White & Holiday - Clones [UC*]

C L O N E S

« Cher Paine,

Mon introduction va te paraître grandiloquente, mais si tu lis cette lettre, c’est que je suis certainement morte, ou bien pire encore. Je savais bien que je ne vivrais pas vieille, mais là … J’ai vraiment battu tous les records ! Trente-trois ans … C’est bien triste de mourir si jeune. De la main de mes propres parents en plus ! Heureusement que mon fils ne porte pas leur nom. Car oui, j’ai un fils. Et je l’ai d’ailleurs appelé comme toi. C’est drôle, non ? J’ai même l’impression qu’il te ressemble. Paine White et Paine Holiday. J’ai tout organisé, Paine. Tu vas sortir de Sainte-Mangouste et tu iras à Barjow & Beurk. Une femme t’y attendra : c’est ma demi-sœur, Kaede Dawson. Elle est liée aux Orlov d’une certaine façon. Elle te donnera de l’argent.

Paine, tu me manques énormément. Ne pas te voir me fait souffrir, et je n’ai pas cessé de penser à toi une seule seconde. Tu étais bien plus qu’un ami pour moi : tu étais un frère. Quand je regarde mon fils, j’ai l’impression de te revoir quand tu étais adolescent. C’est fou une telle ressemblance alors vous n’avez aucuns liens. J’espère que vous saurez vous apprivoiser. Paine a toujours été sauvage … Comme toi. Il va mal vivre ma mort, je le sens, surtout que j’étais sa seule famille. Il va m’en vouloir de l’avoir abandonner. S’il te plaît, dis-lui que je l’aime plus que tout. Dis-lui qu’il a le droit de pleurer. Tous les hommes pleurent.

Avec tout mon affection,

Renée.

PS : Les voilà … Ils montent les escaliers, j’entends leurs souffles affolés. Je ne me battrais pas. Je ne regrette rien, Paine. Rien. »

L’adolescent termina de lire la lettre et ses larmes cristallines coulèrent sur ses joues sales. Il releva son regard bleu azur sur l’adulte qui lui faisait face. A trente-trois ans, Paine faisait pâle figure face à son double adolescent. Mais Renée avait raison : ils se ressemblaient terriblement. Quel lien étrange. Les deux Paine se toisèrent en silence, s’affrontant de leurs quatres pupilles bleues. Aucun ne semblait faire peur à l’autre, et finalement, White proposa :

« Ca te dit qu’on aille s’installer dans un café ? »

« … ‘kay » répondit l’adolescent.

Guère loquace, l’enfant réfléchissait. Sa mère était morte, que lui restait-il, à part la cendre de son cœur ? Il lui restait cet homme, qui portait le même prénom que lui. Il ne lui faisait pas confiance. Il avait l’air fou. Le regard de White inspirait la méfiance. Non, Holiday n’aimait pas White. Mais le dégoût n’était pas réciproque. Au contraire. Une certaine fascination s’exercait sur White.L’adolescent était fin et puissant, possédait un regard bleu azur perçant et ses mèches noires lui cachaient une partie du front. Son allure était sombre et inquiétante, tout le contraire de Renée. White se demandait qui était le père de ce garçon. Cette allure lui venait sans doute de son géniteur.De son côté, Holiday observait White et lui trouvait une allure étrange. Il avait trente-trois ans, mais en paraissait dix de moins. Ses yeux clairs semblaient malades et il avait l’air constamment sur le qui-vive. Il était agité de frissons convulsifs et ses mains pâles tremblaient. Holiday se demanda comment sa mère avait pu être amie avec cette ombre. Peut-être que plus jeune, il n’était pas comme ça.

White commanda un café viennois et Holiday un espresso. Ils se toisaient du regard, s’affrontant tels deux serpents pour une même petite proie innocente. Holiday avait le dessus physiquement, White l’avait mentalement. Il avait enduré bien pire qu’une colère d’adolescent déchaîné. Ils burent en même temps, cillèrent à la même seconde. Holiday siffla entre ses dents :

« Ca suffit. Je te fais pas confiance. T’es quoi, un Mangemort ? »

A l’évocation de ce nom, White tressaillit et ses pupille s’agrandirent de terreur. Son esprit s’emplit de sang et de cris, de rires hystériques et de sorts interdits. Il se souvenait de la haine dans les yeux de ces malades qui assassinaient leur famille au nom du sang tâché et impur de Megan White. Oh, Megan, qu’as-tu fait pour mériter cela ? Juste quelques globules corrompues, cela a suffit à massacrer tout une famille d’adolescents, assassinés lâchement alors qu’ils ne pouvaient se défendre. White ne comprenait pas, non, il ne comprenait pas.. Il but une gorgée de son café et posa son regard triste sur Holiday qui gardait la même expression butée et agressive. L’anti-portrait de sa mère, songea une nouvelle fois White.

