Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 The Vanna Syl * -uc-

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Les Vanna Syl
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MessageSujet: The Vanna Syl * -uc-   The Vanna Syl * -uc- Icon_minitimeVen 22 Fév - 9:25

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« VANNA SYL ° »



    « On se demande souvent ce qu'on a raté, ce qu'on aurait pu mieux faire. Retourner dans le passé, tout défaire pour mieux repartir. En allant dans le passé, l'on ne fait que ressasser de mauvais souvenirs, les mauvais choix. On ne se rappelle jamais des bonnes choses, des choses qui font sourire les gens, et qui émerveillent votre vie. Non. Le bonheur, c'est pour les faibles. Mais n'est-ce pas un peu cruel de faire tant de mal pour une si petite erreur ? Au détour d'un sentier, trop rapidement pris. Accident. Incident. Et tout s'écroule. Pour une parole, pour une phrase, pour une simple geste pas assez rapide, la vie des Vanna Syl a changé. Et ça, c'est un Remord Eternel. »



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Dernière édition par Les Vanna Syl le Mer 27 Fév - 21:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The Vanna Syl * -uc-   The Vanna Syl * -uc- Icon_minitimeSam 23 Fév - 0:46

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Surlignez les textes proches des paroles Russes pour pouvoir lire en Français. =)


[ 27 - 02 - 2001 ]


    Misha s'en était toujours doutée. Un jour ou l'autre, il faudrait parler, dire enfin la vérité, tout éclairer. Avait elle choisis cet instant ? Elle n'aurait pas voulu, pas maintenant, pas à cet instant précis. Elle avait tant rêvé d'autre chose que ça. Vivre une vie paisible. Sans doute qu'elle n'avait jamais pensé, à la naissance d'Aaron, qu'elle serait dans l'obligation de faire tout ça. Le secret avait été si bien gardé, pourquoi maintenant, pourquoi tout dire aujourd'hui ? Semblant être une statue, la russe ne disait pas un mot. Elle restait perdue, haute par la taille, mais tellement petite par le courage. Ces mains tremblaient violement, la lettre s'était froissée entre celles-ci. Le papier blanc était devenu un ensemble vide, vide de sentiment. Misha se perdait, elle mourrait sans doute. C'était comme avoir lu un livre qui donne la mort, qui rend aveugle ou encore muet. Là voilà à genoux sur le sol, toutes les larmes de son corps se vident sur ses joues, coulant vulgairement, son maquillage défait donne à ce visage une expression mortuaire. Sa peau pâle se tâche de pourpre, ces joues et ces yeux rougissent pour elle, mais pas par la gêne. Son monde s'effrite, son monde tombe en miette, mille fois casé par ses espérances. Ca n'est plus un rêve, c'est un cauchemar dont elle voudrait se réveiller. Fuir, encore et toujours, jolie prusse ? Elle doute que cela fasse l'affaire. Et maintenant ?

    « Tu devrais te lever. »

    La voix semble venir du néant, la réveillant de ce cauchemar. Faux. Elle est toujours sur le sol, ces genoux sont toujours aussi rouge, tout comme son visage où dévale les derniers larmes. Ces yeux ont flétris. Elle lève le visage, enfant marthyr. A-t-elle méritait cette vie ? Qu'a-t-elle donc fait pour mériter tant d'acharnement ? Peut être est-ce son nom qui lui a donné cet avenir. Qui est comme Dieu. Vivre la triste vie de Jésus. Quelle idée. Elle était dans un monde parallèle, un monde où seule elle pouvait comprendre ce qui lui arrivait. Cette douleur qui lui montait au crâne, c'était comme mille oiseau venant pour arracher les cheveux, mille fourmis vous dévorant la peau, mille souffrance qui vous rappèle qu'après tout, vous n'êtes qu'un humain. Elle se relève, reine parmis les reines de Russie. Son regard d'orage tourne, elle cherche dans l'obscurité celui qu'elle craint, la lettre toujours dans les mains. Il est là, dans le noir. L'obscurité renvoit deux lunes métalliques, rondes comme l'astre, brillantes de mille feu. Le scintiment la fait s'arrêter. Elle le fixe, et siffle comme le serpent qu'elle a toujours été. Elle fixe les deux lunes luisantes, un sourire narquois se dessine sur son visage qui se rembrunit. Elle ouvre sa main libre et tout de suite une baguette s'y accroche. La lettre de l'autre côté prend alors feu, réduite en poussière.

