s’en était sortie c’était Elle. Regardant la petite fille à travers la vitre du bureau, celle-ci l’aperçu, et lui fit alors un coucou à l’aide de sa main. Le mystère restait tout de même entier pour les inspecteurs, pourquoi est ce que la mafia avait voulu s’en prendre a une famille modeste et sans histoire comme celle d’Elle ? Et aussi, comment avait elle fait pour leur échapper ? Silence. Elle fut alors appelée par Jesse, son collègue ainsi que son supérieur, pour qu’elle raconte comment tout cela s’était passé. Après dix minutes d’argumentation, Jesse finit par la convaincre. Elle avait été nettoyée et des affaires lui avaient été prêtées. On remarquait a présent comment elle était belle. Son air si angélique et innocent malgré ce qu’elle venait de vivre, c’était la plus belle beauté du monde. Ses grands yeux verts, ses cheveux d’un blond éclatant. Sa peau pâle, ses traits fins. Silence. Elle s’avança alors et s’asseya dans la chaise qu’on lui donna en face de Jesse et des deux autres. Vu qu’elle n’avait réellement confiance qu’en lui, c’est Jesse qui entreprit la dure tâche d’engager la conversation, et l’invita a racontée ce qu’elle avait dut endurée.

« Ellie chérie, tu veux bien nous raconter ce qu’il s’est passé hier ? »
« Oui… »
« Merci, Ellie. Vas y nous t’écoutons. »

Il accompagne ses paroles d’un large sourire, comme pour donner encore un peu plus de confiance a la jeune Swann. Silence. Celle-ci ferma ses paupières faisant disparaître ses iris vert émeraude. Puis, c’était comme ci elle y était de nouveau, elle revit des centaines d’images du matin ou elle se levait joyeuse, au moment, ou elle s’était réveillée dans les bras de Jesse. Se posa sa petite main sur sa tempe droite, puis essuyant une larme qui coulait sur sa joue, elle releva ses yeux humides, et commença alors son récit.

« C’était l’heure du goûter. Je m’étais disputée avec Nina, parce que je voulais le dernier gâteau au chocolat. Nous étions toutes les deux dans la cuisine. Papa, maman, Nicholas et Julie était au magasin. Je venais de gagnée j’allais manger le dernier gâteau au chocolat, parce que j’avais rappeler a Nina, qu’elle l’avait eu la dernière fois. Et la on entend un bruit comme un « Pan » et deux autres encore. Alors on regarde par la porte, et on voit maman qui pleure papa qui est par terre. Alors Nina commence a pleuré et je l’accompagne, mais j’ai peur et je lui met ma main sur sa bouche pour qu’elle ne fasse pas de bruits. Puis encore des « Pan » et maman s’allonge à côté de papa. Nicholas était très en colère, je l’avais jamais vu si en colère, même quand je comprenais pas les mathématiques qu’il m’expliquait pendant des heures. Et puis lui aussi à le droit a des « Pan » et s’endort par terre. Alors je prends Nina par la main, et je l’entraîne dehors, et puis Julie nous avait suivit. Elle a pris Nina dans ses bras, mais moi j’avais peur. Alors j’ai courue, longtemps. J’avais mal aux jambes. J’entends encore Julie qui me demande de rester qui dit « Elle ! Elle revient ! » Et moi qui ne me retourne pas. Et puis je me suis cachée derrière les poubelles, et c’est là que tu m’as trouvée. Tu es mon héros, tu m’as sauvé des méchants qui ont fait du mal à mon papa et à ma maman. »

Remerciée par les policiers, Elle eu le droit de retourner dessiner, alors qu’eux trois repartait dans une conversation des plus sérieuse. Silence. Qu’allait il faire de la petite Swann ? Ils ne pouvaient pas la mettre à l’assistance publique, cela serait trop facile pour la Mafia de la retrouver. Non. Non. Il fallait trouver une autre solution. Jesse qui s’était attachée a la petite blonde, finit par proposer une solution, qui faute d’en avoir une meilleure fut acceptée par son supérieur.