« Je suis loin d’être un Mangemort. Et tu n’as aucune raison de ne pas me faire confian… »

« Je ne sais pas qui tu es ! »coupa brutalement Holiday.

L’idée de renoncer traversa l’esprit épuisé de White, mais il en avait trop fait jusque là pour ployer face à un adolescent rebelle. Il se massa les tempes et commanda un autre café. Il allait en avoir besoin, et de toutes façons, son histoire était si longue à raconter qu’il en recommanderait tout au long de cet après-midi. Il se renversa sur son siège de cuir, exposant ainsi au regard de Holiday la cicatrice qui marquait son cou pâle. L’adolescent n’eut aucun signe extérieur mais dans sa tête, tous ses préjugés explosèrent. Cette cicatrice, il ne la reconnaissait que trop bien, il avait la même, mais sur le poignet. Leurs yeux se croisèrent et un éclair luisit dans ceux de White. Holiday se sentit plaqué à son siège et ne desserra pas les lèvres.

« Tu veux savoir, hein … Tu veux savoir l’origine du mal ? C’est que tu as du cran, petit. Comme ta mère. Tiens, j’ai envie de faire comme Marcel Proust. Tu connais Marcel Proust ? Non, un gamin comme toi, ça lit pas ce genre de trucs, c’est qu’à Sainte-Mangouste, la bibliothèque n’est pas très riante. C’est bizarre. Tu ne me rappelles pas du tout ta mère. En fait, tu ne lui ressembles pas. Reste assis, la suite en vaut la chandelle. Après, tu pourras rentrer à Poudlar et dire au God que la Douleur a accompli sa peine. Tu dois pas comprendre un mot de ce que je dis ? Patience, je vais t’expliquer. »

Le café arriva.

« J’ai rencontré ta mère dans mes derniers mois à Poudlard. Je n’avais jamais fait attention à elle, mais un jour, on a parlé. C’était en histoire de la magie, je crois. Elle était à Serdaigle et moi à Serpentard. Elle venait d’une famille riche et pure, les Dawson. Je pensais que c’était le parti idéal : seulement, elle était plus du côté de la magie blanche et ma famille à Poudlard, la voyait d’un mauvais œil. Mais nous sommes restés amis, et nous nous sommes rapprochés, à tel point qu’on nous prenait pour des frères et sœurs. Renée n’avait cure d’être la victime des jalousies de Joleene. Qui est Joleene ? C’était ma sœur jumelle. Elle est morte de la main des Mangemorts. En tout, nous étions quatre White : Joleene, moi, Prestance et Prudence. Nous n’étions que des enfants … Les Orlov ont convaincu les Vanna Syl de s’allier à eux et ainsi commença le massacre fratricide. Les White sont tous morts. Tous sauf moi. Je suis le dernier. Vois-tu, j’étais tellement traumatisé que je suis parti à Sainte-Mangouste après. Moi qui venais d’avoir mes Aspics et qui pensais entrer à Oxwarts ! Ah, je me suis fait bien avoir … Je suis sorti hier de cet asile. Dix-sept ans. Dix-Sept ans que je n’étais pas sorti. Bien des choses ont changé, non ? C’est bizarre … Pour en revenir à ta mère, elle n’a pas cessé de m’envoyer des lettres. Je ne sais pas comment elle a été mise au courant … En tout cas, c’est elle qui m’a fait sortir. Et je dois t’apprendre encore une chose. »

Le regard de White s’adoucit, il tenta même un sourire malgré les atrocités qu’il venait de décrire.

« Dans son testament, Renée a écrit que … Que j’étais ton parrain. Ton père t’a reconnu, mais comme il a disparu, on le considère comme mort sur les papiers. Tu es à ma charge, désormais. Ne me regarde pas comme ça, je suis tout aussi surpris que toi. Ecoute … On peut dire que tu me connais un petit peu plus, là, non ? Si tu m’en disais sur toi, maintenant. Ca m’aiderait à te connaître. S’il te plaît, Paine. »

Holiday était estomaqué. Il ne savait pas quoi répondre à ces révélations. L’adolescent s’enfonça dans son fauteuil, hagard. Il avait l’impression qu’un torrent de douleur se déversait en lui. Il lui semblait que la souffrance de son double s’imprimait en lui avec la force d’un rouleau-compresseur. Comme il comprenait. Holiday se racla la gorge, encore sonné par ces secrets dévoilés si crûment. Il repensa à Joleene, sa Joleene Black. Il n’avait qu’une envie : la voir et s’écrouler en pleurs dans ses bras. Il pensa aussi à la sœur de son double. Joleene White. Joleene Black. Douce ironie, quand tu nous tiens. Paine secoua la tête à la seconde annonce de White. Son parrain ? Ainsi … Ils allaient devoir vivre ensemble quand il n’y aurait pas Poudlard. Holiday ne savait pas trop quoi en penser. Il en savait désormais beaucoup sur White ; il devait faire des concessions et se dévoiler lui aussi. Holiday se racla encore la gorge et balbutia, d’une voix faible :