    « He bien, petite Reine, tu ne m'aceuilles pas ? »

    Elle relève la tête, le toise hautainement, croise son regard et ne frémit pas. Il sort de l'obscurité, bête parmis les hommes. Son regard d'ambre défit avec arrogance le bleu tumultueux de la Reine. Son visage se déforme par un sourire louvieu, découvrant une rangée inquiétante de dent, longues et pointues. Ces cheveux sont plus longs que d'habitude, tout aussi noir corbeau, marquant un visage qui a veilli, mais pas tant que ça, dans le fond. Elle aussi n'a pas changé en réalité. Comme un rêve qui se répète, elle n'a que quelques détails qui on fait changeait sa carrure. Ces yeux ont fânés, comme ceux des femmes trop longtemps abusées par la vie. Fânée, la rose a perdu ces pétales et n'est devenu qu'une fleur sèche et épineuse, de celle qui orne les vieux tombeaux, gardant bien loin les secrets les plus refoulés. Il sourit pourtant, un surire médiocre et pas rafiné, un sourire pas chic en somme. Elle arque un sourcil, son oeil se dérobe et essaye de le sonder. C'est un démon, un diable, une masse informe de chair, de graisse et de muscle. Une bête à poil.

    « Que me vaux ta visite... ? »

    Le loup rigole un peu et se rapproche. Elle recule, méfiante et prudente. Dans sa main, les dernières cendres se consumment sans qu'elle ne cille sous la chaleur. Les flammes ne dégagent rien après tout. Elles sont d'un vert étrange, aux couleurs dansantes. Finalement, elle rouvre la main et les flammes tombent sur le sol, emportant avec elles les dernières cendres. La lettre avait finalement disparu. Elle le regarde, médisante. Il ne répond pas, il s'approche d'elle. Sa main fine et griffue se tend vers elle. Elle ne bouge pas, elle le défit du regard, hautaine et droite. Il se rapproche. Son souffle chaud caresse le visage de la sorcière. Un souffle chaud, d'une chaleur étrange. Elle plisse les yeux, son regard se fait plus perçant. Elle hûme. L'haleine est bien celle d'un loup garou. Désagréable et âcre, mélange infernal de sang et de chair pourrie. Une haline d'anthropophage, en autre. Il sent la charogne, mais c'est lui qui abat ces victimes. Il ouvre grand la bouche, montrant ses dents, plus longues les une que les autres. Elle a un sourire moqueur, dévoilant à son tour une canine plus longue que la normale, sans pour autant être aussi longue que la sienne. Ce sourire est malicieux, mesquin, d'un infini noirceur. Il la fixe, ses griffes dévalent lentement le rebondie de la joue de la sorcière. Il se rapproche doucement.

    « Il est en vie, Misha. Tu entends ? Le maître appelle. Et toi... Tu ne réponds pas. »
    « Vitaly. Qu'est ce qui t'intéresse tant... ? »
    « Misha. Douce Misha... Ton fils. »