« Ecoutez. Elle a confiance en moi, et elle est touchante, elle n’a pas méritée ce qui lui est arrivée. Elle a eu du courage, mais il lui faut retrouver une vie stable. L’Italie est bien trop dangereuse pour elle a présent. J’ai de la famille en Angleterre, je vais partir avec elle ce soir même. »
« Swann, c’est une décision importante, j’espère que vous en avez conscience. »
« Elle me fait confiance, je ne peux pas l’abandonner, pas après ce qu’elle a vécue Lieutenant. Par contre, elle doit changée d’identité. Je vais l’adoptée, comme ça elle prendra mon nom de famille, pour qu’ils ne retrouvent jamais sa trace. Elle leur a échappée de peu, une telle chance ne se représentera pas. »
« Bien c’est entendu. »

Jesse sortit alors du bureau, puis se dirigeant vers Elle, la petite fille avait alors regardée en silence la scène qui venait de se déroulée, sans entendre ce qu'ils se disaient. Fatiguée après cette rude épreuve, elle fut emplit d'une joie intense lorsque Jesse lui annonca leur plan, qui était de se rendre en Angleterre. C'était si inespérée pour la jeune femme qu'elle avait du mal a y croire. Fermant ses yeux vert, elle sauta dans les bras de son héros. Tout se passerait bien maintenant, car elle serait avec l'homme qui lui a sauvée la vie, son héros.

Douce illusion.

« NOUS AURONS LE DESTIN QUE NOUS AVONS MERITES. »
ALBERT EINSTEIN. COMMENT JE VOIS LE MONDE.

L’arrivée en Angleterre fut source d’excitation et de nostalgie pour la jeune Swann. Elle tirait un trait sur l’Italie, elle ne devrait racontée son histoire a personne. C’était la seule règle que lui avait imposé Jesse. Les années passèrent, jusqu'à ce jour, le jour de ses onze ans. Le jour de son entrée a Poudlard. Elle avait apprit un mois a peine plus tôt qu’elle était une sorcière. Elle. La fierté se lisait dans le visage de Jesse, qui avec le temps, elle avait finit par l’appeler « Papa ». Celui-ci s’était marié en cours de route, et Elle avait donc une petite sœur de deux ans, lorsqu’elle entrait a l’école de magie, Poudlard. Le matin de la rentrée des classes, la jeune Swann, s’était levé une heure avant que son réveil ne sonne. Les paupières complètement ouvertes, le regard fixant un point invisible par la fenêtre. C’était peut être pour cela qu’elle avait réussie a survivre. Et puis, elle n’était pas la seule, elle gardait toujours cet espoir fou en elle, que Nina était toujours vivante quelque part. Mais, elle ne la retrouverait sûrement jamais. Continuant de fixer le soleil qui se levait doucement, laissant le ciel se colorisé de plusieurs teinte a la fois, offrant un beau spectacle a la jeune femme, elle pensa a ce qui allait l’attendre. Encore une fois, elle allait changée de vie. Encore une fois, il faudrait qu’elle s’adapte dans un nouveau monde, un nouveau milieu. Mais encore une fois, Elle restait tout ce qu’il y a de plus optimiste. Silence. Lorsque son réveil sonna, elle l’arrêta en tapant avec force à l’aide de la paume de main droite. Toujours en pyjama, c'est-à-dire un tee shirt trois fois trop grand pour elle, et les cheveux en bataille, qu’elle attacha en une queue de cheval, tout en descendant l’escalier, elle salua tout le monde. S’asseyant a table, et prenant un bol de café. Déjà à cet âge c’était une droguée de la caféine, et de la nicotine. Silence. Jesse entra alors en compagnie de sa femme Eileen, et de la petite sœur d’Elle, Amy. Un sourire sur ses lèvres, elle leur lança un vague « bonjour », qui se perdit dans les cris d’Amy, qui réclamait son biberon. Silence. Lorsque celle-ci fut calmée, Jesse repris la parole.

« Joyeux anniversaire, Ellie chérie. »

« Merci papa. Je vais me préparer, dans deux heures il faut qu’on soit partis. »

Recevant un baiser de son père sur son front, elle se leva doucement de sa chaise, puis monta les marches quatre a quatre pour se retrouvée de nouveau dans sa chambre. Allumant une clope, elle l’a fuma calmement à la fenêtre, jetant parfois quelques coups d’œil à la porte de sa chambre, au cas ou quelqu’un rentrerait. Puis, lorsqu’elle eu finit, elle jeta le mégot au loin, par la fenêtre, et se dirigea vers son armoire. Elle en sortit les premières affaires qui lui tombèrent sous la main. Ce fut donc une robe noire débardeur qu’elle enfila. Celle-ci lui arrivait juste au dessus des genoux, et était un peu volante. Ajoutant par-dessus celle-ci, un petit gilet gris, elle enfila des ballerines grises. Se coiffant et tout le reste en quelques minutes, Elle n’est pas eu une fille qu’on peut qualifié de superficielle, au contraire, il n’est pas rare même aujourd’hui a dix sept ans, de la voir sans maquillage. Silence. Redescendant dans le salon, elle jeta un coup d’œil à sa montre. Malheur. Ils auraient du être partit depuis une demie heure maintenant. Descendant à toute vitesse les escaliers, manquant de louper une marche plus d’une fois, elle s’arrêta en plein milieu du couloir, puis attrapant son manteau gris, et sa grosse valise. Ouvrant la porte, elle remarqua qu’elle avait oubliée la chose la plus importante.

