ROMY. ANOTHER GIRL.

Mais qui est Romy ? Personne ne le sait réellement. Mystérieuse et renfermée, la jeune femme ne se confie pratiquement jamais, et ne dévoile qu’une fine parcelle de vérité. Par l’ironie du sort elle fut surnommée Lucky durant ses années d’études à Poudlard. Pourquoi ? Parce que la jeune femme n’allait jamais encore, étant toujours en train de cuver l’alcool qu’elle avait pu boire lors de la soirée passée. Et finalement, la jeune femme a toujours eu de très bonnes notes, et surtout n’a jamais eu de remarque sur le fait qu’elle n’était pas souvent là. Mais son caractère effacé sait l’aider parfois, et c’est bien pour cela qu’on ne lui fait pas de remarque. Si on ne s’intéresse pas réellement à Romy, alors on oublie très vite sa présence. Qu’elle soit là ou non, il n’y a pas réellement de différence puisqu’elle ne parle pas. Elle renferme en elle, ce que l’on appelle un énorme secret de famille. On lui reproche de ne pas être sociale, c’est peut être le cas. Elle ne parle pas, elle ne cherche pas les ennuis, elle ne cherche pas à avoir des amis. Ce qu’il faut comprendre c’est qu’elle ne s’attache pas à grand monde, et que parfois elle peut être gentille par intérêts comme un peu tout le monde sur cette Terre. Cela fait sept ans que certaines personnes la connaissent et pourtant personne ne pourrait vous décrire Romy. Parce que Romy, son caractère, son histoire ne s’explique pas, ne se comprend pas. Soit on sent ce petit truc, soit on ne sent rien, et dans ce cas, Romy devient comme transparente.

Romy n'est pas compatissante, il faut se le dire. « L’humanité souffre, et je souffre avec elle. » Voila un peu l’état d’esprit dans lequel se trouve la jeune Stannfield. Persévérante et ambitieuse, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et va toujours au bout de tout ce qu’elle entreprend. Ancienne Serpentard, elle n’en a pourtant pas vraiment le comportement. Elle est ambitieuse, mais pour elle, pour arrivée à faire quelque chose de sa vie, et non pas conquérir le monde. Elle sait être discrète et usée de diverses ruses pour ne pas se faire prendre par ses professeurs. Si avec cela c’est une parfaite Serpentard, alors parfait. De toute façon la jeune femme est très loin des préjugés. Non. Elle ne juge jamais quelqu’un avant de le connaître, mais comme elle ne souhaite pas vraiment connaître le monde qui l’entoure, elle reste dans sa bulle. Son univers. Romy c’est une grande rêveuse. En silence, elle imagine le grand amour, ou bien encore une amitié, comme il n’y en a que dans les livres, que dans les films. Les illusions nous aide a avancer non ? Nous dirons que pour Romy c’est son principal moteur, car notre petite orpheline, n’a pas grand-chose a quoi se raccrocher. Plus de parents, et des parents qui n’ont jamais réellement été présents. Son caractère asocial. Romy est du style à être gentille si on l’est avec elle, si on l’ignore alors elle ignore également. Cependant si on la cherche, elle peut entrer dans de violentes crises de colères qu’il vaut mieux s’abstenir de provoquer. Lorsqu’elle se sent attaquer, alors la jeune femme n’ose pas attaquer à son tour, et ne cherche pas d’honneur. Non. Elle attaque avec bassesse, là ou elle sait que ça fait mal.

On sait une autre chose de Romy. Depuis qu’elle est entrée à Poudlard, elle a toujours dit qu’elle voulait être Auror. Cependant c’est assez étrange pour une Serpentard. Mais après tout la vie réserve des surprises. Néanmoins la question qui perdure, c’est bien pourquoi est ce qu’elle veut faire une telle carrière ? On n’ignore pas que les Aurors sont plus souvent masculins, cependant depuis son plus jeune âge Romy a su montrer un côté autoritaire, qui a fait qu’elle a toujours pu avoir tout ce qu’elle souhaitait. Il n’est donc pas si flagrant de voir qu’elle veut en effet un métier qui serait plus réservé aux hommes. Non. Apparemment le goût du risque lui plait, et la peur de la mort ne l’effraie pas. Tout Auror a une raison pour commencer une carrière aussi dangereuse, pourtant Romy, ce brin de mystère, n’a jamais avouer sa raison. Cette chose dans sa vie, qui a fait qu’elle voulait devenir Auror. Pourtant personne n’ignore que les Stannfield sont une famille très réputée dans les rangs des Mages noirs. Alors pourquoi leur fille unique voudrait se liguer contre toute une famille qui s’étale sur des décennies entières. C’est une très bonne question. Plusieurs rumeurs court à ce sujet, et la plus probable serait le fait qu’elle ne veuille pas devenir comme ses parents. Qu’elle veuille marquer l’histoire du monde de la Magie, mais d’une manière différente. D’une manière dont on pourrait être fière et qui ne nous jouera pas un mauvais tour un jour ou l’autre. Après tout, seul l’avenir nous le dira.