    Misha cligna des yeux et repoussa brutalement le grand loup garou. Vitaly dévoila dans sa main la lettre qu'elle avait tenu, un peu plus tôt. Il la regardait de cet air malicieu, pervers même. Un peu plus et sa babine inférieure aurait été noyé sous sa salive. Elle le regarde, elle le toise, plus violente. Misha renaît de ses cendres. Le gentil professeur, rêveur et calme, disparaît. Elle a un large sourire, elle bombe le torse, baguette en main. A trois pas d'elle se tient Vitaly. Leurs regards se croisent. L'un défit l'autre, l'autre répond à l'un. Ils sont là, mutuellement agressifs. Ils ne se sourient plus. La joie du loup garou fut rapidement éphémère. Il recule pourtant. Non, non. Il n'abandonne pas. Cet Orlov là n'abandonne jamais sa proie, et encore moins quand c'est une femme. Ca le fait triquer ce genre de... Chose. Il recule, à l'opposé de la pièce. Baguette en main, lui aussi. Doucement il ouvre la lettre. Il la sort, il la déplie sous l'oeil attentif de Misha, toujours aussi impassible et froide. Pourtant, dans l'esprit de la jeune sorcière, tout devient rapidement confus. Ca s'embrouille, ça devient flou. Elle sent les larmes lui montaient, mais ces yeux restent secs. Ils sont fânés. Misha a trop longtemps pleuré. Il arque un sourcil. Il n'est pas méfiant, pas avec sa propre nièce. Elle partage un peu de son sang, après tout. Elle n'est pas Loup Garou. Elle n'a rien de spéciale. Comment pourrait elle lutter face à lui après tout ? Il déplit, il la fixe puis il reporte son attention sur la lettre. La lecture est d'abord silencieuse. Ses lèvres s'hourlent en un sourire sadique et vicieu. Misha ne cille pourtant pas. Elle reste là. Muette et froide, comme une statue.

    « Добрый день Misha, Bonjour Misha,
    Если я тебе пишу, это, так как у меня печальная новость, тебя сообщил. Yvanna умер в этот вечер. Она сделала сердечную остановку. Она отправилась в течение ночи. Именно
    Si je t'écris, c'est car j'ai une triste nouvelle a t'annoncé. Yvanna est morte ce soir. Elle a fait un arrêt cardiaque. Elle s'en
    Нина ее находила в это утро. Она не полагает больше, что она спит. Ты знаешь как, Нина умна, после всего. Я привел дети к Андрейю. Если ты
    Elle s'en est allée pendant la nuit. C'est Nina qui la trouvait ce matin. Elle ne croit plus qu'elle dort. Tu sais comment Nina est intelligente,
    хочешь их увидеть, ты знаешь, где он живет. Это письмо тебе parvienda вечером дня смерти твое большой мать.
    après tout. J'ai amené les enfants chez Andrei. Si tu veux les voir, tu sais où il habite. Cette lettre te parvienda le soir du jour de la mort de ta grand mère.
    Очень мои соболезнования, Анастасия. »
    Toute mes condoléances, Anastasia.

    Il relève le regard vers elle, il tend son bras droit. Un mouvement du poignet gauche et la lettre est finalement perdue. Elle part en flammes, il la laisse tomber, car les flammes sont bien réelles. Le feu se consumme doucement, les cendres qu'il reste de la lettre s'étale sous le pied du Loup Garou. Il semble furieux, mais tellement calme. Ces yeux mentent pour lui. Misha le fixe, l'observe, le détaille. Elle le connaît depuis qu'elle est née. Elle sait qui il est, comment il agit, et pourquoi. Elle sait tellement de chose de lui qu'il lui est impossible de cacher ces choses à Legilimens. Non, elle n'est pas Occlumens, juste que son esprit birscornu et contradictoire est plutôt difficile d'accès, même aux meilleurs. Elle recule, elle sait que cette lumière dans les yeux du loup n'indique rien de bon. Il hûme l'air, il la fixe. Son oeil est torve. Il défit l'acier des lames d'antant. Mais lui n'est armé que d'une baguette. Elle le fixe, impassible. Il s'approche finalement, doucement. Mais il ne dépasse pas la moitié de la pièce, laissant assez de distance entre lui et elle pour attaquer facilement.

    « Почему ты... » Pourquoi tu...
    « Tais toi. T'entends ? Va t'en. Je... »
    « Tu as peur. Comme toujours. »
    « Past’ zakhlopni! » Ferme ta gueule!
    « Tu deviens vulgaire, petite Reine. Où est Aaron ? »
    « Tu ne le toucheras pas, t'entends ? »
    « Il est destiné, Misha. Tu entends ? Il est destiné. »
    « Non. Il a choisi une autre voix. »
    « Il est des nôtres. Il est comme Nouchka. Tu m'entends ? »
    « Nошёл в пизду! » Va te faire foutre.
    « Пизда с ушами ... » Salope...
    « Rêve Vitaly. Tu ne l'auras pas. C'est mon fils. »

    Elle fait face. Lui aussi. Il y a une odeur qui monte, pourntant. Une odeur de mort.