« PAPAAA ! DEPECHES TOI ON VA ÊTRE EN RETARD SI ÇA CONTINUE ! PAPA, VITE ! »

Celui-ci accoura dans le couloir, ou il dû calmée Elle qui sautait partout telle une puce, tellement elle pouvait être excitée. Enfin. Ils furent installés dans la voiture, et celle-ci démarra, direction la Gare de Londres. Heureusement qu’elle n’était pas loin de l’endroit ou ils habitaient, mais le problème était les bouchons qui étaient imprévisible. Silence. Mettant la radio pour passer le temps, Elle, finit tout de même pas arriver a la Gare de King Cross. Voix 9 ¾. Franchissant le mur avec son père, elle se retrouva bientôt sur le quai du Poudlard Express. Silence. Encore dix minutes. Restant avec son père, elle regardait toute l’effervescence qui se passait autour d’elle, sans réellement comprendre ce qu’il pouvait bien se passer. Elle était quelque peu timide, ce qui ne l’aidait pas à se familiariser et à aller vers les autres. Enfin. Le train laissa un bruit sourd se faire entendre. Ils devaient tous embarquer a présent. Serrant son père dans ses bras, elle lui dit au revoir des millions de fois, avant de vraiment tourner les talons, traînant derrière elle, sa valise qui devait faire facilement trois fois son poids. Silence. Elle monta a bord du Poudlard Express, ou bien entendue en étant montée dans les dernières elle ne trouva aucun compartiment de libre. Entrant alors dans l’un d’entre eux ou se trouvait deux jeunes filles, elle fut un tant tinet timide, mais prenant tout le courage qu’elle pouvait avoir en elle, elle entra demandant calmement si elle pouvait s’asseoir. Silence. Oui. Glissant sa valise sous son siège, elle prit ensuite place.

Le voyage fut d’une lenteur. Elle qui n’est pas quelqu’un de très sociable n’adressa pratiquement pas la parole aux deux jeunes élèves, qui lui firent pourtant plusieurs compliments en lui disant qu’elle était « très belle, et qu’aucuns garçons ne lui résisterais. ». Pff. Elle n’avait pas encore compris, que les garçons n’étaient pas son passe temps favoris. Silence. Le seul homme qu’elle aime, en tout cas lorsqu’elle a onze ans, c’est son père, son héros et point barre. Et puis trop de superficialité, tue la superficialité. Et ça Elle n’en démord pas. Les secondes se transformèrent en minutes, et les minutes en heures. Mais finalement au bout de longs moments de souffrance intense, à devoir supporter la conversation débiles de ses deux élèves plus âgées qu’elle, elle finit tout de même par arriver. Et ce n’était pas trop tôt. Ses yeux brillant de mille feux, Elle, sortirent du train, en tenue de sorcière, la seule occupation qu’elle avait eue dans le train, se changer. Formidable. Lorsqu’elle entendue les première années appelée, elle se dirigea vers l’endroit d’où provenait la voix, en même temps qu’un peu près une centaine d’autre personnes. La traversée du lac. Elle restait sagement assise bien au milieu pour ne pas tombée, mais ce ne fut pas le cas de quelqu’un dans sa barque qui les fit chavirer tous les quatre. Prise par surprise, il fallut quelques secondes a Elle pour qu’elle réalise qu’elle se retrouvait dans un lac complètement gelée. Remontant à la surface, elle remit la barque à l’endroit, puis alors que deux autres remontaient à l’intérieur de celle-ci, elle entendit celle qui était tombée appelée à l’aide. Elle ne savait pas nager. Prenant son courage a deux mains, Elle partit un peu plus loin, puis l’attrapant par la poitrine, elle la ramena jusqu'à la barque. Le hissant jusque dans celle-ci, avant de remontée elle-même. La traversée repris alors son cours, puis des chuchotements sur Elle, se faisait dans les barques.

