présentation officielle

De plus ou moins bonne heure le lendemain matin. Un Solean légèrement cerné mais aussi class que d'abitude entre dans la grande salle et se dirige vers la table des Poufsouffle, une nouvelle sur les talons.

Il n'est pas peu fier le Rocstone. Il étincelle de milles feux ce matin. Sourire, yeux, maintient... tout laisse deviner qu'il est heureux. Un Rocstone heureux resplendit et est irrésistible, tout le monde le sait.

Léandre, regarde bien là bas, le serdaigle c'est Aaron Van Syl, il s'est fait mordre par un loup garoup en SACM. La gryff qui passe juste derrière c'est Boston Mackenzy...

Et il continue comme ca, jusqu'à ce que le sourire franchisse un nouveau pas dans le lumineux. L'oeil vert pétille de malice alors qu'il acceuille Edith en ces termes.

Et voilà la sublime blondeur et intelligence divine. Edith Arweiller. Edith, je te présente ma nouvelle compagne de dortoir, la ténébreuse et mystérieuse Léandre D. Gilpin.

« Hein? » fit la jeune métisse en dévisageant Rocstone. « Non je ne suis pas mystérieuse et encore moins ténébreuse! » fit-elle pragmatiquement en tendant une petite main caramel vers la blonde jeune fille. « S’lut, je m’appèle Léandre… Je suis en échange culturel, si on peut dire… » Et sans cérémonie, avec une assurance de petite fille qui n’a jamais été rabrouée, elle enjamba le banc et prit place à côté d’Edith. « Je viens du Canada… » Côte à côte, il était évident qu’elle était beaucoup plus jeune. Elle se servit une crêpe sur laquelle elle fit débouler une avalanche de fruit. « Tu peux m’appeler brindille… »

- Et voilà la sublime blondeur et intelligence divine. Ah, ça, c'est moi tout craché ! Sublime et divine ! Edith Arweiller. Bingo ! Edith, je te présente ma nouvelle compagne de dortoir, la ténébreuse et mystérieuse Léandre D. Gilpin.
- Salut !
- Hein? Non je ne suis pas mystérieuse et encore moins ténébreuse!
- Va savoir s'il connaît la définition de ces mots, dis-je en roulant des yeux. Je connais pas cette... euh... Léandre, mais ça ne saurait tarder.
- S’lut, je m’appèle Léandre… Je suis en échange culturel, si on peut dire…
- Échange culturel ?
- Je viens du Canada... Tu peux m’appeler brindille…
- Ooooooh, le Canada... brindille ? Comme l'herbe ? Pourquoi brindille ? Solean, tu me passes le sirop ?

- Et voilà la sublime blondeur et intelligence divine. Ah, ça, c'est moi tout craché ! Sublime et divine ! Edith Arweiller. Bingo ! Edith, je te présente ma nouvelle compagne de dortoir, la ténébreuse et mystérieuse Léandre D. Gilpin.
- Salut !
- Hein? Non je ne suis pas mystérieuse et encore moins ténébreuse!
Bah si tu l'est, tu es noire comme la nuit et chaude comme le caramel fondant.
- Va savoir s'il connaît la définition de ces mots, dis-je en roulant des yeux. Je connais pas cette... euh... Léandre, mais ça ne saurait tarder.

Solean prends un air faussement outré

Ben si jle sais. Papa le dit souvent de maman. Donc, je sais de quoi je parle.

Nouveau sourire.

- S’lut, je m’appèle Léandre… Je suis en échange culturel, si on peut dire…
- Échange culturel ?
Ben oui, tu sais, échanger nos cultures... Tu fais toujours trop compliqué Didite.
- Je viens du Canada... Tu peux m’appeler brindille…
- Ooooooh, le Canada... brindille ? Comme l'herbe ? Pourquoi brindille ? Solean, tu me passes le sirop ?

Devant une impressionnante assiettée de crêpes qu'il est en train d'inonder de sirop, Solean s'arrête un cours moment...

Ah? Si... Voilà!

Et il commence à manger.

Alfors, tfu compfe refter bffinf lonffftempdfff a Pfouflfdfaf?

Fichtre, un deuxième poisson rouge… Léandre en fut émerveillée. « Non… non… échange culturel comme dans va voir ailleurs si tu y es… J’ai été renvoyé de mon école pour m’être battue… » expliqua-t-elle entre deux bouchées. « Brindille parce que je suis petite et qu’on pourrait me rompre du bout des doigts » poursuivit-elle. Est-ce qu’elle ne venait pas de donner deux explications diamétralement logiquement opposée? La gamine enfourna encore une énorme bouchée de crêpe. « Oncle Paul, les crêpes, il les fait avec des yeux et des oreilles. Elles sont mêmes souriantes! » déclara-t-elle. « Qu’est-ce que t’as dit? » Interrompit-elle Soléan. Son visage exprimait la stupeur.

Non… non… échange culturel comme dans va voir ailleurs si tu y es… J’ai été renvoyé de mon école pour m’être battue… Brindille parce que je suis petite et qu’on pourrait me rompre du bout des doigts.
- Ah ? Elle ne me semble pas si fragile, ou du moins, elle a un solide appétit.
- Ah? Si... Voilà!

J'attrappe le petit pot de sirop et en laisse tomber quelques larmes, soigneusement étudiés sur ses crêpes.

- Oncle Paul, les crêpes, il les fait avec des yeux et des oreilles. Elles sont mêmes souriantes!
- Cooool !
- Alfors, tfu compfe refter bffinf lonffftempdfff a Pfouflfdfaf?
- Qu’est-ce que t’as dit?
- Lios, franchement, dis-je en faisant les gros yeux à Solean. Je roule des yeux, puis regarde Léandre, souriante. C'était très intéressant. Ton séjour à Poudlard est de combien de temps ? Jusqu'à ta prochaine bagarre ? T'es ici sous conditions parce que tu t'es fait renvoyer de l'autre école ? Où ça compte pas ?

Je coupe une petite bouchée de crêpe. Ça faisait manger plus lentement, mais on pouvait parler plus souvent en ayant pas la bouche trop pleine.

Solean déglutit péniblement, passe près de s'étouffer mais remédie à la situation en calant un énorme verre de lait.

DIDITE!

Dit il en faisant des gros yeux tout en s'essuyant une moustache de lait avec la serviette de table.

Voyons... Ca ne marche pas comme ca les échanges culturels. C'est défini dans le temps...

Dit il, l'air sûr de lui.

Léandre les détrompa tous les deux. « En fait, quand j’ai été mise à la porte, il a fallu trouver une nouvelle école… Maman a décidé que ce serait ici. » Elle avala une grosse bouchée de crêpe. Léandre ne parlait pas la bouche ouverte. Seul maman en avait le droit, Oncle Paul avait été très strict à ce sujet. « J’ai rouspété parce que je voulais rester chez moi… Alors elle m’a cloué le bec en disant que c’était un échange culturel. En fait, c’est un échange à sens unique. C’est supposer m’oxygéner le cerveau… Je termine ici mon année, je suis sage, j’ai de bonnes notes, et l’an prochain je pourrai ré-intégrer mon école. C’est ça le contrat. »

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