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MessageSujet: Re: The Vanna Syl * -uc-   The Vanna Syl * -uc- Icon_minitimeJeu 28 Fév - 2:12

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    Vitaly se redressa de toute sa hauteur. Ainsi, Misha ressemblait à une enfant qui n'aurait pas finit sa croissance, mais elle ne cillait pas. Ces yeux n'avaient pas quittés ceux de Vitaly, et s'apprêtait à esquiver un quelconque sort. Elle serrait un peu plus fort sa propre baguette, comme si celle-ci détenait sa vie entre ces mains. Elle déglutissait péniblement, avec cette impression de sécheresse au travers de la gorge. Vitaly la regarda une dernière fois, secouant le visage avec un air agacé.

    « Misha. Tu sais qui je suis, n'est-ce pas ? »
    « Ne crois pas que tu m'impressionnes, Vitaly. »

    Vitaly la regarda, puis sembla peiné. C'était un de ces visages attristés, semblant affecté au plus au point par des paroles qui n'étaient en rien sensibles. Derrière ce spectacle, Vitaly cherchait un moyen de ne pas blesser sa nièce. Celle-ci ne disait rien. Elle restait calmement droite, fière. Son visage semblait impassible, mais il était courroucé. Ces fins sourcils noirs froncés donnaient à son visage de porcelaine un étrange sentiment de colère, joint à la méfiance. Vitaly fut le premier a donné l'assaut. Il leva la baguette et rapidement prononça :

    « Conjunctiva. »
    « Protego. »

    Le sort de la sorcière arrêta instantanément le sort du lycan. Il eut une mine déconfite. Il lança un sort informulé, fronçant les sourcils. « Lashlabask ».Misha évita plus que facilement le sort et lança à son tour, dans la précipitation, un Lanceflèche informuler. Les flèches n'atteignirent pas Vitaly, qui à son tour se protégea grâce au bouclier magique.. Il la fixe, l'air agacé.

    « Tu ne devrais pas répondre. Laisse moi Aaron. »
    « Je ne te le laisserais pas, Vitaly. C'est mon fils. C'est un Vanna Syl. »
    « Je suis déso... »
    « Sectumsempra! »

    Le sort qui visé alors le gorge du loup ne put que lui trancher l'épaule. Il regarda d'un air étonné sa blessure saignait. Elle l'avait prise en traître. Elle. Il releva lentement le regard sur elle. Il grogna, elle ne frémissait pas et brandissait toujours vers lui une baguette menaçante. Il la regarda, un sourire en coin. « Stupéfix! » Misha dévia le sort avec un protego, et le même sort se lança dans la pièce, en vain. Semblant avoir la même idée, Vitaly et Misha lancèrent tout deux, hurlant fort dans la pièce où le son résonnait des millions de fois, un : « Experliamus! » Les sorts se rencontrèrent, une sorte de souffle souleva la table qui alla se fracasser sur le sol, retombant lourdement dans un crac sonore, bruit cassant du bois rencontrant le marbre du manoir. Aussitôt, Misha ré-attaqua, avec plus de verve : « Incedio! » Le bois prit soudainement feu, les séparant par les flammes. Misha restait derrière le mur, Vitaly la regarda. Il s'enferma, ça ne l'amusait plus. Il brandit sa baguette, et hurle.

    « Misha! Donne moi Aaron. »
    « Crois-tu que ta mère aurait cédé devant les mangemorts ? »
    « Infâme putain! Donne moi le! Ou je... »
    « Ou sinon quoi, Vitaly Orlov ? »
    « Inflamos mortifus serpentia! »

    Prise au dépourvue, l'immense serpent de feu, qui s'était alors nourrit du bûcher, fonça droit sur la sorcière. Le Champio informulé l'arrêta que peu les flammes, et L'Aguamenti ne fit rien au déluge. Les flammes passèrent près de Misha, brûlant au passage le bas de sa robe. Elle éteignit le feu, une fois de plus grâce à l'aguamenti. Elle releva vers Vitaly un regard assassin, le pointant de la baguette.