« Une future Gryffondor ! »

Elle ne comprit pas vraiment ce que tout cela voulait dire, après tout elle avait été élevée par des Moldus toute sa vie, alors lui parler tout de suite du monde de la magie, qu'elle ne connaissait absolument pas, c'était comme lui parler une autre langue que l'anglais ou l'italien. Secouant doucement sa tête, elle essora du mieux qu'elle pu ses cheveux, puis se passa une main sur son visage, comme pour enlever toute l'eau qu'elle pouvait. La barque reprit alors un rythme de croisière et les élèves s'approchaient du chateau, les yeux grands ouverts devant tant de beauté. Si Nightmare était très intriguée par le chateau il y a quelques minutes, a présent, elle s'interessait bien plus a la personne qu'elle avait sauvée de la noyade. Elle n'était pas comme les autres, elle était... Si distante, qu'Elle se voyait un peu en elle. Elle se pencha alors doucement. La regardant un instant, elle était très belle. Grande, brune avec des yeux remplit de mystère... C'était décidée pour la jeune Swann, elle voulait apprendre a la connaître. Elle voulait qu'elle soit son amie, parce qu'elle sentait qu'elle était au fond quelque part liées par un je ne sais quoi.

Cependant elle se ravisa, et ne lui adressa pas la parole tout de suite. Arrivant dans l'immense hall, les quatres élèves trempés furent foudroyés du regard par le professeur qui venait inspecté tous les élèves. Le temps passait si doucement qu'Ellie se demanda même un instant s'il ne reculait pas. Mais enfin après une éternelle attente, le professeur les convia enfin a entrer. Seule, la jeune femme entra doucement. Alors que Roxanne, dont elle ignorait le nom se trouvait un peu plus loin, elle sentit sa timidité prendre le pas, sur son excitation, et elle se terra alors dans un coin, sans prononcer un mot. Elle avait toujours été d'une timidité maladive qui l'empêchait de faire bien des choses, pourtant ce n'est pas le courage qui lui manquait mais parfois, a cause de sa timidité, elle perdait tout ses moyens sans rien pourvoir faire pour contrer cela. Regardant tout le monde passer, elle entendit bientôt un prénom qui fit tilt résonné dans son esprit et Roxanne s'avancer.

« ROXANNE VERONICA DOHRING ! »

Veronica. Vanessa. Toutes deux avaient un second prénom qui commencait pas la même lettre. Elle la regarda alors se faire répartir puis cela recommenca. Swann. C'était toute à la fin de la liste classée par ordre alphabétique, alors elle avait bien le temps d'attendre. Cependant en attendant elle ne pouvait s'empêcher de fixer la fameuse Roxanne, qui ne la calculait pas elle. En même temps elle n'avait pas encore compris que leur rencontre n'était pas un hasard. Se plongeant dans ses pensées, elle réfléchissait déjà a ce qu'elle pourrait dire à Roxanne une fois tout cela terminé, lorsqu'elle pourrait être toutes les deux tranquilles. Posant une main devant sa bouche, elle ne vit pas le temps passer, mais bientôt elle fut bien vite rammenée a la réalité.

« ELLE VANESSA SWANN ! »

Un. Deux. Trois. Respire. Elle s'avanca alors doucement, posant le choipeaux sur sa tête celui ci mit un certain temps a choisir, puisqu'il hésitait entre deux maisons. Mais finalement il finit par trancher, et Elle, fut soulagée que tout cela soit finie, car elle se sentait devenir toute rouge a être exposée comme cela a la vue de tout le monde. Le repas se déroula calmement mais Ellie ne se mêla pas tellement a la foule, répondant aux personnes qui lui adressaient la parole par politesse, elle ne se sentait pas réellement a sa place, et il n'y avait qu'une seule chose dans son esprit, Roxanne. D'ailleurs elle jeta un coup d'oeil a celle ci et vit qu'elle la regardait également a présent. Elle avait sûrement compris. Lorsque cela fut possible Ellie se leva tout de suite de table sortant de la grande salle, elle chercha la jolie brune des yeux, et finit par la trouver qui l'attendait au loin. Marchant d'un pas calme, essayant de calmer son stres, elle sentait son coeur battre anormalement et résonnée dans son cerveau. S'approchant doucement de Roxanne, elle n'eu pas le temps de trouver ses mots que deja celle ci prenait la parole.

« Vanessa & Veronica. C'est pas un hasard hein ? »

« Je crois pas... Tu penses qu'on peut trouvée des personnes comme ca et que nos rencontres étaient tracées ? Moi je ne crois plus en rien... Alors je sais pas. Hasard ou pas je m'en fiche, j'veux te connaître. »

« Idem. Dommage qu'on ne soit pas dans la même maison. »

« Ouais, mais c'est qu'un détail, tu verras. »

L'amitié est un trésor qu'il faut conserver.

Fichée terminée.

Bienvenue

Serpentard et Gryffondor

Hum j'aime pas les rangggggggggggggs

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