Fragile et sensible, Romy ne se laisse pas approchée car elle en a marre de souffrir, et que finalement, on finit toujours pas être déçue un jour ou l’autre pas une personne ou une autre. Même pas celle dont on s’y attendait le moins pourtant. Rien n’est acquis et pour ne pas voir son monde s’effondrer, elle préfère ne rien construire. Vivre au jour le jour, et voir ce que l’avenir lui réserve. Fataliste, elle imagine toujours le pire. Mais c’est également une façon de toujours atténuer ses peines puisque l’on s’attendait à pire. Je vous accorde que Romy a une façon bien a elle de réfléchir, mais au final, elle a su s’amer et se protéger un minimum de tout ce qui l’entoure. Elle reste quelqu’un d’inconnu. Une personne que tout le monde veut connaître au début, parce qu’elle attise la curiosité de tout le monde. Mais a la fin vous savez, on se lasse de toutes choses, et même des jolies choses. Romy est belle, oui. Mais d’une beauté froide, qui a force la rend ordinaire, transparente… Ayant toujours aimée la mode Moldus, elle ne s’est jamais habillée comme les sorciers. Alors elle est à la pointe de la mode anglaise. Elle a toutes les dernières affaires, des dernières marques. Mais son visage. Lui, ne possède rien. Aucune expression.

Romy, on ne pourra jamais lui donnée d’étiquette. On ne pourra jamais la caractérisée par un seul adjectif. Non. Un océan de mots ne suffirait pas. On aime ou on déteste, mais on ne peut dire qu’elle n’est pas unique en son genre. Romy. Lucky. Peut importe comment vous l’appelez, réfléchissez et au final vous vous rendrez compte que vous ne connaissez ni l’une, ni l’autre.

Je pense que pour tenter de comprendre Romy, il faut commencer par sa famille et son lourd secret que plus personne ne connaît a part elle, et peut être certains Mangemorts, anciens collègues de ses parents. Il faut comprendre que tout n’a été que programmation, et que rien n’est éternel, que rien n’a été vrai dans cette histoire. Que la manipulation s’en est mêlée et que comme toujours elle a fait des dégâts si monstrueux qu’on ose les assumer.

Théa Johnsson et Jake Stannfield sont les parents de Romy. Tous deux anciens Serpentard. Tous deux descendant de familles de Mangemorts. Tous deux, devenant des fidèles du seigneur par la suite. Comme si leur amour était né d’une belle passion, comme si au départ ils étaient incompatibles et que la force de leur amour les avait forcés à faire des efforts et à faire cohabiter sous le même toit de point de vue différent sur la magie. Non. Le père de Théa, et celui de Jake ont travaillé ensemble sous les commandes du seigneur des ténèbres. Lorsque les parents de Romy sont nés alors il était prévu qu’à leur sortie de Poudlard ils se marient, et alors ils donneraient un petit héritier au Stannfield. Leurs familles seraient unies et tout le monde serait heureux. Alors le vice se marie au vice, et leur descendance ne peut être guère mieux. Les années passèrent les plans prévus furent mis en place. Tout se déroulait très bien jusqu'à ce que Romy naisse. Et oui, il y avait un hic. C’était une fille. Alors ce fut comme si le pire des malheurs c’était abattu sur eux. Une fille. Ce n’était pas prévu. Mais soit, il fallait alors trouvée un nouveau né de leurs collègue a qui ont pourrait la marier. Alors vous comprenez bien vite que dans cette famille, tout est une question de pouvoir, et que Romy depuis sa naissance est comme inutile.