    « Tu oses venir dans ma maison pour prendre mon fils ?! Tu oses venir me défier! Tu oses vouloir me tuer! Pour qui te prend-tu Vitaly ? Pour le Prince ? Tu n'es qu'une merde! Tu entends ? Une merde! »
    « Retiens tes mots Mi... »
    « Suffit! Arrêtes tes sotises! Tu comprends quand je te parles au moins ? Vos foutus idéaux ont prit mon père, ma mère! Mon frère! Et maintenant, tu veux mon fils ? Je ne suis pas folle, Vitaly. Aaron restera avec moi! »
    « Je suis désolé, Misha... »
    « Désolé de quoi, Vitaly ? D'être aussi... Bogemoy! Tu vaux pas mieux qu'eux! Tu les ouvres tes yeaux ? Il est mort! Et il va remourrir! »
    « Tais-toi. Arrêtes... »
    « Non! Je n'arreterais pas! J'en ai marre, t'entends ? Misha, fais-ci, Misha, fais-ca... Misha, donne moi ton fils... J'en ai marre, t'entends ? Marre! Tu... Tu m'as arraché à ma vie! J'ai passé toute mon adolescence a croire en toi, j'ai... J'ai... Bogemoy! Tu as pourri mon adolescence! J'ai vécu dans la seule peur que tu me prennes un jour dans mon lit pour me donner à Mustang-Tout-Puissant. J'ai laissé mes enfants à l'autre bout de la terre pour qu'ils aient une vie meilleur que celle que l'on a normalement. Je veux pas qu'ils souffrent. Et, écoutes moi bien, n'essayes pas de toucher Aaron. C'est mon fils aîné, t'entends ? Touche le, et je te jure que j'arracherais ton coeur avec ma main et je le réduirais en miette. »
    « ... Past’ zakhlopni ... »
    « Et si j'ai pas envie ?! »
    « Avada... »

    Misha n'entendit pas la suite. Le sort fusa vers elle, le rayon vert l'effleura de près. Elle resta là, collée au mur, les yeux grand ouverts. Il avait osé ? Il avait osé lui faire ça, à elle ? Elle se laissa glissé le long du mur, les yeux encore grands ouverts. Elle serait morte si elle ne s'était pas décalé. Bon dieu, il était devenu fou ? Par quels Poutine avait il osé lui faire ça, à elle ? A sa propre nièce ? Elle se rattrapa aux restes d'une table, elle tremblait. La vie lui avait semblé si courte. Non, le pire n'était pas dans cette approche de la mort, le pire était qu'il avait osé. Sur elle. Qu'arriverait il à ces enfants si elle refusait de lui donner Aaron ? Non! Il n'était pas question! Des larmes de colère coulèrent. Misha avait la tête basse. Elle entendit le bruit des bouts de bois se fracassant contre le mur. Il approchait. Elle fit apparaître un Champio informulé, puis finalement releva la tête. Ces yeux étaient rougis, mais qu'importe. Elle fronça les sourcils, brandissant vers lui sa baguette.

    « Ava Kadavra! Avada Ka... »

    Les sorts fusèrent, un à un sur la cible. Vitaly, qui avait sentit le coup grâce à un sort de Legilimens informulé s'était transplané juste derrière elle. A son tour, elle s'était transplané de l'autre côté, évitant au même temps de prendre tous les sorts qu'elle avait elle même jeté. Vitaly la fixa, et jeta plusieurs sorts informulés, certains n'avaient sans doute que la seule solution de la faire mourir. Mais qu'importe. Misha en envoyait tout autant. La pièce, sous les impacts furieux, se volatisaient en mille morceau. Ils s'élevaient dans les airs, le carrelage se détruisait lui même en voletant tout autour d'eux. L'atmosphère était devenu ardent. Les rideaux brûlaient, le bois des meubles détruits étaient réduits en bûcher dans la pièce, montant de longues flammes bleu, verte ou encore rouge et jaune. Misha ne disait rien, elle restait de marbre et rétorquait, sans celle, par des sorts de plus en plus puissant. Un avada fila près de Vitaly. Il répondit par un experlliamus qui la projetta contre un des murs. Elle fit de même, sortant du mur de marbre. Le sort fila à son tour vers le lycan qui fut expulsé dans le salon, accolé au salon par un mur porteur. Celui-ci détruit, Misha se précipita rapidement pour voir ce qui ne faisait pas revenir Vitaly.