« Et bien … Je .. Je suis né il y a dix-sept ans à Londres. J’ai très peu connu mon père, Jake Holiday, mais je me souviens qu’il ne pouvait pas rester longtemps au même endroit. Ma mère était folle de lui … Mais elle restait quand même raisonnable. J’ai eu une enfance normale. Le problème, c’était que je tapais sur tout ce qui bougeait. Ma mère ne comprenait pas pourquoi, moi non plus d’ailleurs, mais je m’en foutais, je frappais, je frappais jusqu’à ce que je sois calmé. Ma mère finit par m’inscrire au cours de boxe de mon quartier. On vivait dans un petit pavillon des 80’s. Elle avait que dix-sept ans, elle continuait l’université tout en s’occupant de moi. Comme elle était fâchée avec ses parents, on galérait. Mais elle voulait le meilleur pour moi. On était bien tous les deux. Je sais qu’elle a sacrifié sa jeunesse pour moi. Elle était très sollicitée par les hommes, et refusait toute fête et toute sortie pour revenir à la maison le soir. Moi, je continuais à frapper. J’étais mal dans ma tête. J’avais pas de père, ou si peu. Ma mère se tuait à l’Université pour devenir Auror. Et … Et je me souviens de cette fille. La demi de Maman, justement. Kaede. Une fille très étrange. Ma mère en parlait souvent en pleurant. Elle disait qu’elle était comme Papa, qu’elle avait disparu. Et moi, je pleurais parce que ma mère pleurait. Et quand je pleurais trop, j’allais noyer mon chagrin sur le piano du salon. Sans me vanter, je suis doué.

J’avais onze ans quand j’ai pris conscience que j’étais encore plus différent des autres. Ma mère m’expliqua que nous étions des sorciers, et que j’allais aller dans une école spéciale. J’étais content, ça me bottait bien la magie. Alors, je suis parti. Et c’est là que je l’ai rencontré, dans le Poudlard Express. Joleene Black. La fille la plus géniale du monde. Nous sommes presque un, tu vois ? On pense pareil ! On a passé notre première année à découvrir Poudlard.
Les autres années ont été semblables et folles. Joleene et moi, on s’amusait à terrorriser les premières années, à leur plonger la tête dans les toilettes … Ce genre de gentillesses, quoi. Je l’avoue, on était de sales gamins. Joleene et moi, c’est fusionnel. Je suis rien sans elle. Je la soutenais toujours quand elle partait en croisade contre Rose Strawberry. Elle était mignonne, mais quelle cruche, bon sang ! Enfin bref. La deuxième et la troisième année, aucune différence. On a fait les cons, quoi, bombabouses, retenues, ticheries …

Quatrième année, grande année ! Joleene et moi avons décidé de nous occuper un peu de nos hormones. Elle a jeté son dévolu sur un Poufsouffle, moi, une Gryffondor de sixième année. Ca m’a laissé un goût béat, et j’ai tout de suite voulu recommencer. T’as dû connaître ça, toi, hein ? Un autre évènement a marqué cette année : notre excursion dans la Forêt Interdite ! On le savait qu’il était le fils de Vitaly, le Celio ! Joleene et moi on a eu la peur de notre vie, je te dis pas ! Les canines, woaw ! La puissance de la bête. J’ai eu vraiment peur, pour la première fois de ma vie. Il était fou furieux, ce grand malade d’Orlov. »

[uc]

La fiche est terminée ?

Oui M'dame =)

S'il faut rajouter quelque chose, je suis prêt ! ^_^ *a le cerveau qui a tendance à fondre*

Okay ^^ Alors tes persos sont en 7eme année c'est ça ? Par contre j'ai pas vraiment vu le perso de Holiday. Ou alors j'ai rien compris à la fiche, mais il est tard et c'est possible --'

XDD

Holiday est le plus développé XD Il est en septième année à Serpy, lié au BG de Joleene Black, jouée par Sha.
White est sans-emploi ( en fait, je vais envoyer la fiche de métier bientôt XD ). Il vient de sortir de Sainte-Mangouste après 17 d'enfermement. Il était tombé ... malade, on va dire, après avoir été torturé par une certaine Misha Vanna Syl mrgreen

Bon, je valide, te mets dans le groupe des sorciers et je te mets un rang contractuel en attendant ! bon jeu bee White & Holiday - Clones [UC*] 322925

bon bah j'déplace alors White & Holiday - Clones [UC*] 282432

Trois admin rien que pour toi, si c'est pas la classe

» Paine Holiday _ Brute & Sensible
» White - Reborn [uc]
» white grey and blacklist de Hale