Son enfance se passa sans trop d’accrochage, promise a un garçon de son âge, Romy et son esprit contradictoire la alors détesté dès le premier regard qu’elle lui adressa. Son enfance ne fut pas brisée par un drame, mais l’amour manquait cruellement. Toujours emmenée on ne sait ou, Romy était traînée dans des réunions entre Mangemorts ou ses parents se servaient de sa beauté pour la vendre comme un vulgaire objet contre un peu plus de popularité. Mais dès qu’on rentrait dans la demeure familiale des Stannfield, alors il n’y a plus rien. Les belles paroles telles que : « Romy chérie, viens voir papa. ». Non. Tout cela était bien terminé. On la présentait, leurs amis leur disaient qu’elle était « belle comme un arc-en-ciel », puis on rentrait. Et toute cette fausseté s’évaporait en une minute a peine. Romy n’est pas une personne très aimée dans sa famille et porte un lourd fardeau sur ses épaules. Chez les Johnsson tout comme chez les Stannfield on lui en veut de ne pas assurer la descendance et de ne pas accroître leur pouvoir.

Tout se complique lors de ses huit ans. Une délivrance pour Romy, même si tout le monde s’est apitoyé sur son sort. La pitié c’est bien quelque chose que la dernière des Stannfield déteste. Ses parents ont alors participer a la grande bataille qui opposa le bien au mal. Et durant celle-ci ils perdirent la vie. Romy se sentit bien. Soulagée. Alors, elle pourrait vivre enfin une vie, sa vie, comme elle le souhaiterait. Cependant, le soir avant de mourir ses parents sont venu la trouver dans sa chambre. La réveillant, ils l’ont secoué sans amour, sans douceur. Lorsqu’elle ouvrit ses petits yeux noisettes, elle les posa sur les visages sérieux de ses parents. Ils l’ont alors sortit de son lit, l’emmenant dans une pièce ou elle n’avait jamais eu le droit d’entrer dans le passé. La posant dans un fauteuil, sa mère ne faisait que pousser des rictus alors que son père semblait s’ennuyer fermement. Pourtant la nouvelle qu’ils lui dirent n’était pas anodine, et marqua à jamais l’esprit de la jeune Romy. Sa mère se posa devant elle, lui donnant une claque, elle prit ensuite la parole. Elle lui dit alors mot pour mot :

« Tu n’es pas notre fille. Nous n’arrivions pas à avoir un enfant, alors nous avons volé le premier que nous avons trouvé à Ste Mangouste grâce au poste de ton père. Mais cet imbécile n’a même pas été capable de voler un petit garçon. Non. Et nous avons hérité de toi. Tu n’as pas notre sang, ni notre ambition. Nous partons ce soir, car nous nous avons des principes que nous défendrons jusqu’au bout. Mais sache que nous ne t’avons jamais aimé, alors si nous mourons épargne tes pleurs, tu sais que si nous te voyons ils nous rendront hilares. Romy, tu portes notre nom, mais c’est tout. Tu n’as que ça. Alors essaye de grandir un peu, d’être moins candide et essaye de t’en servir. »

Alors Romy se mit à pleurer. Une nouvelle claque de la part de son père. Courant jusque dans sa chambre, elle entendit la porte claquer. Et après cette entrevue, elle ne revit plus jamais ses parents. Décédés tous les deux, ils accompagnèrent alors les grands parents dans la tombe et c’est ce jour là, que Romy se retrouva sans famille. Pourtant Stannfield n’est pas un nom inconnu dans le monde de la magie. Des personnes de la communauté magique vinrent la chercher, et elle fut placer dans une famille liée a celle a laquelle elle appartient en apparence. Depuis c’est belle et bien pour cette raison que la jeune femme a décidée de devenir Auror. Pour combattre auprès de ceux qui ont des principes et tuer toutes les pourritures semblables a ses parents. Déjà renfermée depuis toujours, Romy s’est encore plus fermée sur elle-même.

Romy est une personne qui déteste parler de sa famille. Elle évite toujours le sujet et peut vite s’énerver dès que l’on insiste un peu trop auprès d’elle. Cependant, son enthousiasme grandit peu a peu en elle car son rêve s’approche. Entrant en première année en filière Force Publique à l’université, il ne lui reste plus que trois ans, avant de venger son honneur. Car depuis dix ans a présent, la jeune Romy est bafouée, déshonorée et rabaissée par les dernières paroles de sa mère. Elle veut s’en débarrasser et pour elle, elle ne pourra pas le faire, tant qu’elle n’aura pas réussie a se détachée totalement de son étiquette Stannfield, et cela commencera pas commencer une carrière d’Auror.