    Il secoua la tête, se tourna et brandit la baguette vers la fenêtre. Elle comprit trop tardivement ce qu'il cherchait à faire, et le sort était déjà lancé. Le ciel se renbrunit rapidement, et elle eut tout juste le temps de comprendre que déjà la bête remplaçait l'homme. Une énorme loup noir aux yeux métalliques la fixait, à l'autre bout de la pièce. La cuisine était grande dans le manoir. Kiev était une ville tranquille, à la campagne. Misha recula doucement, mais plus elle reculait, plus le lycanthrope se rapprochait d'elle, l'air menaçant. Sa rangée de dent était effrayante, peut être trop ? Misha eut un frisson de peur. Le lycanthrope n'était pas de la taille de Lena ou de Jake, non, non. Vitaly faisait bien le triple, que ce soit à quatre pattes ou deux. Elle le fixe, puis finalement se calme. Un sourire mesquin déforme son visage. Elle fixe l'animal et, dans un rire presque malicieu, sort deux sorts en même temps quand l'animal se dresse sur ses deux pattes.


    « Avis! Oppugno! »

    Alors que les grands oiseaux qu'a fait apparaître Misha, qui se rélève être des grands phoenix et augureys, attaquent Vitaly, elle respire lentement. Bien évidemment, il ne faut que quelques secondes au grand loup pour envoyer valser les oiseaux. Elle le pointe soudain, et dans un rire presque fou, déformé par la haine et la colère, elle chante presque :

    « Homomorphus! »

    Vitaly réapparaît alors, devant elle, nu comme un clou. Il ne reste rien de sa robe de sorcier, et sa baguette est envoyée valser par un Experlliamus de la part de la sorcière. Elle glisse sur le sol, Vitaly grogne. Il arque un sourcil, agacé. Misha n'est en rien gêné par la nudité de son oncle. Elle le honnie de tout son être. Elle le regarde, méprisante, hautaine. Elle semble fière.

    « Avada Kadavara »

    Elle lève vers lui sa baguette, fronçant les sourcils. L'Avada Kadavra glisse vers lui à une vitesse impressionante, au même moment celui du loup file à toute vitesse vers elle. La rencontre des deux sorts forma une grande explosion. Quand la poussière retomba, Vitaly avait disparu, sûrement dans un transplanage. Misha regarda la pièce, et se laissa glisser au sol, abbatue.
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MessageSujet: Re: The Vanna Syl * -uc-   The Vanna Syl * -uc- Icon_minitimeLun 10 Mar - 9:06

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[ 30 - 02 - 2001 ]


    C'était une petite maison de Russie. Enfin, Trauma disait bien souvent qu'elle était petite, mais c'était sans doute de l'ironie en vu de la bâtisse qui se dressait dans les neiges de la Sibérie. Un manoir qui prenait de l'empleur, un beau manoir, au marbre foncé, aux colonnes impressionnantes, à l'architecture recherchée. Un chef d'oeuvre de l'art, pour peu classer dans les grands monuments historiques puisqu'il fut l'une des demeures d'Yvan le Terrible. Misha, du find fond de l'Angleterre, transplana finalement jusqu'ici, jusque devant l'habitat rendu désert. Il n'y aurait personne, sans doute. Son pied foula la tête qu'elle n'avait pas touché depuis le mois dernier, depuis la dernière fois qu'elle avait vu ses anges. Ces yeux s'emplirent de larme, et elle baissa la tête. Le froid lui mordait l'abdomen, mais elle ne bougea pas. En Février, il neigait quand même, quand la saison des moussons arrivait en Angleterre. Elle avait rompu avec son pays. Elle avait abandonnait sa patrie, elle avait échoué. Lamentablement échoué. Elle se laissa tombé au sol, ses genoux frappèrent violement le sol, fait de terre gelé et de neige blanche, douce, si agréable, mais d'une fraîcheur inimaginable. Elle rejeta la tête en arrière, prise de sanglot, sans pour autant que ses larmes ne coulent. Elle avait trahi la parole des anciens, elle l'avait trahi mais pour rien au monde elle ne l'aurait désiré. Sur le grand manoir, il y avait cet escalier géant que l'on retrouve dans divers manoir. Impresionnant par la largueur des marches, et par le nombre sans doute. A chaque extremité, deux grandes statues se dressaient. Un loup et une louve. L'emblême de sa famille. Deux chiens assoifés de sang, comme le furent chacun des Vanna Syl. Quelle idée, quelle idée. A leur patte était alors gravé dans la pierre la devise de la famille, la symbolique, la maxime qui régnerait comme un credo pour les survivants.

    « Homo homini lupus... Suis-je un loup ? BOGEMOY! Ne suis-je donc que ça ? Une traîtresse ? Une salope ? Une traînée ? C'est donc ça, l'héritière des Vanna Syl ? Une putain abandonnée ? ESt-CE CA ? Est-ce ça... »

    Les paroles résonnèrent. Une tête survint des ténébres, ronde et pourpre, comme si elle avait trop bu. Misha releva le regard et pesta. Elle se releva, les genoux devenus rouges par la neige. Ces cheveux étaient mouillés, ils collaient à sa tempe, semblant lui donnait l'air d'une folle furieuse sortie tout droit d'un asile psychatrique. Elle n'y croyait pas. Comment Trauma avait pu l'abandonné en cours de route ? Juste quand Heinrish Mustang revenait ? La silhouette qui était alors apparue se rapprocha rapidement de l'héritière, et la rattrapa de justesse, la voyant vascillait. Il la prit dans les bras et la transporta à l'intérieur du manoir. Aussitôt entrés, ils tournèrent à droite et débouchèrent sur un petit salon. Le crépitement des flammes gobaient le silence, le remplissaient. La silhouette posa Misha sur le canapé. Elle n'avait pas bougé. Elle avait froid, elle était même gelée. Ces lèvres avaient virés aux violets. Il était à avouer que les hivers de Russie n'étaient pas des plus doux, bien qu'elle connue pire dans sa jeunesse. Un sort la réchauffa, et lui rendit sa teinte pâle, blafarade, totalement slave. Ces yeux bleux suivirent le mouvement de l'homme. Elle creusa le fauteuil et fit le dos rond, pour mieux s'y enfoncer. N'osant plus bouger, la voix serrait par les pleurs qui venaient, elle murmura à lui seul, qu'il puisse l'entendre.

    « Andreï... Je suis désolée... »

    Il se retourna, haussant les épaules avec un petit sourire. Se rapprochant à pas de loup d'elle, elle leva le regard vers lui, sentant ces joues devenir pourpre, s'enflammer d'un tel éclat qu'elle cru le sang se stoppait. Il se pencha vers elle, si près qu'elle cru sentir son nez contre le sien. Les yeux dans les yeux, elle fixait le bleu azur des yeux d'Andreï, quand celui-ci plongeait les siens dans le regard couleur orage de Misha. Il releva un peu la tête et l'embrasa sur le front, grimaçant alors, en retirant ces lèvres.

    « Tu es bouillante, Misha. Tu te démènes trop. »

    Le voyant partir loin d'elle, elle paniqua. Elle se sentait mal à l'aise ici, dans le palais de ses ailleuls, là où tous avaient mis au jour leur enfant, là où elle même avait accouché d'Aaron, Kirill, Lokesanna et Nina, tout comme Illiana avait donné naissance à Alyssa. En y réfléchissant bien, les Vanna Syl avaient tous vu le jour dans ce palais, depuis qu'Yvan le Terrible le leur avait offert. Misha se laissa glisser sur le canapé, s'allongeant dans celui-ci, fixant alors les flammes tournoyantes dans la cheminée, s'enroulant sur elles mêmes, dansant victorieusement et grimpant le long de la colonne en un bolero, tel Ravel l'eut décrit. Elle ferma les yeux, essayant de se réchauffer avec la couverture qu'Andreï lui avait donné, quelques minutes plutôt. Elle ferma les yeux finalement.

    « Mamaaaaan! »
    « Mam'! »
    « HEY! »

    Les voix tant connues firent sursauté la sorcière qui bondit littéralement du canapé pour attérir sur les fesses, attaqués par trois petits gnomes. Elle éclata d'un rire sonore, et de bon coeur. Les trois enfants se relevèrent doucement, laissant alors leur mère respirait sous leurs éclats de rire. Elle se releva à son tour, saisisant tour à tour leurs visages, les embrassant, apuyant avec insistance ses lèvres sur leurs joues. Mon dieu, oui, ils étaient bien là, avec elle, et ça, personne n'y pourra rien. Les larmes de joie coulèrent. Pendant plus d'un mois elle ne les avait pas vu. Son sang, son propre sang et sa propre chair. Elle ébouriffia les cheveux du petit dernier, qui s'exclama hardiement contre ce geste. Elle s'arrêta finalement, remarquant qu'il manquait quelqu'un. Ses yeux s'écarquilèrent sous la peur. Elle releva le regard vers la porte où se trouvait une demoiselle, habillée d'un jeans noir, troué aux genoux, et un T-shirt d'AC/DC.

    « Je croyais que tu m'avais oublié, Io Mat. »
    « Comment pourais-je t'oublier, Nina ? »
    « On a vu des choses plus rares. »

    Avec un rire joyeux, Nina se rapprocha et se nicha dans les bras de sa mère. Son visage rappelait énormément Misha jeune, à l'identique, tout comme Jake ressemblait à Vitaly. En réalité, Nina était comme Misha, en tout point. La couleur des cheveux de la jeune fille était identique à ceux de Misha jeune. En effet, ça n'était qu'à partir de la sixième année que la sorcière gagna cette couleur de cheveu corbeau, aux nuances bleutés. Elle serra sa fille cadette dans les bras, murmurant des mots russes, allemands, ou encore hongrois, avec la plus grande sincérité et tendresse possible. Nina relâcha finalement sa mère. Cette dernière semblait sur un nuage, comme si tout était magnifique. Kirill tira sur la robe de sa mère, elle se pencha alors et le prit dans ses bras, embrassant avec amour le front de son fils. Alyssa et Lokesanna se rapprochèrent, un peu hébétées.

    « Mat, pourquoi tu es venue aujourd'hui ? »
    « Andreï a dit que tu avais une surprise pour nous. C'est vrai ? »

    Avec un grand sourire, Misha recula et s'esseya sur le canapé de velours sombre. Les trois enfants se rapprochèrent, et Kirill serra un peu plus sa mère, sentant le moment fatidique arrivé, comme un coup de couteau dans le dos. Serais-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Le dernier des enfants ne savait pas, mais il souriait, les yeux pétillants, une bouille d'ange.

    « Nous allons tous partir d'ici. Nous allons en Angleterre, mes chéris. Vous venez avec moi. Il n'est plus question qu'on se quitte. »

    Lokesanna et Alyssa crièrent. Ôh, pas de malheur, mais de joie. L'école à la maison par Andreï était ennuyeux, et les jumelles ne désiraient pas plus que ça de finir ici, à jouer toujours entre eux, même si les Vanna Syl étaient une famille soudés, et plus encore. Kirill bondit sur le sol, vascilla, mais ne trébucha pas. Reprenant de l'équilibre, il se mit lui aussi à rugir de bonheur, ces petits joues rondes devenant pourpres sur l'effet de l'excitation. Ce fut Nina qui ne disait rien. Regretterait-elle la Russie ? Sans doute. Elle était sa patrie, sa maison, sa deuxième mère. L'Angleterre n'avait que peu de saveur face à la belle neige... Tout ça lui manquerait. Mais un sourire naquit sur ses lèvres, car malgré tout, elle serait avec sa mère, et là était le plus important dans tout ça.
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